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Avertissement : Cette lettre traite d’un sujet tabou : les selles. Le silence sur cette question est regrettable car c’est un sujet de santé très sérieux, et qui concerne tout le monde.

Les selles sont un indicateur très fiable de la santé du corps. Savoir les décrypter peut réellement vous sauver la santé. C’est le but de cette lettre. Le vocabulaire imagé pourra choquer certains. Il a pour objectif de faciliter la compréhension, sans détours, ni mots compliqués.

 

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous est-il déjà arrivé de vous pencher au-dessus de la cuvette des toilettes et de vous dire : « Aïe… C’est vraiment mon intestin qui a produit ça ? »

Si vous n’avez rien mangé récemment qui puisse expliquer la chose, cela pourrait être un signe de maladie grave.

Voici donc un « guide topographique », et un « atlas des espèces rares » qui peuvent sortir de l’intestin. Ce guide est à imprimer, et à déposer en haut de la pile de magazines dans vos toilettes.

De quoi c’est fait

Les selles sont constituées de tout ce que votre corps n’est pas parvenu à absorber.

On pense immédiatement aux restes de nourriture. Pourtant, les déchets rejetés ne proviennent pas uniquement de votre alimentation. Ils incluent également des substances produites par votre organisme et rejetées dans l’intestin, comme la bile, les sucs du pancréas, les cellules mortes du sang, de l’épithélium intestinal (la couche de cellules qui tapissent l’intérieur de l’intestin), les bactéries intestinales, etc.

Toutes ces substances pourraient former un gros paquet qui se coincerait dans votre intestin. Mais la nature est bien faite : elles sont entourées d’une gaine de mucus, un produit gluant, de manière à mieux glisser vers la sortie.

Toutefois, si vos selles stationnent trop longtemps dans votre intestin, le mucus disparaît, elles se dessèchent, et vous vous retrouvez assis sur les toilettes à pousser comme un forçat au risque de vous faire éclater les artères carotides (dans le cou).

De telles souffrances ne sont pas naturelles, surtout si le but est de se « soulager ». La première chose à faire quand on est constipé est de boire de l’eau, ce qui contribuera à amollir les selles et à produire plus de mucus.

Décryptez les signaux de votre intestin

Pour certains, il est normal d’aller à la selle une à deux fois par jour. Pour d’autres, le rythme habituel est de se soulager trois fois par semaine, sans que cela traduise de dysfonctionnement particulier.

De même pour la forme, la taille, la consistance et la couleur des excréments. Il n’y a pas de standard absolu.

Vos selles peuvent représenter un arc-en-ciel vert, marron et brun, sans qu’il y ait besoin de s’en inquiéter [1].

D’où vient la couleur marron ?

La couleur va dépendre de la concentration de bile dans votre organisme.

La bile est produite par le foie et passe ensuite dans votre intestin. Elle est formée de sels biliaires (pour digérer les graisses), de cholestérol et d’autres résidus, comme la bilirubine issue de la dégradation des protéines du sang, dont l’hémoglobine.

Lorsque les pigments de la bile sont digérés, leur couleur passe du vert-jaune au marron.

Certaines couleurs exceptionnelles peuvent traduire un problème intestinal sérieux. C’est pourquoi il est important de les connaître.

Jaune – intolérance au gluten

Souvent les selles jaunes vont être huileuses et dégager une odeur d’œuf pourri, liée au sulfure d’hydrogène. Elles apparaissent lorsque les graisses n’ont pas été désintégrées par la bile et qu’elles passent directement dans l’intestin.

Attention, les selles jaunes peuvent être un symptôme de malabsorption du gluten, qui peut aller jusqu’à l’intolérance au gluten (maladie cœliaque). Consultez vite votre médecin [2].

Vert clair ou vert fluo – pas de grosse inquiétude

La présence de selles vert clair s’explique par :

  • Une digestion trop rapide. Lorsque la nourriture passe trop vite à travers votre corps, les pigments vert-jaune de la bile ne sont pas suffisamment désintégrés. C’est fréquent lors d’une diarrhée provoquée par le fast-food.
  • Une alimentation très riche en légumes verts à feuilles.
  • Une consommation excessive de colorants alimentaires artificiels.
  • Une intolérance à la réglisse. Les bonbons à la réglisse moderne sont souvent faits à base d’anéthol (huile d’anis), au lieu de la réglisse naturelle. Les personnes intolérantes à l’anéthol peuvent avoir des selles vertes et molles après consommation de réglisse.
  • Une consommation excessive de bonbons à la réglisse à base d’anéthol, y compris chez les personnes qui ne sont pas allergiques à l’anéthol.
  • Une cure de compléments de fer. Le fer est utilisé pour soigner l’anémie. Il peut aussi provoquer la constipation ou la diarrhée.

Noir – tumeur ?

Lors d’une cure de fer, on peut également observer des selles noires.

Attention, car les selles noires peuvent trahir un saignement dans le haut de l’appareil gastro-intestinal. Le sang sera noir au moment de l’expulsion des fèces car il aura passé beaucoup de temps à traverser l’intestin, ce qui lui aura laissé le temps de coaguler.

L’origine du saignement peut être une tumeur ou un ulcère. Les fèces auront l’apparence du goudron (noires et collantes) et dégageront une odeur insupportable. Dans ce cas, il est urgent de consulter un médecin.

Les selles noires peuvent aussi arriver après une soirée à consommer en excès des alcools noirs, comme la bière Guinness, le Fernet Branca ou l’alcool de réglisse noire.

Si vous prenez du sous-salicylate de bismuth oralement pour soigner des troubles digestifs ou des nausées, vous pouvez aussi observer des selles noires. Le sous-salicylate de bismuth se mélange aux petites quantités de sulfure présentes dans votre salive pour former un sel noir insoluble (sulfate de bismuth) qui peut colorer votre langue et vos fèces.

« Bleu de Prusse »

Les selles bleues sont une conséquence rarissime de l’ingestion de ferrocyanure ferrique aussi appelé « Bleu de Prusse ». Ce pigment bleu insoluble est utilisé comme chélateur pour traiter les intoxications aux métaux lourds, comme le thallium et le césium radioactifs.

Vous pouvez également observer des selles bleues si vous consommez beaucoup de boissons gazeuses artificielles au raisin ou du curaçao, une liqueur bleue à base d’orange.

Blanc – problème au foie

Des selles blanches couleur d’argile s’expliquent par un manque de bile. Cette pénurie peut provenir d’une obstruction des voies biliaires provoquée par :

  • un calcul biliaire,
  • une inflammation marquée des voies biliaires,
  • un gonflement du canal lymphatique au niveau du hile hépatique (la zone du foie où pénètrent les nerfs et les vaisseaux sanguins).

En cas d’obstruction, la bile remonte dans le foie. Alors non seulement les selles sont blanches, mais l’urine peut prendre une couleur sombre. Cela peut aussi provoquer des douleurs abdominales et la jaunisse (les yeux et la peau jaunes).

C’est un cas sérieux qui nécessite l’intervention d’un professionnel.

Rouge vif – hémorroïdes

Les selles tachées de sang rouge vif ou la présence de traces de sang visibles dans les toilettes indiquent que le sang est encore frais – il n’a pas eu le temps de noircir. Cela signifie qu’un saignement a eu lieu vers le bas de l’intestin, pas loin du rectum. C’est la conséquence d’hémorroïdes internes.

Si vos selles sont uniformément rouges, il est plus probable que cela provienne de colorants rouges naturels ou artificiels. Cela se produit temporairement avec des betteraves, des airelles (cranberries), du jus de tomate, de la gélatine rouge et des boissons colorées.

Violet porto – porphyrie

Les selles prennent une couleur porto lors d’une surabondance de porphyrines.

À l’origine, les prophyrines interviennent dans la formation de l’hémoglobine du sang. Elles se lient au fer pour former l’hème qui permettra de transporter les gaz dans le sang.

La porphyrie est une maladie où les cellules ne se convertissent pas en hème de façon normale. Ce dysfonctionnement fait que les porphyrines perdent leur fonction initiale [3].

Pour ne pas gêner, les porphyrines sont expulsées du corps par les selles et l’urine où on les retrouve en quantités anormalement élevées. C’est alors qu’elles prêtent aux selles et à l’urine leur couleur violette.

Foie + saignement = selles argentées

Il est parfaitement possible d’avoir des selles argentées. C’est un signe inquiétant sur l’état de votre intestin. Lorsque vos fèces ont la couleur d’un vieux chandelier en argent tout oxydé, il est urgent de réagir.

La couleur argentée révèle deux problèmes :

  • Un manque de bile dû à une obstruction des voies biliaires. Cela donne des selles blanches.
  • Un saignement dans la partie supérieure du système gastro-intestinal, qui donne des selles noires.

Cette combinaison des 2 problèmes produit des selles blanches tachées d’un sang qui a eu le temps de noircir. Le tout donne aux fèces une couleur argentée caractéristique.

Si vous vous trouvez dans cette situation, rendez-vous d’urgence à l’hôpital !

7 consistances à connaître

Il n’y a pas que la couleur qui compte. La texture des selles est tout aussi importante.

En lisant cette section, vous ne serez pas obligé de palper vos selles pour faire un diagnostic rapide. Un coup d’œil suffira.

En moyenne, il faut 16 heures au produit de la digestion pour traverser l’intestin avant d’être expulsé. Au cours du voyage, l’excès d’eau est absorbé par l’intestin pour fournir au rectum de la matière fécale plus compacte. Cette consistance, solide mais pas ferme, permet de mieux contrôler le flux d’expulsion.

La consistance de la matière fécale dépend de la vitesse à laquelle la matière a traversé l’intestin. Trop vite, elle sera liquide. Trop lentement, elle formera des noisettes ultra-compactes comme des crottes de lapin [4].

Voici 7 types de selles rencontrés fréquemment :

Type 1 : Petites boulettes dures nettement séparées qui ressemblent à des crottes de lapin ou de cerf.

Elles sont très difficiles à expulser.

C’est un signe habituel de constipation.

Type 2 : Boulettes de Type 1 agrégées sous forme de saucisse. Plus faciles à expulser que le Type 1, mais nécessitent quand même beaucoup d’effort.

C’est un signe un peu moins sévère de constipation.

Type 3 : Selles en forme de saucisse avec des petites fissures sur la surface.

C’est presque l’étron idéal, peut-être un peu trop sec.

Si vous avez naturellement tendance à être constipé, c’est l’objectif à atteindre, à condition qu’il soit facile à expulser.

Si vous devez pousser fort, vous n’y êtes pas encore.

Type 4 : Voici la perfection incarnée, la Cadillac des étrons ! Avec son allure de limace, sa forme profilée, sa surface polie et son enrobage de mucus, son propriétaire peut en être fier.

