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Chère amie, cher ami,

« L’hormone préférée des « bodybuilders ». C’est malheureusement l’image qu’ont beaucoup d’entre nous de la testostérone. Ces hommes et ces femmes qui font du culturisme l’utilisent souvent en prenant beaucoup de risques pour leur santé, sans aucune mesure, par le biais de formes synthétiques dangereuses, afin d’accroître leur masse musculaire.

Mais la testostérone, c’est beaucoup plus que cela.

Comme les autres hormones sexuelles, œstrogènes, progestérone, et DHEA, la testostérone est une hormone stéroïde synthétisée à partir du cholestérol.

Un faible taux de cholestérol ou un traitement médicamenteux hypocholestérolémiant excessif ou inapproprié peuvent donc réduire les taux sanguins et cellulaires de testostérone.

Sa synthèse se réalise dans les testicules et les ovaires mais également pour les deux sexes, dans les surrénales. C’est, pour le sexe masculin, la principale hormone sexuelle et surtout, par définition, la principale hormone « anabolisante ». C’est aussi l’hormone qui augmente le plus la libido dans les deux sexes.

En théorie, le taux hormonal de testostérone chez l’homme serait plus de cinq fois supérieur à celui de la femme. En pratique, chez des hommes ayant un faible taux de testostérone et des femmes ayant un taux élevé, les mesures de testostérone dans le plasma peuvent être assez voisines.

C’est aussi l’hormone préférée des « bodybuilders » qui l’utilisent souvent en prenant beaucoup de risques pour leur santé, sans mesure ni raison, par le biais de formes synthétiques dangereuses, pour accroître leur masse musculaire.

Pas de différenciation sexuelle masculine sans testostérone

La testostérone est absolument nécessaire à la différenciation sexuelle vers le sexe mâle, et ce, dès la naissance. À la puberté, la sécrétion de testostérone augmente. C’est ce qui permet le développement des organes sexuels adultes et de leur maturité, en particulier du pénis et des testicules.

C’est aussi la testostérone qui entraîne le développement de la pilosité, de l’apparition d’une musculature adulte, et surtout, chez nos les adolescents, elle est à l’origine de leur intérêt pour le sexe opposé.

On l’oublie parfois : la testostérone est indispensable aux deux sexes. Notamment pour le développement et le maintien de la libido. L’industrie pharmaceutique tente d’ailleurs de développer des formes de testostérone pour combler le déficit de sécrétion hormonale, tant chez l’homme que la femme. Il s’agit de gels percutanés et de patchs dont les doses sont adaptées aux besoins, évalués cliniquement et biologiquement, et au sexe.

Manquez-vous de testostérone ?

Il y a des signes qui devraient nous alerter sur une déficience, même limitée, en testostérone :

  • Déficit en pilosité,
  • Diminution de la masse musculaire aux dépends de la masse graisseuse,
  • Déficit d’envie de compétitivité (ne pas confondre avec l’agressivité) et de désir sexuel (dans les deux sexes), en particulier chez l’adolescent,
  • Diminution de la résistance au stress,
  • Anomalies du développement des organes sexuels et de la qualité du sperme,
  • Manque de force musculaire, fatigabilité et fragilité physique et/ou morale.

À l’inverse, l’excès de testostérone, combiné à des facteurs environnementaux et alimentaires, favorisera l’acné pubertaire.

L’hormone des champions !

Les sportifs le savent bien : la testostérone facilite et augmente les performances. Elle a été utilisée dans ce but par de nombreux sportifs mais aussi sportives. Souvenons-nous de la morphologie particulière de certaines gymnastes et des grandes affaires de dopage qui ont défrayé la chronique dans de multiples disciplines. Pour toutes ces raisons, la testostérone ainsi que toute substance apparentée est considérée, aujourd’hui, comme un dopage absolument interdit en compétition officielle.

