Pages

Subscribe:

santé nature innovation

La plupart des gens imaginent qu’Internet est gratuit et libre. C’est fini aujourd’hui.

Vous avez l’impression que recevoir mes emails est gratuit.

Mais ce n’est pas le cas.

Mon Gmail s’est bloqué quand j’ai atteint 300 inscrits à Santé Nature Innovation. A partir de là, j’ai été obligé d’utiliser un système de « routage » professionnel et j’ai dû commencer à payer, sans quoi mes envois n’arrivaient plus.

Aujourd’hui, je paye des milliers d’euros chaque année pour avoir le droit de continuer à envoyer mes messages.

Très peu de personnes s’en doutent. Mais le fait est que je n’ai pas le choix. Si je n’utilisais pas ces systèmes, je serais tout simplement condamné au silence par les quelques grandes entreprises qui contrôlent Internet : Google, Orange, Free, Yahoo, Apple, etc.

Ces entreprises font ce qu’elles veulent.

A tout moment, elles peuvent décider de « suspendre » votre compte.

Elles imposent de plus en plus de normes et de mots « interdits » ; j’ai dû embaucher un informaticien spécialisé. Sinon, mes messages ne partent plus, ils n’arrivent plus chez les destinataires.

En cas de blocage, vous n’avez légalement aucun moyen de savoir pourquoi, aucun recours.

Vous ne savez absolument pas ce qu’il faut faire pour rétablir la communication. Souvent, il n’y a personne au bout du fil, c’est un ordinateur, un serveur (ou un « robot ») qui vous a éliminé, et vous ne pouvez pas lui parler pour vous expliquer.

Pas plus tard que la semaine dernière, plus de 200 000 lecteurs ont cessé de recevoir mes messages. La communication a été rétablie depuis mais cela peut s’arrêter à tout moment.

Mais bientôt, il est fort possible que vous ne recevrez plus mes messages du tout. Ils seront automatiquement dirigés vers des dossiers « poubelles » dans votre messagerie, et même bloqués par les serveurs avant de vous parvenir.

Vous aurez beau protester, ça ne servira à rien.

Votre fournisseur d’accès à Internet vous expliquera qu’il fait ça « pour votre bien » évidemment.

« Pour vous protéger » contre les dangers des informations « non validées » par les autorités, elles auront décidé de me « supprimer ».

Les grandes firmes et les gouvernements sont en train de restreindre l’accès à Internet

Pendant dix ans environ, Internet a été libre. Vous pouviez écrire ce que vous vouliez, vous n’aviez rien à craindre. Cette époque est souvent comparée au « Far West », avant que les autorités et les grandes entreprises ne commencent à intervenir.

Techniquement, il était impossible d’empêcher les gens de dire et faire ce qu’ils voulaient avec Internet. Vous pouviez envoyer n’importe quel message à qui vous vouliez, y compris vos chansons préférées, ou n’importe quel texte que vous trouviez utile ou intéressant.

Mais les choses ont changé.

En 1995 sont apparus Yahoo et Wanadoo (devenu Orange), en 1998 est apparu Google, en 1999 Free, en 2004 Facebook, en 2005 Youtube, en 2006 Twitter, entre autres « géants du Web » comme on les appelle aujourd’hui.

Les dirigeants de ces sociétés sont peu nombreux : une vingtaine, au niveau mondial.

Ils se connaissent tous, ils partagent la même vision du monde. Ils sont proches des gouvernements, que ce soit le gouvernement américain, russe, anglais, allemand, japonais ou chinois.

Ils sont obligés de collaborer avec eux car sinon, ils pourraient être interdits (comme ce fut le cas de Google en Chine en 2010 [1] ; depuis, on peut dire qu’ils ont bien compris la leçon). Des milliards sont en jeu, et ils ne plaisantent pas.

Ces sociétés au départ, paraissaient sympathiques : grâce à elles, on pouvait accéder à Internet et à toutes sortes de services (recherche, courrier électronique) pour une somme dérisoire, souvent même gratuitement.

Mais ce qui devait arriver, arriva.

