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Comment protéger l’environnement avec notre mode vie actuel ?

On nous dit que partout dans le monde, les enfants se mobilisent pour la transition écologique.

Ils font grève à l’école, ils défilent dans les rues. Ils demandent aux politiciens d’agir !

Cela fait plaisir de voir une génération qui s’empare ainsi de son destin.

Maintenant, nous qui avons connu le temps où l’on ne gaspillait et ne consommait pas autant, peut-être devrions-nous leur raconter la vraie vie traditionnelle. Celle où on ne prenait pas plus à la terre que ce qu’elle pouvait donner.

Celle qui respectait vraiment la nature, sans énergie nucléaire, sans milliards de barils de pétrole brûlés chaque année, sans marées d’automobiles, sans pollution lumineuse, sans intérieurs surchauffés, sans hypermarchés ni objets en tout genre importés à bas prix de Chine, et sans Internet.

Le modèle idéal du recyclage intégral : la ferme française en 1950

Ceux d’entre nous qui ont connu les années 1950 se souviennent du modèle de base de la famille française traditionnelle.

Cette famille vivait dans une ferme, quasiment en circuit fermé. Elle ne gaspillait, pour ainsi dire, rien.

Quand, par chance, on pouvait s’abonner à un journal qui arrivait par la Poste une fois par mois, on le lisait, puis on le découpait soigneusement en rectangles pour servir de papier toilette, toilettes qui se trouvaient, bien entendu, à l’extérieur, sans chasse d’eau, sans chauffage, au-dessus du tas de fumier.

Si on avait de la chance, on avait une fontaine pour l’eau. Sinon, c’était le puits, d’où il fallait tirer de l’eau dans un lourd seau en bois, avec une poulie et une manivelle qui grinçait.

On vivait dans une seule pièce avec le poêle, le lit, la table, une petite fenêtre pour éviter de gaspiller de la chaleur. Ce poêle était en général éteint, même en hiver, puisqu’on préférait se contenter de chauffer l’atmosphère avec le bétail qui vivait en dessous ou à côté, ou bien se tenir chaud les uns contre les autres. Toute la famille couchait dans le même lit.

Il fallait supporter les odeurs intenses de la basse-cour, de la fosse à purin et, bien sûr, les bestioles en tout genre qui proliféraient dans le fumier, les lits, la nourriture…

Il n’y avait, bien entendu, pas de lave-linge, encore moins de lave-vaisselle. Les enfants mettaient du papier journal au fond de leurs chaussures pour les adapter à leur pointure. Le soir, on rapiéçait les habits, on tricotait ; il n’était pas question de jouer à la Game Boy, ni d’acheter des habits à la Halle aux Vêtements ou aux Chaussures, qui n’existaient pas de toute façon.

Pendant les « vacances », on n’allait pas à la piscine ni faire des stages de kayak, de ski ou de parapente. Si l’école s’arrêtait, c’était pour permettre aux enfants (dès l’âge de 6 ans) de participer aux travaux des champs qui commençaient à 4 heures du matin et se terminaient à 22 heures, tous les jours. C’est sans doute une explication, d’ailleurs, du fait qu’on parvenait à dormir très bien sur un lit de paille avec de la vermine qui venait vous piquer pendant la nuit : quand on se couchait, on était vraiment fatigué.

Je sais que mes propos vont énerver. Qu’on va m’accuser encore une fois de faire mon « père la morale » qui agite son index menaçant, en expliquant aux jeunes qu’ils ne connaissent rien à la vie.

Ce que j’explique à mes enfants sur la transition écologique

Dans le discours sur la transition écologique, on explique aux enfants qu’ils peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre : cesser de polluer tout en vivant dans un monde hyper-technologique, riche, sans sacrifier leur niveau de vie, en remplaçant les voitures à essence par des voitures électriques, peut-être même des voitures volantes, en vivant dans des maisons à zéro consommation d’énergie, mais malgré tout ultra-modernes avec tout le confort auquel ils sont habitués et, bien sûr, en continuant à partir en vacances à tout bout de champ, sans doute dans des avions à énergie solaire, et à manger des tomates, des poivrons, des courgettes en plein hiver et, bien sûr, de la viande tous les jours.

C’est peut-être vrai. Mais peut-être pas.

Ma conviction est qu’on ne protégera pas l’environnement tout en continuant à vivre comme aujourd’hui.

Il va falloir faire des sacrifices, des vrais.

Bien sûr, cela ne viendra pas d’un coup. Le changement sera progressif. Il y a des progrès qui vont demeurer, comme, j’imagine, certaines opérations chirurgicales très importantes, certains moyens de transport, certaines machines qui facilitent tellement la production de biens.

Néanmoins, il va falloir apprendre très vite, je suppose, à:

  • vivre sans les mille et un objets en plastique que nous achetons, cassons et jetons quotidiennement (couverts en plastique, sacs plastique, gadgets, accessoires, jouets en tout genre) ;
  • cesser de circuler dans tous les sens : vivre et travailler chez soi ou à côté de chez soi, rester en vacances à la maison pour travailler, en particulier au jardin pour cultiver des légumes et préparer de la nourriture pour l’hiver (vers 1995, je me souviens d’une vieille dame que j’avais rencontrée dans un village du Pas-de-Calais, situé à 15 km de la côte : elle n’avait jamais vu la mer de toute sa vie, elle n’en avait pas eu le loisir) ;
  • remplacer les loisirs, les activités sportives « ludiques » par des activités productives, agricoles ou artisanales, afin de limiter notre dépendance aux importations bien pratiques mais terriblement polluantes et gourmandes en énergie ;
  • recréer des liens sociaux localement : voisinage, solidarité de quartier, pour ne plus dépendre de systèmes de solidarité gérés par l’État mais impliquant une bureaucratie et des moyens humains et financiers énormes ;
  • réapprendre à se nourrir sobrement, avec des produits locaux, de saison ; ce qui implique de se contenter l’hiver bien souvent d’une potée au chou et aux carottes, avec un bout de lard les jours de fête ;
  • renoncer à des traitements médicaux ruineux, comme ces chimiothérapies anticancéreuses qui coûtent jusqu’à 100 000 euros pour prolonger la vie de quelques mois, pour revenir à des remèdes simples, naturels, peu coûteux ;
  • se laver avec parcimonie, avec un gant de toilette, dans une cuvette d’eau tiède, plutôt que par des bains ou des douches brûlants de 300 litres quotidiennement ;
  • se vêtir avec des habits solides, durables, en laine, en cuir, en coton, plutôt qu’à la dernière mode avec des textiles synthétiques, chatoyants, produisant des microfibres polluantes ;
  • s’éclairer uniquement quand c’est nécessaire ;
  • mieux que le « recyclage », qui nécessite une importante dépense d’énergie pour la collecte, le traitement et la fabrication de nouveaux objets, revenir à des objets qui se réparent quand ils sont cassés : vêtements qui se rapiècent, machines et outils qui s’aiguisent, se soudent, dont on ne change qu’une partie, meubles qui se rafistolent, etc. ;
  • se contenter, pour ses distractions, de lire des livres de qualité. Constituer une bibliothèque qu’on se passera d’une génération à l’autre, en n’y ajoutant de nouveaux livres que lorsque cela en vaudra vraiment la peine, pour cesser d’alimenter « l’industrie du loisir », les parcs d’attraction et même les « succès de librairie » purement commerciaux qui font tourner Amazon, Fedex et DHL, sans apporter une once de sagesse supplémentaire à l’humanité.

Apprendre, enfin, à se contenter de vivre de ce qu’on a. Prendre plaisir à passer une après-midi à ramasser des herbes sauvages pour une bonne soupe, par exemple.

Je vous donne la recette d’Émilie Carles* :

« Ça, c’est du plantain et voilà de l’oseille sauvage, de la drouille, de l’ortie ou barbe-à-bouc, du pissenlit, de la doucette, un petit chardon des champs ou chonzio, une plante laiteuse, le laichuron, de la mille-feuille, du chalabrei aux feuilles largement dentelées, de la tétragone ou épinard sauvage, de la langue bogne, une feuille de sauge et un brin de ciboulette. À cela j’ajoute une pointe d’ail, quelques pommes de terre ou une poignée de riz et j’obtiens une soupe onctueuse et délicieuse. Pour la réussir, ce qui importe, c’est de respecter les proportions. Il faut très peu d’herbes de chaque sorte afin qu’aucune ne l’emporte sur les autres. »

Quel beau projet pour une activité scolaire sur la « transition écologique » !

Mais y aura-t-il autant de candidats que pour les manifestations dans les rues ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

*Il faut faire lire aux enfants Une soupe aux herbes sauvages, d’Émilie Carles, qui raconte son enfance dans les vallées reculées des Alpes.

La nuit de sa naissance, explique-t-elle, il se trouve que la vache (l’unique vache, bien sûr) de la famille a aussi dû donner naissance à un veau.

Malgré l’accouchement de sa femme qui s’annonçait compliqué, son père préféra se rendre à l’étable pour aider la vache à vêler. Il fallait en priorité sauver la vache, sinon c’est toute la famille qui serait morte de faim l’hiver suivant. Sa mère survécut à l’accouchement, mais mourut foudroyée dans un champ quand Émilie avait 4 ans, la laissant orpheline avec ses cinq frères et sœurs.

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Pourra-t-on encore se renseigner, lire et discuter de santé sur internet ?

90 % des informations qui circulent sur Internet passent par Google et Facebook.

Longtemps ces services sont restés neutres, laissant leurs utilisateurs librement consulter les sites.

Les choses sont en train de changer dans le domaine de la santé.

Google fait de plus en plus de sélection pour ne présenter que certaines informations de santé sur les premières pages : OMS (Organisation mondiale de la santé), Agence européenne du médicament (EFSA), FDA (agence fédérale américaine de la santé), Mayo Clinic (un centre hospitalier très prestigieux aux Etats-Unis).

Quant à Facebook, c’est la même chose : il est de plus en plus difficile de partager avec vos amis les articles que vous souhaitez sur la santé. Ils ont fermé du jour au lendemain des pages de santé alternative, pourtant suivies par des millions de personnes.

Ils ont annoncé ce mois-ci que les groupes « anti-vaccins » ne seraient plus trouvables sur leur moteur de recherche, sachant que vous êtes classé « anti-vaccination » dès que vous discutez l’intérêt d’un vaccin ou d’un adjuvant comme l’aluminium.

Amazon a retiré de son catalogue de vidéos le film « Vaxxed », Youtube a démonétisé plusieurs vidéos connues sur ce thème. Même le site de partage d’images Pinterest a bloqué toutes les recherches liées aux problèmes de la vaccination !!

L’OMS et les agences officielles sont-elles plus fiables que les autres sources d’information ?

En ce qui me concerne, je suis persuadé que l’OMS et les agences officielles de santé sont des sources intéressantes et fiables la plupart du temps. Je m’y réfère d’ailleurs très souvent.

Maintenant, il y a d’innombrables sites d’information très sérieux qui font eux aussi un excellent travail, même s’ils ne disent pas toujours exactement la même chose que l’OMS.

