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Les os à moelle, abats, cartilages et autres « bas morceaux » ont mauvaise presse.

Nous redoutons ce qui croque et résiste sous la dent, et plus encore ce qui est gluant.

J’évoquais récemment le triste destin de la cervelle. Mais le foie, les rognons, les pieds de cochon, se portent à peine mieux. Le jambon ne doit plus avoir de couenne. La viande ne doit plus avoir de gras et encore moins de gelée. Nous sommes écœurés par les tripes, les gésiers.

Conséquence : les « bas morceaux » ne se vendent plus.

Ils sont recyclés par l’industrie agroalimentaire qui les glisse, en les faisant passer pour des morceaux « nobles », dans les boulettes, raviolis en boîte, et autres viandes transformées et croquettes pour animaux.

Alors les associations de consommateurs dénoncent. Les autorités inspectent. Des « journalistes d’investigation » s’introduisent clandestinement dans les usines pour filmer ces pratiques présentées comme honteuses.

Et pourtant, cher lecteur, les jeter à la poubelle serait un énorme gâchis environnemental. Et c’est une erreur sur le plan nutritionnel.

Ce qui est bon dans les nuggets de poulet

Des scientifiques de l’université du Mississippi ont analysé des nuggets de poulet et ont découvert que plus de la moitié des protéines proviennent de vaisseaux sanguins, nerfs, tissus conjonctifs, peau et viscères.

Cela a fait scandale dans les médias. Pourtant, comme l’explique la nutritionniste Magali Walcowicz dans le prochain numéro d’Alternatif-Bien-Être (n° 126 – mars 2017) :

« Cette petite escroquerie est plutôt bénéfique pour la santé ! Les tissus conjonctifs sont en effet très riches en collagène, ce qui rend les nuggets bien plus intéressants nutritionnellement que s’ils n’étaient constitués que de viande musculaire. »

Elle note néanmoins que les nuggets de poulet n’en sont pas pour autant recommandables, à cause des « graisses oxydées, des additifs et du sucre ».

Ce qui est bon dans les « bas morceaux »

→ Les os, le cartilage, la peau et tout ce qu’on appelle en anatomie les « tissus conjonctifs », c’est-à-dire tous les ligaments, tendons et tissus qui permettent à nos organes de tenir ensemble, sont riches en collagène, en glycine et en proline, des protéines très importantes pour les os, la peau et les articulations, en particulier le cartilage.

Les personnes qui souffrent d’arthrite, d’arthrose, d’ostéoporose doivent en manger plus.

C’est avec eux qu’on fait les meilleurs bouillons. Cela consiste simplement à faire cuire dans l’eau frémissante les os, carcasses, cartilage et peau d’animaux, en général des volailles (mais je fais aussi à la fin de cet article la promotion du bouillon de queue de bœuf), avec des petits légumes, de l’ail, des aromates et du sel. Les nutriments ne sont pas perdus puisqu’ils se dissolvent dans le bouillon.

Le bouillon se consomme tel quel ou comme base pour une soupe ou des sauces. Le bouillon est bon pour le système immunitaire, très bien accepté par le système digestif. Il est reconstituant car riche en éléments nutritifs. C’est pourquoi on donne du bouillon à boire aux malades et on en consomme en hiver en prévention.

→ Os à moelle : l’importance nutritionnelle de la moelle est énorme. Elle est évidente lorsqu’on observe les animaux carnivores rivaliser d’ingéniosité pour récupérer la moelle. Les chiens sont célèbres pour les efforts qu’ils font à casser les os avec leurs crocs. Les vautours lâchent des os d’une grande hauteur dans l’espoir qu’ils se brisent sur les rochers.

Les hommes préhistoriques eux aussi étaient conscients du trésor caché au creux des os : ils utilisaient des pierres pour fracasser les os afin d’en récupérer la moelle.

Manger de la moelle offre une source riche d’éléments pour notre système immunitaire. En effet, les cellules de la moelle sont comme des usines biochimiques que le corps parvient à absorber, à démonter, puis à recycler, pour fabriquer des cellules sanguines et immunitaires à son tour.

Pour être consommé cru, l’os à moelle doit, comme les viandes, provenir d’animaux sains, élevés et nourris dans leur environnement naturel, ce qui n’est pas toujours le cas. C’est pourquoi il est préférable de s’approvisionner chez un boucher bio.

On peut aussi le faire réchauffer doucement au four et le manger sur des toasts, avec du gros sel.

→ Le foie est pauvre en lipides et constitue une bonne source de protéines (20 % environ). Il est très riche en vitamine B9, et toutes les vitamines du groupe B.

C’est une excellente source de vitamine A essentielle à la vision.

Il est une très bonne source de fer héminique bioassimilable et contient beaucoup de cuivre et de sélénium.

Le cœur et les rognons (reins) sont nutritionnellement proches.

C’est avec eux qu’on fait les meilleurs pâtés, mais les abats de volaille peuvent aussi être revenus dans une poêle, assaisonnés et mangés avec une salade verte.

→ Les tripes ne sont autres que les viscères (estomac et boyaux) de bœuf, de mouton ou de porc. Elles n’ont pas d’intérêt nutritionnel particulier, ce qui peut être vu comme un gros avantage par les personnes cherchant à perdre du poids. Elles sont pauvres en tout ! Et les spécialités gastronomiques sont innombrables : à la mode de Caen, gras double (qui n’est pas gras du tout), andouille, vous visitez ainsi toute la France.

Faites du bouillon de queue de bœuf

Le bouillon de queue de bœuf est une spécialité culinaire française tombée en désuétude. Elle avait pourtant l’immense intérêt de :

  • produire un excellent bouillon ;
  • valoriser une viande tout à fait délicieuse qui, autrement, aurait été jetée.

Le principe est simplissime.

La queue d’un animal est le prolongement de sa colonne vertébrale. Elle est donc structurée autour de vertèbres. Le boucher la coupe facilement en tronçons, entre chaque vertèbre. On fait revenir ces tronçons dans une poêle avant de les mettre à bouillir avec de petits légumes assaisonnés (voir sur Internet Google pour d’innombrables recettes).

Les vertèbres contiennent de la moelle, du collagène, et sont entourées de morceaux de chair qui vont s’attendrir pendant la cuisson.

On peut boire le bouillon en entrée, puis manger les morceaux de queue de bœuf avec des légumes bouillis, du gros sel, des câpres, une bonne moutarde de Dijon.

C’est le plat d’hiver idéal. Et c’est délicieux.

Car, j’avais omis de le préciser, délaisser tous ces aliments n’est pas seulement dommage sur le plan nutritionnel. C’est aussi un monde de saveurs, de textures complexes et stimulantes, dont nous nous privons.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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"Nous réalisons que ce que nous accomplissons n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. Mais si elle n'existait pas dans l'océan, elle manquerait" - Mère teresa A l'heure où nous sommes envahis par les ondes de toutes parts, c'est un titre qui jure, mais...

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Imaginez-vous dans une prison glaciale et humide.

Votre seul moyen d’en sortir est de résoudre une énigme soumise par le gardien.

Il vous a donné un crayon et un papier avec la figure suivante :

Vous devez relier les neuf points en ne traçant que quatre traits droits, sans soulever le crayon.

Les quatre traits doivent donc se toucher. Vous ne pouvez repasser sur un trait que vous avez déjà fait.

Bon courage. Vous avez l’éternité devant vous.

Si vous réussissez, à vous la liberté et le bonheur. Sinon, vous resterez pour toujours enfermé dans cette cellule froide face à votre crayon et votre feuille de papier.

Je vous invite à essayer. La solution se trouve en bas de ce message électronique. Ne descendez pas tout de suite si vous souhaitez trouver par vous-même.

Pourquoi ce test est à l’image de la vie en général

Vous pouvez essayer en tous sens, vous ne pouvez réussir que si vous vous affranchissez des contraintes et limites que vous vous imposez à vous-même.

La seule solution est de penser plus grand, plus large. De voir plus loin que les idées et préjugés que vous avez vous-même créés.

Il m’arrive de recevoir des commentaires désabusés d’internautes qui affirment rejeter toutes les solutions des médecines naturelles : « Remèdes de bonnes femmes ! », disent-ils.

Dès qu’on creuse, on s’aperçoit que ces personnes n’ont pas réellement étudié la santé naturelle.

Elles ont parcouru des articles, en privilégiant les sujets les plus polémiques, les plus controversés. Elles sont allés chercher sur Internet, où l’on trouve de tout, les informations qui les arrangeaient pour conforter une opinion négative qu’elles avaient déjà a priori.

Et elles ont fébrilement évité de se mettre dans la position inconfortable où il aurait fallu se poser des questions, réfléchir, douter.

Moyennant quoi, elles ont gardé leur certitude mais elles ont aussi gardé leurs problèmes de santé, si elles en avaient.

Cette attitude n’est pas raisonnable. Mais elle est fréquente.

Parce que remettre en cause nos habitudes est dur, pénible.

Nous avons l’impression de contrôler notre cerveau mais celui-ci est à 99 % sur « pilote-automatique ». Il reproduit les mêmes pensées, selon des schémas que nous nous sommes créés des années, des décennies plus tôt.

Confronté à une situation nouvelle, il va essayer d’appliquer les mêmes recettes, celles qui marchaient autrefois, celles qui correspondaient à la situation d’autrefois.

Mais le monde change. Les savoirs évoluent. Les lignes bougent.

Surtout, le monde est plus complexe qu’il n’y paraît. Il offre plus de solutions que notre imagination ne peut en concevoir.

Avoir conscience de ses limites, faire confiance au monde qui nous entoure et aux possibilités qu’il recèle, est une des capacités les plus importantes qui explique la différence entre les personnes à succès et celles qui se résignent à une existence ennuyeuse et triste.

« Y a une erreur dans l’énoncé »

Nous le savons, et pourtant il est toujours étonnant de constater la vitesse à laquelle nous concluons qu’il n’y a « pas de solution » à un problème. Pire, nous avons une aptitude incroyable à en conclure qu’il y a une « erreur dans l’énoncé ».

« On me demande la solution à ce problème mais c’est clair, il y a une erreur dans l’énoncé, parce que j’ai bien réfléchi et je ne vois pas de solution. »

Il est vrai qu’il arrive parfois (dans 0,001 % des cas aux épreuves du Baccalauréat), qu’il y ait une erreur dans l’énoncé. Cela s’est vu.

Mais c’est l’exception qui confirme la règle. Tant de fois, c’est l’élève, ou nous-même, qui avons cru à une erreur, à un « piège », alors qu’il n’y avait ni erreur ni piège, mais une simple difficulté de notre part à trouver la solution.

La solution de l’énigme

Le moment est venu de vous donner la solution de l’énigme :

Ce n’était pas compliqué mais il fallait accepter de poursuivre le trait au-delà du troisième point sur la ligne.

Nulle part il n’était dit que c’était interdit.

Et pourtant, selon les expériences faites par les psychologues, 95 % des personnes soumises à cette épreuve s’étaient auto-imposées cette contrainte… qui n’existait pas.

J’ai découvert cette énigme dans une newsletter à laquelle je me suis inscrit récemment : ce n’est pas une lettre sur la santé mais j’y trouve régulièrement des informations utiles et passionnantes que j’aime transmettre à mes proches.

Son auteur propose une approche éclairante sur la façon dont nous percevons notre environnement et ses potentialités. Si certains considèrent que seule la médecine conventionnelle peut résoudre leurs problèmes de santé, d’autres pensent que leur avenir et la sécurité financière de leurs enfants dépendent uniquement des solutions proposées par le gouvernement ou les banques.

Pourtant, si cela vous intéresse, vous découvrirez dans cette lettre (totalement gratuite) qu’ils existent les solutions alternatives pour assurer votre avenir et constituer un patrimoine à transmettre à ses enfants.

Vous pouvez en savoir plus en cliquant ici.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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L’abus d’antibiotiques et l’alimentation industrielle ont bouleversé notre flore intestinale.

Normalement, notre gros intestin (côlon) est habité par des milliards de « bonnes bactéries » qui nous protègent parce que :

  • elles interdisent aux microbes agressifs de s’implanter ;
  • elles forment une barrière qui empêche les organismes facteurs de maladie de passer dans notre sang ;
  • elles achèvent la bonne digestion de nos aliments, permettant en particulier d’en extraire les vitamines B, acides gras, enzymes, en les faisant fermenter ;
  • surtout, elles sont le pilier central de notre système immunitaire : les scientifiques estiment que la flore intestinale représente 80 % de nos défenses naturelles.

Encore faut-il que les besoins de cette précieuse flore soient respectés.