Le pouvoir politique s’en mêle

Ces entreprises sont devenues si grandes qu’elles n’ont pas tardé à intéresser les autorités du monde entier.

Soudain on nous a expliqué que la liberté sur Internet « posait problème ». Cela remonte au début des années 2000.

Comme toujours, tout a commencé avec une cause qui paraissait juste : des sites étaient accusés de violer les droits des musiciens en les privant de leurs droits d’auteur. Les autorités les ont interdits, comme le site Napster fermé en 2001. [2]

On nous a aussi parlé des pédophiles, des terroristes, des trafiquants d’arme, et de drogue…

Tout le monde a dit « d’accord » parce que, évidemment, nous aimons tous les musiciens, et personne n’aime les pédophiles, les terroristes et les trafiquants.

Nous avons dit « d’accord » même si au fond nous savions que Mozart n’a jamais eu besoin de toucher des « copyrights » ni des « royalties » pour composer ses opéras et ses symphonies.

Nous avons dit « d’accord » alors que nous savions que 75 % des droits sur la musique collectés au niveau mondial sont partagés entre seulement quatre multinationales cotées à Wall Street (Sony, Universal Music Group, EMI et Warner Music Group), et vont toujours aux mêmes « artistes », qui ne sont pas les meilleurs. [3]

Nous avons dit « d’accord » alors que nous savions très bien que ceux qui étaient vraiment décidés à contourner les règles, les mafieux, les terroristes, allaient toujours trouver le moyen de le faire.

Mais ça passait encore, c’était pour la bonne cause, pensions-nous.

En réalité, l’interdiction du partage gratuit de musique, films et autres contenus sur Internet n’a eu qu’une conséquence : livrer « pieds et poings liés » les Internautes au matraquage publicitaire auquel ils échappaient jusque-là sur Internet.

Quel rapport ?

C’est bien simple :

Tous les sites déclarés, officiels, doivent désormais payer des droits pour utiliser des contenus. Des amendes colossales et jusqu’à 70 ans de prison sont prévus pour les contrevenants. [4] Cela n’a pas tardé à stopper toute initiative hors système de « fric », devenues illégales.

Ils n’ont plus d’autre choix que de mettre partout des « bannières », « pop-ups », « Google Ads », et autres vignettes publicitaires « Outbrain », « Taboola », etc.

Mais avec ce système, 85 % du revenu publicitaire mondial sur Internet aboutit dans les poches de seulement deux entreprises : Google et Facebook. [5]

Elles disposent donc d’une source de revenu pratiquement illimité qui leur permet d’acheter tous les sites et systèmes qui génèrent du trafic. Dès qu’un nouveau système apparaît et qu’il atteint une certaine taille, il est « absorbé » par l’un d’eux : ce fut le cas de Youtube, Whatsapp, Snapchat et tant d’autres.

Ce qui permet à Google et Facebook d’enregistrer des quantités fabuleuses de données sur les « utilisateurs » (vous et moi), ce qui leur donne un pouvoir et des occasions de revenu encore plus fabuleux :

Comment Google et Facebook gagnent de l’argent sur votre dos de façon détournée

Grâce à leur taille, Google et Facebook ont pu se lancer sans aucune limite dans ce qu’ils appellent pudiquement la « monétisation des données » de leurs utilisateurs.

Cela veut dire qu’ils enregistrent tout ce que vous faites quand vous êtes sur leurs sites, puis revendent ces informations à des sociétés qui souhaitent mieux vous cibler.

Facebook enregistre même vos données lors vous n’êtes plus connecté. Lorsque l’utilisateur clique sur le bouton « se déconnecter » de Facebook, le site laisse sur son ordinateur un fichier qui contient des informations personnelles et continue à communiquer à Facebook des éléments sur la navigation de l’internaute. [6]

Concrètement, la conséquence est que dès que vous utilisez une quelconque de ces applications, tout que vous faites, lisez ou écrivez sur les sites des géants d’Internet est méthodiquement consigné par ces mêmes entreprises. Les données sont ensuite revendues ou exploitées pour vous matraquer sur votre écran, votre iPhone, votre boîte email, votre iPad, d’offres commerciales toujours plus agressives.

