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Voici trois informations bizarres ou étonnantes relevées dans la presse :

Information bizarre n°1 : L’Agence France-Presse (AFP) signale le décès d’un Maître Yogi qui affirmait vivre sans nourriture ni eau

Le 26 mai 2020, l’Agence France-Presse (AFP) a signalé le décè de Prahlad Jani, dans le village de Charada, province de Gujarat, en Inde, réputé pour avoir vécu des décennies dans un état de méditation sans boire ni manger :


Prahlad Jani affirmait vivre sans boire ni manger, et il est mort à l’âge de 90 ans.

En 2003, il avait expliqué à l’AFP recevoir « l’élixir de vie à travers un trou dans son palais, lui permettant de vivre sans nourriture ni eau » [1].

En 2010, une équipe de médecins militaires l’ont étudié pendant deux semaines à l’hôpital d’Ahmedabad, la plus grande ville du Gujarat.

Jani fut observé en permanence avec des caméras et une télévision en circuit fermé. Les médecins prirent des scanners de ses organes, de son cerveau, de ses vaisseaux sanguins, et ont testé son cœur, ses poumons et sa capacité de mémoire.

Ils constatèrent qu’il ne mangeait pas, ne buvait pas, et n’allait pas aux toilettes, et que son seul contact avec des liquides était les bains et les gargarismes qu’il faisait de temps en temps.

Je ne sais pas ce qu’en pensent mes lecteurs, ni si cette information sera considérée comme une “fake news” (fausse nouvelle) sur les réseaux sociaux, et donc censurées. Mais je ne fais que reproduire, je le répète, une information diffusée par l’AFP… (voir https://www.france24.com/en/20200526-india-yogi-who-claimed-to-live-without-food-or-water-dies-aged-90)

Information bizarre n°2 : le cannabis plus efficace que l’hydroxychloroquine contre le Covid-19

Le site Internet d’information CNews affirme que le cannabis est plus efficace que l’hydroxychloroquine, contre le coronavirus.

Des chercheurs canadiens auraient découvert que certaines variétés de cannabis réduisent la capacité du coronavirus à pénétrer dans les poumons, en modulant l’enzyme ACE2, dans laquelle le virus s’installe et se propage.

Ainsi, la susceptibilité des patients au coronavirus pourrait être réduite tout comme le risque d’infection.

Là encore, cette information n’a pas été signalée comme “Fake News” mais peut-être le sera-t-elle maintenant que je la diffuse moi-même… Nous verrons bien. Ce qui est sûr, c’est que la Haute Autorité de Santé n’en a pas parlé, ni le Ministre, ni la porte-parole du gouvernement…

Information désolante : les oiseaux du littoral en danger, à cause du déconfinement !!

Moins drôle, le confinement a poussé les animaux sauvages, un peu partout, à s’installer dans les zones désertées par les êtres humains, durant le confinement.

Depuis la mi-mars en particulier, les oiseaux qui habituellement vont nicher dans des endroits reculés, ont construit leurs nids à même le sol sur des plages habituellement très fréquentées.

« Avec le déconfinement et le retour du public sur les plages, la situation de l’année 2020 qui semblait exceptionnelle pour la reproduction pourrait s’avérer catastrophique : oeufs écrasés, nichées piétinées, poussins séparés de leurs parents ou dévorés par les chiens non tenus en laisse…« , craint-on à l’Atelier Bleu, une association de protection des oiseaux sauvages.

Pour éviter cette hécatombe, l’association donne des consignes simples à faire connaître et respecter. Si vous devez aller à la plage :

  • gagnez le plus rapidement possible le fil de l’eau pour mener vos activités sportives ou récréatives et restez au plus proche de l’eau ;
  • évitez de fréquenter le haut des plages, les dunes de sable ou végétalisées en arrière-littoral ;
  • si vous voyez un oiseau posé au sol qui vous semble blessé ou pousse des cris répétés, éloignez-vous au plus vite car il s’agit d’une manoeuvre destinée à vous éloigner du nid ;
  • restez autant que possible sur les sentiers balisés.

Merci pour les oiseaux !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le pain au levain meilleur pour la santé

On croit souvent que la levure de boulangerie, en cube ou en granulés déshydratés, représente la vraie levure, par rapport à la levure chimique type “L’Alsacienne”.

Mais en fait, pas du tout.

Ces blocs de pâte de couleur beige, au goût acide, sont d’énormes paquets de champignons microscopiques appelés “Saccharomyces cerevisiae”, autrement dit des levures de bière.

La levure de boulanger n’a rien à voir avec le levain

Ces levures de bière produisent du dioxyde de carbone en grande quantité très rapidement quand vous leur donnez “à manger”, de la farine par exemple. Elles font alors gonfler les pâtes en quelques heures.

Mais cet effet n’a rien à voir avec celui du levain traditionnel !

Celui-ci se compose d’une flore complexe qui se développe naturellement, mais beaucoup plus lentement, à partir des micro-organismes présents dans l’environnement. Ils peuvent se trouver dans l’air ou dans le récipient, dans la farine elle-même, dans l’eau lorsqu’elle n’est pas chlorée, ou encore sur les mains de la personne qui a préparé le mélange farine-eau.

Le levain est donc fait de bactéries, comme les lactobacilles, et de tous types de champignons microscopiques, variables selon l’endroit où vous vous trouvez.

C’est pourquoi les arômes et la composition du vrai pain au levain traditionnel diffèrent selon le lieu.

Il y a des millions, potentiellement des billions de bactéries et levures sur la Terre. Elles se multiplient lorsqu’elles trouvent un milieu propice, comme un mélange d’eau et de farine laissé à l’air libre.

Le levain modifie la composition moléculaire de la pâte à pain

Ce levain, qui agit lentement, modifie la pâte à pain au niveau moléculaire, en même temps qu’il la fait gonfler.

Il augmente la teneur du pain en amidon résistant, qui ne sera donc pas transformé en glucose par l’intestin. La conséquence est que l’index glycémique du pain au levain est beaucoup plus bas que celui d’une baguette classique (65 au lieu de 95).

Une étude de 2012 a montré que les personnes obèses ou en surpoids ont une glycémie (sucre sanguin) plus basse lorsqu’elles mangent du pain au levain, ce qui réduit leur risque de diabète de type 2. Une autre étude a montré que le pain de seigle au levain réduit même la production d’insuline à la fin d’un repas.

Le levain produit des vitamines, de l’acide lactique, et découpe les molécules de gluten en petits morceaux

  • Le levain produit des vitamines : le pain au levain contient plus de vitamines C, B1, B2, K, et folates.
  • Le levain produit de l’acide lactique qui augmente la solubilité des minéraux : cela augmente la solubilité du magnésium, et du phosphore.
  • Le levain, enfin, découpe les molécules de gluten en petits morceaux, ce qui le rend beaucoup plus digeste.

Sur ce point du gluten, qui est essentiel, vous vous en apercevez quand vous mangez du pain au levain car il est beaucoup moins “caoutchouteux”, collant et étouffant que le pain à la levure chimique ou à la levure de boulanger.

Le gluten est la partie de la pâte à pain qui lui donne une texture de chewing-gum. Il est difficile à digérer, car il s’agit d’une molécule géante, difficile à découper par les enzymes de digestion.

Beaucoup de personnes sont sensibles, voire intolérantes au gluten. Elles ressentent donc de l’inconfort, parfois des douleurs, quand elles mangent du pain. Ces problèmes s’atténuent, et peuvent disparaître complètement, en mangeant tout simplement du pain au levain.

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter le site LaNutrition qui publie un article très fouillé sur les avantages de pain au levain pour la santé (voir : https://www.lanutrition.fr/les-bonnes-raisons-de-faire-ou-de-manger-du-pain-au-levain)

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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EHPAD : pourquoi il faut lire des histoires aux enfants… et aux grands

Parmi mes plus précieux souvenirs de jeunesse, je compte les moments où j’ai lu des livres à ma grand-mère, qui avait perdu la vue.

J’ai continué, après son décès, à aller dans les maisons de retraite lire des livres aux personnes âgées.

Enfin, je devrais plutôt écrire “avec” les personnes âgées. “Avec” ma grand-mère.

Car la lecture à haute-voix est sans doute une des plus douces façons d’être ensemble.

Lecture à haute voix : un trésor en perdition

La lecture à haute-voix ne se pratique plus aujourd’hui qu’avec les petits enfants, qui ne savent pas encore lire. Le plus vite possible, ensuite, on se “débarrasse” du problème en demandant aux enfants de lire tout seul, “dans leur tête”.

Mais lire dans sa tête n’est pas naturel, et peut-être même pas souhaitable du tout, voire nuisible, pour l’être humain.

Je vais expliquer pourquoi.

Mais avant, il faut expliquer rapidement comment le cerveau fait pour lire :

  • La zone de notre cerveau qui voit est le cortex préfrontal, c’est-dire la partie avant du cerveau.
  • La zone du cerveau qui entend est dans le lobe temporal, près des oreilles.

Lorsque vous lisez silencieusement, vous entendez votre voix dans votre tête. C’est comme si vos yeux étaient capables de produire un son directement à partir des lettres.

Cette capacité étonnante “d’entendre avec les yeux” n’a été développée que tout récemment par l’être humain, à partir du XIIe siècle environ. Elle n’est possible que par une évolution récente du cerveau humain, où une zone du cerveau qui “voit” se superpose avec une zone du cerveau qui “entend”.

Avant cela le XIIe siècle, personne ne lisait jamais silencieusement, sauf rares exceptions comme Jules César, qui étonnait ses contemporains en étant capable de faire cela.

Personne ne lisait des livres tout seul, autrefois

Les livres n’étaient pas destinés à être lus seul dans son coin, mais toujours en public.

On les sortait cérémonieusement, lors d’une assemblée, souvent religieuse ou politique, mais pas seulement. On posait le livre, qui était en général très gros et très lourd, sur un lutrin, au milieu d’une grande salle, et le lecteur debout proclamait le texte à haute voix, souvent en le chantant (psalmodie) ce qui permettait de mieux comprendre de loin grâce aux intonations de la voix.

Parfois, il y avait plusieurs livres dans l’assemblée, mais c’était alors plusieurs exemplaires du même livre, et les lecteurs lisaient tous en même temps le même texte, comme on le fait encore dans les petites classes pour apprendre aux élèves à lire.

La lecture était donc un acte social, destiné à faire vivre à toute la communauté une expérience commune. C’était un moyen excellent de maintenir et transmettre un patrimoine, des valeurs, des idées, des souvenirs collectifs, et ainsi rapprocher les gens, leur permettre de mieux se comprendre, et d’avoir des sujets de réflexion communs.

Cette habitude s’est maintenue jusqu’au XVIIe siècle où les livres ont continué à être majoritairement lus à plusieurs, dans des salons de lecture où l’on se rassemblait pour passer un bon moment ensemble.

Passer un bon moment ensemble

Vous connaissez bien ce sentiment, d’ailleurs, quand vous terminez une histoire à des enfants. Il y a un profond et chaleureux sentiment de communauté.

On est calme et joyeux. Les enfants, d’ailleurs, réclament toujours qu’on leur lise une autre histoire, et souvent de lire à nouveau la même histoire ! Ce qui prouve leur enthousiasme.

Et l’adulte, au fond, est heureux lui aussi.

Non pas parce qu’il vient de découvrir quelque chose de nouveau en lisant, pour la énième fois, Les Trois petits cochons ou Le Petit Chaperon Rouge, mais parce qu’il sent intimement combien ses enfants se sont rapprochés de lui et possèdent désormais un trésor commun avec lui.

