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Chacun est conscient des problèmes qui accompagnent ou précèdent la ménopause, l’espacement puis l’arrêt des règles, vers l’âge moyen de 50 ans.

Cet âge est très variable et les premières modifications du cycle peuvent survenir bien avant. On parle alors de « ménopause précoce ». Si cela arrive, ne vous affolez pas et interrogez votre famille ! Il y a souvent une prédisposition génétique qui n’a rien de pathologique.

Les déficits hormonaux et nutritionnels, qui s’accentuent à la ménopause et sont à l’origine de certains de vos symptômes actuels, peuvent préexister bien des années avant la raréfaction puis l’arrêt des règles.

Plus ils sont précoces et d’apparition progressive, plus vous aurez du mal à les identifier. Ils peuvent insensiblement modifier votre forme et votre qualité de vie. Ces symptômes sont bien connus :

L’arrêt des règles induit souvent une augmentation du risque d’ostéoporose. C’est même l’argument mis en avant par ceux qui prônent l’utilité (et pour certains la nécessité) d’un traitement hormonal de substitution. Mais beaucoup d’études concluent que ce « THM » [1] n’est pas sans risques : on l’accuse de provoquer ou aggraver les cancers du sein, d’augmenter le risque cardio-vasculaire et même… de diminuer le cerveau ! [2].

Entre les partisans et les abstentionnistes des traitements hormonaux la polémique est donc loin d’être éteinte.

Mais si le débat était d’une autre nature ?

Ménopausée à l’adolescence ?

Il m’est souvent arrivé de consulter des femmes, et même de très jeunes femmes, présentant une partie des symptômes énumérés ci-dessus. Leur fatigabilité, leur anxiété et surtout leur manque de désir sexuel m’avaient conduit à leur proposer à la fois un bilan nutritionnel et un bilan hormonal.

Un bilan nutritionnel révélant des états déficitaires en zinc, en fer, vitamine D, vitamine B12… ou en antioxydants permettait déjà de les aider par des conseils diététiques ou ponctuellement, une supplémentation.

Mais la surprise était ailleurs !

Il m’est souvent arrivé de faire réaliser un dosage de sulfate de DHEA [3], de sulfate de pregnenolone et, en fin de cycle, particulièrement lorsque les règles étaient douloureuses, insuffisantes ou irrégulières des dosages de progestérone.

Rappelons que toutes ces hormones dites « sexuelles » sont directement synthétisées, dans l’organisme, à partir du cholestérol. La nutrition peut donc être directement en cause.

Les femmes (et les hommes) ayant génétiquement et familialement un cholestérol bas ne se portent pas bien : la fatigabilité physique et psychique, la fragilité émotive, la perte d’envie de vivre et de désirs et parfois la dépression sont au rendez-vous.

Une fois la diététique passée en revue et optimisée ainsi que le statut nutritionnel, et, si possible, l’arrêt du tabac, les mesures efficaces « non hormonales » ne sont pas très nombreuses.

A ma connaissance, seule la reprise ou l’augmentation d’une activité physique régulière [4] et la prise importante d’acides gras Oméga 3 [5] permettent à terme d’augmenter faiblement le taux de cholestérol et d’améliorer les synthèses hormonales.

Une supplémentation hormonale précoce ?

Une supplémentation hormonale peut être envisagée. Elle concerne 5 hormones: la DHEA, le cortisol, la pregnenolone, la progestérone et parfois la testostérone. Les résultats sur l’humeur et l’équilibre psycho-affectif peuvent être spectaculaires.

Cependant toute supplémentation hormonale, même à doses faibles, même réglée sur un bilan biologique régulier [6], doit être surveillée par une imagerie mammaire chez les femmes et prostatique chez les hommes [7] afin de s’assurer qu’aucun cancer hormonal n’est présent ou à risque.

Il faut préciser que toute supplémentation hormonale considérée comme dopante doit être totalement proscrite pour cet usage et plus particulièrement encore chez les athlètes soumis à contrôle anti dopage.

La DHEA

La DHEA ou déhydroépiandrostérone (j’ai consacré une lettre à ce sujet : ici) est une hormone dite androgène [8] produite principalement par les glandes surrénales et plus faiblement par les ovaires et/ou les testicules. C’est l’hormone circulante la plus abondante dans l’organisme.

Sans que la question ne soit définitivement tranchée il semble que la DHEA agisse de deux manières :

  • En tant qu’hormone spécifique surrénalienne sur la fatigue surtout chez les sujets en déficit chronique ;
  • En tant que précurseur d’hormones sexuelles, d’où les contre-indications classiques. [9].

C’est, dans mon expérience, l’hormone la plus efficace sur les symptômes de fatigabilité physique et/ou psychique.

Dans tous les cas je déconseille de prendre, de soi-même, de la DHEA sans avoir effectué un dosage plasmatique ou salivaire et surtout sans une surveillance médicale qui doit s’assurer qu’il n’y a pas de contre-indications ou de risques particuliers.

Le cortisol

Comme la DHEA, le cortisol doit être dosé le matin avant 10 heures. Un dosage urinaire sur les urines de 24 heures peut nous donner un meilleur indicateur du fonctionnement de ces petites glandes au-dessus des reins que l’on nomme « corticosurrénales » qui sont essentielles à notre forme, notre vitalité, notre capacité de réagir aux stress.

La supplémentation en zinc (si nécessaire), la réglisse, le ginseng, l’éleuthérocoque ou le ginseng péruvien que l’on nomme maca les stimulent, mais parfois une faible supplémentation en hydrocortisone [10] sera nécessaire.

La pregnenolone

Hormone dite « mère » de la DHEA la pregnenolone est essentielle au bon fonctionnement de votre cerveau. De bonnes capacités cognitives et mémorielles en dépendent partiellement.

Je lui ai consacrée une lettre entière ici.

Les déficiences en DHEA et pregnenolone sont souvent associées et n’attendent pas l’âge de la ménopause ou même de la préménopause.

La progestérone

Lorsque l’on est en présence de troubles des règles telles des règles douloureuses (dysménorrhées), des cycles irréguliers ou des règles peu ou trop abondantes, le taux plasmatique de progestérone en fin ce cycle, entre le dix-huitième et le vingt cinquième jour (quand il y a un cycle) est souvent trop bas.

La réponse médicale habituelle à ce problème consiste à prescrire pendant cette période une prise de progestérone naturelle ou de progestatifs [11].

Dans une lettre sur la progestérone, j’ai développé les avantages sur une toute autre forme de l’utilisation de progestérone naturelle par voie percutanée. Les doses efficaces réellement absorbées par cette voie (en général le soir, sur les avant-bras) sont moindres, ne nécessitent pas une transformation hépatique et, selon certaines études, auraient même des effets protecteurs sur le système cardio-vasculaire [12] : Une cuillère à café de progestérone (2 ml) apporte environ 30 à 40 milligrammes de progestérone [13]. On n’utilise souvent qu’une demi-cuillère (15 à 20 milligrammes) voir un quart (7,5 à 10 milligrammes). Rappelons que la production physiologique (normale) du corps jaune, en fin de cycle est d’environ 20 milligrammes par jour : on reste donc dans un « fourchette physiologique.

Contrairement à une prescription médicale cette forme n’est pas disponible en pharmacie mais seulement sur Internet soit sous forme de crème soit sous forme de spray et n’est pas remboursable. Elle donc un coût à votre charge. Mais ses avantages et sa sécurité d’emploi supérieures m’ont conduit à la proposer en priorité tout en précisant que la surveillance clinique, biologique et radiologique doit être aussi rigoureuse qu’avec un traitement médicamenteux.

La testostérone en embuscade !

Les femmes produisent de la testostérone et en en ont besoin pour leur santé et plus particulièrement pour leur musculation, leur énergie et leur libido. La production qui est d’environ 60% de celle des hommes se fait dans les ovaires et se tarit au moment de la ménopause. En cas de maladie ou d’insuffisance ovarienne, elle est amoindrie. Il en est de même au moment de la ménopause bien qu’il persiste souvent une production « in situ » dans les organes où elle est utilisée [14].

Vous trouverez sur le site Santé Nature Innovation une lettre signée de Jean-Marc Dupuis [15] qui énumère les effets de la testostérone :

  • Contrôle du poids, de la masse musculaire périphérique et cardiaque ;
  • Conservation d’une meilleure mémoire [16] ;
  • Action positive sur la forme et la résistance aux stress.

Bien entendu, dans les deux sexes, l’exercice régulier est absolument nécessaire afin d’entretenir un bon taux de testostérone.

L’industrie pharmaceutique s’était saisie du problème féminin de diminution du désir sexuel en mettent sur le marché un patch transdermique qu’elle dut retirer en 2012 du fait de risques et d’effets secondaires.

Rien de mieux que l’exercice et une musculation, même avec de faibles charges, y compris chez la femme pour maintenir son taux de testostérone et donc sa musculation, sa force musculaire et sa libido.

Rien ne vous empêche d’utiliser un précurseur végétal comme le « Tribulus Terrestris » à condition d’être certain(e) de sa qualité et de sa provenance. Ses effets n’ont pas été confirmés au plan scientifique ce qui n’empêche pas certains bodybuilders de l’utiliser et le préconiser [17].

Forme et santé masculine

La plupart des symptômes identifiés chez les femmes au moment de la ménopause, ou beaucoup plus tôt en cas d’insuffisance hormonale, peuvent être présents chez l’homme quel que soit l’âge, y compris les bouffées de chaleurs.

Les hommes castrés « chimiquement » par un traitement hormonal pour un cancer de la prostate le savent bien !

Il n’y a pas de « ménopause » chez l’homme et le terme « d’andropause » n’est plus utilisé car la baisse des hormones, chez l’homme, est très progressive. On parle de « déficit hormonal lié à l’âge » (DALA). Tout n’est alors qu’une question de physiologie personnelle, souvent de qualité de la nutrition, toujours d’un maintien d’exercice musculaire et parfois de supplémentation hormonale prudente et médicalement surveillée et/ou de prise de précurseurs hormonaux.

J’y reviendrai prochainement, surveillez donc bien votre boîte aux lettres !

Docteur Dominique Rueff



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Le soufre est le troisième élément le plus abondant dans votre corps, après le calcium et le phosphore.

Vous l’obtenez presque uniquement via les protéines de votre alimentation.

Or une étude sur les éléments nutritifs essentiels pour le corps indique que l’importance du soufre aurait été sous-estimée [1]. Il est possible que vous en manquiez… cruellement.

L’importance du soufre

Près de la moitié de votre soufre se trouve dans vos muscles, votre peau et vos os, mais le soufre joue un rôle important dans des centaines de processus physiologiques.

Des liaisons soufrées sont nécessaires, au niveau moléculaire, pour maintenir la forme des protéines et déterminer leur activité biologique.

Par exemple, les cheveux et les ongles sont constitués de protéines dures formant ce qu’on appelle la « kératine », laquelle est riche en soufre. Le cartilage et les tissus conjonctifs le sont eux aussi, mais cette fois avec des molécules souples et élastiques.

Avec l’âge, les tissus flexibles du corps (comme le cartilage, la peau, les cheveux…) perdent de leur élasticité. Cela explique les raideurs, les rides, la peau qui pend, les ongles qui se cassent.

Le déficit en soufre contribue à ces problèmes liés au vieillissement.