Si Internet était resté libre, ça ne se serait pas produit car les utilisateurs auraient naturellement arrêté de fréquenter les sites qui collectent leurs données privées pour les revendre et les assommer de publicités.

Mais ce n’est encore rien.

Le pire du pire

Le pire du pire est que les grandes sociétés Internet ont aussi secrètement mis à la disposition des Etats les données et communications de leurs utilisateurs, sous prétexte de lutte contre la délinquance et, bien entendu, contre le « terrorisme ».

Ce système d’espionnage généralisé a été dévoilé grâce à Edward Snowden, [7] entre autres « lanceurs d’alertes ». Mais la révélation au public n’a absolument rien changé. Tout continue comme avant, en s’amplifiant.

Bien entendu, ce système de flicage n’a pas empêché les sanglants attentats terroristes, les guerres, ni mis le moindre frein à l’islamisme, au trafic de drogue, d’armes (y compris nucléaires) et autres réseaux de prostitution et de pédophilie qui se portent mieux que jamais aujourd’hui.

Ceux qui en ont besoin savent parfaitement se servir des systèmes de cryptage des données qui leur permettent d’échapper à cette surveillance sur Internet.

En revanche, le citoyen innocent, qui ne se doute de rien, et qui n’a rien à se reprocher, qui ne prend donc aucune précaution pour se cacher, celui-ci n’a plus aucune vie véritablement privée. Il n’y a plus rien qu’il fasse et qui ne soit pas enregistré définitivement sur les serveurs de Google et autres qui tiennent les données à disposition des autorités.

C’est le cas de ses achats, de ses contacts et, surtout, de ses opinions, qui sont désormais dûment consignées et enregistrées pour l’éternité sur des serveurs sécurisés. Quant à ses données bancaires, cela fait longtemps que les Etats y ont accès directement, et le système va s’automatiser à l’échelle mondiale à partir du 1er janvier 2018 avec l’échange automatique des données bancaires pour les comptes détenus à l’étranger.

« Certes, mais puisque je n’ai rien à me reprocher, je n’ai rien à craindre », me répondrez-vous peut-être.

Pourquoi tout le monde est concerné

Ce système d’espionnage et d’enregistrement informatique semble ne pas poser de problème au citoyen honnête.

Mais cela ne reste vrai que tant que les libertés publiques sont respectées.

Pour peu que s’instaure dans un pays un climat de crainte ou d’intolérance, que certaines opinions jusque-là communément admises deviennent des « délits » (plusieurs opinions sont récemment devenues des délits en France), le citoyen devient juridiquement et physiquement menacé.

Les exemples historiques ne manquent malheureusement pas, où des pays où régnait l’état de droit se transforment, suite à une succession d’événements malheureux et inattendus, en états policiers, où les opposants sont arrêtés et persécutés pour leurs opinions.

Nul ne sait quelles sont les opinions ou actions qui, du jour au lendemain, deviennent répréhensibles. Cela peut-être quelque chose qui nous paraît invraisemblable aujourd’hui. [8]

Rappelez-vous que, en quelques semaines, posséder un simple lopin de terre, qui paraissait la chose la plus acceptable du monde, est devenu un crime puni de déportation ou de mort après la révolution bolchevique en 1917.

Posséder quelques grammes d’or est devenu passible de prison aux Etats-Unis en 1933, après l’élection du Président Roosevelt qui a décidé de réquisitionner l’or des citoyens américains. [9]

Avoir un parent juif est devenu dangereux en Allemagne dans les années 30, alors que les Juifs constituaient une part importante de la société et de l’élite allemande peu d’années auparavant ! (le poète Heinrich Heine, le botaniste Otto Warburg, prix Nobel en 1918, Einstein, Paul Ehrlich, le compositeur Felix Mendelssohn…)

Posséder un simple titre universitaire est devenu un délit en Chine lors de la Révolution culturelle de 1966. [10] Vous étiez envoyé en camp de travaux forcés, ce qui était synonyme de mort.