Comment la lecture est devenue individualiste

A partir du 19e siècle, cependant, la littérature a connu une explosion de production, avec de nombreux journaux publiant des “feuilletons”, devenus les grands romans que l’on lit encore aujourd’hui : Balzac, Maupassant, Walter Scott, Dostoïevsky…

L’édition de livre s’est transformée en industrie.

Les gens se sont mis à lire chacun de leur côté les livres qui leur plaisaient. Mais c’était, à l’époque, l’équivalent du fait d’avoir chacun sa télé dans sa chambre. Tandis que l’un regarde Netflix, l’autre regarde Louis de Funès et le troisième le dernier épisode de la Guerre des Etoiles.

Le résultat est que chacun a commencé à se bâtir son propre imaginaire, individuel, et à perdre un peu le contact avec les autres. La lecture, au lieu de rassembler, a commencé à séparer.

Certes, on a maintenu des “cercles de lecture” pour partager ses impressions. Mais peu à peu, chacun s’est mis à développer un savoir, des souvenirs, une sensibilité absolument uniques, incommunicables aux autres, car basés sur un itinéraire de lecture purement personnel.

Éclatement total

Avec la télévision, de nombreuses personnes ont totalement cessé de lire.

Les lecteurs sont devenus une classe à part, mais parmi eux il n’y a en réalité plus aucune unité entre ceux qui lisent “des romans”, les autres “des essais”, les autres encore “des poèmes” ou de la “littérature étrangère”.

Chacun a son propre assemblage réalisé au gré du hasard, des livres sur lesquels il est “tombé” selon ses professeurs, les bibliothèques qu’il a fréquentées, les livres reçus en cadeau, ceux qu’il a découverts au petit bonheur la chance dans une librairie où sur la table de chevet d’un ami…

Redécouvrir le plaisir de la lecture à haute voix auprès de nos anciens, si esseulés

Et pourtant, il n’y a rien de plus simple que de nous ressaisir de ce trésor inouï de la lecture à haute-voix qui réchauffe, rassemble, réunit.

Il suffit d’une personne. Elle peut être malade, dépressive, désœuvrée, isolée, handicapée, peu importe. On ouvre un livre. On le lit à haute voix, tranquillement, en articulant bien, en prenant le temps de respirer après chaque virgule.

Et il n’y a pas besoin de lire des pavés : n paragraphe, une page, un chapitre, c’est déjà beaucoup, et cela fait un grand souvenir.

A la beauté du texte se joint la musique de la voix ; les sentiments, les idées, le comique, la délicatesse, sont infiniment plus grands quand la voix humaine se combine avec le texte.

Les effets provoqués sur le cœur de l’autre viennent renforcer ceux qui se produisent dans notre cœur. Le plaisir augmente de façon géométrique avec chaque nouvel auditeur.

Et si l’on a pas l’habitude de lire longtemps, si on a la voix fragile, le souffle court, la bouche sèche, on peut bien sûr lire à tour de rôle.

Quelle activité économe, facile, peu coûteuse, respectueuse de l’environnement, et adaptée à ces temps de confinement. On passe ainsi un grand moment d’intimité, tout en respectant les “gestes barrières” !

Et si vous n’avez pas d’idée d’un bon texte à lire, pourquoi ne pas reprendre quelques-unes de mes lettres, pour les partager à haute voix avec quelqu’un qui ne serait pas (encore !) inscrit à Santé Nature Innovation ? N’oubliez pas que vous pouvez toutes les retrouver sur le site www.santenatureinnovation.com

Il y en a, désormais, des milliers je crois….

Alors vraiment, j’encourage tous mes lecteurs qui partagent mon goût de la lecture à haute voix de redécouvrir cette activité si délicate, profonde et plaisante, dans le cercle familial, avec un ami, dans un hôpital, une maison de retraite, un Ehpad… Le succès est garanti.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Match France-Allemagne : le carnage

Il y a quelques semaines, je vous alertais sur le fait que l’Allemagne, une fois de plus, était en train de nous mettre la pâtée…

Cela se confirme aujourd’hui, sur tous les plans. Notre retard devient irrattrapable, et annonce une série de catastrophes pour notre avenir :

L’Allemagne a déconfiné depuis le 6 mai. Les écoles, les crèches, les restaurants, les parcs d’attraction ont repris, et il n’y a plus aucune restriction de contacts entre les personnes.

Les mauvaises langues avaient annoncé une seconde vague catastrophique : eh bien pas du tout.

Bien que des mesures de reconfinement aient été prises ici et là dans certaines régions, par mesure de prudence, le nombre de décès en Allemagne est tombé à des niveaux statistiquement non significatifs (1 personne ou moins sur 1 million) depuis près d’un mois déjà, et seulement quatorze décès le 23 mai et cinq le 24 mai… [1]

Au total, l’Allemagne aura eu quatre fois moins de morts que la France (8 000 contre 28 000) , pour une population pourtant beaucoup plus importante (18 millions de plus).

Aujourd’hui, outre-Rhin, l’économie a redémarré, les entreprises allemandes tournent, exportent, s’emparent des quelques marchés que les Français maîtrisaient encore, tandis que nous restons englués dans des restrictions qui nous handicapent à tous les niveaux.

Conséquence sur leur santé, et la nôtre :

Leur système hospitalier, déjà très supérieur au nôtre, disposera dans les années qui viennent d’un avantage encore plus grand, grâce aux financements abondants d’une économie dynamique et excédentaire.

Pendant ce temps, chez nous, les restrictions se transformeront en rationnements de soins toujours plus extrêmes…

Match Suisse-Belgique : le bain de sang

Mais il y a pire que le match France-Allemagne…

C’est la Suisse contre la Belgique.

Ces deux pays, comparables en termes de taille, de population, de niveau de développement, de multilinguisme, de proximité avec la France, connaissent des destinées radicalement opposées.

Depuis jeudi dernier, la Suisse n’a plus annoncé que 4 morts en tout. Il n’y a plus que quelques dizaines de nouveaux cas, si bien que les services de santé maîtrisent désormais parfaitement les chaînes de contaminations.

La Suisse, qui n’a jamais confiné totalement comme la France, a repris ses activités très largement, et seule une petite minorité de personnes fragiles portent le masque dans les rues, sans pour autant que cela ne provoque la moindre seconde vague non plus…

Daniel Koch, chef de la Division maladies transmissibles à l’Office fédéral de Santé Public suisse, a annoncé lundi dernier (19 mai) que “la première vague du coronavirus en Suisse est en train de se terminer”, le pays n’ayant connu ce jour là aucun nouveau mort ni aucune nouvelle hospitalisation [2]. Le bilan total est de 1800 morts.

La Belgique, elle, compte près de 10 000 morts, soit plus de cinq fois plus malgré des mesures de confinement extrêmes, décrites comme “copiées sur le système chinois” et “très attentatoires aux libertés individuelles.” [3]

Elle continue à déclarer des centaines de nouveaux cas chaque jour, avec une remontée ces derniers jours, tandis que le pays est confronté à “une crise économique sans précédent”, menaçant de le mener à la dislocation [4].

Des explications ? Pas d’explications

Mais le plus choquant est que, à ma connaissance, aucun expert, épidémiologiste, démographe, ne propose aujourd’hui la moindre explication plausible à ces différences.

Un silence de plomb pèse sur les consciences…

Car, avouons-le, personne n’aurait imaginé, au départ, le scénario inverse : la pagaille en Allemagne, la bonne gestion en France  ; le désastre en Suisse, et le succès en Belgique…

Non, dès le départ, et autant que nous sommes, sans être en rien des spécialistes des virus, ni des contagions, ni de la chloroquine, ni des chauves-souris… nous pouvions nous douter du résultat de ces “matchs” .

Alors, pourquoi ? Qui risque une explication ?

Et qui expliquera que les Polonais fassent encore bien mieux que les Suisses et les Allemands, avec moins de 1000 morts pour 38 millions d’habitants ?

Je vous invite à donner votre point de vue en commentaire de mon message.

Je diffuserai bien volontiers vos idées constructives à tous les lecteurs de Santé Nature Innovation.

Un grand merci d’avance.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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J’ai bien observé le Pr Didier Raoult dans ses vidéos et il semble malgré tout un peu embêté par les diverses études défavorables à la chloroquine et l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, sorties dans la littérature scientifique.

Dans sa dernière interview (voir ici https://www.youtube.com/watch?v=DZFN3DryH68), il me paraît un peu mal-à-l’aise, notamment quand il détourne le regard en disant “On n’est pas très inquiets” (3’50’’), indiquant par son langage non-verbal qu’il l’est quand même un peu…

Il s’est fait attaquer cruellement par beaucoup de journalistes, de politiques, et de ses collègues chercheurs. Le pire d’entre eux a sans doute été le Pr David Gorski, du site “Science-Based Medicine” qui a rédigé un long article où il détruit violemment sa réputation scientifique [1].

Je trouve cela très injuste et inutilement violent.

Oui, Didier Raoult qui est un homme passionné est certainement allé très fort sur certaines déclarations, mais il a eu raison dans l’ensemble, et il n’a absolument pas à rougir aujourd’hui :

  • Il a eu raison de dire que l’épidémie de covid-19 n’allait pas ravager l’humanité, qu’elle n’allait pas entraîner un trou dans la pyramide des âges. Dans les pays qui publient des chiffres clairs sur l’âge moyen des personnes qui décèdent du Covid-19, on s’aperçoit que ce sont des personnes très âgées et souvent très malades qui meurent (âge moyen des décès : 84 ans en Suisse).
  • Il a eu raison de dire que les enfants n’étaient pas touchés.
  • Il a eu raison de dire que les personnes qui manquent de zinc ont des symptômes plus sévères quand ils contractent la maladie.
  • Il a réalisé 130 000 tests PCR, sur 50 000 personnes présentant des symptômes, puis diagnostiqué et soigné 5000 patients, avec le taux de mortalité le plus bas du monde (0,5 %). Il a réalisé 10 000 électro-cardiogrammes sur des patients prenant de l’hydroxychloroquine pour observer d’éventuels problèmes cardiaques, ce qui prouve son extrême conscience professionnelle, et qu’il fait partie des meilleurs spécialistes du Covid-19, avec une expérience clinique indéniable;
  • Il a eu raison de dire qu’il n’y avait aucune mesure particulière à prendre puisque l’épidémie allait passer naturellement, et qu’elle n’allait pas avoir de gravité exceptionnelle.
  • Il a eu raison de dire qu’il n’y avait pas de risque de seconde vague. L’Allemagne, qui a déconfiné depuis déjà quatre semaines, n’a pas vu son taux de transmission du virus remonter au plafond, comme on a pu le craindre dans les premiers jours. Aujourd’hui, ce taux est à 0,65 (un Allemand contaminé contamine moins d’une personne) ce qui indique que l’épidémie disparaît d’elle-même, ce qu’on observe en effet dans tous les pays européens.

Et je ne suis pas le seul à le dire :

Il a eu raison de dire qu’une épidémie est en cloche », a rappelé le professeur de médecine d’urgence à la Pitié Salpêtrière Yonathan Freund, rédacteur en chef de l’European Journal of Emergency Medicine.

C’est également l’opinion du professeur d’épidémiologie Laurent Toubiana, qui admet : « C’est iconoclaste, mais pas plus que l’OMS qui dit que le coronavirus peut ne jamais disparaître (…) Ma thèse, c’est qu’il n’y a pas de deuxième vague », relève-t-il [2].