Nos bactéries ont besoin d’être nourries. Elles ont aussi besoin d’accueillir régulièrement de nouvelles bactéries amies arrivant de l’extérieur, via notre alimentation.

Enfin, cette flore a besoin de ne pas être passée périodiquement au « Roundup » (produits antiseptiques et antibiotiques).

Les antibiotiques sont le Roundup de nos intestins

Dès leur plus jeune âge, nos enfants sont massivement exposés à des traitements par antibiotiques et des désinfectants qui déciment leur flore intestinale. L’abus d’eau de Javel dans l’eau du robinet et de produits antibactériens pour se laver les mains constitue aussi une agression contre l’équilibre naturel de leur flore : « En utilisant un désinfectant, le délicat équilibre bactérien s’effondre. Un grand nombre de micro-organismes meurent, laissant la place à d’autres parfois plus virulents », explique Pascale Hanssens des hôpitaux Robert Schuman (Luxembourg) [4].

À force d’attaquer les bactéries nécessaires à notre santé, nous finissons par les faire disparaître, cédant la place aux mauvaises bactéries, qui se développent d’autant mieux et sont d’autant plus difficiles à combattre qu’elles n’ont plus de concurrence.

D’où l’augmentation consternante des maladies provoquées par les bactéries et les champignons microscopiques : mycoses, candidoses, qui colonisent les muqueuses des populations des pays industrialisés, dans les intestins et très fréquemment aussi dans les zones génitales.

La guerre aux « microbes » est donc en train de très mal se terminer… pour nous.

Double problème pour les bébés nés par césarienne

L’accouchement par césarienne, autrefois réservé à des cas exceptionnels, est en progrès rapide.

Dans des pays comme les États-Unis, l’Espagne, la Suisse, une césarienne est presque systématiquement proposée, et parfois imposée, à la future maman, sans nécessité médicale évidente.

« Vous éviterez les douleurs et les risques de l’accouchement par voie naturelle », expliquent les gynécologues attentionnés.

Mais cette tendance s’explique aussi par un « business » qui arrange bien l’industrie de la médecine moderne :

  • une césarienne, qui est une procédure chirurgicale qui rapporte beaucoup plus aux hôpitaux qu’un simple accouchement par voie basse ;
  • la césarienne peut se programmer à l’avance. La maman trouve pratique de pouvoir « prendre rendez-vous » pour accoucher. Cela arrange aussi le gynéco-obstétricien, qui évite ainsi de devoir se lever la nuit ;
  • les opérations peuvent être planifiées, permettant ainsi une optimisation de l’usage du matériel médical (bloc opératoire) et des lits.

Mais une fois encore, on oublie le bien-être réel du bébé.

Il est vrai qu’un bébé risque moins de connaître une souffrance fœtale lors d’une césarienne.

Mais les bébés reçoivent normalement à leur naissance, par voie basse, la flore intestinale de leur maman. Ils sont mis en contact avec elle lors de leur passage dans le canal de naissance. Leurs lèvres, leur bouche, puis leur voie digestive, jusque-là stériles, sont ensemencées.

Pour les bébés nés par césarienne, ce sont malheureusement les bactéries du milieu hospitalier qui s’installent, ce qui peut expliquer leur plus grande tendance aux allergies.

Une solution consiste à acheter un bon complexe de probiotiques (voir plus loin) avant l’accouchement et de le tenir à portée de la maman. En diluant ces probiotiques dans l’eau, elle pourra y tremper son doigt et poser quelques gouttes sur les lèvres de son bébé après la naissance. La première fois, cela devra, bien sûr, être fait par le père si la maman est encore sous anesthésiant.

N’oublions pas non plus que la césarienne est beaucoup plus traumatisante pour la maman, qui sera obligée de garder le lit plus longtemps.

Aller chercher les bonnes bactéries

Aussi absurde que cela puisse paraître, notre mode de vie moderne nous oblige à nous préoccuper d’aller chercher activement les bonnes bactéries dans notre environnement et notre alimentation, pour réensemencer notre flore intestinale, surtout après des agressions comme des cures de désinfectants ou d’antibiotiques.

Nous ne pouvons plus prendre pour acquis le fait que nous avons les bons apports en bactéries :

  • parce que nous ne vivons plus dans des fermes, au contact d’animaux, de la poussière, de la terre, des arbres et des fleurs au quotidien ;
  • parce que notre alimentation est pasteurisée, stérilisée ;
  • parce que nous mangeons trop de sucreries, produits laitiers et céréales qui font proliférer les bactéries pathogènes (c’est-à-dire les bactéries qui dégradent la santé) dans nos intestins ;
  • parce que nos fruits et légumes n’ont plus naturellement sur eux de bonnes bactéries. Ils sont trop propres, mais nous sommes bien obligés de les laver soigneusement pour en enlever les pesticides. C’est la quadrature du cercle ;
  • parce que nos lieux de vie, nos vêtements, sont constamment nettoyés, désinfectés à trop haute température ;
  • parce que nous nous baignons dans des piscines pleines d’eau de Javel et que nous prenons des antibiotiques…

En revanche, une étude américaine parue en juin 2012 dans le Journal of allergy and clinical immunology a montré que les personnes de la communauté amish – une population des États-Unis qui vit dans des fermes traditionnelles sans sanitaires, sans électricité, sans eau courante et sans antibiotiques – développaient dix fois moins d’asthme et de maladies allergiques [5].

C’est pourquoi je me permets de vous répéter ce que j’écrivais il y a quelque temps sur ce même sujet.

Rétablir le contact avec la terre et la nature

Le meilleur moyen de restaurer une bonne flore intestinale est de rétablir le contact la nature, la terre, les produits naturels, qui sont naturellement porteurs des bonnes bactéries.

Il faut s’éloigner des désinfectants, antibiotiques et autres bactéricides qui détruisent notre flore. Il faut manger bio et éviter les aliments inflammatoires (gluten, produits laitiers, bonbons, nourriture industrielle).

Nous devons, en particulier :

  • veiller à laisser nos enfants marcher à quatre pattes à l’extérieur, sans leur laver les mains toutes les cinq minutes avec des lingettes désinfectantes ;
  • avoir des animaux domestiques : les enfants élevés avec un chat ou un chien dans la maison ont moins d’allergies ;
  • éviter les contacts avec l’eau de Javel et les solutions hydro-alcooliques pour ne pas détruire nos équilibres microbiens ;
  • manger chaque semaine des aliments fermentés non stérilisés (choucroute, cornichons, kéfir bio) ;
  • manger des aliments du jardin – si vous avez la chance d’en avoir un –, cultivés bio, sans trop les nettoyer ;
  • et, pour ceux qui en ont les moyens financiers, prendre des probiotiques pour réensemencer notre tube digestif. Les probiotiques sont des bactéries ayant un effet favorable prouvé pour la santé.

Il va sans dire que vous ne voulez pas introduire dans votre corps des bactéries pathogènes comme l’E. coli, la salmonelle, ni des levures comme le Candida albicans.

Ce qu’il faut pour votre santé, ce sont des souches bactériennes « probiotiques ».

Quelles sont les souches bactériennes probiotiques

Prendre des probiotiques sous forme de complément alimentaire est le moyen le plus efficace et le plus direct de réensemencer notre côlon (gros intestin) avec les bonnes espèces bactériennes.

Je n’ai toutefois cité cette solution qu’à la fin, car elle est réservée aux personnes qui en ont les moyens.

Les probiotiques, en effet, coûtent cher. Leur mode de fabrication et de conservation est compliqué.

C’est triste à dire, mais c’est encore un facteur majeur d’inégalité devant la santé.

Pour concevoir des probiotiques qui aient des bienfaits réels sur la santé, il faut d’abord isoler des souches bactériennes répondant à une liste rigoureuse de conditions. Il faut qu’elles soient :

  • d’origine humaine ou issues d’aliments fermentés traditionnels ;
  • résistantes aux sucs gastriques et sels biliaires, sans quoi elles sont détruites par la digestion ;
  • capables d’adhérer aux voies intestinales pour ne pas être évacuées avec les déchets alimentaires ;
  • capables de s’implanter à la place des bactéries mauvaises pour la santé ;
  • capables de stimuler l’immunité ;
  • capables de produire des substances antimicrobiennes ;
  • sans aucun risque pour la santé ;
  • produites et conservées dans un état stable.

Ces conditions sont si nombreuses que peu de souches bactériennes y répondent.

Les souches de probiotiques aux effets scientifiquement reconnus

À l’heure où je vous écris, différentes souches de bactéries ont été identifiées scientifiquement de façon rigoureuse comme respectant les critères ci-dessus… Mais seulement cinq biotypes bactériens ont été particulièrement éprouvés par des tests cliniques.

Il s’agit du Lactobacillus acidophilus, du Lactobacillus casei, du Lactobacillus plantarum, du Bifidobacterium et du Streptococcus thermophilus.

Ces différentes souches peuvent être prises séparément ou de manière combinée. Elles peuvent réguler la flore intestinale en influençant la production de certaines substances microbiennes (toxines). Elles empêchent l’implantation de bactéries pathogènes. Elles améliorent la digestion et aident à moduler la réponse immunitaire.

Ces facteurs contribuent à réduire l’inflammation chronique des voies digestives et à prévenir les infections et les maladies graves [6] [7].

Une bonne digestion est aussi la garantie d’une plus grande énergie. Les probiotiques ont été testés avec succès contre le syndrome de fatigue chronique [8].

Notons enfin que, dans cette dernière étude, il a été établi qu’une dose de 10 milliards de probiotiques par prise quotidienne constitue le minimum. Mais l’effet ne devient notoire qu’à partir de 25 milliards.

Important : le mode de fabrication

Tout aussi important que le type de souches bactériennes, il y a le mode de fabrication des probiotiques.

Vous allez comprendre pourquoi les probiotiques, bien que nécessaires pour une bonne santé dans les conditions de vie modernes, restent toutefois des produits hautement techniques et donc coûteux.

Une fois la bonne souche bactérienne identifiée, elle doit être conservée à – 80 °C.

Pour en produire les quantités nécessaires en supplémentation nutritionnelle, il faut des fermenteurs, qui sont des sortes de « réacteurs » énormes de 2 à 3 000 litres. On introduit dans ces réacteurs la souche bactérienne qui aura été préalablement repiquée et inoculée dans des fioles de capacité croissante.

La culture en réacteur dure moins de 24 heures. Des conditions extrêmement précises de température, d’acidité, d’aération et d’agitation doivent, bien sûr, être réunies.

En fin de fermentation, les bactéries sont récupérées en les faisant tourner à très haute vitesse (centrifugation). On obtient ainsi une « pâte bactérienne » très concentrée.

Il faut alors la faire sécher avec beaucoup de précaution pour maintenir un maximum de bactéries en vie. Cette technique s’appelle la « lyophilisation » : on congèle la pâte bactérienne et elle est mise sous vide, ce qui permet à la glace de s’évaporer directement sans passer par l’état liquide. L’eau est directement extraite sous forme gazeuse selon le phénomène de la « sublimation ».

Cette phase peut durer entre un et trois jours. À son terme, le produit se présente sous forme de gâteau sec : pratiquement toute l’eau a été extraite.

On peut alors réduire ce gâteau en une poudre bactérienne, appelée « culture pure », qui permettra de fabriquer le produit fini (gélule, poudre ou autre produit contenant des probiotiques).

Indispensable : maintenir un maximum de bactéries vivantes !

Les probiotiques sont des produits vivants : quoi que vous fassiez, les bactéries meurent avec le temps.

Tout ce que vous pouvez faire est de ralentir leur vitesse de disparition.

  • Elles meurent plus lentement si la lyophilisation a été très bien faite.
  • Elles meurent aussi plus lentement si elles sont conservées à une température proche de 40 °C.

À cette température, les bactéries lactiques auront une courbe de décroissance de 2 % à 3 % du nombre de bactéries initiales par mois. Ce taux de décroissance est de 10 % à 15 % lorsque ces mêmes bactéries sont maintenues à une température ambiante (entre 20 °C et 25 °C) [9].

Les bactéries ont aussi besoin d’être protégées de l’oxygène. Certaines souches, enfin, plus résistantes, survivent plus longtemps.

En apportant un soin particulier à la fabrication (lyophilisation maximale, sélection des souches et protection contre l’oxygène), les meilleurs probiotiques parviennent à un taux de survie de 40 % après 24 mois à 25 °C, alors que ce pourcentage est de 25 % après 6 mois pour les bactéries lactiques non protégées.

Probiotiques : la santé à deux vitesses

Vous comprenez pourquoi je parlais d’un facteur d’inégalité devant la santé.

