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Nous sommes en 1838, au port de Bergen, en Norvège. Le jeune J.C. Martens revient d’une pêche à la morue dans les eaux froides au large de Terre-Neuve, à la limite du cercle polaire.

Ces morues sont vendues en priorité pour leur chair. Beaucoup sont salées et exportées jusque dans les pays méditerranéens.

Mais une très vieille tradition, qui remonte aux Inuits (Eskimos), raconte que c’est dans leur foie que se trouve une huile précieuse aux vertus fabuleuses pour la santé.

L’huile de foie de morue était donc donnée aux enfants pour les fortifier, accélérer leur croissance et les rendre plus intelligents.

Mais cet élixir était aussi consommé par les vigoureux pêcheurs pour affronter les températures extrêmes, les tempêtes et les dangers de la pêche dans les eaux septentrionales.

L’huile de foie de morue était aussi considérée comme un remède indispensable pour les convalescents, les vieillards et les malades. C’est ainsi que J.C. Martens décida de créer une entreprise de production d’huile de foie de morue de la meilleure qualité.

Elle n’était pas encore purifiée, désodorisée et encore moins parfumée au citron comme actuellement.

Mais entre temps, les études scientifiques par milliers sont venues confirmer les étonnantes vertus de l’huile de foie de morue [1].

La substance secrète dans l’huile de foie de morue

Les recherches ont montré que ce n’est pas l’huile de foie de morue elle-même qui est si bénéfique.

Ce sont les précieux acides gras polyinsaturés qui s’y trouvent. Les scientifiques appellent ces acides gras polyinsaturés des oméga-3, à cause de leur structure moléculaire particulière.

Les oméga-3 sont des chaînes de carbone, dont le 3e atome à partir de la fin est insaturé, c’est-à-dire qu’il lui manque un atome d’hydrogène. Cela fait faire un « pli » à la molécule, lui donnant une forme, et donc des fonctions uniques dans l’architecture des cellules.

Or, ce sont des molécules que nous sommes incapables de fabriquer nous-mêmes. Nous sommes obligés de nous les procurer par notre alimentation.

Les oméga-3 se trouvent principalement dans les harengs, maquereaux et saumons qui constituaient la base de l’alimentation des peuples du Nord, mais aussi dans les anchois et sardines consommés par les peuples méditerranéens.

Aujourd’hui, ils ont été remplacés par les frites, les chips, les hamburgers et les pizzas surgelées.

Le résultat est une dramatique pénurie d’oméga-3 entraînant chez la plupart des gens non seulement des manques au niveau du cerveau favorisant l’instabilité d’humeur [3], de caractère [4] et la dépression [5], mais également une inflammation chronique source de maladies cardiovasculaires et de cancers [6].

Le Dr Michel de Lorgeril, chercheur au CNRS, explique :

« On ne peut pas avoir mieux en ce qui a trait aux preuves scientifiques : elles sont concordantes, nettes, basées sur des données épidémiologiques et expérimentales…

Ce n’est pas par conviction scientifique qu’on n’utilise pas les oméga-3, mais parce qu’on n’est pas instruit à ce sujet.»

L’huile de foie de morue déconseillée

Quant à l’huile de foie de morue, elle est aujourd’hui déconseillée comme source d’oméga-3.

En effet, elle contient de trop grandes quantités de vitamine A, toxique lorsqu’elle est consommée en excès sur le long terme, car c’est une vitamine qui se lie aux graisses et que nous n’éliminons pas facilement

Selon les recommandations de Passeport Santé,

« Il ne faut pas excéder de façon continue l’apport maximal tolérable de 3 000 µg (10 000 UI) de vitamine A par jour. Or selon la provenance de la morue ou du flétan dont on a tiré l’huile, et selon les procédés d’extraction et de conditionnement auxquels on a soumis le produit, la teneur en vitamine A d’un supplément peut varier de 250 μg (833 UI) à 3 000 μg (10 000 UI) par 5 ml (1 c. à thé). [2] »

Le manque d’oméga-3 a des conséquences graves pour la santé

Les oméga-3 sont cousins (quasi inséparables) avec d’autres acides gras polyinsaturés, les oméga-6. Ensemble, ils régulent le subtil mécanisme de l’inflammation.

Les oméga-3 sont anti-inflammatoires et certains oméga-6 sont inflammatoires [7].

Les deux sont indispensables au bon fonctionnement de l’immunité. Mais l’alimentation moderne est déséquilibrée en faveur des oméga-6, présents dans les huiles bon marché et donc très répandues, comme l’huile de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin et de germe de blé.

L’excès d’oméga-6 et le manque d’oméga-3 favorisent un environnement pro-inflammatoire qui abime les artères et le cartilage et augmente le risque de certains cancers.

De même, les acides gras polyinsaturés orchestrent la coagulation du sang. Les oméga-3 sont anticoagulants [8] et les oméga-6 sont pro-coagulants [9].

Chez les personnes ayant des antécédents cardiaques, le manque d’oméga-3 et l’excès d’oméga-6 augmentent le risque de thromboses et donc les récidives d’infarctus [10].

Les oméga-3 donnent le moral

Les acides gras oméga-3 sont enfin indispensables à la structure des neurones (les cellules du cerveau) et au système nerveux qui nous permet de sentir, bouger, et contrôler notre corps et nos organes.