Ce que j’aimerais dire au Pr Raoult si je prenais un verre avec lui…

Le problème du Pr Raoult, est que nous avons tous de la sympathie pour lui mais que nous sommes tous un peu gênés par les déclarations excessives qu’il a faites ici ou là.

On aimerait qu’il puisse sortir par le haut de cette histoire, et même accéder au statut de “héros national”, qu’il mérite.

L’erreur est humaine, surtout en médecine qui est un art, une science humaine, où les lignes sont toujours floues. Chacun a le droit de se tromper, l’essentiel étant de le reconnaître le moment venu, pour pouvoir continuer son travail sereinement. Cela ne remet pas en cause la compétence ni les réussites de la personne.

Pour sortir élégamment de la situation, et faire taire enfin la meute enragée de ses détracteurs, voici ce que je dirais, à sa place :

“Chers collègues, amis journalistes et responsables politiques qui vous intéressez, comme moi aux solutions contre le Covid-19,

A l’issue de cette épidémie qui, fort heureusement est en train de se terminer, l’important est de rassembler nos énergies pour continuer à travailler pour le bien de nos patients.

Oui, je reconnais que j’ai été trop vite en affirmant sur Youtube dès le mois de février que, grâce à la chloroquine, c’était déjà la “fin de partie” pour le Covid-19 ; oui, j’ai quelque peu exagéré en disant que cela ne ferait pas plus de morts que les accidents de trottinettes.

Je présente mes excuses à toutes les personnes que j’ai heurtées par mes propos, et je suis désolé d’avoir choqué mes collègues très attachés à la rigueur scientifique qui me reprochent d’avoir parlé trop vite au grand public.

Je ne suis qu’un médecin, chercheur, pas un spécialiste des réseaux sociaux, dont j’ai appris à mes dépens combien ils peuvent rapidement s’emballer et vous embarquer dans des aventures qui vous dépassent.

J’ai réagi avec mes tripes, cela a été très éprouvant pour moi de devoir tenir du jour au lendemain un rôle de “star” de Youtube qui n’a jamais été le mien.

Maintenant, je voudrais inviter toutes les personnes qui, comme moi, consacrent leur vie aux maladies infectieuses, à reprendre le dialogue, la coopération pacifique, les échanges constructifs.

Nous avons tous accumulé des données sur cette maladie. Le temps est venu de nous parler.

Nous avons la chance de constater que l’épidémie est en train de se terminer et, même si je ne crois pas à une seconde vague, il semble assez clair que nous allons continuer à avoir des cas ça et là qu’il va falloir traiter.

C’est cela qui est important pour les malades. Cessons les querelles d’ego, les débats stériles, dans l’espace médiatique et politique qui n’est pas le nôtre. Unissons nos forces, nos expériences, pour le bien des malades. Nous avons tous beaucoup appris pendant cette crise. Cela peut et doit aujourd’hui être mis au service du progrès médical et du bien commun.”

Voilà, c’est à peu près ce que j’essayerais de faire passer comme message, si j’était le Pr Didier Raoult. Car la vérité est que, face à tous ses collègues qui annonçaient la fin du monde, il a été d’un courage, d’une lucidité, d’une clairvoyance qui me rendent certain à 100 % que nous avons affaire à un très très grand médecin.

Rien ne serait pire pour la médecine, et les patients, qu’un tel talent soit écarté de la communauté des chercheurs pour un pur problème de communication médiatique mal maîtrisée.

Chloroquine : ni miracle ni poison

En effet toute la presse a annoncé la semaine dernière que la chloroquine est dangereuse pour les malades, selon une “immense étude” portant sur 96 000 personnes, parue dans The Lancet.

La chloroquine et l’hydroxychloroquine ne sont pas efficaces et augmentent même le risque de décès et d’arythmie cardiaque”, pouvait-on lire un peu partout, comme s’il s’agissait d’une victoire.

Le ministre de la Santé a donc convoqué en urgence le Haut Conseil de la Santé publique pour restreindre l’usage de la chloroquine.

De mon côté, j’ai été surpris qu’une si grande étude tombe, ainsi, de nulle part. Personne n’était au courant de son existence.

Renseignement pris, il s’agit d’une étude “observationnelle”, c’est-à-dire une étude faite, non par des médecins qui ont suivi des patients, mais par des statisticiens qui ont réuni par ordinateur des données issues des hôpitaux, pour essayer d’établir des liens statistiques (corrélations) entre différents phénomènes. Ce type d’études ne permet jamais de démontrer ni l’efficacité d’un traitement, ni même l’existence d’un lien de causalité.

Ce qu’on sait sur la chloroquine

On sait aujourd’hui que la chloroquine n’est ni un miracle, ni un poison en cas de Covid-19.

Il semblerait qu’elle soit utile dans la phase 2 de la maladie, c’est-à-dire au moment où le système immunitaire s’emballe et peut conduire la personne en salle de réanimation :

Oui l’hydroxychloroquine (HCQ) est utile dans le traitement du Covid19 selon la phase de la maladie : mais uniquement à titre curatif dans la phase 2 de la maladie lors de l’orage cytokinique”, explique le Dr Claude Escarguel, microbiologiste, ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux, dans le Quotidien du Médecin, où il relate les résultats de deux premières grandes études rigoureuses sur le sujet [3].

En revanche, le Dr Claude Escarguel indique que, selon ces études, il ne faut pas donner d’hydroxychloroquine en début de traitement à titre préventif :

“Par contre l’HCQ est partiellement contreproductive et même délicate à manipuler (cf. effets secondaires lorsqu’elle est donnée en bi-thérapie) à titre préventif en début de traitement.”

En début de traitement, ce n’est pas la chloroquine mais l’antibiotique azithromycine (AZI), également donnée par le Pr Didier Raoult à ses patients, qui serait efficace, allant jusqu’à éviter 90 % des décès !

“Oui, l’AZI joue un rôle capital dans l’action préventive des complications liées à l’infection par le coronavirus (elle évite la majorité des hospitalisations et 90 % des décès !)”

Si cela est vrai, aller embêter le Pr Raoult sur des déclarations annexes qu’il a faites ici ou là me paraît être le signe d’esprits chagrins, et peut-être même jaloux…

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

P.-S : pour ceux qui ne l’auraient pas vu, je recommande cette formidable parodie de Cyrano de Bergerac, adaptée  au Pr Didier Raoult par un internaute très littéraire et plein d’humour : https://www.youtube.com/watch?v=mo0LIzdXFkk&vl=fr

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Émotions : la leçon des Sept Samouraïs

Les Sept Samouraïs est un classique du cinéma japonais, réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1954.

L’histoire se déroule dans le Japon médiéval de la fin du XVIe siècle. Un village paysan recrute sept samouraïs pour lutter contre des bandits qui ravagent leur contrée.

La scène la plus célèbre montre le Maître samouraï assis au pied d’un arbre, contemplant un champ de fleurs devant lui, dans un rayon de soleil printanier. Il semble endormi.

Il est encerclé de bandits qui approchent discrètement. Un jeune paysan, caché dans l’herbe, observe la scène terrorisé, convaincu que le Maître est sur le point de tomber dans l’embuscade !

Mais le samouraï reste impassible. Il ne réagit même pas quand le bandit qui est dans l’arbre juste au-dessus de lui fait tomber un cailloux. Ce n’est qu’au dernier moment qu’il se dresse comme un cobra, sort son sabre et tue les quatre bandits qui le traquaient.

Le samouraï tue les trois premiers d’un seul mouvement, en tirant son sabre du fourreau.

Il fait ensuite trois enjambées et tue d’un coup le quatrième bandit.

Il n’a perdu aucune énergie, aucun temps, pour un succès total.

Les bandits, eux, sont montrés comme des personnes très actives, s’affairant dans tous les sens pour traquer le samouraïs. Mais ils sont mal préparés.

Ils se font stupidement surprendre car ils ne sont pas concentrés sur leur cible : ils sont occupés à manigancer, à se cacher, à parler entre eux. Ils sont dispersés.

Le samouraï est adossé à un arbre qui rappelle l’arbre que Bouddha aurait fait pousser en une nuit de méditation, lorsqu’il atteignit pour la première fois l’illumination. L’arbre, en effet, plonge ses racines dans l’obscurité de la terre, qui symbolise notre inconscient, et y puise l’énergie qu’il fait monter vers le ciel, symbole d’élévation spirituelle.

En patientant jusqu’au moment juste pour agir, le Samouraï ne gâche pas un instant de cette délicieuse après-midi ensoleillée, au milieu des fleurs et des oiseaux qui piaillent.

Vous pouvez regarder la scène complète sur Youtube, en cliquant ici : https://www.youtube.com/watch?v=-7I2N61y5_I

Concentrer nos forces pour obtenir le plus grand résultat possible

Dans la vie, nous avons constamment le même problème. Nous angoissons, nous réfléchissons, nous agissons, mais en réalité nous nous prenons des claques, des déceptions parce que nous étions dispersés.

Nous ne savions même pas ce que nous cherchions exactement.

Le principal obstacle à notre bonheur, en effet, c’est que nous n’avons pas de définition précise de ce que devrait être ce bonheur, que nous prétendons rechercher si activement.

Comme un archer qui n’aurait pas défini où se trouve véritablement sa cible, nous passons notre temps à tirer des flèches dans tous les sens qui, bien entendu, n’atteignent jamais le point qu’il fallait viser.

Nous passons notre vie à nous tromper de cible : nous choisissons un objectif pour faire plaisir aux autres, pour les impressionner, pour lutter contre un sentiment de dévalorisation, d’exclusion, d’inadéquation, au lieu de rechercher le plus haut bien qui nous procurerait un bonheur durable.

Comme le disait un de mes amis : “Nous, hommes modernes, nous passons notre temps à acheter des choses dont nous n’avons pas besoin, avec de l’argent que nous n’avons pas, pour impressionner des gens que nous n’aimons pas.

Alors, même quand nous parvenons à notre objectif, celui-ci s’avère décevant et nous sommes instantanément frustrés et déçus.

Nous sommes comme un enfant qui était persuadé qu’il serait heureux le jour où il aurait un ballon, un légo, une voiture, et qui aussitôt satisfait porte son attention sur autre chose.

Le résultat est une dispersion permanente d’énergie, un gaspillage énorme qui finit par nous rendre malades, et rendre le monde malade autour de nous.

Cette maladie se manifeste par une angoisse, un stress permanent, une inquiétude diffuse qui ternissent chacun de nos moments, y compris quand nous pourrions être sereins et satisfaits.

Notre erreur, c’est de croire que le monde nous permet d’agir de façon utile en permanence. Nous passons d’une activité à l’autre comme des balles de flippers qui rebondissent à chaque seconde. Nous arrêter nous paraît insupportable.

C’est pourtant la seule issue possible à nos angoisses. Nous arrêter pour réfléchir à ce que nous voulons. Et ne reprendre notre route qu’une fois précisément défini notre objectif.

Par exemple :

  • Dans 5 ans, quelle est la situation dans laquelle je veux absolument éviter de me retrouver ? Quels sont les regrets que je ne veux surtout pas avoir ? Y a-t-il une chose ou une personne à laquelle je m’accroche aujourd’hui, et dont je sais pourtant qu’elle me cause du mal ? Puis-je m’en libérer ? Quelle est la maladie qui me fait le plus peur, et quels sont les moyens de l’éviter, ou de diminuer le risque ? Avec qui ai-je envie de vivre dans 5 ans, et suis-je en train de prendre soin de cette relation, ou de l’abîmer ? Quels sont les talents, les compétences, les savoir-faire qui me rendraient vraiment heureux de ce que je suis, et suis-je en train de faire quelque chose pour les acquérir ou les entretenir ? De quoi suis-je fier, et que pourrais-je faire pour renforcer ce sentiment ? Quelles sont les personnes que j’aime, et que fais-je vraiment pour elles ? De quoi ont-elles besoin ? Qu’est-ce qui me fait le plus honte, et puis-je faire diminuer ce sentiment, par exemple en arrêtant de faire des choses qui déclenchent chez moi ce sentiment ?