La plupart des citoyens n’en ont pas conscience, mais :

– d’un côté, il y a une petite élite bien informée qui a les moyens d’acheter les nouveaux compléments alimentaires de probiotiques bien dosés, à 10 milliards de probiotiques ou plus par dose ;

– de l’autre, la masse des personnes qui se font vendre des probiotiques absolument inutiles, souvent à bas prix, mais de toute façon toujours beaucoup trop chers par rapport à leur efficacité, qui est de zéro.

Ce que 99,9 % des gens ignorent, c’est que des millions de bactéries probiotiques ne représentent rien par rapport à la quantité nécessaire. Cela ne peut avoir un quelconque effet sur votre santé. Les bactéries, d’ailleurs, n’atteindront probablement jamais votre côlon. Elles ne pourront pas s’y implanter, et encore moins avoir un effet quelconque sur votre santé.

C’est pourquoi les autorités de santé ont toujours lutté énergiquement contre les vendeurs de probiotiques qui tentent de faire croire (allégations) que leurs produits avaient un effet sur la santé.

De nombreuses personnes ont essayé les probiotiques et se sont convaincues que ça ne marchait pas. Leur produit était « tout simplement » mille ou dix mille fois sous-dosé…

Mais pour le fabricant, la différence est capitale : produire de prétendus « probiotiques » qui contiennent cent millions de bactéries ne coûte que quelques centimes.

Il est facile alors de faire une énorme « culbute », si vous trouvez un client prêt à payer 10 ou 20 euros pour ça.

Par contre, commercialiser des probiotiques contenant plus de 10 milliards de bactéries par dose est un défi. Car la plupart des gens estimeront que le prix en est trop élevé. Elles croiront faire une « affaire » en trouvant des probiotiques moins chers ailleurs.

Grave erreur…

Probiotiques de nouvelle génération

J’ai parlé de « nouveaux » probiotiques ci-dessus. Pourquoi ?

Parce que les produits les plus avancés ne contiennent plus seulement des probiotiques, mais également des prébiotiques qui vont nourrir les probiotiques en place dans l’intestin.

Le terme de « prébiotique » a été introduit récemment, en 1995, par Gibson et Roberfroid [10]. Ils doivent être distingués des probiotiques, car ce ne sont pas des micro-organismes.

Ce sont des fibres que vous ne digérez pas, mais qui sont très appréciées des bactéries dans le côlon. Elles passent dans votre estomac et rejoignent l’intestin, où elles permettent aux bactéries de se multiplier.

Les prébiotiques sont considérés comme des facteurs de croissance des probiotiques. En d’autres termes, leur présence multiplie le nombre et les effets des probiotiques présents dans le côlon.

Les plus utilisés actuellement sont l’inuline et les fructo-oligosaccharides. Ils sont efficaces, mais les meilleurs prébiotiques sont ceux que l’on trouve dans le lait maternel. Ils protègent les nourrissons de la diarrhée et renforcent leur immunité à un stade du développement où ils restent très fragiles. On les appelle les « galacto-oligosaccharides ».

Ils réduisent la quantité de bactéries néfastes et de germes pathogènes tels que le clostridium et le E. coli.

Ils accroissent l’absorption des minéraux, en particulier du calcium, stimulent les enzymes bactériennes détoxifiantes, favorisent l’excrétion des sels biliaires et font baisser la production de composés néfastes tels que les phénols et les indoles.

Ils atténuent la constipation, réduisent le risque de diarrhées et de maladies inflammatoires intestinales. Les galacto-oligo-saccharides exercent un effet à partir de 300 mg par jour.

Les produits contenant à la fois des pro- et des prébiotiques sont parfois appelés « symbiotiques ».

Lorsqu’ils contiennent les bonnes souches bactériennes, dans des quantités suffisantes, vous avez, réuni en une seule prise, un concentré de bienfaits pour vos intestins et votre santé en général.

Un choix restreint de produits de qualité

En pharmacie, vous trouverez facilement le probiotique Lactibiane Référence de Pileje. La version haut de gamme (30 sachets à 20 milliards de bactéries) vous coûtera, selon les pharmacies, au moins 50 euros. Je précise que ce produit ne contient pas de prébiotiques.

Sur Internet, vous pouvez trouver des produits plus compétitifs au niveau du rapport qualité/prix.

Les lecteurs fidèles de Santé Nature Innovation se souviennent peut-être que je recommande habituellement le symbiotique Microflore Balance. Ce produit contient trois des meilleures souches de probiotiques connues à ce jour (Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus casei et Streptococcus thermophilus).

Il contient, en outre, 300 mg de prébiotiques galacto-oligo-saccharides (soit ce qu’on trouve dans le lait maternel, soit là aussi la dose recommandée par les études scientifiques).

Surtout, Microflore Balance est remarquable de par son dosage extrêmement élevé, qui permet de ne prendre qu’une seule gélule par jour : 25 milliards de bactéries par gélule. Un étui de 30 jours coûte 29,90 euros. Le prix est dégressif si vous en prenez plusieurs étuis.

Vous pouvez vous procurer Microflore Balance en vous rendant ici.

Mais j’ai récemment découvert un laboratoire suisse spécialisé qui fait encore mieux : il s’agit des laboratoires Olliscience. Leur symbiotique Probioneo contient :

  • 5 souches probiotiques de haute qualité et dosées à 30 milliards de bactéries (Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus plantarum, Bifidobacterium longum, Bifidobacterium breve, Streptococcus thermophilus) ;
  • 2 sources de fibres prébiotiques (inuline + fructo-oligosaccharides).

Tout cela en une seule gélule par jour. Ce produit est légèrement plus cher que Microflore Balance, puisqu’il coûte 31,90 euros pour un étui de 30 jours. Mais son prix démarre à 24,90 euros par étui quand vous en prenez plusieurs.

Pour essayer le symbiotique Probioneo des laboratoires Olliscience, rendez-vous ici.

Dernière précision importante : les probiotiques sont toujours à consommer le matin à jeun avec un grand verre d’eau tiède.

Les produits en gélule sont généralement « gastro-résistants », c’est-à-dire que la gélule passera dans l’intestin et se dissoudra en arrivant dans le côlon. Cela permet d’éviter que des bactéries soient tuées en route.

En principe, vous commencez à observer les effets bénéfiques au bout de six semaines.

À votre santé,

Jean-Marc Dupuis



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Le mensuel Plantes & Bien-Être a fait sa une en janvier sur la belle histoire de la guérison d’Isis.

Isis est une jeune canadienne qui fut diagnostiquée diabétique de type 1 à l’âge de 14 ans.

Le diabète de type 1 est une maladie en principe incurable. On ne parlait donc jamais, jusqu’à tout récemment, de guérison dans le cas de cette maladie.

En effet, le diabète de type 1 est dû à la destruction des cellules du pancréas produisant l’insuline. C’est une maladie qui se déclenche en général dans l’enfance ou à l’adolescence. Elle est aussi appelée « diabète juvénile ».

Une fois que ces cellules du pancréas ont disparu, elles ne peuvent réapparaître. Surtout qu’on pense que le diabète est une maladie auto-immune, c’est-à-dire que c’est le corps qui s’attaque à lui-même : ce sont nos défenses naturelles, notre système immunitaire, qui détruisent ces cellules du pancréas parce qu’elles « pensent » qu’elles sont un corps étranger nuisible dont il faut se débarrasser.

Le problème est que ces cellules sont les seules à pouvoir fabriquer pour nous de l’insuline, et l’insuline est une hormone indispensable pour absorber le glucose et ainsi nourrir nos cellules musculaires, nerveuses et autres.

Autrefois, le diabète de type 1 était mortel. Quand les malades mangeaient et digéraient leur nourriture, le glucose passait dans leur sang, mais n’était pas absorbé par leurs cellules.

Leur taux de glucose sanguin montait donc (hyperglycémie), provoquant une acidocétose (accumulation de corps cétoniques, dans le sang, hautement toxique) et détruisant les capillaires (les petits vaisseaux sanguins qui irriguent les organes).

C’était une maladie terrible qui ne fut vaincue qu’en 1922, quand un chimiste canadien, James Collip, parvient à purifier de l’insuline extraite d’un pancréas de bœuf, et à l’injecter à un garçon de 14 ans arrivé aux urgences à l’hôpital et qui se trouvait sur le point de mourir de son diabète.

Depuis cette date, on sait produire de l’insuline. Elle n’est aujourd’hui plus extraite des pancréas d’animaux, mais fabriquée en laboratoire ; la substance de base est la même, mais le délai et la durée d’action sont modifiés.

Il reste toutefois très pénible pour les diabétiques de type 1 de devoir quotidiennement mesurer leur glycémie et s’injecter de l’insuline. De plus, le diabète de type 1 accroît le risque de plusieurs problèmes de santé : maladies cardiovasculaires, troubles aux reins, perte de sensibilité aux doigts et aux pieds, problèmes de vision pouvant aller jusqu’à la cécité, etc.

C’est pourquoi la recherche d’un traitement qui guérisse définitivement le diabète de type 1 reste aujourd’hui un rêve pour des millions de patients, et des dizaines de milliers de médecins qui se savent impuissants face à cette maladie.

Un rêve, oui, parce que, selon la théorie médicale, en tout cas, cette maladie est provoquée par la destruction irréversible des cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline (cellules β des îlots de Langerhans).

Et c’est là que la nouvelle de la guérison d’Isis est une nouvelle incompréhensible. Mais c’est un fait.

Arrêt total de son traitement par insuline

L’auteur du dossier, le Dr Franck Gigon, raconte. Après des années à prendre de l’insuline et plusieurs dangereuses crises d’hypoglycémie, qui la laissent pratiquement morte,

« Isis se renseigne partout, épluche intensivement la littérature médicale et finit par découvrir les méthodes de soin traditionnelles. Grâce à un changement radical d’alimentation et à l’intégration de plantes médicinales dites hypoglycémiantes, c’est-à-dire qui font réduire le taux de sucre dans le sang, elle réussit à baisser progressivement son traitement par injection d’insuline.

 

Doucement, ses taux de glycémie s’améliorent, si bien qu’elle peut enfin, sous surveillance médicale, franchir un dernier cap : l’arrêt total de son traitement par insuline ! »

Le « secret d’Isis » ne surprendra pas mes fidèles lecteurs, qui connaissent la puissance des solutions de santé naturelles. Elle a consisté en l’adoption :

  • D’une alimentation végétarienne stricte à base de végétaux à Index Glycémique (IG) bas et/ou modéré ;
  • Beaucoup d’entretien physique ;
  • La consommation régulière de plantes médicinales à visée hypoglycémiante : curcuma, margose, cannelle, gingembre et cumin noir ;
  • L’adoption d’un mode de vie sain et moins stressant.

Le Dr Franck Gigon signale que « de nombreux diabétiques de type 1 et 2 ont également réussi à guérir en suivant son modèle. D’autres ont décidé de continuer à prendre leur traitement conventionnel, mais à la dose minimale, conservant ainsi la possibilité de manger quelques produits à IG élevé comme le pain, les pizzas et les gâteaux. »

Le diabète, une maladie terrible

Je vous avais récemment écrit une lettre sur les méfaits insoupçonnés du diabète, une maladie dont la plupart des gens ne comprennent pas la gravité, car ils n’imaginent pas les conséquences dramatiques qu’elle peut avoir.

Je sais bien qu’annoncer la possibilité d’en guérir peut risquer à baisser la garde de la prévention.

J’insiste donc sur le caractère drastique, extrême même, de la diète que s’imposent les diabétiques pour guérir de leur diabète. Concernant le diabète de type 1, qui est en principe définitif, le résultat n’est de toutes façons pas garanti.

La prévention reste donc de loin la meilleure des protections contre le diabète. Cette prévention consiste tout simplement à suivre les mêmes recommandations que pour guérir du diabète. Il suffit toutefois d’appliquer ces conseils modérément.

Autrement dit, éviter d’augmenter votre résistance à l’insuline. Pour cela, faites de l’exercice régulièrement, sortez quotidiennement, mangez majoritairement des légumes à index glycémique faible ou modéré, ajoutez à votre régime des épices hypoglycémiantes comme la cannelle et le curcuma, le gingembre et le cumin noir. Limitez évidemment au maximum votre consommation de « nourriture-poubelle », autrement dit les biscuits d’apéritifs, bonbons, glaces, sodas, pizzas et frites surgelées.

Faites-en sorte d’avoir toujours un bon taux de vitamine D sanguin : la destruction des cellules du pancréas chez l’enfant, et donc le diabète de type 1, a été reliée à un manque de vitamine D pendant la grossesse.

Soyez attentifs à nos articles qui paraissent régulièrement sur l’index et la charge glycémique. Ce sont des notions essentielles en santé naturelle. Des livres ont été écrits dessus, nous avons publié des dossiers entiers d’experts à leur sujet.