En plus de servir à relier les protéines, le soufre est également nécessaire à la structure et à l’activité biologique des enzymes. Si vous n’avez pas assez de soufre dans le corps, vos enzymes ne peuvent fonctionner correctement, ce qui peut déclencher un grand nombre de problèmes métaboliques en cascade.

Le soufre joue un rôle important dans :

  • le système de transport des électrons dans le corps, notamment dans les protéines qui contiennent du soufre et du fer dans les mitochondries, les usines électriques qui produisent l’énergie des cellules ;
  • le cycle de la vitamine B1 (thiamine) et de la vitamine B8 (biotine), qui sont essentielles pour transformer les glucides en énergie ;
  • la synthèse de substances métaboliques importantes comme le glutathion ;
  • la fonction de l’insuline. La molécule d’insuline est constituée de deux chaînes d’acides aminés connectées l’une à l’autre par des ponts de soufre, sans lesquels l’insuline ne pourrait avoir d’activité biologique ;
  • la détoxification du foie.

Cette étude examine un grand nombre de voies métaboliques pour déterminer celles qui pourraient être affectées par un déficit en soufre. Elle a aussi évalué les modes d’action d’une large gamme de compléments alimentaires contenant du soufre, dont les suppléments de chondroïtine/glucosamine (riches en soufre) fréquemment utilisés pour les articulations.

Selon les auteurs de l’étude :

« Les acides aminés soufrés contribuent significativement au maintien et à l’intégrité des systèmes cellulaires en influant sur l’état d’oxydoréduction cellulaire et par leur capacité à détoxifier les composants toxiques, radicaux libres et espèces réactives à l’oxygène.

Les métabolites contenant du soufre, parmi lesquels le glutathion, interagissent dans leur fonctionnement avec de nombreux composés jouant un rôle important dans les mécanismes impliqués dans les soins médicaux alternatifs et complémentaires. Cela inclut les acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6, les minéraux comme le sélénium, le zinc, le cuivre et le magnésium, les vitamines C et E, les antioxydants comme les proanthocyanidines et l’acide lipoïque, dont beaucoup sont impliqués dans la synthèse des prostaglandines et la cascade antioxydante. »

Avez-vous assez de soufre dans votre régime alimentaire ?

La première source de soufre dans notre alimentation provient des œufs puis de la volaille, de la viande bovine et du poisson. C’est là que se trouvent en plus grande quantité les protéines « complètes », c’est-à-dire qui contiennent en quantité significative tous les acides aminés et, en particulier, les deux acides aminés essentiels contenant du soufre : la méthionine et la cystéine.

Grâce à eux, vous pouvez à votre tour fabriquer les nouvelles protéines soufrées dont vous avez besoin.

Ni l’un ni l’autre de ces acides aminés ne peut être stocké tel quel dans le corps. Ils sont oxydés et évacués dans les urines, ou stockés sous la forme de glutathion.

Il est donc important d’apporter en permanence, par l’alimentation, ces acides aminés soufrés.

On trouve également de petites quantités de soufre dans les légumineuses, l’ail, l’oignon, les asperges, le fenouil et, surtout, les choux de toutes sortes : choux de Bruxelles, chou kale, etc.

Vous en trouvez aussi dans les noix, amandes et noix de cajou.

Les vertus du MSM, une forme de soufre organique

Il existe aussi une forme organique de soufre qui agit comme un puissant antioxydant : c’est le méthyl-sulfonyl-méthane, plus connu sous le sigle de MSM.

Le MSM est une source nutritionnelle importante de soufre, mais il possède également des propriétés spécifiques pour la santé.

Les personnes qui ont un faible taux de MSM dans leur corps souffrent plus souvent de :

  • fatigue ;
  • dépression ;
  • hypersensibilité au stress physique et psychique ;
  • maladies dégénératives.

La capacité du MSM à neutraliser l’inflammation est une des découvertes les plus importantes, et les moins coûteuses, dans le domaine de la santé.

Le MSM semble, en effet, particulièrement efficace pour prévenir les maladies cardiaques. Il a été montré que le MSM détruisait la plaque artérielle, liée à l’inflammation chronique.

La complémentation en MSM contribue à :

  • une baisse des douleurs chroniques ;
  • une meilleure assimilation des nutriments essentiels (vitamines A, B, C, D et E, acides aminés, sélénium, calcium, magnésium, coQ10) ;
  • une atténuation ou une disparition des crampes et douleurs musculaires ;
  • un meilleur fonctionnement des poumons et une meilleure oxygénation ;
  • la prévention du diabète par une plus grande sensibilité à l’insuline ;
  • plus de force et d’endurance ;
  • la prévention des maladies neurologiques par la protection des membranes cellulaires contre le stress oxydatif ;
  • la prévention et la réduction des symptômes de maladies auto-immunes [2].

Vous pouvez trouver le MSM sous forme de complément alimentaire, à prendre en doses de 2 500 mg par jour en début de traitement, et jusqu’à 7 500 mg par jour en augmentant progressivement les doses si vous le supportez.

Dans l’alimentation, vous en trouvez dans le lait cru biologique, les œufs, les légumes frais et les fruits.

Attention : la cuisson (ou même le simple chauffage) détruit rapidement le MSM. Il est important de consommer vos aliments riches en MSM crus.

Le MSM n’est pas toxique, mais il ne conviendra pas aux personnes faisant une allergie au soufre.

Alternativement, vous pouvez prendre du sulfate de glucosamine, moins cher que le MSM. Car, en réalité, il est fort possible que ce soit le simple fait de contenir du soufre qui explique les vertus de ces nutriments. C’est pourquoi les associations MSM + sulfate de glucosamine (et/ou sulfate de chondroïtine) sont les plus efficaces : il y a globalement plus de soufre.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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L’hiver est là, bien installé, et… vous voyez le monde autour de vous se moucher et tousser.

Bien entendu, on pense d’abord à se protéger de LA GRIPPE. Vacciné ou non (c’est un choix personnel), vous devez savoir que vous n’êtes jamais protégé qu’à 50% et qu’il existe bien d’autres mesures permettant de booster son immunité.

Le virus de la grippe, même s’il est le plus dangereux, n’est pas toujours celui qui va vous handicaper.

Il en existe bien d’autres qui sont en mesure de vous faire tousser, moucher, cracher, provoquer sinusites et fièvres que vous apprendrez d’ailleurs à respecter.

Pensez d’abord à vous protéger

Tout d’abord quelques conseils de base, que vous avez sans doute, pour certains, entendus dans les grands médias :

  • Eternuez dans un mouchoir en papier que vous jetterez immédiatement dans un sac poubelle,
  • Lavez-vous correctement les mains tout de suite après, pendant au moins 15 secondes avec un vrai savon en remontant jusqu’au poignet et en pensant à ce « geste de chirurgien » que nous avons tous vus,
  • Lavez-vous également les mains quand vous avez touché une poignée de porte, une rampe et n’oubliez pas que les téléphones portables, les tablette et les claviers d’ordinateurs sont un véritable « refuge à microbes et virus ».
  • Pas plus qu’il n’est conseillé de boire dans le verre de son voisin, n’utilisez pas les téléphones des autres et si c’est le cas, pensez à bien vous laver les mains et…les oreilles et la joue.
  • Personnellement, je conseille, en période d’épidémie, de mettre systématiquement des gants dans la rue et les lieux publics,
  • N’abusez pas des gels hydro-alcooliques. Ces gels, très utilisés par le passé, sont suspectés [1] de faciliter, particulièrement chez les enfants, l’absorption par la peau de perturbateurs endocriniens [2] de type « bisphénol A ».
  • Couvrez-vous la tête et les oreilles quand vous sortez dans le froid,
  • Habillez-vous avec trois couches de vêtements bien chauds plutôt que, par exemple, un simple t-shirt et une grosse doudoune.
  • Mettez autour de votre cou, quand vous sortez, un foulard léger que vous pouvez imprégnez d’huiles essentielles. Vous vous ferez moins remarquer que des Asiatiques portant un masque ! Je vous propose une ou deux gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus globulus et de menthe poivrée mais vous pouvez aussi utiliser des mélanges que l’on trouve dans toutes les pharmacies comme Aromasol®, Climarome® ou Brumessence®…

Rien ne remplacera jamais une bonne alimentation !

Je ne m’étendrai pas trop sur ce sujet que j’ai déjà largement développé… mais tout de même, l’alimentation est clé.

C’est le moment parfait pour commencer la journée avec un solide petit déjeuner précédé d’un jus de citron chaud avec une cuillère à café de vinaigre de cidre (à lire ici) sans oublier le « coup de rouge ». Si votre intestin le supporte ou si vous avez tendance à la constipation c’est aussi le moment d’y rajouter une pincée de chlorure de magnésium. Vous adapterez la dose en fonction de votre transit intestinal.

Limitez au maximum les produits sucrés et ceux à forts indices glycémiques qui affaiblissent l’immunité.

Ne lésinez pas sur l’ail, l’échalote et l’oignon si vous supportez.

Dînez léger le soir avec une soupe ou une salade composée, sans oublier une bonne dose de poudre de curcuma, un peu de poivre, de gingembre râpé et beaucoup de persil riche en vitamine C.

Si vous manquez de vitamine C, de vitamine D ou de zinc… c’est le moment !

Certes les dosages ci-dessous ne sont pas remboursés mais tout laboratoire d’analyse sait où les transmettre :

Le taux plasmatique souhaitable de vitamine C se situe entre 5 et 17 mg/litre ou 28 à 100 µmol/litre. Au-dessous, il faut absolument vous supplémenter.

En cas d’infection hivernale aigüe et déclarée, il m’est arrivé d’en conseiller, soit sous forme retard, associée à des bioflavonoïdes, soit sous forme estérifiée et donc liposoluble, plusieurs grammes par jour.

La dose sera adaptée en fonction de la tolérance intestinale mais, en général, quand le besoin en vitamine C augmente, elle reste bonne.

Le taux recommandé de vitamine D (25 OH vitamine D) se situe entre 30 et 70 ng/litre ou 25 à 75 nmol/litre. Des valeurs inférieures doivent vous conduite à vous supplémenter afin d’arriver aux valeurs supérieures des « fourchettes » sans les dépasser. Je ne reviendrai pas sur tous les avantages d’un bon statut en vitamine D que j’ai déjà abordés ici. Je suis personnellement persuadé qu’un taux optimal en vitamine D est l’un des meilleurs garants de votre résistance aux virus hivernaux !

Par expérience j’ajoute que les taux optimaux de zinc ne sont pas souvent obtenus même avec des apports végétaux (amandes, pois chiches, cacao, germes de blé, quinoa, sésame, noix de cajou, lentilles…) ou animaux (œufs, fruits de mer, veau, mozarella, cheddar, yaourts).

Les taux plasmatiques se situent entre 70 – 150 µg/dL, mais les globules blancs (leucocytes) en contiennent 60 fois plus que le plasma sanguin.

Un taux de 100 µg/dl est acceptable et il est important de ne pas le dépasser par une supplémentation excessive qui peut être néfaste [3]. Une bonne façon d’éviter cette toxicité reste de supplémenter en fonction de ses besoins, de leur évolution constatée, de s’assurer d’une bonne supplémentation en vitamine C et de prendre un complément de type « complexe B » car les excès de zinc peuvent perturber le métabolisme des vitamines C et B.

Soyez très attentif à votre microbiote [4] et mettez systématiquement au menu hivernal un extrait de pépins de pamplemousse (EPP) et un (ou plusieurs) probiotiques.

