Chère lectrice, cher lecteur,
C’est avec émotion que je vous écris pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2016.
Je devrais aussi vous souhaiter une « bonne santé ». Mais des millions de personnes sont malheureuses tout en étant en parfaite santé sur le plan médical.
Réciproquement, beaucoup de personnes en très mauvaise santé se déclarent extrêmement heureuses (voir ci-dessous). Il semble que les deux sujets n’aient pas grand chose à voir.
Néanmoins je pose la question : à quoi sert de retrouver une bonne santé si l’on n’en profite pas ?
Ce paraplégique rayonne de joie !
Le Pr Fausto Massimini, du département de psychologie de l’université de Milan, a étudié des centaines de personnes paraplégiques (handicapées des deux jambes). Ce sont en général des jeunes qui ont perdu l’usage de leurs membres suite à un accident.
Sa conclusion inattendue est qu’une forte proportion des victimes considéraient leur accident comme à la fois un des plus négatifs et un des plus positifs de leur vie.
Lucio avait 21 ans lorsqu’un accident de moto le paralysa à partir des hanches. Jusque là, il faisait des petits boulots dans les pompes à essence, jouait au rugby, écoutait de la musique. Mais il se souvient d’une existence sans but et sans signification.
Son accident fut l’occasion d’une prise de conscience de la valeur de la vie. Dès qu’il le put, il s’inscrivit à l’université, apprit des langues étrangères, et il travaille actuellement comme conseiller fiscal. Il pêche et pratique le tir-à-l’arc, discipline dont il est devenu champion régional (en dépit de sa chaise roulante).
Voici ce qu’il déclare :
« Devenir paraplégique fut pour moi comme une seconde naissance. J’ai dû tout réapprendre à partir de zéro, mais d’une façon différente. J’ai dû apprendre à m’habiller, à mieux utiliser ma tête. J’ai dû apprendre à faire partie du monde, à l’utiliser sans essayer de le contrôler. Cela m’a demandé de l’implication, de la volonté, de la patience. Concernant l’avenir, j’espère continuer à m’améliorer, surmonter les limites de mon handicap. Chacun doit avoir un sens à sa vie. Après être devenu paraplégique, ces progrès sont devenus le but de mon existence. »
Le Pr Massimini a également étudié le cas des aveugles de naissance, ou qui le sont devenus suite à une maladie ou un accident.
Dans ce groupe, il a récolté de nombreux témoignages de personnes qui considèrent le fait d’être aveugle comme un événement positif qui a enrichi leur vie.
Pilar, par exemple, est une femme de 33 ans aveugle depuis l’âge de 12 ans. Devenir aveugle l’a libérée d’une situation de famille violente. Elle travaille maintenant dans un centre d’appel téléphonique. Elle explique se sentir « comme Dieu » lorsqu’elle reçoit des dizaines d’appels téléphoniques et les transfère rapidement et sans encombre, en jouant de ses doigts sur les touches. « Être aveugle m’a fait mûrir plus qu’aucun diplôme. Par exemple, les problèmes ne m’affectent plus aussi profondément qu’avant, ni autant que mes collègues », déclare-t-elle.
Dino, qui a 85 ans et qui est aveugle de naissance, s’est marié et a eu deux enfants. Il décrit son travail, restaurer des chaises anciennes, comme une tâche compliquée qui lui demande la plus grande concentration et lui fait tout oublier autour de lui. « Quand je termine, je peux sentir la résistance de la chaise entre mes mains. Je sais qu’elle va durer vingt ans », explique-t-il pour dire le sentiment de satisfaction qui l’habite chaque fois qu’il termine son travail.
Paolo a 30 ans. Aveugle depuis six ans, il participe à des tournois d’échecs, fait du sport, joue de la guitare. Récemment, il est arrivé septième à un concours de natation pour handicapés en Suède, et a gagné un tournoi d’échecs en Espagne. Il envisage d’écrire un manuel en braille pour apprendre la guitare classique.
À quoi sert de gagner le monde si l’on se perd soi-même ?
Une autre étude du Pr Massimini a porté sur les SDF. Beaucoup sont des personnes malchanceuses dont les forces ont été épuisées par des catastrophes variées. Cependant, il est là encore étonnant d’apprendre comment beaucoup d’entre eux ont transformé des conditions de vie épouvantables en une source de joie et de satisfactions.
Reyad est un Égyptien de 33 ans qui dort actuellement dans les parcs publics de Milan, mange à la soupe populaire, et fait parfois la plonge dans les restaurants. Et pourtant, il décrit toute son existence comme une expérience intense qui lui a fait découvrir le sens de la vie.
