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Pour aider ceux qui en ont besoin à se remettre en route

 

Suite à ma lettre sur les 7 fléaux qui s’abattent actuellement sur notre monde, j’ai reçu de nombreuses questions angoissées.

– “Que faire ?” ; “Qu’allons-nous devenir ?” ; “Faut-il paniquer ?

Vous connaissez ma théorie :

Il est important d’être conscient des problèmes. Mais les personnes qui sont le plus en danger sont :

  • Celles qui, traumatisées par les mauvaises nouvelles qui s’accumulent sentent leur envie d’agir les quitter.
  • Celles qui pensent que la situation est tellement grave qu’il n’est plus possible d’espérer.
  • Celles qui font des cauchemars sur les images de massacres d’animaux, d’incendie de forêt, de pollution, d’ordures qui s’amoncellent, de plastiques qui envahissent la chaîne alimentaire, d’accident chimique ou nucléaire, etc.

En effet, vient un moment où les mauvaises nouvelles cessent de stimuler. Elles détruisent.

On se prend la tête à deux mains, on s’assoit, on pleure. On baisse les bras.

Mon message d’aujourd’hui a pour objectif d’aider ceux qui en ont besoin – et qui le souhaitent – à se remettre en route.

La vie a toujours été une catastrophe

Rappelons-nous avant tout que la vie est, et a toujours été, une catastrophe.

L’être humain est programmé pour angoisser (c’est notre principal moteur pour agir et parer aux dangers). Mais il est aussi programmé pour, en principe, ne pas se laisser miner par les mauvaises nouvelles au point de s’effondrer.

S’il ne trouve plus aucun repos ni sérénité : il y a malaise.

Il faut réagir.

Je vous propose donc d’envisager la crise actuelle sous un angle positif. Voir l’effondrement écologique comme, au fond, une bonne nouvelle, qui peut nous permettre de rebondir.

1) “on ne pourrait plus circuler en voiture !

Bon.

Serait-ce un drame ? Combien de voitures circulent sur nos routes pour de mauvaises raisons actuellement ?

Ce flot de milliards de voitures allant et venant dans tous les sens est-il une condition indispensable de la survie de l’humanité ?

Combien de voitures sont-elles actuellement en train de rouler parce que le conducteur aime se promener en voiture ? Il aurait des tas d’autres solutions, comme rester chez lui ou prendre le vélo ou le train, mais il aime faire de la voiture. Parce qu’il a son petit confort (sa radio, son téléphone, pas de collègue pour l’agacer…), parce qu’il se sent bien, il aime la sensation de se déplacer sans effort, même s’il n’a besoin d’aller nulle part.

Il invente donc un prétexte pour prendre sa voiture. Soit disant, il doit “faire une course”. En réalité, il s’ennuie. Il a décidé d’aller passer l’après-midi dans un centre commercial.

Il roule pour passer le temps ; pour éviter de faire ses devoirs, son travail, son jardin, son bricolage, lire un livre, se promener, rendre service à un voisin, s’occuper de ses enfants ou de ses vieux parents… Bref, il roule pour éviter de faire des choses utiles et constructives.

Si le carburant coûtait 20 fois plus cher, je suis certain que cela n’aurait aucune conséquence grave.

Un très grand nombre de déplacements en voiture (ou bus) inutiles, et en fait nuisibles, seraient supprimés.

Cela ne nous empêcherait pas de prendre une ambulance pour aller à l’hôpital, ou de transporter des matériaux importants. Il n’y aurait donc rien de dramatique.

2) “on ne pourrait plus prendre l’avion !

La belle affaire.

Soyons réaliste : la plupart des trajets en avion pourraient (devraient) être supprimés de toute façon.

Cela n’aurait que des avantages sur le bien-être de l’humanité.

Combien de lieux paradisiaques menacés par le tourisme de masse, seraient ainsi sauvegardés ? Combien de pollution, y compris sonore, serait-elle évitée ?

Mieux encore :

Combien d’énervements liés à des avions en retard, à des bagages perdus, à des correspondances ratées, à des voisins indélicats, à des files d’attente et des contrôles de sécurité tatillons et humiliants, seraient-ainsi éliminés ?

L’humanité n’y gagnerait-elle pas ?

3) “on ne pourrait plus chauffer les maisons !

Et alors ?

Nous avons pris l’habitude, dans les années 70, de pouvoir nous promener en T-shirt, voir en slip, en plein hiver, dans nos intérieurs.

Mais c’est une mode récente et ruineuse quand on y pense.

Autrefois, on mettait un gros pull en laine, des chaussettes épaisses dans des chaussons, un bonnet de nuit…

On allait couper du bois pour se réchauffer, ce qui évitait de devoir payer un abonnement dans un club de gym.