L’extrait de pépins de pamplemousse (EPP) est un antimicrobien naturel puissant qui agit sur 800 souches de bactéries et virus, 100 souches de champignons et sur un grand nombre de parasites. Ses propriétés antimicrobiennes viennent de sa richesse en bioflavonoïdes (naringine, isosakuranetine, néohespéridine, hespéridine…) associés à la vitamine C. Choisir un extrait de pépins de pamplemousse de qualité, riche en bioflavonoïdes est essentiel et évitez ceux qui contiennent de l’alcool ou d’autres conservateurs comme le benzethonium. Pour vous assurer de son efficacité, optez pour une concentration avec un minimum de 400 mg de bioflavonoïdes. Vous pouvez également choisir une forme en comprimés d’EPP issus de l’agriculture biologique et sans conservateurs comme le Citrovital™.

Contrairement aux antibiotiques, cet antiseptique puissant, antiparasitaire et antifongique [5] n’agresse pas la flore intestinale dominante.

En prévention vous pouvez prendre 15 gouttes matin et soir et l’ajouter, le matin à votre jus de citron, vinaigre de cidre et chlorure de magnésium ou un à deux comprimés de citrovital.

L’Echinacea et l’Andrographis dont nous allons parler sont d’excellents complémentaires.

Des probiotiques pour une bonne prévention hivernale.

Les probiotiques contribuent à se protéger des infections hivernales [6] et il est important de les prendre régulièrement dès l’automne.

Quels probiotiques et quelles souches choisir ? C’est une vaste question que je n’ai, personnellement pas résolue. Depuis le simple « acidophilus bifidus » à des mélanges complexes (bulgaricus, rhamnosus, para-caséi…), des mélanges réfrigérés, ou des mélanges apportant plus de 20 millions de souches… on a l’embarras du choix.

J’ai opté pour deux solutions :

  • Ne prendre les probiotiques qu’au maximum une vingtaine de jours par mois pour permettre au microbiote [7] de fonctionner sans eux,
  • Varier les souches et présentations,
  • Associer deux souches ou deux mélanges différents,
  • Manger régulièrement un yaourt de lait de chèvre ou de brebis.

Je ne prétends à aucune « solution miracle » mais il me semble que cette façon de faire donne les meilleurs résultats qui, de toutes façons, sont différents avec chaque personne, chaque âge, chaque situation, chaque alimentation, chaque sensibilité et réactivité intestinale.

Un de mes amis et confrères consomme régulièrement de la choucroute crue [8] au petit déjeuner. J’avoue que je n’ai pas eu le courage d’essayer mais je pense que dans tous les cas il est bon de consommer régulièrement du chou, du brocoli et de la choucroute pour entretenir son microbiote et stimuler localement ses défenses immunitaires.

En été, il m’arrive de consommer du kwas [9] (ou kvass) cette boisson nationale russe au goût un peu aigre, en y ajoutant un peu de citron. Les céréales fermentées permettent aussi d’entretenir son microbiote. C’est assez rafraîchissant, mais attention il peut apporter une certaine quantité de sucre. J’avoue ne l’avoir jamais préparé mais acheté en bouteille dans des magasins spécialisés.

Le kéfir [10], provenant de la fermentation du lait ou de jus de fruit sucrés a la réputation de contribuer à la constitution d’un bon microbiote. Il apporte également des minéraux, des acides aminés, des vitamine D, A, B12 et D, et du tryptophane ce qui en fait une boisson relaxante.

La prévention homéopathique ?

C’est un vieux débat : chaque année les patients me demandaient de leur prescrire le « vaccin homéopathique ».

Je leur expliquais que l’imprégnation des souches d’infuenzinum prises régulièrement n’étaient pas un vaccin, sans avoir l’impression de les convaincre totalement.

Beaucoup de personnes disent se sentir plus résistantes quand elles commencent à les prendre dès le mois d’octobre, généralement en alternant des dilutions de 9CH et 15 CH. Cela peut aussi être préconisé dans les suites de grippe. Bien entendu les preuves scientifiques manquent.

Personnellement j’ai l’habitude de conseiller dès le mois d’octobre et au moins jusqu’en mars :

  • 1er dimanche du mois, une dose INFLUENZINUM 9CH
  • 2ème dimanche : 1 dose SERUM DE YERSIN 9CH [11]
  • 3ème dimanche une dose INFLUENZINUM 15CH
  • 4ème dimanche 1 dose THYMULINE 9CH [12]

Beaucoup sont très satisfaits de ces protocoles, très pratiques chez les enfants à qui je recommande en plus, à jeun, chaque jour sur la langue de petites doses d’oligo-éléments tels que le Cuivre, l’Or et l’Argent et quelques gouttes d’argent colloïdal.

L’Echinacea

L’Echinacea angustifolia, une plante d’origine américaine et mexicaine a la réputation de réduite la durée et l’intensité des infections respiratoires hivernales de la sphère ORL (nez gorge, oreille, sinus…).

L’absorption d’Echinacéa a la réputation d’augmenter les défenses immunitaires, sans que les mécanismes soient encore clairement identifiés. On avance trois hypothèses :

– augmentation de la production des cellules de l’immunité, lymphocytes et macrophages,

– augmentation de la production d’interféron,

– activité anti mycosique, anti levures.

On a recherché les preuves scientifiques et finalement deux méta analyses [13] ont permis de d’objectiver cet effet. Il est conseillé d’en prendre préventivement une dose par jour quelques jours par semaine en période risque et d’augmenter les doses en cas d’infection.

Pour ma part, je recommande la prise préventive d’une ou deux gélules d’un complément particulier : le Propoplant. Ce mélange, en gélules, d’échinacea, de semences d’ispaghul, de propolis et d’huiles essentielles d’eucalyptus, thuya et thym a donné satisfaction à beaucoup d’enrhumés hivernaux. Associé à la vitamine C, au zinc et aux mesures de protection élémentaire comme la pratique du foulard imprégné de mélanges d’huiles essentielles, je vous le recommande. On peut multiplier les prises par deux ou trois en cas d’infection déclarée.

Les homéopathes connaissent bien le jus de sureau noir sous le nom de Sambuccus nigra. De nombreuses recherches sur le sureau ont été menées depuis plusieurs siècles et ont montré des résultats favorables permettant de soigner la sinusite ainsi que la grippe. Ces études ont révélé des effets positifs sur le rhume et l’inflammation des voies respiratoires. D’autres tests ont montré des effets favorables sur l’évolution des sinusites et grippes. Il existe un complément bien connu, associant jus de sureau noir et échinacea, que je recommande en période de risque et dont les doses peuvent être augmentées en cas d’infection.

En cas de grippe déclarée l’infusion, plusieurs fois dans la journée, de fleurs de sureau a un effet diurétique, pro-transpirant et antipyrétique. N’hésitez pas à compléter par une bonne dose… de couette épaisse.

L’Andrographis

Andrographis paniculata est une plante d’origine asiatique préconisée depuis longtemps pour réduire l’intensité des infections hivernales.

Plusieurs essais cliniques sont arrivés aux conclusions suivantes : seule ou associée à une autre plante, l’Andrographis permettrait de diminuer l’intensité et raccourcir la durée des infections respiratoires sans complications.

Ces faits, reconnus par l’OMS [14], ont été confirmés par plusieurs essais cliniques [15] en « double aveugle ». La plupart ont duré 7 jours et ont utilisé soit des capsules d’Andrographis (6% d’andrographolide), soit une haute dose (500 mg, 4 fois par jour) d’acétaminophène. La plante s’est avérée aussi efficace que les médicaments classiquement conseillés pour soulager la fièvre et le mal de gorge [16].

On trouve facilement un extrait standardisé à 500mg et à 10% d’andrographolides [17]que l’on peut prendre à titre préventif à la dose d’une ou deux gélules par jour en associant, bien évidemment les autres mesures et en augmentant, si besoin, les doses.

L’Andrographis aurait également des effets hépato protecteurs. Des essais non répertoriés ont révélé une efficacité sur les douleurs d’origine arthritique [18], la fièvre, l’inflammation, la diarrhée aigüe et la dysenterie bacillaire [19].

Il n’y a pas d’interactions médicamenteuses connues avec l’Andrographis mais certaines études animales conduisent à rester prudent et avertir son médecin en cas de prise concomitante de médicaments antiplaquettaires ou antihypertenseurs. D’autres études conduisent à éviter de la conseiller chez les femmes enceintes.

Chère amie, cher ami, vous voyez que les mesure de prévention des affections hivernales ne manquent pas.

Par prudence, et en ce moment où l’épidémie de grippe est à son pic, préparez votre pharmacie personnelle pour ne pas vous laisser surprendre. Si je devais vous donner un dernier conseil récapitulatif, vérifiez votre stock :

  • De mouchoirs en papier avec la possibilité d’imprégnation par un mélange d’huiles essentielles,
  • De chlorure de magnésium
  • De probiotiques
  • De vitamine C, de zinc, de vitamine D et d’extrait de pépin de pamplemousse, d’ampoules d’oligoéléments de cuivre (en cas d’infection déclarée)

Par mesure de précaution essayez de garder dans votre pharmacie personnelle au moins une boîte d’Echinacea, et/ou de Propoplant et une boîte d’Andrographis.

Ayez, chez vous, au moins quelques doses d’INFLUENZINUM 9 et 15CH, de SERUM de YERSIN 9CH et, sous la main un complexe associant les principaux remèdes homéopathiques de la grippe type « Infludo [20] » ou « L52 [21] », mais il y en a bien d’autres…

En cas d’affection aigüe et fortement fébrile, ne dramatisez pas, mais si vous présentez un facteur de risque particulier (asthme, problème cardiaque) consultez par précaution un médecin.

J’espère vous avoir présenté les multiples façons de vous protéger, de gérer votre infection, sans obligatoirement avoir recours aux médicaments classiques.

N’oubliez pas, enfin, de vous reposer, de transpirer sous la couette, de cesser de vous alimenter (comme les animaux malades) surtout si vous n’avez plus d’appétit et de profiter d’une éventuelle « belle fièvre » pour réfléchir à votre mode de vie, vos priorités, pour méditer.

J’espère que ce texte saura vous apaiser et vous tranquilliser.

Surveillez bien votre boîte aux lettres,

Docteur Dominique Rueff



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santé nature

"Si c'est important pour toi, tu trouveras un moyen. Si ça ne l'est pas, tu trouveras une excuse" Franklin Roosevelt. Récemment, nous avons vu arriver les régimes cétogène et paléo qui ne mettent pas l'accent sur les aliments crus, mais qui sont pourtant...

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Il y a quatre mois, la célèbre revue médicale The Lancet publiait « la plus grande étude jamais réalisée sur les statines » (médicaments anticholestérol) [1].

Le but était d’en finir avec une polémique qui n’avait que trop duré. Cette fois, les chercheurs s’étaient donné les moyens d’apporter une réponse ferme et définitive à la grande question : « Faut-il ou non prendre des médicaments contre le cholestérol ? »

La réponse fut un OUI retentissant, déclenchant les « hourras » de la presse :

« Oui, les bienfaits des statines sont immensément sous-estimés et dépassent de loin tout effet indésirable, a conclu la plus grande enquête jamais réalisée sur leur utilisation.