La médecine est un terrain compliqué, en évolution permanente. Toute approche autoritaire et dogmatique doit être bannie, le débat et la confrontation des points de vue, encouragés.

L’existence de certains « sites poubelles » sur la santé ne justifie pas que tous ces bons sites alternatifs soient écartés et disparaissent des moteurs de recherche, ou ne puissent plus se faire connaître sur Facebook.

L’existence de personnes disant des choses stupides ou exagérées sur les risques liés à la vaccination ne justifie pas de bloquer l’accès à tout site informant d’accidents ou d’interrogations sur la vaccination.

Pourquoi l’avis de l’OMS et des Autorités de santé ne suffit pas

Le problème des organisations gouvernementales de santé, c’est qu’elles sont là pour donner des consignes générales.

Qui dit généralisation, dit simplification. On établit des « politiques de santé publique », des « protocoles applicables », optimisés non pour convenir à tout le monde… mais au plus grand nombre.

Ce qui est très différent.

On fait des calculs « coûts/bénéfices » en partant du principe qu’il y aura toujours un « taux de déchet » incompressible. « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » pourrait être leur dicton, sauf que ces œufs qu’on casse sont des vies humaines.

De plus, ces organismes obéissent à des logiques politiques, médiatiques. Ils sont obligés de répondre aux grands mouvements de panique qui s’emparent régulièrement de l’humanité, en montrant qu’ils sont capables de se « mobiliser », de « faire face », puisque c’est ce qu’on attend d’eux, même s’ils savent que leur mobilisation ne sert à rien (s’ils ne le faisaient pas, ils risqueraient de se voir privés des budgets qu’on leur alloue).

Le résultat, c’est que leur agenda est déterminé par les gros titres des journaux, des slogans politiques, pas par les menaces réelles. Ils consacrent des sommes faramineuses à certaines maladies, en délaissant d’autres qui font pourtant des centaines ou des milliers de fois plus de victimes. Exemple : Ebola (20 000 morts en cinq ans) plutôt que la gastro-entérite (un million de morts chaque année) ; la rougeole (3 morts en France en 2018, dont au moins un cas de personne très immunodéprimée) contre l’asthme (1 000 décès chaque année) ; la grippe aviaire (zéro mort) plutôt que la tuberculose (1,8 million de morts par an, dont 190 000 de tuberculose résistante aux antibiotiques).

Quel avenir ?

Néanmoins, je ne suis pas inquiet pour l’avenir.

Après tout, une censure de Google et Facebook sur la santé alternative ne fera que nous faire revenir à la situation d’il y a quelques années, quand la plupart des gens avaient pour seul interlocuteur leur médecin de quartier.

La vie était-elle impossible pour autant ?

Non.

Ceux qui voulaient savoir pouvaient savoir. Il y avait déjà de très nombreux livres, revues, colloques, salons, qui existaient.

Bien sûr, ce n’était pas gratuit et aussi facile d’accès qu’Internet. Et il fallait en général payer un petit quelque chose.

N’empêche. Je ne sais pourquoi, je repense souvent à cette époque avec tendresse. Ce n’était pas si terrible. Il y avait aussi, peut-être, une authenticité, une qualité humaine qui s’est un peu perdue.

Certes, les remèdes étaient moins en pointe, les compléments alimentaires s’achetaient en vrac dans des sacs en papier. Et pourtant, je ne sais pourquoi, j’en garde de bons souvenirs.

Tout ça pour dire que Google et Facebook peuvent faire ce qu’ils veulent. Si un jour nous ne pouvons plus exister sur Internet, nous nous retrouverons sur les marchés !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Une bonne crème apaisante pour éviter les irritations et les démangeaisons

Vous le savez, la pire chose à faire quand on a de l’eczéma, c’est de se gratter.

Et pourtant !

Que c’est bon sur le coup !! Dans les premiers instants, c’est une sensation aussi agréable qu’un grand verre d’eau fraîche quand on est assoiffé, ou un brownie au chocolat quand on meurt de faim.

Vous ressentez une volupté délicieuse, une vague de plaisir qui vous traverse, court le long de votre dos, jusque dans votre nuque… Vous plissez les yeux, respirez plus profondément pour goûter la joie de l’instant.

J’ai connu un garçon qui avait de l’eczéma sur les doigts. Ce qu’il aimait par-dessus tout, m’a-t-il raconté, c’était d’enrouler ses doigts dans un drap ou une serviette en tissu, de serrer fort, puis de tourner ses doigts pour gratter, gratter, gratter, intensément, toute la surface à la fois…

Le problème, évidemment, c’est après. Après, quand votre plaie se met à piquer, brûler, suinter. Ce sont les regrets, la souffrance, mais aussi, à la longue, la peau durablement abîmée, et des traces ou des cicatrices définitives.

Pour éviter d’en arriver là, il faut s’abstenir de gratter, et donc calmer la démangeaison. En cas d’urgence, plongez la zone qui démange dans de l’eau froide et salée. Le sel peut être du simple sel de table (chlorure de sodium) ou du bicarbonate de soude. Rapidement, la douleur se calme et, surtout, la démangeaison disparaît. Si cela pique trop parce que vous avez des plaies, mélangez de la farine d’avoine à de l’eau tiède. Si l’eczéma porte sur de grandes surfaces, vous pouvez aussi prendre un bain de 15 à 20 minutes, dans lequel vous aurez ajouté de la farine d’avoine ou de l’argile.

On recommande aussi aux personnes souffrant d’eczéma de se couper les ongles bien court. Cela limite les dégâts causés à la peau.

Mais ce remède « de grand-mère » paraît souvent bien dérisoire. Le gel d’Aloe vera, qui apaise, répare et cicatrise, est plus efficace.

Mais voici le traitement de fond naturel de l’eczéma. Vous pourrez l’employer pour vous mais aussi pour les autres membres de votre famille, car l’eczéma a en général une composante familiale.

Préparez-vous des huiles apaisantes pour calmer votre eczéma

Il faut éviter les crèmes hydratantes classiques, et utiliser une crème huileuse.

L’eczéma a, en effet, tendance à se développer quand l’air est sec, et la meilleure façon de maintenir l’hydratation de la peau est en réalité d’appliquer une huile ou une crème bien huileuse, qui constituera un film et empêchera l’eau qui est dans la peau de s’évaporer.

Le mieux est de faire votre onguent vous-même, à base d’huiles végétales, dans lesquelles vous ajouterez des huiles essentielles.

Ces huiles de base peuvent être :

  • l’huile d’amande douce, une huile « sèche » très classique pour la peau, car facilement absorbée et ne tachant pas les vêtements ;
  • le beurre de karité, grand classique des soins de la peau sous les tropiques ;
  • l’huile de calophylle (Calophyllum inophyllum), originaire du Pacifique. Elle est indiquée pour tous les problèmes de peau, comme le psoriasis, le zona, la couperose, mais aussi l’eczéma. Elle est apaisante et cicatrisante ;
  • l’huile de rose musquée, connue pour ses actions régénérantes pour la peau, utilisée en soins anti-âge contre les rides et les cicatrices ;
  • ou encore les autres huiles classiques des soins dermatologiques : huile de coco, huile d’onagre, de bourrache ou de calendula.

Choisissez une de ces huiles et mélangez-la avec des huiles essentielles, à raison de deux à trois gouttes d’huile essentielle pour une cuillère à café d’huile végétale. Appliquez deux ou trois fois par jour sur la zone touchée par l’eczéma (visage, bras, etc).

Vous pouvez alterner diverses huiles essentielles :

  • l’huile essentielle de palmarosa, qui régénère la peau et équilibre le système nerveux. Elle est aussi anti-infectieuse ;
  • l’huile essentielle de lavande aspic, qui est antiprurigineuse (contre la démangeaison), anti-allergique, cicatrisante et anti-inflammatoire ;
  • l’huile essentielle de géranium bourbon ;
  • l’huile essentielle d’hélichryse italienne ;
  • l’huile essentielle de katafray (ou katrafay) ;
  • l’huile essentielle de tanaisie annuelle.

Les tisanes de l’eczéma

Voici deux tisanes à boire en cas d’eczéma, et une autre à appliquer sur la peau (mais elle peut être bue également).

Buvez de la tisane de bardane, qui est dépurative de la peau. Attention : c’est une tisane qui est en réalité une « décoction », à savoir que vous devez faire bouillir les racines de bardane 5 minutes, avant de laisser infuser 10 minutes. Mettre 1 cuillère à café de racines concassées pour ¼ de litre d’eau.

Buvez aussi de la tisane de pensée sauvage. Cette plante est drainante de la peau, dépurative et diurétique. Il faut une cuillère à soupe de fleurs par tasse, et laissez infuser 10 minutes dans de l’eau frémissante.

Faites des compresses de tisane de fleurs de matricaire : une cuillère à soupe de fleurs séchées pour ¼ de litre d’eau, laissez infuser 10 minutes. La matricaire est anti-inflammatoire et antispasmodique. Vous pouvez ajouter des feuilles de sauge dans la tisane, qui ont elles aussi des vertus apaisantes.

Macérat de bourgeons

On fabrique avec des bourgeons (gemmothérapie) des macérats, c’est-à-dire des préparations issues du contact prolongé entre une plante et un liquide (alcool, huile, eau, vinaigre).

Les macérats de bourgeons d’orme sont recommandés pour l’eczéma suintant, les macérats de bourgeons de cèdre du Liban pour l’eczéma sec, les bourgeons de cassis pour l’eczéma allergique (il peut être combiné aux deux précédents).

Ces macérats sont vendus en pharmacie ou en herboristerie. Il faut en diluer 7 gouttes 3 fois par jour dans un verre d’eau, pendant 3 semaines.

La maladie des écorchés vifs

L’eczéma évolue par poussées, et il est souvent associé au rhume des foins. Il peut aussi être lié à des allergies alimentaires (chocolat, œufs, produits laitiers notamment).

L’eczéma est la grande maladie des mal-aimés, l’ayant été ou craignant de l’être. C’est une maladie de la séparation. Il donne à la peau l’apparence d’avoir été arrachée : c’est la maladie des écorchés vifs, mais aussi des personnes « irritées » par la vie, ou des personnes qui ont quelque chose « qui les démange ».

L’eczéma peut être un signe que vous envoie votre corps, pour vous inciter à vous poser des questions, peut-être même pour vous obliger à vous poser des questions que vous refusez de vous poser…

N’oubliez pas la comptine :

Ce que l’on réprime, s’imprime
Ce à quoi on résiste, persiste
Ce que l’on fuit, nous poursuit
Mais ce à quoi on fait face… s’efface.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pourquoi les chiffres du cancer ont peu évolué depuis 50 ans

Voici le graphique publié par l’American Cancer Society (ACS), la première organisation mondiale consacrée à la lutte contre le cancer (excusez-moi, mais les termes sont en anglais).

  • Sur les courbes du haut, vous voyez l’évolution du nombre de cas de cancer, à population constante, depuis 1970.
  • Sur celles du bas, vous voyez le nombre de morts par cancer, à population constante également, au cours de la même période :

On voit que le risque de mourir d’un cancer a un peu baissé depuis 1975, même si les cas ont augmenté chez les femmes (ligne rose en haut).