Ils comptent pour 2/3 de la masse de notre cerveau [11] (en dehors de l’eau bien sûr).

On suppose donc que si la mère manque d’oméga-3 pendant sa grossesse, le cerveau de son bébé ne se développera pas aussi bien que possible. Idem durant l’allaitement et durant toute la croissance. Certains troubles du comportement, dont l’hyperactivité, pourraient s’expliquer ainsi.

Les études montrent que les oméga-3 ont un effet calmant sur les enfants agités.

Un manque d’oméga-3 pourrait avoir un effet négatif sur le moral et favoriser la dépression.

Comment augmenter ses apports en oméga-3 ?

Comme on l’a vu plus haut, l’homme ne produit pas d’oméga-3. Ses apports viennent forcément de l’alimentation.

Les oméga-3 les plus utiles à l’homme se trouvent dans les poissons gras des mers froides (anchois, sardines, harengs, maquereaux, saumon, thon) et dans la viande d’animaux sauvages ou d’animaux élevés naturellement.

On trouve des oméga-3 dans de rares végétaux : graines de lin, colza, pourpier.

Mais les oméga-3 végétaux nécessitent d’être transformés par le corps pour devenir utiles. Or chez l’homme, leur transformation se fait à petite échelle. Il est donc impossible de couvrir vos apports en oméga-3 uniquement grâce aux graines de lin et autres.

Il existe un entre-deux : le jaune des œufs enrichis en oméga-3. La production n’est pas artificielle. Elle consiste à donner des graines de lin comme nourriture aux poules. Les poules transforment (mieux que nous) les oméga-3 végétaux en oméga-3 animaux directement assimilables par l’homme. Le seul inconvénient est que les œufs enrichis en oméga-3 coûtent nettement plus cher.

Le problème des poissons gras

Les rares personnes conscientes du caractère indispensable des oméga-3 s’appliquent à consommer beaucoup de poissons gras [12].

Mais les gros poissons (thon, saumon) sont victimes de surpêche. Comme ils se trouvent en fin de chaîne alimentaire, ils concentrent les polluants de nos océans et stockent dans leur chair des métaux lourds (mercure, plomb, cadmium) dangereux pour le système nerveux.

Les petits poissons (sardines, anchois) accumulent moins de métaux. Mais il faut être prudent car ils sont souvent vendus en boîte avec un revêtement intérieur à base de bisphénol A, un perturbateur endocrinien nocif [13].

Or, idéalement, il faudrait viser 1 g d’oméga-3 par jour. Cela correspond à 2 ou 3 sardines (soit 100 g) [14].

Cela veut dire qu’il faudrait manger du poisson minimum trois fois par semaine, ce qui n’est pas évident pour tous.

La solution des capsules d’oméga-3 purifiées et concentrées

C’est pourquoi nous sommes nombreux à prendre, à côté d’une consommation raisonnée de poisson, des capsules d’oméga-3 purifiés et concentrés. Elles se présentent sous la forme de gélules souples et transparentes, ou « softgels », faciles à avaler.

Elles assurent des apports en oméga-3 comme ceux dont bénéficiaient nos ancêtres.

Ceci nous ramène à J.C. Martens et son entreprise d’huile de foie de morue.

Aujourd’hui ses descendants font perdurer son entreprise qui s’appelle à présent Epax. Ils se sont spécialisés sur la pêche de petits poissons, comme les anchois, qui leur servent pour la fabrication d’une huile de poisson bien dosée en oméga-3.

Pour éviter tout risque de contamination, ils pêchent au large du Pérou, dans des eaux éloignées des grandes régions industrielles. Ces eaux ne contiennent virtuellement pas de métaux lourds.

Afin d’éviter tout risque de surpêche, cette société norvégienne utilise des filets au maillage large. Cela leur permet d’attraper moins de 5 % d’espèces non visées, et également d’éviter de prendre les poissons trop jeunes.

La pêche cesse pendant les saisons de reproduction des espèces afin de garantir le renouvellement des bancs d’anchois. D’après leur site, ils s’efforcent d’offrir des garanties de transparence. Par exemple : leurs installations seraient ouvertes jour et nuit, sept jours par semaine, à des inspecteurs indépendants qui souhaiteraient effectuer des contrôles [15].

Les huiles ainsi récoltées sont purifiées pour éliminer toxines et métaux lourds. Enfin, les graisses sans valeurs nutritionnelles sont filtrées, ce qui pousse au maximum la concentration en oméga-3. C’est ainsi que sont fabriquées les « softgels ».

omega 3

Epax ne vend pas directement au consommateur, mais plusieurs marques distribuent auprès des consommateurs avertis leurs softgels, dont Anastore et Cell’innov. Le produit Cell’innov est plus complet car il inclut des oméga-3 végétaux qui présentent aussi des vertus pour la santé.

Pour ma part, je considère que les oméga-3 sont, avec les multivitamines et la vitamine D3, un des trois piliers de base d’une bonne stratégie de complémentation nutritionnelle.

Les softgels (ou gélules) se prennent avec un verre d’eau pendant les repas. Je précise enfin que je ne détiens aucune action Epax, et qu’ils ne me versent aucune commission. Ceci est une information indépendante sur les oméga-3.

Bien à vous,

Eric Müller



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