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N’ayez pas peur des hormones !

Cher amie, cher ami,

Nous ne pourrions pas vivre sans les microbes, bactéries, parasites, spores et virus qui occupent une grande place [1] dans notre organisme. La santé, quel que soit notre âge, reste un équilibre précaire entre les « germes de paix » et les « germes de guerre ». Notre système immunitaire s’efforce de faire à la fois la police et le ménage dans tout cela !

Nous ne pourrions pas non plus vivre sans nos hormones. Et pourtant, ce seul mot « hormone » suffit à faire peur. Rassurez-vous…

Avant toute chose, écartons les simplifications abusives des uns et des autres, oublions les querelles entre les partisans et les opposants aux traitements hormonaux.

Ce que l’on sait, c’est qu’une surveillance attentive des déficiences hormonales et une éventuelle supplémentation en fonction des résultats de cette surveillance (tant clinique que biologique) permettent d’optimiser sa vitalité et sa longévité.

Bien sûr, la prévention liée à la nutrition et à l’exercice doit toujours passer au premier plan. Mais certaines personnes ayant des taux hormonaux « limite » verront leur état amélioré par des supplémentations judicieuses et adaptées à chaque cas.

C’est le rôle du thérapeute que de proposer les bonnes mesures, de trouver les solutions, d’éclairer le patient sur les avantages et les éventuels risques d’une supplémentation, de le guider dans ses choix et de l’accompagner dans le suivi du traitement.

On a tendance à l’oublier : mais les déficiences hormonales sont aussi fréquentes que les déficiences nutritionnelles… et elles sont souvent liées.

Qu’il s’agisse de notre peau, de notre poids, de notre forme, de l’état de nos cheveux, de nos sourcils, de notre cœur, de notre circulation et bien entendu de notre cerveau et système nerveux, nous avons absolument besoin d’une « optimisation hormonale permanente ».

Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : quand je parle d’optimisation, cela n’est pas du tout synonyme de dopage et d’injections !

Les hormones surrénaliennes : la résistance au stress

Nos surrénales, ces petites glandes situées au-dessus de nos reins, sécrètent un certain nombre d’hormones dites « stéroïdes ». Parmi elles se trouve la fameuse cortisone, mais il y en a d’autres.

Quand nous sommes stressés et surtout lorsque nous le sommes trop, trop souvent et trop longtemps, nous « épuisons nos surrénales ».

Mon confrère le Dr Thierry Hertoghe nous a convaincus de proposer à nos patients, en situations intenses et répétées de stress, des supplémentations adaptées en hormone surrénalienne naturelle (l’hydrocortisone) équivalentes en général à la moitié ou un peu plus de la quantité sécrétée dans une journée par nos surrénales.

Il ne s’agit donc pas d’un « traitement à la cortisone » ou « aux corticoïdes » [2], mais d’une supplémentation quasi physiologique visant :

  • À nous épargner des états de fatigue et d’épuisement
  • À nous éviter des « coups de pompe » inopinés
  • À aider nos surrénales
  • À récupérer notre énergie !

Pourquoi est-ce que nous pouvons avoir besoin de ce coup de pouce ? L’accélération de nos modes de vie spécifiques à notre société les sollicite en permanence : nous devons sécréter de façon intense et répétée du cortisol mais aussi de l’adrénaline. C’est la fameuse bouffée d’adrénaline dont on parle si souvent : elle survient en cas de peur, de colère, de réaction d’agressivité ou de fuite…

Comment compenser cette « fatigue surrénalienne » ?

On utilise l’hydrocortisone bio-identique, c’est-à-dire « copie conforme de laboratoire » de celle que sécrètent nos surrénales. Elle se présente en petits comprimés de 10 mg. On préconise 3 à 4 prises par jour de 5 à 10 mg (1/2 à 1 comprimé), en général au petit-déjeuner, milieu de matinée, déjeuner et parfois milieu d’après-midi. On ne prend jamais de doses le soir pour ne pas risquer de perturber le sommeil. L’amélioration de la forme et de la vitalité sont souvent spectaculaires.