Bravo ! C’est un signe de bonne santé intestinale.

Son expulsion doit être aisée.

Type 5 : Des petits morceaux très mous aux contours bien définis. Ils sont expulsés facilement.

C’est une matière un peu trop molle. Ça n’appartient pas encore à la catégorie des diarrhées. Ce n’est pas non plus le signe d’un fonctionnement optimal de l’intestin.

Type 6 : Si vous avez l’impression d’expulser de la boue avec des petits morceaux mous aux contours irréguliers, c’est le Type 6. C’est un cas de diarrhée modérée. Elle s’accumule en tas dans la cuvette. Aucune ressemblance avec les saucisses tant espérées.

Type 7 : Liquide, presque huileux, sans aucun morceau solide. Là, il n’y a plus à tergiverser, c’est bien une diarrhée.

Si soudainement vous sentez que vos intestins vont exploser et que vous vous ruez vers les toilettes, les fesses serrées, préparez-vous au Type 7.

Il ne prévient pas. Il n’attend pas. Alors mieux vaut ne pas faire le malin.

À retenir

Je ne vous recommande pas de poser le diagnostic d’une maladie tout seul, simplement en interprétant vos selles. Référez-vous en toujours à votre médecin.

Il est néanmoins sage de garder un œil sur la quantité, la consistance, et la couleur de vos selles.

C’est le baromètre de votre santé intestinale.

Dans tous les cas, ne pas oublier que la position assise, sur les toilettes à l’occidentale, n’est pas naturelle pour aller à la selle. Nous sommes conçus pour aller aux toilettes accroupi.

La position accroupie permet de libérer le côlon de l’emprise du muscle puborectal. Votre côlon est alors aligné avec votre rectum, ce qui facilite grandement l’évacuation des selles, en ligne droite.

Les personnes ayant une tendance à la constipation peuvent s’équiper d’un petit tabouret de 20 cm de haut qu’elles placeront devant la cuvette de leurs toilettes.

En posant les pieds dessus, elles retrouveront la position accroupie naturelle pour aller à la selle, ce qui peut grandement faciliter les choses.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Natural Health Advisory

Natural Health 101

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Originally published in 2013, this blog has been updated.

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Osteoporosis Prevention and Treatment

Natural Treatment for Osteoporosis – How Body-Building Amino Acids Can Help the Body Build Strong BonesOsteoporosis can indeed be incapacitating if your ignore it. But, you can take control of your own health and stop or even reverse bone loss. This typically involves a combination of natural healing strategies – not just a single pill or action. Meaning, you can’t take loads of calcium and expect your bones to magically repair themselves. While calcium and other vitamins and minerals are important for bone health, your body may require additional nutritional support… and you just may be able to get that extra bone-building boost you need from 3 important amino acids.

Why amino acids for osteoporosis? They support calcium’s role

To understand the role of amino acids as a natural treatment for osteoporosis, you first need to understand why your body needs calcium: Calcium is stored in the teeth and bones, with a small amount in the blood stream to aid in regulating heartbeat, releasing hormones, sending and receiving nerve impulses, squeezing and relaxing muscles, and clotting blood. Calcium is continuously lost from the body through sweat and waste. When calcium is lost, it is replaced with the stores found in the bones. In addition, as a process of normal tissue growth, the body constantly breaks down bone material and rebuilds it, using calcium from foods or supplements for replacement.

Discover what causes osteoporosis and learn natural remedies for osteoporosis symptoms with our top five osteoporosis guidelines in our FREE 13-page report, Osteoporosis Guidelines: Natural Remedies for Osteoporosis Symptoms!

This is why calcium is so important for good health – you need an adequate supply of calcium to slow the rate of bone loss and support your other body tissues:

Calcium in the Body

Take Lysine with Your Calcium and Vitamin D as a Natural Treatment for Osteoporosis

Taking calcium by itself – without other supportive nutrients – will do little good because it will not be adequately absorbed by the body. That’s where the amino acid, lysine, comes in to play. Lysine preserves bone density because it aids in the body’s absorption of calcium. It also decreases the total amount of calcium that is lost in urine. When you take lysine with a calcium supplement, your body is able to absorb more of the calcium than it normally would. In addition, lysine works in conjunction with vitamin D to help build and maintain strong bones.

Besides its synergistic effects with calcium and vitamin D, lysine acts to block enzymes which break down collagen. Collagen is the basic component of various connective tissues (such as cartilage) and bone. In fact, collagen makes up about 25 percent of the total amount of proteins in the body. Some people refer to collagen as “the glue that holds the body together.” Without it, the body would, quite literally, fall apart.  Therefore, keeping collagen healthy is a key when you’re using any natural treatment for osteoporosis, and this can be achieved by consuming adequate amounts of lysine.

How to Take Lysine as a Natural Treatment for Osteoporosis

Lysine cannot be synthesized in the body so it must be ingested either through foods or supplements. Foods rich in protein are good sources of lysine: nuts, beans, meat (specifically red meat, pork, and poultry), cheese (particularly parmesan), certain fish (such as cod and sardines), eggs, spirulina, and fenugreek seed. Lysine supplements are available in tablets, capsules, and liquids, and are usually sold in the “L-lysine” form. The typical dosage is 1,000 mg daily.

You should not take lysine if you have a history of gall stones or if you are taking aminoglycoside antibiotics (gentamicin, neomycin, streptomycin, etc.) as it may increase the risk of kidney toxicity.

Arginine as a Natural Treatment for Osteoporosis

Arginine is considered a semi-essential amino acid; although the body normally makes enough of it, supplementation with additional amounts is sometimes needed. Arginine is a crucial factor for bone creation because, just like lysine, it supports the production of collagen. In this way, arginine supports the growth of the osteoblasts (bone-forming cells).[1]

Arginine is so critical for bone health, especially in women over 45, that one study actually showed that an arginine deficiency caused osteoporosis.[2] Other research has revealed that arginine makes bone-building cells more active while at the same time works against bone-destroying cells. Experts therefore recommend that the administration of arginine should be included in any osteoporosis treatment plan.[3]

Combining Arginine and Lysine

Studies have shown that taking lysine in combination with arginine both makes bone-building cells more active and increases the production of collagen. Consequently, you should take arginine and lysine together on an empty stomach in a 1:1 ratio. You should not take both supplements together in their “L” form because they compete with the same receptors in the body. Therefore, it is recommended you take one – either arginine or lysine – in their “L” form and the other should be in the non-L form. For example, take 1,000 mg of arginine with 1,000 mg of L-lysine daily.

Carnitine Used as a Natural Treatment for Osteoporosis in Postmenopausal Women

Carnitine is derived from an amino acid and is closely related to the B vitamins. It is most well-known for its ability to regulate fat metabolism as well as increase energy levels for exercise endurance. Because it is concentrated in the cardiac muscles, carnitine has been shown to reverse heart damage after a heart attack. But, what is not so-well known about carnitine is it is also deposited in skeletal tissues and it can slow bone loss by decreasing the rate of bone turnover, especially in postmenopausal women.[4]

Carnitine is found in beef, bacon and other pork products, cheese, avocadoes and asparagus. It is available in supplement form and is usually labeled, L-carnitine, acetyl-L-carnitine, or propionyl-L-carnitine. The typical dose ranges between 1,000 and 3,000 mg per day.

Choose the Right Kind of Protein Consumption

All of the aforementioned amino acids can be found in protein sources (meats, dairy, and nuts). But, when it comes to bone health, there is one caution to eating large amounts of protein. Researchers have confirmed that the nations of the world with the highest animal protein consumption also have the highest rate of hip fractures. And, this is in spite of the fact that these high protein eaters have some of the highest levels of calcium intake in their foods. Some have used this research conclusion to promote the idea of reduced protein consumption as a means for reducing osteoporosis risk. But, this is not the case.

The key seems to be what kind of protein is being consumed and whether it produces an acid-effect or an alkaline-effect in the body. As the blood becomes more acidic, it takes calcium from the bones to neutralize the acidity. Non-organic meat, dairy, and grain protein are strong acid-producing proteins whereas plant protein such as beans and nuts are alkaline-producing. So the key is to get plenty of protein of the right kind.

To produce a bone-building effect, a person should consume a daily protein intake of 1.0 gram per kg of body weight with a large part of that protein coming from vegetable sources. For a 150-pound person, that translates into 67.5 grams of protein per day (0.45 grams of protein per pound). The bottom line is not to cut back on protein consumption, but to get less of it from non-organic meat, dairy and grain and get more of it from beans, nuts, or vegetables.

Learn more about using diet, supplements and other natural remedies in our Comprehensive Guide, Osteoporosis Relief: Natural Remedies for Osteoporosis Prevention and Treatment. Our Guide gives the complete picture on the most effective and proven ways to protect your health using nutritional supplements and other non-drug approaches. These protocols have solid research behind them and are recommended by leading integrative medicine physicians to their own patients. The Guide puts into one place all the available remedies so that you can determine which ones are most appropriate for you.


[1] Annals of Surgery. 2001 Sept; 23(3): 369–375.

[2] Journal of Bone and Mineral Research, 2002; 17(7): 1264-1272.

[3] Med Hypotheses. 1994 Nov;43(5):339-42.

[4] Phytomedicine 2008 Aug; 15(8) :595-601.

[5] Biomedicine & Pharmacotherapy. 2001 May; 55(4): 213–220.

[6] L-Carnitine: University of Maryland Medical Center

[7] American Journal of Clinical Nutrition, 2003;77(6):1517-1525.
Originally published in 2013, this blog has been updated. 

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Chère amie, cher ami,

« L’hormone préférée des « bodybuilders ». C’est malheureusement l’image qu’ont beaucoup d’entre nous de la testostérone. Ces hommes et ces femmes qui font du culturisme l’utilisent souvent en prenant beaucoup de risques pour leur santé, sans aucune mesure, par le biais de formes synthétiques dangereuses, afin d’accroître leur masse musculaire.

Mais la testostérone, c’est beaucoup plus que cela.

Comme les autres hormones sexuelles, œstrogènes, progestérone, et DHEA, la testostérone est une hormone stéroïde synthétisée à partir du cholestérol.

Un faible taux de cholestérol ou un traitement médicamenteux hypocholestérolémiant excessif ou inapproprié peuvent donc réduire les taux sanguins et cellulaires de testostérone.

Sa synthèse se réalise dans les testicules et les ovaires mais également pour les deux sexes, dans les surrénales. C’est, pour le sexe masculin, la principale hormone sexuelle et surtout, par définition, la principale hormone « anabolisante ». C’est aussi l’hormone qui augmente le plus la libido dans les deux sexes.

