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Ne laissez pas votre prostate vous gâcher la vie

 

La prostate est cette glande qui se trouve sous la vessie des hommes, et qui a normalement la taille d’une noix.

Avec l’âge, malheureusement, elle grossit et peut atteindre la taille d’une prune, puis d’une pêche, enfin d’un pamplemousse !

Ce n’est pas mortel, mais cela cause un inconvénient énorme : une difficulté permanente et exaspérante pour uriner.

Une difficulté exaspérante pour uriner

En effet, le tuyau qui vide la vessie passe à travers la prostate. On l’appelle l’urètre. Une prostate qui gonfle, c’est une prostate qui étrangle l’urètre, freinant le flot d’urine.

L’homme a constamment envie d’aller aux toilettes mais, quand il y va, ne sortent que des gouttes… Il est poursuivi par le besoin de se soulager. Il se lève au milieu des spectacles pour se rendre aux toilettes, se lève de table, se lève la nuit… Tout ça, pour rien, ou pas grand-chose.

Retrouver un jet puissant, telle une lance à incendie, devient pour lui un fantasme, aussi fort que celui de rouler en décapotable quand il avait 20 ans. Il en arrive à regarder avec jalousie les jeunes qui jouent à celui qui « fait pipi le plus loin ».

« Docteur, j’ai la prostate qui me taquine ! »

Alors, ne voulant pas croire qu’il devra finir ses jours ainsi, il se précipite chez son médecin, qui l’accueille volontiers, mais ne pourra rien faire d’autre que le regarder d’un air désolé et impuissant (sans jeu de mots).

Tout ce qu’il peut proposer, c’est des médicaments pour bloquer la testostérone, autrement dit une sorte de castration chimique, d’après la théorie (mal établie) selon laquelle la testostérone ferait gonfler la prostate.

En réalité, ces traitements sont peu efficaces, et pas du tout souhaitables si on considère leurs effets secondaires. Rappelons que la testostérone est la principale hormone mâle, qui donne des muscles, réduit les réserves de graisse, favorise le système pileux, donne une voix profonde et virile et donne un caractère combattif. Et bien sûr je ne parle pas des effets sur le désir et la vigueur sexuelle.

C’est pourquoi les hommes se méfient des médicaments, et préfèrent s’ils le peuvent se tourner vers la nature et en particulier les plantes, pour retrouver une bonne évacuation urinaire.

Les nombreux trésors de la nature pour la prostate

Et cela tombe bien car il y a de nombreuses plantes à proposer :

  • Les baies de palmier nain, que les Américains appellent « saw palmetto » ;
  • Le prunier d’Afrique, ou Pygeum Africanum ;
  • La racine d’ortie ;
  • Le pollen de fleurs de seigle.

Et surtout, surtout : les graines de courge, ainsi que l’huile de graines de courge.

Ce dernier remède est très connu en Corée. C’est là-bas d’ailleurs qu’a eu lieu en 2009 une très intéressante étude en double aveugle contre placebo sur des personnes souffrant d’hypertrophie (ou hyperplasie) bénigne de la prostate. [1]

Le secret des Coréens pour la prostate

Cette étude a observé que les groupes de patients ayant pris 320 mg par jour d’huile de graine de courge ont connu au bout de 3 mois, et plus encore après 6 et 12 mois, une :

  • Augmentation de leur débit d’urine ;
  • Amélioration de leur qualité de vie ;
  • Réduction de leur IPSS (International prostate symptom score), qui est une échelle de mesure de la gravité des problèmes de prostate.

Des résultats équivalents ont été obtenus avec de l’huile de palmier nain (saw palmetto oil), mais, en revanche, le fait de combiner les deux produits n’a pas amélioré les résultats.

A noter également que ces produits ne réduisent pas le volume de la glande.

Il est possible d’acheter des gélules ou de l’huile de graines de courge, mais on obtient le même effet en mangeant 10 grammes par jour de graines séchées et écalées. Celles-ci peuvent être ajoutées dans les salades, une tradition très populaire dans les pays germaniques.

Concernant le palmier nain (en anglait saw palmetto, et en latin Serenoa repens), on dispose également de données scientifiques très convaincantes sur son efficacité.

Depuis 1998, deux méta-analyses [2] et plusieurs synthèses d’études [3] ont montré une réduction significative des symptômes d’hypertrophie de la prostate. Les effets mettent 4 à 6 semaines à se manifester, mais ils seraient aussi forts que ceux des médicaments (finastéride et tamsulosine), sans les effets indésirables sur la virilité, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). [4]

Complétez avec les autres plantes

Ces études ont été faites en général avec un produit appelé Permixon, qu’il faut comprendre comme un jeu de mot autour du mot « miction » qui signifie uriner en langage médical.

Concernant la racine d’ortie, le prunier d’Afrique et le pollen de seigle, les données médicales sont plus incertaines mais justifient néanmoins que ces produits soient ajoutés dans les préparations officinales pour la prostate.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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