Selon des chercheurs de l’université d’Oxford, cette pilule quotidienne bon marché empêche au moins 80 000 infarctus et AVC de survenir chaque année en Grande-Bretagne.

Mais des dizaines de milliers d’accidents en plus pourraient être évités si l’on parvenait à persuader un plus grand nombre de patients de la prendre, ont-ils dit.

Le directeur de l’étude déclare qu’il croit que le nombre de personnes prenant ces médicaments devrait être doublé et passer à 12 millions. Actuellement, on estime à 6 millions le nombre d’adultes qui se voient prescrire ces pilules.

Le professeur Rory Collins, chef du département de santé publique à Oxford, affirme : “Notre étude montre que le nombre de personnes qui évitent les attaques cardiaques et les AVC grâce à une thérapie de statines est beaucoup plus important que le nombre de celles qui présentent des effets secondaires.

Nous constatons une sous-estimation des bienfaits et une énorme surestimation des effets indésirables” [2]. »

La controverse semblait enfin close.

Enfin, les patients allaient pouvoir prendre (ou reprendre) leur traitement sans arrière-pensée, sans craindre de s’empoisonner !

C’était il y a quatre mois, disais-je, trois mois de tranquillité d’esprit, jusqu’à ce que de nouveau la bombe explose !

« STOP !!! », s’écriait la presse anglaise le 25 novembre 2016.

Contre-ordre et guerre de l’information !

Un nouvel article scientifique, publié cette fois dans la revue médicale Prescriber, assure, lui, que « des millions de patients sont en train de se faire tromper sur les avantages et les inconvénients des statines, selon des experts du sujet ».

C’est mot pour mot l’inverse de ce qui était affirmé dans The Lancet !

« Les bénéfices de ces médicaments prescrits massivement pour faire baisser le cholestérol et réduire les risques cardio-vasculaires ont été exagérés, et leurs effets indésirables minimisés », écrivent des cardiologues experts dans le domaine des statines et du cholestérol [3].

Reprenant pratiquement ligne par ligne la grande étude de Lancet qui prétendait avoir clos la controverse, ils démontrent que cette étude, en fait, ne démontre rien du tout.

En effet, expliquent-ils, les auteurs de l’étude n’ont pas eu accès aux données médicales ayant abouti à la publication des résultats d’essais cliniques. Ces données sont entre les mains des laboratoires qui ont financé les essais et d’un groupe de chercheurs d’Oxford, eux-mêmes payés par les industriels [4].

Logiquement troublés d’avoir publié deux articles à trois mois d’intervalle disant exactement l’inverse de l’autre, les journalistes prennent le parti, prudents, de recommander à leurs lecteurs de « consulter leur médecin en cas de doute [5] ».

Mais c’est une ruse trop facile.

« Consultez votre médecin en cas de doute »

En effet, les médecins ne sont pas des devins.

Même s’ils ont fait de longues études, ils restent dépendants, au bout du compte, des consignes que leur donnent les chercheurs et les autorités de santé.

Ils ne peuvent pas savoir si ces médicaments sont bons ou pas, en dehors de lavis des chercheurs qui ont étudié leurs effets sur un nombre suffisant de personnes (ce que lon appelle un échantillon statistiquement significatif).

En effet, les statines ne font pas partie de ces médicaments dont on peut soi-même observer les effets.

On espère diminuer, sur cinq ans, le nombre d’accidents cardio-vasculaires de 10 à 15 %.

Même les cardiologues, qui en prescrivent toute la journée, ne peuvent pas savoir par leurs propres observations si les statines sont efficaces. Leurs observations ne sont pas assez nombreuses pour être significatives.

Ils doivent absolument pouvoir compter sur des chercheurs qui, grâce à des études menées à une grande échelle, leur indiquent quel médicament prescrire, à qui, à quelle dose, pour avoir globalement des effets positifs.

C’est un des plus vieux problèmes de la médecine : même au bout d’une longue carrière, un médecin ne peut pas uniquement s’appuyer sur sa propre expérience pour juger de l’efficacité de la plupart des médicaments. Il y a trop de facteurs « confondants » qui perturbent ses observations (par exemple, le profil social de ses patients et leur rapport à l’alimentation, leur mode de vie, qui vont influer drastiquement sur leurs chances de guérison ou d’aggravation de leur maladie).

L’absence d’études est ce qui a permis aux médecins pendant des milliers d’années de pratiquer les traitements les plus nocifs sans jamais se douter qu’ils nuisaient à leurs malades (sangsues, vomitifs, purgatifs, frictions au mercure, cautérisation des plaies au fer rouge, saignées, etc.) !

On se moque d’eux aujourd’hui, mais ce n’était pas de leur faute.

Dans le doute, s’abstenir

Vu les moyens actuels de la médecine pour étudier les effets des médicaments, le feuilleton de la controverse sur les statines indique une chose certaine : c’est que l’effet des statines est, dans le meilleur des cas, douteux.

Pour moi, elles sont même carrément nocives : elles font baisser le taux de cholestérol qui, selon mon opinion, n’est pas le vrai coupable des maladies cardio-vasculaires. Au contraire, le cholestérol est une substance nécessaire et bienfaisante, notamment pour notre équilibre hormonal.

Surtout, les problèmes cardio-vasculaires sont parmi les mieux traités grâce à une simple surveillance médicale et à des améliorations du mode de vie. Arrêter de fumer, faire un peu de marche, un peu de vélo, quelques pas de danse, quelques pompes… Des légumes et fruits frais, de la bonne huile d’olive, des noix et de délicieuses sardines… Une tasse de café le matin, une tasse de thé vert à 11 heures, un petit verre de vin rouge à midi, et à nouveau du thé à 4 heures… Un bon bain de soleil dès que possible… Une discrète guérilla contre la malbouffe… Quelques exercices antistress… Enfin, quelques compléments alimentaires bien choisis…

Ces simples changements sont bien plus efficaces pour le cœur, les artères et le cerveau que tous ces médicaments chimiques prétendument efficaces contre les accidents cardio-vasculaires !

Ils auront, en outre, un effet positif contre votre risque de centaines d’autres maladies, dont les plus graves et les plus douloureuses (cancers, Alzheimer…).

C’est un tout petit peu moins simple et facile que d’avaler une pilule. Mais cela permet de ne plus s’interroger en permanence sur les articles qui sortent sur les statines.

Bien sûr, ce n’est que mon opinion. Des médecins, des professeurs de médecine, seront peut-être choqués de ce que j’écris.

Mais pour l’instant, au sujet des statines, nous n’avons pas d’autres choix que de laisser les experts débattre entre eux. De notre côté, notre seule option est d’adopter un mode de vie sain et une alimentation la plus saine possible.



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Voici la troisième et dernière lettre sur les teintures mères (TM) que j’utilise depuis une quarantaine d’année en accompagnement d’autres conseils plus spécifiques (cliquez ici pour retrouver ma première lettre et ici pour retrouver la seconde).

Pour chacune d’entre elles, je vous indique comment vous les procurer facilement en pharmacie ou sur le web, et je vous précise les indications et contre-indications.

La passiflore (PASSIFLORA INCARNATA) pour aider à l’endormissement

La passiflore est bien connue des médecins homéopathes. On la retrouve en basse dilution (3DH) dans le fameux complexe « Passiflora Composé » (en pharmacie) où elle est associée à d’autres souches homéopathiques, dont on conseille de prendre une trentaine de gouttes pour améliorer l’endormissement.

Vous trouverez la TM de passiflore sur le site http://ift.tt/2jpdg20 (que j’indiquerai par la suite par la mention « Pda ») : elle est calmante (non stupéfiante) antispasmodique, analgésique et tout à fait sans danger. Vous la trouverez également sur le site du laboratoire Giphar. On peut aussi en conseiller une soixantaine de gouttes réparties dans la journée en cas d’angoisse ou de dépression, associées au glycérophosphate de magnésium et si besoin avec une ou deux ampoules de lithium Granion matin et soir.

Le romarin (ROSMARINUS OFFICINALIS) pour un début de journée tonique

De ce romarin à l’odeur puissante qui décore nos garrigues méditerranéennes Hippocrate disait déjà qu’il contribuait à « drainer la bile », stimulait l’organisme et l’élimination urinaire. Il est facile (comme le thym ou la sauge) de le cueillir soi-même encore faut-il être certain qu’il ne pousse pas trop près des voies routières et donc pollué.

Si on a un romarin de bonne qualité, son infusion est une bonne façon de commencer la journée, stimuler son métabolisme hépatique et même ses fonctions cognitives. J’ai connu certaines personnes dont les migraines chroniques ont été améliorées par la consommation régulière d’une tasse d’infusion de romarin le matin et le midi. Il n’est pas conseillé d’en prendre le soir car son effet stimulant peut ralentir l’endormissement. La TM est donc une façon sûre d’accéder aux propriétés de la plante fraîche. On la trouve facilement en pharmacie, chez « Pda », mais c’est la forme bourgeons en 1 DH que je préfère : elle donne « un coup de fouet » comparable à celui du café. En TM je conseille une vingtaine de gouttes matin et midi dans un peu d’eau tiède et en 1DH (bourgeons) une cinquantaine de gouttes aux mêmes horaires.

Le palmier nain (SABAL SERRULATA) si vous souffrez d’hypertrophie de la prostate

Le fruit du Palmier Nain d’Amérique du nord (ou Serenoa Repens) est ce composant principal d’un célèbre médicament proposé contre l’hypertrophie de la prostate validé par de grandes études scientifiques et très répandu. Le vieillissement hypertrophique de la prostate concerne environ un homme sur trois, après la cinquantaine et se manifeste par des envies fréquentes d’uriner ainsi que des douleurs et des difficultés à la miction. Contrairement à d’autres le SABAL SERRULATA n’a pas d’action sur la sécrétion de testostérone donc sur la libido. Il fait également partie, en basse dilution (3CH) avec d’autres plantes d’un non moins célèbre remède homéopathique : le SABAL SERRULATA Composé. La TM est assez difficile à trouver. Le site naturalforme propose à la fois une TM bio (de marque Biover) et un extrait de plante fraîche (Ladrôme). La dose conseillée est en général de 5 à 15 gouttes trois à quatre fois par jour. Rien ne vous empêche, pour une meilleure efficacité, d’associer dans un peu d’eau avec une dizaine de gouttes de SABAL SERRULATA composé.

Le sureau (SAMBUCUS NIGRA) pour transpirer pendant la fièvre

L’infusion de Sureau favorise la transpiration pendant un épisode fébrile et donc sa résolution. Elle est aussi légèrement sédative et analgésique.

La TM se trouve sur le site « Pda» et il est aisé d’en prendre une dizaine de gouttes dans un peu d’eau tiède avec un jus de citron bio, un peu de miel et de vitamine C naturelle en poudre en cas d’infection. On peut l’associer à la TM d’ECHINACEA pour lutter contre l’infection et à celle de CRATAEGUS ou de LEONURUS CARDIACA pour soutenir le cœur. Il est important de boire les plus importantes quantités de liquide que vous pouvez supporter.

SOLANUM TUBEROSUM, la pomme de terre, contre les acidités digestives

Le jus de pomme de terre est proposé pour aider à lutter contre les acidités de l’estomac et en complément du traitement des ulcères gastriques. La TM se trouve chez « Pda » et 20 gouttes trois fois par jour dans un peu d’eau avant un repas avec une petite cuillère de bicarbonate de soude favorise votre digestion, diminue les douleurs même en cas de cicatrisation d’ulcère. Les doses peuvent, si besoin, être doublées car, même en cas de traitements prolongés on n’observe pas d’effets secondaires ni de problèmes de tolérance mis à part, dans certains cas quelques problèmes de déglutitions qui peuvent conduire à réduire les doses. La classique intoxication à la « solanine » que tout le monde connaît provient de la prise de pommes de terre verdies, en particulier de leurs germes et tubercules après exposition prolongée à la lumière. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas donner de pommes de terre à votre animal de compagnie.

La verge d’or (SOLIDAGO VIRGA AUREA) un grand draineur digestif et rénal

La Solidage Verge d’Or est reconnue comme un grand draineur rénal et un solvant de l’acide urique. En basses dilutions (3DH) elle était proposée avec d’autres plantes comme la Chélidoine, l’Artichaut ou le Pissenlit à prendre avant les repas pour faciliter la digestion., mais on a de plus en plus de mal à les trouver sous cette forme et à faire réaliser ce mélange en pharmacie. Elle peut être proposée en complément pour soulager certaines inflammations rénales ou prostatiques, avec excès d’acide urique ou d’urée. Dans ce dernier cas, je propose de l’associer avec du LESPEDEZA CAPITATA que l’on trouve sous forme bio sur le site http://ift.tt/2jpis6k (prendre 3 à 6 gélules par jour) et du Silicium Organique que l’on trouve facilement en pharmacies, parapharmacies et magasins spécialisés. Vous trouverez la Solidage en dilution 4DH dans toutes les pharmacies et en 1DH sur le site www.unooc.fr.

Le pissenlit (TARAXACUM DENS LEONIS) pour les insuffisances hépatiques et la constipation

Tout le monde connaît le « Pissenlit Dent de lion » et sa fleur dont la courte saison ne nous permet malheureusement pas de faire longtemps de délicieuses salades. Il est particulièrement apprécié en cas d’insuffisance hépatique et biliaire et même de lithiases biliaires où il peut être associé à l’Aubier de Tilleul en décoction dont j’ai longuement parlé dans une autre lettre.

Avec le CHARDON MARIE et la CHELIDOINE, il aide à détoxiquer le parenchyme hépatique après un traitement lourd. Comme le SOLIDAGE et le LESPEDEZA CAPITATA (voir ci-dessus) il favorise l’élimination de l’urée. On le trouvait dans de nombreuses formules de drainages en basses dilutions, lorsqu’il était encore facilement disponible en pharmacie. Il s’oppose à la constipation, aide à calmer certaines douleurs abdominales ainsi que les flatulences qui sont liées et serait un complément utile dans le cadre de l’évolution des diabètes de type II ou en cas de prise de médicaments antidiabétiques. Je vous conseille la prise de 20 gouttes de TM trois fois par jour (vous la trouverez chez « Pda ») ou 60 gouttes dans un litre d’eau à boire dans la journée que vous pouvez associer avec les autres draineurs dans les plus basses dilutions possibles.

Le tilleul (TILLIA TOMENTOSA) cet arbre qui nous endort

Vous êtes-vous déjà arrêté sous un tilleur en fleur ? L’odeur et l’endormissement sont garantis.

Ne confondons pas l’usage de l’Aubier de Tilleul en décoction comme drainage des lithiases rénales et vésiculaire et l’utilisation des bourgeons de tilleul. C’est essentiellement cette forme gemmothérapique 1DH que je conseille, souvent associée aux bourgeons de FICUS CARICA en 1DH (précédemment traités) : elle peut agir à la fois comme anxiolytiques naturels, antispasmodiques, déstressant et décontracturant.

Je vous conseille de 60 à 100 gouttes de chaque dans un litre d’eau tout au long de la journée ou plutôt le soir en cas de troubles du sommeil. Je vous propose d’associer dans la bouteille quelques ampoules de glycérophosphate de magnésium, et, si besoin un complexe homéopathique contenant de l’IGNATIA ou quelques autres TM comme celle de MELILOT, MELISSE ou VALERIANE et si vous avez encore quelques angoisses ou difficultés d’endormissement et de vous masser le plexus solaire avec quelques gouttes d’huile essentielle de LAVANDE VRAIE.

Le thym (THYMUS VULGARIS) l’anti-infectieux végétal

Comme le romarin, dont nous avons parlé et la sauge dont nous reparlerons, les buissons de Thym vulgaire parsèment la Provence. N’hésitez pas à en cueillir quelques branches pour vous préparer d’excellentes tisanes toniques et désinfectantes en début de journée (mais attention, à cause de la pollution, à l’endroit où vous le cueillez).

L’infusion de thym, comme la prise d’une quinzaine de gouttes de TM que vous trouverez facilement chez «Pda », est un désinfectant général et plus particulièrement bronchique et pulmonaire.

Le thym est également un antiviral (herpès, zona, varicelle, mononucléose, rhume rhinite…) et je vous recommande, en cas de grippe d’alterner des infusions de thé vert et de thym (avec bien entendu, de larges doses de vitamine C et des oligo-éléments de cuivre).

Avec l’Echinacea, la propolis, l’Ispaghul et les huiles essentielles de thuya et d’eucalyptus, il fait partie de ce complément que je recommande souvent en cas d’infections ORL ou pulmonaire : le Propoplant qu’il ne faut pas hésiter à prendre en larges doses, deux à quatre fois par jour. L’HE de thym à thymol est un formidable antiseptique mais très irritant en contact direct : elle ne doit jamais être mise sur la peau ni ingérée pure et elle est formellement contre-indiquée chez les femmes enceinte, allaitante ou les enfants de moins de trois ans. Le plus simple est de l’inhaler (avec de l’HE d’Eucalyptus, de Pin, de Lavande, de Menthe Poivrée…). La vieille méthode de la serviette au-dessus du bol fumant fonctionne très bien. En cas d’otite, vous pouvez en mettre une ou deux gouttes diluées dans un peu d’huile d’amande douce derrière les oreilles, mais jamais dans le conduit auditif.

L’ortie (URTICA URENS) une bonne soupe pour la santé

On la trouve absolument partout : dans nos campagnes bien sûr, et en TM en pharmacie et chez « Pda ». Cette Ortie Urticante a des vertus toniques, dépuratives, reminéralisantes (comme la prêle) antianémique et décongestionnante pour la prostate. Vous pouvez en prendre une dizaine de gouttes trois fois par jour et surtout, en fin d’été vous préparer une cure de soupe d’orties. Les différentes recettes ne manquent pas, mais il est inutile de rajouter systématiquement de la crème ou de la pomme de terre pour faire une bonne soupe. Par contre mettez un peu d’ail, d’oignons (si vous les digérez) du persil, du poivre et du curcuma. C’est excellent et constitue un bon drainage avant votre cure de raisin de septembre.

La Busserole (UVA URSI) pour des urines limpides

La Busserole est un antiseptique urinaire mal connu, beaucoup moins que la Canneberge (Cranberry) avec qui elle peut très bien être associée pour contribuer au traitement des infections rénales, vésicales et de tout l’appareil urinaire. En cas de cystites chroniques, n’hésitez pas à mettre une cinquantaine de gouttes de la TM, que vous trouverez chez «Pda », dans un bon litre et demi d’eau que je vous conseille d’associer avec six à huit ampoules de SERUM ANTICOLLI 8DH (en pharmacie) et aussi une soixantaine de gouttes d’un complexe homéopathique de chez Lehning, le L8. Après ou en complément d’une cure antibiotique, si nécessaire, c’est un bon moyen d’éviter la récidive des cystites en gênant l’adhésion des germes à la paroi vésicale.

Le Myrtillier (VACCINIUM MYRTILLUS) la désinfection de l’intestin et la santé des artères

La TM de myrtilles qui rassemble les feuilles, la racine et les baies est disponible en pharmacie et chez « Pda » (30 gouttes par jour diluées dans un litre). Le jus de pure myrtille au petit déjeuner, après ou en alternance avec votre citron tièdes est, comme les autres fruits rouges, un véritable protecteur cardiovasculaire doublé d’un pouvoir antiseptique pour l’ensemble de l’appareil digestif particulièrement intéressant en cas de diarrhées chroniques. On attribue à la matière colorante violette (que je vous déconseille de renverser sur votre linge) une propriété de protection au niveau de la paroi intestinale, ce qui pourrait être particulièrement intéressant en cas d’intolérances intestinales multiples et de maladies auto-immunes. Ce jus rafraîchissant et tonique est une grande source de vitamine C, de vitamine A, de potassium et de phosphore. Reportez-vous à ma lettre sur les propriétés des fruits rouges: ils sont tous des protecteurs vasculaires et il est classique de dire que la prise régulière de myrtille favorise la vision nocturne. C’est en tous cas ce que pensaient les pilotes de la Royal Air Force, l’armée de l’air britannique, pendant la dernière guerre, bien qu’aucune étude scientifique ne l’ait définitivement prouvée.

La Valériane (valeriana officinalis) qui calme le système nerveux central et périphérique

La Valériane exerce une action sédative et dépressive sur le système nerveux. Elle ralentit également le rythme cardiaque. Vous pouvez la mélanger à d’autres plantes que vous trouverez également en TM chez « Pda » comme le MELILOT, la MELISSE, la PASSIFLORE ou le HOUBLON. Elle est conseillée en cas d’insomnie à la suite d’épuisement nerveux et dans ce cas je vous conseille d’associer la TM d’AVOINE. Mais attention, même à la dose recommandée d’une trentaine de gouttes, en deux prises, l’une à la fin du dîner et l’autre avant le sommeil, certaines personnes dont je fais partie ne la supportent pas : elle induit un réveil un peu « cotonneux » avec possibilité de vertiges voir de migraines. On la trouve dans de nombreux compléments alimentaires et cet effet secondaire gagne donc à être connu.

La Pensée Sauvage (VIOLA TROCOLOR) un antalgique méconnu, et un anti eczémateux

La richesse en acide salicylique de cette Pensée Sauvage en fait un antalgique articulaire sous-utilisé qui peut venir compléter les effets de certains médicaments ou d’antiinflammatoires comme le Ribes Nigrum en 1DH. Dépurative, diurétique et stimulante du métabolisme et des éliminations, elle est préconisée pour favoriser l’évolution des eczémas secs et suintants, des acnés et des croûtes de lait. Elle est très utilisée en basse dilution homéopathique pour traiter les eczémas suintants du visage. Elle permet aussi de favoriser les éliminations bronchiques et expectoration : dans ce cas, je vous conseille d’associer dans un litre une trentaine de gouttes de TM que vous trouverez chez Biosimples avec une trentaine de gouttes de MARRUBIUM VULGARE que j’ai déjà traité, et 600 milligrammes de N-Acétylcystéine que l’on trouve dans toutes les pharmacies et en compléments alimentaires.

Le Gui (VISCUM ALBUM et VISCUM CRATAEGI) pour diminuer l’hypertension et ses risques.

La TM de gui a été préconisée dès le XIXème siècle pour le contrôle de l’hypertension artérielle et de ses risques d’accident vasculaire. Elle est en effet légèrement diurétique. Pour ma part, j’ai souvent proposé la TM de Gui d’Aubépine (VISCUM CRATAEGI TM) dans cette indication, car j’ai constaté que « l’alliance » des propriétés cardio-régulatrices de l’aubépine et anti hypertensives du gui, était appréciée chez des patients souffrant de céphalées congestives souvent concomitantes de troubles tensionnels et d’oppressions avec palpitations. Cette TM que l’on trouve aujourd’hui sur le site « biosimples » est conseillée à la dose de 10 gouttes trois fois par jour ou de 30 gouttes dans un litre d’eau à consommer dans la journée en associant une trentaine de gouttes de Myrtille (MYRTILLUS TM) une soixantaine de gouttes de bourgeons d’aubépine (CRATAEGUS jeunes pousses 1DH), de Tilleul (TILLIA TOMENTOSA jeunes pousses 1DH) ou de Ficus (FICUS CARICA jeunes pousses, 1 DH), si vous êtes angoissé(e) et un glycérophosphate de magnésium. En prévention générale vasculaire n’oubliez pas votre jus de fruits rouges bio le matin.

La « recette pour mieux dormir » et/ou essayer de se sevrer de médicaments :

Dans un peu d’eau ou d’infusion de fleur d’oranger, une heure après le repas at au coucher mettre :

Et si besoin, vous pouvez avaler avec la préparation un à deux comprimé d’Escholtzia Californica bio dosée à 400 milligrammes.

En cas d’angoisse, vous pouvez rajouter une soixantaine de gouttes de bourgeons de figuier (FICUS CARICA jeunes pousses 1DH) en pharmacie et de nervosité de bourgeons de tilleul (TILLIA TOMENTOSA jeunes pousses, en pharmacie), une ou deux ampoules de « glycérophosphate de magnésium », une ou deux ampoules sur la langue, en cas de syndrome dépressif léger de GRANION DE LITHIUM (en pharmacie) et faire un massage du plexus solaire avec quatre gouttes d’HE naturelle de Lavande Vraie.

Si vous aviez l’habitude de vous endormir avec un médicament, baissez très progressivement les doses (quarts par quarts) par paliers de dix jours.

Tous les ingrédients ne sont pas obligatoires : dosez en fonction de vos besoins personnels et, si besoin, vous pouvez, en cas de réveil, reprendre une fois le protocole en cours de nuit. D’une façon générale, évitez chez la femme enceinte ou allaitante et l’enfant de moins de trois ans.

J’espère donc que cette courte description de teintures mères que j’utilise et dont, malheureusement, les sources et formes disponibles se sont considérablement modifiées année après année, vous sera d’une grande utilité personnelle. Respectez bien les doses conseillées et les quelques limitations de traitement. Vous améliorerez votre confort de vie au quotidien en limitant l’usage et les doses de médicaments plus spécifiques.

Surveillez bien votre boîte aux lettres,

Dr Dominique Rueff



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« Les Anglais sont nos ennemis héréditaires », disait mon institutrice de CM2, madame Clément.

De mon côté, je n’avais rien contre les Anglais, d’autant plus qu’une branche de ma famille était anglaise.

Nous avions l’habitude à la maison de boire du thé, de manger de la marmelade d’orange, du « Marmite » [1], du Christmas Pudding [2] à Noël, et d’aller parfois en voyage dans le Kent et au pays de Galles. Je m’émerveillais des jardins fleuris, des drôles de voitures roulant à gauche, des maisons en brique, des pubs où l’on jouait aux fléchettes dans une atmosphère de grosses moquettes à fleurs, lampes à pompons, « pintes » d’une bière noire affreusement amère…

Bref, j’aimais l’Angleterre et je suis affligé de voir ce que ses habitants sont devenus.

Selon une grande étude qui vient d’être publiée par « Public Health England », l’agence chargée de la santé publique, et l’université d’Oxford, 80 % des Anglais d’âge moyen (40-60 ans) sont « en surpoids, inactifs ou alcooliques ».

En cause, le poids des soucis liés aux enfants, à leurs parents âgés ou à leur travail.

Ils sont 83 % à avoir de mauvaises habitudes de vie. Cela concerne 77 % des hommes et 63 % des femmes qui sont en surpoids, et un tiers de cette population est classée comme obèse !

« Ces gens d’âge moyen sont tellement absorbés par leurs soucis quotidiens que prendre soin de leur santé est devenue la dernière de leurs priorités », explique le professeur Kevin Fenton, directeur de l’étude.

Beaucoup sont en manque de sommeil et ont tendance à compenser par la nourriture et par l’alcool.

Le nombre de personnes obèses entre 40 et 60 ans a augmenté de 50 % par rapport à 1996. Le travail de bureau, immobile derrière un ordinateur, s’est imposé à la plus grande partie de la population.

C’est une catastrophe pour le pays. Il faut absolument qu’ils se réveillent. Quant aux autres peuples européens, ils ne doivent surtout pas suivre leur exemple. Mais, malheureusement, nous sommes, nous aussi, sur la mauvaise pente, question obésité.

Les Français sur la très mauvaise pente

Certes, les Anglais, mal influencés sans doute par les Américains, représentent la population la plus obèse d’Europe.

Mais dans tous les pays, le nombre de personnes en surpoids a beaucoup augmenté.

Selon une étude publiée le mardi 25 octobre 2016 dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, un Français sur deux est « trop gras, trop gros [3] ».

Ce nombre a été multiplié par huit par rapport à 1980, où seuls 6,1 % des Français étaient en excès de poids. Il a encore progressé de 76 % entre 1997 et 2012, soit plus vite encore qu’en Angleterre !

Nous allons à la catastrophe, nous aussi, si nous ne réagissons pas. Déjà s’annonce une épidémie épouvantable de diabète, hypertension, arthrose (car le surpoids abîme les articulations), maladies cardio-vasculaires.

Les changements qu’on oublie

Qui se souvient qu’avant la Première Guerre mondiale, la durée hebdomadaire du travail était en moyenne de 54 heures ? La plupart des gens travaillaient à l’extérieur, circulaient à pied ou à cheval, accomplissaient des travaux de force sans l’aide d’aucune machine.

Abattre un arbre n’est pas facile aujourd’hui, mais c’était tout autre chose lorsqu’il fallait y aller à la hache et à la scie manuelle, débiter les troncs sur place, les charger à la main dans une charrette, puis aider le cheval à tirer ce lourd fardeau sur des chemins boueux et pleins d’ornières.

Les maisons n’avaient pas le chauffage central et il fallait fendre les bûches pour alimenter la cheminée, ou porter des seaux de charbon pour approvisionner le poêle. L’absence d’eau courante obligeait à aller tirer de l’eau au puits, ce qui n’était pas facile !

Je pourrais continuer ainsi et noircir des pages et des pages, mais vous avez compris l’idée : le progrès technique et la baisse du temps de travail sont des bienfaits formidables pour l’humanité, mais qui ont malgré tout un inconvénient dont il faut avoir conscience.

La plupart d’entre nous ne sommes plus forcés de bouger et nous devons donc faire leffort conscient de trouver des occasions pour compenser cet état de fait.

Si nous profitons uniquement du progrès technique pour éviter toutes les tâches physiques pénibles et en faire de moins en moins sans remplacer ces efforts par quoi que ce soit d’autre, alors de graves problèmes métaboliques se produisent : surpoids, obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, arthrose et, très probablement, impuissance (chez les hommes), angoisse et dépression.

Réduire ses apports caloriques

Pour toutes ces raisons, il faut manger aujourdhui moins quautrefois. Nous n’avons plus besoin d’absorber autant de calories, car nous en brûlons beaucoup moins.

Les lecteurs de Santé Nature Innovation connaissent mes conseils pour manger moins.

Mais, s’il est bon de manger moins de gras, moins de sucre, il ne faut pas oublier que moins manger signifie aussi moins de vitamines, de minéraux, d’acides gras et d’acides aminés essentiels.

Cela peut devenir problématique, surtout dans le cadre de l’alimentation moderne fortement appauvrie (je pense en particulier aux oméga-3, à l’acétylcholine, à certaines vitamines – en particulier, les vitamines B et E –, au zinc, au bore et au lithium).

Ne faites pas nimporte quoi en vous engageant dans un régime. Vous pourriez vous retrouver ainsi à perdre vos cheveux, constater que votre acuité visuelle baisse, que votre mémoire se dégrade. Vous risqueriez aussi d’augmenter votre risque de maladie, en particulier de maladies cardio-vasculaires ou dégénératives liées à des déficits nutritionnels, ainsi que des problèmes émotionnels.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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C’est une grande victoire qui se profile peut-être pour nous.

Dans quatre mois, le vaccin obligatoire DT-Polio pourrait être à nouveau disponible dans les pharmacies.

C’est ce qu’a préconisé, lundi 16 janvier, le rapporteur public du Conseil d’Etat. Ses avis sont la plupart du temps suivis et il y a donc de grandes chances que la décision soit appliquée. [1]

La décision finale est néanmoins attendue fin janvier ou début février.

En apprenant la nouvelle, je me suis réjouis. J’ai eu une pensée reconnaissante pour tous mes lecteurs qui se sont mobilisés pour le retour du DT-Polio, derrière le Pr Henri Joyeux et l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle.

Sans eux, la situation serait restée bloquée.

Mais j’ai aussi eu un pincement au cœur en pensant à toute l’énergie, tout le temps qui auront été nécessaires pour en arriver là, à une décision qui semble tomber sous le sens.

Cette décision fait suite à quasiment deux ans de mobilisation, plus d’un million de signatures à une première pétition, [2] 360 000 à une seconde pétition, [3] l’engagement du Pr Henri Joyeux [4] (aujourd’hui menacé, en réaction, d’être radié de l’Ordre des Médecins…), plus une requête déposée par près de 2300 personnes au Conseil d’Etat, [5] la mobilisation d’une avocate pratiquement bénévole sur cette opération, tant et tant de messages diffusés par l’IPSN sur les réseaux sociaux, d’émissions de télévision, articles, relayés par nous et par d’autres. [6]

Tout ça pour que l’Etat soit peut-être bientôt contraint d’assurer la disponibilité du vaccin DT-Polio, obligatoire mais introuvable depuis 2008 !!

Dans quel monde vivons-nous ?

Cette affaire n’aurait jamais dû exister de prime abord.

Une affaire qui n’aurait jamais dû exister de prime abord

Le ministère de la Santé aurait dû réagir dès 2008, spontanément, pour s’assurer que le DT-Polio obligatoire reste disponible dans les pharmacies.

Au lieu de ça, non seulement il a laissé les laboratoires imposer pendant neuf ans [7] un vaccin hexavalent coûtant six fois plus cher, sous prétexte qu’il était en général remboursé par les mutuelles (mais qui paye les mutuelles, si ce n’est les mutualistes, c’est-à-dire vous et moi ?? Leur argent ne tombe pas du ciel…)

Mais la ministre de la Santé Marisol Touraine a décidé de faire de cette histoire une affaire personnelle le jour où l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle a cherché à protester.

Au lieu de considérer les faits (l’impossibilité pour les patients de se procurer un vaccin obligatoire), elle a transformé cette affaire en combat contre le Pr Henri Joyeux injustement accusé d’être un militant anti-vaccins primaire. [8]

Ces graves accusations ont été répercutées largement.

Un faux débat pour gagner du temps

La ministre de la Santé a cherché ensuite à louvoyer en organisant, à grands frais (c’est-à-dire à nos frais), une « consultation nationale » sur les vaccins, soi-disant destinée à « rétablir la confiance » du public au sujet des vaccins. [9]

Moyennant quoi, elle a confié ce débat à ses petits amis et à des spécialistes proches des laboratoires pharmaceutiques, dont les positions et les conclusions étaient connues d’avance.