En théorie, le taux hormonal de testostérone chez l’homme serait plus de cinq fois supérieur à celui de la femme. En pratique, chez des hommes ayant un faible taux de testostérone et des femmes ayant un taux élevé, les mesures de testostérone dans le plasma peuvent être assez voisines.

C’est aussi l’hormone préférée des « bodybuilders » qui l’utilisent souvent en prenant beaucoup de risques pour leur santé, sans mesure ni raison, par le biais de formes synthétiques dangereuses, pour accroître leur masse musculaire.

Pas de différenciation sexuelle masculine sans testostérone

La testostérone est absolument nécessaire à la différenciation sexuelle vers le sexe mâle, et ce, dès la naissance. À la puberté, la sécrétion de testostérone augmente. C’est ce qui permet le développement des organes sexuels adultes et de leur maturité, en particulier du pénis et des testicules.

C’est aussi la testostérone qui entraîne le développement de la pilosité, de l’apparition d’une musculature adulte, et surtout, chez nos les adolescents, elle est à l’origine de leur intérêt pour le sexe opposé.

On l’oublie parfois : la testostérone est indispensable aux deux sexes. Notamment pour le développement et le maintien de la libido. L’industrie pharmaceutique tente d’ailleurs de développer des formes de testostérone pour combler le déficit de sécrétion hormonale, tant chez l’homme que la femme. Il s’agit de gels percutanés et de patchs dont les doses sont adaptées aux besoins, évalués cliniquement et biologiquement, et au sexe.

Manquez-vous de testostérone ?

Il y a des signes qui devraient nous alerter sur une déficience, même limitée, en testostérone :

  • Déficit en pilosité,
  • Diminution de la masse musculaire aux dépends de la masse graisseuse,
  • Déficit d’envie de compétitivité (ne pas confondre avec l’agressivité) et de désir sexuel (dans les deux sexes), en particulier chez l’adolescent,
  • Diminution de la résistance au stress,
  • Anomalies du développement des organes sexuels et de la qualité du sperme,
  • Manque de force musculaire, fatigabilité et fragilité physique et/ou morale.

À l’inverse, l’excès de testostérone, combiné à des facteurs environnementaux et alimentaires, favorisera l’acné pubertaire.

L’hormone des champions !

Les sportifs le savent bien : la testostérone facilite et augmente les performances. Elle a été utilisée dans ce but par de nombreux sportifs mais aussi sportives. Souvenons-nous de la morphologie particulière de certaines gymnastes et des grandes affaires de dopage qui ont défrayé la chronique dans de multiples disciplines. Pour toutes ces raisons, la testostérone ainsi que toute substance apparentée est considérée, aujourd’hui, comme un dopage absolument interdit en compétition officielle.

Les protéines indispensables

Cependant, la testostérone n’est pas suffisante pour faire du muscle : il faut aussi de l’exercice régulier et progressif et de fortes doses de protéines. Il suffit pour s’en convaincre d’examiner la taille des boîtes de poudres de protéines qu’utilisent les adeptes de la musculation. Elles sont énormes !

La combinaison de ces excès en protéines associée à l’usage de diverses hormones ou même de leurs précurseurs n’est d’ailleurs pas sans conséquences, néfastes sur le rein, et plus globalement, sur la santé.

À l’opposé, des déficits d’apports en protéines et acides aminés vont perturber la sécrétion de testostérone. C’est d’ailleurs pour cette raison, et sous réserve d’un bon fonctionnement du rein et de son contrôle, qu’il faut augmenter les apports protéiques chez la personne vieillissante. La perte de la masse et de la force musculaire avec l’augmentation de l’âge est d’ailleurs un signe de déficience en testostérone.

Comment augmenter sa production de testostérone ?

D’autres facteurs nutritionnels sont très importants :

  • L’équilibre nutritionnel en vitamines et minéraux qui peut nécessiter « à minima » la prise d’un complément alimentaire de multi-vitamines et minéraux chez celui ou celle dont on n’est pas certain de l’équilibre alimentaire.
  • Le taux et l’apport de zinc dans l’alimentation et si besoin une supplémentation. Ce sont les huîtres, le foie de veau et certaines viandes qui en sont les plus riches. Pour les végétariens ce seront les germes de blé, les champignons shiitake, les graines de sésame, de citrouille, et les légumineuses.
  • L’ensoleillement et la vitamine D : il est donc capital de surveiller, au moins à l’entrée de l’hiver, son propre taux de vitamine D et d’être attentif à une alimentation optimisant les apports et/ou une supplémentation adaptée et surveillée.

À l’inverse, la consommation régulière d’alcool ainsi que celle de sucres à index glycémique élevé s’oppose aux effets positifs de la testostérone.

Ce qu’il faut faire pour avoir un bon taux de testostérone… naturellement

Il faut citer en premier l’activité physique régulière et l’entraînement pour ceux qui le pratiquent. Pas besoin d’être un grand sportif : trente minutes de marche rapide, cinq fois par semaine suffisent, en combinant avec deux ou trois séances par semaine de vélo d’appartement, d’aquagym ou de musculation en fonction de ses possibilités, de ses goûts ou de son âge. Il est bon de faire régulièrement des exercices développant la résistance musculaire, comme, par exemple, des pompes ou des séries de flexions sur ses jambes.

L’activité sexuelle régulière et épanouie est également un facteur favorisant. Certaines études indiquent même que la projection d’images érotiques favoriserait la sécrétion de testostérone. De même, pour la compétition et surtout pour la victoire en compétition, que l’on soit acteur ou spectateur. Cela expliquerait-il l‘addiction aux matchs de foot ainsi que les violences de certains supporters ?

Le coup de pouce des plantes

J’ai publié avec le docteur Nahon deux ouvrages décrivant largement l’action de certaines plantes dites «  phytomodulatrices », encore appelées «  hormones végétales naturelles ».

Il y a notamment la Maca (ginseng péruvien), disponible, en extraits standardisés, sur Internet, ainsi que la poudre de maca.

Je pense aussi à une autre plante : le Tribulus Terrestris, originaire de l’Europe de l’Est, de l’Inde ou d’Afrique, également en extraits standardisés.

Que font-elles ? Ces précurseurs ont une action plus légère que la supplémentation en testostérone mais aussi plus constante. Il est bon de les privilégier en première intention ou en cas de déficience clinique ou biologique modérée.

Je connais de multiples personnes qui m’ont rapporté des effets bien visibles tant sur l’état général de la libido, la sécheresse vaginale ou le cycle menstruel.

Surveillez bien votre messagerie car j’ai d’autres conseils à vous livrer sur la testostérone.

À très vite !

Docteur Dominique Rueff



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Natural Health Advisory

Natural Serotonin Boosters

4 Serotonin Supplements to Treat Depression, Anxiety, & Insomnia Yourself!Research shows that when you are consistently sad, pessimistic, or moody you may have a serotonin deficiency that you can treat yourself by using serotonin supplements. The 4 natural supplements presented here have all been shown to help treat serotonin deficiency symptoms such as depression, insomnia, and more by increasing serotonin levels naturally.

What is serotonin?

Serotonin, the “happy neurotransmitter,” is a powerful brain chemical intricately linked with mental health. Sufficient serotonin in the brain allows you to feel calm and optimistic and provides a sense of well-being, while serotonin deficiency has the opposite effect. Low serotonin levels or abnormal serotonin function is the most recognized underlying cause of depression. Studies show that serotonin imbalances may not only lead to classic depression symptoms like sadness and pessimism, but other symptoms such as food cravings, sleep disturbances, aggression, panic, obsessiveness, and more. 

Escape the grip of depression naturally. Download the Free report: How to Increase Serotonin Levels Naturally: The Top 5 Serotonin Supplements and Strategies to learn how food, exercise, and three simple supplements can boost your mood safely

Increasing serotonin with supplements

The good news is that a number of supplements have now been shown to increase serotonin and effectively treat symptoms of serotonin deficiency. 5-HTP, L-tryptophan St. John’s Wort, and SAM-e have each been shown in multiple human studies to affect serotonin imbalances and to treat depression. Let’s take a brief look at how to use each of these supplements to boost mood, treat insomnia, and ease other low serotonin symptoms.

5-HTP.  Your body makes 5-hydroxy tryptophan, or 5-HTP, from tryptophan, and then converts it into serotonin. When taken as a supplement, 5-HTP is well-absorbed and crosses the blood-brain barrier where it gets converted to serotonin. 5-HTP is believed to offer stronger serotonin support than L-tryptophan (see below). Clinical trials have confirmed the efficacy of 5-HTP supplements for depression, sleep disorders, binge eating and panic disorders.[1-3] For specific dosage information, download our free report, How to Increase Serotonin Levels NaturallyThe Top 5 Serotonin Supplements and Strategies.

L-Tryptophan. L-Tryptophan is an essential amino acid required by the body to synthesize serotonin. As discussed above, the conversion of L-tryptophan to serotonin is a two-step process in which 5-HTP is synthesized as an intermediate step. Taking L-tryptophan as a supplement enhances the synthesis of serotonin and increases serotonin levels within the body.[4] Nevertheless, integrative practitioners report success with the use of L-tryptophan for insomnia, mild depression, and for people who do not tolerate 5-HTP since, compared to 5-HTP, L-tryptophan is generally considered more gentle. It has even been found to help non-depressed, healthy people process emotions in a more positive way.[5]For specific dosage information, download our free report, How to Increase Serotonin Levels NaturallyThe Top 5 Serotonin Supplements and Strategies.

SAM-e. S-adenosyl methionine (SAM-e – pronounced Sammy), produced from the amino acid methionine, is present in all the body’s cells and is required for hundreds of reactions, including the synthesis of serotonin. As a supplement, SAM-e has been used extensively for treating depression in Europe for over 30 years, and a review of SAM-e studies published in the American Journal of Clinical Nutrition concluded that SAM-e supplementation was a safe and effective treatment for depression.[6] Drs. Richard Brown, M.D., of Columbia University and George Papakostas, M.D., of Harvard Medical School both advocate the use of SAM-e for clinical depression.[7,8]For specific dosage information, download our free report, How to Increase Serotonin Levels NaturallyThe Top 5 Serotonin Supplements and Strategies.

Saint John’s Wort. Extracts of the flowering St. John’s wort plant exert their antidepressant actions by inhibiting the reuptake of serotonin as well as norepinephrine and dopamine, making more of these neurotransmitters available to the brain. For people suffering from mild to moderate depression, studies show that St. John’s wort extracts are significantly more effective than placebo.[9] They have been found to be better tolerated but to work just as well as standard antidepressant drugs.[9] For specific dosage information, download our free report, How to Increase Serotonin Levels NaturallyThe Top 5 Serotonin Supplements and Strategies.

Safety First

Though having too little serotonin is not good for you, too much serotonin can cause harm. Do not take more than one serotonin boosting supplement at a time. Serotonin supplements may not be appropriate for all types of depression and may not be compatible with certain types of depression medication. If you are taking an anti-depressant, consultation with a healthcare practitioner is strongly advised.

Other Natural Remedies for Mood Enhancement

Depression, anxiety, and other mood disorders have other possible underlying causes in addition to serotonin deficiency. For example, read Could Your Depression Be Caused by a Sleep Disorder? Depression Can Be One of the Many Surprising Sleep Apnea Symptoms.

The neurotransmitter dopamine is also involved in mental-emotional health, and specific dopamine supplements may also be indicated. Learning more about all the potential underlying causes of depression and anxiety can help you target your natural treatment protocol.


[1] Asian J Psychiatr. 2013 Feb;6(1):29-34.

[2] Eat Weight Disord. 2012 Mar;17(1):e22-8.

[3] Altern Med Rev. 1998 Aug;3(4):271-80.

[4] Anal Bioanal Chem. 2012 Feb;402(4):1593-600.

[5] Psychopharmacology (Berl). 2006 Jul;187(1):121-30.

[6] Am J Clin Nutr. 2002 Nov;76(5):1158S-61S.

[7] 141st APHA Annual Meeting. Abstract 283939. To be presented Nov 6, 2013.

[8] Can J Psychiatry. 2012 Jul;57(7):406-13.

[9] J Clin Psychiatry. 2009;70 Suppl 5:23-7.

 

This article was originally published in 2013 and has been updated.

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santé nature innovation

Le concept du M&M’s était pourtant simple :

Une cacahuète trempée dans du chocolat puis enrobée de sucre, façon dragée, ce qui évite qu’elle ne fonde entre les doigts (« Fond dans la bouche, pas dans la main »).

Ce n’est certes pas diététique, mais ça remontait le moral des soldats américains pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

M&ms

Aujourd’hui, M&M’s c’est 400 millions de bonbons produits par jour [1], un rouleau compresseur marketing (avec ces mascottes créées en 1973) et des mégastores de plusieurs étages à New York, Las Vegas, Orlando, Londres et Shanghai :

 

m&ms

 

Ce qui fait le succès de M&M’s, c’est bien sûr d’avoir centré
son marketing sur la couleur des bonbons.

Colorants artificiels

En soi, utiliser des colorants n’a rien de scandaleux. Dans la Rome antique, les sages disaient déjà : « Nous mangeons autant avec nos yeux qu’avec notre palais ». Cela fait partie des plaisirs de la vie de voir un curry jaune, une purée de carottes, un panier de myrtilles bleues, un coulis de framboises…

Mais pour obtenir un spectre plus vaste de couleurs psychédéliques, M&M’s a tout misé sur les colorants artificiels.

Depuis 1976, les associations de consommateurs alertent l’opinion, lancent des pétitions et tentent de faire pression sur le fabricant, Mars Inc., pour passer à des colorants naturels.

Ces dernières années, les choses bougent… mais cela dépend des pays. M&M’s n’utilise pas les mêmes ingrédients partout.

Aux Etats-Unis, les colorants restent très nocifs. En France, M&M’s a un peu adapté ses colorants.

Passons donc à la loupe tous ces colorants M&M’s.

Rouge : déjà interdit dans les années 1970

Déjà en 1976, M&M’s avait retiré le rouge suite à une interdiction.

Et pour cause… Le colorant pétrochimique rouge amarante E123 est classé comme « probablement ou certainement » cancérogène par l’ARTAC (Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse) [2].

Mais M&M’s réintroduisit le rouge en 1986 en utilisant un autre colorant artificiel, le E129 rouge allura AC.

Or, ce colorant E129 n’est pas anodin. Chez les souris, il est lié au cancer de la vessie [3]. Il favoriserait aussi l’hyperactivité chez les enfants prédisposés [4].

En France, le M&M’s rouge est obtenu avec le colorant naturel E120 acide carminique, aussi connu sous le nom de « carmin cochenille » [5]. Les cochenilles sont des petits insectes rouges découverts dans des cactus au Mexique. Leur couleur rouge les protège des prédateurs [6].

Les cochenilles sont donc exploitées pour faire du colorant E120 que l’on retrouve partout dans les préparations industrielles : dans les knackis [7], les merguez, le tarama, les bonbons fraises Tagada, la boisson Oasis, les poires au vin, la croûte de fromage à raclette, et les « Diots du Jura cuisinés au vin du Jura » (personne n’est épargné), etc.

La France est le plus gros consommateur au monde de colorant E120 carmin cochenille. Certaines personnes développent des fortes réactions allergiques au E120, comme de l’asthme et des boutons sur la peau [8].

Bleu : le pire de tous

Pour le bleu, il y a deux colorants artificiels mélangés :

E132 indigotine et E133 bleu brillant FCF.

E132 indigotine est un colorant à base de pétrole. Il facilite les développements anormaux de cellules, notamment les tumeurs cérébrales chez les rats.

C’est aussi un facteur d’hyperactivité chez les enfants.

L’ingestion de E133 bleu brillant FCF produit des tumeurs malignes chez les rats. Il faut être prudent avec ce colorant si vous êtes sensible à l’aspirine.

E133 a montré qu’il provoquait des réactions allergiques, et comme les autres colorants, E133 est soupçonné de causer l’hyperactivité chez les enfants prédisposés [9].

En France, on n’utilise qu’un seul colorant bleu, le E133 bleu brillant FCF5. Ça reste donc très nocif pour la santé !

C’est à mon avis la couleur à éviter à tout prix.

Jaune : la solution était pourtant simple.

Le colorant utilisé pour le M&M’s jaune est E110 jaune orangé. C’est, à mon avis, le pire de tous.

E110 est associé à :

  • Cancer (tumeurs sur les reins)
  • Hyperactivité
  • Dégâts sur les chromosomes
  • Diarrhée
  • Nausées et vomissements
  • Douleurs abdominales
  • Réactions allergiques
  • Rhinite (nez qui coule)
  • Urticaire (plaques sur la peau qui démangent)
  • Migraines
  • Gonflements de la peau

Il est déconseillé d’en donner aux enfants [10].

E110 est interdit en Norvège et en Finlande.

Heureusement, en France le colorant E110 été remplacé par E100, c’est-à-dire de la curcumine (tout simplement !).

Quelles couleurs reste-t-il ?

Dans un paquet de M&M’s classique, on trouve encore des dragées vertes, marron et orange.

Pourtant la liste classique des ingrédients n’indique pas d’autres couleurs.

Le Dr Frank Walmsley de la Trinity University du Texas faisait remarquer (je traduis) : « Comment peut-il y avoir un M&M’s vert s’il n’y a pas de colorant vert dans les ingrédients ? »

Si vous vous souvenez de vos cours de physique (et de dessin), les trois couleurs primaires sont rouge (magenta), bleu (cyan) et jaune (en synthèse soustractive).

En les mélangeant, vous pouvez obtenir toutes les couleurs du spectre.

Vert = bleu + jaune

Orange = rouge + jaune

Marron = bleu + jaune + beaucoup de rouge

Donc toutes les autres couleurs de M&M’s sont des cocktails de colorants synthétiques nocifs. À éviter.

En France, il semble tout de même que pour rendre les M&M’s moins dangereux, la couleur orange s’obtienne maintenant en utilisant du bêtacarotène (E160a) et de l’apocaroténal 8’ (E160e)5, des colorants naturels orange proches de la carotte.

Mais de même que les M&M’s contiennent de l’huile de palme, le bêtacarotène utilisé proviendrait du même palmier à huile dont les fruits mûrs sont orange. C’est donc un colorant sans danger si l’on ne réfléchit pas aux dangers environnementaux de l’exploitation des palmiers à huile.

M&ms
Source : wrm.org.uy

L’apocaroténal 8’ provient probablement de l’épinard [11].

L’ingrédient fatal des M&M’s français

Pour mieux fixer la couleur extérieure, l’enrobage blanc sucré des M&M’s français contient également un colorant blanc, le dioxyde de titane E171.

Depuis longtemps, on sait que le E171 est probablement cancérogène pour l’homme.

Mais ces dernières années, on est passé à du dioxyde de titane en nanoparticules invisibles à l’œil nu – une vraie cochonnerie. On n’en retrouve pas seulement dans les M&M’s. Il y a aussi les chewing-gums, le hachis Parmentier, les dentifrices et les crèmes solaires.

Ces nanoparticules minuscules déjouent tous les filtres et barrières de notre corps : les poumons, le foie, la peau… Elles se propagent partout, y compris dans votre cerveau [12].

Les nanoparticules peuvent casser l’hélice de votre ADN [13], contribuant à la mort de vos cellules et provoquant des inflammations des poumons, de la bouche et des intestins [14].

D’après certaines études, appliquer une crème solaire au dioxyde de titane sur un coup de soleil accélère le vieillissement de la peau et favorise l’apparition d’un cancer de la peau.

Malgré tout, les autorités sanitaires estiment que les nanoparticules de dioxyde de titane sont sans danger.

Pour vous donner une idée, beaucoup s’amusent à récupérer le dioxyde de titane des M&M’s [15] pour fabriquer… des panneaux solaires [16] !

C’est très sérieux…

…et ça n’augure rien de bon, si vous me demandez mon avis.

Le danger est-il réel ?

La quantité de colorant dans chaque dragée M&M’s reste assez faible.

Pour chaque colorant, la dose journalière maximale conseillée est de l’ordre de 5 mg par kilo, soit 350 mg pour un adulte de 70 kilos.

Le problème est que les colorants sont absolument partout, et surtout là où on ne s’y attend pas : le pain, le poisson fumé, la charcuterie, les cornichons, les croûtes de fromage, les fruits en sirop.

Donc, les doses se cumulent. Et il faut admettre que les scientifiques sont dépassés par la complexité des effets « cocktail ».

Voilà pourquoi il vaut mieux éviter les additifs par précaution.

C’est toujours la même histoire

Des dangers alimentaires et sanitaires, comme le dioxyde de titane, les scientifiques en découvrent tous les jours.

Il se passe de nombreuses années avant que le grand public en soit informé. D’habitude, il faut qu’une personne connue s’empare du sujet pour que les grands médias relaient enfin l’information.

Ce système nous fait perdre des années précieuses.

Pour y remédier, nous éditons une revue qui vous informe des scandales à venir dès que les premières recherches paraissent.

Bien à vous,

Eric Müller



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/1T6W4pe

santé nature innovation

La plupart des gens imaginent qu’Internet est gratuit et libre. C’est fini aujourd’hui.

