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Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Le boxeur Mohammed Ali est mort après avoir souffert pendant trente ans d’un Parkinson. Parkinson est une maladie des nerfs. Les médecins appellent cela une maladie « neurodégénérative » mais cela veut dire exactement la même chose : les nerfs sont malades et dégénèrent.

Voici quelques questions et réponses sur la maladie de Parkinson.

Question : Qu’est-ce que le Parkinson ?

Réponse : Le Parkinson est une maladie neurologique (maladie des nerfs) qui vous empêche de contrôler vos mouvements.

Elle commence avec des tremblements. Puis vos mouvements se ralentissent, vous traînez des pieds, vos membres se raidissent, vous perdez l’équilibre et vous peinez de plus en plus à articuler les mots.

Question : Qui l’attrape ?

Réponse : En France, 150 000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson. En moyenne, elle débute entre 44 ans et 66 ans. Mais dans 15 % des cas, elle commence avant 40 ans. Hommes et femmes sont également touchés.

Question : Quelle en est la cause ?

Réponse : La cause exacte n’est pas connue. On observe seulement que la maladie de Parkinson se développe lorsque les cellules qui produisent la dopamine se détériorent et meurent.

La dopamine est un produit chimique qui permet aux cellules des nerfs (aussi appelées cellules nerveuses) de communiquer entre elles.

La dopamine permet la transmission des signaux électriques qui viennent du cerveau et qui servent à diriger les mouvements du corps. Normalement, grâce à la dopamine, ces signaux passent d’une cellule nerveuse à l’autre.

Ainsi, quand vous bougez un doigt, l’impulsion électrique vient à l’origine de votre cerveau. Mais pour arriver à votre doigt et le faire bouger, elle doit passer de cellule nerveuse en cellule nerveuse, de votre cerveau jusqu’à votre doigt. Chaque fois, elle passe par un petit « pont » formé de dopamine.

Les symptômes de la maladie de Parkinson commencent lorsque tant de cellules à dopamine meurent qu’il n’y a plus assez de dopamine dans le cerveau pour permettre la transmission des signaux électriques. On pense aujourd’hui que les herbicides comme le Roundup et les pesticides tuent ces cellules à dopamine. En effet, la maladie de Parkinson est plus répandue chez les agriculteurs qui produisent non biologique.

Question : Peut-on guérir ?

Réponse : On ne peut pas guérir de la maladie de Parkinson, mais il existe des traitements médicaux qui permettent d’atténuer les symptômes. Les patients peuvent prendre des comprimés de dopamine, ce qui est efficace pendant les 2 à 6 premières années de la maladie. On peut également implanter dans le cerveau des électrodes qui bloquent les tremblements. C’est impressionnant mais efficace.

Mais le patient contribuera beaucoup à l’amélioration de son état s’il fait des activités anti-Parkinson : de la danse, de la musicothérapie (composer, créer mais aussi écouter de la musique peut améliorer la coordination et la démarche [1]), du chant.

L’acupuncture est utilisée depuis longtemps en Chine pour traiter la maladie de Parkinson. L’électroacupuncture pourrait entraîner, à long terme, la régénération des neurones touchés par la maladie [2].

La technique Alexander : il s’agit d’une technique de rééducation posturale, mise au point par un acteur shakespearien qui souffrait de voix cassée et de maux de gorge. La médecine n’ayant pas résolu son problème, il entreprit de s’observer et s’aperçut qu’il raidissait inutilement l’ensemble de son corps lorsqu’il se préparait à réciter ou parler. Il lui fallut huit ans pour résoudre ses propres problèmes de voix.


Frederick Matthias Alexander (1869–1955) fut un grand acteur shakespearien, et inventa la méthode Alexander.

Il mit ainsi au point une technique pour se libérer des mauvaises habitudes de posture et de respiration qui entraînent un grand nombre de problèmes : crispation, maux de dos et de tête, fatigue, limitation respiratoire, manque de souplesse, etc.

À 79 ans, il réussit à retrouver le contrôle moteur après une paralysie latérale causée par un accident vasculaire cérébral (AVC). Il enseigna jusqu’à sa mort en 1955, à l’âge de 86 ans.

