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Chère lectrice, cher lecteur,

Avez-vous des amis qui ne veulent plus se laver les cheveux ? Pas la peine de les fuir : cela ne veut pas dire qu’ils ont un problème d’hygiène… Ils ont probablement adopté cette tendance qui consiste à se laver les cheveux le moins souvent possible. Oui, vous avez bien lu : certains décident d’espacer les shampoings, voire de ne plus du tout se laver les cheveux !

Cette tendance, c’est ce qu’on appelle le « no-poo », contraction de l’anglais « no shampoo ».

Même si l’idée peut paraître étonnante, elle n’est pas forcément mauvaise si elle est pratiquée avec un peu de bon sens. D’abord, parce que moins vous vous laverez les cheveux, moins vous agresserez la planète…

Les shampoings du commerce comptent parmi les formules cosmétiques les plus polluantes. La grande majorité des shampoings et des après-shampoings conventionnels contiennent des silicones et des agents tensio-actifs ou texturants 100 % synthétiques. Ces ingrédients, une fois rincés dans la douche, réussissent à se faufiler jusqu’en mer et dans les rivières pour polluer l’eau et la vie aquatique.

Evitez les cocktails chimiques…

 

Et surtout, moins vous vous laverez les cheveux, mieux vous vous porterez ! La plupart des shampoings conventionnels sont formulés à partir de tensio-actifs agressifs, sulfates et substances éthoxylées. Rien de bon pour la santé du cuir chevelu au long terme, et un cocktail plutôt irritant pour beaucoup de cheveux sensibles.

Le « no poo » permet donc de retrouver un cheveu plus fort et plus sain en le libérant des sulfates et silicones présents dans les shampooings classiques. Le tout sans polluer. Cela convient particulièrement bien aux cheveux qui regraissent trop vite, ou aux cheveux « raplapla ».

La question que vous avez sur les lèvres et que l’on s’est tous posée, c’est : est-ce que c’est sale ? Non, non, non… Etant donné le mode de vie de la plupart d’entre nous, il n’est en réalité pas nécessaire de laver trop souvent ses cheveux.

Le no-poo convient à tous, mais se pratique de différentes façons en fonction du type de cheveu et de la motivation de chacun. Il convient de suivre quelques règles pour ne pas être déçu(e).

Les règles du no-poo réussi : allez-y en douceur !

 

  • La démarche du no-poo doit être très progressive. On n’arrête pas de se laver les cheveux du jour au lendemain. On commence par espacer les shampooings, qu’on remplace une fois sur deux par le brossage à sec, puis une fois sur trois par un lavage au bicarbonate de soude avec de l’eau, au rhassoul [1] ou à l’argile. On vit ensuite une transition pendant 1 mois sans shampooing et on arrive enfin à un shampooing tous les 2 mois, par exemple, voire moins.
  • Le brossage régulier des cheveux fait partie de la méthode. Il est essentiel car il répartit le sébum sur les cheveux et évite un regraissage trop rapide. Il se fait chaque jour, comme le faisaient nos grands-mères, de la racine jusqu’aux pointes, dans tous les sens (tête en bas aussi) avec une brosse douce et pendant 3 longues minutes.

À chacun son no-poo ! Même si le no-poo convient à tout le monde, il peut être adapté en fonction de votre type de cheveux :

  • Les cheveux gras et les cuirs chevelus non sensibles peuvent opter pour le mélange classique 2 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude + eau pour obtenir une pâte. On rince à l’eau additionnée de 2 cuillerées à soupe de vinaigre de cidre pour 1 litre.
  • Les cheveux frisés apprécient plus l’alternance entre no-poo et shampooing pratiqué avec un peu d’après-shampooing bio et rien d’autre.
  • Les cheveux fins et sans volume, ou secs, apprécient le rhassoul qui est une argile qui « mousse et lave » si on la mélange à l’eau. On peut aussi de temps en temps se laver les cheveux avec 2 œufs battus en omelette, mais alors il convient de pratiquer le shampoing à l’eau tiède ou froide et de bien rincer.
  • Tous les types de cheveux apprécient aussi l’utilisation d’un shampooing solide surgras [2]. Il s’agit en réalité d’un produit formulé comme savon à froid surgras, auquel on a ajouté des tensio-actifs comme de l’argile ou du rhassoul pour l’adapter aux cheveux. Les shampoings solides formulés comme tels ne contiennent pas de sulfates, pas de silicones, et ne polluent pas. C’est tout bénéfice pour ceux qui n’osent pas passer au no-poo tout de suite.

Alors, j’arrête de me laver les cheveux ?

Sans doute pas, mais sachons que le fait d’espacer les shampoings peut être intéressant pour tout le monde. Lors des achats de shampoing, on veillera aussi à choisir un bon shampooing « slow cosmétique » qui ne contient ni silicones, ni sulfates, ni matières éthoxylées, ni tensioactifs trop agressifs, ni parfum synthétique, ni conservateurs polémiques… Cela aide à réduire le choix pléthorique dans les rayons et libère les cheveux de toutes les substances irritantes ou étouffantes qu’on leur sert.

A très bientôt,

Julien Kaibeck

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