Vous avez l’impression que recevoir mes emails est gratuit.

Mais ce n’est pas le cas.

Mon Gmail s’est bloqué quand j’ai atteint 300 inscrits à Santé Nature Innovation. A partir de là, j’ai été obligé d’utiliser un système de « routage » professionnel et j’ai dû commencer à payer, sans quoi mes envois n’arrivaient plus.

Aujourd’hui, je paye des milliers d’euros chaque année pour avoir le droit de continuer à envoyer mes messages.

Très peu de personnes s’en doutent. Mais le fait est que je n’ai pas le choix. Si je n’utilisais pas ces systèmes, je serais tout simplement condamné au silence par les quelques grandes entreprises qui contrôlent Internet : Google, Orange, Free, Yahoo, Apple, etc.

Ces entreprises font ce qu’elles veulent.

A tout moment, elles peuvent décider de « suspendre » votre compte.

Elles imposent de plus en plus de normes et de mots « interdits » ; j’ai dû embaucher un informaticien spécialisé. Sinon, mes messages ne partent plus, ils n’arrivent plus chez les destinataires.

En cas de blocage, vous n’avez légalement aucun moyen de savoir pourquoi, aucun recours.

Vous ne savez absolument pas ce qu’il faut faire pour rétablir la communication. Souvent, il n’y a personne au bout du fil, c’est un ordinateur, un serveur (ou un « robot ») qui vous a éliminé, et vous ne pouvez pas lui parler pour vous expliquer.

Pas plus tard que la semaine dernière, plus de 200 000 lecteurs ont cessé de recevoir mes messages. La communication a été rétablie depuis mais cela peut s’arrêter à tout moment.

Mais bientôt, il est fort possible que vous ne recevrez plus mes messages du tout. Ils seront automatiquement dirigés vers des dossiers « poubelles » dans votre messagerie, et même bloqués par les serveurs avant de vous parvenir.

Vous aurez beau protester, ça ne servira à rien.

Votre fournisseur d’accès à Internet vous expliquera qu’il fait ça « pour votre bien » évidemment.

« Pour vous protéger » contre les dangers des informations « non validées » par les autorités, elles auront décidé de me « supprimer ».

Les grandes firmes et les gouvernements sont en train de restreindre l’accès à Internet

Pendant dix ans environ, Internet a été libre. Vous pouviez écrire ce que vous vouliez, vous n’aviez rien à craindre. Cette époque est souvent comparée au « Far West », avant que les autorités et les grandes entreprises ne commencent à intervenir.

Techniquement, il était impossible d’empêcher les gens de dire et faire ce qu’ils voulaient avec Internet. Vous pouviez envoyer n’importe quel message à qui vous vouliez, y compris vos chansons préférées, ou n’importe quel texte que vous trouviez utile ou intéressant.

Mais les choses ont changé.

En 1995 sont apparus Yahoo et Wanadoo (devenu Orange), en 1998 est apparu Google, en 1999 Free, en 2004 Facebook, en 2005 Youtube, en 2006 Twitter, entre autres « géants du Web » comme on les appelle aujourd’hui.

Les dirigeants de ces sociétés sont peu nombreux : une vingtaine, au niveau mondial.

Ils se connaissent tous, ils partagent la même vision du monde. Ils sont proches des gouvernements, que ce soit le gouvernement américain, russe, anglais, allemand, japonais ou chinois.

Ils sont obligés de collaborer avec eux car sinon, ils pourraient être interdits (comme ce fut le cas de Google en Chine en 2010 [1] ; depuis, on peut dire qu’ils ont bien compris la leçon). Des milliards sont en jeu, et ils ne plaisantent pas.

Ces sociétés au départ, paraissaient sympathiques : grâce à elles, on pouvait accéder à Internet et à toutes sortes de services (recherche, courrier électronique) pour une somme dérisoire, souvent même gratuitement.

Mais ce qui devait arriver, arriva.

Le pouvoir politique s’en mêle

Ces entreprises sont devenues si grandes qu’elles n’ont pas tardé à intéresser les autorités du monde entier.

Soudain on nous a expliqué que la liberté sur Internet « posait problème ». Cela remonte au début des années 2000.

Comme toujours, tout a commencé avec une cause qui paraissait juste : des sites étaient accusés de violer les droits des musiciens en les privant de leurs droits d’auteur. Les autorités les ont interdits, comme le site Napster fermé en 2001. [2]

On nous a aussi parlé des pédophiles, des terroristes, des trafiquants d’arme, et de drogue…

Tout le monde a dit « d’accord » parce que, évidemment, nous aimons tous les musiciens, et personne n’aime les pédophiles, les terroristes et les trafiquants.

Nous avons dit « d’accord » même si au fond nous savions que Mozart n’a jamais eu besoin de toucher des « copyrights » ni des « royalties » pour composer ses opéras et ses symphonies.

Nous avons dit « d’accord » alors que nous savions que 75 % des droits sur la musique collectés au niveau mondial sont partagés entre seulement quatre multinationales cotées à Wall Street (Sony, Universal Music Group, EMI et Warner Music Group), et vont toujours aux mêmes « artistes », qui ne sont pas les meilleurs. [3]

Nous avons dit « d’accord » alors que nous savions très bien que ceux qui étaient vraiment décidés à contourner les règles, les mafieux, les terroristes, allaient toujours trouver le moyen de le faire.

Mais ça passait encore, c’était pour la bonne cause, pensions-nous.

En réalité, l’interdiction du partage gratuit de musique, films et autres contenus sur Internet n’a eu qu’une conséquence : livrer « pieds et poings liés » les Internautes au matraquage publicitaire auquel ils échappaient jusque-là sur Internet.

Quel rapport ?

C’est bien simple :

Tous les sites déclarés, officiels, doivent désormais payer des droits pour utiliser des contenus. Des amendes colossales et jusqu’à 70 ans de prison sont prévus pour les contrevenants. [4] Cela n’a pas tardé à stopper toute initiative hors système de « fric », devenues illégales.

Ils n’ont plus d’autre choix que de mettre partout des « bannières », « pop-ups », « Google Ads », et autres vignettes publicitaires « Outbrain », « Taboola », etc.

Mais avec ce système, 85 % du revenu publicitaire mondial sur Internet aboutit dans les poches de seulement deux entreprises : Google et Facebook. [5]

Elles disposent donc d’une source de revenu pratiquement illimité qui leur permet d’acheter tous les sites et systèmes qui génèrent du trafic. Dès qu’un nouveau système apparaît et qu’il atteint une certaine taille, il est « absorbé » par l’un d’eux : ce fut le cas de Youtube, Whatsapp, Snapchat et tant d’autres.

Ce qui permet à Google et Facebook d’enregistrer des quantités fabuleuses de données sur les « utilisateurs » (vous et moi), ce qui leur donne un pouvoir et des occasions de revenu encore plus fabuleux :

Comment Google et Facebook gagnent de l’argent sur votre dos de façon détournée

Grâce à leur taille, Google et Facebook ont pu se lancer sans aucune limite dans ce qu’ils appellent pudiquement la « monétisation des données » de leurs utilisateurs.

Cela veut dire qu’ils enregistrent tout ce que vous faites quand vous êtes sur leurs sites, puis revendent ces informations à des sociétés qui souhaitent mieux vous cibler.

Facebook enregistre même vos données lors vous n’êtes plus connecté. Lorsque l’utilisateur clique sur le bouton « se déconnecter » de Facebook, le site laisse sur son ordinateur un fichier qui contient des informations personnelles et continue à communiquer à Facebook des éléments sur la navigation de l’internaute. [6]

Concrètement, la conséquence est que dès que vous utilisez une quelconque de ces applications, tout que vous faites, lisez ou écrivez sur les sites des géants d’Internet est méthodiquement consigné par ces mêmes entreprises. Les données sont ensuite revendues ou exploitées pour vous matraquer sur votre écran, votre iPhone, votre boîte email, votre iPad, d’offres commerciales toujours plus agressives.

Si Internet était resté libre, ça ne se serait pas produit car les utilisateurs auraient naturellement arrêté de fréquenter les sites qui collectent leurs données privées pour les revendre et les assommer de publicités.

Mais ce n’est encore rien.

Le pire du pire

Le pire du pire est que les grandes sociétés Internet ont aussi secrètement mis à la disposition des Etats les données et communications de leurs utilisateurs, sous prétexte de lutte contre la délinquance et, bien entendu, contre le « terrorisme ».

Ce système d’espionnage généralisé a été dévoilé grâce à Edward Snowden, [7] entre autres « lanceurs d’alertes ». Mais la révélation au public n’a absolument rien changé. Tout continue comme avant, en s’amplifiant.

Bien entendu, ce système de flicage n’a pas empêché les sanglants attentats terroristes, les guerres, ni mis le moindre frein à l’islamisme, au trafic de drogue, d’armes (y compris nucléaires) et autres réseaux de prostitution et de pédophilie qui se portent mieux que jamais aujourd’hui.

Ceux qui en ont besoin savent parfaitement se servir des systèmes de cryptage des données qui leur permettent d’échapper à cette surveillance sur Internet.

En revanche, le citoyen innocent, qui ne se doute de rien, et qui n’a rien à se reprocher, qui ne prend donc aucune précaution pour se cacher, celui-ci n’a plus aucune vie véritablement privée. Il n’y a plus rien qu’il fasse et qui ne soit pas enregistré définitivement sur les serveurs de Google et autres qui tiennent les données à disposition des autorités.

C’est le cas de ses achats, de ses contacts et, surtout, de ses opinions, qui sont désormais dûment consignées et enregistrées pour l’éternité sur des serveurs sécurisés. Quant à ses données bancaires, cela fait longtemps que les Etats y ont accès directement, et le système va s’automatiser à l’échelle mondiale à partir du 1er janvier 2018 avec l’échange automatique des données bancaires pour les comptes détenus à l’étranger.

« Certes, mais puisque je n’ai rien à me reprocher, je n’ai rien à craindre », me répondrez-vous peut-être.

Pourquoi tout le monde est concerné

Ce système d’espionnage et d’enregistrement informatique semble ne pas poser de problème au citoyen honnête.

Mais cela ne reste vrai que tant que les libertés publiques sont respectées.

Pour peu que s’instaure dans un pays un climat de crainte ou d’intolérance, que certaines opinions jusque-là communément admises deviennent des « délits » (plusieurs opinions sont récemment devenues des délits en France), le citoyen devient juridiquement et physiquement menacé.

Les exemples historiques ne manquent malheureusement pas, où des pays où régnait l’état de droit se transforment, suite à une succession d’événements malheureux et inattendus, en états policiers, où les opposants sont arrêtés et persécutés pour leurs opinions.