Il ne faut pas avoir peur de cette supplémentation qui fait souvent des « miracles » et qui n’a pas les inconvénients des doses prolongées et beaucoup plus fortes des dérivés synthétiques de cortisone (corticoïdes) que l’on utilise pour le traitement de certaines maladies.

En cas de périodes de stress prolongé, de surcharges de travail, d’infection, de convalescence ou de fortes chaleurs, il peut être nécessaire d’augmenter légèrement les doses. En cas de résistance à l’insuline, à plus forte raison de diabète ou de risques de décalcification osseuse, on doit éviter l’hydrocortisone. Les sportifs doivent bien entendu s’abstenir.

Dans le plasma sanguin, un rapport élevé cortisol/sulfate de DHEA traduit un état de stress et d’anxiété chronique. Il est alors indispensable d’apprendre à mieux gérer son stress (yoga, respiration, exercices… meilleure alimentation) et souvent de se supplémenter en DHEA. En retour, l’excès de cortisol risque de favoriser des états d’anxiété, de boulimie, d’insomnie et des épisodes infectieux.

Les hormones thyroïdiennes : garder sa ligne et sa vivacité

Indépendamment de toute maladie de la thyroïde et comme les hormones surrénaliennes, notre thyroïde est très sollicitée par le rythme de la vie moderne. Les principales hormones de la thyroïde sont :

  • Triodothyronine ou l’hormone « T3 »
  • Thyroxine ou l’hormone « T4 »

Un dérèglement, même subtil, de la fonction thyroïdienne peut avoir des conséquences importantes sur nos fonctions vitales et de ce fait accélérer nos processus de vieillissement.

L’excès d’hormones (hyperthyroïdisme) provoque ainsi un amaigrissement parfois important, une accélération des battements du cœur (tachycardie), une sensation permanente de chaleur avec transpiration, anxiété, angoisse, nervosité et souvent de l’insomnie. Cet excès peut même se lire sur le visage : l’expression faciale est caractéristique (si l’on y prête attention), les yeux ont tendance à devenir proéminents (exophtalmie).

À l’opposé, l’insuffisance hormonale (hypothyroïdie) conduit à la frilosité, au ralentissement de la fréquence cardiaque (bradycardie), à la prise de poids et à la fatigue tant physique que psychique et cérébrale qui peut être confondue avec la dépression. Dans ce cas, gardons-nous si possible des antidépresseurs !

Le dosage des hormones thyroïdiennes (T3 et T4) et de la TSH (thyrotropin stimulating hormone) sécrétée par l’hypophyse et sensible aux variations d’activité de la glande thyroïde, devrait, en principe, nous renseigner sur le bon fonctionnement thyroïdien.

En général, les normes que fournissent les laboratoires ne sont pas adaptées au diagnostic d’un dysfonctionnement thyroïdien, susceptible d’affecter la qualité de vie. Seul le thérapeute, en examinant le tableau clinique et biologique, sera en mesure de proposer une supplémentation et un suivi, soit en T4, soit en T3, soit en associant les deux.

Quoi qu’il en soit, la recherche d’un dysfonctionnement même léger devrait faire partie de tout bilan biologique :

  • Si vous craignez de plus en plus le froid
  • Si vous avez de plus en plus de mal à vous réveiller le matin
  • Si vous prenez du poids sans raison et sans modification de vos habitudes
  • S’il vous semble que votre cerveau « tourne au ralenti » et que vous avez de plus en plus de mal à trouver rapidement vos idées et vos répliques.

La carence en iode peut être une cause de déficit de la glande thyroïde. À son maximum, elle conduit à l’installation de goitres et surtout de déficits psycho-intellectuels importants. On s’est aperçu que ceux que l’on appelait autrefois les « crétins des Alpes », des personnes souffrant de déficits intellectuels et dotées de goitres, étaient en réalité fortement carencés en iode !