« Après la guerre, j’ai décidé de quitter l’Égypte et de rejoindre l’Europe en auto-stop. Depuis, je vis avec l’esprit concentré en moi-même. Cela n’a pas été un simple voyage, mais une quête de mon identité. Chaque homme a quelque chose à découvrir en lui. Les gens de ma ville étaient sûrs que j’étais fou quand j’ai décidé de partir en Europe. J’ai dû me battre. J’ai traversé le Liban en guerre, la Syrie, la Turquie, la Yougoslavie. J’ai dû affronter toutes sortes de catastrophes naturelles, j’ai dû dormir sur le bord des routes pendant des tempêtes. J’ai eu des accidents, j’ai vu des amis mourir près de moi. C’est une aventure qui dure depuis vingt ans et continuera toute ma vie. Grâce à la prière, j’ai commencé à m’écouter, je suis revenu à ma source. L’homme est né pour être mis au défi sur cette Terre. Les voitures, les télés, les vêtements sont secondaires. À quoi sert de gagner le monde entier, si l’on se perd soi-même ? J’ai essayé d’abord de me conquérir ; peu importe si je perds le monde. »
Le Dr Jacques Voyer est médecin. Il est paralysé des deux jambes depuis un mauvais plongeon à l’âge de 21 ans. Spécialisé en psychiatrie, il travaille à l’hôpital Royal Victoria de Montréal où il accompagne des malades en phase terminale. Voici un extrait de son interview :
« Je n’ai pas choisi de passer ma vie en fauteuil roulant, mais… En fauteuil roulant, on n’a pas moins de disposition au bonheur… Je ne le dis pas trop, mais je suis très heureux… le bonheur, ça se savoure… »
Certaines personnes connaissent des épisodes de bonheur intense malgré des conditions inhumaines.
Envoyé au goulag par le régime communiste en URSS, Alexandre Soljenitsyne raconte :
« Parfois, dans une colonne de prisonniers découragés, au milieu des cris des gardiens armés, je me sentais envahi par une vague de poésie et d’images… Dans ces moments, je me sentais libre et heureux… Certains prisonniers essayaient de s’échapper en franchissant les barbelés. Pour moi, il n’y avait pas de barbelés. Le décompte des prisonniers demeurait le même, mais moi je n’étais plus là. »
Confronté à un même défi, un même malheur, nous ne réagissons pas tous de la même façon.
Tout va dépendre de notre capacité à transformer l’événement destructeur en expérience positive.
Transformer un événement destructeur en expérience positive
Srivivasa Ramanuya, le jeune mathématicien génial indien, avait investi tellement d’énergie dans la théorie des nombres que la pauvreté, la maladie et la douleur ne pouvaient le distraire de ses calculs ; les mauvaises conditions stimulaient même sa créativité.
Sur son lit de mort, il s’émerveillait encore de la beauté des équations qu’il découvrait ; la sérénité de son esprit reflétait l’ordre des symboles qu’il utilisait. Il baignait dans un océan de bonheur.
Mais :
- Comment connaître le bonheur quand tout semble aller mal autour de soi ?
- Peut-on avoir le cœur joyeux quand on est pauvre, laid, vieux, malade ?
C’est ce que je vous propose d’explorer ensemble cette année, en plus des conseils pratiques et nutritionnels habituels.
Si vous êtes d’accord, je vais davantage parler de bonheur, des moyens d’être heureux, et même de baigner dans la joie malgré une vie dure, brutale, la souffrance, la pauvreté, la maladie et même la solitude.
J’espère que ce projet vous intéresse.
Toutefois, afin de ne créer aucune déception, merci de me laisser un petit commentaire (« pour » ou « contre ») si vous vous sentez impliqué.
Éventuellement je vais réserver ces messages aux personnes qui souhaitent les recevoir. Merci, donc, de vous signaler si vous souhaitez faire partie de la liste.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
PS : un grand merci à tous les lecteurs qui m’ont envoyé leurs bons vœux pour 2016 ! Vos compliments me sont allés droit au cœur. Je me permets d’en partager quelques-uns, pris au hasard, mais soyez certains que je les ai bien tous reçus. Il y en a bien trop pour que je puisse tous les publier ci-dessous, mais on ne va pas se plaindre !