Nul ne sait quelles sont les opinions ou actions qui, du jour au lendemain, deviennent répréhensibles. Cela peut-être quelque chose qui nous paraît invraisemblable aujourd’hui. [8]

Rappelez-vous que, en quelques semaines, posséder un simple lopin de terre, qui paraissait la chose la plus acceptable du monde, est devenu un crime puni de déportation ou de mort après la révolution bolchevique en 1917.

Posséder quelques grammes d’or est devenu passible de prison aux Etats-Unis en 1933, après l’élection du Président Roosevelt qui a décidé de réquisitionner l’or des citoyens américains. [9]

Avoir un parent juif est devenu dangereux en Allemagne dans les années 30, alors que les Juifs constituaient une part importante de la société et de l’élite allemande peu d’années auparavant ! (le poète Heinrich Heine, le botaniste Otto Warburg, prix Nobel en 1918, Einstein, Paul Ehrlich, le compositeur Felix Mendelssohn…)

Posséder un simple titre universitaire est devenu un délit en Chine lors de la Révolution culturelle de 1966. [10] Vous étiez envoyé en camp de travaux forcés, ce qui était synonyme de mort.

Porter des lunettes vous condamnait aux persécutions au Cambodge quand les Khmers Rouges ont pris le pouvoir en 1975 et ont lancé la chasse aux « intellectuels ».

Et qui se souvient que l’Iran et l’Afghanistan étaient des pays où il faisait bon vivre il y a moins de quarante ans ?

Iran

Nul ne peut connaître l’avenir, et il n’est jamais gravé dans le marbre que les choses resteront éternellement ce qu’elles sont dans un pays.

En France aussi, il y a eu des revirements de situation, des périodes sombres où d’intenses persécutions ont eu lieu.

A ce moment-là, la seule ligne de défense est le silence et les stratégies variées pour éviter d’être désigné comme un opposant du régime. Mais que faire si toutes vos correspondances passées, y compris vos échanges privés en famille, sont enregistrées et peuvent être analysées par les services de l’Etat ???

Pourquoi Santé Nature Innovation pourrait bientôt être supprimé

S’ils ont échoué (c’est le moins qu’on puisse dire) à arrêter le terrorisme, le trafic de drogue, la pédophilie sur Internet, les gouvernements et les grandes firmes Internet disposent aujourd’hui de tous les moyens pour bloquer les personnes qui, comme moi, utilisent Internet pour donner leur opinion librement sur des sujets importants, comme la santé.

Rien n’est plus simple en effet pour les autorités de décréter que tel ou tel site doit être interdit, ou restreint, parce qu’il donne des informations non-homologuées sur la santé.

Rien n’est plus facile pour un géant d’Internet d’expliquer que, pour la « protection des utilisateurs », certains messages ne répondant pas à leurs critères ne seront plus transmis.

C’est toujours le même prétexte qui est mis en avant, la sécurité : « Vous comprenez, c’est une question de santé publique, il faut protéger les gens. »

Des plans existent déjà pour faire interdire sur Internet tout message jugé « non conforme » sur la santé : non conforme à ce qui disent les autorités, et à l’intérêt des grandes firmes pharmaceutiques.

Au nom bien sûr de « l’intérêt général », Google a déjà commencé à « désindexer », c’est-à-dire à supprimer des pages de recherche, les références des sites Internet comme le nôtre qui diffusent des informations alternatives, libres, sur la santé. [11]

Google s’est allié avec le plus grand réseau de médecine conventionnel aux Etats-Unis pour fournir directement à leurs utilisateurs les traitements agréés par la FDA (les autorités de Santé). Ainsi, si vous tapez « arthritis » (arthrose) sur Google aux Etats-Unis, tous les sites libres (comme Santé Nature Innovation) cessent d’apparaître. Vous n’avez plus accès sur la première page qu’aux solutions « validées » par les autorités, au détriment de toute solution naturelle.

Ce système sera étendu d’ici peu à l’Europe et au reste du monde.

Une censure pire que dans les états policiers

Ce système est pire encore que la censure qui s’exerce dans les pays totalitaires. En effet, chez nous, les utilisateurs imaginent qu’ils sont libres, et qu’ils ont accès à une diversité de sources. Ils ne se doutent pas qu’ils sont manipulés, et sont donc encore beaucoup plus vulnérables à la propagande.

Pourtant, l’absence de diversité d’opinion, et donc de liberté d’opinion sur les grands sites Internet, crève les yeux.

Vous vous en rendez déjà compte quand vous cherchez à suivre les simples actualités.

Que vous alliez sur Google News, Yahoo News, Apple News ou sur n’importe quel site d’information officiel, ce sont essentiellement des moteurs, des machines qui reproduisent à l’infini les mêmes dépêches officielles, provenant des grandes « agences de presse » contrôlées par les gouvernements.

Il n’y a aucune indépendance, aucune diversité d’opinion. C’est le règne du « copier-coller », sous différents habillages.

Vous avez là la cause, l’origine du profond malaise et du sentiment d’ennui qui vous prend quand vous êtes sur les sites d’informations. Vous ressentez confusément cette impression qu’il n’y a plus d’être humain de l’autre côté du fil, qui pense librement, qui se pose des questions.

Les sites d’information ressemblent à une meute de loups qui se jettent collectivement sur les mêmes proies, pour en faire tous la même chose.

Garder l’esprit critique

Quand vous lisez Santé Nature Innovation, vous savez qu’il y a quelqu’un qui vous écrit.

Vous savez que j’existe, que je cherche, que je vis, que je trouve (parfois) des choses, que j’ai des hauts et des bas. Et vous avez raison car en effet, je suis là, je suis un homme en chair et en os, avec mes qualités et mes défauts, mes espoirs et mes craintes, mes joies et mes peines, mes réussites et mes erreurs.

Vous gardez votre esprit critique et vous avez raison : c’est exactement ce qu’il faut faire ! C’est la base d’une relation saine.

Je ne prétends pas avoir raison sur tout. Je ne suis pas là pour obliger le monde entier à s’aligner sur un même système de pensée.

Au contraire, je considère que la vie ne vaut la peine d’être vécue que si l’on est au poste de pilotage de sa propre existence. Je pense qu’il est important que chacun se serve de son cerveau, dispose des moyens de faire des choix, sans se laisser dicter un comportement et des idées convenues par les puissants.

Ce n’est pas parce qu’on me dit que « la vaccination, ça ne se discute pas », comme le dit la ministre de la Santé Marisol Touraine, que je le crois. J’essaye de savoir si c’est vrai, si c’est toujours vrai pour tous les vaccins dans toutes les circonstances (et poser la question, c’est déjà y répondre).

Si on me dit que telle maladie se soigne avec tel médicament, j’essaye aussi de savoir si c’est toujours vrai pour tout le monde. Et comme le monde est complexe, vous ne serez pas surpris d’apprendre que non, justement, c’est le contraire, il n’y a aucun médicament qui soit toujours efficace avec tout le monde, et c’est la raison pour laquelle chacun d’entre nous, adulte libre et responsable, a intérêt à se renseigner un minimum sur sa santé avant d’avaler n’importe quel médicament ou de subir n’importe quelle opération.

Maintenant, vous lisez mon opinion, mes raisons, et vous décidez vous-même si vous avez en main les éléments pour décider de me suivre, ou non.

Mais où l’esprit critique continue-t-il d’exister dans les grands médias qui occuperont bientôt tout l’espace sur Internet ??

Peu à peu, tous les contenus sur les grands sites sont aseptisés, standardisés. Facebook, Google, Twitter, Yahoo bloquent désormais officiellement tous les contenus qui ne répondent pas à leurs prétendus « critères éthiques » qui se resserrent chaque jour un peu plus.

Or cette éthique est une éthique de l’intolérance : les personnes qui ne se soumettent pas à leur idéologie politiquement correcte sont impitoyablement éliminées, privées de lieu d’expression.

C’est pourquoi il est indispensable qu’existent des espaces de respiration comme Santé Nature Innovation. Si ce n’est plus de cas, le monde deviendra une prison grise et poussiéreuse, même si elle n’a pas de barreaux et de barbelés.

Comment ils nous réduiront au silence

Mais les géants d’Internet ont les moyens de bloquer nos courriers électroniques, et c’est là le drame.

C’est pourquoi je ne m’attends pas à pouvoir continuer éternellement à m’exprimer librement par courrier électronique, quand bien même nous parvenons à payer les « rançons » pour diffuser nos messages.

Cela se fera silencieusement, aussi silencieusement qu’une arrestation par la police secrète dans une dictature policière.

Un jour, vous ouvrirez votre messagerie, et vous ne trouverez plus aucune lettre de ma part. Vous attendrez un jour, deux jours, cinq jours, et ce sera le silence.

Certains d’entre vous se demanderont ce qui se passe. Ils chercheront à se ré-abonner. Mais il ne passera rien. Ils se diront : « Tiens, il a dû arrêter, passer à autre chose. »

Et puis, c’est normal, la vie reprendra son cours, pour chacun.

Il n’y aura bien sûr aucune annonce au journal de 20 heures. Plutôt que de se demander pourquoi la plus grande lettre d’information alternative sur la santé a disparu, ils continueront à abreuver le public de prétendues « révélations » sur les vacances de Nicolas Sarkozy, la feuille d’imposition de Patrice Balkany, l’album de famille d’Emmanuel Macron ou le dernier Tweet d’un footballeur éméché.

Tout au plus y aura-t-il quelques échanges sur des forums, rapidement engloutis par le flux des « nouvelles » officielles. « Tiens, c’est curieux, Jean-Marc Dupuis n’écrit plus ». Et ce sera la fin.

Je serai dans mon jardin

Bien entendu, ils ne m’auront pas supprimé physiquement. Je serai tranquillement dans mon jardin, à soigner mes fraisiers, chasser les limaces (à ce sujet, merci pour tous les lecteurs qui m’ont donné leurs trucs, je suis en train de me procurer un canard coureur indien mangeur de limaces !) et préparer les légumes pour la soupe de mes enfants.

Ils ne m’auront donc pas envoyé au goulag, ni dans une prison d’Etat (quoi que…). Ces méthodes là, ça fait sale, ça rappelle trop la Gestapo, le KGB, c’est « has been ».

On fait beaucoup mieux aujourd’hui. On tue les hommes libres « virtuellement », sans laisser de trace. Leur parole disparaît tout simplement. On les fait sortir poliment du débat public, en appuyant sur un bouton.

C’est la mort sur Internet.

Ils ont encore le droit de dire tout ce qu’ils veulent, mais uniquement sur un blog inconnu qui n’est plus « référencé » nulle part ni lu par personne, parce qu’il ne respecte pas les « critères », les « guidelines » de Google et Facebook.