Malheureusement, la déficience iodée est, en France, et pas seulement dans les Alpes, la déficience minérale la plus fréquente. Il est facile de la dépister en dosant l’iode dans les urines de vingt-quatre heures. Il est encore plus facile de la prévenir : manger des algues et du sel complet non raffiné !

La thyroïde est sensible à notre environnement. Elle peut être ralentie quand il fait froid : il faut souvent adapter les supplémentations à la saison.

Un certain nombre de déficiences nutritionnelles (sélénium, fer, zinc, cuivre, magnésium, vitamine C, carotène, vitamine A, vitamines B, polyphénols) peuvent induire ou aggraver une dysthyroïdie. La déficience en acide aminé « L-Tyrosine » également.

La thyroïde est également très sensible aux toxiques (métaux lourds, produits chimiques…), pensez-y en cas de dysfonctionnement et si vous prenez en continu certains médicaments (aspirine, antidiabétiques oraux, corticoïdes, sels de lithium…). Certaines femmes ayant reçu un traitement radiothérapique à la suite d’un cancer du sein développent par la suite une insuffisance thyroïdienne. Il faut penser à la rechercher en cas de fatigue attribuée trop facilement à des problèmes physiques ou psychologiques.

Quelles sont les hormones thyroïdiennes à préconiser ?

En France, la plupart des médecins généralistes ou spécialistes prescrivent en cas d’insuffisance thyroïdienne l’hormone T4. Si cette habitude peut être justifiée en matière de pathologie franche, elle ne l’est pas toujours en matière de dysfonctionnement thyroïdien.

Mais nos bilans biologiques, ainsi que ceux de nombreux confrères, montrent qu’il existe souvent une insuffisance en hormone T3 (triodothyronine) qui est corrélée aux symptômes physiques ou psychiques.

La supplémentation en T4 seule ne sert à rien si la conversion de la T4 en T3 ne se fait pas ou mal, ce qui peut être la conséquence de déficiences nutritionnelles. Malheureusement, en pratique médicale courante, le dosage de la T3 est rarement prescrit car son remboursement n’est pas autorisé en dépistage.

À partir des résultats, il devient facile de savoir si l’on doit compenser avec de la T4, de la T3 ou un mélange des deux, et de suivre l’amélioration les dosages, mois après mois.

Les hormones sexuelles qui ne servent pas qu’à ça…

Non, elles ne servent pas qu’à l’amour et au plaisir ! Œstrogènes, progestérone et testostérone ne gouvernent pas que le sexe. Notre vitalité physique et intellectuelle en dépend aussi fortement.

Ces hormones sont produites effectivement par nos glandes sexuelles (testicules chez l’homme, ovaires chez la femme), mais aussi par certaines cellules spécialisées du cerveau pour la prégnénolone que l’on nomme d’ailleurs « neurohormone », et par nos glandes surrénales.

En fait les hormones sont asexuées : la testostérone (hormone masculine) est également indispensable chez la femme, en particulier à l’âge de la ménopause, afin de conserver énergie physique et psychique, libido, plaisir, et parfois pour lutter contre certaines obésités.

Les œstrogènes

Les œstrogènes sont sécrétés principalement par les ovaires en première partie de cycle, et chez l’homme comme chez la femme par les surrénales.

Plusieurs signes peuvent indiquer une carence œstrogénique : la sécheresse vaginale, la baisse de libido ou la chute de cheveux.

En cas de besoin, il faut toujours investiguer et modifier le mode de vie et d’alimentation et le corriger au besoin.

La décision d’entamer un traitement doit être « collégiale » : elle doit résulter d’un accord entre le médecin et son patient. Le médecin doit pouvoir expliquer clairement les possibles risques et/ou contre-indications, mais surtout les avantages et inconvénients (balance bénéfice/risque) d’un traitement qui sera toujours contrôlé et suivi cliniquement et radiologiquement (dosages plasmatiques ou urinaires, mammographies, frottis vaginaux, etc…).

Faut-il avoir peur des traitements hormonaux de substitution (THM) ?