Toutes ces questions sont incroyablement complexes. Elles méritent d’être longuement réfléchies, discutées, en prenant pour exemple des héros, ou des anti-héros, dans les films les histoires, les livres, ou en observant les personnes vivre autour de nous, pour tirer des leçons de leur expérience.

Plus on progresse dans ce travail, plus la pensée et l’énergie se concentrent. Mieux notre cible est définie, plus il devient facile de viser et plus augmentent les chances de l’atteindre.

Au début, bien sûr, on fait n’importe quoi, on se trompe. Mais chaque erreur est une occasion de progresser, de trouver une meilleure cible, et de mieux viser.

L’esprit s’allège, les émotions négatives se dissipent. Jusqu’au jour où, comme le Samouraï, on devient capable de profiter de la beauté du monde en toute tranquillité, et à ne nous occuper des dangers qui nous menacent qu’au moment précis où une intervention de notre part est nécessaire. A ce moment-là, évidemment, le fait d’avoir été serein, tranquille, bien reposé, bien concentré, nous permet de frapper vite et fort, et de nous débarrasser d’un coup du problème, sans hésitation.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Selon une étude publiée dans Plos One, il existe un lien extrêmement fort entre la présence de maladies infectieuses dans une population et sa sympathie pour les régimes autoritaires

Adolf Hitler était obsédé par les virus.

Après la Grippe espagnole, qui ravagea l’Europe en 1918-1919, l’Allemagne fut en effet touchée par une pandémie de choléra (1923) tandis que la tuberculose et la polio continuaient à se répandre.

En 1924, le grand romancier allemand Thomas Mann publia “La Montagne magique” (Der Zauberberg). Ce roman, qui est “considéré comme l’une des œuvres les plus plus influentes de la littérature allemande au XXe siècle” [1] relate la vie dans un terrible sanatorium de tuberculeux à Davos, en Suisse.

Cette histoire traumatisa les Allemands au point qu’une des premières mesures prises par Hitler après son arrivée au pouvoir en 1933 fut un grand programme de lutte contre la tuberculose. Il mobilisa une flotte de camions équipés d’appareils aux rayons X pour dépister la maladie par radiographie des poumons et isoler les malades.

Vous n’aviez pas le choix de vous faire dépister ou pas. La devise des Nazis, rappelons-le, était “l’intérêt commun devant l’intérêt individuel” (“Gemeinnutz vor Eigennutz”). Elle fut gravée sur les pièces de monnaie de 1 Mark à partir de 1933 :

Après la tuberculose, Hitler lança un grand programme pour désinfecter les usines et éliminer les poux et les rongeurs, vecteurs d’épidémies.

Le gaz Zyklon B, utilisé plus tard dans les chambres à gaz, fut utilisé à cet effet.

Il lança aussi un grand plan pour les espaces verts autour des usines, avec des arbres et des fleurs pour créer un environnement plus “sain”. La jeunesse était embrigadée dans des colonies appelées “Jeunesses Hitlériennes” pour des activités dans les campagnes, les forêts, loins de l’air vicié des grandes villes, pour ainsi “fortifier la race” et contribuer à faire “reverdir” l’Allemagne.

Mais la lutte contre les “infections” en tout genre ne devait pas s’arrêter là. Les Nazis l’étendirent aux hôpitaux psychiatriques, les handicapés mentaux étant considérés comme des faibles et des indésirables, consommant des ressources nécessaires aux “travailleurs allemands”. Ce fut ensuite le tour des Tziganes, des Juifs, des Slaves, considérés comme inférieurs et porteurs de maladies, et enfin à toutes sortes d’autres groupes sociaux désignés comme inutiles ou nuisibles.

Le feu, symbole de la purification

Ce dégoût et cette peur des infections explique aussi pourquoi Hitler adorait le feu. Les Nazis utilisaient le feu comme symbole de leur mouvement.

Le feu est, par excellence, l’élément purificateur.

Il permet de détruire toute vie, et donc toute maladie.

Les Nazis organisaient des marches au flambeau nocturnes dans les rues de Berlin, ainsi que d’immenses cérémonies la nuit où 150 000 hommes étaient alignés en carré parfait, ou en croix gammée, tandis que d’immenses torches illuminaient la scène et de puissants projecteurs balayaient le ciel.

On sait également l’usage du feu dans les fours crématoires, destinés à faire disparaître toute trace de personnes humaines et donc tout microbe.

Un lien étroit entre régimes autoritaires et présence de maladies infectieuses

Selon une grande étude publiée dans Plos One en 2013, il existe un lien direct et très étroit (corrélation de 0,7) entre la prévalence des maladies infectieuses dans une population, et la sympathie de celle-ci pour les régimes autoritaires. [2]

Autrement dit, plus le risque (réel ou imaginaire) d’infection est élevé, plus la population approuve, voire demande, des mesures autoritaires, restreignant ses libertés.

Plus il y a de risque de maladies infectieuses, plus une société devient même sexiste, xénophobe, ethnocentriste, ont expliqué Randy Thornhill, Corey L. Fincher et Devaraj Aran en 2008 dans un célèbre article intitulé “Parasites, démocratisation et libéralisation des valeurs parmi les pays contemporains”, publié dans Biological Reviews (Cambridge Philosophical Society), et qui aurait pu leur valoir le prix Nobel. [3]

Ces auteurs ont identifié un système “d’adaptation de l’homo sapiens pour gérer le problème des maladies infectieuses.” Dès que nous sentons augmenter le risque d’infection, nous acceptons (nous demandons !) aux Autorités de restreindre nos libertés pour nous protéger.

Or, l’être humain étant le principal vecteur des maladies infectieuses, la meilleure façon de nous protéger est alors d’interdire aux autres êtres humains de nous approcher, en fermant les lieux publics, en interdisant les rassemblements, les fêtes, en fermant les frontières, ou limitant les déplacements sur le territoire, voire en imposant des mesures de distanciation sociale permanentes.

La liberté et la promiscuité sexuelles, en particulier, sont ardemment combattues, ainsi qu’on le voit avec les consignes de distanciation actuelles au nom du Covid-19, décrite dans une toute récente étude chinoise comme “maladie sexuellement transmissible” [4] et donc une justification supplémentaire d’éviter les rapports.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous avons considéré comme un phénomène “naturel” la marche des pays vers l’ouverture, la démocratie, la libéralisation des mœurs, le mélange des cultures. Se pourrait-il que ce phénomène ait en fait été largement provoqué par les antibiotiques, les vaccins et le progrès médical ? Et que, privés de cette sécurité nouvellement acquise, nous renoncions à tous les progrès et droits dont nous prétendions être si fiers ?

Emprisonnements, violences et déportations en cas d’épidémie

Au Koweit, au Qatar, sortir sans masque est déjà passible de prison ferme. [5] En Chine, les personnes qui présentent de la fièvre sont parfois murées chez elles ou déportées, et la presse chinoise signale par ailleurs que des Chinois présents en Russie sont capturés et déportés également à cause de la crainte du coronavirus. [6]

Toujours au nom du coronavirus, de nombreux Africains en Chine sont passés à tabac, expulsés de leurs appartements, doivent dormir dans les rues, sont interdits de faire des courses ou d’aller chez le médecin.[7]

En Afrique du Sud, des malades de coronavirus sont poursuivis par les Autorités pour “tentative de meurtre” pour avoir risqué d’infecter d’autres personnes en se déplaçant. [8]

En France, la Police a pu déployer pour la première fois des drones pour surveiller les habitants, la Justice ayant rejeté les recours des associations de défense des libertés qui dénonçaient cette pratique. [9]

Plus d’un million de citoyens ont reçu des contraventions pour avoir manqué aux règles du confinement. Des centaines de milliers d’entreprises sont interdites de fonctionnement, déclenchant des faillites en chaîne et de nombreuses pertes d’emploi (pour ne parler que des grandes chaînes de magasins, la Halle aux chaussures, la Halle aux vêtements, Naf Naf, le chausseur André vieux de plus de cent ans, les meubles Alinéa (2000 salariés) et Prémaman sont en redressement judiciaire). [10]
Airbus parle de licencier 10 000 personnes. [11]

Les vacances d’été semblent compromises pour des millions d’Européens, mettant en péril des millions d’emplois dans l’hôtellerie, les restaurants, les gîtes, les campings, l’artisanat, et parmi les guides, moniteurs et accompagnateurs aux quatre coins du pays.

Où faut-il mettre le curseur ?

Pour l’être humain, il est extrêmement difficile de savoir où mettre le curseur, concernant l’hygiène et la protection contre les maladies infectieuses.

Nous avons un instinct de dégoût très fort qui nous incite, voire nous oblige, à nous tenir à distances des vecteurs potentiels de maladies, que ce soient des personnes ou des choses.

Ainsi notre instinct nous empêche de manger les choses gluantes, pourries, malodorantes, qui en effet sont les plus susceptibles de nous donner des maladies, en déclenchant un réflexe de régurgitation (recracher) si on nous force à avaler, ou de vomissement.

Mais nous devons apprendre aussi à surmonter ces instincts car de nombreux aliments, tout en ayant une allure et une odeur a-priori repoussantes, sont en réalité bons pour la santé, ou nécessaires à la survie, comme les aliments fermentés.

De même, nous apprenons à garder nos distances vis-à-vis des autres. Nous nous méfions naturellement des personnes qui ont des problèmes de peau ou d’autres signes extérieurs qui évoquent la présence éventuelle de germes dangereux. La méfiance vis-à-vis des étrangers est un réflexe archaïque de protection contre les épidémies, et nous pouvons même nous servir inconsciemment de notre odorat pour être attirés, ou repoussés, par des personnes selon leur flore bactérienne et donc leur système immunitaire.

Mais nous sommes aussi des créatures sociales qui avons absolument besoin d’échanges et de contacts humains pour nous sentir bien. Nous avons besoin de coopérer, d’échanger des informations, ou même de nous réconforter en nous touchant : poignée de main, main sur l’épaule, voire main sur la nuque, tape sur la joue, baiser, câlin…

Il est bon également de pratiquer une certaines exogamie (chercher son conjoint en dehors de son village, de sa tribu) afin de diversifier le pool génétique et éviter les problèmes de consanguinité.

Notre instinct peut donc nous jouer des tours et nous inciter à fuir des personnes qui, en réalité, ne posent aucun danger pour nous, et ont au contraire quelque chose d’important à apporter à notre communauté.

Nous avons beaucoup de mal à calculer les statistiques, surtout pour les grands nombres. Ainsi, si l’on vous dit que vous avez un risque sur 500, sur 5000 ou sur 50 000 d’attraper un virus mortel, vous ne savez pas que faire de cette information. Faut-il s’inquiéter ? Changer ses plans, ses comportements ? A partir de quel niveau peut-on se permettre d’ignorer totalement la menace ?

Nous n’en savons rien mais notre angoisse peut nous pousser à faire de mauvais choix dans la panique.