Chez les hommes, le nombre de morts a baissé, mais reste très supérieur aux morts chez les femmes. Le nombre de cas de cancer, lui, a d’abord énormément augmenté, puis a baissé pour revenir actuellement au même niveau qu’en 1975.

Cela est dû à l’apparition de nouvelles techniques de dépistage du cancer dans les années 80, en particulier le test PSA du cancer de la prostate. Ces tests ont énormément fait monter les « surdiagnostics » du cancer à la fin des années 80.

Depuis, les Autorités de santé sont revenues sur cette « bêtise », qui a poussé des millions d’hommes à se faire retirer la prostate inutilement, et donc à souffrir pour le reste de leurs jours d’incontinence et d’impuissance tout aussi… inutilement.

Ainsi que l’expliquait le journal 20 minutes du 15 novembre 2016 :

Dès 2012, l’Assurance maladie avait tiré la sonnette d’alarme, relevant une utilisation « massive » du dépistage du cancer de la prostate par dosage sanguin du PSA, contrairement aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Cette pratique est cause de surdiagnostic et de surtraitement de cancers latents, peu agressifs et de bon pronostic. Elle est aussi reliée à la forte hausse de l’incidence de ce cancer entre 1990 et 2005 (+ 6,6 % en moyenne par an).

Globalement, toutefois, on voit que la situation n’a guère évolué en 50 ans. Pourtant, le cancer est de loin la maladie ayant absorbé les budgets les plus importants, tant pour la recherche que pour les traitements. L’effort consenti est comparable aux sommes dépensées pour la conquête spatiale.

À partir des années 2000, le coût des thérapies contre le cancer a explosé, beaucoup de chimiothérapies coûtant 100 000 euros ou plus par patient [1].

Toujours autant de morts que dans les années 30, malgré l’explosion des dépenses et du coût des traitements

Si on remonte aux années 1930, à une époque où la chimiothérapie, les antibiotiques, la cortisone n’avaient pas encore été découverts, et où les techniques d’imagerie médicale et de chirurgie étaient encore primitives, on obtient ceci :

C’est une hausse lente et progressive des décès à cause du cancer pour les hommes jusqu’en 1990, suivie d’une décrue tout aussi lente et progressive. Pour les femmes, c’est une pente qui descend tout doucement, avec une légère remontée avant 1990 et une descente ensuite.

Mais au bout du compte, pas de changement notable non plus.

Si vous mettez des lunettes roses, vous pouvez vous réjouir que le nombre de morts ait légèrement baissé chez les hommes depuis les années 1990.

Mais au rythme où vont les choses, il faudra encore des dizaines d’années, au minimum, pour que la menace du cancer disparaisse réellement de nos vies.

Le problème est évidemment que nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps. Pour ceux d’entre nous qui ont 50 ans et plus, le risque de cancer est très réel et immédiat, dans les mois et les années qui viennent.

De grosses disparités selon les cancers

Les courbes multicolores des deux derniers graphiques, qui indiquent de fortes fluctuations selon les cancers, sont plus intéressantes.

On constate une montée phénoménale des morts par cancer des poumons et des bronches (ligne rouge), multipliées par au moins 50 chez les hommes, malgré la décrue récente.

Les morts par cancer de l’estomac (ligne vert clair) ont fortement diminué. Il faut dire qu’on a découvert en 1982 que ce cancer était dû à une bactérie, Helicobacter pylori, traitable par antibiotiques.

A également baissé le nombre de morts par cancer du côlon (ligne bleu foncé) et cancer de l’utérus chez la femme, cela grâce à l’ablation de l’utérus (sans utérus, plus de cancer de l’utérus possible).

Quel espoir pour l’avenir ?

Mais ce qui est frappant, et encourageant, c’est que la cancérologie moderne continue de reposer quasi exclusivement sur le trio chimio-radiothérapie-chirurgie.

Ces résultats – légèrement encourageants, on l’a vu –, elle les obtient donc en ignorant les voies complémentaires contre le cancer, pourtant nombreuses, ouvertes par tant de chercheurs depuis un demi-siècle.

Du bout des lèvres, certains services acceptent un peu de nutrition, d’hypnose, de qi gong, de méditation. Mais pas question d’autoriser les traitements complémentaires de Brewer et Jacquier (issus des travaux d’Otto Warburg sur la dégradation du glucose en anaérobie avec production d’acide lactique favorable au cancer), Popp (sur la photoréactivation des cellules par les rayonnements ultraviolets), Beljanski (sur la rupture des liaisons dans l’ADN, sous l’effet de certains facteurs physico-chimiques), Gaston Naessens (sur le rôle de l’azote et le facteur cocancérigène K) ou le rôle de substances naturelles comme la tumostérone, la bromélaïne et les chélateurs pour affaiblir les cellules cancéreuses.

Contrairement à ce qui est en général colporté par les médias, ces approches ne sont pas toxiques. Elles ne font courir aucun risque particulier aux patients à partir du moment où elles sont pratiquées sous contrôle médical.

Le problème, bien sûr, est qu’elles ne sont jamais pratiquées dans un cadre institutionnel, mais bien souvent dans la clandestinité, ce qui les rend hautement sulfureuses.

Tôt ou tard, la cancérologie officielle devra pourtant admettre leur existence, pour donner aux patients toutes les chances de guérir. Même si cela n’arrange pas les intérêts des firmes qui, aujourd’hui, détiennent le monopole sur les traitements du cancer et qui semblent s’accommoder plutôt bien d’un monde où des traitements modérément efficaces mais coûtant des fortunes constituent pour l’instant la seule solution pour des millions de malades.

Pour faire bouger les choses, notre seule volonté est de continuer à informer. Informer sur le cancer, sur les approches complémentaires, pour faire vivre l’espoir et éviter aussi qu’elles ne tombent dans l’oubli.

En tant que fidèle lecteur de SNI, vous connaissez notre détermination. Vous avez déjà reçu de multiples propositions pour recevoir nos dossiers sur les solutions naturelles contre le cancer et, tout récemment, le nouveau protocole Micozzi, du nom d’un spécialiste américain des approches complémentaires. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce protocole, cliquez ici.

Je vous invite à profiter de ces possibilités nombreuses, tant que nous sommes là et tant que les règles d’Internet nous permettent de continuer à diffuser.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Aimer la vie malgré tout

« L’humanité est une maladie pour la planète. »

« L’être humain est un virus qui détruit tout. »

« La Terre serait plus belle si l’homme n’avait pas tout envahi et pollué. »

Le monde de la santé naturelle a une grosse fibre écologiste, et il m’arrive souvent de rencontrer des propos très déprimants au détour des conférences auxquelles j’assiste, ou des livres que je lis.

De la protection de la Nature, on passe facilement à une présentation de l’Homme qui serait le pire ennemi de la Nature.

Chaque fois, cela m’attriste et m’inquiète. Il est vrai qu’il faut absolument protéger la Terre, les animaux, les plantes aussi, ce n’est tout de même pas moi qui vais dire le contraire.

Mais dans notre volonté de bien faire, attention parfois de ne pas faire un pas de trop. Quand on se met à désigner une espèce, ou une « race », comme terriblement « nuisible », on sait où ça mène.

L’Homme détruit la Nature, mais la Nature le lui rend bien

Si l’Homme est un ennemi de la Nature, et cherche par tout moyen à la détruire, il est juste de reconnaître que la Nature le lui rend bien.

La Nature peut être vue comme le berceau bienfaisant et protecteur de l’Homme. Mais elle est aussi pour lui un ensemble de forces déchaînées et arc-boutées pour le détruire : climat, faim, soif, fauves, virus, bactéries…

L’Homme fait ce qu’il peut pour se défendre, et on peut lui reprocher d’en faire trop. Mais au bout du compte, c’est la Nature qui triomphe… toujours.

D’ailleurs même les personnes qui prédisent la fin prochaine de l’humanité avec l’effondrement écologique pensent que l’aventure de la Vie continuera, mais sans nous.

Peut-on reprocher à l’Homme de trop en faire pour son confort ? Depuis la nuit des temps, il ne s’agissait pas de confort mais d’une lutte quotidienne pour survivre tout simplement. Cela ne fait que très peu de temps, quelques décennies peut-être, et encore pas partout dans le monde, que l’équilibre s’est renversé.

Oui il faut agir vite, mais dans notre précipitation, restons bienveillants pour les pauvres êtres que nous sommes, souvent.

Porter un regard plus doux

On peut voir l’Homme comme un animal féroce, insatiable, qui ne songe qu’à dominer, à soumettre, à consommer tous les biens qui passent à sa portée, sans souci du long terme.

Mais on peut aussi porter sur lui un regard plus doux.

La plupart d’entre nous ne menons pas des vies si faciles que ça. Il y a beaucoup d’épreuves sur notre chemin, et si certains se comportent mal, de façon stupide et destructrice, nous sommes très nombreux à être authentiquement préoccupés par le sort de la collectivité, des générations futures, de l’environnement, des animaux.

Quand on va voir dans le détail, on s’aperçoit que la plupart des gens ne cherchent pas à détruire cela. On leur reproche de ne pas en faire assez ? Mais ils passent leur vie à recevoir des claques (problèmes de logement, de santé, d’argent, de travail, de relations, de famille) et, malgré tout, ils trouvent encore le moyen de se lever le matin pour aller travailler, bien souvent pour aider les autres (enfants, parents, conjoints), et payer des charges sociales destinées à la solidarité collective, aux pauvres, aux malades, aux personnes âgées à qui personne ne penserait autrement.

Partir du principe que ce sont tous des égoïstes sans cœur et sans préoccupation du lendemain n’est pas leur rendre justice.

Une anecdote personnelle, toute récente

Je me suis retrouvé récemment dans une ambulance, car un de mes enfants devait se faire opérer en urgence (rien de grave, une appendicite).

L’ambulancière était une dame d’environ 60 ans, petite, cheveux gris, yeux gris, et un immense sourire sur les lèvres. Elle s’est adressée à mon fils comme si c’était son enfant. Tout de suite, elle a su le rassurer, le réconforter, et il s’est endormi comme un bébé.

Son visage rayonnait tellement que j’ai tout de suite pensé que c’était une personne comblée par la vie.

En parlant avec elle dans l’ambulance, je me suis vite aperçu de ma méprise. C’était tout le contraire. Sa vie n’avait été qu’une suite d’accidents, de drames, d’injustices indescriptibles. Et pourtant elle était là, apportant à tous les malades, à tous les accidentés qu’elle croisait, une aide précieuse et rassurante.

Où ces personnes trouvent-elles leur énergie ?

C’est un phénomène que j’ai souvent constaté. Souvent les personnes les plus éprouvées par la vie deviennent, miraculeusement, les plus douces, les plus compréhensives.

On le voit par exemple avec les personnes qui travaillent dans les centres de soins palliatifs.

Elles se consacrent à réconforter des gens accablés de souffrance, avec comme seule issue de les accompagner vers la mort.