En 2003, il y a eu un vent de panique : des études essentiellement américaines ont mis en lumière les conséquences dramatiques de certains traitements hormonaux. Ce que l’on n’a pas dit sur le moment, c’est que ces études portaient sur des traitements synthétiques, notamment sur des hormones fabriquées à partir d’urine de jument !

Immédiatement après la parution de ces publications, de nombreuses femmes ont arrêté leur traitement. Parallèlement, de nombreux prescripteurs ont décidé d’abandonner définitivement ces traitements hormonaux.

Mais à la suite de l’arrêt de ces traitements chez de nombreuses femmes, on s’est aperçu que bon nombre d’entre elles étaient victimes très rapidement de véritables « coups de vieux » !

Paradoxalement, alors qu’elles étaient censées condamner les traitements hormonaux, ces études ont surtout contribué à démontrer les effets positifs, et parfois spectaculaires, des supplémentations hormonales d’origine naturelle.

À titre personnel, je pense, comme beaucoup de mes confrères d’ailleurs, que si l’on respecte les indications et contre-indications (antécédents familiaux et personnels de cancers du sein, maladies gynécologiques à risque…) et que l’on surveille très soigneusement les femmes concernées, le risque de voir apparaître une maladie liée au traitement n’est pas très élevé.

Il existe aussi ce que l’on appelle des « phytomodulateurs végétaux », comme le trèfle rouge ou encore l’Agnus castus (gattilier)… Ils permettent de réduire les doses efficaces et donc les risques de surdosage. Mais contrairement à ce que pensent (ou espèrent…) certaines femmes, ils ne permettent pas la plupart du temps de remplacer le traitement hormonal lui-même.

Progestérone naturelle et progestatifs

La progestérone est une hormone sécrétée par les ovaires de la femme. Plus spécifiquement, il s’agit de l’hormone du « corpus luteum » (ou corps jaune) sécrétée juste avant l’ovulation et augmentant rapidement après celle-ci pour devenir l’hormone féminine principale durant les deux dernières semaines du cycle menstruel.

Plus on vieillit, plus on tend à manquer de progestérone en fin de cycle, mais certaines jeunes femmes aux règles douloureuses en manquent déjà dès leur adolescence. Il s’installe alors un déséquilibre œstroprogestatif au profit des œstrogènes qui peut considérablement augmenter le risque de certaines maladies comme les kystes ovariens ou mammaires. D’autres troubles (règles douloureuses, fatigue, dépression, bouffées de chaleur, prise de poids) peuvent être en relation avec ce déséquilibre.

Quel type de progestérone choisir ?

Il ne faut pas confondre progestérone naturelle et progestatifs (autrement dit : la « progestérone de synthèse »). Analogues dans leur structure chimique et leurs fonctions, la différence essentielle réside dans leur mécanisme d’action biologique, leurs effets secondaires possibles et leurs risques potentiels.

On entend par « progestérone naturelle » la progestérone que sécrètent nos organismes, ou une copie réalisée à partir de produits naturels (souvent des plantes) en laboratoire, dite « progestérone naturelle bio-identique ».

Toutes les études sur les risques des traitements hormonaux de la ménopause soulignent que c’est bien, comme nous l’avions nous-mêmes pressenti il y a plus de dix ans, la progestérone naturelle qui présente le moindre risque.

Cette progestérone est aujourd’hui disponible, c’est la fameuse crème préconisée par feu le Dr Lee [3] que l’on trouve sur de nombreux sites Internet européens… Elle est intéressante et efficace lorsque les déficiences ne sont pas trop importantes.

La « progestérone naturelle » dite micronisée est disponible, en pharmacie. Les capsules (remboursables sur prescription médicale) sont prises, le soir, car la progestérone facilite le sommeil. Certaines femmes qui la digèrent mal préfèrent les placer au fond du vagin, mais d’autres ne tolèrent pas cette forme pouvant provoquer des démangeaisons.