Prenons conscience que nous sommes aujourd’hui confrontés collectivement à un tel problème. La présence du coronavirus déstabilise nos repères, et nous pousse à la méfiance, au repli, à l’isolement. C’est sans doute une nécessité, le temps de comprendre ce qui nous arrive, quel est le danger réel pour notre civilisation, quel est le risque effectif de « seconde vague » massive qui emporterait d’autres personnes.

Pour autant, n’oublions pas que notre santé dépend de bien plus de facteurs qu’un simple virus. Nous avons tout un édifice social, économique, humain, indispensable pour gérer bien d’autres problèmes que le coronavirus, dont notre système de santé qui lutte contre bien d’autres maladies. Cet édifice est fragile. Il est attaqué de toutes parts. Pour exister, il a absolument besoin que l’on puisse continuer à travailler, circuler, entreprendre, se réunir, communiquer, financer. Si, au nom de la lutte contre le coronavirus, nous détruisons tout cela, nous ne savons pas où cela s’arrêtera.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les bienfaits du coronavirus

Chère lectrice, cher lecteur,

Parmi les bienfaits du coronavirus, il y a tous les gestes et habitudes d’hygiène qui s’étaient perdus ces dernières décennies, parce que les antibiotiques nous servaient d’assurance-vie et que nous les utilisions à tout bout de champs.

C’était des choses que tous les enfants apprenaient autrefois, et qui évitaient en effet les contaminations :

Se laver les mains, éviter de fréquenter les endroits bondés, tenir ses distances physiques avec les inconnus et surtout, surtout :

  • ne pas se mettre les doigts dans le nez
  • ni dans la bouche
  • ni dans les oreilles
  • ni… dans d’autres endroits avec des muqueuses, qui sont des passoires à microbes.

Vous vous touchez probablement le visage seize fois par heure : voici comment arrêter

Eh oui, cela faisait partie de l’éducation de base autrefois de ne pas se toucher le visage avec les mains. Même se passer la main dans les cheveux était considéré comme mal-élevé.

Ces habitudes s’expliquent par la méfiance bien justifiée qu’avaient les gens autrefois pour les maladies infectieuses. Sans médicaments, un enfant qui attrapait une de ces maladies était probablement un enfant mort, ou gravement handicapé (avec la polio).

Lorsque nous sommes malades, nous nous touchons encore plus le visage : nez qui coule, yeux qui pleurent ou qui grattent, gorge qui pique et qui crache… Nous augmentons alors dramatiquement notre risque de sur-infection, c’est-à-dire des bactéries qui s’installent dans les zones déjà fragilisées par la présence de virus.

Selon une étude de 2008, nous nous touchons le visage en moyenne 16 fois par heure quand nous sommes au bureau. Selon une autre étude de 2015, en Australie, nous nous touchons le visage 23 fois par heure, et les pires moments sont quand on regarde un film, une conférence, pendant une réunion ou un appel téléphonique.

Comme personne ne peut se débarrasser d’une telle habitude du jour au lendemain, la première chose à faire est de se laver les mains régulièrement pour éviter de se contaminer de cette façon.

Mais, selon le psychologue clinicien Zachary Sichora, de l’Université de Huntley (USA), il y a des moyens de “désapprendre” à se toucher le visage avec les mains :

  • une des façons dont les gens autrefois maîtrisaient leur envie de se toucher le visage était d’avoir les mains toujours occupées. Bricolage, réparations, sculpture de petits objets en bois avec un couteau, tricot, crochet, broderie, dentelle, couture, reprisage de chaussettes, écossage de légumes, tris (de graines, de haricots…), dénouage de nœuds de filets de pêche… Ces activités sont aujourd’hui passées de mode pour la plupart mais rien n’interdit de les redécouvrir ou d’en inventer d’autres ou de s’occuper les mains avec un casse-tête chinois, une boule antistress, un appareil de musculation pour les doigts.
  • Lorsque vous assistez à une réunion, croisez-vos mains devant vous, et enlacez vos doigts ;
  • Utilisez un savon et un gel hydroalcoolique parfumés : leur odeur vous alertera chaque fois que vous porterez inconsciemment vos mains vers votre visage ;
  • Avant de vous toucher le visage, faites une pause quelques secondes pour prendre conscience de votre geste et l’arrêter si c’est possible.

Surtout, chaque fois que vous vous touchez le visage, grattez la tête, prenez conscience que c’est un geste qui met les autres un peu mal-à-l’aise lorsqu’ils vous voient faire. Ils peuvent donner l’impression que vous avez un problème. Les psychologues disent par exemple que se toucher le nez est un signe de mensonge (d’où l’histoire de Pinocchio ou du “nez qui bouge”). 

Même si cela paraît très difficile à croire, c’est pourtant validé scientifiquement. Nous avons des tissus érectiles dans le nez qui se gonflent de sang lorsque nous mentons, provoquant une légère irritation qui nous incite à nous toucher [1].

C’est une raison de plus de surveiller ce qui se passe en nous lorsque nous touchons notre visage !

Et n’oubliez pas que, bien au-delà du coronavirus, ce sont des centaines d’autres infections que vous éviterez dans le cours de votre vie en évitant de vous toucher le visage avec les doigts.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Durant cette crise, quelle personnalité révélez-vous ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Il est intéressant d’observer la façon dont chacun réagit à la crise du coronavirus :

  • Ceux qui sont collés aux infos et à Facebook semblent le plus dans la peur, l’anxiété, la panique ;
  • Ceux qui se protègent de la sur-information semblent vivre à peu près normalement ;
  • Une minorité, enfin, profitent des interdictions pour développer de nouveaux talents qu’ils avaient toujours repoussés, faute de disponibilité.

A quelle catégorie appartenez-vous ?

Ou peut-être, de façon plus fondamentale, pouvez-vous changer de catégorie, pour passer, par exemple de la première à la seconde, ou de la deuxième à la troisième ?

Vouloir ne suffit pas

Il ne suffit malheureusement pas de décider de couper sa télé, sa radio, son téléphone, pour se protéger des informations.

Quelque chose en nous désire savoir. C’est un besoin aussi vital que de boire ou manger. 

Quand on a le “virus” de l’information, c’est le cas de le dire, on se retrouve automatiquement ramené à écouter, lire… et s’inquiéter.

C’est normal.

En effet, notre curiosité est un réflexe archaïque de survie.

Nous agissons comme nos ancêtres primates qui avaient découvert quelque chose d’inquiétant dans leur environnement :

  • Là, dans les feuillages, j’ai entendu quelque chose bouger ! Je crois avoir vu la queue d’un serpent !!” 

Tout s’arrêtait alors, la panique montait. Le calme ne pouvait revenir qu’une fois garanti que le serpent était parti.

Notre cerveau réagit exactement de la même façon à l’annonce de la possible présence d’un virus mortel tout près de nous.

Il est peut-être dans le souffle de la caissière au supermarché ! Ou peut-être le virus m’a-t-il déjà infecté !!

Il est donc logique de ne penser qu’à ça. De lire frénétiquement les informations, pour savoir si le “serpent” (le virus), se rapproche ou s’éloigne.

Et comme, forcément, personne n’en sait rien et qu’on vous bombarde d’informations contradictoires, vous angoissez de plus en plus !!

60 % des Français ont peur de reprendre les transports en commun

Malgré la “fin” du déconfinement le 11 mai, il n’y a toujours pratiquement personne dans les transports en commun.

Selon un sondage paru ce matin (jeudi 14 mai), 60 % des Français ont la peur au ventre d’y retourner.

Peu importe qu’il n’y ait plus, en moyenne, qu’une personne par jour et par département français qui décède en lien avec le coronavirus.

Comme avec le serpent, la menace paraît si dangereuse que, tant qu’on n’a pas la certitude qu’elle ait complètement disparu, notre système d’alerte interne nous empêche de nous calmer, d’oublier, de passer à autre chose.

L’angoisse vous saute à la gorge comme un monstre gluant qui se jette sur vous.

On ne choisit pas son tempérament

Comment font ceux qui parviennent à vivre comme si de rien n’était ? Comment font ceux qui profitent même de la crise pour lancer de nouveaux projets ?

Grave question, car il est vrai que, comme dans toutes les grandes crises, certaines personnes sont en train d’en profiter pour prendre des places vacantes, accaparer des avantages !

C’est une question de tempérament inné.

Certaines personnes naissent avec une tolérance au danger supérieure aux autres. Il est nécessaire dans une société humaine que certains soient comme cela, pour sauver l’ensemble de la communauté. Par contre, ce sont eux, évidemment, qui ont le plus de risque de mourir car ils s’exposent plus que les autres, par définition.

Il n’y a pas à se lamenter de ne pas être comme eux. Si vous faites partie des prudents, de ceux qui ne veulent pas quitter leur masque ni leurs gants, c’est simplement que votre instinct de survie est plus développé.

Maintenant, attention à ce que cet instinct de survie de vous joue pas des tours.

Actuellement, avec moins d’un mort par jour et par département français, il est en train de devenir plus risqué pour vous de rester confiné chez vous, privé de soleil, d’exercice physique, de contact humain, de nouveautés stimulantes. 

Le simple fait, par exemple, que les liens sociaux se délitent un peu, par la fermeture des lieux publics, fait que les réseaux de solidarité s’affaiblissent. Il pourrait devenir plus compliqué d’obtenir une aide bien nécessaire d’un voisin, d’un ami, d’un membre de la famille, en cas d’accident domestique, d’infarctus, de coma diabétique ou autre urgence médicale.

A ce stade de la pandémie, j’estime pour ma part qu’il devient imprudent de rester plus longtemps confiné. Autrement dit, la baisse du risque d’attraper le virus ne compense plus la hausse du risque de prendre du poids, déprimer, déclencher des problèmes cardiovasculaires ou de l’arthrose par manque de sorties.

Et si vous avez encore des doutes, vous serez sans doute intéressé par cette nouvelle étude espagnole qui montre que les travailleurs qui ont continué à sortir de chez eux durant le confinement ont été moins contaminés par le Covid-19 que ceux restés à domicile  !!

Le Pr Didier Raoult en parle ici : https://www.bfmtv.com/planete/le-professeur-raoult-se-sert-d-une-etude-espagnole-pour-remettre-en-question-l-efficacite-du-confinement-1913887.html

Cela peut être une bonne raison de couper la télé… et de retrouver le soleil !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le coronavirus est l’étincelle qui a mis feu au brasier du Phénix

Avouons-le, cela faisait des années qu’on se disait que ça n’allait plus durer longtemps…

  • “Le système est à bout de souffle !”
  • “On marche sur la tête !”
  • “En 2030 au plus tard, ce sera le Grand Effondrement !”
  • “Les espèces disparaissent plus vite qu’à l’extinction des dinosaures !”
  • “C’est de pire en pire…”
  • “Les glaces fondent et pourraient libérer des virus préhistoriques mortels pour l’humanité !”
  • « C’est le dernier moment pour changer de paradigme ! »

Tous les jours, des prophètes de malheur nous annonçaient que la fin approchait.

De mon côté, je cultivais mon jardin, je ramassais des plantes, je marchais dans les montagnes, où je trouvais encore un peu de calme.

Mais ces dernières années, même sur les glaciers à 4000 mètres, mes compagnons gardaient leur smartphone allumé et le flux de mauvaises nouvelles nous rattrapait.

Au lieu de se réjouir de la beauté grandiose des parois, des précipices, de l’aventure, les guides nous parlaient fonte des glaciers et risques multipliés de chutes de pierre, à cause de la disparition du “permafrost” (la glace dans les falaises qui retenait les blocs de pierre).

Ambiance…

De retour dans la vallée, ce n’était que “crises”. Crise écologique, crise financière, crise migratoire, crise de la famille, crise des valeurs, crise de tout.