Parlez à ces personnes et vous vous apercevrez que les plus joyeuses, les plus généreuses, connaissent souvent dans leur vie personnelle quatre, cinq, six épreuves simultanées (deuil, maladie, conflit de voisinage, tromperie, problèmes financiers…), dont chacune suffirait à elle seule, en théorie, à absorber toute leur énergie, et certainement à leur donner une bonne excuse pour ne plus se soucier du tout des souffrances des autres.

Eh bien non, c’est le contraire ! Malgré tout, elles trouvent l’énergie chaque matin d’offrir leur vie à d’autres personnes, souvent des inconnus au départ, avec qui elles tissent les liens les plus profonds au crépuscule de leur vie.

L’être humain n’est pas uniquement une espèce qui détruit la Nature

L’être humain n’est pas uniquement une espèce qui consomme trop d’énergie et diffuse trop de polluants dans la Nature.

C’est aussi une espèce dont chaque individu mérite qu’on le regarde, sinon avec admiration, du moins avec un minimum de compréhension.

Porter ce regard indulgent sur les autres n’empêche pas de vouloir aussi protéger les beautés de la Nature. Bien au contraire ! C’est une motivation supplémentaire pour faire de la Terre un endroit où il ferait bon vivre.

Se remplir le cœur d’amertume peut trop facilement se transformer en excuse pour ne rien faire, voire contribuer à accélérer les catastrophes. En effet, quand on part du principe que l’Homme ne mérite pas d’être sauvé, on est privé de tout ressort pour agir positivement sur la Nature elle-même.

Pour moi, cette action est une priorité de ma vie. Je travaille tous les jours pour la diffusion de l’art de vivre et de manger sainement, en limitant les médicaments chimiques, les produits chimiques, les pesticides, le gaspillage.

Et je pense que notre seul véritable espoir de sauver la planète n’est pas d’abaisser l’Homme, mais au contraire de faire en sorte qu’il soit pris d’un sursaut d’esprit d’entreprise, d’énergie positive, d’optimisme, pour résoudre les immenses problèmes d’environnement qui nous attendent.

Et il en faut, de l’énergie, car ce ne sont pas les défis qui manquent.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les lecteurs de Santé Nature Innovation témoignent

Suite à ma lettre à un lecteur « ayant tout essayé contre la dépression » mais pour qui rien n’avait marché, les lecteurs de Santé Nature Innovation se sont mobilisés pour signaler… encore d’autres traitements naturels !

  • Élisabeth me rappelle de penser à la piste de l’hypothyroïdie, et de la carence en vitamine B12.

C’est un excellent point. Rappelons que l’hypothyroïdie (manque d’hormones thyroïdiennes) peut rendre fatigué et dépressif.

Les médecins doseront votre TSH (Thyroïd Stimulating Hormone) et vous expliqueront qu’elle est « normale » si elle se situe dans une fourchette, très large, allant de 0,4 à 4,5 mUI/L. Cela n’a, bien entendu, aucun sens : ce nombre allant de 1 à 11 prouve uniquement que la TSH est un taux éminemment personnel. Pour certains, être à 0,4 suffit ; pour d’autres, être à 4 ne suffit pas encore pour avoir le bon taux d’hormones thyroïdiennes !

C’est ainsi que de nombreuses personnes passent à travers le diagnostic d’hypothyroïdie. Rappelons que ce diagnostic doit être avant tout clinique, c’est-à-dire fondé sur des symptômes apparents.

Quant à la vitamine B12, c’est également un excellent point. Bien que cette carence soit plus fréquente chez les végétariens (la vitamine B12 ne se trouve que dans les produits d’origine animale), il est possible d’en manquer quand on est omnivore, car cette vitamine s’assimile mal. Or le manque de vitamine B12 provoque une perte d’énergie, une anémie, de l’essoufflement, des douleurs dans les membres, qui peuvent être confondus avec les symptômes de la dépression.

  • Selon Christine, « une solution possible serait d’adopter un chien, un chat ou tout autre animal ».

Excellente remarque. Les personnes qui n’ont jamais eu d’animal domestique ne peuvent pas imaginer la joie que cela peut apporter, et aussi la stimulation au quotidien, car l’animal vous impose un rythme de vie salutaire (il faut le nourrir, le sortir, etc.).

  • Un « miracle » s’est produit pour FBP quand elle est allée consulter un hypnothérapeute.

« C’était le miracle, j’étais tout de suite remis d’aplomb, dans une forme radieuse, souriant et posé, et un jour avec ciel passablement gris sombre étonnamment. Que se passe-t-il donc ? Quand l’esprit est submergé de stimuli (internes et externes) vous entrez dans un état « hypnotique » où on ne peut plus fonctionner à tête reposée, il n’existe plus que des réflexes primaires avec un comportement « combattre ou s’enfuir » – épuisant.
Grâce une thérapie par hypnose on peut calmer le système sympathique en réactivant le parasympathique.
Il existe ainsi des méthodes de dé-hypnotisation (pour retrouver son calme).
En dehors de cette approche vous trouverez des trucs de « premiers soins » utiles en cherchant « generalized anxiety disorder » : penser fortement/forte concentration (ex. compter à rebour de 200 à 1 par sauts de 3), puis respirer bien à fond, etc… Puis changer de décor, faire le ménage, prendre l’air, bien manger, etc… Je vous garantis que des solutions simples existent. Mais attendre que ça passe tout seul ne sert à rien.
Bon courage !
 »

  • Clairette explique que tout son entourage lui demande sa « recette » depuis qu’elle a guéri d’une dépression suite à une leucémie :

« Mon médecin m’a soigné d’abord le foie (desmodium), puis m’a prescrit des probiotiques pour ré-ensemencer mon intestin en bonnes bactéries (détruites par tous les traitements, ce qui peut induire des troubles de l’humeur importants), et enfin m’a conseillé la prise de magnésium (pas marin, et en quantité suffisante !) et de L-Tyrosine (un précurseur de dopamine et noradrénaline, à prendre à jeun contrairement aux conseils sur les boîtes) qu’on oublie souvent dans les traitements de l’humeur ou de l’état dépressif.
Depuis, cela va beaucoup mieux, mon entourage me demande « ma recette » ! »

Desmodium, probiotiques, magnésium, L-tyrosine : cette complémentation nutritionnelle me paraît, en effet, excellente, surtout suite à une chimiothérapie.

  • Dominique explique que ce sont les thérapies énergétiques qui l’ont sauvée :

« Si je puis me permettre, et parce que j’ai traversé des heures très noires, je vais vous dire ce qui m’a sauvée; c’est tout un ensemble de choses expérimentées ou vécues successivement, je les donnerai dans le désordre: la kinésiologie, des guérisseurs énergéticiens, des ostéopathes, travail sur les chakras, sur les méridiens (médecine chinoise) bref des médecin(e)s qui touchent le corps, le dénouent et laissent circuler l’énergie. »

  • Ciel d’été mentionne d’ailleurs l’une d’elles, l’étiomédecine :

« Le hasard a été pour moi une chance qui m’a permis de découvrir une thérapie dont j’ignorais jusqu’au nom. Tu n’as peut-être pas, jusqu’à présent, utilisé le travail sur les énergies. Mon ostéopathe a ajouté à son arc la corde de l’étiomédecine (à distinguer de l’étiopathie). »

  • Sandra me signale que je n’ai pas cité la piste de l’électrohypersensibilité.

« Pour avoir fait la connaissance de plusieurs personnes souffrant de ce syndrome, la dépression fait souvent partie de leur quotidien. Les champs électro-magnétiques qui nous envahissent de plus en plus sont bien plus néfastes qu’on ne le pense ! Ça ne se sent pas, ça ne se voit pas, mais …ça fait des dégâts !! »

C’est exact, et j’en appelle à tous mes lecteurs pour soutenir la pétition contre la 5G, cette nouvelle invasion d’ondes électromagnétiques qui risquent d’aggraver encore la situation. Vous pouvez la signer ici.

  • Bibiche me demande pourquoi je n’ai pas parlé des fleurs de Bach.

Et, en effet, quand on parle d’émotions, les fleurs de Bach constituent un des remèdes alternatifs les plus populaires. (Pour en savoir plus sur les fleurs de Bach, je vous invite à cliquer sur ce lien)

« Suite à des problèmes de famille….j’ai vécu « la chute »…. et j’ai refait surface grâce à « fleurs de Bach » , avec l’aide du pharmacien (en plus de beaucoup de contacts, gym etc….) pourquoi n’en parlez-vous pas Mr Jean Marc de ces « fleurs de Bach », c’est de la magie ! »

Un grand merci à mes fidèles lecteurs d’être venus ainsi prendre mon relais pour donner d’autres bons conseils pour la dépression. Si vous souhaitez commenter mon article et donner, peut-être, d’autres pistes encore, je vous invite à le faire ici.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Famille, diplôme, exploits sportifs…il lui manquait pourtant quelque chose de vital

Le vendredi 8 mars, on pleurait la mort de Kelly Catlin.

Cette Américaine de 23 ans s’est suicidée alors qu’elle était :

  • trois fois championne du monde de cyclisme, médaillée olympique à Rio en 2016 ;
  • diplômée de génie biomédical à la prestigieuse université de Stanford ;
  • virtuose en violon (elle jouait le fameux Concerto pour violon de Tchaïkovski).

Elle était, de plus, entourée d’une famille aimante, et notamment d’un frère et d’une sœur triplés, et apprenait le chinois.

Que s’est-il produit, alors, pour qu’elle décide de mettre fin à ses jours, à un âge si jeune, avec une vie si riche et tous ses talents ?

« Une vie trop parfaite » ?

Dans les journaux, on explique que Kelly avait « une vie trop parfaite », mais aussi trop remplie de défis qu’elle n’arrivait plus à gérer [1].

Sa famille précise que Kelly était devenue dépressive après une commotion cérébrale l’an passé [2].

Ces explications sont crédibles, mais peut-être incomplètes.

Il est vrai que les commotions cérébrales (chocs violents à la tête) peuvent abîmer la « matière blanche » du cerveau, dans une zone associée aux « circuits de récompense », et ainsi provoquer anxiété et dépression.

Les footballeurs professionnels et les boxeurs, qui subissent des coups répétés à la tête, en souffrent souvent. Une étude de l’université de Pittsburgh, parue en 2015, a montré que l’on pouvait observer ces lésions à l’IRM [3].

Mais aucune étude n’indique que cela suffise à pousser quelqu’un au suicide, surtout à un âge jeune.

Concernant l’argument de la « vie trop parfaite » et les difficultés à gérer des obligations trop nombreuses, cela pose la question de savoir pourquoi cette jeune femme avait besoin d’en faire autant.

Sans doute ne connaîtrons-nous jamais son mystère. Mais manifestement ces médaillesces diplômes, ces triomphes, ne lui ont pas suffi.

C’est qu’il lui manquait autre chose, de plus important que tout cela.

Pourquoi Kelly en faisait-elle trop ?

Nous avons tous connu des personnes autour de nous qui cherchaient à se dépasser.