Sa technique fut utilisée pour aider les Parkinsoniens et, en effet, un essai clinique randomisé contrôlé confirma en 2002 que la Technique Alexander pouvait améliorer significativement la qualité de vie de ces patients [3].

Question : À quoi faut-il s’attendre quand on souffre de Parkinson ?

Réponse : La maladie n’est pas mortelle en soi. Toutefois les symptômes empirent avec le temps, en général lentement. La gravité des symptômes et la rapidité de la progression varient beaucoup d’une personne à l’autre. Pour de nombreux patients il est possible de mener une vie normale pendant 20 ans ou plus avec la maladie. Pour d’autres, il devient difficile de marcher et de vivre sans assistance. Il est alors fréquent que les patients souffrent de dépression, perte de mémoire et autres problèmes cognitifs. C’est alors une maladie très triste, très dure.

Question : Quelles sont les complications les plus inquiétantes ?

Réponse : On peut avoir des problèmes de poumon, car les muscles de la poitrine peuvent s’affaiblir et réduire la capacité de tousser et d’avaler. Les problèmes de fausse route (quand des morceaux de nourriture entrent dans les poumons au lieu d’être avalés normalement) sont une cause majeure de décès parmi les patients souffrant de la maladie de Parkinson.

Question : Est-ce douloureux ?

Oui, dans les trois-quarts des cas, le malade souffre physiquement : fatigue proche de l’épuisement, troubles urinaires, troubles digestifs, crampes, constipation…

Bien entendu, Parkinson provoque aussi une intense souffrance morale : isolement, anxiété, dégradation de l’image de soi.

Il est donc très important d’aider les malades.

Question : La médecine naturelle a-t-elle des solutions ?

Réponse : La vitamine D3, à une dose de 4000 UI par jour, est le complément alimentaire naturel de base pour ralentir la maladie de Parkinson. Son effet a été montré par une étude en double-aveugle réalisée au Japon en 2013 [4].

On recommande une supplémentation de 300 mg par jour en coenzyme Q10 qui aide au bon fonctionnement des cellules, mais les résultats d’études sont contradictoires.

La cannelle s’est montrée capable d’inverser l’évolution de la maladie de Parkinson, mais cet effet n’a été observé que sur des souris [5].

On note que la dopamine, que l’on donne aux patients sous forme de médicaments, est aussi une substance naturelle qui se trouve en grande quantité dans la fève du marais et le pois mascate, utilisé en médecine ayurvédique (médecine traditionnelle indienne). Or, un essai clinique a montré que 30 g d’une préparation à base de pois mascate (Mucuna pruriens) provoquait un effet « considérablement plus rapide » que la dopamine classique (Levodopa) donnée aux malades [6]. L’industrie pharmaceutique aurait-elle, une fois de plus, réussi à imposer un médicament breveté, et donc excessivement coûteux, alors que l’alternative naturelle et bon marché est plus efficace ? Apparemment, oui.

Il faut noter aussi que le Tai-Chi est plus efficace que la musculation, souvent recommandée contre la maladie de Parkinson [7]. Bien qu’il soit à l’origine un art martial (art de la guerre), le Tai-Chi peut aussi être considéré comme une danse. Or, la danse est connue pour avoir un effet notable et immédiat contre cette maladie [8].

Enfin, le conseil le plus important est d’adopter aussi tôt que possible un mode de vie sain : fuir les légumes et fruits non biologiques qui risquent de porter des traces de glyphosate et autres produits chimiques utilisés en agriculture conventionnelle. Ces produits sont les principaux suspects actuellement dans l’épidémie de Parkinson qui touche les agriculteurs.

Vos témoignages : Merci aux lecteurs de Santé Nature Innovation qui seront allés jusqu’au bout de cette lettre, et qui connaissent la maladie, de partager leur expérience en laissant un commentaire ici.

L’expérience a montré, par le passé, que cette mise en commun de l’information permet de faire ressortir de nombreuses pistes intéressantes non répertoriées encore par la recherche médicale ni même les sites officiels des associations de patients.

L’union fait la force et, ensemble, nous pouvons vraiment faire progresser la recherche. Merci d’avance.

À votre santé !



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