Porter des lunettes vous condamnait aux persécutions au Cambodge quand les Khmers Rouges ont pris le pouvoir en 1975 et ont lancé la chasse aux « intellectuels ».

Et qui se souvient que l’Iran et l’Afghanistan étaient des pays où il faisait bon vivre il y a moins de quarante ans ?

Iran

Nul ne peut connaître l’avenir, et il n’est jamais gravé dans le marbre que les choses resteront éternellement ce qu’elles sont dans un pays.

En France aussi, il y a eu des revirements de situation, des périodes sombres où d’intenses persécutions ont eu lieu.

A ce moment-là, la seule ligne de défense est le silence et les stratégies variées pour éviter d’être désigné comme un opposant du régime. Mais que faire si toutes vos correspondances passées, y compris vos échanges privés en famille, sont enregistrées et peuvent être analysées par les services de l’Etat ???

Pourquoi Santé Nature Innovation pourrait bientôt être supprimé

S’ils ont échoué (c’est le moins qu’on puisse dire) à arrêter le terrorisme, le trafic de drogue, la pédophilie sur Internet, les gouvernements et les grandes firmes Internet disposent aujourd’hui de tous les moyens pour bloquer les personnes qui, comme moi, utilisent Internet pour donner leur opinion librement sur des sujets importants, comme la santé.

Rien n’est plus simple en effet pour les autorités de décréter que tel ou tel site doit être interdit, ou restreint, parce qu’il donne des informations non-homologuées sur la santé.

Rien n’est plus facile pour un géant d’Internet d’expliquer que, pour la « protection des utilisateurs », certains messages ne répondant pas à leurs critères ne seront plus transmis.

C’est toujours le même prétexte qui est mis en avant, la sécurité : « Vous comprenez, c’est une question de santé publique, il faut protéger les gens. »

Des plans existent déjà pour faire interdire sur Internet tout message jugé « non conforme » sur la santé : non conforme à ce qui disent les autorités, et à l’intérêt des grandes firmes pharmaceutiques.

Au nom bien sûr de « l’intérêt général », Google a déjà commencé à « désindexer », c’est-à-dire à supprimer des pages de recherche, les références des sites Internet comme le nôtre qui diffusent des informations alternatives, libres, sur la santé. [11]

Google s’est allié avec le plus grand réseau de médecine conventionnel aux Etats-Unis pour fournir directement à leurs utilisateurs les traitements agréés par la FDA (les autorités de Santé). Ainsi, si vous tapez « arthritis » (arthrose) sur Google aux Etats-Unis, tous les sites libres (comme Santé Nature Innovation) cessent d’apparaître. Vous n’avez plus accès sur la première page qu’aux solutions « validées » par les autorités, au détriment de toute solution naturelle.

Ce système sera étendu d’ici peu à l’Europe et au reste du monde.

Une censure pire que dans les états policiers

Ce système est pire encore que la censure qui s’exerce dans les pays totalitaires. En effet, chez nous, les utilisateurs imaginent qu’ils sont libres, et qu’ils ont accès à une diversité de sources. Ils ne se doutent pas qu’ils sont manipulés, et sont donc encore beaucoup plus vulnérables à la propagande.

Pourtant, l’absence de diversité d’opinion, et donc de liberté d’opinion sur les grands sites Internet, crève les yeux.

Vous vous en rendez déjà compte quand vous cherchez à suivre les simples actualités.

Que vous alliez sur Google News, Yahoo News, Apple News ou sur n’importe quel site d’information officiel, ce sont essentiellement des moteurs, des machines qui reproduisent à l’infini les mêmes dépêches officielles, provenant des grandes « agences de presse » contrôlées par les gouvernements.

Il n’y a aucune indépendance, aucune diversité d’opinion. C’est le règne du « copier-coller », sous différents habillages.

Vous avez là la cause, l’origine du profond malaise et du sentiment d’ennui qui vous prend quand vous êtes sur les sites d’informations. Vous ressentez confusément cette impression qu’il n’y a plus d’être humain de l’autre côté du fil, qui pense librement, qui se pose des questions.