Ce n’est pas mauvais en soi, mais toute quête de performance extrême demande de se poser la question : « Dans quel but faisons-nous cela ? Se pourrait-il que ce dépassement de soi soit une nécessité, par exemple pour combler un manque, un vide, une angoisse ? »

J’ai eu la puce à l’oreille en regardant des photos de Kelly sur Internet. Chaque fois, j’ai ressenti une douleur, une tristesse indicible.

Elle était sur des podiums, mais, au lieu de triompher, elle paraissait ailleurs. Pas de sourire franc, mais un regard interrogateur, rempli de doute et d’un douloureux « pourquoi ? ».

Avec un peu d’imagination, on pouvait la croire au bord des larmes.

La voici, par exemple, lors d’un de ses plus grands triomphes sportifs :

 

Peut-être que son accident à la tête a été la conséquence, et non la cause, de son mal-être. Si elle tirait si fort sur la corde, c’était peut-être… pour la rompre.

Ainsi, il en va de beaucoup de sportifs de l’extrême qui trouvent dans les exploits une échappatoire, malheureusement provisoire.

Mais nous, les gens « normaux » (si l’on peut dire), nous n’échappons pas forcément à ce mal.

En remplissant nos agendas à ras bord… en consultant nos smartphones dix fois, cinquante fois, cent fois par jour… en travaillant comme des forcenés… en éprouvant le besoin de partir en week-end, sur la route, dans les embouteillages, à tout bout de champ… en perdant peu à peu la capacité à nous arrêter, à rester seul, à lire tranquillement ou à écouter une musique assis dans un fauteuil, sans rien faire d’autre…

En tombant dans la frénésie consommatrice des supermarchés, du shopping, des sites de vente sur Internet, qui peuvent nous absorber pendant des heures…

En oubliant peu à peu de faire silence en nous, longuement, et régulièrement…

N’est-ce pas, au fond, la même fuite, la même tentative désespérée de combler un vide, une angoisse, d’échapper à une peur qui nous poursuit ?

Oser regarder l’ennemi en face

C’est l’occasion de relire ce petit poème que l’on m’a envoyé l’autre jour :

Ce que lon réprime, simprime
Ce à quoi on résiste, persiste
Ce que lon fuit, nous poursuit
Mais ce à quoi on fait face… sefface.

Tant il est vrai que la solution n’est pas la fuite en avant, d’essayer de faire toujours plus, toujours mieux.

C’est au contraire de s’arrêter, de faire face à cette angoisse, de l’examiner, de lui parler.

En parler aussi, avec un ami ou une personne bienveillante. L’analyser, l’apprivoiser. Sans chercher à l’éliminer forcément de notre vie. Mais faire en sorte de la connaître pour pouvoir vivre avec elle. Et ainsi lui faire perdre son caractère menaçant et oppressant.

L’empêcher de nous pousser dans les extrêmes. De nous pousser au désespoir. L’empêcher de faire de nous son esclave.

Et ainsi redevenir maître chez soi. Reprendre les commandes de notre propre vie. Pour aller où nous avons décidé d’aller, et non plus là où elle a décidé de nous pousser.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La célèbre histoire de René-Maurice Gattefossé

Allez, je vous la raconte encore une fois.

C’est l’histoire de René-Maurice Gattefossé, l’une des plus célèbres de la santé naturelle :

« René-Maurice Gattefossé est ingénieur chimiste, spécialisé dans la fabrication d’extraits floraux pour les parfums.

Nous sommes en 1910. Le jour de la naissance de son fils Henri-Marcel, René Gattefossé est victime d’une explosion dans le laboratoire de son entreprise.

Très gravement brûlé aux mains et n’ayant rien d’autre pour se soulager, il les plonge dans une cuve remplie d’huile essentielle de lavande. À sa grande surprise, il constate un apaisement immédiat.

Contre toute attente, ses plaies cicatrisent en quelques jours, ne laissant aucune trace.

Devant ces résultats étonnants, il décide de se consacrer à la recherche sur les vertus thérapeutiques (soignantes) des huiles essentielles. C’est lui qui crée le terme “aromathérapie”, ouvrant un nouveau champ à la médecine qui sera développé par d’autres grands noms comme le Dr Jean Valnet, le Dr Jos Jullien et Maurice Mességué. »

Cette histoire compte quelques variantes…

Sur la fiche Wikipédia de René-Maurice Gattefossé, il est dit qu’il fut, en réalité, d’abord « soigné selon les moyens de la médecine contemporaine ». Mais :

« Il est bientôt atteint de gangrène gazeuse. En dernier recours, retirant ses bandages, il applique sur ses plaies infectées de l’huile essentielle de lavande. Les résultats sont stupéfiants ; ils achèvent de confirmer son intuition : l’essence de lavande possède de réelles propriétés antiseptiques et cicatrisantes… »

On ne saura pas la vérité exacte. Mais peu importe, l’histoire est belle.

L’huile essentielle de lavande ne soigne pas les brûlures graves

Ce qui est gênant, évidemment, c’est que l’huile essentielle de lavande n’a absolument pas la faculté de guérir ainsi les brûlures graves, dans la vraie vie…

Tout au plus, certains magazines de santé osent recommander la lavande fine ou la lavande aspic pour les brûlures légères, de premier degré [1]. On parle donc de brûlures type léger coup de soleil (sans cloques), les brûlures qui cessent de faire mal au bout de 2 jours et disparaissent complètement au bout de 4 à 5 jours.

Plus efficaces sont les pommades grasses type Homéoplasmine ou Biafine et, bien sûr, l’hydratation (boire de l’eau), car notre peau déteste la sécheresse.

Il faut noter que le groupe pharmaco-chimique Gattefossé, héritier de René-Maurice, existe toujours aujourd’hui. Il continue à produire et à vendre dans le monde entier des ingrédients cosmétiques et des excipients pharmaceutiques [2]. Il se pourrait que ce soit le service de communication de ce groupe qui entretienne la légende de sa guérison miraculeuse.

L’œuvre de René-Maurice Gattefossé

Néanmoins, René-Maurice Gattefossé a bel et bien existé, et il a réellement contribué à développer l’aromathérapie, cette médecine naturelle recourant aux huiles essentielles.

C’est lui, raconte-t-on, qui aurait même inventé le terme « aromathérapie ».

On parlait à l’époque d’essences, d’hormones végétales et de « thymothérapie », thymo signifiant en grec ancien « parfum ». Mais par peur de confusion avec les hormones et avec le thym, René-Maurice Gattefossé créera en 1935 le terme « aromathérapie ».

En 1919, il démontre que plusieurs huiles essentielles tuent les bactéries (propriétés bactéricides), une vertu très intéressante à une époque où les antibiotiques de type sulfamidés et pénicilline n’ont pas encore été découverts.

Pendant l’épidémie de grippe espagnole, il expérimente dans les hôpitaux un désinfectant aromatique de sa fabrication : le Salvol, pulvérisation d’un mélange d’huiles essentielles.

En 1927, il fait paraître un article scientifique sur la « Cicatrisation rapide des plaies par les huiles essentielles ».

En 1932, il publie le premier traité sur l’emploi thérapeutique de l’essence de lavande et, la même année, de l’essence de pin.

Les huiles essentielles aujourd’hui

On le voit, les huiles essentielles de l’époque étaient plutôt classiques. Nous étions loin de l’engouement actuel, où l’on peut trouver dans la plupart des magasins bio jusqu’à 100 types d’huiles essentielles différentes, y compris le « leptosperme citronné », le « nard », le « thé du Labrador » ou encore l’« arbre au mastic ».

Se soigner avec des huiles essentielles est devenu un artisanat exigeant, passant par des formations permettant d’en découvrir la gamme et de les combiner comme le pianiste compose des mélodies et des harmonies de notes.

Les initiatives sont nombreuses dans ce domaine, et souvent fort bien faites. Nous avons à Santé Nature Innovation, bien entendu, notre propre spécialiste de la question.

J’invite mes lecteurs intéressés par le sujet à cliquer sur ce lien pour en savoir plus.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Guérir en soignant votre intérieur

Aucun médecin en Chine n’envisageait, traditionnellement, de guérir un patient sans lui avoir rendu visite chez lui.

Votre habitation, sa décoration, son atmosphère, sont en effet les meilleures indications de ce qui se passe à l’intérieur de vous.

Dans la rue, vous pouvez faire illusion : coiffure, manteau, lunettes de soleil… Vous pouvez facilement paraître pour ce que vous nêtes pas.

Mais chez vous… c’est une autre histoire.

Deux types d’intérieurs pathologiques

Vous connaissez ces maisons où l’on est oppressé par le chaos. Les meubles, de toutes sortes et de toutes origines, semblent avoir été semés au hasard par une tornade.

Les tiroirs ne se referment pas tant ils débordent d’objets divers : jouets cassés, outils dépareillés, habits démodés. Dans la cuisine, l’évier est encombré de vaisselle sale et ébréchée, de casseroles bosselées. Vous n’osez évidemment pas ouvrir le frigo…

Réciproquement, il y a ces maisons où l’on voit sur la moquette les traces de l’aspirateur, bien parallèles. Tout est luisant, astiqué, désinfecté, et, quand vous faites un geste pour poser votre tasse sur la table, votre hôte se précipite pour glisser un sous-verre, car vous risqueriez de faire une tache.

Vous n’osez pas vous asseoir dans les fauteuils, sauf à l’extrême bord, de peur de déranger les coussins parfaitement ordonnés. L’ordre est absolu, mais vous comprenez que ce serait encore mieux si vous étiez absent, ou mort.

Dans les deux cas, vous vous sentez mal et c’est normal.

Les maisons où l’on se sent bien sont celles qui ont une douce harmonie, sans être étouffantes. Il faut de l’ordre, mais aussi de la vie. Les choses doivent être à leur place, mais pour être à votre service.

De même, être en bonne santé consiste à surveiller notre alimentation, notre hygiène de vie, mais sans que cela devienne une obsession, un esclavage.

Le secret pour être bien chez soi, et en soi

Les médecins chinois utilisent le symbole du Yin et du Yang, les deux forces contraires qui coexistent dans la nature et qui sont à l’origine de l’énergie vitale :

  • le Yang représente l’agir ;
  • le Yin représente le lâcher-prise.

Les intérieurs Yin sont ceux où tout est en désordre.

Les intérieurs Yang, ceux dans lesquels l’ordre et l’activité sont oppressants. C’est vous qui êtes au service de la maison et non la maison qui est à votre service.

Le but dans la santé, et dans notre intérieur, est de trouver l’équilibre Yin-Yang. Que notre maison soit accueillante, vivante et harmonieuse. Cela suppose qu’elle soit bien pensée, bien rangée, mais qu’il soit facile de s’y relaxer et de s’y reposer.

Ranger sa chambre pour se soigner

Ranger sa chambre est le premier pas vers la guérison intérieure.

En effet, ranger ne consiste pas seulement à faire disparaître le désordre.

Il s’agit d’une démarche positive consistant à mettre les choses à leur place. À leur place pour être au service de notre vie.