Dans notre cas, vous pourrez toujours venir sur notre site http://ift.tt/1bDz6pK, mais nous n’aurons plus moyen de vous informer directement de ce qui se passe.

Mes jours sont comptés

Si un jour, donc, mes courriers électroniques ne passent plus, si vous ne les recevez plus sur votre messagerie, ne vous dites pas tout simplement, « il est passé à autre chose. »

Non, quelque chose de plus grave se sera produit. Quelque chose de grave, pas pour moi personnellement, mais pour nos libertés à tous si chèrement acquises.

Venez vous informer sur le site http://ift.tt/1bDz6pK

Mais d’ici là, sauvegardez-bien mes messages et les informations que je vous envoie. Profitez au maximum de tous les traitements dont nous parlons, et dont il est de plus en plus difficile de parler sans risquer de se faire couper par les géants d’Internet.

Et surtout parlez-en autour de vous : incitez vos proches à se soigner naturellement et à s’inscrire à Santé Nature Innovation pour préserver leur santé et avoir accès à une information libre. N’hésitez pas à leur transférer ce message pour qu’ils prennent conscience de ce qu’il est en train de se passer. Dites-leur que le temps presse.

Et n’attendez pas des années pour vous abonner à nos publications. Une fois que vous les avez reçues et lues, plus personne ne pourra vous les enlever.

Ce qui suivra

Quant à nous, de toutes façons, lorsqu’ils nous auront interdit l’e-mail, nous retrousserons nos manches pour créer une poste nouvelle. Je ne sais pas encore quelle forme elle prendra. Peut-être collerons-nous à nouveau des timbres en papier recyclé qu’on fera porter dans le monde entier par voiture électrique, pigeon voyageur ou avion en papier ?

Bref, oui, il est probable que je me fasse couper la diffusion de mes messages électronique. Mais je trouverai un autre canal, un autre moyen de m’adresser au plus grand nombre. Car la vérité ne meurt jamais, ni la soif des hommes pour la chercher.

Enfin, le pire n’étant jamais sûr, restons libre, indépendants et en bonne santé, tant que nous le pouvons. Si ça se trouve, c’est moi qui me trompe (je l’espère en tout cas).

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Comme vous le savez, je suis un grand fan des huiles essentielles pour la beauté et la forme au quotidien. En tant que spécialiste en aromathérapie, je peux dire que j’en connais un rayon et j’ai pu expérimenter au fil de ces 10 dernières années beaucoup de préparations.

Je n’ai presque jamais été déçu, bien au contraire…

J’ai décidé de partager aujourd’hui avec vous un extrait – essentiel- de mon tout nouveau livre paru aux éditions Solar Le Bien-Être au Naturel de Julien Kaibeck.

Ce livre, je l’ai voulu complet mais très pratique, truffé d’informations faciles à assimiler et à mémoriser pour se préparer en toute sécurité des remèdes et des cosmétiques naturels dignes de ce nom.
L’extrait que je partage avec vous, chères lectrices et chers lecteurs de la Lettre Beauté au Naturel, est à conserver : il s’agit d’une véritable fiche pratique à mémoriser pour bien utiliser les huiles essentielles au quotidien.

Les huiles essentielles en toute sécurité

Les huiles essentielles sont des extraits aromatiques puissants. On ne les utilise pas n’importe comment. Cependant, il ne faut pas dramatiser et la plupart des huiles essentielles sont très efficaces et sûres si on les utilise avec bon sens. Voici donc quelques règles en un clin d’œil pour profiter de l’aromathérapie tout en restant zen…

Bien doser

  • Pour un soin cosmétique d’usage quotidien, dosez le produit à 3 % grand maximum (soit 3 ml d’huile essentielle pour 100 ml de produit au total). La concentration normale est de 1 % ; 3 % donnent au produit une action dermocosmétique et font passer les huiles essentielles dans la circulation sanguine.
  • 1 ml d’HE équivaut à 25 gouttes environ, chez la plupart des marques, même si cela dépend de l’huile en question, du compte-gouttes, de l’environnement et de la température. L’important est de respecter un dosage de 1 à 3 % pour vos cosmétiques. Comptez donc toujours, au grand maximum, 6 gouttes d’HE par 10 ml de produit cosmétique (3 %).
  • Ne chauffez pas les HE, ajoutez-les en fin de préparation.
  • Une huile essentielle n’est pas une huile : elle ne contient pas de lipides. Mais elle ne se mélange qu’à des substances grasses (huiles, crèmes, beurre) ou des produits pouvant en recevoir une petite quantité (miel, gel d’aloe vera, argile). Ainsi, pour un bain aromatique, vous les incorporerez à un dispersant : lait en poudre, miel, sels (comptez 15 gouttes au maximum pour un bain adulte) avant de les verser dans l’eau.

Pas pour tout le monde

  • Femme enceinte ou allaitante ? Pas d’huile essentielle pendant les 3 premiers mois de grossesse, puis seulement en application cutanée et à un dosage cosmétique uniquement, hors abdomen, et exclusivement avec des HE bien tolérées : lavande vraie, camomille noble, ravintsara, bois de rose, bois de Hô, agrumes.
  • Pour le bébé ? Pas d’huiles essentielles ! Seule exception : quand le traitement est prescrit par un médecin ; ce sera alors à un très faible dosage, avec quelques huiles essentielles seulement, toujours diluées, et pour un enfant de plus de 6 mois.
  • Les épileptiques et les personnes souffrant de maladies nerveuses et/ou cardiaques éviteront les huiles essentielles à cétones et notamment par sécurité : les menthes, les sauges, le thuya et l’eucalyptus mentholé.

Bien acheter

  • Les huiles essentielles sont hélas des produits parfois frelatés, coupés avec une autre huile ou de l’alcool. Assurez-vous de la pureté de votre huile essentielle et de sa naturalité avant l’achat. Exigez toujours : le nom latin complet + l’organe distillé + une indication sur la molécule biochimique la plus présente. Un label bio est souhaitable, surtout pour les essences d’agrumes.
  • Achetez-les en pharmacie, herboristerie, magasin bio ou sur Internet (je vous conseille le site http://ift.tt/1J9WPfv qui rassemble les marques sérieuses lauréates de la Mention Slow Cosmétique comme Bioflore, de Saint Hilaire, Essenciagua, ENC, Simples et Divines ou Aromatic Reference).

Bien utiliser

Les huiles essentielles s’utilisent le plus souvent par voie cutanée en tant qu’actifs, fortement diluées dans de l’huile ou de la crème, ou dans tout excipient adapté (miel, argile, gel d’aloe…).

Certaines peuvent se mettre pures sur la peau, mais en petite quantité et sur une zone très limitée.

Par voie orale, les huiles essentielles se prennent à partir de 12 ans au plus tôt. A raison de 1 à 6 gouttes par jour, sous forme de capsules ou dans un support neutre et de préférence sur les conseils d’un professionnel de la santé.

Enfin, il est possible de les diffuser, à l’aide d’un diffuseur, pour assainir ou parfumer l’atmosphère ambiante. La diffusion d’huiles essentielles se fait avec un diffuseur électrique à froid, dans une pièce bien aérée, et jamais pendant le sommeil. Il n’y a pas d’autres contre-indications à ce mode d’utilisation très doux, mais il faut éviter de diffuser de la menthe poivrée, des huiles essentielles irritantes comme la cannelle ou l’origan, ainsi que l’eucalyptus globuleux si vous êtes asthmatique.

Que faire avec mes huiles ?

Voici une liste succincte qui reprend les utilisations principales des huiles essentielles, avec une proposition d’essence pour chaque utilisation. Vous allez enfin savoir à quoi servent vraiment les huiles essentielles.

  • Conservateurs : On peut doser à 2 % d’huiles essentielles un produit cosmétique maison (crème, masque) pour mieux le conserver. On opte pour : lavandin, lavande vraie, lavande aspic, tea tree, niaouli, tous les mélaleuques, géranium, petit-grain bigarade…
  • Parfums : On peut doser jusqu’à 5 % une préparation maison à base d’alcool bio ou un baume solide à base de cire d’abeille pour obtenir un produit « parfumant » très naturel. On opte pour : les agrumes, l’ylang-ylang, les lavandes, les myrtes, encens, patchouli…
  • Actifs traitants l’acné ou les imperfections : On dose un produit huileux à 3 % d’huiles essentielle pour une application locale. On opte pour : romarin à verbénone, tea tree, palmarosa, niaouli, les lavandes, carotte sauvage ou cultivée…
  • Actifs anti-âge : 1 à 3 % d’huile essentielle aux vertus antioxydantes dans votre crème la rend digne des meilleures formulations anti-âge. On opte pour : rose de Damas, bois de rose, bois de Hô, hélichryse italienne (immortelle), myrrhe…
  • Actifs peaux sensibles ou rougeurs : Il faut 3 % d’huile essentielle de ciste ladanifère, d’immortelle ou de camomille allemande (matricaire) dans un produit d’utilisation locale pour un effet sur la couperose ou les rougeurs.
  • Assainissants et toniques des défenses naturelles : On peut frictionner localement 6 gouttes de certaines huiles essentielles pour aider l’organisme à lutter contre l’infection. On opte pour la lavande aspic, le tea tree, le ravintsara, ou l’eucalyptus radié, et on ne pratique cela qu’à partir de 12 ans.

Vous aimeriez en savoir plus ou apprendre à utiliser également les huiles végétales, l’argile, le miel et d’autres remèdes de beauté ou de bien-être ? Alors permettez-moi de vous inviter à découvrir tout cela dans mon livre Le Bien-être au Naturel de Julien Kaibeck [1], je l’ai conçu spécialement pour cela.

Julien Kaibeck



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Cher lecteur,

Le printemps est là !

La sève de bouleau coule déjà à flots dans nos forêts.

Remarquez que tout le monde s’en moque, de la montée de la sève de bouleau. Tout le monde ou presque.

La plupart de nos contemporains ont totalement oublié que, il y a 50 ans encore, la majorité des populations européennes, de l’Écosse jusqu’à la Russie en passant par la Norvège, la Slovénie et la Hongrie, attendaient avec une brûlante impatience la montée de la sève à la fin de l’hiver. Plus qu’une tradition, c’était une fièvre qui saisissait collectivement l’Europe. Armées de couteaux (pour faire des entailles dans les troncs), de seaux et de tubes, des centaines de milliers de personnes partaient à l’assaut des forêts pour récolter la précieuse sève de bouleau.

