Le mensuel Plantes & Bien-Être a fait sa une en janvier sur la belle histoire de la guérison d’Isis.
Isis est une jeune canadienne qui fut diagnostiquée diabétique de type 1 à l’âge de 14 ans.
Le diabète de type 1 est une maladie en principe incurable. On ne parlait donc jamais, jusqu’à tout récemment, de guérison dans le cas de cette maladie.
En effet, le diabète de type 1 est dû à la destruction des cellules du pancréas produisant l’insuline. C’est une maladie qui se déclenche en général dans l’enfance ou à l’adolescence. Elle est aussi appelée « diabète juvénile ».
Une fois que ces cellules du pancréas ont disparu, elles ne peuvent réapparaître. Surtout qu’on pense que le diabète est une maladie auto-immune, c’est-à-dire que c’est le corps qui s’attaque à lui-même : ce sont nos défenses naturelles, notre système immunitaire, qui détruisent ces cellules du pancréas parce qu’elles « pensent » qu’elles sont un corps étranger nuisible dont il faut se débarrasser.
Le problème est que ces cellules sont les seules à pouvoir fabriquer pour nous de l’insuline, et l’insuline est une hormone indispensable pour absorber le glucose et ainsi nourrir nos cellules musculaires, nerveuses et autres.
Autrefois, le diabète de type 1 était mortel. Quand les malades mangeaient et digéraient leur nourriture, le glucose passait dans leur sang, mais n’était pas absorbé par leurs cellules.
Leur taux de glucose sanguin montait donc (hyperglycémie), provoquant une acidocétose (accumulation de corps cétoniques, dans le sang, hautement toxique) et détruisant les capillaires (les petits vaisseaux sanguins qui irriguent les organes).
C’était une maladie terrible qui ne fut vaincue qu’en 1922, quand un chimiste canadien, James Collip, parvient à purifier de l’insuline extraite d’un pancréas de bœuf, et à l’injecter à un garçon de 14 ans arrivé aux urgences à l’hôpital et qui se trouvait sur le point de mourir de son diabète.
Depuis cette date, on sait produire de l’insuline. Elle n’est aujourd’hui plus extraite des pancréas d’animaux, mais fabriquée en laboratoire ; la substance de base est la même, mais le délai et la durée d’action sont modifiés.
Il reste toutefois très pénible pour les diabétiques de type 1 de devoir quotidiennement mesurer leur glycémie et s’injecter de l’insuline. De plus, le diabète de type 1 accroît le risque de plusieurs problèmes de santé : maladies cardiovasculaires, troubles aux reins, perte de sensibilité aux doigts et aux pieds, problèmes de vision pouvant aller jusqu’à la cécité, etc.
C’est pourquoi la recherche d’un traitement qui guérisse définitivement le diabète de type 1 reste aujourd’hui un rêve pour des millions de patients, et des dizaines de milliers de médecins qui se savent impuissants face à cette maladie.
Un rêve, oui, parce que, selon la théorie médicale, en tout cas, cette maladie est provoquée par la destruction irréversible des cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline (cellules β des îlots de Langerhans).
Et c’est là que la nouvelle de la guérison d’Isis est une nouvelle incompréhensible. Mais c’est un fait.
Arrêt total de son traitement par insuline
L’auteur du dossier, le Dr Franck Gigon, raconte. Après des années à prendre de l’insuline et plusieurs dangereuses crises d’hypoglycémie, qui la laissent pratiquement morte,
« Isis se renseigne partout, épluche intensivement la littérature médicale et finit par découvrir les méthodes de soin traditionnelles. Grâce à un changement radical d’alimentation et à l’intégration de plantes médicinales dites hypoglycémiantes, c’est-à-dire qui font réduire le taux de sucre dans le sang, elle réussit à baisser progressivement son traitement par injection d’insuline.
Le « secret d’Isis » ne surprendra pas mes fidèles lecteurs, qui connaissent la puissance des solutions de santé naturelles. Elle a consisté en l’adoption :
- D’une alimentation végétarienne stricte à base de végétaux à Index Glycémique (IG) bas et/ou modéré ;
- Beaucoup d’entretien physique ;
- La consommation régulière de plantes médicinales à visée hypoglycémiante : curcuma, margose, cannelle, gingembre et cumin noir ;
- L’adoption d’un mode de vie sain et moins stressant.
Le Dr Franck Gigon signale que « de nombreux diabétiques de type 1 et 2 ont également réussi à guérir en suivant son modèle. D’autres ont décidé de continuer à prendre leur traitement conventionnel, mais à la dose minimale, conservant ainsi la possibilité de manger quelques produits à IG élevé comme le pain, les pizzas et les gâteaux. »
Le diabète, une maladie terrible
Je vous avais récemment écrit une lettre sur les méfaits insoupçonnés du diabète, une maladie dont la plupart des gens ne comprennent pas la gravité, car ils n’imaginent pas les conséquences dramatiques qu’elle peut avoir.
Je sais bien qu’annoncer la possibilité d’en guérir peut risquer à baisser la garde de la prévention.
J’insiste donc sur le caractère drastique, extrême même, de la diète que s’imposent les diabétiques pour guérir de leur diabète. Concernant le diabète de type 1, qui est en principe définitif, le résultat n’est de toutes façons pas garanti.
La prévention reste donc de loin la meilleure des protections contre le diabète. Cette prévention consiste tout simplement à suivre les mêmes recommandations que pour guérir du diabète. Il suffit toutefois d’appliquer ces conseils modérément.
Autrement dit, éviter d’augmenter votre résistance à l’insuline. Pour cela, faites de l’exercice régulièrement, sortez quotidiennement, mangez majoritairement des légumes à index glycémique faible ou modéré, ajoutez à votre régime des épices hypoglycémiantes comme la cannelle et le curcuma, le gingembre et le cumin noir. Limitez évidemment au maximum votre consommation de « nourriture-poubelle », autrement dit les biscuits d’apéritifs, bonbons, glaces, sodas, pizzas et frites surgelées.
Faites-en sorte d’avoir toujours un bon taux de vitamine D sanguin : la destruction des cellules du pancréas chez l’enfant, et donc le diabète de type 1, a été reliée à un manque de vitamine D pendant la grossesse.
Soyez attentifs à nos articles qui paraissent régulièrement sur l’index et la charge glycémique. Ce sont des notions essentielles en santé naturelle. Des livres ont été écrits dessus, nous avons publié des dossiers entiers d’experts à leur sujet.
Notre intérêt, certains diront notre obsession, sur le diabète tient aussi au fait que les mêmes mesures préventives vous protégeront contre les maladies cardiovasculaires, le surpoids et donc l’arthrose des genoux (souvent causées par le poids excessif sur l’articulation), et diminueront votre risque de dépression et de nombreux cancers.
Il faut en avoir conscience : ces gros efforts que je vous recommande ont l’intérêt immense d’exercer des effets bénéfiques à tous les niveaux de votre organisme et d’éviter de nombreuses et très douloureuses maladies.
Ils valent donc vraiment la peine.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
PS : si vous souhaitez connaître l’histoire d’Isis révélée dans le dernier numéro de Plantes & Bien-Être, vous pouvez le demander en cliquant ici.
Dans le dossier spécial diabète réalisé par le Dr Franck Gigon, vous apprendrez quelles sont les meilleures plantes antidiabétiques, comment les consommer, sous quelle forme, à quel dosage et dans quels cas les éviter.
Dans ce numéro, vous découvrirez également :
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