Notre intérêt, certains diront notre obsession, sur le diabète tient aussi au fait que les mêmes mesures préventives vous protégeront contre les maladies cardiovasculaires, le surpoids et donc l’arthrose des genoux (souvent causées par le poids excessif sur l’articulation), et diminueront votre risque de dépression et de nombreux cancers.

Il faut en avoir conscience : ces gros efforts que je vous recommande ont l’intérêt immense d’exercer des effets bénéfiques à tous les niveaux de votre organisme et d’éviter de nombreuses et très douloureuses maladies.

Ils valent donc vraiment la peine.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : si vous souhaitez connaître l’histoire d’Isis révélée dans le dernier numéro de Plantes & Bien-Être, vous pouvez le demander en cliquant ici.

Dans le dossier spécial diabète réalisé par le Dr Franck Gigon, vous apprendrez quelles sont les meilleures plantes antidiabétiques, comment les consommer, sous quelle forme, à quel dosage et dans quels cas les éviter.

Dans ce numéro, vous découvrirez également :

  • quelles plantes utiliser pour soigner vos dents sans produits chimiques
  • la liste des fournisseurs recommandés par la rédaction pour acheter vos plantes en toute sécurité
  • l’arme absolue pour booster vos défenses immunitaires : elle se trouve dans votre potager ou peut-être même sur votre balcon
  • le remède de grand-mère pour une digestion facile
  • la recette pour réaliser votre lessive et votre adoucissant à base de produits naturels
  • la sélection des meilleurs ouvrages sur le cancer à lire absolument

 



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Ma fille Carine veut « faire médecine ».

Nous en sommes ravis : nous avons eu de nombreux médecins dans la famille et il n’y en avait plus à ma génération ni à la suivante.

Mais nous avons aussi été obligés de l’avertir des difficultés qui l’attendaient.

Comment on devient médecin

Les études de médecine commencent par une année d’intense travail. Les étudiants doivent acquérir des bases en biologie, physique, chimie, physiologie, embryologie.

De quoi s’agit-il ?

Ils doivent étudier le fonctionnement des atomes, des molécules, de l’ADN, des protéines, des enzymes, des cellules, autrement dit ce qui se passe au plus petit niveau de l’être humain.

Ils étudient la fécondation puis le développement de l’embryon jusqu’à la quatrième semaine de grossesse : comment se font les bébés.

Ils apprennent les parties du corps (anatomie) et le fonctionnement des os, muscles articulations, organes et systèmes digestif, respiratoire, cardio-vasculaire, nerveux, hormonal (physiologie).

La différence entre la biologie, l’anatomie et la physiologie n’est pas évidente. Mais on se rend compte qu’elles n’ont rien à voir quand on les étudie et que chacune de ces matières est importante.

– La biologie est une science qui étudie la forme, le fonctionnement, la reproduction, la diversité des espèces vivantes.

– L’anatomie est la science qui étudie la forme, la disposition et la structure des organes de l’homme : anatomie du cerveau, du poumon, du rein…

– La physiologie est une partie de la biologie. Elle étudie les fonctions et les propriétés des organes et des tissus des êtres vivants.

Les étudiants de première année de médecine ont aussi des cours de physique sur la mécanique des fluides et la radioactivité, utiles pour l’imagerie médicale (scanners, radios) qui utilise des ondes, des produits de contraste radioactifs que l’on injecte aux patients pour visualiser leurs organes, et pour les traitements de radiothérapie.

Ils étudient les médicaments : leur fabrication, leur usage et la façon dont ils pénètrent dans le corps. C’est ce qu’on appelle la pharmacologie.

Ils ont enfin des cours généraux sur l’histoire de la médecine, les risques environnementaux pour la santé, les populations à risque de certaines maladies, l’éthique médicale, la statistique et les probabilités.

Tout cela est fou pour une « année » qui ne dure que huit mois, de septembre à mai.

C’est une année d’intense bachotage, où la mémoire joue un rôle décisif. Le programme est immense, mais il sera repris et approfondi par les élus qui passeront en deuxième année.

Car 80 % des étudiants prendront une autre direction que celle de la médecine après l’examen tant redouté de la première année !

La suite des études

Les étudiants talentueux et travailleurs qui ont réussi le concours suivent deux années supplémentaires d’études théoriques.

Ils continuent à étudier la physiologie, l’anatomie et la pharmacologie, mais également :

  • la sémiologie, qui est l’étude des signes et symptômes des maladies ;
  • la microbiologie, qui est l’étude des bactéries, des champignons et des virus ;
  • la pathologie, qui est l’étude des maladies.

Tous ces mots en « -ologie » font tourner la tête. Ils impressionnent. Le simple fait d’en connaître vaguement la définition et de les ressortir en public vous donne déjà un air supérieur.

Et encore n’ai-je pas cité l’oto-rhino-laryngologie, l’étude de la bouche, du nez et de la gorge, ni l’anatomopathologie, c’est-à-dire l’étude des effets des maladies sur les tissus.

À noter qu’il convient d’abréger cette dernière expression en « anapath’ » pour produire un effet stupéfiant maximal sur ses amis et collègues : « Ma fille est en pleine rédaction de son mémoire d’anapath’. T’imagines l’ambiance à la maison… »

Mais au-delà du vocabulaire, qui nous rappelle que la médecine de Molière n’est jamais loin, il faut noter que ces études théoriques de médecine restent incroyablement courtes, vu l’étendue des savoirs que les étudiants sont censés maîtriser.

Qui a consacré trois années à étudier un sujet, quel qu’il soit, sait à quel point c’est peu.

Trois ans de piano, ce n’est presque rien. Trois ans d’histoire : à peine de quoi connaître les grandes périodes. Trois ans de mathématiques : l’enfance de l’art. Trois ans dans un sport : le temps de s’initier.

Certes, les étudiants en médecine s’y consacrent à plein-temps. Mais le fait est que les études théoriques resteront assez limitées, car l’essentiel de la formation médicale est pratique. Elle se fait au côté des professeurs de médecine qui exercent dans les CHU (centres hospitaliers universitaires), au contact des malades. C’est en observant, en écoutant et en reproduisant les gestes des médecins chevronnés que les étudiants acquièrent l’essentiel de leur savoir.

C’est pourquoi commence, dès la fin de la 3e année, une nouvelle phase : l’externat.

L’externat : de la 4e à la 6e année d’étude

Dès la 4e année de médecine, les étudiants consacrent la moitié de leur temps à des stages pratiques dans les hôpitaux, et l’autre moitié seulement à des cours à l’université. Ils sont donc déjà au contact des patients.

Ils commencent à faire des « gardes », c’est-à-dire à rester 24 heures de suite à l’hôpital, de 8 h 30 du matin à 8 h 30 le lendemain, notamment pour assurer l’accueil aux urgences.

S’ils ont des cours à ce moment-là, ils ne pourront pas y assister. Ils servent de « tampon » pour éviter de déranger l’interne (voir section suivante), qui lui-même n’ira déranger le médecin que si c’est indispensable.

L’externat est l’occasion de découvrir les différents services de spécialités dans les hôpitaux : pédiatrie, gynécologie, urgence, chirurgie, médecine interne…

La « médecine interne » est une spécialité médicale qui s’intéresse aux maladies compliquées, qui touchent plusieurs organes à la fois, ainsi qu’aux patients souffrant de plusieurs maladies (polypathologie). C’est la médecine des cas complexes, qui ne peuvent être traités par le spécialiste d’un seul organe (cardiologue, pneumologue, neurologue…).

Les spécialistes en médecine interne sont appelés des « internistes ». Ils ne doivent pas être confondus avec les étudiants internes, qui sont les étudiants en troisième cycle de médecine.

L’internat : dernière ligne droite

Après trois années d’externat, et donc six années d’études de médecine, les étudiants passent un concours très important : celui de l’internat, aujourd’hui appelé « Épreuves Classantes Nationales » (ECN).

Suivant leur classement, les étudiants pourront choisir leur spécialité et leur ville d’affectation.

La durée de l’internat varie alors selon leur choix : pour les futurs médecins généralistes, il dure 3 ans ; pour les futurs chirurgiens, 5 ans.

Les étudiants effectuent au moins six stages de six mois chacun, et continuent à suivre quelques cours théoriques, mais qui ne représentent plus que 10 % de leur temps.

Le principe consiste à acquérir une expérience pratique au contact de médecins chevronnés.

Les années d’internat sont aussi consacrées à la rédaction d’une thèse, c’est-à-dire un travail de recherche. L’étudiant valide ses stages, passe son diplôme d’études spécialisées et obtient enfin son diplôme d’État de médecine.

Le voilà enfin « docteur en médecine », à l’issue d’un périple qui aura duré entre neuf et onze ans s’il n’a redoublé aucune année.

Dire la vérité aux futurs médecins

Tout cela correspond en gros à ce qui est écrit dans les brochures présentant les études de médecine.

Mais concrètement, le scénario est en général le suivant.

Le jeune veut faire médecine parce qu’il a vu des films, lu des livres avec des médecins en héros.

Il rêve d’un métier qui ait un sens, où il puisse aider les autres, qui lui offre même la possibilité d’une vie aventureuse avec Médecins Sans Frontières ou comme dans la série « Urgences » et, à tout le moins, une situation professionnelle respectée.

Bon élève au lycée, à l’aise en sciences, il s’inscrit en médecine et se met à travailler comme un forcené pour réussir son concours de première année, qu’il ratera dans 60 % des cas (60 % des étudiants qui réussissent le concours de première année ont redoublé au moins une fois).

Devenu enfin interne au bout de sept ans d’études, il est confronté à beaucoup de frustrations dans les hôpitaux.

Pour un aperçu de ce que vivent certains étudiants, regardez cette vidéo qui vient d’être mise en ligne par un interne en chirurgie orthopédique au centre hospitalier universitaire régional de Brest :

http://ift.tt/2gFAzkE

Elle a été visionnée plus de 600 000 fois et a surtout circulé parmi les professionnels de santé, qui tous s’accordent sur la réalité des faits : « C’est tellement vrai, on peut faire un copier-coller dans les autres spécialités et hôpitaux. Courage les internes ! », commente, par exemple, Valérie, infirmière en chirurgie ambulatoire. « C’est valable pour toutes les spécialités et toutes les fonctions ! », confirme Géraldine, qui met en cause « les jolies méthodes de management et les objectifs économiques » des hôpitaux.

Je n’ajouterai pas de commentaire, à part que je suis bien content, quand je vois ça, de contribuer, à ma modeste mesure, à limiter le choc ou peut-être à retarder au maximum pour mes lecteurs le moment où ils se retrouveront confrontés à cet univers…

Pour les patients, ce constat est inquiétant, mais pour l’étudiant en médecine qui vit tout cela, on est désolé de toute cette perte d’énergie qui aurait pu être dépensée positivement.

Osons parler d’argent

Mais ce n’est pas tout, malheureusement. De plus en plus se pose aux futurs médecins la question de la façon dont ils gagneront leur vie.

À partir de sa première année d’externat, soit sa cinquième année d’études s’il a redoublé une fois, l’étudiant en médecine commence à percevoir entre 150 et 350 € par mois selon le nombre de gardes qu’il effectue.

Cet argent fait la jalousie des autres étudiants. Ils comprennent mal que certains « privilégiés » puissent être payés pour étudier. Mais l’étudiant externe travaille dur pour les patients dans les hôpitaux, souvent la nuit et les week-ends, avec des tours de garde de 24 heures, qu’il assure en priorité les jours de fête.

Une fois interne, à l’issue d’un nouveau concours difficile, il redouble de travail et de temps de présence dans les hôpitaux. Les jours où il n’est pas de garde, il y passe dix à douze heures.

Il touche alors 1 200 € net en première année, 1 400 € en deuxième année, 1 600 € en troisième année, etc. Il reçoit 100 € par garde de 24 heures (4,16 € l’heure).

À l’issue de leurs études, beaucoup commencent comme remplaçants avant de pouvoir installer leur propre cabinet médical. Sur une consultation à 23 €, on leur retire immédiatement 7 € pour les frais de location du cabinet, de secrétariat, de téléphone, etc.

Sur les 16 € restants, 8 partent en charges sociales diverses et variées. Il reste alors 8 €, sur lesquels ils devront encore payer leur cotisation pour la retraite, leur CSG-CRDS et, bien entendu, leur impôt sur le revenu.

S’ils consacrent vingt minutes par consultation, ils parviendront à gagner 20 € nets environ de l’heure. Cela peut paraître correct par rapport à d’autres professions, mais la plupart des médecins auraient pu, s’ils l’avaient souhaité, envisager d’autres métiers beaucoup plus rémunérateurs et pas forcément plus exigeants.

