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Diabète : prendre de la vitamine C et du magnésium

 

Une bonne raison de faire attention à ce qu’on mange, c’est d’éviter le diabète.

Le diabète entraîne des complications terribles.

  • Le glucose en excès fait coaguler le sang et abîme les nerfs, ce qui provoque des problèmes à tous les niveaux.
  • A cause des petits vaisseaux sanguins bouchés (capillaires), les diabétiques ont deux à quatre fois plus de problèmes cardiovasculaires (infarctus et AVC).
  • Leur vue se détériore, jusqu’à formation de cataractes, de glaucome, et enfin la perte de vue totale. 60 % des diabétiques de type 2 ont les yeux abîmés.
  • Les reins, qui sont eux aussi irrigués par des capillaires cessent de fonctionner peu à peu.

C’est l’insuffisance rénale, maladie irréversible. Il faut alors se faire dialyser, une procédure lourde à l’hôpital, qui recommence tous les jours ou tous les deux jours, de façon définitive.

Le diabète : première cause d’amputation

Et ce n’est pas tout : l’extrémité des organes, surtout les pieds et les orteils, souffrent également car le sang peine à les irriguer.

Les plaies ne cicatrisent plus. Les diabétiques souffrent souvent d’ulcères dans ces zones, ce qui peut déboucher sur des amputations (pieds ou jambes).

De plus, les atteintes aux nerfs entraînent des douleurs de toutes sortes, allant du simple fourmillement jusqu’aux douleurs qui remontent tout au long des membres (neuropathie).

En moyenne, les diabétiques perdent 5 à 10 ans d’espérance de vie.

Quand le diabète devient une urgence médicale

Le diabète de type 2 non traité dégénère en état hyperosmolaire.

Le patient souffre d’une soif inextinguible, urine constamment, se déshydrate. Le cœur s’emballe, les muqueuses s’assèchent et la tension artérielle s’effondre. Il s’agit d’une urgence médicale fatale dans plus de 50 % des cas

Quand au diabète de type 1, qui se caractérise par un manque d’insuline, il est très dangereux également car le manque d’insuline provoque l’acidocétose diabétique.

Le corps remplace le glucose par les acides gras et produit des corps cétoniques qui augmentent l’acidité de l’organisme. Le patient vomit, se déshydrate, souffre à l’abdomen, respire difficilement, tombe dans le coma et meurt si on ne lui injecte pas d’insuline d’urgence.

L’insuline, une découverte récente à l’échelle de l’histoire de la médecine

Souvenons-nous que ce n’est qu’en 1921 que l’insuline a été découverte et isolée.

Ce n’est donc que depuis cette date qu’on peut sauver les diabétiques de type 1. Auparavant, cette maladie entraînait la mort du patient, sans aucune possibilité d’intervention.

Nous fêterons donc dans deux ans le centenaire de cette grande découverte par un jeune chirurgien canadien, Frederick Grant Banting, qui reçut pour cela un Prix Nobel bien mérité en 1923.

Il ignorait cependant que le mode de vie moderne allait rendre sa découverte nécessaire à tant de personnes ! A l’époque, le diabète de type 2 était rarissime. Aujourd’hui, des centaines de millions de personnes en souffrent à travers le monde, et chaque jour, 1500 personnes meurent de ses complications.

Prévenir et accompagner le diabète avec des substances naturelles

Parce que le diabète est si courant et peut être si grave, les personnes qui se préoccupent de l’art de vivre sain s’intéressent de près à cette maladie et donc à :

  • l’alimentation qui prévient le diabète,
  • celle qui est nécessaire quand on souffre de la maladie,
  • celle qui permet de le corriger voire de le guérir,
  • les substances naturelles hypoglycémiantes.

Les substances hypoglycémiantes sont celles qui réduisent naturellement le taux de sucre sanguin.

Ce sont des plantes ou des extraits de plantes, souvent issues de la médecine ayurvédique (indienne) qui s’y connaissait dans ce domaine : Coccina indica, gymnema sylvestris, Momordica charantia, Pterocarpus marsupium et Phyllanthus amarus.

Le principal médicament hypoglycémiant, la metformine, est une molécule dérivée d’une plante utilisée depuis l’Antiquité contre le diabète. Cette plante, appelée rue-de-chèvre ou sainfoin d’Espagne (Galéga Officinal) pousse en zone méditerranéenne. Elle est hautement toxique, surtout la fleur, et peut empoisonner le bétail lorsqu’il s’en trouve dans le fourrage.

100 grammes de cette herbe séchée suffisent à tuer une brebis, notamment parce qu’elle fait s’effondrer leur niveau de sucre sanguin (hypoglycémie).

Mais je voudrais aujourd’hui vous parler de deux substances beaucoup plus classiques, auxquelles nous sommes parfaitement habitués, et qui peuvent (doivent !) être prises en complémentation nutritionnelle pour les diabétiques.

Il s’agit de la vitamine C et du magnésium, tout simplement.

La vitamine C et le magnésium contre le diabète

Des études ont établi que la vitamine C, par ses vertus antioxydantes, protège les diabétiques de plusieurs effets délétères de l’excès de glucose. En particulier, elle neutralise les radicaux libres provoqués par la glycémie élevée, qui abîment la paroi interne des artères.

Par ailleurs, la vitamine C permet de diminuer la glycémie chez les patients diabétiques. L’effet se manifeste au bout de trente jours de supplémentation, selon une étude publiée dans la revue Nature en mars 2017. [1]

Tout récemment une étude randomisée sur la vitamine C a indiqué une amélioration de la qualité de vie, de la vitalité, et une baisse de la glycémie à jeun des patients atteints de diabète de type 2. D’autres indicateurs du diabète, comme le HbA1c (hémoglobine glyquée) ou le taux d’insuline n’ont cependant pas été influencés par la vitamine C. [2]

Par ailleurs, une étude a montré que les personnes souffrant du diabète de type 2 ont une glycémie plus élevée, deux heures après le repas, lorsqu’elles manquent de magnésium. [3] Le magnésium serait en effet nécessaire au bon fonctionnement des récepteurs à insuline.

Une autre étude publiée début 2019 dans le “Journal of the American College of Nutrition” a montré que les diabétiques ayant un faible taux de magnésium avaient un taux d’hémoglobine glyquée (HbA1c) et un taux de glycémie dans le sang après les repas beaucoup plus élevés que les autres. [4]

Rappelons que le manque de magnésium est très fréquent, avec plus de 75 % de la population française touchée. Les spécialistes recommandent une supplémentation en magnésium de 300 à 600 mg par jour pour les personnes en déficit. Une fois le niveau restauré, un régime alimentaire riche en magnésium est hautement conseillé, c’est-à-dire riche en légumes et noix. Certaines personnes voient cependant apparaître des symptômes de manque de magnésium (crampes, fasciculations) dès qu’elles arrêtent leurs compléments et en prennent donc quotidiennement.

Bien entendu, les vertus du magnésium et de la vitamine C ne se limitent pas aux conséquences du diabète. La peau, le sang, les systèmes nerveux, musculaires et cardiaques en bénéficieront aussi.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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