Aujourd’hui, c’est la crise sanitaire. Le coronavirus emporte des centaines de milliers de personnes et met fin à la croissance économique, au transport aérien, au tourisme de masse, à l’hyperconsommation, et à bien d’autres choses encore.

Mais au fond cela aurait pu être n’importe quoi d’autre : car tout le monde était d’accord pour que “cela cesse”.

Nous étions au bord du précipice, nous avons fait un grand pas en avant, et maintenant… quoi ?

Nous étions au bord du précipice, et nous avons fait un grand pas en avant

Vous souvenez-vous d’Indiana Jones qui se trouve devant un immense précipice, trop large pour qu’il puisse le franchir en sautant ? Il doit faire un grand pas en avant, mais il hésite à le faire car il a peur de tomber dans le vide.

De même, nous sommes en train de faire ce grand pas en avant.

Oui, bien sûr, c’est le coronavirus qui nous a poussé à abandonner l’ancien monde. Mais la crise que nous connaissons n’est pas entièrement causée par le virus. Et elle n’est pas entièrement causée par l’économie, ni par les gouvernements.

Le virus n’est que l’aiguille qui perce la bulle de savon.

Mais cette bulle de savon allait éclater de toute façon.

Il y avait trop de fragilités. Trop de contradictions. Trop de mensonges, de cynisme, de lâcheté, d’aveuglement volontaire.

Absence de courage, de volonté de regarder la vérité en face et d’assumer ses responsabilités.

Les civilisations, commes les individus, peuvent mourir… et renaître

Les civilisations vivent et meurent. Les communautés s’unissent, puis se divisent. Les personnes connaissent durant leur vie d’innombrables montées vers les sommets puis descentes vers les vallées, voire dans des gouffres.

Comprendre que tout fonctionne en cycles est, selon les Anciens, la clé vers la sagesse, la sérénité et la longue vie.

Ignorer ce fait incontournable est la racine de toute folie, désastre, ruine. Les anciens Grecs parlaient de “l’hubris”. L’hubris, c’est la fascination naïve de l’Homme pour sa propre grandeur, qui l’entraîne inévitablement à sa perte.

“Avoir les yeux plus gros que le ventre”, dirait-on aujourd’hui. “Prendre ses désirs pour des réalités”.

Croire que l’on peut modeler le monde à notre façon : vivre sans souffrir, éduquer sans contraindre, manger sans travailler, être libre sans être responsable, être en sécurité sans se défendre… Et bien sûr : être en bonne santé en se gavant de malbouffe derrière des écrans, et en comptant sur la médecine, les vaccins, les médicaments, en cas de pépin.

Nos lointains ancêtres, qui n’avaient pas le luxe de pouvoir écrire, condensaient cette sagesse dans des histoires, qui sont devenues des mythes.

Et il y a un mythe que l’on retrouve dans pratiquement toutes les doctrines, cultures, histoires sur les origines du monde, des pyramides égyptiennes jusqu’à Harry Potter : celui du phénix.

Le Phénix, symbole du cycle éternel de la destruction et de la renaissance

Dans son livre “Métamorphoses de l’âme et ses symboles” (1912), Carl G. Jung explique que l’être humain a beaucoup de points communs avec le phénix.

Le phénix est, disait-il, un symbole de résilience.

Il incarne la capacité innée de l’homme de renaître de ses cendres, en laissant de côté les parties de lui-même qui l’empêchaient d’avancer, pour évoluer vers quelque chose de plus grand.

Fait remarquable, on retrouve le phénix, une créature pourtant imaginaire, dans la plupart des cultures.

On l’appelait Bennu ou Oiseau Solaire en Egypte, Milcham chez les Hébreux, Simurgh chez les Perses, Oiseau de Feu en Russie, Oiseau-Tonnerre chez les Indiens d’Amérique, Fèng Huàng en Chine, Ho-o au Japon, Oiseau Minka chez les Aborigènes d’Australie. Chez nous le mot phénix vient du grec, qui l’associaient au peuple phénicien.

Selon la légende, le phénix pouvait vivre mille ans. Puis, lorsqu’il était trop vieux et afffaibli, il se fabriquait un nid de feuilles d’épices et d’encens. Il y mettait le feu, se brûlait lui-même puis renaissait de ses cendres jeune et encore plus beau et flamboyant qu’avant.

C’est un motif familier, qui symbolise la souffrance, la mort puis la résurrection dans une nouvelle vie. C’est pourquoi le symbole fut adopté très tôt par les Chrétiens, qui le dessinaient sur les tombes et les cathédrales.


Phénix sculpté sur l’abbaye de Saintes, XIIe siècle

Nous sommes phénix chaque fois que nous devons abandonner une façon d’être, de vivre, de voir les choses, d’agir, d’avoir, au profit d’une nouvelle vie, avec de nouveaux centres d’intérêts, de nouveaux sentiments, de nouveaux objectifs et même une nouvelle personnalité.

C’est le phénomène qui se produit chaque fois que nous traversons une « crise », qui nous oblige à nous transformer.

Sortir de l’épreuve par le haut

Viktor Frankl, le psychiatre autrichien interné à Auschwitz, pensait comme Carl Jung que l’homme pouvait, dans la plus profonde souffrance, trouver l’énergie pour renaître sous une nouvelle forme.

Dans ses livres, il raconte l’enfer des camps, mais témoigne que, quelles que soient les circonstances, chacun garde toujours la liberté de choisir ce qu’il veut tirer comme leçon de ses expériences douloureuses.

L’homme a toujours le choix, explique-t-il.

Sa souffrance extrême peut être une bonne raison de renoncer à son idéal, et de vivre dans l’amertume, le désespoir, la haine, le cynisme vis-à-vis du monde, des autres, de la vie.

Mais elle peut tout aussi bien être la meilleure source d’énergie pour une vie nouvelle, où la personne, prenant conscience du mal qu’il est possible de se faire à soi-même et aux autres, arrête de nuire, de détruire, d’abîmer, de jalouser.

Elle se met à mobiliser de toute urgence son énergie et ses talents pour améliorer sa propre situation et celle des autres, en mesurant que son temps est compté.

Ceux qui font le second choix se donnent à eux-même l’occasion d’explorer de nouveaux univers, gravir de nouvelles montages, découvrir de nouveaux horizons inexplorés.

Aiguiser votre épée avec vos souffrances

Cette capacité à trouver de la force dans les moments difficiles, “d’aiguiser votre épée avec vos souffrances”, est une expérience que vous avez forcément déjà faite dans le passé.

Réfléchissons un instant.

Les personnes que vous admirez le plus ne sont-elles pas celles qui ont surmonté les plus grandes épreuves ?

Autrement dit, elles n’ont pas gagné leur prestige en dépit des malheurs qui leur sont arrivés… mais grâce à eux.

La mythologie et les religions sont remplies de personnages qui sont descendus dans “la fournaise”, ou “aux enfers”… et qui en sont revenus, transformés en héros ou en dieux immortels : Osiris, Hercule, Orphée, Ulysse, Enée, Daniel, le Christ… Ce sont eux qui sont donnés en exemple, et non ceux qui ont réussi à manœuvrer pour éviter les combats et préserver leurs intérêts apparents.

Mais si on gratte un peu la surface, au-delà des apparences, tous les héros de nos contes, romans, films, séries, passent par une forme d’enfer avant de revenir dans le monde, métamorphosés.

Dans chacun de ses films, James Bond est à un moment où un autre prisonnier d’un « Méchant”. Ce Méchant vit sur une île, ou une cité souterraine, une vaste villa entourée de jardins, en haut d’une montagne voire dans un ballon-dirigeable. Il est entouré d’une foule de personnages soumis, en uniformes, qui collaborent comme des robots à son projet de domination du monde. On retrouve là exactement la symbolique des tableaux du Moyen-Âge représentant le « diable » complotant dans son « enfer », entouré de ses « suppôts », ou petits démons.

James Bond doit les affronter, il croit mourir mais, par un suprême élan de courage, il se sauve au dernier moment et, par la même occasion sauve l’humanité toute entière.

L’ordre et la paix sont rétablis, symbolisés par un drapeau britannique claquant au vent. La récompense de James Bond est alors de se retrouver au “paradis”, c’est-à-dire en général couché sur une plage idyllique ou dans un bateau avec une superbe femme dans les bras, au son des violons, tandis que ses amis le regardent en souriant et pleins de reconnaissance.

Cette femme n’est pas sans rappeler la princesse promise à tout chevalier ayant vaincu le dragon crachant des flammes.

James Bond est donc, lui aussi, un phénix qui chaque fois renaît de ses cendres, pour accéder à un nouveau triomphe.

Le phénix et le symbole du « feu purificateur »

Vient donc toujours un temps, pour chaque homme, chaque pays, chaque civilisation, de “brûler” pour renaître sous une autre forme.

A ce moment là, la moindre étincelle suffit pour allumer le brasier. C’est le signe que l’arbre est mort. Car le feu fait brûler le bois mort. Mais il purifie l’or. Et il durcit l’acier.

C’est ce qui nous arrive avec le coronavirus.

Mais attention : personne n’a dit que c’était facile. Bien au contraire, nous reculons le plus possible ce moment. Chaque fois que le feu s’allume, nous sommes saisis de doute et d’angoisse en nous demandant si, cette fois, le miracle de la renaissance se produira à nouveau.

Dans Harry Potter, on voit que le phénix Fumseck hésite longuement avant de se mettre à brûler (voir la vidéo ici : https://www.youtube.com/watch?v=3RvPWFtKRfk)

Les flammes vont-elles triompher de nous ? Par quel mystère trouverons-nous, dans les cendres, l’énergie pour remonter plus fort, plus vigoureux ?

Cela nous inquiète toujours, et c’est normal.

On nous dit que les héros descendent aux enfers. On ne nous dit pas qu’ils font cela le sourire aux lèvres, en sifflotant. Bien au contraire, l’épreuve doit être difficile. Et plus le héros est fort au départ, comme Hercule, plus les épreuves sont terrifiantes.

Mais plus les épreuves sont terrifiantes, plus nous l’admirons et avons envie de lui ressembler.

Car il a dû, pour cela, faire surgir en lui des talents et des pouvoirs encore plus extraordinaires que nous ne le pensions.

Et sans doute qu’il ne le pensait lui-même…

Car c’est cela le vrai trésor derrière chaque aventure héroïque : la découverte des talents restés cachés au fond de vous, et que vous même aviez ignorés jusque-là.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Covid-19 : enfin comprendre ce qui nous arrive

Chère lectrice, cher lecteur,

Si vous avez 30 minutes de libre, je vous recommande vivement de regarder sur Youtube cette interview du Pr Henrion-Caude, généticienne de renommée mondiale et ancienne directrice de recherche à l’Inserm à l’Hôpital Necker :

Voici la première partie de l’interview : https://www.youtube.com/watch?v=3VLz2k-EwEU

Et la seconde partie : https://www.youtube.com/watch?v=JnzxcyrryYU

“Ce que j’ai lu de plus mauvais en terme de qualité scientifique sur ces vingt dernières années.”

Dans cette interview, le Pr Alexandra Henrion-Caude témoigne de “l’irrationalité totale” des explications officielles autour du coronavirus.

Cette femme qui a publié des articles scientifiques dans plus de cent revues différentes déclare :

“C’est ce que j’ai lu de plus mauvais en terme de qualité scientifique sur ces vingt dernières années.”

Les vrais symptômes du coronavirus

Le grand danger, explique-t-elle, est que ce coronavirus se répand à une vitesse fantastique.