Purifier l’organisme

Dans la vision des naturopathes, le corps est pourvu d’émonctoires qui jouent un rôle de filtres épurateurs : foie et intestin, rein, poumon et peau. L’alimentation dénaturée, inadaptée ou excessive, la sédentarité, l’absence de sudation et, actuellement, la pollution et le stress, provoqueraient une surcharge de ces émonctoires. Le processus de « nettoyage » s’essoufflerait. S’ensuivraient un « encrassement » et un « ralentissement métabolique » avec, comme premier symptôme, la fatigue souvent ressentie aux changements de saison.

Selon eux, il faudrait débarrasser l’organisme de tout ce qui l’encombre, éliminer les graisses épaisses qui retiennent les pesticides, les produits chimiques, les fumées. Les naturopathes pensent qu’il est important d’aider le foie, l’intestin, la vessie, les reins à se purifier – surtout à la fin de la saison froide.

La sève de bouleau, élixir précieux

Et justement, Dame Nature a prévu de nous donner un élixir extraordinaire et précieux pour ce grand nettoyage : la sève de bouleau.

Aujourd’hui, l’habitude de boire de la sève de bouleau a quasiment disparu et nos contemporains ne connaissent plus, comme produit de la sève d’un arbre, que le sirop d’érable canadien (très sucré). Mais en réalité, les Soviétiques ont maintenu l’industrie de la sève du bouleau jusqu’à la chute du Mur de Berlin. On possède d’ailleurs d’étonnantes photos prises en RDA, dans les années 80, où l’on voit des dizaines de personnes occupées à la récolte en forêt.

En Lettonie, la sève de bouleau est considérée encore aujourd’hui comme un véritable trésor national [1].

Et ce n’est pas pour rien :

La sève de bouleau contient des éléments naturels très intéressants dont on ignore encore tous les mécanismes d’action : de la vitamine C, des flavonoïdes antioxydants comme la quercétine, des tanins, de l’acide chlorogénique. Elle est riche en calcium, magnésium, silicium, sodium et potassium.

Fraîche, elle contient aussi des oligo-éléments immédiatement biodisponibles comme le cuivre, le fer, le manganèse, le zinc si rares dans nos aliments. Elle contient également des mucilages et 17 acides aminés dont l’acide glutamique qui vivifie et dynamise. Elle contient aussi des cytosines et des sucres sous forme de fructose, de 0,5 à 0,2 %.

La sève de bouleau contient encore deux hétérosides, le bétuloside et le monotropitoside qui libèrent par hydrolyse enzymatique du salycicate de méthyle, un analgésique, anti-inflammatoire et diurétique efficace.

Des vertus surprenantes

Dans pratiquement toutes les populations d’Europe centrale et du nord et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, dans toutes les classes de la population, elle était donnée aux enfants pour suppléer le lait maternel. On l’utilisait pour renforcer la croissance des enfants et des adolescents, pour rendre à leurs parents l’énergie amoindrie par les hivers rigoureux, pour donner aux vieillards plus de force et enfin pour atténuer ou supprimer leurs douleurs rhumatismales ou articulaires.

Dans les campagnes en Russie, la dernière bouteille était réservée au Pope – le prêtre orthodoxe.

Space ad : invitation personnelle du Dr. Hertoghe

Une tradition immémoriale

On appelait autrefois le bouleau « arbre de la sagesse », mais également « arbre aux néphrétiques » pour ses vertus thérapeutiques.

Le célèbre voyageur arabe Ahmad Ibn Fadlan notait déjà, en 941, que les populations bulgares turcophones vivant le long de la Volga buvaient de la sève de bouleau. Le savant allemand Conrad de Megenberg (XIVe Siècle) mentionne qu’elle était utilisée comme boisson rafraîchissante. Le géographe persan Rashid-al-Din témoigne également que les tribus Uriankhai de Sibérie coupaient les bouleaux et buvaient la sève à la place de l’eau.

En 1565, le médecin siennois Matthéole écrivait :

« Si on perce le tronc du bouleau avec une tarière, il en sort une grande quantité d’eau, laquelle a grande propriété et vertu à rompre la pierre tant aux reins qu’en la vessie, si l’on continue d’en user. Si on s’en lave la bouche, elle guérit les ulcères qui sont dedans. »

Trois siècles plus tard, Pierre-François Percy, le chirurgien militaire des armées de Napoléon, déclara :

« Dans tout le nord de l’Europe, jusqu’aux confins de la Russie, l’eau de bouleau est l’espoir, le bonheur, et la panacée des habitants riches ou pauvres, grands et petits, seigneurs et serfs… Les maladies de la peau, boutons, dartres, couperose etc. lui résistent rarement. C’est un remède précieux dans les affections rhumatismales, les reliquats de goutte, les embarras de la vessie et une foule de maladies chroniques. »

L’ethnologue suédois Gösta Berg suggérait aussi que la sève de bouleau était probablement le médicament le plus courant et le plus efficace contre le scorbut, provoqué par une carence en vitamine C.

Des vertus multiples

Les recherches modernes ont révélé la présence de bétuline, une petite molécule qui améliore la résistance à l’insuline, réduit les plaques d’athérosclérose (qui rigidifient les artères et favorisent les accidents cardiaques) et soigne l’hyperlipidémie (trop de graisse dans le sang) [2].

D’autres travaux menés en ex-Union soviétique indiquent que la sève de bouleau peut être utilisée dans le cadre de traitements contre l’anémie, le cancer, la tuberculose, les calculs rénaux, la goutte, l’arthrose, les rhumatismes, le rhume et les maladies de peau [3].

Un médicament développé en URSS, le Biomos, fait à partir de sève de bouleau, a une capacité démontrée à cicatriser les blessures et les brûlures et agit comme substance antidouleur et antisclérose [4].

Probablement par manque d’intérêt financier, les recherches sur la sève de bouleau sont éparses, mais un certain nombre d’entre elles confirment ces usages ancestraux. Une récente étude menée en Russie a ainsi montré un pouvoir surprenant de ce produit à soutenir la fonction hépatique sur des malades touchés par une hépatite C chronique. En 12 semaines l’activité du virus a été réduite de 43 % [5].

Par ailleurs, les recherches ont montré que l’acide chlorogénique de la sève de bouleau (qu’on retrouve aussi dans le café) diminue l’appétit, diminue l’absorption des glucides et favorise l’utilisation des graisses pour fournir de l’énergie et permet une perte de poids qui peut atteindre 4 kg en 12 semaines [6].

En Europe de l’Ouest, les sociétés qui commercialisent la sève de bouleau mettent en avant ses vertus pour favoriser le drainage et l’élimination des déchets acides de l’organisme (acide urique), ce qui aurait un effet contre les douleurs rhumatismales et les douleurs articulaires. Là encore, la science semble confirmer l’usage traditionnel : l’acide chlorogénique module l’activité du système immunitaire pour réduire l’inflammation dans l’arthrite rhumatoïde [7] et le salicylate de méthyle présent dans la sève exerce des effets comparables à ceux de l’aspirine (acide acétylsalicylique) pour contrôler la douleur.

La sève de bouleau est aussi proposée pour stimuler le métabolisme et détoxifier le corps en douceur (eczéma, dartres, psoriasis, dermites du cuir chevelu…).

Les études menées par l’Université de Riga, en Lettonie, ont également prouvé que la sève de bouleau dispose de fortes propriétés antioxydantes et retarde les effets du vieillissement. Elle stimule à la fois la croissance des cellules du derme et de l’épiderme et protège les cellules de la peau contre le stress oxydatif, y compris des rayons ultraviolets, de la pollution et des effets d’inflammations.

Pour finir, les flavonoïdes qu’elle contient comme la quercétine sont aujourd’hui d’une efficacité reconnue pour renforcer les vaisseaux sanguins, diminuer la tension artérielle et combattre la rétention d’eau [8].

Une récolte respectueuse de la nature

La récolte de sève de bouleau fraîche ne nécessite ni abattage, ni sacrifice des arbres. Après avoir percé un trou horizontal dans le tronc, il s’agit de laisser couler la sève goutte à goutte dans une bouteille grâce à un tuyau, en évitant l’intrusion de poussières et de salissures dans l’arbre. Un arbre fournira facilement un à deux litres de sève par jour, voire jusqu’à dix litres en deux jours pour un arbre de grande taille. Aucun risque d’épuiser l’arbre, il ne vous donnera que ce dont il n’a pas besoin.

Et de fait, celui qui se hasarde à couper un bouleau de plus de 20 ans au moment de la montée de la sève au printemps s’expose, sans rire, à une inondation. La sève jaillit comme l’eau d’une fontaine.

Une fois la récolte achevée, il faut boucher les trous à l’aide de chevilles de bois pour protéger l’arbre contre les infections.

Conseils pratiques pour la cure

Lorsque l’on commence une cure de sève de bouleau, il est conseillé de l’ingérer à jeun, tous les matins pendant 3 semaines. La cure de jouvence consiste à boire au moins 3 litres de sève de bouleau sur une période de 21 jours (à raison, environ, de 150 millilitres/jour) ou 5 litres dans l’idéal (à raison de 250 millilitres/jour) pour les personnes fatiguées, souffrant de rhumatismes ou souhaitant tout simplement détoxifier efficacement leur organisme.

La qualité de la sève de bouleau dépendra bien entendu de celle du sol. Les personnes qui récoltent la sève sérieusement font des prélèvements préalables pour identifier les arbres les plus aptes à produire une sève de qualité. A taille égale et à un mètre de distance, deux arbres peuvent présenter des caractéristiques diamétralement opposées.

La sève doit être récoltée près du sol (+/- 0,50 m), elle est dite minérale et sera plus trouble et plus bienfaisante que si elle est récoltée à 2 m de hauteur ou sur une branche.

Elle doit provenir de lieux préservés de la pollution et il est impératif que la sève soit fraîche, c’est-à-dire à l’état pur.

La sève de bouleau en cure de printemps

En France, la référence de la sève pure, biologique, est la société Végétal Water (eau végétale). Elle récolte la sève dans les forêts françaises de la Dombes, sur les plateaux du Jura, grâce à des spécialistes qui respectent les traditions ancestrales.

L’avantage de ce récoltant est que sa sève de bouleau n’est ni congelée, ni alcoolisée, ni nanofiltrée, ni pasteurisée. Elle ne subit aucun traitement industriel. C’est une sève 100 % naturelle et bio.

Si vous êtes intéressé, et que vous n’avez pas la chance d’avoir un bouleau dans votre jardin, vous pouvez acheter de la sève de bouleau à distance. Végétal Water est un récoltant réputé (rendez-vous ici pour en commander).

Si vous décidez d’aller vous fournir sur Internet ou en magasin bio, attention à ne pas confondre avec la sève de bouleau pasteurisée (qui perd plusieurs de ses propriétés fondamentales) ou le jus de bouleau (qui n’est pas de la sève, mais une décoction de feuilles de bouleau).

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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