On se rassemblait autour d’une seule source de chaleur et de lumière : le foyer, le poêle. Cela comportait bien des avantages en terme de convivialité et de transmission entre les membres de la famille. On blaguait, on jouait, on riait… On se préparait gentiment à dormir, ce qui explique aussi que les gens dormaient beaucoup mieux, avaient meilleur moral, et étaient plus faciles à vivre.

Dans les chambres, avec une très grosse couette, on dort magnifiquement par grand froid. Et on avait, bien sûr, toutes sortes d’excellentes techniques pour se réchauffer, sous la couette ! On avait plus le temps de s’amuser !

4) “L’économie s’effondrerait

Si c’est pour avoir moins de gadgets, jouets en plastique, accessoires inutiles, et revenir à des objets qui durent, en bois et en métal, des vêtements de qualité qu’on rapièce plutôt que de la mode bon marché, ce sera encore une fois un gain pour l’humanité.

La caisse à outil reprendrait son importance. Les jeunes devraient apprendre à faire usage de leurs dix doigts (plutôt que de leur pouce uniquement sur l’écran de leur smartphone).

Un très grand nombre d’activités économiques n’ont aucun sens et pourraient être supprimées sans conséquence grave pour l’humanité : l’industrie de la télé, du divertissement, les parcs d’attraction, la “culture” officielle laide et absurde, une grande partie de l’informatique, de la fausse médecine, des transports qui font du bruit et polluent, le secteur bancaire.

Ce dernier, rappelons-le, pourrait d’ores et déjà être remplacé intégralement grâce à la technologie du blockchain (comme le Bitcoin). Autant de gratte-ciels, d’institutions dans les centre-villes, de jets privés et centres de conférence de luxe qui pourraient être supprimés du jour au lendemain, avec uniquement des économies à la clé pour l’humanité qui s’en porterait beaucoup mieux.

5) “On n’aurait plus de nourriture ; on mourrait de faim !

Tiens, justement, je l’aime bien celle là.

Rien ne serait meilleur pour la santé et le moral des gens (et leur sens des réalités), qu’ils redécouvrent le problème réel – et le plaisir réel – de produire de la nourriture.

Pour qu’ils cessent de gaspiller ; de s’empoisonner ; pour qu’ils cessent de s’imaginer qu’ils peuvent manger de bons produits en achetant les yeux fermés au supermarché de la nourriture qui sort d’usine.

Qu’ils cessent aussi d’imaginer qu’ils peuvent manger bio bon marché.

Non, désolé, produire un bon poireau, une bonne fraise, un bon chou, un bon pain, un bon poulet, une bonne vache bio, c’est un travail énorme et pénible.

Il faut se lever tôt, se coucher tard, et travailler dur entre temps.

Cela coûte cher, en huile de coude, et en temps. Désherber, enlever les limaces une à une sur les salades, arroser, récolter, nettoyer… Mais quel plaisir, dans l’assiette, et comme ce serait meilleur pour la santé !

Là encore, on économiserait des milliards en frais de santé causés par notre mode de vie et notre alimentation actuels.

6) “On n’aurait plus de médicaments !

Je n’y crois pas.

Il est bien possible qu’on n’ait plus les budgets pour droguer une grosse partie de la population à coup d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, et autres médicaments inutiles comme les pilules contre le cholestérol, l’ostéoporose, le reflux, l’hypertension…

Mais les quelques médicaments vraiment utiles, je vous garantis que nous trouverions les moyens de nous en procurer, avec parcimonie, quand nécessaire.

7) “On n’aurait plus de télé, de jeux vidéos, ni de nouvelles séries

Sans commentaire.

Conclusion

Tout ça pour dire que la situation est grave… mais pas désespérée.

Ami lecteur, surtout, résistez à la tentation du renoncement, du désespoir.

L’urgence climatique est réelle. Mais rien ne dit que la vie sera tellement pire, demain.

De plus, n’oublions pas que nos moyens pour construire sont aussi puissants que ceux que nous avons pour détruire.

Nous ne sommes pas encore dans une situation pire que nos ancêtres préhistoriques, qui se couchaient chaque soir en entendant les fauves gronder autour d’eux dans la pénombre, et siffler des serpents qui cherchaient à dévorer leurs petits.

Pour nous, la fin n’est pas aussi imminente.

Oui, nous avons cette étrange capacité à angoisser, mais dans toutes les situations, des hommes ont toujours su, malgré tout, garder la tête haute, faire face.

Il est vrai que nous avons un sacré pain sur la planche pour préserver et reconstruire tout ce que nous avons – et sommes en train d’abîmer.

Mais, si nous nous retroussons les manches chacun à notre échelle, il reste parfaitement possible que, au bout du compte, nos petits enfants soient beaucoup plus heureux que nous, et vivent dans un monde meilleur (avec moins de voitures et sans télévision).

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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