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Ce que je mange

Chère lectrice, cher lecteur,

A chaque repas avec une nouvelle personne, je vois celle-ci épier ce que je vais commander (si nous sommes au restaurant) ou mettre dans mon assiette.

  • « Vous êtes Jean-Marc Dupuis. Mangez-vous uniquement de la quinoa, des oméga-3, des légumes verts ? »
  • « Mettez-vous du sucre dans votre café ? »
  • « Mangez-vous parfois des frites ?? »
  • « Prenez-vous un dessert ? »

Mais de mon côté, je souris, et je leur dis : « Mais je suis comme vous ! »

Politesse et civilité

Partager un repas n’est pas anodin, surtout si c’est le premier repas ensemble.

C’est un moment très important. L’occasion d’une découverte, une amitié qui, peut-être, va naître…

L’essentiel alors n’est pas ce qu’il y a dans l’assiette, ce qu’on absorbe. Il faut surtout être à l’aise et disponible, ouvert pour son interlocuteur.

Et comment fait-on pour être à l’aise et disponible ? Eh bien il faut agir de la façon la plus normale possible, selon la manière habituelle dans notre culture.

Si j’étais Russe, je partagerais avec cette personne une bouteille de vodka. Si j’étais Bédouin, je partagerais un mouton rôti, (excusez la vision simpliste, mais vous comprenez ce que je veux dire).

Mais je suis Français et donc, je m’assieds à une bonne table et je commande (et j’invite la personne à commander), ce qui lui fait le plus plaisir sur la carte : un bon poisson, une grosse assiette pleine de bons produits frais mais aussi… si le cœur m’en dit… un canard confit, un demi-poulet rôti une belle entrecôte grillée s’il le faut, et, oui, avec une entrée, du fromage, un dessert et une bonne bouteille !!

Surtout chez nous, où la nourriture, la qualité de la cuisine, sont toujours un bon moyen d’engager conversation, de briser la glace.

Et cela vaut même quand je rencontre une personne dont je sais que, comme moi, elle fait attention à manger sainement.

J’étais la semaine dernière avec un collègue qui se passionne pour la vie naturelle. Il connaît les moindres détails des recherches en nutrition anticancer, l’index glycémique, les antioxydants, etc. Mais c’était notre première rencontre et donc nous avons fait un bon repas parfaitement normal dans un restaurant… normal.

Pour nous résumer, les habitudes de la table, nos traditions culinaires, sont là pour créer un cadre familier aux personnes qui ne se connaissent pas, leur offrir des points de repères communs, qui facilitent la rencontre.

C’est une erreur de casser cela.

Sans lait, sans gluten et sans ami

Lorsque vous rencontrez quelqu’un pour la première fois, c’est un peu déconcertant de sortir votre boîte de légumes ou d’algues bios. Si la personne est un peu mal lunée, elle peut mal l’interpréter et avoir l’impression que vous êtes en train de lui faire passer un message du style : « Vas-y, commande ton entrecôte-frites avec ton verre de vin rouge, empoisonne-toi tandis que je me soigne. »

C’est impossible de faire ça. C’est embarrassant et vous risquez de blesser sans le vouloir.

En revanche, si vous avez des amis proches, que vous connaissez bien, rien ne leur fera plus plaisir que de les inviter chez vous pour une soirée spéciale sans lait sans gluten, ou régime Okinawa.

Mais il est beaucoup plus délicat de vouloir initier des gens qui ne vous connaissent pas, à une nourriture qu’ils ne connaissent pas.

C’est peut-être trop demander.

Comprendre cela est important pour éviter de tomber dans le régime « sans lait, sans gluten… et sans amis ! »

Dans ma vie de tous les jours

Dans ma vie de tous les jours, il est vrai par contre que je mange sainement.

Il m’arrive souvent de manger de simples olives avec une salade verte, des épinards avec deux sardines, un melon avec une tranche de jambon de Parme, un avocat avec de l’huile d’olive et du citron, de ne boire que de l’eau…

Ce midi par exemple, j’ai mangé un peu de courgette avec du riz et un œuf. Simple !

Mais ce n’est pas un sacrifice. Je fais cela naturellement, sans même y penser, et c’est au contraire l’idée d’une assiette débordante, d’un dessert trop sucré, qui m’écœure.

J’ai, de plus, un potager de belle taille qui produit des tonnes (littéralement) de légumes en tout genre. Cela me permet (m’oblige !) à faire des gaspachos de légumes verts, des salades de tomates à l’ail et au persil délicieuses, des veloutés de courgette, des gratins de blettes, de céleri, et en réalité tous les fruits légumes que vous pouvez citer. Oui, j’ai même du panais, du raifort, des céleris raves, des betteraves rouges, des melons, des pastèques, etc. etc.

Voici la photo prise hier matin des légumes que j’ai mis dans mon coffre pour les apporter à mes parents. Tout vient de mon potager :

Et c’est la seule cueillette du matin, sachant que j’ai pris la même chose la veille au soir.

Mais il faut être indulgent avec vous-même lors des fêtes, rencontres, baptêmes, mariages, etc. Si vous lisez habituellement Santé Nature Innovationcela suffit amplement à ce que vous soyez conscient de ce qui est bon, ou mauvais, pour la santé. Cela détermine normalement, comme pour moi, ce dont est fait votre quotidien.

Vous pouvez donc, sans problème, vous permettre des « écarts », qui ne sont d’ailleurs même pas de vrais écarts, mais au contraire la façon normale de manger lorsque les circonstances changent.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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