Pour se faire là aussi une idée de ce qu’est concrètement la vie d’un médecin généraliste en France, loin des clichés revanchards qui continuent à présenter les médecins comme des « privilégiés », on peut lire le reportage suivant, publié il y a déjà cinq ans sur le site de L’Express, sachant que la situation a empiré entre-temps : http://ift.tt/2kJF1mR.

On comprend que c’est le sens de leur mission et leur conscience professionnelle uniquement qui permettent de maintenir intacts leur motivation et leur dévouement auprès de leurs malades.

Ce que je dis à ma fille Carine

Nous encourageons donc notre fille Carine à se lancer dans ces études parce que la profession de médecin reste une des plus belles du monde, mais en ayant parfaitement conscience des obstacles qui l’attendent.

Il faut qu’elle soit absolument claire quant à ses motivations : on ne devient pas, on ne devient plus médecin aujourd’hui pour acheter un statut social, une « situation professionnelle » confortable.

À de rares exceptions près, comme certains radiologues bien organisés, certains laboratoires d’analyses qui parviennent à fonctionner à la chaîne, certains « pontes » pratiquant des expérimentations osées, les médecins connaissent aujourd’hui une situation matérielle qui ne correspond plus aux efforts et aux sacrifices qu’ils ont consentis pour obtenir ce diplôme, ni à leur talent et à l’énergie qu’ils doivent déployer dans leur métier – et je ne parle pas des risques juridiques auxquels ils sont de plus en plus exposés.

Un tel système ne me paraît pas durable : si l’on ne réforme pas rapidement et vigoureusement notre système de santé, l’hémorragie de médecins, les déserts médicaux ne pourront que s’étendre rapidement et entraîner notre pays vers une régression sanitaire.

À ce moment-là, les médecines naturelles, par les plantes, ne seront plus une option mais une obligation. Ce que nous ne souhaitons pas, car la médecine conventionnelle, pour les urgences, les diagnostics et les opérations chirurgicales, garde et gardera toujours sa place centrale dans notre système de soins.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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" Un jour vous vous réveillerez et vous n'aurez plus le temps de faire ce que vous avez toujours voulu faire, faites-le donc maintenant" - Paolo Coelho On trouve de nombreux points communs à l'insuline. J'ai marqué maigrir, guérir, mais j'aurais pu tout...

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DT-P : on a gagné !

Chère lectrice, cher lecteur,

La décision finale du Conseil d’Etat sur le vaccin DT-Polio a été rendue hier, mercredi 8 février :

Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), les seuls obligatoires en France, devront être de nouveau disponibles sans association avec d’autres vaccins non obligatoires.

Le ministère de la Santé dispose de 6 mois pour prendre des mesures visant à rendre disponibles ces trois seules vaccinations obligatoires.

Le Conseil d’Etat est la plus haute juridiction administrative de France et ses avis ne peuvent pas être contestés.

Que dit le Conseil d’État précisément ?

Le Conseil d’Etat a posé un principe de base clair :

Les trois vaccins obligatoires en France doivent être disponibles sans association avec d’autres vaccins.

Il « enjoint au ministre chargé de la Santé de prendre des mesures pour rendre disponibles » les vaccins DTP sous cette seule forme.

« La loi, qui n’impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu’il soit possible de s’y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations« , a détaillé le Conseil d’Etat.

Le vaccin DT-P sera-t-il bientôt de retour dans les pharmacies ?

Non.

Les laboratoires Sanofi Pasteur, principal fabricant de ces vaccins, ne produisent plus aucun vaccin isolé contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) depuis 2008.

Ils ont déclaré à la presse hier que le délai imposé par le Conseil d’Etat (six mois) est intenable : remettre massivement sur le marché un ancien produit demanderait minimum 18 mois. [1]

Parmi les solutions discutées pour remédier à ce problème, une est particulièrement inquiétante : faire voter en urgence une loi pour rendre obligatoires également les vaccins présents dans le « supervaccin » hexavalent.

Ainsi mercredi, France-Info a-t-elle diffusé cette inquiétante information :

« Ce mercredi soir, l’Agence du Médicament a été saisie pour qu’un vaccin DTPolio soit remis sur le marché. Mais si les laboratoires pharmaceutiques refusent de le fabriquer, le gouvernement pourrait aussi changer la loi en passant de trois à six vaccins obligatoires. »[2]

Parer à toutes les possibilités

Ce scénario noir ne peut malheureusement pas être écarté.

Ainsi que nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises, c’est la stratégie ouvertement conseillée par le rapport du « Comité d’orientation citoyenne sur la vaccination » rendu public le 30 novembre 2016, qui a préconisé de faire passer de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les nourrissons dans toute la France.[3]

Ce rapport préconise en outre de mettre à la charge de la collectivité les inévitables accidents qui découleraient de la généralisation des vaccins, par un « régime d’indemnisation pris en charge par la solidarité nationale », plutôt que par l’industrie pharmaceutique. (voir page 32 du rapport).

Ce rapport recommande en plus d’envisager le « changement de statut », c’est-à-dire de rendre obligatoire le très controversé vaccin contre la papillomavirus (contre le cancer du col de l’utérus), et même d’étendre la vaccination « aux jeunes garçons » ! (page 33 du rapport).

Enfin, il préconise « la mise en œuvre sans délai de l’ensemble de ces recommandations » afin de « restaurer la confiance en la vaccination » (page 32 du rapport).

Pour réduire le risque d’un tel passage en force, dont les autorités sanitaires sont sans doute malheureusement capables, je vous invite à signer la pétition ci-jointe si vous ne l’avez pas encore fait : http://ift.tt/2ie7TiG
Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis



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En 1991, j’ai publié aux éditions Jacques Ligier « Thérèse ou l’Amour Médecin », le récit des années de lutte de mon épouse Thérèse contre la maladie. Ce livre est épuisé depuis longtemps, mais avec un peu de chance vous le trouverez chez un bouquiniste ou dans une librairie.

Je l’ai relu ces derniers jours afin de mieux vous parler de Thérèse et de l’enseignement que l’on peut retirer de son combat personnel. Le livre n’a que très peu vieilli et pourrait presque être réédité comme tel.

C’est la pratique actuelle de la cancérologie qui a changé, mais l’esprit, les difficultés, les interrogations que de chacun de nous, dans la même situation serait conduit à se poser, restent les mêmes.

Dans les lignes qui vont suivre, les extraits de ce livre apparaissent en italiques.

La dernière nuit

Après ces ultimes semaines de lutte, de douleurs et de de transfusions de plus en plus fréquentes il avait bien fallu se résoudre à l’hospitaliser pour « passer un cap » !

Je ne savais alors pas que j’allais devoir prendre l’une des décisions les plus difficiles de mon existence.

Thérèse était arrivée en semi coma, les tentatives de réanimation avaient été périlleuses et son cœur menaçait de s’arrêter. C’est alors que la réanimatrice me prit par le bras et me fit sortir du bloc opératoire.

Elle me dit alors :

« Venez avec moi quelques instants. Ce que j’ai à vous dire n’est pas facile : vous savez, nous avons fait le maximum. Votre femme est envahie de métastases : les ganglions de l’aine qui induisent cet œdème de la cuisse qui nous empêchait de la sonder, tout le squelette dont les os de la face, les relais ganglionnaires du cou, et peut-être le cerveau… Maintenant, le cœur ne veut plus rien savoir et sur le plan rénal ce n’est probablement guère mieux. Ce serait inhumain et inutile de continuer pour passer un cap qui lui donnera quelques jours de plus, à condition qu’elle se réveille, mais combien de souffrances en fin de compte inutiles ? Je crois qu’il n’est pas raisonnable de continuer. Je vous demande la permission d’arrêter la machine. »

Je ne me suis jamais senti aussi seul que ce soir-là. Je pensais avoir tout perdu, ma compagne, ma vie et ma raison de vivre.

Avec un recul de 30 ans, je réalise l’influence de ces quelques années passées ensemble sur tout ce que, depuis, j’ai eu la chance d’entreprendre. Elle reste présente et sa souffrance m’a permis d’en atteindre et peut-être atténuer beaucoup d’autres, celles qui se laissent au moins approcher, sinon apprivoiser.

Un lendemain de Noël

Elle était arrivée ce jour-là avec son dossier et sa mine triste comme tant d’autres depuis. Elle revenait du Canada avec un petit pli en haut du sein qu’elle regrettait maintenant d’avoir négligé et qu’elle évitait soigneusement de regarder dans les miroirs.

Plutôt que la voie chirurgicale classique, mutilatrice, radio et chimiothérapique elle avait choisi un traitement parallèle comme son père l’avait fait, bien des années avant, pour une toute autre maladie.

C’était son choix !

Thérèse fut opérée à Bordeaux en mars et elle récupéra de façon optimale. Elle venait me voir régulièrement pour surveillance et, au bout de quelques mois, avait décidé d’en rester là et finalement d’arrêter ses consultations.

Mais entre-temps un événement fortuit nous avait rapprochés.

Le commencement des récidives

Thérèse s’était rebellée très tôt contre une famille qui l’avait bousculée, lui avait presque interdit de lire, ce qui l’avait motivée pour la quitter, très tôt, faire des études, puis partir à l’étranger. Elle racontait tout cela sans aucune colère, avec tant de grâce, d’énergie, de vitalité et de sourire. Elle était aussi devenue, dans mon premier Cabinet médical, une collaboratrice hors-pair avec une écoute de la douleur des autres : le « premier pas » vers un médecin nouveau et inconnu. Jamais je ne l’ai entendue dire : « Vous savez je suis malade moi aussi ! ». Elle transmettait aux autres son amour de la vie, cette vie dont elle appréhendait peut-être, sans jamais le dire, les limites. Combien de fois l’ai-je entendu dire : « Qu’elle est belle cette planète ! ».

Était-ce une référence inconsciente au Petit Prince de Saint-Exupéry qui savait très bien que le serpent était caché dans les sables ?

Une médecine en miettes qu’il faudrait rassembler

Tant que la médecine se cloîtrera dans sa technicité, sans assurer une attentive et patiente écoute ainsi qu’une proposition raisonnée, raisonnable et adaptée à la compréhension de chacun, les récupérateurs « alternatifs » ou purs charlatans auront encore de beaux jours devant eux.

Seuls les imbéciles à vue étroite sont encore capables de croire à l’existence, ou pire à la supériorité d’une médecine sur l’autre, parallèle ou convergente, douce ou dure, alternative ou… que sais-je encore ?

Il n’y a pas plusieurs médecines mais La médecine, celle qui tente de soigner au meilleur des connaissances du jour avec la meilleure compétence du soignant est la meilleure réceptivité du soigné.

De même, Lucien Israël, dans la préface qu’il a bien voulu rédiger, souligne qu’il ne peut y avoir deux sciences et il ajoute : « Les cancérologues connaissent bien le profil psychologique et intellectuel des adeptes des médecines dites alternatives. Pour eux, la médecine dite officielle n’est rien qu’un discours faux, et au surplus intéressé. Mais il suffit qu’une théorie soit en dehors du champ enseigné dans les facultés pour qu’elle soit vraie ou vraisemblable. Ils perdent tout sens critique dès qu’un concept leur est présenté comme contraire à ce qui est reconnu, au point qu’ils se passent de toute preuve et lui accorde d’emblée un préjugé favorable ».

C’est effectivement une attitude contre laquelle on doit en permanence se battre.

Dans un autre passage de sa préface, Lucien Israël, alors Chef de Service en cancérologie, ajoute : « Je ne peux non plus souscrire aveuglément aux décisions thérapeutiques de la médecine académique ».

Comment refuser à quelqu’un en grande anxiété et souffrance se sentant en danger de mort d’envisager le recours à une autre voie à condition qu’elle soit sans danger et n’affecte ni la conduite ni les résultats d’un traitement éprouvé ?

L’approche globale de la santé ne peut être séparatrice !

Comme l’aurait fait Thérèse, avec tout son amour, il m’a fallu parfois beaucoup de patience pour tenter d’expliquer tout cela.

En restant constamment dans le cadre de l’éthique et du respect, pourquoi se passer de tout ce qui pourrait être bénéfique, comme une optimisation nutritionnelle ou même homéopathique, une démarche psychothérapique, une pratique de la méditation ou de la pleine conscience, une profonde et souvent douloureuse modification de ses conditions de vie et, parfois, de certains compléments alimentaires ou végétaux.

A ces mêmes conditions, pourquoi railler le recours à toute autre approche (magnétiseur, énergéticien…) dont, à minima, les possibilités potentielles de « placebothérapie » ne peuvent plus être niées par personne.

