Chers lecteurs,
Voici le témoignage véridique d’une jeune femme qui dut affronter une des plus terribles épreuves qui soit. Après l’avoir lu, je me suis senti transformé. C’est pourquoi j’ai pensé à vous le transmettre.
Je vous souhaite une bonne lecture,
Jean-Marc Dupuis
« Vous avez une tumeur au cerveau »
Âgée de 30 ans et enceinte de huit mois de mon premier enfant, c’était la dernière chose que je m’attendais à entendre de mon médecin. Je n’avais jamais été malade ni même nauséeuse. Le mal de tête, les troubles de la vision m’étaient inconnus. Un jour, sans signe avant-coureur, je me suis évanouie. Julien, mon époux depuis deux ans, me trouva étendue dans le salon en rentrant du travail. Il appela le SAMU et je fus transportée aux urgences. Les médecins suspectèrent d’abord un problème qui touche les femmes enceintes, la pré-éclampsie. Mais après deux scanners, le diagnostic n’était plus le même. Ils avaient localisé une tumeur de la taille d’une balle de golf dans le lobe frontal gauche de mon cerveau. Je me souviens d’avoir pensé : « Je suis en train de rêver. Je suis dans un cauchemar… »
Je ne me doutais pas du calvaire qui m’attendait. C’était sans doute une chance. Je fus transférée dans un service de maternité pour femmes à haut risque, en attendant la naissance. Six semaines plus tard, ma jolie petite Joséphine naissait par césarienne. Dès que je fus remise, et que le bébé fut en sécurité loin de moi, je fus transférée dans un centre de cancérologie.
La première étape fut de m’opérer du cerveau pour me retirer la tumeur. Le chirurgien semblait satisfait. Il nous expliqua, à mon mari et à moi, qu’il avait enlevé « tout ce qu’il avait vu » et que l’opération n’aurait pu mieux se passer.
Une semaine plus tard, nous étions de retour dans son cabinet pour les résultats d’analyse de la tumeur : « S’il vous plait, dites-nous que ce n’était rien », répétais-je mentalement. Mais quand il nous annonça les résultats de la biopsie (analyse des cellules cancéreuses de la tumeur), ce fut l’effondrement. C’était un glioblastome multiforme de stade 4. Le docteur prononça très exactement ces mots : « Ce type de tumeurs est incurable. » Ma première pensée fut « je ne verrai jamais ma fille faire ses premiers pas ». La tristesse, la douleur, l’angoisse, le désespoir – je ne sais comment décrire les sentiments horribles qui m’étreignaient. Mais les médecins firent preuve d’une humanité fantastique. Ils parvinrent à rester positifs et à me réconforter. Ils m’expliquèrent que, bien que la tumeur fût incurable, elle était néanmoins traitable. J’étais une femme, jeune, en bonne santé, trois éléments favorables pour mon pronostic vital. Ils décidèrent de commencer immédiatement le traitement : sept semaines de radiations quotidiennes, et un mois de chimiothérapie.
J’avais imaginé que la chimiothérapie allait être difficile. Mais je fus extrêmement surprise de sentir à quel point les traitements me vidèrent de toute énergie. J’étais si affaiblie que j’étais un danger pour ma fille : la prendre au bras, c’était risquer de m’effondrer par terre et elle avec. Je ne pouvais même plus lui donner le biberon sans m’endormir sur elle. Je passai des semaines entre rêves et cauchemars éveillés, dans une chambre où je perdis la notion du temps, du jour et de la nuit. Mon seul objectif était d’essayer de ne pas vomir le bouillon de poule qu’on me donnait. J’avais bien sûr perdu tous mes cheveux. Je me souviens encore de cette douche que j’ai prise et où l’eau qui coulait faisait tomber mes cheveux par mèches entières. Je n’avais même pas besoin de tirer dessus. Des larmes silencieuses roulaient sur mes joues. Je n’avais même plus la force de crier ma douleur. Ce jour là, je compris : « Je suis vraiment malade ». Malgré tous les livres que j’avais lus sur les pensées positives et le pouvoir de l’esprit sur le corps, je ne savais plus où trouver la force de me battre. Le traitement du cancer selon l’approche occidentale aspirait ma vie qui s’échappait de moi comme de l’eau file entre les doigts. Et c’est alors qu’une amie me parla de la médecine chinoise.
Elle était traitée par un médecin, le Dr Mao, pour un lymphome (cancer du système lymphatique) particulièrement grave. Je dois dire que je n’avais aucune confiance dans les médecines orientales, y compris l’acupuncture. Je ne voyais pas comment piquer des aiguilles dans la peau pouvait faire quoi que ce soit, en particulier contre une maladie aussi grave que la mienne. Je ne sais plus d’ailleurs pourquoi je me laissai convaincre – c’était peut-être l’enthousiasme de mon amie. Toujours est-il que j’acceptai de rencontrer le Dr Mao.
Il me prescrivit un ensemble de plantes médicinales, un régime alimentaire et des séances d’acupuncture, qui firent une différence spectaculaire (et immédiate) contre ma fatigue et mes nausées permanentes. Enfin, je fus capable de garder la nourriture dans mon estomac, ce qui veut dire que je gagnai immédiatement du poids, ce qui me permit de retrouver de la force physique et morale. J’appris à méditer, ce qui éclaircit mes pensées et me donna l’énergie mentale pour guérir. Je me rendis compte que je n’étais plus otage de ma peur de mourir. Je ne pouvais pas quantifier ma réaction au traitement sur le plan physique, mais je me sentais évidemment beaucoup mieux de l’intérieur. Et c’est ce qui fit toute la différence.
Environ trois mois après avoir commencé le traitement avec le Dr Mao, j’eus une consultation avec ma radiologue-cancérologue. Je pensais que, une fois que j’aurais terminé la radiothérapie, mes cheveux allaient repousser. En fait, ils ne repoussaient que sur les côtés de mon crâne. J’avais une grande zone chauve et visible sur la partie gauche de la tête, ce qui me faisait ressembler à ma fille. Toutes deux, nous avions le sommet du crâne dégarni. Pendant l’examen, je demandai au médecin quand mes cheveux repousseraient. Elle ne répondit pas tout de suite, inquiète sans doute de ma fragilité émotionnelle, puis dit doucement : « Le niveau de radiation nécessaire pour votre tumeur était très élevé. Les follicules de vos cheveux dans cette zone sont sans doute détruits définitivement. »
Rétrospectivement, j’aurais dû tomber à genoux de reconnaissance pour cette technologie qui avait permis de brûler les cellules cancéreuses qui restaient dans mon cerveau après la chirurgie, et m’avait sauvé la vie. Mais sur le coup, ce fut un choc terrible. Il est difficile de se considérer guéri si vous ne pouvez pas vous regarder dans la glace et vous retrouver comme avant. Sans mes cheveux, j’avais l’air malade. Et comme j’avais l’air malade, je me sentais malade. Mon médecin me disait que mes cheveux ne repousseraient jamais. Qui étais-je pour discuter son diagnostic de professionnel ?
L’après-midi, j’avais rendez-vous chez le Dr Mao. Il me trouva en pleurs en entrant dans la salle. Je parvenais à peine à lui parler. Comprenant ce que mon médecin m’avait dit, il me chuchota : « Vous ne devez jamais croire sur parole les médecins – même moi. Chaque personne est différente. Personne ne peut dire ce que votre corps va faire ou ne pas faire ». Il m’apporta alors une bouteille d’une lotion aux plantes, et me dit : « Frottez ça sur votre tête deux fois par jour avec une brosse à dents. Vos cheveux vont repousser. » J’emportai la bouteille à la maison et fis ce que le Dr Mao m’avait prescrit. Au bout de trois semaines, je ne pouvais en croire mes yeux : il y avait de petites pousses. Mes cheveux étaient en train de renaître ! Environ six mois plus tard, je retournai voir ma radiologue, qui fut étonnée de me voir ainsi. Elle se demanda même tout haut (en plaisantant j’espère) si elle avait administré la bonne dose de radiations. Six mois plus tard, je retournais pour la première fois chez le coiffeur. Ce fut un grand jour.
Le conseil du Dr Mao de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que disent les médecins était profond. Et je crois honnêtement que c’est sa lotion qui permit à mes cheveux de repousser. Mais c’est une simple histoire qu’il me raconta un jour qui me mit sur le chemin de la guérison. Il me dit d’être heureuse parce que je ressemblais à un moine bouddhiste. Je n’avais vraiment pas envie de plaisanter sur ma calvitie, mais le Dr Mao insista sur le fait qu’il ne se moquait pas de moi. Il me demanda : « Savez-vous pourquoi les moines bouddhistes se rasent le haut du crâne ? » Non, je ne savais pas. Il reprit : « Pour être plus près de Dieu. »
Plus près de Dieu
Je restai béate de cette réponse étonnante. Instantanément, toute ma tristesse et mes peurs de rester chauve toute ma vie s’envolèrent. C’est ce que j’avais souhaité dans mes prières. J’avais besoin d’entendre que Dieu était de mon côté, combattant la maladie avec moi. J’acceptais, au fond pour la première fois, la volonté de Dieu plutôt que la mienne.
En octobre de cette année, cela fera deux ans que je n’ai plus le cancer. Je crois que je suis guérie. Et même si une IRM montre un jour une récidive de ma tumeur, j’ai en moi la force et la confiance pour la vaincre à nouveau.
Si je n’y parviens pas et que c’est mon tour de quitter cette vie, je ne crains pas l’inconnu. J’irai à sa rencontre. Grâce, en grande partie, au Dr Mao.
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