« Immense Gratitude pour votre Présence parmi nous. PUISSE LA COMPASSION SAUVER L’HUMANITE. » (Colette)
« Juste un grand MERCI. Puissent les gens y être sensibles et à l’écoute de cette simplicité si énorme. » (Monica)
« Moi, ce qui me file vraiment la banane, c’est de lire les lettres de Jean Marc Dupuis ! Un grand merci. J’espère que cette nouvelle année sera un aussi bon cru. Santé ! » (Gaëlle)
« Merci pour ce cadeau inestimable que représentent toutes les informations que vous nous adressez, Jean-Marc… Je vous souhaite santé et longévité et une année 2016 pleine de bonheur et de curiosité. » (Michèle)
« BRAVO… et merci pour vos articles pleins de bon sens, à lire et relire, à transmettre et expliquer à nos enfants, autant de fois qu’il le faudra. » (Elisa)
« Merci, Jean Marc DUPUIS, ainsi qu’à votre équipe pour l’énergie que vous dépensez. Je suis infirmière et vois une solution aux « culs de sac » que je rencontre souvent dans mon métier, surtout en ce qui concerne les maladies chroniques (diabète, arthrose, maladies cardiovasculaires notamment). Merci de me donner de l’espoir. » (Céli )
« Cher M. Dupuis, Je me permets de dire « CHER » car il est certain que vous nous êtes cher, même si nous ne nous connaissons pas ! Je vous remercie pour avoir ce courage : traquer, dénoncer et vous élever contre tout ce qui peut être dangereux pour notre santé ! C’est un réel plaisir de vous lire et d’apprendre pour sauver notre santé ! » (Christiane)
« Encore merci pour tout le mal que vous vous donnez pour satisfaire ma curiosité sur ma santé à laquelle je tiens fortement. Ma santé est un cadeau auquel je voudrais apporter beaucoup de soins pour la préserver tel un joyau inestimable. » (Olivier)
« Ma meilleure amie depuis 20 ans m’a abonnée à votre mail et je l’en remercie. Je cherche à modifier ma nutrition et mon hygiène de vie. Je lis vos dossiers avec gourmandise. Comme tous, je vous dis 1000 merci, bravo, continuez avec courage à faire tomber le mur-écran dans lequel on nous a enfermés. Nous avons besoin de gens comme vous qui nous éclairent, nous permettent de prendre conscience de la manipulation, nous soigner au mieux et de penser en rond. » (Marie-Annick)
« Bonsoir et heureuse nouvelle année à toutes et à tous. » (Armelle)
« Vous allez êtes saturé de mails de compliments, Jean-Marc ! Si je ne m’étais pas retenue, je vous aurais déjà adressé plein de mails pour vous remercier et vous dire toute l’estime que je vous porte, après chaque lecture de Santé Nature Innovation. J’ai le sentiment que vous connaissez parfaitement les réalités de la vie et par conséquent à même de nous éclairer, selon nos attentes. Vous êtes notre référent dans les alternatives à titre préventif ou pour retrouver notre santé, nous avons besoin de vous, ô combien. Merci pour tout ce que vous faites avec tant de bon sens. » (Hélène)
Miraculeuses vitamines…
« Moi aussi je suis une “miraculée” et cela uniquement grâce à la vitamine C. À l’âge de 23 ans, après avoir eu ma fille, j’ai eu une grave polyarthrite qui s’aggravait très rapidement. Je ne pouvais pratiquement plus bouger, je n’arrivais plus à tenir quoi que ce soit en main et je devais même ramper par terre pour essayer d’aller donner le biberon à mon bébé. Je prenais de grandes doses d’anti-inflammatoires contre la douleur mais qui ne servaient pas à grand-chose et mon état s’empirait. Un jour, une personne qui avait déjà eu cette maladie m’a conseillé de me soigner avec des vitamines C. je n’y croyais pas trop mais je n’avais rien à perdre à essayer. Elle m’avait dit d’en prendre régulièrement à grande doses mais bien réparties sur toute la journée. J’ai donc pris des cachets de vitamines toutes les ½ heure tous les jours, et au bout de 4 mois j’étais complètement guérie ! C’est là que mon médecin qui a été très impressionné m’a dit qu’il n’en revenait pas parce qu’il pensait que ma maladie allait s’empirer rapidement jusqu’à ce que mon cœur lâche à force de lutter contre cette inflammation violente, et pour lui il n’y avait que cette issue mortelle en vue ! Il ne me donnait que 2 ans à vivre au grand maximum ! C’était en 1986 et j’ai maintenant 50 ans. Depuis, je suis une adepte des soins grâce aux vitamines et j’ai pu constater les effets positifs dans bien d’autres situations. Mes enfants n’ont jamais pris d’antibiotiques ou sirops quelconques pour les bronchites, rhumes… et ont été bien moins malades que les autres enfants. J’ai essayé d’encourager plusieurs personnes à se soigner avec les vitamines mais souvent elles ne veulent pas y croire ou abandonnent au bout de quelques jours, mais par contre trouvent normal de continuer d’autres traitements inefficaces pendant des mois ! […] Bon courage à tous les malades, gardez espoir et essayez de rire et de vous renseigner sérieusement sur les soins aux vitamines. » (Véronique)