Ranger notre chambre nous oblige à nous poser des questions fondamentales et à y répondre.

Par exemple, ces chaussures de sport : avez-vous vraiment l’intention de les utiliser ? Si oui, où sont vos autres affaires de sport ? Sont-elles au complet et aurez-vous tout sous la main la prochaine fois que vous déciderez d’aller faire du sport ?

De cette décision découle l’endroit où vous allez les ranger : dans un placard directement accessible ou, au contraire, dans la cave ? Ou bien les mettre en vente sur Le Bon Coin ?

De même, dans votre cuisine, ranger vos placards, ustensiles, provisions, est une façon de choisir ce que vous allez manger, et comment. C’est une décision essentielle pour prendre les commandes de votre propre existence.

Une pièce qui soit jolie, où vous serez bien

En rangeant votre chambre, vous vous apercevrez des choses qui ont besoin d’être changées, ou améliorées. Meubles, tapis, rideaux, éclairage, couvre-lit, cadres sur les murs, peinture. Vous réfléchirez à la disposition idéale.

Vous prolongerez votre démarche de rangement en mettant les choses en harmonie les unes avec les autres. Et c’est ainsi que vous parviendrez à faire une pièce qui soit jolie, où vous serez vraiment bien.

Cette pièce doit être jolie pour vous. Jolie selon vous. Correspondre à votre personnalité et à votre histoire particulière. Cela veut dire oser sortir de l’anonymat du beige, du blanc, du gris et des meubles Ikéa.

Oser des couleurs vives. Oser une œuvre d’art qui vous plaise, sans avoir peur de révéler des choses sur vous.

Quelques indications issues du feng shui (art chinois de l’aménagement de l’espace)

Les Chinois ont des règles pour créer un intérieur harmonieux, où circule une bonne énergie. Ce sont ces endroits où vous vous sentez naturellement bien accueilli, où vous avez envie de vous installer, pour longtemps. Où vous savez que vous n’aurez besoin de rien d’autre pour être heureux et serein.

Ils parlent de feng shui, littéralement « vent » et « eau » en chinois.

Les règles en sont les suivantes :

Éviter les formes tranchantes, pointues : les couteaux doivent être rangés dans des tiroirs, plutôt qu’exposés, les poignées de porte aux formes arrondies doivent être préférées à celles en forme de lame.

Tableaux : éviter les couleurs tristes, les formes agressives, l’atmosphère nostalgique, les scènes de bataille.

Ne pas diriger la tête ni les pieds d’un lit vers une porte ou une ouverture.

Plantes : éviter les cactus, bonzaïs et plantes aux feuilles rigides, dures, agressives. Ne pas garder des plantes malades ou mourantes, ni les bouquets de fleurs séchées.

Remplacer la vaisselle ébréchée, les casseroles bosselées, les ustensiles rafistolés et les robots en panne.

Éteindre les appareils électriques. Enlever toutes les étiquettes inutiles.

Ne pas bloquer la porte d’entrée avec des vêtements suspendus, des chaussures accumulées, un meuble volumineux. L’entrée de la maison doit être bien éclairée.

La surface des miroirs et des écrans doit être impeccable. Idéalement, les vitres des fenêtres doivent étinceler.

Prévoir des lampes au-dessus des tables, et au-dessus des fauteuils (lampes de lecture).

Osez une pièce vert émeraude !

Le blanc, le gris et le beige sont à l’honneur en décoration.

Quel dommage que de se priver de toutes les magnifiques couleurs de l’arc-en-ciel !

Le vert, en particulier, est le grand oublié de la décoration moderne.

Et pourtant ! C’est, à mon avis, la plus belle couleur pour l’intérieur.

Songeons que, si nous sommes si heureux en nous promenant dans la nature, c’est parce que notre œil est frappé par toutes les nuances de vert.

La beauté des paysages de campagne tient, en effet, à la juxtaposition de verts de toutes sortes : vert herbe, vert forêt, vert sombre des sapins, vert émeraude d’une rivière ou de la mer…

Tous les verts s’accordent entre eux, et vous ne pouvez pas vous tromper en créant une pièce à vivre ou une chambre à coucher avec de beaux verts. Chaque mur peut avoir sa propre nuance, les rideaux, les tapis, les tissus des meubles, les chambranles, les montants des fenêtres.

Le vert va très bien avec le brun clair, donc le cuir, le bois.

Autrefois, les gens n’avaient pas aussi peur que nous. Voyez, par exemple, cet intérieur à Cuba (La Havane) :

 

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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8 idées fausses sur la sciatique et les hernies discales

La sciatique est une douleur terrible qui descend dans la fesse et dans la cuisse, à cause d’un nerf comprimé par un disque vertébral ayant glissé dessus.

Les disques vertébraux sont des coussins de cartilage entre les vertèbres.

Les problèmes de disques sont très fréquents : 90 % des personnes de plus de 50 ans en ont.

Mais il existe de nombreuses idées fausses à ce sujet, qu’il convient de rectifier.

Je vous livre ici les toutes dernières informations sur la question, rassemblées lors du Colloque interdisciplinaire de formation continue sur le rachis à l’hôpital de la Tour, à l’intention des médecins, ayant eu lieu le 7 mars 2019 [1].

Idée fausse n°1 : « Les hernies discales doivent être opérées »

Ce n’est pas toujours vrai. Dans bien des cas, mieux vaut s’abstenir. Toujours avoir à l’esprit que, sans opération, dans 60 à 80 % des cas les patients porteurs d’une hernie discale vont mieux au bout de trois mois.

90 % des patients vont mieux au bout d’un an.

Idée fausse n°2 : « Les hernies discales font mal »

C’est faux. La plupart des hernies discales ne provoquent aucune douleur. Le patient ne s’aperçoit de rien.

Un énorme problème est que, en cas de mal de dos, il est fréquent que le patient passe un scanner et qu’on repère alors une hernie discale, qui sera montrée comme la cause du mal de dos, donnant lieu à une opération.

En réalité, de nombreux cas de mal de dos sont mystérieux, sans cause bien identifiée par la médecine. On opère la hernie, mais, n’étant pas la cause, l’opération échoue.

En revanche, le patient court le risque (important dans le cas des opérations de ce type) d’une maladie nosocomiale, en particulier un staphylocoque doré qui s’installerait entre ses vertèbres, avec de très graves complications à la clé.

Idée fausse n°3 : « Les hernies discales sont provoquées par l’effort »

C’est faux : nos disques vertébraux, au contraire, aiment l’effort.

Quand nous courons, par exemple, nous améliorons l’hydratation des disques intervertébraux, ce qui les renforce. Rappelons que ces disques sont formés de cartilage, ils ne sont pas irrigués par le sang. Ils sont donc comme des éponges qui ont besoin de compressions et de dépressions pour faire circuler le liquide rachidien qui les nourrit.

Également, l’activité physique fait baisser la pression sur les disques intervertébraux, car les muscles agissent comme un hauban sur la colonne vertébrale. Cela diminue la pression sur les disques.

Enfin, l’activité physique renforce les muscles du dos, qui peuvent ainsi mieux soulager la colonne vertébrale.

En revanche, quand on est assis, les muscles du dos relâchés, la pression sur les disques est maximale. C’est là que les disques dégénèrent, et peuvent finir par former des hernies.

D’où les problèmes de disque fréquents chez les employés de bureau.

Idée fausse n°4 : « On se casse le dos en travaillant manuellement »

C’est faux, comme le point précédent.

L’activité physique, y compris celle exercée dans le cadre de son travail, n’aggrave pas la hernie discale.

Un métier physiquement exigeant ne participe pas aux troubles dégénératifs.

C’est l’inverse qui se produit : ayant un problème de dos à la base, avec des disques abîmés par l’inactivité, porter de lourdes charges provoque des douleurs.

Idée fausse n°5 : « La sciatique justifie un traitement chirurgical »

C’est faux dans 80 % des cas.

Les douleurs de sciatique (et de cruralgie) sont dues à une inflammation, qui se manifeste surtout la nuit par la libération de cytokines.

Lorsque cette phase est passée, généralement dans les 6 à 8 semaines, la douleur disparaît.

Après 3 mois, elle aura disparu spontanément chez 80 % des patients. Après un an, 90 % des patients vont mieux.

Idée fausse n°6 : « Une grosse hernie discale fait plus mal »

Faux. La taille de la hernie n’a rien à voir avec la douleur.

C’est sa forme qui est importante, et sa position : comprime-t-elle et dévie-t-elle la racine du nerf ?

C’est cela qui est important.

Idée fausse n°7 : « Il faut prendre des antidouleurs »

Malheureusement, l’effet des antidouleurs en cas de sciatique est très limité :

  • le paracétamol n’a pas été testé dans les études ;
  • la morphine n’a pas beaucoup d’efficacité prouvée ;
  • la cortisone est sans effet.

Idée fausse n°8 : « Il faut se reposer »

Faux. C’est le contraire qu’il faut faire !

Le repos prolonge la sciatique. L’activité physique l’abrège.

En revanche, les séances de kiné ne sont pas efficaces, ni les tractions.

L’ostéopathe aide à détendre les muscles, ce qui peut soulager la douleur. La stimulation nerveuse transcutanée aussi.

Pour soulager le mal de dos

Pour soulager le mal de dos, l’important est de travailler votre posture : la manière de vous tenir debout, de marcher, d’entrer et de sortir d’un fauteuil, de vous lever le matin, etc.

Je rappelle à mes lecteurs l’excellent programme du Dr Bernadette de Gasquet à ce sujet. C’est une méthode qui a transformé la vie de milliers de personnes et que je vous invite à découvrir en cliquant sur ce lien.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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À quoi ça sert de manger sain ?

« Toi et tes lecteurs, vous cherchez à obtenir quoi en mangeant des légumes, des noix, des graines, en vous privant de pâtisseries, de steaks juteux et bien grillés, de frites croustillantes ? Souffrir ? Faire fuir vos amis ?? »

Encore une excellente question envoyée par un aimable internaute, arrivé sur notre site manifestement par hasard.

Que cherchons-nous ? C’est vrai : au juste, que cherchons-nous ?

Eh bien, ça dépend.

Pour certains d’entre nous, victimes d’intolérances alimentaires, de maladies auto-immunes, d’allergies (au lait, aux œufs, au gluten, aux cacahuètes, au chocolat…), ce n’est pas un choix.

C’est une question de survie. Manger des aliments qui nous font du mal, c’est l’œdème (gonflement) assuré, l’eczéma, la conjonctivite, des hémorragies dans les intestins, des réactions immunitaires violentes, des vomissements, parfois les urgences, voire la réanimation… Ce n’est pas un jeu ni un caprice.

Pour beaucoup d’autres, qui ont des problèmes de métabolisme (diabète, obésité), des artères abîmées (athérosclérose), des reins en insuffisance, un foie abîmé, les réactions sont moins graves et moins immédiates, mais c’est le handicap ou la mort qui les attendent rapidement s’ils cessent de manger sainement. Le sucre, en particulier, est pour eux un poison qui les tue lentement, et aussi tous les aliments apparemment non sucrés qui se changent en glucose au cours de la digestion, en particulier les céréales et les féculents pourtant recommandés à toutes les sauces par les Autorités (in)compétentes en matière de nutrition.

Enfin, il y a tous ceux d’entre nous qui s’efforcent de manger sain pour éviter de se rendre inutilement malades, et aussi par souci éthique, environnemental, parfois aussi de progrès spirituel.

Sommes-nous malheureux de manger sain ?

Tu as raison de poser la question, cher internaute de passage : « Sommes-nous malheureux de nous obliger ainsi à manger sain ? »

En fait, il n’y a pas d’obligation, de « devoir », pas de « règle morale » dans ce domaine.

Personne ne vous punira jamais, la Police ne viendra pas vous chercher parce que vous avez craqué sur la malbouffe.

Notre but n’est pas de nous imposer des frustrations inutiles. Ni de souffrir plus que ce que la vie nous inflige.

La malbouffe, c’est bon en apparence, sur le coup, quand on fourre un bonbon ou des chips dans sa bouche (ou une grosse cuillère de Nutella).

Le problème, c’est que cela provoque aussi :

  • une addiction, semblable à celle de la drogue : céder une fois, c’est multiplier par dix la tentation de céder une deuxième fois, puis une troisième… ;
  • de l’écœurement, après tout craquage ;
  • une culpabilité très pénible, pouvant déboucher sur des pathologies (maladies) graves comme l’anorexie, où l’on va vomir ce qu’on vient de manger.

C’est en ce sens que je m’efforce d’éviter la malbouffe. Ce n’est pas pour rendre ma vie plus triste, plus pénible. C’est pour éviter les fausses joies, de court terme, qu’on paie cher dans un second temps.

Maintenant, la malbouffe, c’est comme le tabac.

Toutes les personnes qui fument une cigarette de temps en temps ne deviennent pas des fumeurs invétérés.

Il semble que ce soit une question de personnalité. De goût, de tendance ou de « terrain », diront les naturopathes et les homéopathes.

Est-il permis de « craquer » pour la malbouffe et, si oui, à quelle fréquence ?

Dans les cas où on choisit de bien manger et de vivre sainement, la question se pose de savoir s’il est « permis » de craquer pour de la malbouffe et, si oui, à quelle fréquence.

Tu as donc raison de nous poser aussi cette question, cher internaute de passage ! C’est une question judicieuse.

Pour la reformuler ainsi : « À partir de quand puis-je avoir bonne conscience quant à la façon dont je m’alimente ? À partir de quand puis-je considérer que je fais partie des personnes qui mangent sainement ? Si je craque une fois par semaine sur du Nutella ou sur des chips, est-ce déjà trop ? »

Encore une fois, il n’y a aucune « bonne réponse » à ces questions.

Je connais de nombreuses personnes qui mangent de la malbouffe plusieurs fois par semaine, mais qui n’ont aucun problème avec ça. Si on les en privait, cela ne leur ferait rien du tout, et leur mode de vie, sain par ailleurs, fait que la malbouffe ne semble avoir sur elles aucun effet négatif.

Et j’en connais d’autres qui ont un énorme problème avec la nourriture. Si elles ne se surveillent pas, elles vont manger trop de sucreries, trop de chips, trop de « cochonneries », qui vont les rendre malades. Et, comme par hasard, ce sont aussi ces personnes-là qui vont avoir des tendances au surpoids, à l’obésité, au diabète, aux maladies cardiovasculaires.

Pourquoi ? Aucune idée.

Est-ce injuste ? Oui.

Comme pour les anciens fumeurs qui « rechutent » après avoir fumé une seule cigarette, les personnes addictes à la malbouffe sont obligées de faire très attention. Une fois qu’elles ont réussi à se mettre à manger sain, elles doivent à tout prix éviter les aliments dangereux pour elles.

Apprendre à entendre votre « petite voix »

J’ai dit plus haut qu’il n’y avait pas de règle rigide dans l’art de vivre sain.

Mais si tu as un doute sur ce que tu peux te permettre de manger, cher internaute de passage, voici une chose que j’ai observée et que je peux partager avec toi :

Écoute la « petite voix » qui est dans ton cœur. Cette petite voix que nous ignorons si souvent et qui, pourtant, a si souvent raison…

C’est elle qui te donnera la réponse.

Tu t’apercevras que tu n’as besoin de personne pour te dire ce que tu dois manger.

Car tu le sais parfaitement.

Tu sais exactement si tu peux te permettre de manger cette malbouffe, ou s’il vaudrait mieux que tu t’en abstiennes.

Si tu n’entends pas, ou plus, cette petite voix, essaye de mieux écouter. Réapprends à l’entendre et à dialoguer avec elle. Très vite, elle saura se faire entendre, et te guider sur le chemin qui est bon pour toi.

À ta santé !

Jean-Marc Dupuis

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Signes avant-coureurs que vous devez aller chez le médecin

Parmi les patients qui se rendent aux urgences avec un gros mal de ventre :

  • un tiers ne saura jamais ce quil avait. La douleur disparaîtra sans que les médecins ne soient parvenus à comprendre ce qui s’est passé ;
  • un autre tiers a une appendicite ;
  • le dernier tiers a une autre maladie : une cholécystite aiguë, une obstruction intestinale, une pancréatite (inflammation du pancréas), une colique néphrétique (cailloux dans les reins), un ulcère à l’estomac, des calculs biliaires (cailloux dans la vésicule biliaire), une maladie de Crohn (inflammation aiguë de l’intestin perturbant l’absorption des nutriments), une diverticulite ou un cancer.

Voici les sept situations qui doivent vous conduire à consulter si vous avez mal au ventre.

1) Les douleurs qui s’installent

Il peut arriver à tout le monde d’avoir une diarrhée, une constipation, des gaz, des ballonnements, le sentiment d’être rassasié après quelques cuillerées de nourriture, des maux de ventre après avoir mangé. Mais si vous souffrez de ces symptômes de façon continue pendant plus de trois mois, il faut aller voir un nutritionniste qui, peut-être, vous dirigera vers un gastro-entérologue.

Inquiétez-vous, de la même façon, si vous passez d’un symptôme à l’autre, constamment.

Peut-être souffrez-vous d’une intolérance alimentaire, d’un manque d’enzymes digestifs, voire d’une inflammation du côlon ou d’une maladie de Crohn. Il faut en avoir le cœur net, et prendre les mesures adaptées sur le plan nutritionnel. Souvent, cela passera par la suppression du gluten, des produits laitiers ou des FODMAPs (glucides à chaîne courte) mal absorbés par l’intestin grêle.

2) Douleurs accompagnées de nausées et de vomissements

Les nausées et les vomissements sont en général sans gravité, provoqués par une indigestion, une migraine, le mal de mer ou de voiture, un aliment avarié que le corps rejette pour éviter l’infection ou l’empoisonnement.

C’est une réaction bénéfique, qu’il ne faut pas stopper hâtivement par des antinauséeux et anti-vomitifs. D’ailleurs, vomir est un des moyens d’auto-guérison les plus efficaces à notre disposition, avec un soulagement immédiat et une remontée spectaculaire du bien-être dans les secondes qui suivent le vomissement.

Ces symptômes se manifestent aussi en cas de gastro-entérite, une maladie désagréable mais sans gravité dans nos pays, à partir du moment où l’on s’hydrate. Je précise « dans nos pays », car il ne faut pas oublier que la gastro tue un million d’enfants chaque année dans le monde [1].

Néanmoins, il peut y avoir des causes graves aux nausées et aux vomissements : occlusion intestinale, cailloux dans les reins (calculs rénaux), calculs biliaires, cholécystite aiguë, ulcère, reflux gastro-œsophagien. Chez les femmes, il peut aussi y avoir rupture d’un kyste ovarien, endométriose ou même grossesse extra-utérine.

Si les vomissements et les nausées s’aggravent de jour en jour, il faut aller consulter.

3) Sang dans les selles

Il est nécessaire de consulter un médecin en cas de sang dans les selles.

Attention, toutefois : le sang rouge, frais, n’est pas le plus inquiétant. Si celui-ci est présent, c’est le plus souvent le signe qu’une hémorroïde a éclaté, ce qui peut être douloureux mais pas grave.

Lorsque le saignement a lieu dans l’estomac ou dans l’intestin, les selles sont noires, car le sang a coagulé. Il peut venir de colites (inflammation du côlon), d’une diverticulose (petites poches gonflées dans l’intestin), d’un ulcère dans l’estomac ou même d’un cancer.

Avant de vous inquiéter, vérifiez cependant ce que vous avez mangé dernièrement. Le boudin noir (qui est du sang coagulé), les betteraves rouges, la réglisse, les myrtilles, les compléments alimentaires de fer, colorent également les selles en noir.

4) Douleurs soudaines

Si vous ressentez des douleurs soudaines et fortes, jusqu’à vous couper la respiration, vous plier en deux ou vous pousser à mettre vos mains sur votre ventre, vous avez peut-être des cailloux dans les reins (calculs rénaux).

Les calculs rénaux représentent la pire douleur qu’on puisse éprouver, elle serait plus forte que les douleurs de l’accouchement.

Ces douleurs vives et soudaines peuvent aussi être le signe d’une pancréatite ou du blocage d’un canal biliaire dans le foie (parfois dû à une tumeur dans le pancréas).

Plus connues sont les douleurs d’appendicite, en bas à droite de l’abdomen. Appuyer dessus avec un doigt provoque une vive douleur. Le patient se raidit et se cambre brutalement.

Dans tous ces cas, direction les urgences.

5) Douleurs et perte de poids

Une perte de poids inattendue doit toujours éveiller les soupçons, a fortiori quand elle est accompagnée de maux de ventre.

Elle peut être le signe d’un diabète, de problèmes de thyroïde, d’un ulcère à l’estomac, d’une pancréatite chronique, d’une maladie de Crohn ou encore d’un cancer (qui dévore le glucose pour nourrir la tumeur).

6) Douleurs entre les repas

Quand les douleurs au ventre s’apaisent en mangeant et en buvant, vous souffrez peut-être d’un ulcère à l’estomac.

La nourriture et la boisson, en effet, diluent l’acidité de l’estomac, et c’est l’acide qui « brûle » l’ulcère.

L’ulcère à l’estomac est provoqué par une bactérie, l’Helicobacter pylori, qu’il faut éliminer avec des antibiotiques, sans quoi il y a un risque que l’ulcère ne se transforme en cancer.

7) Retour d’un voyage dans un pays lointain

En cas de diarrhée et de fièvre de retour de voyage, surtout en Asie, il se peut que vous ayez une infection type salmonelle, shigelle ou Campylobacter, ou une maladie à parasite comme le paludisme ou la trichinose, qui provoquent les mêmes symptômes.

Ces maladies sont traitées par antibiotiques. Dans des cas plus rares, on recherchera une fièvre typhoïde, mais celle-ci est accompagnée dans 20 % des cas par une constipation, et non une diarrhée.