Pourquoi opposer l’expérience et les résultats d’un médecin tel que le docteur Kousmine qui a aidé de nombreux patients à celle d’un célèbre professeur d’Université ?

J’ai toujours souhaité laissé converger tous les possibles, ne jeter aucun opprobre sur ceux je ne connaissais pas, tout en me renseignant, afin d’assurer ce que je pensais être la meilleure prise en charge possible.

« La société n’a pas encore compris, ajoute Lucien Israël, qu’elle devait choisir ses médecins parmi les esprits les plus brillants, les plus rigoureux et les plus nobles. Elle fait des ponts d’or aux amuseurs et abaisse régulièrement le niveau de vie de ceux qui soignent. Fatale erreur qui se paie et se paiera de plus en plus ».

J’ajouterais qu’à ce jour, à force de laisser ternir l’image du soignant, limiter le temps consacré aux soins et à l’écoute, rentabiliser l’hôpital public, la société économique génère les conditions d’une très mauvaise médecine et d’un émiettement qui va à l’encontre de ce que j’espérais il y a encore peu.

Il faut se battre !

Lucien Israël n’arrêtait pas de le répéter : « A quoi bon continuer un traitement qui ne donne pas de résultats ». On est souvent conduit à se battre, en tant que médecin, ou soignant, avec le patient, parfois contre ses croyances, ses fantasmes ou son environnement mais toujours contre sa maladie en essayant de trouver le meilleur des thérapeutiques existantes.

Comment maintenir un discours positif et encourageant avec un maximum d’objectivité, d’empathie pas obligatoirement compassionnelle ? Car ce n’est pas le rôle du soignant de plaire, consoler ou séduire.

La « rencontre » entre soignant et soigné devrait rendre possible, pour le soignant, l’occasion de « dire » avec tact et pour le soigné celle « d’entendre », c’est-à-dire de comprendre, de s’assumer et de se prendre en charge. Elle est l’occasion de briser un mécanisme inconscient d’autodéfense, un écran de rêve ou de fumée et donc un moment difficile tant pour l’un que pour l’autre.

Il n’est pas question de convaincre. Ne se convainc que celle ou celui qui est prêt !

Mais comment se convaincre quand on est peu ou mal informé ?

Aujourd’hui encore trop de patients sont victimes d’un complot entre leur médecin et leurs proches et cela mérite d’être dénoncé. Comment se traiter dans ces conditions ?

Thérèse et le Roy Soleil

Mi-juillet, pratiquement six mois avant son départ, nous avions été invités par des amis qui avaient organisé une grande fête pour une promotion militaire de leur fils dans les jardins du château de Versailles. Il faisait un temps magnifique. Nous avons marché des heures et des heures, assisté à la cérémonie devant les grandes fontaines musicales et illuminées, puis nous avons dansé… jusqu’à quatre heures du matin. Thérèse ne semblait ressentir aucune douleur ni fatigue. Elle était rayonnante dans l’une des rares robes du soir qu’elle avait gardé de son séjour au Canada. La veille de la fête, dès notre arrivée, elle m’avait entraîné dans une ronde effrénée dans les grands magasins. C’était bien elle : aller toujours jusqu’au bout de sa force, jusqu’au bout de sa joie.

Quelque temps avant nous avions parcouru de longs et nombreux chemins de randonnée dans les Alpes, sur les pentes du Mont-Blanc, que nous aimions tant. Lorsque je voyais Thérèse descendre dans les alpages avec ses deux bâtons et qu’en même temps, je visualisais les nombreuses métastases osseuses qui étaient toujours en cours de traitement, j’étais toujours surpris !

A posteriori, la qualité de ces instants et sa joie était une raison suffisante pour se battre, et peut-être, pour elle, d’accepter la souffrance. Mais était-elle dupe ? En marge de cette soirée versaillaise elle avait fait une confidence à Catherine, l’une des rares amies qu’elle avait : « Tu sais, je sens mes forces me quitter, je crois que c’est la fin… ».

Cette amie garda le secret.

Thérèse n’avait pas tort ! Grâce aux traitements, à son énergie et sa volonté de vivre, elle eut encore quelques répits. Juste assez pour nous donner l’occasion, six semaines après cette fête de danser un dernier slow sur la plage : la célèbre chanson extraite du film « The Woman in Red » de Stevie Wonder.

Les derniers mois

Peu de temps après, alors que nous nous rendions encore à la plage, elle avait dû s’arrêter dans des toilettes publiques. Elle y était tombée et j’eus beaucoup de mal à l’en extraire. Le lendemain nous somme aller faire une radio et il a bien fallu nous rendre à l’évidence : le bassin était fracturé et de plus d’après leur apparence certaines fractures étaient probablement anciennes. Comment avait-elle pu autant marcher, grimper, danser et rire ?

Quelques jours plus tard, elle a encore voulu m’accompagner en ville afin de choisir un pantalon. Nous avions garé la voiture juste devant. Elle est rentrée dans le magasin, soutenue par une amie et moi-même, appuyée sur ses béquilles. Rien que la mine du vendeur nous a fait peur et donner envie de repartir !

À vrai dire, et comme beaucoup d’accompagnants, je pense que je n’étais pas complètement conscient de son état. Cela avait l’avantage de m’éviter de transmettre une quelconque pensée négative et aussi de me protéger.

Quoi de plus triste que ces apitoiements infantiles au chevet des vieillards et des mourants ?

Bien au-delà

Quand, des années plus tard, il m’est arrivé de douter et de me demander comment un médecin, un nutritionniste ou un soignant n’ayant pas obligatoirement toutes les connaissances techniques ou médicales actualisées pouvait-il aider un patient ?

Alors je pensais Thérèse, à la chance que j’avais eu de la connaître et de vivre avec elle.

Vers la fin de cette dernière nuit. Je me souviens très bien que tout fut interrompu par l’arrivée d’un homme plutôt petit et rond, rondeurs encore renforcées au niveau du visage par des lunettes cerclées.

« Il resta silencieux quelque minutes puis me proposa à nouveau du café.

À cet instant, je compris qu’il cherchait à m’aborder.

Il commence à tourner autour de son bureau car j’étais, en fait, assis dans son fauteuil.

Je suis le Chef de service et il y a des années que j’exerce ici. Je voudrais simplement vous dire que si j’avais été à votre place j’aurais agi comme vous. Lorsque vous avez conduit votre femme, elle était déjà presque sans connaissance. Vous avez tenté de faire ce que votre conscience professionnelle vous dictait. En tant que médecin, vous n’aviez pas la possibilité de ne pas aller jusqu’au bout. Et nous, à partir du moment où votre femme était ici nous devions faire de même, c’est-à-dire la perfuser, la mettre sous respirateur et croyez-moi… elle ne se rendait plus compte de rien et c’est beaucoup mieux comme cela. Vous avez attendu le dernier moment pour nous la mener, et vous avez bien fait ! Si c’était pour ma femme, je ferai examen exactement la même chose… Voulez-vous encore du café ?

C’est cet homme-là qui m’a permis de reprendre un peu de force, mais surtout de ne pas me culpabiliser à tout jamais. »

C’est sur ce dernier point que je voudrais terminer : la culpabilité ! Elle est permanente dans notre société et rampe silencieusement dans de multiples domaines. Mais elle ne sert à rien ou seulement à assoir le pouvoir de celui qui la génère. De même que ne servent à rien ou à si peu les questionnements sur les causes ou les origines de telle ou telle maladie. Qui d’entre nous n’a pas été un jour maltraité ou n’a pas vécu, au sein de sa propre famille, des déchirements ou des violences dont il n’a plus toujours le souvenir conscient ?

De ce côté, Thérèse avait été gâtée, mais était-ce seulement l’origine de son mal ?

L’origine des cancers reste toujours un mystère multifactoriel et c’est pour cette raison qu’il est parfaitement idiot de se moquer de tous les bénéfices que peuvent apporter un changement d’attitude psychologique face à la vie, un changement d’alimentation ou une approche complémentaire.

Le professeur Lucien Israël avait coutume de dire : « Aujourd’hui nous avons ces médicaments, demain d’autres viendront. C’est une raison supplémentaire pour vous battre, et pour nous de vous accompagner. » Quel fantastique message !

Je terminerai avec ces quelques phrases qui achèvent également le récit « Thérèse ou l’amour médecin ».

« Que sais-je exactement de son expérience qui n’eut de sens que pour elle mais dont beaucoup, autour de moi, gardent précieusement le souvenir dans leur cœur.

Bientôt nous n’en connaîtrons que l’amour, l’amour tout simple, son amour de l’autre, l’amour sans peur, sans timidité, sans honte… l’amour sans détour, sans fausse pudeur et parfois même sans concession.

L’amour qui pousse vraiment à la rencontre et qui périme tout sentiment de haine ou tout ressentiment.

Cet amour qui nous permet de supporter, de tolérer et d’espérer.

Et si c’est sur ce chemin que Thérèse m’a conduit ainsi que tous ceux qui l’ont approchée, alors je ne suis plus certain qu’elle ne se soit pas guérie ».

Surveillez bien votre boîte aux lettres,

Dominique Rueff



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Le kvass (ou kvas) de betterave est une boisson à base de betterave rouge lacto-fermentée.

C’est une boisson vivante, riche en enzymes, pleine de bienfaits pour la santé. Son parfum rappelle un peu l’odeur de la choucroute crue. Elle se consomme nature ou bien diluée dans de l’eau.

Les betteraves rouges et le jus de betterave crus doivent en principe être consommés avec modération à cause de leur très haute teneur en sucre.

Cependant, quand on les fermente, les betteraves font typiquement partie de légumes les meilleurs pour la santé. L’essentiel du sucre est absorbé par de bonnes bactéries, laissant intacts les autres nutriments bénéfiques.

Les aliments fermentés fournissent d’importantes quantités de « probiotiques » ou bonnes bactéries. Un grand nombre d’études ont montré qu’un équilibre et une diversité idéale de bactéries dans la flore intestinale est le fondement du bien-être physique, mental et émotionnel.

Mais le jus de betterave fermenté a bien d’autres bienfaits au-delà de sa teneur en probiotiques.

La betterave crue est bonne pour la santé

Il a été montré que la betterave crue, consommée en quantité modérée diminue la pression sanguine d’une moyenne de 4 ou 5 points en quelques heures. [1] Cet effet est dû à la présence naturelle de nitrates dans la betterave, qui sont convertis en oxyde nitrique dans votre corps. [2]

L’oxyde nitrique est un gaz qui circule le long des artères et qui a pour effet de relaxer et dilater les vaisseaux sanguins, améliorant le flux du sang et diminuant la tension artérielle. C’est la substance utilisée en médecine pour traiter l’angine de poitrine (des douleurs causées par le rétrécissement des artères coronaires, qui irriguent le muscle du cœur) et l’insuffisance cardiaque.

Les études montrent qu’un verre de jus de betterave cru a le même effet qu’une ordonnance de nitrates pharmaceutiques. [3]

Autres bienfaits nutritionnels du jus de betterave

La couleur rouge rubis de la betterave est le premier indice de sa richesse en antioxydants. Elle indique l’extrême richesse de ce légume en différents carotènes, dont la vitamine A est la plus connue.

Mais en plus des carotènes et des nitrates, la betterave rouge est aussi riche en :

  • Fibres (une catégorie de fibres particulièrement bonnes pour les voies digestives, qui exerce probablement un effet préventif contre le cancer du côlon, et qui est bonne pour le système cardiovasculaire) [4]
  • folates (vitamine B9) [5]
  • manganèse
  • potassium
  • cuivre
  • magnésium
  • vitamine C
  • fer

Les betteraves rouges contiennent un précurseur du glutathion, le principal agent détoxifiant dans le foie qui sert à éliminer les toxines du corps à l’origine de nombreuses maladies, dont le cancer du côlon.

Pourquoi faire fermenter les betteraves

Le kvass de betteraves, ou jus de betteraves fermenté, relève d’une ancienne tradition en Russie, en Pologne et en Ukraine. Il sert à faire des soupes et était utilisé comme « tonique » généraliste et thérapeutique.

Traditionnellement, il était utilisé pour améliorer l’immunité, « nettoyer le sang », combattre la fatigue, traiter les problèmes de cailloux dans les reins (calculs), les allergies et les problèmes digestifs.

De récentes études sur les animaux ont confirmé les bienfaits gastro-intestinaux du jus de betterave lactofermenté, montrant une amélioration du microbiote et de l’activité métabolique. [6]

Il faut éviter d’en consommer trop au début, le jus de betterave fermenté ayant de fortes propriétés détoxifiantes. Cela pourrait provoquer une surcharge lors de l’élimination des toxines, provoquant des maux de tête, ballonnements, de la constipation et/ou des symptômes grippaux.