« J’ai vécu et connais beaucoup de situations où les vitamines naturelles de bonne qualité ont pris le dessus drastiquement en un temps record versus la batterie de produits pharmaceutiques avec leurs effets secondaires qui bien souvent génèrent des carences en contrepartie et d’autres maladies sans pour autant guérir du problème initial. C’est fou comme l’endoctrinement au monde pharmaceutique de la médecine d’aujourd’hui est troublant ! Merci pour votre beau partage. La preuve des vertus de la santé au naturel avec des vitamines et des émotions positives que le corps sait reconnaître et utiliser à bon escient n’est pas à faire… Votre témoignage et cet article sont des rappels à cette prise de conscience. » (Turenne)
« Chacune de vos “nouvelles” si spontanées sont un vrai plaisir à lire. Je suis aussi abonnée à plusieurs de vos revues (Alternatif Bien-Être, Plantes & Bien-Être, Néonutrition, les dossiers de santé, et les lettres du Professeur Henri Joyeux)… Cela va faire quatre ans que je vous lis et progressivement, tranquillement, patiemment, j’ai modifié notre régime alimentaire ; nous avons incorporé surtout la vitamine D3++ et K2MK7, et mon mari et moi sommes dans une forme qui commence à épater notre entourage. Je parle beaucoup de vous autour de moi quand j’entends que quelqu’un est en difficulté sanitaire. Je peux même vous dire que mon médecin m’a demandé où je trouvais la D3++ !!! » (Elisabeth)
« Je tiens à vous rendre hommage pour le travail que vous effectuez pour le bien de tous ! Merci, c’est ce que l’on appelle vraiment de l’altruisme, ou “aimer son prochain” »…
« C’est un vrai service que vous nous rendez avec vos articles. » (Jean Pierre)
« Il y a longtemps que je souhaitais vous répondre et n’avais pas vu que je pouvais le faire ici, aussi après la lecture de cette chronique je tiens à vous dire : ô combien c’est vrai ce que vous dites ! et je vous remercie d’avoir de telles convictions et de nous les faire partager. Moi qui suis une citoyenne plus que lambda, j’ai changé pas mal de choses depuis que je lis Santé Nature Innovation, parce que ça correspond à ce que je pensais depuis longtemps sans pouvoir l’exprimer ni le trouver. L’humain avant tout. Grace à vous, j’ai envoyé gentiment balader mon toubib qui voulait me donner des statines parce que mon cholestérol était à 2,54 et qu’il fallait qu’il réfléchisse à deux fois avant de me donner des cachets. À la place et depuis longtemps je me fais un jus de citron et orange pressée tous les matins, et je mange maintenant tout bio ! Continuez et nous continuerons ! » (Claudie)
« Merci pour votre article. Combien la compassion envers nos proches et nos voisins atteints par des maladie auto-immunes, Alzheimer, sclérose en plaques, cancers, peut les aider à vivre avec bonheur et combien notre compassion envers autrui nous aide à relativiser. Continuez à informer comme vous le faites et je transmets l’info. » (Yvonne)
« Merci, M. Dupuis. Ceci est pour moi l’occasion de vous remercier pour votre beau travail. J’ai toujours ressenti derrière vos articles ce désir ardent de venir en aide à l’humanité souffrante. Cet article vient confirmer cette impression. Oui, la compassion qui nous élève et nous porte à vouloir se mettre à la place de la personne afin de pouvoir mieux la soulager. »
« Ayant travaillé comme infirmière pendant quarante ans et maintenant travaillant comme naturopathe, je ne peux que rendre hommage à l’auteur de cette lettre. Je vous souhaite une longue vie fructueuse et que votre travail d’amour soit récompensé. Vos lettres m’aident beaucoup dans ma pratique. » (Marie José)
PPS : Si vous n’êtes pas abonné à La Lettre Santé nature Innovation, je vous invite à faire l’essai ci-dessous en inscrivant votre adresse de messagerie électronique dans la case prévue à cet effet.
La Lettre Santé Nature Innovation est la newsletter de santé naturelle la plus lue dans le monde francophone. Votre adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment. Consultez notre politique de confidentialité.
from Santé Nature Innovation http://ift.tt/1UIC0Mb
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire