Pour perdre du poids rapidement et sans douleur
Chère lectrice, cher lecteur,
Je me suis réveillé ce matin en m’apercevant que je ne vous avais jamais vraiment parlé du konjac.
Pourquoi ?
J’ai eu peur des banalités.
Le konjac est devenu « marketing ». Les magazines Elle, Cosmopolitan, Top Santé, en parlent constamment.
Et pourtant, il est utile parfois de revenir aux fondamentaux, ne serait-ce que pour s’assurer que tout le monde suit bien, même au fond de la classe !
Alors, allons-y !
Une plante asiatique ancienne
Le konjac est consommé depuis 2 000 ans à travers l’Asie pour ses bienfaits pour la santé.
Il est utilisé en médecine traditionnelle chinoise (MTC) contre l’asthme, la toux, les douleurs de poitrine et pour la détoxification.
Les études scientifiques modernes montrent que le konjac facilite la digestion, stabilise le sucre sanguin, favorise une bonne flore intestinale, aide à perdre du poids et réduit le cholestérol.
Une pomme de terre sans calories
Avec 3 calories pour 100 g, le konjac bat à plate couture tous les autres aliments minceur (10 calories aux 100 g pour le concombre) !
C’est un bulbe, un peu comme la pomme de terre, qui peut devenir énorme : 30 cm de diamètre, soit deux fois plus gros qu’un ballon de foot !
On le réduit en une poudre blanche qui sert à fabriquer des vermicelles, des lasagnes, des tagliatelles de konjac ou même du riz de konjac.
Le konjac a peu de goût, mais vous pouvez l’ajouter dans vos soupes, ragoûts et pâtes. Vous trouvez des centaines de recettes alléchantes en tapant « konjac » sur Google.
Un bon outil pour perdre du poids
Si vous cherchez à perdre du poids sans avoir l’impression de mourir de faim, prenez du glucomannane (fibre du konjac) avant le repas : mettez simplement un gramme de cette poudre dans un verre d’eau de 20 cl, et buvez le tout 15 mn avant le repas, trois fois par jour.
Dans une étude ayant porté sur des adultes incités à suivre ce régime pendant huit semaines, ces derniers ont perdu en moyenne 2,75 kg, contre seulement 1,5 kg dans le groupe placebo qui n’avait bu que de l’eau. (Le « groupe placebo » désigne toutes les personnes qui ont cru prendre du konjac, mais qui en réalité n’en ont reçu qu’une imitation, qui n’avait pas le même effet sur l’estomac).
La fibre soluble extraordinaire
Le konjac contient une quantité astronomique de fibres : si le son d’avoine en recèle 14 %, le konjac, lui, affiche 64 % (sur matière sèche).
Ce sont des solubles, appelés « glucomannanes », qui produisent une substance remarquable ressemblant à un gel, qui piège graisses et sucres et qui remplit l’estomac.
En présence d’un liquide, le glucomannane absorbe jusqu’à cent fois son volume d’eau.
Vous avez l’agréable sensation d’avoir bien mangé, tandis que ce gel se mélange à votre nourriture pour faciliter le transit intestinal : chez les personnes constipées, le konjac augmente la fréquence des selles de 30 %.
Votre ventre se dégonfle, vous éprouvez une sensation de légèreté.
Contre les diarrhées
Réciproquement, le konjac aide à stabiliser les selles chez les personnes qui ont des diarrhées chroniques. Il a montré des effets bienfaisants dans la maladie de Crohn et la colite ulcérative (grave inflammation du côlon).
Les gels qu’il produit calment l’inflammation de la paroi intestinale, et ses fibres solubles nourrissent sainement les bactéries de la flore intestinale.
Il améliore donc le travail de la flore intestinale pour produire des acides gras à chaîne courte (AGCC) : propionate, butyrate et acétate.
Effet anticancer
Les AGCC contribuent non seulement à réduire l’inflammation dans le côlon, mais ils atténuent également l’inflammation systémique et stimulent le système immunitaire pour réduire le risque de cancer et d’autres maladies inflammatoires.
C’est pourquoi le konjac appartient à la famille des aliments anticancer.
Stabiliser les niveaux de sucre dans le sang
De nombreuses études sur des diabétiques montrent que les produits à base de konjac aident à abaisser le niveau de sucre dans le sang jusqu’à 23,2 % !
Vous pouvez en trouver facilement en supermarché.
Sinon, le glucomannane (fibre soluble du konjac) se vend sous forme de complément alimentaire, à environ 6 euros le paquet de vingt doses.
Le bonbon qui tue
Une anecdote pour terminer : les Japonais se servent du konjac pour confectionner de gros bonbons en gelée aromatisés aux fruits.
Mais ce bonbon est si gros qu’il provoque régulièrement des morts par étouffement ! On a ainsi dénombré 17 décès entre 1995 et 2008, si bien qu’il a été interdit dans l’Union européenne et en Corée du Sud [1] !
Pas de bonbon au konjac, donc !
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Sources de cette lettre :
[1] http://ift.tt/2zcGCGg
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