La recommandation générale est de commencer par une cuillère à soupe par jour, pour monter progressivement jusqu’à 20 cl par jour (un verre).

Simple recette de kvass

Pour faire du kvass, vous avez besoin de :

  • 1 tête d’ail,
  • 1 morceau de curcuma (plus ou moins selon votre goût),
  • 1 morceau de gingembre,
  • 1 petit piment coupé en 2 (facultatif),
  • 1 betterave, coupée en tranches le plus finement possible,
  • de l’eau salée.

La préparation consiste à mettre dans un grand bocal bien propre la tête d’ail coupée en deux, le gingembre et le curcuma nettoyés et coupés en grosses tranches, le piment fendu en deux.

Remplissez à moitié le bocal d’eau salée.

Nettoyez les betteraves et coupez-les en fines rondelles sans enlever la peau. Placez-les dans le bocal sur les autres ingrédients, en tassant bien.

Les tranches de betteraves doivent être recouvertes d’eau salée. Ajoutez un poids pour les bloquer, fermez le pot hermétiquement et placez le dans un endroit tempéré (mais moins de 20 °C) si possible à l’abri de la lumière pendant quelques jours.

Vous pouvez ouvrir le pot de temps en temps pour l’inspecter. Le mélange ne doit pas pourrir, l’odeur doit rester agréable.

Au bout de deux à cinq jours, un peu de mousse se développe à la surface, signe que la fermentation est en route.

Vous pouvez alors commencer à le consommer, comme jus nature ou comme base pour une soupe ou une vinaigrette. Vous pouvez bien sûr aussi manger les légumes, c’est même recommandé.

Méfiez-vous du kvas dans le commerce

Le kvass vendu dans le commerce, y compris en Pologne et en Russie, est la plupart du temps falsifié. C’est de l’eau avec des colorants, du caramel, du vinaigre pour donner l’illusion d’un produit fermenté.

Le vrai kvass n’est pas sucré. Le goût ne plait pas à tout le monde. Mais c’est une raison de plus pour le faire vous-même. Vous savez ainsi ce qu’il y a dedans.

Choisissez des betteraves biologiques. Mieux, faites-les pousser vous-même si vous avez un carré potager, ou même dans un bac à fleurs sur votre balcon. C’est très facile.

N’oubliez pas que vous pouvez aussi manger les feuilles de betteraves. En effet, ce qu’on appelle la « bette-rave » est tout simplement la racine de la bette (tout comme il existe du céleri-rave, du chou-rave). Vous pouvez les faire bouillir puis revenir dans une poêle avec du jus de viande, ou les mélanger avec de la sauce blanche, comme des épinards, ou en faire un gratin. On peut aussi en faire des jus, si vous avez un extracteur.

La forte teneur en vitamine K des feuilles de betteraves leur confère des propriétés coagulantes : elles permettent de prévenir l’ostéoporose, renforcent la solidité des os en incorporant mieux le calcium, soutiennent l’ADN et pourraient aussi aider à prévenir l’Alzheimer. Les feuilles de betterave contiennent plus de fer que les épinards et ont une plus haute richesse nutritive.

En cas de problèmes cardiaques

Comme vous le voyez, les betteraves rouges ont une vaste palette de bienfaits pour la santé. Si vous avez des problèmes d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque, vous pouvez expérimenter le jus de betterave rouge cru ou le kvass et observer les effets sur vos problèmes. Si vous remarquez une amélioration de votre tension et une plus grande énergie après avoir bu ces jus, alors cela pourrait être une piste intéressante.

Si vous avez par contre du diabète ou une résistance à l’insuline, surveillez bien la façon dont le jus de betterave influence votre santé générale, et tenez en compte dans votre manière et votre fréquence de consommation.

Utiliser du kvass de betterave rouge est alors une option bien préférable, puisque le sucre est éliminé durant le processus de fermentation. En apportant des probiotiques (bonnes bactéries), cette boisson peut aussi avoir un effet bienfaisant sur votre diabète et toutes sortes d’autres problèmes de santé, à commencer par les problèmes gastro-intestinaux mais aussi la dépression. La liste est très longue parce qu’il est très difficile d’être en bonne santé si votre microbiote est dérangé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis,

D’après un article du Dr Joseph Mercola, « The Benefits of fermented Beets



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Depuis la crise de 2008, le nombre d’Américains qui reçoivent des allocations pour acheter de la nourriture est passé de 28 millions à 45,4 millions. C’est une augmentation de 62 %. Un Américain sur sept est désormais concerné.

Ils reçoivent des « chèques alimentaires » (food stamps, en anglais), distribués par le gouvernement fédéral aux personnes à faible revenu. Ces chèques doivent servir à acheter de la nourriture.

Problème : une étude qui vient de sortir indique que les chèques alimentaires servent à acheter de grandes quantités de sodas type Coca-Cola ou Fanta. Viennent ensuite les boissons sucrées type Nestea, Red Bull, jus de fruits à base de concentré.[1]

Cela représente environ 600 litres de soda par an pour une famille de quatre.

Ces « chèques alimentaires » ressemblent donc à une allocation Coca-Cola.

« En ce sens, les chèques alimentaires sont une subvention de multi-milliards de dollars à l’industrie des sodas », juge Marion Nestle, professeur de nutrition à l’Université de New-York, s’exprimant dans le New York Times.[2]

Légumes = 7 % du budget

Le chèque alimentaire partait d’une bonne intention.

Le but était d’améliorer la nutrition des catégories les plus pauvres de la population.

Mais les boissons sucrées, les glaces, bonbons, sucreries, les biscuits d’apéritifs, les plats surgelés, les gâteaux et le ketchup ne sont pas exclus du programme. C’est donc là que passent 36 % du montant des chèques alimentaires.

Les légumes, eux, ne représentent que 7,2 % du montant. Les fruits, 4,7 %.

Légumes : manger mieux et moins cher

C’est idiot mais, ces dernières années, l’idée s’est imposée dans l’opinion publique que les « légumes frais sont chers ».

Ceci est vrai si vous souhaitez manger au mois de janvier des haricots verts du Kenya, des raisins du Chili, des tomates élevées en serres chauffées. Toutes ces solutions sont désastreuses pour l’environnement.

Mais à part ça, les légumes frais de saison restent parmi les moyens les moins coûteux de se nourrir.

Les légumes sont toujours moins chers que les snacks, la restauration rapide et les plats préparés, même de mauvaise qualité.

Au cas où vous ne seriez pas convaincu, voici huit astuces intéressantes pour manger des légumes sans vous ruiner :

  • Choisissez les légumes de saison. La plupart des légumes et fruits mûrissent sur une courte période dans l’année et sont alors disponibles à bas prix ; c’est aussi le moment où ils sont les meilleurs ;
  • Profitez des légumes qui sont toujours économiques : carottes, navets, choux, poireaux. Les choux en particulier sont à redécouvrir, de toutes les espèces, sous toutes leurs formes, crus ou cuits, y compris la choucroute et les choux de Bruxelles, surtout en ce moment (mois d’hiver) ;
  • Achetez vos fruits à des stades de maturité différents pour éviter les pertes. Rappelez-vous : ce qui coûte cher, ce n’est pas tant ce qu’on achète, mais ce qu’on jette ;
  • Achetez directement aux producteurs pour ceux qui ont la chance de vivre à la campagne. Dans certains endroits, il est possible de récolter soi-même ses fruits et légumes dans le verger ou le champ, ce qui évite de payer la main d’œuvre, et fait une activité d’extérieur utile et agréable ;
  • Découvrez les nouvelles « filières » qui se créent pour distribuer les légumes et fruits qui ne finissent jamais au supermarché car réputés invendables. Des initiatives naissent un peu partout pour permettre à ces fruits et légumes de finir dans l’assiette du consommateur plutôt que dans la poubelle. Et bien-sûr à un coût largement inférieur à ce qui se fait dans les supermarchés. C’est le cas du collectif des Gueules cassées en France ;
  • Les fruits et légumes surgelés ne sont pas forcément plus chers, ni moins bons. Au contraire, ils sont récoltés à maturité, à la haute saison, au moment où ils sont les plus abondants et les plus riches en vitamines. Congelés immédiatement et souvent à proximité du lieu de culture, ils conservent mieux leurs nutriments que les légumes « frais » qui ont été transportés en camion frigorifique et ont traîné dans des entrepôts et sur les étals.
  • Utilisez les produits frais en début de semaine, après avoir fait vos courses, et gardez les produits en conserve ou surgelés pour la fin de la semaine ;
  • Récupérez ! Utilisez les fruits abîmés dans les salades de fruits, les crumbles et les compotes, et les légumes défraîchis dans les potages, les soupes et les purées ; mon confrère Eric Müeller a donné récemment une magnifique liste des produits qu’on jette habituellement à la poubelle, mais qui peuvent parfaitement servir.[3]

Mon potager fait triste figure

Remarquez que mon conseil de consommer des légumes locaux et de saison – et de cultiver ses propres légumes – est plus facile à dire qu’à faire en ce moment.

La vague de froid polaire a neutralisé mon potager, pourtant bien organisé.

Il me restait une vaste collection de choux (choux verts, frisés, romanesco, choux rouges, chou-fleurs, choux de Bruxelles), quoique bien attaqués par les chenilles. Quelques salades frisées, poireaux et carottes, aussi. Mais tout est désormais enseveli sous une épaisse couche de neige gelée.

Avouons aussi que le chou a un énorme problème : on s’en lasse.

Nous avons mangé depuis l’automne des quantités de chou braisé, soupe au chou, salades de chou émincé, chou romanesco à la vapeur, potée et tourte au chou.

C’était fantastique les premières semaines. Ensuite, l’enthousiasme s’est calmé. Puis nous avons commencé à nous demander comment faisaient les paysans autrefois qui se nourrissaient exclusivement de chou l’hiver. Cela ne devait pas être drôle à la fin. Bien sûr, ils n’avaient pas le choix.

C’est la raison pour laquelle j’ai « osé » aussi vous parler des surgelés, conserves qui peuvent être locales et qui représentent, reconnaissons-le, un sacré progrès.

Il faut tout de même le dire, parce que c’est vrai.



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"Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible " Antoine de Saint Exupéry Sans aucun doute, mal vieillir est un sujet qui intéresse tout le monde, et comment faire pour vieillir moins vite ? N'allez pas voir votre...

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Le froid se maintient, l’hécatombe de grippe et de rhume se poursuit.

Les virus, comme ceux de la grippe et du rhume, se transmettent par les gouttelettes de salive d’une personne infectée quand elle postillonne ou éternue.

Lorsque vous les avalez, les microbes se rassemblent et se multiplient sur le palais mou au fond de votre bouche [1]. Puis, chaque fois que vous respirez, des microbes se laissent embarquer sur le courant d’air pour rejoindre votre gorge, votre trachée et, éventuellement, vos bronches, votre nez et, de là, vos oreilles via les trompes d’Eustache, ainsi que vos yeux et vos sinus !

Vous comprenez pourquoi un simple picotement au fond de la bouche peut annoncer une infection qui vous fera tousser, cracher, souffrir des poumons jusqu’au front, avec bronchite, trachéite, pharyngite (gorge), otite, sinusite généralisée !

Mais le pire n’est jamais sûr.

Avez-vous détruit les remparts qui vous protégeaient ?

Votre palais mou, qui sert de nid aux microbes, est entouré d’une redoutable barrière de tissus lymphoïdes. C’est une ligne Maginot immunitaire, qui comprend les amygdales et les végétations, imbibées de globules blancs, minisoldats dévoreurs de microbes.

On l’appelle, cette ligne de défense, « l’anneau de Waldeyer ». Sa mission est de combattre l’infection et de protéger l’entrée de notre système respiratoire et gastro-intestinal.

Supprimer chirurgicalement les amygdales et les végétations est donc une mauvaise idée. Vous abattez les murs de la forteresse qui vous protège. Heureusement, la mode en est passée aujourd’hui, mais ces opérations se faisaient à la chaîne jusque dans les années 1980.

C’était d’autant plus absurde que l’opération était en général décidée parce que les amygdales et les végétations étaient enflées.

De grosses amygdales sont pourtant le signe qu’elles sont en train de faire leur travail, car elles se gorgent de lymphe et de globules blancs !

L’importance de l’anneau de Waldeyer est connue depuis longtemps.

Mais, dans la population, un grand flou règne aussi à propos de ces maladies que l’on attrape en hiver.

Principales maladies hivernales

Permettez-moi donc de faire une présentation rapide des principales maladies hivernales.

