Les 6 informations qui mettent de bonne humeur
Chère lectrice, cher lecteur,
Mes enfants reviennent de plus en plus dépressifs de l’école. Sous prétexte de les sensibiliser à l’écologie, on les terrorise sur l’avenir de la Terre.
Je sais que c’est pour la bonne cause.
Mais cela me fait parfois mal au cœur. Je n’aime pas voir des petits de sept ans faire des cauchemars pour des problèmes dont ils ne sont pas coupables.
Je préfère leur enseigner les bons gestes dans un esprit plus positif.
C’est pourquoi j’ai réuni pour eux quelques éléments visant à leur montrer que tout n’est pas noir, que le pire n’est pas toujours certain, quand on prend les choses en main.
Permettez-moi de les partager avec vous :
Le trou d’ozone se referme !
Selon les derniers relevés de la Nasa (31 octobre 2017), le trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique a atteint sa taille la plus petite depuis 1988.[1]
Il avait atteint sa taille maximum en l’an 2000 (29,86 millions de kilomètres carrés) et n’a fait que régresser depuis, pour ne plus faire que (19,6 millions de kilomètres carrés) aujourd’hui.
C’est une réduction énorme, équivalente à la taille des États-Unis !
Selon les scientifiques des Nations-Unis, nous allons éviter deux millions de cancers de la peau grâce à cette évolution positive, depuis l’interdiction des aérosols en 1987.
Les pandas plus nombreux !
Le grand panda est le symbole du WWF, et des espèces animales menacées. Sous Mao, la moitié des grands pandas ont été victimes de braconnage et destruction de leur habitat.
Mais la courbe s’est désormais inversée. S’il n’y avait même plus 1000 pandas sauvages dans les forêts de bambou de Chine dans les années 1970, ils sont désormais 1864, soit près du double, un signe que les efforts de préservation portent leurs fruits.[2]
Le Panda ne fait plus partie des espèces « menacées d’extinction ». Il est désormais dans la catégorie des animaux « vulnérables » car il demeure bien sûr des menaces sur son avenir.
Les lamantins reviennent !
Les lamantins sont de magnifiques mammifères marins, habitant la mer des Caraïbes et le Golfe du Mexique, le long des côtes de la Floride.
Ils n’étaient plus que 1267 en Floride en 1991. Ils sont désormais 6300, une hausse de 500 % ! [3] En tout, ils sont désormais 13 000, et se portent beaucoup mieux grâce à l’amélioration de leur habitat et la diminution des menaces.
Les autorités de protection de l’environnement envisagent aujourd’hui de les retirer de la liste des espèces en danger d’extinction.
Les émissions de carbone n’ont pas augmenté depuis 3 ans
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, les émissions de carbone sont restées stables en 2016, et ce pour la troisième année consécutive ! Cette tendance, qui avait été anticipée l’année dernière,[4] est aujourd’hui confirmée.[5]
Cette stabilité est d’autant plus réjouissante que la richesse dans le monde a fortement augmenté pendant cette période.
- En Chine, où l’économie a fait un bond de 6,7 % en avant, les émissions de carbone ont baissé de 1,6 %.
- Les États-Unis ont fait encore mieux en diminuant leurs émissions de 3 %.
- En Europe, les émissions sont restées stables.
« Ces découvertes renforcent le sentiment qui est en train de croître, qu’il est maintenant possible de jouir d’une croissance économique sans augmenter les émissions de dioxyde de carbone », commente le grand quotidien américain Washington Post.[6]
15 espèces d’animaux disparus… réapparaissent !
On le croyait disparu de la surface de la Terre depuis 50 ans.
Mais voici que le magnifique lézard Pinocchio a été redécouvert dans une forêt d’Équateur. Le brave lézard avait en effet décidé de traverser la route au moment où arrivait la voiture d’un ornithologue occidental, qui l’avait étudié dans une encyclopédie des espèces disparues !
Le monde est vaste, beaucoup de zones de la Terre restent sauvages et difficiles d’accès. En dehors des plus gros animaux (éléphants, rhinocéros, ours…), il est très difficile d’être sûr qu’une espèce animale a réellement disparu.
C’est pourquoi, parmi les espèces « éteintes », chaque année certaines réapparaissent. Ce fut le cas récemment pour le cerf du Cachemire, la baleine d’Omura, le chat marsupial moucheté, le tarsier pygmée (un singe des montagnes), le gecko huppé, le furet aux pieds noirs, la rainette des arbres de Jerdon (une grenouille), la moupinie du Jerdon (un oiseau), le kokani noir (une sorte de saumon japonais).[7]
Le besoin en terres agricoles n’augmente plus
À mesure que la population augmente, s’enrichit, consomme, on croit toujours qu’il va falloir de plus en plus de terres agricoles.
C’est le contraire pour l’instant.
Pendant les cinquante années qui se sont écoulées de 1960 à 1990, la plupart des pays du monde ont évolué vers des systèmes politiques moins autoritaires, donnant plus de place au respect des personnes et aux investissements productifs. La tendance a concerné des pays immenses comme la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, mais aussi de très nombreux pays asiatiques, sud-américains et africains.
Depuis 1990, de gigantesques zones agricoles d’excellente qualité en Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Pologne, Biélorussie, Ukraine, Russie…) ont été mises en valeur, alors qu’elles produisaient très peu à l’époque du rideau de fer.
Résultat : le besoin de terres arables pour nourrir une population a régressé. Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation), il ne fallait plus en 2009 que 35 % de la surface de terres arables nécessaires en 1961 pour une production agricole donnée.[8]
Actuellement, les études montrent que, si l’usage des terres arables au niveau global ne régresse pas encore, ce n’est pas à cause des besoins alimentaires.
C’est parce que nous consacrons de vastes surfaces à la production de biocarburants rendus obligatoires par la réglementation : champs de maïs dans l’Iowa aux États-Unis, monoculture d’huile de palme en Indonésie, canne à sucre au Brésil.[9]
Sans cela, le besoin de terres arables serait en diminution, alors même que l’humanité n’utilise actuellement qu’un tiers des terres productives.[10]
Ajoutons à cela que le système collectiviste en Russie et en Europe de l’Est était aussi catastrophique pour l’environnement : disparition de la mer d’Aral, Tchernobyl, empoisonnement de l’air et des cours d’eau au mercure et au plomb, émissions massives de CO2 et de souffre dans des économies principalement basées sur le charbon et l’industrie lourde archaïque.
De ce point de vue aussi, les choses évoluent plutôt dans le bon sens.
Tout n’est pas gagné !
Bien entendu, le but de mon message à mes enfants n’est pas de leur dire que tout est gagné. Ce serait de la folie !
Mais je le fais pour leur montrer qu’on peut agir, que la pire des choses serait de désespérer et donc… d’abandonner.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Sources de cet article :
[1] http://ift.tt/2zu5bCF
[2] http://ift.tt/UyNXZf
[3] http://ift.tt/2h65BE0
[4] http://ift.tt/2ixwdyb
[5] http://ift.tt/2m9t1gG
[6] http://ift.tt/2ixwdyb
[7] http://ift.tt/2tAr4xB
[8] voir tableau page 10, Arable land/Crop PIN, T, for the world, 1961–2009, in http://ift.tt/2h64OmC
[9] http://ift.tt/2h64OmC
[10] http://ift.tt/2iw23ep
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