Les protéines indispensables

Cependant, la testostérone n’est pas suffisante pour faire du muscle : il faut aussi de l’exercice régulier et progressif et de fortes doses de protéines. Il suffit pour s’en convaincre d’examiner la taille des boîtes de poudres de protéines qu’utilisent les adeptes de la musculation. Elles sont énormes !

La combinaison de ces excès en protéines associée à l’usage de diverses hormones ou même de leurs précurseurs n’est d’ailleurs pas sans conséquences, néfastes sur le rein, et plus globalement, sur la santé.

À l’opposé, des déficits d’apports en protéines et acides aminés vont perturber la sécrétion de testostérone. C’est d’ailleurs pour cette raison, et sous réserve d’un bon fonctionnement du rein et de son contrôle, qu’il faut augmenter les apports protéiques chez la personne vieillissante. La perte de la masse et de la force musculaire avec l’augmentation de l’âge est d’ailleurs un signe de déficience en testostérone.

Comment augmenter sa production de testostérone ?

D’autres facteurs nutritionnels sont très importants :

  • L’équilibre nutritionnel en vitamines et minéraux qui peut nécessiter « à minima » la prise d’un complément alimentaire de multi-vitamines et minéraux chez celui ou celle dont on n’est pas certain de l’équilibre alimentaire.
  • Le taux et l’apport de zinc dans l’alimentation et si besoin une supplémentation. Ce sont les huîtres, le foie de veau et certaines viandes qui en sont les plus riches. Pour les végétariens ce seront les germes de blé, les champignons shiitake, les graines de sésame, de citrouille, et les légumineuses.
  • L’ensoleillement et la vitamine D : il est donc capital de surveiller, au moins à l’entrée de l’hiver, son propre taux de vitamine D et d’être attentif à une alimentation optimisant les apports et/ou une supplémentation adaptée et surveillée.

À l’inverse, la consommation régulière d’alcool ainsi que celle de sucres à index glycémique élevé s’oppose aux effets positifs de la testostérone.

Ce qu’il faut faire pour avoir un bon taux de testostérone… naturellement

Il faut citer en premier l’activité physique régulière et l’entraînement pour ceux qui le pratiquent. Pas besoin d’être un grand sportif : trente minutes de marche rapide, cinq fois par semaine suffisent, en combinant avec deux ou trois séances par semaine de vélo d’appartement, d’aquagym ou de musculation en fonction de ses possibilités, de ses goûts ou de son âge. Il est bon de faire régulièrement des exercices développant la résistance musculaire, comme, par exemple, des pompes ou des séries de flexions sur ses jambes.

L’activité sexuelle régulière et épanouie est également un facteur favorisant. Certaines études indiquent même que la projection d’images érotiques favoriserait la sécrétion de testostérone. De même, pour la compétition et surtout pour la victoire en compétition, que l’on soit acteur ou spectateur. Cela expliquerait-il l‘addiction aux matchs de foot ainsi que les violences de certains supporters ?

Le coup de pouce des plantes

J’ai publié avec le docteur Nahon deux ouvrages décrivant largement l’action de certaines plantes dites «  phytomodulatrices », encore appelées «  hormones végétales naturelles ».

Il y a notamment la Maca (ginseng péruvien), disponible, en extraits standardisés, sur Internet, ainsi que la poudre de maca.

Je pense aussi à une autre plante : le Tribulus Terrestris, originaire de l’Europe de l’Est, de l’Inde ou d’Afrique, également en extraits standardisés.

Que font-elles ? Ces précurseurs ont une action plus légère que la supplémentation en testostérone mais aussi plus constante. Il est bon de les privilégier en première intention ou en cas de déficience clinique ou biologique modérée.

Je connais de multiples personnes qui m’ont rapporté des effets bien visibles tant sur l’état général de la libido, la sécheresse vaginale ou le cycle menstruel.

Surveillez bien votre messagerie car j’ai d’autres conseils à vous livrer sur la testostérone.

À très vite !

Docteur Dominique Rueff



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