  • La grippe : c’est une maladie que vous ne pouvez pas rater. Si vous avez attrapé la vraie grippe, vous resterez cloué au lit, brûlant de fièvre, grelottant, avec un violent mal de crâne et des douleurs articulaires, pendant au moins plusieurs jours. Il ne sera pas question pour vous d’aller au travail ou à l’école, même si vous en avez envie ; la grippe est la maladie qui vous force à vous retirer provisoirement du monde.
  • Le rhume : le rhume est causé par un autre type de virus, nommément le rhinovirus, qui se loge en haut des voies respiratoires, par temps froid. Vous avez mal à la gorge, vous pouvez avoir un peu de fièvre, vous vous mouchez. En cas de très gros rhume, vous pourrez même rester alité plusieurs jours, mais vous pourrez aussi vous lever et même sortir en cas de nécessité.
  • Les boutons de fièvre, ou « feu sauvage » (ou herpès labial) : ce sont les petits boutons rouges qui apparaissent au coin des lèvres et du nez. Ils sont hautement contagieux par contact, et provoquent de graves infections pulmonaires chez les bébés. Le virus est dormant chez la plupart des adultes, et il se réveille en cas de stress ou d’affaiblissement du système immunitaire.
  • L’asthme saisonnier : l’air froid peut provoquer une rétractation des voies respiratoires, provoquant une toux, des sifflements et des essoufflements. Il n’y a pas de microbe impliqué.
  • Les infections gastro-intestinales : les virus qui provoquent la gastro-entérite se transmettent particulièrement bien en hiver, lorsque les gens se massent dans des espaces confinés, en particulier à l’intérieur des écoles, des hôpitaux, des maisons de retraite et, aujourd’hui, des bateaux de croisière (dans ce dernier cas, pas à cause du froid mais à cause de la promiscuité). Il s’agit alors du norovirus, qui provoque diarrhées, nausées, vomissements. Le virus se répand en touchant des surfaces contaminées, en mangeant de la nourriture touchée par une personne infectée ou en inhalant des particules (postillons).
  • Les douleurs articulaires : à côté des infections respiratoires, l’hiver va de pair également avec des douleurs articulaires. Cela peut paraître bizarre que le froid soit la cause d’inflammations provoquant rougeurs, gonflements, douleurs, car justement, on a le réflexe de mettre de la glace sur les inflammations pour les calmer. Mais une forte chute de température s’accompagne, en général, d’une forte baisse de la pression atmosphérique. C’est ce changement de pression qui provoque une aggravation des symptômes dans les articulations enflammées, exacerbant la douleur.

En hiver, on est également moins mobile. Or on sait que le manque d’activité rend les articulations plus raides et douloureuses.

  • Peau gercée : plus l’air est froid, plus il est sec, ce qui fait sécher la peau et les lèvres. Le chauffage dans les maisons rend l’air encore plus sec, et on oublie de boire parce qu’il fait froid. Résultat : la déshydratation provoque des gerçures qu’un simple baume ne suffira pas, en général, à soigner. Il faut néanmoins en appliquer, par exemple de l’Aloe vera, et boire.

Comment éviter ces problèmes

Pour réduire au maximum le risque d’attraper ces maladies en hiver, il faut d’abord surveiller votre taux sanguin de vitamine D.

Dès l’automne, la diminution de l’exposition au soleil fait baisser le taux de cette précieuse vitamine essentielle à notre système immunitaire. D’où les épidémies qui se déclenchent toujours au début de l’hiver !

Selon une étude publiée dans la revue Nature Immunology, la vitamine D serait aussi essentielle à l’activation des lymphocytes T (ou cellules T), vos cellules « gardes du corps » qui consacrent leur vie à détruire tous les ennemis qui essayent d’entrer dans votre corps.

Il a été démontré, en 2009, que la vitamine D jouait un rôle essentiel pour activer l’immunité et éviter les rhumes et la grippe. Elle accroît l’activité des macrophages et favorise la production de peptides anti-infectieux et de cytokines anti-inflammatoires [2].

Un bon taux de vitamine D serait le meilleur vaccin contre la grippe. [3]

Prendre 800 à 2000 UI par jour de vitamine D3, en visant un taux sanguin d’au moins 38 ng/mL.

Mais vous pouvez faire bien mieux encore.

Vitamines A et C

La vitamine A régule la production et le fonctionnement des lymphocytes T. Les lymphocytes T appartiennent à la catégorie des globules blancs et servent à détruire les cellules infectées par un virus, mais aussi les cellules cancéreuses.

Les autorités de santé européennes, pourtant très conservatrices et peu enclines à promouvoir les solutions naturelles, reconnaissent d’ailleurs le fait suivant : « La vitamine A participe au fonctionnement normal du système immunitaire [4]. » Vous en trouvez dans le jaune d’œuf, la viande et le poisson.

Prendre 1 000 mg par jour de vitamine C pendant l’hiver réduit l’incidence des rhumes de 45 % [5].

Vous en trouvez dans le kiwi, les baies d’acérola, le poivron et, bien sûr, les agrumes (oranges, citrons, clémentines).

Prendre des probiotiques

Les bactéries et levures qui peuplent votre flore intestinale sont autant de petits soldats qui protègent votre organisme contre les infections.

On a longtemps cru que l’intestin était une barrière qui ne laissait passer dans l’organisme que les bons nutriments. Mais les recherches ont constaté que, malheureusement, une paroi intestinale mal entretenue et peuplée de mauvais microbes laissait passer de nombreux corps étrangers dans le sang.

Ils se répandent ensuite dans tout l’organisme, affaiblissant le système immunitaire.

D’où l’importance qu’il y a, en hiver, à manger de nombreux produits fermentés. Ils participent à l’entretien et au réensemencement de votre flore intestinale grâce à leurs « ferments lactiques » : choucroute, yaourts, kéfir bien sûr, mais aussi les carottes, les betteraves, les concombres, les cornichons et oignons qui peuvent également se consommer sous forme fermentée.

L’ensemble des micro-organismes qui ont un effet favorable prouvé pour la santé lorsqu’ils sont présents dans votre flore intestinale s’appellent les « probiotiques ». On pourrait écrire des romans à leur sujet, mais retenez qu’en consommer fait du bien, surtout si vous avez des dérangements intestinaux.

Si vous avez pris des antibiotiques, il est même indispensable de prendre des probiotiques pour restaurer votre flore intestinale, et donc vos défenses naturelles.

Prendre des probiotiques du type Lactobacillus plantarum associé à du Lactobacillus paracasei.

Soignez votre alimentation

J’ose à peine vous le rappeler, chère lectrice, cher lecteur : ne détruisez pas vous-même vos défenses immunitaires en consommant des aliments nuisibles.

Évitez, en particulier, de :

  • manger trop de sucre ;
  • manger trop de céréales, farines, surtout farines raffinées ;
  • manger des produits trop cuits, grillés, graisses brûlées ;
  • boire trop de produits laitiers, surtout non fermentés ;
  • passer trop de temps à l’intérieur, où vous êtes exposé(e) aux produits chimiques volatils, aux rayonnements électromagnétiques, au manque de soleil ;
  • manger des calories « vides » : chips, fast-food, biscuits…
  • manger des produits industriels transformés et chargés d’additifs.

Toutes ces habitudes dépriment le système immunitaire, vous rendent plus vulnérable à la maladie.

Dormez

En dormant plus et en vous relaxant, vous rendrez plus efficace votre système immunitaire. Des chercheurs américains ont montré que l’environnement social (stress, anxiété, dépression) influençait l’expression de certains gènes dans les globules blancs, des gènes impliqués dans l’activation du système immunitaire ainsi que dans les réponses pro- et anti-inflammatoires.

En outre, une étude menée sur 153 adultes a indiqué que les petits dormeurs (moins de sept heures de sommeil par nuit) avaient presque trois fois plus de probabilités de contracter un rhume que les chanceux qui dorment plus de huit heures par nuit [6].

Autres conseils de prévention

  • Mâcher régulièrement des grains de propolis, cette cire antibactérienne et antibiotique naturelle fabriquée par les abeilles, dont elles se servent elles-mêmes pour calfeutrer leur ruche et éviter les infections.
  • Aérer régulièrement les chambres et humidifier l’air ambiant. Dans les maisons très sèches, placer des soucoupes d’eau sur les radiateurs. Il existe aussi des récipients spéciaux à accrocher aux radiateurs.
  • Se laver les mains fréquemment, éviter les contacts physiques. Ne pas porter ses mains au visage et éviter surtout de se toucher les muqueuses, de se mettre les doigts dans le nez et dans la bouche. Ces gestes que l’on enseignait autrefois aux enfants à ne pas faire n’avaient pas pour but que d’en faire des enfants bien élevés, mais aussi d’éviter les maladies. Chacun avait autrefois aussi son propre stylo dans la poche : aujourd’hui, les stylos publics que l’on trouve sur les guichets des banques, à la poste, sont des vecteurs de transmission des microbes, tout comme les claviers des distributeurs de billets et autres bornes automatiques, les barres de caddies de supermarché.
  • Ne pas oublier enfin les oligo-éléments : zinc et sélénium sont aussi nécessaires aux cellules immunitaires. Vous trouverez du zinc dans les graines de courge, du sélénium dans les noix du Brésil.

Planifier la contre-attaque

Si toutefois la maladie s’est déjà déclarée…

La médecine traditionnelle chinoise recourt à une plante dont l’efficacité a été récemment démontrée par les chercheurs. Il s’agit de l’andographie (Andographis paniculata).

Il faut en prendre 1 200 mg par jour et, dès le second jour, les symptômes de fatigue, de mal de gorge et de nez qui coule s’atténuent. On dort aussi mieux, et donc on se repose mieux, ce qui est essentiel pour la convalescence. Poursuivre le traitement pendant cinq jours.

Échinacée : l’arme redoutable

Mais Dame Nature nous fournit une arme redoutable.

L’échinacée est l’une des plantes médicinales les plus utilisées en phytothérapie pour stimuler le système immunitaire et lancer la contre-attaque face aux infections hivernales.

Il existe au moins une soixantaine d’études cliniques qui ont évalué son efficacité sur les infections respiratoires et grippales.

Son action pour vous protéger est féroce : elle neutralise les virus et les bactéries pathogènes et elle stimule l’immunité en augmentant le nombre de cellules immunitaires et leur capacité à phagocyter, c’est-à-dire à dévorer les intrus.

En cas de rhume, l’échinacée diminue les sécrétions (mucus) et atténue la sévérité des symptômes de 23 % quand elle est prise dès les premiers symptômes et pendant au moins huit jours [7].

Elle est également efficace en prévention du rhume : une méta-analyse regroupant quatorze études cliniques a montré que l’échinacée pouvait réduire de 58 % le risque d’attraper un rhume et que la durée moyenne des rhumes était diminuée de 1,4 jour [8].

Notez également qu’en cas de grippe, l’échinacée est aussi efficace que l’oseltamivir (un médicament antiviral) et provoque moins d’effets indésirables. Le risque de complications est même inférieur avec l’échinacée par rapport à l’oseltamivir [9]. En traitement, il est important de démarrer la supplémentation le plus vite possible, dès les premiers symptômes, et de la prolonger pendant 7 à 10 jours. D’où l’intérêt d’en avoir chez vous à tout moment.

Vous pouvez trouver de l’échinacée facilement en pharmacie ou en magasin bio, car c’est l’une des plantes médicinales les plus vendues. Vérifiez simplement que le produit qui vous est proposé contient bien une dose quotidienne d’au moins 400 mg par jour.

Sur Internet, je vous recommande cette préparation conçue spécifiquement pour renforcer votre système immunitaire. Elle vous apporte chaque jour 600 mg d’échinacée, un dosage élevé qui mérite d’être souligné. Elle vous procure aussi un bon complément en vitamine D (800 UI), en vitamine C (200 mg) et en bêta-glucane, un prébiotique naturel qui soutient votre flore intestinale. Ce produit est végane, sans gluten, sans lactose et sans OGM.

Restez actif en hiver !

Enfin, et c’est très important, restez physiquement actif malgré le froid de l’hiver. Les sorties les jours ensoleillés peuvent être très agréables par grand froid, si l’on est bien couvert.

L’exercice physique maintient une bonne circulation sanguine, garante de la bonne oxygénation et nutrition des tissus du corps et du cerveau. Elle permet aussi de transporter les globules blancs et de mieux lutter contre les infections.

Le sport permet aussi de maintenir sa masse musculaire, qui est le réservoir de protéines dans lequel votre système immunitaire vient puiser en cas d’infection (c’est pourquoi on maigrit quand on est malade).

Le seul moyen de l’entretenir est de manger de bons aliments sains et reconstituants, et de faire de l’exercice physique.

Vous serez ainsi paré(e) pour terminer l’hiver.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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