Conclusion

Le mal de ventre fait partie du quotidien de nombreuses personnes, mais peut déboucher aussi sur les maladies les plus diverses, et surtout les plus mortelles.

Pour éviter de tomber dans l’hypocondrie (malade imaginaire), faites confiance à vos instincts. Vous avez l’habitude de ressentir des choses curieuses dans le ventre, sans que cela ait une quelconque gravité. Le jour où vous avez l’impression qu’il se passe quelque chose de vraiment profondément anormal, faites-vous confiance et demandez un avis médical.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le futur a déjà eu lieu sur l’île de Nauru

On le sait, 64 % des Américains sont en surpoids, un chiffre en constante augmentation (ils n’étaient « que » 39 % en surpoids il y a 20 ans).

Mais il y a un pays qui fait pire, bien pire.

Ce pays, presque personne ne le connaît : c’est l’île de Nauru, dans le Pacifique.

Ce qui s’est passé là-bas est très riche d’enseignements pour nous. À vrai dire, quand on lit son histoire, on se dit que cela pourrait être exactement le futur qui nous attend.

Le futur aurait « déjà eu lieu sur l’île de Nauru »

L’île de Nauru fut découverte par les Occidentaux en 1798.

Ils furent tellement émerveillés par sa beauté qu’ils l’appelèrent Pleasant Island, « l’île charmante », pourrait-on dire en français.

La population locale, les Nauruans, vivait évidemment de façon totalement traditionnelle, en tribus et pratiquant la pêche, la chasse, la cueillette, et ce sans doute depuis… 30 000 ans (le paléolithique supérieur).

Habitants de l'île de Nauru
Habitants de Nauru, vers le début du 20e siècle.

Rien de particulier ne se passe sur l’île jusqu’en 1899.

Mais cette année-là, un géologue australien, Albert Ellis, découvre par hasard que le sol de cette île est prodigieusement riche en phosphate, un engrais dont l’Australie a besoin pour son agriculture.

Jusqu’en 1968, ces gisements seront exploités par des compagnies occidentales.

Mais le 31 janvier 1968, l’État de Nauru devient indépendant de l’Australie. Le pouvoir est pris par un président, Hammert Deroburt, dont la première décision est de nationaliser les mines de phosphate.

« Les habitants de lîle ne le savent pas encore, mais ils viennent de récupérer un incroyable trésor qui, tel celui des Nibelungen, va les mener à leur perte », explique l’historien Grégoire Quevreux [2].

Le pays le plus riche du monde

L’île devient le pays où le revenu par habitant est le plus élevé du monde et ce… sans travailler.

Le président décide, en effet, de reverser les revenus du phosphate à la population. Il crée un système d’assistance généralisée où tous les besoins sont assurés par l’État. Des immigrés chinois sont embauchés pour travailler dans les mines.

L’eau et l’électricité deviennent gratuites. Il n’y a aucun impôt. L’île se dote d’un hôpital dernier cri qui assure les soins gratuitement aux citoyens. Le président va jusqu’à offrir aux habitants des femmes de ménage, si bien qu’ils n’ont même plus à s’occuper de leur intérieur.

Toute activité traditionnelle est abandonnée, notamment la pêche. Les Nauruans se nourrissent désormais de plats préparés, importés.

Chaque foyer possède en moyenne sept voitures. Aucune n’est jamais réparée. En cas de panne, on en achète une nouvelle. Toute vie sociale disparaît, au profit de la télévision, des magnétoscopes et des cassettes vidéo, que les habitants regardent seuls, chez eux.

« Nauru est une véritable utopie consumériste, où loisiveté et le gaspillage règnent en maîtres », continue Grégoire Quevreux.

La fin d’un monde

Des ingénieurs préviennent toutefois le président que les mines de phosphate ne dureront pas au-delà de 1990.

Celui-ci décide alors d’investir dans des projets pharaoniques, tous plus dispendieux les uns que les autres : une compagnie aérienne, Air Nauru, qui se révélera un gouffre sans fond, le plus haut gratte-ciel d’Océanie à l’époque (190 mètres de hauteur), le Nauru House Building inauguré en 1977, et autres investissements immobiliers démesurés.

Rien n’y fait, le pays périclite dans les années 1990 avec le ralentissement puis la fin de l’exploitation des mines de phosphate. Le gouvernement s’endette et cherche des ressources à tout prix. Il monnaye ainsi sa voix à l’ONU, votant en faveur de la reprise de la chasse à la baleine en échange de quelques subsides japonais. Puis, c’est une tentative pour devenir un paradis fiscal afin d’attirer des capitaux, et même pour vendre des passeports.

L’effondrement

Mais ce n’est encore que le début de la chute :

« Le sommet est atteint lorsque Nauru loue plus de la moitié de son territoire à l’Australie, qui y installe des camps de rétention de migrants.

Les Nauruans, appauvris, dépossédés de leur propre île, sont de plus méprisés par la communauté internationale, qui considère l’État nauruan comme un État voyou.

Aujourd’hui, l’île, qui avait été surnommée Pleasant Island, demeure dévastée sur le plan écologique par des décennies d’exploitation minière forcenée, et reste parsemée de carcasses de voitures rouillées et de bâtiments en ruines.

La culture traditionnelle de Nauru a été totalement oubliée en deux décennies. La société de consommation a ainsi réussi à détruire l’identité culturelle des Nauruans, ce qu’aucun des nombreux colonisateurs de l’île n’avait réussi à faire. L’île cumule, de plus, les statistiques record : 90 % des Nauruans sont au chômage, 80 % souffrent d’obésité morbide, et 40 % d’un diabète de type II », explique Grégoire Quevreux.

Le tableau est assez parlant, je crois, pour qu’il soit inutile d’y ajouter quoi que ce soit.

Je me permets toutefois de dire qu’il recoupe une pensée qui m’est venue bien souvent en me promenant dans les grandes villes américaines et, malheureusement, de plus en plus, les villes européennes : que le diabète, l’obésité, ne sont pas des maladies uniquement provoquées par tel ou tel excès alimentaire.

Les causes en sont souvent beaucoup plus profondes, et beaucoup plus graves que cela.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les douces températures de ces derniers jours les ont réveillées !

C’est officiel : le beau temps exceptionnel que nous avons eu au mois de février a fait sortir les tiques de leur hibernation dans certaines régions de France [1] !

Ainsi, en Alsace, les forêts en sont déjà infestées. Prenez garde !

Les tiques sont infestées de parasites, et les transmettent aux êtres humains

Je rappelle que les tiques sont infestées de parasites. Ce sont de gros acariens capables de sucer le sang d’innombrables animaux sauvages : souris, rats, lézards, oiseaux, chevreuils, etc.

Résultat : toutes les « saletés » qu’on trouve dans le sang de ces animaux peuvent se retrouver dans la tique. Et lorsqu’elle arrive enfin sur vous et qu’elle perce un trou dans votre peau, elle peut vous transmettre toutes sortes de parasites nuisibles, voire mortels.

Parmi ces parasites, le plus connu est la bactérie Borrelia burgdorferi qui donne la maladie de Lyme.

Attention : on a longtemps cru que cette maladie était une « simple » infection se soignant par antibiotiques. On sait aujourd’hui que c’est beaucoup plus grave. La maladie de Lyme peut devenir chronique et vous rendre invalide, c’est-à-dire handicapé.

Mais la maladie de Lyme n’est même pas la pire des maladies de la tique, qui peut aussi donner des méningites, des encéphalites (inflammation du cerveau, mortelle dans 1 % des cas), l’anaplasmose, la rickettsiose, la babésiose, la neoehrlichiose et la tularémie.

Apprenez de toute urgence à vous protéger des tiques

Les tiques s’accrochent à vous lorsque vous marchez dans des herbes hautes ou frôlez des buissons ou des branches d’arbre.

Les vêtements longs sont de rigueur, en particulier les pantalons. Très important : enfilez le bas de votre pantalon dans vos chaussettes.

La tique n’aime pas beaucoup marcher et ne remontera probablement pas jusqu’en haut de votre pantalon pour vous piquer.

Pour les enfants, qui ont la tête à la hauteur des broussailles, cela aide beaucoup de leur faire porter une casquette.

S’inspecter soigneusement, des pieds à la tête, de retour de promenade. Éviter impérativement de passer une nuit sans avoir retiré les éventuelles tiques qui vous auraient piqué. Vérifier en particulier les plis des membres, le nombril, les oreilles, le cuir chevelu et les organes génitaux.

Si vous dormez dans la nature ou même dans un camping verdoyant, vérifiez le matin, avant de commencer la journée, que vous n’avez pas été piqué pendant la nuit.

Si vous retirez la tique moins de six heures après avoir été piqué, vos risques de contamination sont très faibles. Ils grimpent surtout après 12 heures, et encore plus après 24 heures.

Les répulsifs à tiques

Les répulsifs à tiques sont à l’origine des répulsifs à insectes utilisés sous les tropiques. Il n’en existe que quatre à l’efficacité reconnue, dont trois sont des produits chimiques de synthèse, le plus connu étant le DEET (N-diéthyl-m-toluamide). C’est un produit efficace, mais – vous vous en doutez – très agressif, toxique, qui d’ailleurs attaque les vêtements en synthétique et fait fondre les matières plastiques (lunettes, montres…) !!

Le seul produit naturel à l’efficacité reconnue est le PMD (P-menthane-3, 8-diol), un composé naturel extrait de l’eucalyptus Corymbria citriodora.

Toutefois, ceux d’entre nous qui se sont initiés à l’art des huiles essentielles, connaissent celles de lavande et de margousier (neem), qui peuvent être mélangées et ajoutées sur la nuque, les mains et les chevilles.

N’oubliez pas aussi l’acide caprique, extrait de la noix de coco. C’est un dérivé huileux dans lequel vous pouvez diluer vos huiles essentielles.

Si vous souhaitez mettre ces produits sur vos vêtements, vous éviterez les taches en les diluant dans de la perméthrine, un composé extrait des fleurs de chrysanthème. À utiliser avec une grande parcimonie toutefois. Bien que naturel, il est toxique pour les animaux à sang froid, notamment les organismes aquatiques.

En cas d’infection

Si malgré tout une tique vous pique, reste accrochée dans un endroit que vous n’aviez pas vu, et vous transmet des parasites, prenez connaissance de notre dossier sur les infections à tiques (dont la maladie de Lyme), en cliquant ici.

Consultez votre médecin, bien sûr, mais à moins que vous n’ayez une chance inouïe, il ne connaîtra probablement pas tous les moyens de lutter contre ces maladies redoutables, qui étaient, jusqu’à récemment, à peine reconnues par la médecine et pas du tout enseignées aux médecins.

Nous avons fait travailler les meilleurs spécialistes dans ce domaine, et j’ai personnellement mené des entretiens avec le professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, sur les traitements efficaces de la maladie de Lyme.

Ce dossier est à mettre dans toutes les maisons où l’on aime la nature et où l’on se promène dans les jardins, les parcs, les forêts, les chemins. Également dans les maisons qui accueillent des animaux domestiques, qui peuvent rapporter des tiques dans leur pelage.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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