Les sites d’information ressemblent à une meute de loups qui se jettent collectivement sur les mêmes proies, pour en faire tous la même chose.

Garder l’esprit critique

Quand vous lisez Santé Nature Innovation, vous savez qu’il y a quelqu’un qui vous écrit.

Vous savez que j’existe, que je cherche, que je vis, que je trouve (parfois) des choses, que j’ai des hauts et des bas. Et vous avez raison car en effet, je suis là, je suis un homme en chair et en os, avec mes qualités et mes défauts, mes espoirs et mes craintes, mes joies et mes peines, mes réussites et mes erreurs.

Vous gardez votre esprit critique et vous avez raison : c’est exactement ce qu’il faut faire ! C’est la base d’une relation saine.

Je ne prétends pas avoir raison sur tout. Je ne suis pas là pour obliger le monde entier à s’aligner sur un même système de pensée.

Au contraire, je considère que la vie ne vaut la peine d’être vécue que si l’on est au poste de pilotage de sa propre existence. Je pense qu’il est important que chacun se serve de son cerveau, dispose des moyens de faire des choix, sans se laisser dicter un comportement et des idées convenues par les puissants.

Ce n’est pas parce qu’on me dit que « la vaccination, ça ne se discute pas », comme le dit la ministre de la Santé Marisol Touraine, que je le crois. J’essaye de savoir si c’est vrai, si c’est toujours vrai pour tous les vaccins dans toutes les circonstances (et poser la question, c’est déjà y répondre).

Si on me dit que telle maladie se soigne avec tel médicament, j’essaye aussi de savoir si c’est toujours vrai pour tout le monde. Et comme le monde est complexe, vous ne serez pas surpris d’apprendre que non, justement, c’est le contraire, il n’y a aucun médicament qui soit toujours efficace avec tout le monde, et c’est la raison pour laquelle chacun d’entre nous, adulte libre et responsable, a intérêt à se renseigner un minimum sur sa santé avant d’avaler n’importe quel médicament ou de subir n’importe quelle opération.

Maintenant, vous lisez mon opinion, mes raisons, et vous décidez vous-même si vous avez en main les éléments pour décider de me suivre, ou non.

Mais où l’esprit critique continue-t-il d’exister dans les grands médias qui occuperont bientôt tout l’espace sur Internet ??

Peu à peu, tous les contenus sur les grands sites sont aseptisés, standardisés. Facebook, Google, Twitter, Yahoo bloquent désormais officiellement tous les contenus qui ne répondent pas à leurs prétendus « critères éthiques » qui se resserrent chaque jour un peu plus.

Or cette éthique est une éthique de l’intolérance : les personnes qui ne se soumettent pas à leur idéologie politiquement correcte sont impitoyablement éliminées, privées de lieu d’expression.

C’est pourquoi il est indispensable qu’existent des espaces de respiration comme Santé Nature Innovation. Si ce n’est plus de cas, le monde deviendra une prison grise et poussiéreuse, même si elle n’a pas de barreaux et de barbelés.

Comment ils nous réduiront au silence

Mais les géants d’Internet ont les moyens de bloquer nos courriers électroniques, et c’est là le drame.

C’est pourquoi je ne m’attends pas à pouvoir continuer éternellement à m’exprimer librement par courrier électronique, quand bien même nous parvenons à payer les « rançons » pour diffuser nos messages.

Cela se fera silencieusement, aussi silencieusement qu’une arrestation par la police secrète dans une dictature policière.

Un jour, vous ouvrirez votre messagerie, et vous ne trouverez plus aucune lettre de ma part. Vous attendrez un jour, deux jours, cinq jours, et ce sera le silence.

Certains d’entre vous se demanderont ce qui se passe. Ils chercheront à se ré-abonner. Mais il ne passera rien. Ils se diront : « Tiens, il a dû arrêter, passer à autre chose. »

Et puis, c’est normal, la vie reprendra son cours, pour chacun.

