Mais c’est nous qui payons
Chère lectrice, cher lecteur,
Quand le Covid est apparu, Emmanuel Macron a demandé aux meilleurs médecins du pays comment limiter au maximum la contagion.
Leur réponse a été grosso modo la suivante :
“Pour diminuer au maximum la contagion, restez chez vous, ne laissez personne vous approcher, n’allez plus au travail, annulez vos sorties, réunions, fêtes, voyages, n’allez plus au cinéma, ni au restaurant, ni au bar, ni au musée, ni à la messe ni à la mosquée, ni, si possible, faire de courses. N’embrassez plus, ne serrez plus les mains, ne prenez plus les transports en commun, portez des masques les plus hermétiques possibles, lavez-vous et désinfectez vous les mains plus souvent possible, portez des gants si vous le pouvez. Dès qu’un vaccin sera disponible, faites vous vacciner, et faites les rappels. Ces mesures seront d’autant plus efficaces qu’elles concerneront un grand nombre de personnes, des nourrissons aux personnes âgées, quel que soit leur état de santé, et si possible dans le monde entier.”
Oui, c’était radical. Mais c’était la réponse la plus juste, médicalement parlant. C’est la façon la plus crédible pour stopper une épidémie. En conscience, les médecins ne pouvaient pas dire autre chose que ça.
Le problème, bien sûr, c’était les conséquences pratiques. Qu’allait-il se passer, pour notre société, si l’on mettait en place un tel programme, jusqu’au bout ?
Cela ne pouvait que provoquer une catastrophe.
Mais réflexion faite, ce n’était pas la faute des médecins : ils n’ont fait que répondre à la question qu’on leur posait. Et, avec le recul, je ne pense même pas que c’est pas parce qu’ils étaient achetés par les labo, qu’ils ont donné ces conseils.
La faute de Macron
La responsabilité de la faute appartient à Emmanuel Macron.
Il a décidé d’agir en ne tenant compte que de l’aspect médical, alors que sa tâche est au contraire de tenir compte de toutes les données du problème : les conséquences pratiques, humaines, sociales, psychologiques de ses décisions.
C’est cela, l’art de la politique.
Mais dès le premier jour, il a voulu s’en tenir à un discours simpliste et irresponsable : Mesdames et Messieurs, rassurez-vous, je ferai tout ce qui est possible pour limiter la contagion du Covid, quoi qu’il en coûte au pays.
Inévitablement, cela allait nous conduire collectivement à une catastrophe. C’était parfaitement prévisible. Et ils n’ont rien voulu lâcher, quelles que soient les conséquences qui s’abattaient sur nous comme un tsunami :
- Des millions d’opérations chirurgicales, de rendez-vous médicaux, d’examens, allaient devoir être annulés, et les patients n’allaient pas être traités ? Peu importe, on ne change rien.
- Les infarctus, les AVC, les maladies cardiaques n’allaient plus pouvoir être pris en charge avec la rapidité nécessaire ? Peu importe, on ne change rien.
- Des centaines de milliers de personnes âgées allaient devoir passer des mois à l’isolement total dans les Ehpad ? Peu importe, on ne change rien.
- Beaucoup allaient mourir dans le plus atroce isolement, sans avoir pu être approchés une dernière fois par un être humain ? Peu importe, on ne change rien.
- Les enterrements allaient devoir se faire en tout petit comité, empêchant les gens de se retrouver pour se soutenir et entreprendre ensemble le travail de deuil ? Peu importe, on ne change rien.
- Les gens n’allaient plus pouvoir se rencontrer, s’aimer, se marier ? Peu importe, on ne change rien.
- Les familles ne pourraient plus accompagner leurs enfants, conjoints, parents ou grand-parents à l’hôpital ? Peu importe, on ne change rien.
- Les femmes allaient devoir accoucher seules à l’hôpital, et les pères être privés de voir leur enfant naître ? Peu importe, on ne change rien.
- Les jeunes n’allaient plus pouvoir se préparer aux examens, au bac, ni vivre les expériences normales et irremplaçables de la jeunesse (sortir, faire des rencontres, tomber amoureux…) ? Peu importe, on ne change rien.
- Les enfants n’allaient plus pouvoir jouer dans la cour de récréation ? Peu importe, on ne change rien.
- Les bébés n’allaient plus pouvoir apprendre, dans les crèches, à parler et à sourire, privés de l’occasion de voir des visages humains ? Peu importe, on ne change rien.
- Des milliers d’entreprises allaient faire faillite, se désorganiser, allonger les délais jusqu’à instaurer un chaos économique profond, empêchant pour des mois ou des années d’innombrables activités et projets d’avoir lieu ? Peu importe, on ne change rien.
- Les tribunaux allaient cesser de rendre la justice, les dossiers allaient trainer des mois et des années de plus, au désespoir des personnes dont la vie était suspendue à ces décisions ? Peu importe, on ne change rien.
- Etc.
En fait, rien de rien, aucun argument ne pouvait tenir face à l’argument : “chaque mort est un mort de trop, chaque cas de Covid qui peut être évité doit être évité”.
Mais j’insiste : les médecins n’ont fait que ce qu’on leur demandait : proposer des mesures, qui, selon la théorie médicale, empêcheraient un maximum de personnes de tomber malades du Covid. Ce n’était pas leur rôle, ni leur compétence, ni leur pouvoir d’ailleurs, de prendre en compte les conséquences pratiques des mesures sanitaires drastiques qui ont été prises.
Les médecins ne sont pas coupables ; ce sont les Autorités qui ont commis une faute en leur transférant le pouvoir
Tout l’art de diriger consiste à obtenir le plus de bienfaits possibles, en causant le moins de dommages possibles.
Après avoir écouté les médecins, Emmanuel Macron aurait dû écouter toutes les personnes qui s’inquiétaient des conséquences des mesures radicales. Et il aurait dû en tenir compte.
Il ne l’a pas fait. Il s’est contenté de la première étape. On commence tout juste aujourd’hui à mesurer les conséquences, avec une crise économique et politique qui s’aggrave de jour en jour.
Mon diagnostic sur Macron est qu’il s’agit d’un personnage immature, narcissique, et totalement incompétent pour assumer la tache de chef d’Etat. Je ne le dis pas pour faire de la politique, mais pour inciter mes lecteurs à se tenir sur leurs gardes, et à ne plus accorder le moindre crédit (s’ils l’ont jamais fait…) à ses discours, qui ne sont faits que pour manipuler les gens et promouvoir sa petite personne.
Aujourd’hui, il a été prolongé pour cinq ans au pouvoir. Dieu sait ce qu’il va encore commettre comme âneries. De notre côté, nous n’y pouvons rien, et n’avons aucune solution à proposer pour atténuer les conséquences. Bien entendu, cela ne nous empêchera pas de continuer à vivre, apprendre, progresser sur le plan individuel, dans le domaine de notre santé.
Et c’est cela l’essentiel, heureusement.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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