Il reste contagieux une semaine après l’arrêt de tout symptômes, donc une semaine après que la personne ait complètement guéri.

Or, les Autorités sanitaires et les médias ne parlent que des symptômes grippaux comme fièvre et toux, fatigue, essoufflement, nausées, diarrhée, vomissement, qui sont déjà les signes d’une forme sévère.

Or, majoritairement, cette maladie, le Covid-19, se traduit par des signes très modérés voire aucun symptôme :

  • courbatures fébriles,
  • maux de tête,
  • mal de gorge,
  • douleurs thoraciques,
  • douleurs au niveau des os,
  • perte de goût, odorat, totale ou partielle
  • signes ORL avec rhume un peu clair qui ressemblent à une allergie, mal à l’oreille.
  • signes ophtalmologiques : yeux humides, gonflés, yeux rouges
  • signes dermatologiques : décoloration et déformation au niveau des mains et des doigts de pied, plaques rouges, vésicules…

Tous ces symptômes doivent être connus et vous alerter si vous les présentez actuellement car, même si pour vous la maladie est bénigne, cela vous évitera de contaminer une personne fragile.

“On force les gens à détruire leur capital santé”

Or, au lieu d’informer la population pour bien repérer les signes d’une possible contamination et éviter la contagion, les Autorités de nombreux pays ont décidé de confiner la population.

Ceci alors que les trois pays qui ont agi avec les meilleurs résultats, Israël, Allemagne et Corée du Sud, ont fondé leur stratégie sur un diagnostic massif, la mise en quarantaine des malades et le port systématique de masques.

Résultat, là où on a confiné, “on a forcé les gens à détruire leur capital santé”, explique-t-elle.

Les diabétiques ont arrêté de bouger, ils ont plus mangé, le surpoids s’est aggravé dans toute la population puisque les Français ont gagné 2 kg en moyenne. On a créé un problème de santé publique collectif en empêchant les gens de faire du sport, de respirer.

Plus grave encore, sur le plan social et psychique, on assiste à une vague de détresse, de suicides et une hausse des internements en hôpital psychiatrique de personnes jeunes. A force d’affoler les populations et de diffuser des messages anxiogènes dans les médias, les Autorités ont provoqué une panique et une déstructuration complète de la société, en faisant croire aux gens qu’il était plus sûr pour eux de ne plus s’approcher les uns des autres, de ne plus se toucher.

Le contact humain n’est pas une option pour l’être humain : c’est une nécessité, autant pour le développement psycho-affectif de l’enfant que pour l’équilibre de l’adulte. Chacun vit dans sa vie personnelle des difficultés, des drames, et le réconfort est un besoin absolu.

Huiles essentielles, zinc, vaccin, 5G, chloroquine…

Plus impressionnant encore, le Pr Henrion-Caude ose parler clairement des pistes de traitements pour le Covid-19, y compris les sujets les plus inflammatoires comme les vaccins ou la 5G.

Rappelons que, ce matin encore, les Autorités françaises ont publié un nouveau document taxant de “dérives sectaires” toute information remettant en cause le discours anxiogène officiel sur le Covid-19, et les contraintes imposées à la population :

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Reprise_deconfinement_Mai2020/69/2/Fiche-Derives-sectaires_1280692.pdf

Toute personne inquiète, ou critique de la politique actuelle, est décrite comme un “prédicateur”, “gourou” ou “idéologue”.

Face à ces procédés qui commencent à évoquer les heures les plus sombres de l’Histoire de France, le Pr Henrion-Caude apporte l’expertise, la précision scientifique, la franchise et la transparence bien nécessaire aux citoyens, et tout cela dans un langage clair et facilement compréhensible.

Elle ose même parler de l’huile essentielle de ravintsara, du zinc, de la chloroquine et des effets de la 5G !!!!

Qu’elle soit chaleureusement remerciée de son courage. Je vous remets les liens vers les deux parties de son interview (elles durent quinze minutes chacune) :

https://www.youtube.com/watch?v=3VLz2k-EwEU

https://www.youtube.com/watch?v=JnzxcyrryYU

Bon visionnage et, à votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pour ne pas nous laisser mener par le bout du nez

Edouard Philippe, Premier ministre, a annoncé samedi qu’il existe un “risque sérieux” d’une “seconde vague”, potentiellement plus meurtrière que la première :

“Le risque d’une seconde vague, qui viendrait frapper un tissu hospitalier fragilisé, qui imposerait un re-confinement, qui ruinerait les efforts et les sacrifices consentis […], est un risque sérieux”, a-t-il déclaré lors de la présentation du plan de déconfinement à partir du 11 mai. [1]

Au même moment, le Pr Didier Raoult, spécialiste en épidémies, disait exactement le contraire : “La deuxième vague, c’est de la science-fiction”. [2]

Lorsque, en tant que citoyen “de base”, vous vous faites ainsi ballotter par des informations contradictoires, sans aucun moyen de savoir qui dit vrai, c’est le signe que vous êtes en danger, selon la philosophe Hannah Arendt, rescapée du nazisme et spécialiste des systèmes totalitaires.

Comment la vérité est sacrifiée

Selon Hannah Arendt, les régimes totalitaires prennent un pouvoir “total” sur les individus en les arrosant d’informations contradictoires, jusqu’à ce qu’ils n’aient plus aucun moyen de savoir où se trouve la vérité.

Sous Hitler, sous Staline, explique-t-elle, le citoyen ne savait jamais à quelle sauce il allait être mangé. La propagande gouvernementale ne consistait pas à simplement “mentir” aux citoyens, en présentant une version “officielle” des faits dans les journaux, version qui aurait alors pu aisément être critiquée.

Non, c’était beaucoup plus subtil et efficace que cela.

Pour empêcher véritablement tout débat, toute initiative, pour obtenir des citoyens qu’ils se découragent totalement, qu’ils cessent d’essayer de comprendre, et qu’ils perdent donc tout moyen d’agir, les médias d’Etat les plaçaient sous un déluge continu d’informations incohérentes, mêlant le vrai et le faux jusqu’à ce que plus aucune personne ne puisse savoir de bonne foi ce qu’il fallait penser :

  • “Nous gagnons la guerre !”,
  • “Nous perdons la guerre !”
  • “Les rations vont être augmentées !”
  • “Les rations vont être diminuées !”
  • “L’économie est en croissance !”
  • “Il va falloir travailler plus !”
  • “Vous pouvez sortir sans autorisation !”
  • “Les contrôles vont être renforcés !”

Pour ajouter à la confusion, les Autorités ne parlaient plus d’une seule voix, mais au contraire via une foule de porte-paroles, dont il était impossible de savoir lequel portait la “véritable” parole de l’Etat.

C’est exactement ce que nous vivons aujourd’hui, et c’est pourquoi une telle tension s’installe dans les esprits.

C’est normal. Ce n’est pas de votre faute si vous ne comprenez rien, si vous êtes ballotté entre des amis, des voisins, des journalistes, des blogueurs ou encore des “youtubeurs” qui, chacun ont leur opinion qui paraît valable, tout en étant incompatibles les unes avec les autres.

C’est le résultat logique de la communication gouvernementale qui introduit confusion et contradictions partout.

Car, si vous êtes de bonne foi, cela fait déjà plusieurs semaines, que vous n’avez plus aucun moyen de savoir ce qu’il faut raisonnablement penser de la situation.

Depuis plusieurs semaines, il n’y a plus aucun moyen de savoir ce qu’il faut “raisonnablement” penser de la situation

Lorsque le Président Macron annonce le déconfinement à partir du 11 mai, il est aussitôt suivi d’une déclaration de son Premier ministre qui explique que le déconfinement ne touchera que certaines personnes, dans certaines zones.

Au même moment, le Pr Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique Covid-19, et donc principal conseiller de l’Elysée, affirme que les personnes âgées resteront confinées jusqu’à la fin de l’année, ce qui est rapidement démenti par le Ministre de l’Intérieur Castaner.

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye explique alors que, bien que le déconfinement commence le 11 mai, mieux vaut prévoir ne pas partir en vacances en août. Aussitôt, une virologue experte (Anne Goffard) annonce alors sur France-Inter que plusieurs études de modélisation dans différents pays concluent à “une deuxième vague épidémique très probable au plus tôt fin août”, à moins que ce ne soit ”en octobre ou en novembre”. [3]

De son côté, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer annonce la réouverture de “toutes les écoles dans toutes les zones”, en précisant aussitôt que les enfants sont probablement de gros vecteurs du virus et qu’il faudra sans doute laisser fermés les collèges, les lycées et l’enseignement supérieur. La ministre du travail Muriel Pénicaud estime alors sur France-Info “raisonnable de dire” qu’un télétravail massif aura lieu au moins jusqu’à l’été”, ce qui achève de rendre caduque l’annonce d’un déconfinement le 11 mai.

Je passe sur la publication d’une carte des départements rouges, oranges et verts dont on nous explique qu’ils pourront servir, ou non, à définir des dates différentes d’ouverture des différents secteurs de l’économie ; sur les annonces contradictoires des bienfaits du confinement, des masques, des tests de dépistage ; sur l’affaire de la chloroquine atteignant le summum de la foire d’empoigne, avec des experts tout aussi incontestables les uns que les autres qui se prononcent en faveur ou en opposition totale au traitement ; sur le fait que les enfants et les jeunes sont successivement présentés comme potentiellement victimes de la maladie ou au contraire parfaitement protégés.

Si, à la fin de ce message, vous avez mal à la tête, et envie de sortir vous promener pour penser à autre chose, dites-vous que c’est exactement l’effet recherché par les Autorités des pays totalitaires lorsqu’ils assomment leurs citoyens sous un déluge d’informations, contre-informations, ré-informations : obtenir que les réseaux de résistance se divisent. Que  les citoyens se découragent. Que la critique devienne impossible. Que l’action, la réaction, la révolte, perdent leur sens.

Comme il n’y a plus de vérité, il n’y a plus de réalité. Vous avez l’impression de vous battre contre des moulins qui tournent dans tous les sens. Vous comprenez que lire, parler, réfléchir, n’a plus aucun sens car on peut penser tout et son contraire, selon les sources que l’on choisit, et qui évoluent elles-mêmes en permanence.

C’était la triste situation de nombreux pays au XXème siècle, dont on espérait pourtant ne pas reproduire les erreurs au XXIème :

“Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut pas se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez”, disait Hannah Arendt.

A méditer.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Désolé mais la situation est en train de glisser dangereusement. Réveillons-nous !!

Chère lectrice, cher lecteur,

Voici ce qui m’inquiète aujourd’hui. Je m’en excuse d’avance car beaucoup de lecteurs me réclament “des bonnes nouvelles”, pour leur remonter le moral en ces temps difficiles.

Je voudrais bien, mais c’est comme ça :

“Il y a un temps pour rire et un temps pour pleurer ; un temps pour se réjouir et un temps pour s’inquiéter”, disait le Sage.

1) Un discours anxiogène qui n’a plus aucun rapport avec la gravité réelle de l’épidémie

Aujourd’hui, 2 mai 2020, le nombre de malades en France décroît chaque jour depuis 22 jours, tout comme le nombre de nouvelles contaminations et de décès.

On compte, dans chaque département, quelques dizaines de patients en soins intensifs à cause du coronavirus (40 en moyenne, 3947 en tout) et les chiffres baissent tous les jours depuis quinze jours. [1]

Mais c’est le nombre de nouvelles contaminations surtout qui est en forte baisse (moins de 1500 en tout sur les 3 derniers jours), annonçant un recul important des décès dans les jours qui viennent?