Il n’y aura bien sûr aucune annonce au journal de 20 heures. Plutôt que de se demander pourquoi la plus grande lettre d’information alternative sur la santé a disparu, ils continueront à abreuver le public de prétendues « révélations » sur les vacances de Nicolas Sarkozy, la feuille d’imposition de Patrice Balkany, l’album de famille d’Emmanuel Macron ou le dernier Tweet d’un footballeur éméché.

Tout au plus y aura-t-il quelques échanges sur des forums, rapidement engloutis par le flux des « nouvelles » officielles. « Tiens, c’est curieux, Jean-Marc Dupuis n’écrit plus ». Et ce sera la fin.

Je serai dans mon jardin

Bien entendu, ils ne m’auront pas supprimé physiquement. Je serai tranquillement dans mon jardin, à soigner mes fraisiers, chasser les limaces (à ce sujet, merci pour tous les lecteurs qui m’ont donné leurs trucs, je suis en train de me procurer un canard coureur indien mangeur de limaces !) et préparer les légumes pour la soupe de mes enfants.

Ils ne m’auront donc pas envoyé au goulag, ni dans une prison d’Etat (quoi que…). Ces méthodes là, ça fait sale, ça rappelle trop la Gestapo, le KGB, c’est « has been ».

On fait beaucoup mieux aujourd’hui. On tue les hommes libres « virtuellement », sans laisser de trace. Leur parole disparaît tout simplement. On les fait sortir poliment du débat public, en appuyant sur un bouton.

C’est la mort sur Internet.

Ils ont encore le droit de dire tout ce qu’ils veulent, mais uniquement sur un blog inconnu qui n’est plus « référencé » nulle part ni lu par personne, parce qu’il ne respecte pas les « critères », les « guidelines » de Google et Facebook.

Dans notre cas, vous pourrez toujours venir sur notre site http://ift.tt/1bDz6pK, mais nous n’aurons plus moyen de vous informer directement de ce qui se passe.

Mes jours sont comptés

Si un jour, donc, mes courriers électroniques ne passent plus, si vous ne les recevez plus sur votre messagerie, ne vous dites pas tout simplement, « il est passé à autre chose. »

Non, quelque chose de plus grave se sera produit. Quelque chose de grave, pas pour moi personnellement, mais pour nos libertés à tous si chèrement acquises.

Venez vous informer sur le site http://ift.tt/1bDz6pK

Mais d’ici là, sauvegardez-bien mes messages et les informations que je vous envoie. Profitez au maximum de tous les traitements dont nous parlons, et dont il est de plus en plus difficile de parler sans risquer de se faire couper par les géants d’Internet.

Et surtout parlez-en autour de vous : incitez vos proches à se soigner naturellement et à s’inscrire à Santé Nature Innovation pour préserver leur santé et avoir accès à une information libre. N’hésitez pas à leur transférer ce message pour qu’ils prennent conscience de ce qu’il est en train de se passer. Dites-leur que le temps presse.

Et n’attendez pas des années pour vous abonner à nos publications. Une fois que vous les avez reçues et lues, plus personne ne pourra vous les enlever.

Ce qui suivra

Quant à nous, de toutes façons, lorsqu’ils nous auront interdit l’e-mail, nous retrousserons nos manches pour créer une poste nouvelle. Je ne sais pas encore quelle forme elle prendra. Peut-être collerons-nous à nouveau des timbres en papier recyclé qu’on fera porter dans le monde entier par voiture électrique, pigeon voyageur ou avion en papier ?

Bref, oui, il est probable que je me fasse couper la diffusion de mes messages électronique. Mais je trouverai un autre canal, un autre moyen de m’adresser au plus grand nombre. Car la vérité ne meurt jamais, ni la soif des hommes pour la chercher.

Enfin, le pire n’étant jamais sûr, restons libre, indépendants et en bonne santé, tant que nous le pouvons. Si ça se trouve, c’est moi qui me trompe (je l’espère en tout cas).

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/1SLZjoV

0 commentaires :

Enregistrer un commentaire