Pourquoi les chiffres du cancer ont peu évolué depuis 50 ans
Voici le graphique publié par l’American Cancer Society (ACS), la première organisation mondiale consacrée à la lutte contre le cancer (excusez-moi, mais les termes sont en anglais).
- Sur les courbes du haut, vous voyez l’évolution du nombre de cas de cancer, à population constante, depuis 1970.
- Sur celles du bas, vous voyez le nombre de morts par cancer, à population constante également, au cours de la même période :
On voit que le risque de mourir d’un cancer a un peu baissé depuis 1975, même si les cas ont augmenté chez les femmes (ligne rose en haut).
Chez les hommes, le nombre de morts a baissé, mais reste très supérieur aux morts chez les femmes. Le nombre de cas de cancer, lui, a d’abord énormément augmenté, puis a baissé pour revenir actuellement au même niveau qu’en 1975.
Cela est dû à l’apparition de nouvelles techniques de dépistage du cancer dans les années 80, en particulier le test PSA du cancer de la prostate. Ces tests ont énormément fait monter les « surdiagnostics » du cancer à la fin des années 80.
Depuis, les Autorités de santé sont revenues sur cette « bêtise », qui a poussé des millions d’hommes à se faire retirer la prostate inutilement, et donc à souffrir pour le reste de leurs jours d’incontinence et d’impuissance tout aussi… inutilement.
Ainsi que l’expliquait le journal 20 minutes du 15 novembre 2016 :
Dès 2012, l’Assurance maladie avait tiré la sonnette d’alarme, relevant une utilisation « massive » du dépistage du cancer de la prostate par dosage sanguin du PSA, contrairement aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Cette pratique est cause de surdiagnostic et de surtraitement de cancers latents, peu agressifs et de bon pronostic. Elle est aussi reliée à la forte hausse de l’incidence de ce cancer entre 1990 et 2005 (+ 6,6 % en moyenne par an).
Globalement, toutefois, on voit que la situation n’a guère évolué en 50 ans. Pourtant, le cancer est de loin la maladie ayant absorbé les budgets les plus importants, tant pour la recherche que pour les traitements. L’effort consenti est comparable aux sommes dépensées pour la conquête spatiale.
À partir des années 2000, le coût des thérapies contre le cancer a explosé, beaucoup de chimiothérapies coûtant 100 000 euros ou plus par patient [1].
Toujours autant de morts que dans les années 30, malgré l’explosion des dépenses et du coût des traitements
Si on remonte aux années 1930, à une époque où la chimiothérapie, les antibiotiques, la cortisone n’avaient pas encore été découverts, et où les techniques d’imagerie médicale et de chirurgie étaient encore primitives, on obtient ceci :
C’est une hausse lente et progressive des décès à cause du cancer pour les hommes jusqu’en 1990, suivie d’une décrue tout aussi lente et progressive. Pour les femmes, c’est une pente qui descend tout doucement, avec une légère remontée avant 1990 et une descente ensuite.
Mais au bout du compte, pas de changement notable non plus.
Si vous mettez des lunettes roses, vous pouvez vous réjouir que le nombre de morts ait légèrement baissé chez les hommes depuis les années 1990.
Mais au rythme où vont les choses, il faudra encore des dizaines d’années, au minimum, pour que la menace du cancer disparaisse réellement de nos vies.
Le problème est évidemment que nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps. Pour ceux d’entre nous qui ont 50 ans et plus, le risque de cancer est très réel et immédiat, dans les mois et les années qui viennent.
De grosses disparités selon les cancers
Les courbes multicolores des deux derniers graphiques, qui indiquent de fortes fluctuations selon les cancers, sont plus intéressantes.
On constate une montée phénoménale des morts par cancer des poumons et des bronches (ligne rouge), multipliées par au moins 50 chez les hommes, malgré la décrue récente.
Les morts par cancer de l’estomac (ligne vert clair) ont fortement diminué. Il faut dire qu’on a découvert en 1982 que ce cancer était dû à une bactérie, Helicobacter pylori, traitable par antibiotiques.
A également baissé le nombre de morts par cancer du côlon (ligne bleu foncé) et cancer de l’utérus chez la femme, cela grâce à l’ablation de l’utérus (sans utérus, plus de cancer de l’utérus possible).
Quel espoir pour l’avenir ?
Mais ce qui est frappant, et encourageant, c’est que la cancérologie moderne continue de reposer quasi exclusivement sur le trio chimio-radiothérapie-chirurgie.
Ces résultats – légèrement encourageants, on l’a vu –, elle les obtient donc en ignorant les voies complémentaires contre le cancer, pourtant nombreuses, ouvertes par tant de chercheurs depuis un demi-siècle.
Du bout des lèvres, certains services acceptent un peu de nutrition, d’hypnose, de qi gong, de méditation. Mais pas question d’autoriser les traitements complémentaires de Brewer et Jacquier (issus des travaux d’Otto Warburg sur la dégradation du glucose en anaérobie avec production d’acide lactique favorable au cancer), Popp (sur la photoréactivation des cellules par les rayonnements ultraviolets), Beljanski (sur la rupture des liaisons dans l’ADN, sous l’effet de certains facteurs physico-chimiques), Gaston Naessens (sur le rôle de l’azote et le facteur cocancérigène K) ou le rôle de substances naturelles comme la tumostérone, la bromélaïne et les chélateurs pour affaiblir les cellules cancéreuses.
Contrairement à ce qui est en général colporté par les médias, ces approches ne sont pas toxiques. Elles ne font courir aucun risque particulier aux patients à partir du moment où elles sont pratiquées sous contrôle médical.
Le problème, bien sûr, est qu’elles ne sont jamais pratiquées dans un cadre institutionnel, mais bien souvent dans la clandestinité, ce qui les rend hautement sulfureuses.
Tôt ou tard, la cancérologie officielle devra pourtant admettre leur existence, pour donner aux patients toutes les chances de guérir. Même si cela n’arrange pas les intérêts des firmes qui, aujourd’hui, détiennent le monopole sur les traitements du cancer et qui semblent s’accommoder plutôt bien d’un monde où des traitements modérément efficaces mais coûtant des fortunes constituent pour l’instant la seule solution pour des millions de malades.
Pour faire bouger les choses, notre seule volonté est de continuer à informer. Informer sur le cancer, sur les approches complémentaires, pour faire vivre l’espoir et éviter aussi qu’elles ne tombent dans l’oubli.
En tant que fidèle lecteur de SNI, vous connaissez notre détermination. Vous avez déjà reçu de multiples propositions pour recevoir nos dossiers sur les solutions naturelles contre le cancer et, tout récemment, le nouveau protocole Micozzi, du nom d’un spécialiste américain des approches complémentaires. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce protocole, cliquez ici.
Je vous invite à profiter de ces possibilités nombreuses, tant que nous sommes là et tant que les règles d’Internet nous permettent de continuer à diffuser.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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