Le pic épidémique est désormais loin derrière nous, et l’apocalypse ne s’est pas produite. Il n’y a aucune saturation du système hospitalier et aucune raison de penser qu’il se produira prochainement.

Et pourtant, rien ne change au niveau politique. Au contraire, les dirigeants continuent à nous répéter chaque jour que “rien ne sera plus comme avant”, qu’il n’y aura “pas de retour à la normale” avant des mois ou des années.

Pour justifier un maintien du confinement de masse, ils disent : « Les hôpitaux ne sont pas débordés, cela prouve que le confinement marche, donc restez chez vous et continuez à vous tenir à distance.”

L’immense majorité des Français achètent ce raisonnement, sans se rendre compte qu’il s’agit d’un raisonnement “circulaire”, c’est-à-dire sans aucun lien logique puisqu’on pourrait aussi bien dire le contraire, à savoir : “Le pic épidémique est passé, les hôpitaux n’ont jamais été saturés, vous pouvez donc revenir à la vie normale.”

Les experts gouvernementaux parlent de confinement de 18 mois ou plus, d’autres de déconfinement progressif et partiel à partir du 11 mai, d’autres encore de périodes de déconfinement et reconfinement un mois sur deux ou sur trois.

Ces mesures sont justifiées au nom de la “sécurité des Français”. Or, un tel confinement, même intermittent, aurait le même impact qu’une guerre. Le virus, tel qu’on le connaît maintenant, serait incapable de désorganiser notre société, mais ces mesures contre la pandémie suffiraient amplement à mettre des pays entiers à genoux.

Déjà des milliers d’entreprises en faillite sont rachetées à bas prix par des multinationales financées par les banques centrales et garanties par les Etats, donc bénéficiant de cash illimité.

La situation est d’autant plus angoissante qu’on ne voit aucune raison à ce que les Autorités politiques changent de discours à court terme, pour une situation qui les arrange puisqu’elle accroît leur pouvoir de façon prodigieuse.

C’est peut-être la raison pour laquelle des personnalités comme Donald Trump, Emmanuel Macron, Boris Johnson, Vladimir Poutine, Giuseppe Conte (Italie), Xi Jinping (Chine) supposés représenter des tendances politiques différentes voire opposées, sont aujourd’hui parfaitement alignés. Tous suivent exactement la même ligne d’action et sont encouragés en cela par les autorités spirituelles elles-mêmes, comme s’il n’existait plus aucun contre-pouvoir, aucune dissidence.

Or, selon un rapport de l’Organisation Internationale du Travail paru mercredi, plus de la moitié des travailleurs dans le monde risque de perdre leur moyen de subsistance dans les prochains mois à cause de ces mesures !! Si cela se concrétise, ce sera le plus grand assassinat de masse jamais programmé : voir le site de France Info : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-plus-de-la-moitie-des-travailleurs-dans-le-monde-risquent-de-perdre-leurs-moyens-de-subsistance_3940297.html

2) Approbation unanime des victimes

Mais le plus extraordinaire est que ces sévères mesures de restriction bénéficient de l’approbation quasi-unanime de la population qui refuse de comprendre d’où vient le vrai danger, et semble ne se préoccuper que de savoir si elle pourra avoir des masques.

C’est ainsi que le peuple français semble prêt à accepter sans broncher que soit oblitérée la saison touristique de l’été 2020.

Le tourisme représentant environ 8 % du PIB du pays (environ 40 milliards par an), et beaucoup plus dans certaines régions (30 % en Corse), cette mesure déclenchera à elle seule avec certitude un effondrement de l’économie française, dont les conséquences, notamment sur le système de santé, seront incalculables.

N’oublions pas que tous ces entrepreneurs, petits patrons, commerçants, artisans ont des engagements financiers : loyers, traites de remboursement, matériel, impôts. Ils sortent de dix-huit mois de marasme avec les grèves, les gilets jaunes… Peuvent-ils encore tenir des mois, ou même des semaines ?

Et s’ils ne peuvent plus honorer leurs engagements, comment exclure un effet domino sur les autres secteurs, notamment avec des faillites bancaires entraînant la ruine des épargnants et donc du système de solidarité et de protection sociale ?

3) Quand la fin de l’épidémie sera-t-elle déclarée ?

Le pouvoir politique continue à communiquer et agir comme si l’épidémie continuait à représenter un danger majeur pour le pays.

Or, si des scénarios noirs étaient crédibles en février ou en mars, il n’en va plus du tout de même aujourd’hui où l’on s’aperçoit que l’épidémie a fait en quatre mois 230 000 morts au niveau mondial, soit moins de deux journées de décès en temps normal (il meurt habituellement environ 150 000 personnes par jour dans le monde).

Les médias continuent à entretenir la psychose en affirmant que “le pire reste à venir”, notamment avec la théorie de la “seconde vague”. Régulièrement, ils essayent de faire croire que les jeunes pourraient eux aussi être touchés, bien qu’ils ne parviennent guère à citer plus que quelques cas isolés et mystérieux.

Rappelons qu’il n’y a plus en France que deux à trois décès par jour en moyenne par département, liés au coronavirus. Les chiffres des décès du cancer, de maladies respiratoires et autres ont curieusement baissé depuis mars 2020 : et pour cause, puisque toute personne décédée « avec » le coronavirus est classée dans les décédés « du » coronavirus.

Les victimes restent dans leur immense majorité des personnes de plus de 75 ans, et souvent plus de 85 ans, souffrant d’une ou plusieurs pathologies.

Ces chiffres sont, en outre, en décroissance rapide. Il est probable que début juin, il n’y aura plus que quelques décès par jour à l’échelle nationale.

Comment peut-on, sans motif malveillant, vouloir mettre à genou des centaines de milliers d’hôtels, restaurants, centres de vacances, moniteurs, guides, accompagnateurs, festivals, centres culturels, plus tous leurs sous-traitants, au nom de la santé publique, sachant que notre système de santé s’effondrera si toutes ces personnes cessent de financer le système ??

4) Négligences coupables du gouvernement français

Depuis le début de la crise, le gouvernement a pris un nombre étonnamment élevé de mesures incohérentes et contre-productives :

  • refus de fermer les frontières, sous le prétexte bizarre que “le virus ne connaît pas les frontières” ;
  • lenteur extraordinaire à organiser des dépistages alors que nous en avions les moyens techniques avec plusieurs laboratoires spécialisées sur le territoire français qui disposaient même des stocks de réactifs nécessaires aux tests ;
  • hôpitaux et services de soins sont rendus inaccessibles ou difficiles d’accès à la population, y compris pour les personnes porteuses de symptômes de coronavirus, à qui les tests étaient couramment refusés ;
  • confinement des personnes saines avec les personnes contaminées, alors que le ministre de la Santé Olivier Véran déclarait lui-même le 9 mars à la télévision : « Mais en réalité, vous savez ce qui fait que la grippe s’arrête au printemps ? Ce n’est pas la chaleur. Au printemps qu’est-ce qui se passe ? On ouvre les fenêtres, on ouvre les portes, on n’est plus confiné dans des lieux, on va dehors. Et donc, c’est le confinement qui provoque la circulation du virus. » [2] (voir ma lettre précédente à ce sujet) ;
  • pénurie de masques et même de gel hydro-alcoolique, et refus de mobiliser les forces productives du pays pourtant équipées pour les fournir ;
  • hydroxychloroquine classée “substance vénéneuse” le 13 janvier, alors que le produit est utilisé depuis 60 ans et plus d’un million de boîtes se vendaient chaque année, sans qu’aucun accident ne soit déclaré ;
  • banalisation, par décret du 28 mars 2020, du Rivotril pour les “patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2”, alors qu’il s’agit d’un sédatif pouvant entraîner la mort, dont la première contre-indication est l’insuffisance respiratoire sévère.

Y a-t-il simple incompétence, ou volonté de nuire ?

5) « Conspirationnisme » et « théories du complot »

Il est demandé à chaque citoyen de se méfier de tout le monde. Les gestes les plus anciens d’amitié, de confiance, de réconfort sont interdits, ainsi que d’être présent auprès d’un proche en train de décéder et même d’organiser des obsèques dans des conditions décentes.

Mais tout propos critique vis-à-vis des mesures coercitives prises par les Autorités est dénoncé comme « conspirationniste » ou relevant de la « théorie du complot ».

La méfiance généralisée et obligatoire envers ses proches, ses collègues, ses voisins, ses amis, et même sa famille, se double en effet d’une adhésion et d’une confiance tout aussi obligatoires envers les Autorités dont les motivations n’ont pas le droit d’être questionnées.

Personne ne prend même la peine de répondre aux légitimes questions que l’on peut se poser sur le fait, par exemple, que les jeunes soient tous empêchés d’étudier, de travailler, de sortir, sous prétexte de se protéger contre le coronavirus, alors que ce virus n’a fait aucun mort dans la population des moins de 45 ans en bonne santé.

L’ensemble de la population est confinée chez elle, entre quatre murs, et on parle de plus en plus d’une surveillance électronique via smartphones après le déconfinement. Les heures de sorties sont réglementées, avec des représailles judiciaires en cas d’éloignement du domicile comme si le citoyen était en train de s’évader.

Par ailleurs, les prisons ont été vidées de près de 20 % des détenus, qui n’ont d’ailleurs été “libérés” que pour se retrouver incarcérés à nouveau chez eux, comme tous les autres citoyens, au nom de la lutte contre le coronavirus :

“Au prétexte d’éviter l’épidémie en prison, des milliers de prisonniers sont extraits de leurs cellules et renvoyés chez eux, dans des conditions de semi-liberté qui se distinguent à peine de celles des voisins, théoriquement en liberté, mais de fait contraints et surveillés dans les mêmes proportions”, explique Lucien Cerise sur le site Strategika. [3]

Ainsi se retrouve gommée la différence traditionnelle entre “homme libre” et “prisonnier”, le domicile de chacun devenant sa propre prison, avec promenades réglementées.

6) Le monde de 1984

Du jour au lendemain, notre société a basculé dans un système de contrôle social de type orwellien (1984) et carcéral tel que décrit par Michel Foucault (Surveiller et Punir).

L’objectif affiché étant de “sauver des vies”, toute voix critique est automatiquement soupçonnée d’indifférence coupable envers les malheurs d’autrui, y compris quand votre unique préoccupation, comme c’est mon cas, est précisément d’alerter contre le risque d’une catastrophe collective.

Or, la manœuvre réussit parfaitement jusqu’à présent, avec un niveau d’adhésion dans la population qui frise l’unanimité, une partie de l’opinion estimant même que le gouvernement n’en fait pas encore assez dans la répression.

Une majorité attend sans s’inquiéter que l’épidémie de coronavirus se termine pour reprendre ses activités et planifier un départ en vacances qui risque pourtant de n’avoir jamais lieu. Car la vérité est que l’épidémie est déjà terminée, avec moins de dix cas de nouvelle contamination par département français le 1er mai (780 cas au niveau national).

Pendant ce temps, nous nous habituons à ce que toutes nos relations sociales se fassent sur Internet, et donc sous l’œil des Autorités qui bien entendu surveillent nos communications au nom de la lutte contre les “fake news et les théories du complot”.

Nous verrons d’ailleurs si cette lettre est catégorisée comme telle et censurée sur les réseaux sociaux.

Mais vous pouvez compter sur moi pour organiser la résistance si ce que j’ai écrit ici se confirme dans les semaines à venir. Surveillez bien votre boîte à lettres électroniques dans les semaines à venir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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