Toute l’affaire était cousue de fil blanc. Dès le départ, on savait que cette consultation ne serait qu’une parodie de démocratie, [10] aboutissant à donner tort aux citoyens mobilisés.

C’est ce qui s’est produit en effet. Après dix-huit mois perdus pour rien, le comité a préconisé de rendre obligatoires onze vaccins au lieu de trois actuellement. [11] Pas un mot sur la mesure la plus simple, la plus naturelle, consistant à demander le retour du DT-Polio sans aluminium qui a rendu de bons et loyaux services pendant trente ans avant d’être retiré du marché brutalement en 2008 sous un prétexte fallacieux.

L’admirable courage du Pr Henri Joyeux et d’Augustin de Livois, président de l’IPSN

Il fallait le courage sans faille du Pr Henri Joyeux et d’Augustin de Livois, président de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, pour tenir bon face à ces vexations à répétition, et face à la mauvaise foi du ministère de la Santé. Celui-ci s’est obstiné à défendre la position suivante pourtant intenable :

« Certes, le vaccin obligatoire DT-Polio n’est plus disponible ; mais plus les enfants reçoivent de vaccins, mieux ils se portent. Donc autant qu’ils prennent le super-vaccin hexavalent Infanrix à l’aluminium. Ceux qui ne sont pas d’accord sont des anti-vaccins, ils ne méritent pas d’être respectés, ni même entendus, et nous exclurons leurs enfants des écoles, etc. »

Les époux Larère ont été condamnés à la prison avec sursis pour cela. [12] Eux qui expliquaient que leur refus de vacciner leur enfant venait du fait que le vaccin DT-Polio n’était plus disponible seul mais associé à d’autre vaccins non-obligatoires. [13]

Le Conseil d’Etat nous donne raison

Aujourd’hui, après deux ans de défense désespérée, le Conseil d’Etat donne raison aux citoyens.

Le Conseil d’Etat est la plus haute juridiction. Ses décisions ne peuvent être contestées.

Les juges du Conseil d’Etat ont estimé que :

« La discordance actuelle entre l’obligation vaccinale et l’impossibilité de la mettre en œuvre conduit à une situation d’illégalité » et que « la ministre de la santé est en capacité de prendre diverses mesures pour assurer la disposition des seuls vaccins obligatoires » [14]

C’est une bonne chose. Normalement, l’Etat devrait suivre.

Mais pourquoi, pourquoi a-t-il fallu tout cela ? Comment les choses ont-elles pu devenir si tragiquement compliquées en France ??

Les Français sont-ils vraiment des râleurs ?

On dit souvent que la France est un pays de « râleurs ».

Mais que pensez-vous qu’auraient fait des Allemands « disciplinés », des Suisses « bien organisés », des Anglais « flegmatiques », des Italiens « débrouillards » dans la même situation ? (je vous épargne d’autres clichés populaires)

Pensez-vous qu’ils n’auraient pas râlé, eux ? Qu’ils se seraient dit que la situation est normale, drôle, qu’il faut voir le bon côté des choses ??

Pour avoir vécu dans tous ces pays, je peux vous garantir que non.

Les uns comme les autres, ils n’auraient jamais accepté un tel abus. Ils ne se seraient jamais soumis. Ils auraient mis dehors, manu militari, les responsables incompétents d’une situation pareille.

Les Français ne sont pas des râleurs. Pas plus que les autres. Au contraire, nous étions réputés pour être un peuple jovial, où il faisait bon vivre, où les disputes se terminaient toujours par « des rires et des chansons », comme dans Astérix autour d’un banquet bien garni.

Si nous avons parfois envie de râler, c’est peut-être aussi parce que nous sommes confrontés à des situations ubuesques. De plus en plus souvent, nous nous faisons marcher sur les pieds par des gouvernants autoritaires et pas toujours compétents. Et lorsqu’ils refusent de reconnaître leurs torts même quand toutes les évidences sont contre eux, il est normal que les citoyens manifestent un certain ras-le-bol.

Saviez-vous, que, à fin novembre 2016, 22 % des vaccins faisaient l’objet de ruptures ou de tensions d’approvisionnement durables, selon l’Ordre national des pharmaciens ? [15] Le délai moyen de rupture est de 139 jours.

Oser avoir le courage de défendre ses droits

N’ayons plus peur, donc, d’exprimer notre désaccord.

N’ayons plus peur des moqueries et des quolibets. Il nous reste certains droits, et il ne faut pas avoir honte de les défendre. Au contraire, c’est notre devoir de le faire.

Un devoir vis-à-vis de nous-même, et vis-à-vis des autres.

Grâce à vous, dans quelques mois, des centaines de milliers de bébés pourront à nouveau être vaccinés au DT-Polio, nous l’espérons sans aluminium. Vous pouvez être fier de vous.

Certes, notre combat sera vite oublié. Dans quelques mois, quelques années, personne ou presque ne se souviendra que nous avons dû nous mobiliser pour cela. Les gens trouveront ça normal de trouver leur vaccin obligatoire en pharmacie. Car c’est normal en effet. Ils auront oublié que d’autres ont été obligés de se battre pour cela.

Mais ça ne fait rien. Nous, nous nous en souviendrons.

Nous pourrons dire que nous avons vécu cela. Et c’est tout de même une belle chose, une belle contribution au bien commun.

C’est à vous que nous la devons. Alors encore une fois, un grand merci et bravo à tous.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Imaginez des substances naturelles plus efficaces que les médicaments pour soigner les maladies du vieillissement, mais également capables de :

  • faire perdre de la graisse et gagner du muscle (y compris au ventre, aux cuisses) ;
  • résorber la chair qui pend sous les bras ;
  • éliminer les rides, notamment autour des yeux et de la bouche ;
  • solidifier les os ;
  • faire repousser des cheveux épais et de votre couleur naturelle ;
  • lubrifier les articulations ;
  • réguler le taux de sucre sanguin ;
  • rétablir le sommeil naturel ;
  • augmenter la mémoire ;
  • reconstituer les tissus vivants (rétine, artères, matière grise).

Et ce n’est pas tout !

Ces substances seraient aussi capables d’influer favorablement sur votre personnalité, en accroissant votre confiance en vous, en espaçant les baisses de moral, en vous rendant plus à l’aise en société, en développant votre pouvoir de séduction, en vous donnant plus de force et de paix intérieures pour surmonter toutes les difficultés de la vie.

Enfin, ces substances augmenteraient le désir, la force et le plaisir amoureux.

J’ai bien conscience que cela paraît trop beau pour être vrai. Mais lisez la suite.

Des substances plus indispensables que le cerveau

Ces substances naturelles existent, et elles se présentent sous plus de cent formes, toutes produites naturellement par votre corps.

Ce sont vos hormones.

Les hormones sont des produits naturels que vous fabriquez dans vos glandes endocrines (hypophyse, glande pinéale, glande thyroïde, thymus, pancréas, glandes surrénales, testicules ou ovaires).

Elles vous permettent de développer vos organes et d’assurer des centaines de fonctions vitales comme la respiration, la circulation sanguine, la digestion, l’immunité, la reproduction, les émotions et le fonctionnement du cerveau.

Les hormones ne sont pas seulement naturelles. Elles sont aussi indispensables à la vie : si un bébé naît sans cerveau mais avec du cortisol (une hormone produite par les glandes surrénales), il peut non seulement vivre pendant une courte période, mais aussi manifester des émotions.

En revanche, s’il naît avec un cerveau mais sans cortisol, il ne pourra pas vivre du tout. Ses fonctions vitales (battements cardiaques, respiration) n’auront aucun moyen de s’activer.

Sans hormone thyroïdienne par exemple, une personne peut vivre quelques semaines, mais sans émotions, sans bouger, comme une plante.

C’est pourquoi il n’est pas exagéré de dire que les hormones sont plus indispensables à la vie encore que le cerveau.

Le dieu Hermès dans votre corps

Le mot « hormone » vient du grec « impulsion ».

Mais la racine rappelle aussi celle du dieu Hermès, qui signifie « messager ». Hermès est d’ailleurs ce dieu jeune et beau, doté d’ailes aux chevilles qui lui permettent de porter les messages à la vitesse du vent.

Car, en effet, vos organes se servent des hormones pour communiquer entre eux.

Produites par vos glandes endocrines, les hormones sont transportées par le sang, et permettent de réguler à distance toutes vos fonctions vitales.

Le cas le plus connu est celui des hormones produites par les glandes sexuelles, comme la testostérone et les œstrogènes.

Elles sont produites à l’adolescence et modifient l’apparence des organes sexuels, développent les muscles, font pousser des poils sous les aisselles, sur le pubis, etc.

Mais, en réalité, toutes les hormones ont des effets aussi spectaculaires, si vous pouviez voir ce qui se passe dans votre corps.

Ainsi la DHEA est-elle une de ces hormones capables de réduire la graisse et d’augmenter le muscle, en plus petite mesure toutefois que la testostérone, l’hormone mâle. La DHEA accroît la densité minérale des os, et donne souplesse et brillant à la peau. Elle semble avoir aussi un impact important sur le cerveau : si vous manquiez de DHEA, votre risque de maladie d’Alzheimer pourrait être plus élevé [1].

Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que, à 80 ans, le taux de DHEA est en moyenne dix fois plus bas qu’à 20 ans, ce qui explique en partie les différences physiques.

Le cortisol, lui, élève le niveau d’énergie : il accélère le flux sanguin, et donc améliore l’oxygénation des cellules et leurs apports en nutriments. Cela vous fait maigrir tout en vous procurant une sensation de plus grande fraîcheur et d’énergie. C’est le cortisol qui vous donne cette sensation d’être d’attaque pour affronter les événements stressants. Il peut même vous donner de l’enthousiasme et de l’impatience à vous lancer dans l’épreuve !

On pense que les grands guerriers, comme Du Guesclin, le chevalier Bayard, Attila ou encore Gengis Khan, avaient des taux très élevés de cortisol.

Les taux hormonaux optimaux

Chaque personne est unique, avec un état hormonal optimal qui lui est propre. Tout dépend de votre sexe, de votre taille, de votre hérédité, de votre alimentation, de votre lieu de vie et de vos occupations.

Cependant, pour la majorité des femmes, la période optimale de santé hormonale se situe entre 18 et 23 ans ; chez l’homme, c’est souvent entre 21 et 25 ans.

C’est à ces âges que les taux hormonaux sont les plus élevés : vos cellules osseuses se reproduisent et assurent à votre squelette une grande solidité. Vos tissus musculaires sont bien développés, votre corps est ferme et souple. Votre peau est élastique, vos cheveux sont épais et soyeux. Votre mémoire est excellente. Vous n’avez aucune peine à sentir monter le désir sexuel en toutes occasions, et le plaisir de l’acte est quasi toujours au maximum. Votre moral est solide et vous considérez l’avenir avec un optimisme qui vous rend entreprenant, voire audacieux.


Un bon équilibre hormonal rend séduisant

Chez les hommes, un bon équilibre d’hormones mâles donne des cheveux épais, un large front, un regard franc, un caractère affirmé, un menton prononcé, une mâchoire carrée, des épaules larges, un torse bien dessiné, un corps svelte mais puissant, un ventre plat, des bras et des jambes musclés, du courage physique et de la détermination.