Dans tous les cas, l’usage des progestatifs, c’est-à-dire des « progestérones de synthèse », plus ou moins éloignées de la progestérone, obéit à des indications médicales particulières (notamment les règles hémorragiques) qui ne sont pas notre sujet.

Œstrogènes : prendre en compte certaines constantes métaboliques

La prise d’œstradiol ou d’œstrone chez des femmes ayant des déficiences nutritionnelles et consommant trop d’acides gras trans peut favoriser le cancer du sein, des ovaires et de l’endomètre alors même que ce risque aurait pu être diminué en prenant de la progestérone et en ayant un régime alimentaire approprié.

Il existe des moyens efficaces de dépister ou d’évaluer ce risque :

  • En proposant des bilans d’équilibre nutritionnel, de stress oxydatif, de vitamines antioxydantes ou d’acides gras qui permettent d’évaluer un « terrain nutritionnel à risque », de le corriger et surtout d’indiquer et de suivre le bien-fondé de la supplémentation.
  • En faisant des analyses de flore intestinale qui permettent de dépister certaines femmes dites « à risque » [4].
  • En examinant et en modifiant l’alimentation des femmes en pré et/ou en postménopause.

Hormones sexuelles et artères coronaires

La mortalité par maladie coronarienne est rare chez les femmes avant la ménopause, elle augmente très fortement après la ménopause. À l’autopsie, on trouve que les artères coronaires des femmes qui meurent de maladie coronarienne contiennent moins de plaques athéromateuses que celles des hommes qui meurent (généralement plus jeunes) de cette maladie.

Des recherches ont montré que l’augmentation de la maladie coronarienne chez les femmes supplémentées était la conséquence de l’utilisation de la seule hormone de synthèse, que l’on appelle le médroxyprogestérone-acétate (MPA ou Provera® [5]).

Les recherches de Kent Hermsmeyer [6] et de ses collaborateurs à l’Oregon Regional Primate Research Center et de l’Oregon Health Sciences University, ont démontré que des spasmes continus de l’artère coronaire pouvaient être induits chez des singes rhésus femelles castrées recevant un traitement hormonal substitutif (THM) avec de la médroxyprogestérone-acétate, et supprimés chez ces mêmes singes lorsqu’ils recevaient un THM à base de progestérone (naturelle).

Des résultats semblables furent obtenus par le Dr Peter Collins de la National Heart Institute of London, en faisant courir des femmes sur un tapis de jogging et en réalisant un électrocardiogramme à la recherche d’une ischémie cardiaque. On a d’abord administré à ces femmes un THM avec de la médroxyprogestérone-acétate (Provera®) et ensuite un THM avec de la progestérone naturelle. Une aggravation de l’ischémie (diminution du flux sanguin vers le cœur) a été observée chez les femmes recevant un THM avec des hormones de synthèse, alors que chez les femmes prenant de la progestérone naturelle, l’ischémie était évitée.

La raison de l’augmentation de la mortalité par maladie coronarienne chez les femmes après la ménopause semble être liée à l’utilisation des progestatifs de synthèse.

Avez-vous toujours peur des hormones ?

Le débat à propos des hormones et de la nécessité d’une supplémentation est loin d’être achevé. Dans tous les cas, il faut être prudent.

Il faut rester méfiant vis-à-vis des chiffres et des grandes études qui tantôt sont totalement « pour », et parfois totalement « contre ». Toutes ces études issues de ce que l’on appelle l’« Evidence Based Medecine » ou « médecine basée sur les preuves », ne tiennent et ne peuvent tenir compte des situations particulières.

Chaque personne est un cas particulier. C’est pourquoi il faut toujours intégrer l’environnement, l’alimentation, les antécédents personnels ou familiaux, de mode de vie (et d’exposition à certains toxiques, comme les métaux lourds et plus généralement la pollution).

Chaque situation reste unique comme chaque indication, chaque proposition ou chaque réaction. Il ne doit exister ni dogmes, ni dangers absolus.

L’optimisation de la santé est une réflexion, une expérimentation personnelle, un challenge et une remise en question permanente.

Dr Rueff



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