Chez les femmes, un taux d’hormones élevé produit de belles courbes, une chevelure souple et abondante, de grands yeux vifs, des traits réguliers, une peau de pêche, de la vivacité d’esprit, de l’énergie, de la mémoire, de l’humour, etc.

Les hormones mâles donnent une « odeur d’homme », et les hormones femelles une « odeur de femme », indiquant à votre entourage, inconsciemment, votre capacité de reproduction.

Lorsque vous êtes en superproduction hormonale, les personnes que vous croisez ne sont d’ailleurs pas insensibles aux signaux que vous émettez sans le savoir : c’est à cet âge-là que vous vous attirez le plus d’amis et que les rencontres amoureuses sont les plus faciles. Votre capacité de séduction est à son comble.

Le déclin

Beaucoup de jeunes restent dans cette condition optimale jusqu’à l’âge de 30 ans. Après commence le déclin, d’abord très lentement et de manière pratiquement invisible, puis – vers 40 ans – de plus en plus évidente.

Que se passe-t-il ?

Le principal responsable de la baisse de la production hormonale est le vieillissement des glandes endocrines qui produisent les hormones. Celles-ci s’épuisent et s’usent au fil des années, surtout actuellement sous l’effet de :

  • une mauvaise alimentation, qui va faire empirer l’état de déficience hormonale : mal manger empêche les glandes de se renouveler et de fabriquer de nouvelles hormones. Cela explique le vieillissement accéléré et la fréquence des maladies liées à l’âge ;
  • les facteurs environnementaux, parmi lesquels les perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques, les produits d’entretien, les peintures, les médicaments, les cosmétiques, et qui ont un effet désastreux sur votre équilibre hormonal. L’Europe a recensé plus de 320 substances de ce type en 2007.

Chez certaines personnes, le déficit hormonal est malheureusement déjà programmé dans des gènes déficitaires. Ces personnes connaissent un tarissement hormonal plus rapide et plus précoce, mais le cas est peu fréquent.

Mais de toute façon, quelle que soit la cause de votre diminution hormonale, les conséquences se résument en deux mots : vieillissement accéléré.

Une baisse du taux d’hormone entraîne inévitablement un affaiblissement de votre organisme et une régression de vos capacités physiques, mentales, sexuelles, émotionnelles.

Vos muscles s’atrophient, vos cheveux grisonnent, blanchissent, tombent. Vos os deviennent fragiles, votre vue et votre ouïe baissent. Votre peau se détend, sous les bras, au cou, au ventre et aux cuisses. Des trous de mémoire apparaissent et il devient de plus en plus difficile d’apprendre des choses nouvelles et de s’adapter aux changements de situation. Le désir sexuel régresse, le plaisir s’atténue. Bientôt, c’est la stérilité qui s’installe. Certaines personnes deviennent de plus en plus irritables, solitaires, isolées, déprimées.

Tous ces signaux, que l’on considère comme normaux lorsqu’on vieillit, ne doivent pas être pris à la légère, s’ils se développent trop vite ou apparaissent de façon prématurée.

Même si le fait de vieillir n’est pas en soi un problème, cela le devient lorsque le corps devient vulnérable à la maladie, et que des fonctions vitales importantes se ralentissent. Et, de fait, un déséquilibre hormonal favorise le développement de maladies diverses et le risque de mort prématurée.

Malheureusement, peu de médecins osent parler des hormones ! La plupart évitent à tout prix d’aborder ce sujet.

Le silence coupable de la médecine au sujet des hormones

En termes d’hormones, la médecine officielle a surtout des raisons de se sentir gênée.

Lorsque, dans les années 60 et 70, des médecins se sont rendu compte de l’incroyable pouvoir des hormones à remodeler le corps, leur premier réflexe a été de se lancer dans des expérimentations abusives.

Certains n’ont pas hésité en URSS, en Chine, mais aussi dans de nombreux autres milieux sportifs, à se servir des hormones pour « fabriquer » des athlètes surhumains, en leur injectant des doses énormes d’hormones synthétiques, et surtout, ce qui est le pire, à des doses de dix à cent fois et jusqu’à mille fois la production journalière normale !

Ce fut l’époque des fameuses « nageuses est-allemandes », à la carrure de Musclor, et des « body-builders » bourrés d’hormones stéroïdes, du dopage de masse.

Sans surprise, ces expériences ont entraîné des problèmes, ces injections massives déséquilibrant le système endocrinien (hormonal) et donnant lieu à de nombreuses plaintes de surdosage.

Mais c’est sans doute en France que la médecine est allée le plus loin dans le scandale.

En 1982, des médecins ont voulu traiter des enfants et des adultes atteints de nanisme (petite taille) avec de l’hormone de croissance. Et, en effet, l’hormone de croissance est très efficace lorsqu’elle est utilisée dans des conditions normales. Après tout, l’hormone de croissance est un produit complètement naturel, que le corps produit lui-même dans l’hypophyse (une glande dans le cerveau), et qui est non seulement bien toléré, mais surtout indispensable à une bonne santé et au développement physique et mental.

Il est compréhensible, lorsqu’une personne souffre d’un défaut d’hormone de croissance dû à un problème de santé, de tout faire pour rétablir un taux normal et ainsi connaître un développement harmonieux.

Le problème est que ces médecins peu scrupuleux ont décidé de faire prélever l’hormone de croissance sur des cadavres dont certains étaient de personnes décédées de la maladie de Creutzfeld-Jakob (maladie de la vache folle). Ils ne le savaient pas nécessairement, mais ils auraient dû y faire attention.

Par négligence, ils ont injecté à des enfants des hormones prises sur des cadavres de personnes malades, infectées avec un « prion » (une sorte de virus) qui donne une maladie mortelle.

Pire, ils n’ont pas jugé utile d’informer les patients concernés du risque énorme de contamination. Le résultat : plus de 111 décès à ce jour et des milliers de personnes en danger de mort.

Ces abus non seulement provoquèrent une hécatombe d’innocents, mais ils aboutirent à priver le reste de la population des bienfaits de thérapies hormonales bien pratiquées.

Enfin, il y a eu le scandale de la pilule contraceptive de 3e et 4e générations et des thérapies hormonales substitutives lors de la ménopause : dans tous les cas, les femmes se sont aperçues qu’on leur avait fait prendre des doses d’hormones beaucoup trop élevées par rapport à leurs besoins physiologiques naturels. Cela a pu favoriser les embolies pulmonaires, les maladies cardio-vasculaires, les cancers du sein.

Les thérapies hormonales abandonnées pour de mauvaises raisons

Discréditées par toutes ces affaires, la plupart des thérapies à base d’hormones ont été abandonnées. La médecine fait aujourd’hui mine de tout ignorer sur les hormones, qui sont devenues un véritable tabou médical, alors qu’il existe plus de 300 000 publications scientifiques à ce sujet, un des domaines les mieux couverts par la science.

Même les maladies de la thyroïde, pourtant bien connues, sont parfois mal soignées. J’ai également eu tout récemment le cas, parmi mes proches, d’une maladie d’Addison (atrophie des glandes surrénales) qui est restée non diagnostiquée pendant des années alors que cette personne présentait tous les symptômes classiques de la maladie, et avait consulté de nombreux spécialistes et fait plusieurs séjours aux urgences ! Il suffisait pourtant de prendre 10 mg de cortisol chaque matin et le problème aurait été réglé. Mais sans cet apport indispensable, elle était en danger de mort, et les médecins qu’elle avait consultés assistaient passivement à la tragédie.

Rares sont les personnes qui reçoivent de leur médecin le moindre conseil précis sur leurs hormones, alors qu’il s’agit du sujet le plus capital pour conserver ou retrouver une santé optimale.

Derrière plusieurs « maladies » courantes, un simple déséquilibre hormonal facile à corriger

Certaines « maladies » sont aujourd’hui traitées avec des médicaments chimiques coûteux et parfois dangereux, alors qu’il s’agit de problèmes hormonaux qu’il est possible de traiter :

  • Si vous souffrez, par exemple, de fatigue chronique, de dépression, de difficulté à perdre du poids ou de crampes, il est capital de vérifier le fonctionnement de votre thyroïde et votre taux d’hormones thyroïdiennes. Les véritables maladies de la thyroïde sont fréquentes, mais il est encore plus fréquent de souffrir de dysfonctionnements thyroïdiens, notamment sous l’effet d’un stress prolongé.
  • Si vous peinez à vous endormir le soir, ou si votre sommeil n’est pas réparateur, vous souffrez peut-être tout simplement d’un déficit en mélatonine, l’hormone du sommeil. La mélatonine est un des traitements naturels les plus efficaces et les plus sûrs qui soient : aucune dose dangereuse n’a jamais été découverte pour cette hormone, qui a de plus un excellent effet antivieillissement sur les cellules.
  • Si vous souffrez d’obésité, de diabète, de problèmes cardiaques, ne vous lancez pas tête baissée dans des régimes restrictifs, des programmes de sport ou des traitements médicamenteux qui pourraient vous faire plus de mal que de bien. Vos problèmes pourraient tout simplement être dus à une déficience en œstrogènes (chez la femme) ou de testostérone (chez l’homme), ou (pour les deux sexes) en hormone de croissance, une hormone produite par votre glande hypophyse dans le cerveau. Là aussi, le stress et les agressions sociales et environnementales peuvent être la cause du problème. Et il existe des moyens simples et naturels d’élever les taux de ces hormones, et donc de vous faire recouvrer la santé.
  • Il existe plusieurs hormones (leptine, ghréline) impliquée dans la régulation de l’appétit Certaines personnes ne pourront résoudre leur problème de poids sans les prendre en considération.

Dans tous ces cas (et bien d’autres), retrouver un taux normal de ces hormones sera complètement naturel et donc n’entraînera pas d’effet indésirable.

Tout ce qui vous arrivera sera de vous retrouver des années en arrière, sans aucun des problèmes de santé qui sont apparus au fur et à mesure que votre système hormonal s’affaiblissait et se déréglait.

Ces propos positifs sur les hormones sont, je le sais, inhabituels. La plupart des gens se méfient des hormones, surtout dans la médecine naturelle. Mais n’oubliez pas que les hormones sont, aux doses physiologiques, tout ce qu’il y a de plus naturel !

Le plus difficile est de trouver un praticien de santé qui puisse vous aider sur ce sujet. J’ai bien conscience du problème, pratiquement insoluble. C’est la raison pour laquelle nous publions le Journal de la Médecine Anti-Âge où nous traitons de ce sujet avec les rares médecins spécialistes de ces questions, qui osent les aborder malgré les tracasseries de l’Ordre des Médecins. Je vous invite à cliquer ici pour en savoir plus.

Vous allez me dire que, une fois de plus, je vous demande de « faire le travail vous-même », alors qu’il serait plus simple que le problème soit pris en charge par la médecine. C’est vrai, et croyez bien que je trouve moi-aussi cette situation anormale. Je pense d’ailleurs qu’elle ne va pas durer, car le tabou de la médecine hormonale finira par tomber.

Mais pour l’instant, lire ce journal, qui est accessible à tous, même sans formation médicale, est vraiment une bonne solution. Et pourquoi ne pas en montrer un exemplaire à votre médecin, le jour où vous trouvez un traitement qui semble vous correspondre ?

Vous pourriez avoir une bonne surprise. Je l’ai déjà vu.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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