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La proposition indécente des labos pour lutter contre la calvitie

Chère lectrice, cher lecteur,

Voulez-vous une vraie histoire d’horreur pour Halloween ?

C’est l’histoire de J., un homme de 45 ans qui s’inquiétait de perdre ses cheveux.

J. n’avait pas lu ma lettre intitulée « Plus séduisant, chauve [1] », qui n’existait pas encore.

Cette lettre explique que les hommes chauves sont jugés plus courageux, virils, séduisants, sur les photos retouchées par ordinateur, avec ou sans cheveux.

Mais J. était sérieusement persuadé que ce front qui grandissait était un problème et alla consulter.

Son médecin décida aussitôt de lui prescrire du Finastéride. C’est un médicament dûment autorisé par les autorités de santé contre la perte de cheveux et les problèmes de prostate (hypertrophie bénigne de la prostate).

Un médicament pour perturber les hormones

Le Finastéride agit en bloquant la fabrication d’hormones masculines liées à la chute des cheveux et au gonflement de la prostate.

C’est donc un perturbateur endocrinien… légal. On le donne délibérément aux patients, comme la pilule contraceptive qui agit en déréglant le cycle naturel de la femme.

Mais contrairement à la pilule, le Finastéride est très peu efficace. Il ne réduit que de 30 % les chutes de cheveux [2]. La différence est imperceptible pour l’entourage. Et les chutes reprennent dès qu’on arrête le traitement.

Suite de l’histoire de J.

Les cheveux de J. tombèrent un peu moins, mais il se sentit rapidement beaucoup plus triste.

Il perdit complètement son désir pour les femmes, ce qui tombait bien puisqu’il était devenu impuissant.

J. constata aussi que des seins s’étaient mis à pousser.

Mais il ne s’en inquiéta pas non plus, car il était de plus en plus dépressif et négligeait sa vie…

Mal lui en prit : J. déclara bientôt un cancer du sein, pourtant rarissime chez les hommes. Il se suicidât dix-huit mois plus tard, peu avant que les métastase aient terminé leur funeste travail.

« La faute à pas de chance »

« La faute à pas de chance », pensa sa famille, bien désolée de l’avalanche de malheurs qui s’étaient abattus sur un homme qui n’avait à l’origine qu’une simple préoccupation esthétique.

Personne, dans le milieu médical, ne chercha à la détromper.

Pourtant, tous lemalheurs de J. avaient été la conséquence de cette cochonnerie, si vous me passez lexpression, quest le Finastéride.

Ce médicament a bénéficié pendant dix-sept ans du silence des autorités de santé, et il est toujours en vente, toujours prescrit !!!

Dix-sept ans de silence

Tout le monde ne peut pas faire dix ans d’études de médecine ni être capable de juger par lui-même si tel médicament vaut la peine ou non d’être pris.

Il est normal de s’appuyer sur l’avis des autorités de santé et des médecins. C’est ce qu’on nous demande de faire, d’ailleurs, à longueur de journée : « Parlez-en à votre médecin. »

Trente mille hommes en France prennent du Finastéride sans se douter de quoi que ce soit.

Pourtant, de graves effets indésirables psychiatriques (dépression, idées suicidaires) ont été signalés à l’agence du médicament depuis 1999, il y a dix-sept ans !! [3]

En décembre 2008, l’Agence des produits pharmaceutiques de Suède, au terme d’une enquête de sûreté, a averti du fait que l’utilisation du Finastéride à 1 mg (le plus petit dosage commercialisé) pouvait déjà causer un dysfonctionnement sexuel irréversible (impuissance) même après l’arrêt du traitement [4]. Pas étonnant pour un perturbateur d’hormones.

Une grande étude pharmaco-épidémiologique, publiée dans le JAMA Internal Medicine en mars 2017, a confirmé l’existence du « risque dautomutilation et de dépression » lié au Finastéride [5].

Mais il a fallu encore des mois pour que, finalement, l’Agence européenne du médicament demande « d’avertir les professionnels de santé et les patients sur les risques de changements d’humeur, d’idées suicidaires et de dépression », et qu’elle rappelle que le Finastéride peut entraîner des troubles sexuels et un cancer du sein [6].

Par ailleurs, on sait que les hommes traités au Finastéride qui auraient un enfant risquent fortement que celui-ci naisse handicapé. Le Finastéride est en effet un « tératogène », autrement dit un médicament qui provoque des malformations du fœtus. Il est d’ailleurs recommandé de reporter la conception au moins trois mois après la fin de l’exposition paternelle.

Mais le produit reste en vente dans nos pharmacies, et les médecins peuvent continuer à le prescrire.

Comprenez : les autorités de Santé sont trop occupées à pourchasser les médecins qui prescrivent des plantes, des compléments nutritionnels et qui pratiquent les médecines douces !! [7]

Joyeux Halloween de la part de Big Pharma !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre : 

[1] http://ift.tt/2xcO5qx

[2] S. Varothai et W.F. Bergfeld, « Androgenetic alopecia : an evidence-based treatment update », American journal of clinical dermatology, vol. 15, n° 3,‎ juillet 2014, p. 217-230.

[3] http://ift.tt/2A4ocsv

[4] http://ift.tt/2xGXILW.

[5] http://ift.tt/2zQnOwN.

[6] Idem.

[7] Voir à ce sujet le nouveau numéro d’Alternatif-Bien-Être : « Ces bons médecins victimes du Conseil de l’Ordre ».

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Pourquoi seul l’Homme est capable de pleurer

Avant de vous parler des larmes qui soulagent nos douleurs, parlons de celles qui exaltent nos joies.

Ainsi la femme qui fait pleuvoir sur son amant ses baisers, ses parfums, atteindra-t-elle avec lui le comble du bonheur par ses larmes d’amour qui suivent le plaisir suprême.

Adoration

On dit « pleurer comme une Madeleine ». Mais pourquoi pleurait-elle tant, la Marie-Madeleine des Évangiles ?

Elle est restée dans les esprits une prostituée.

Mais on peut la voir autrement, comme une femme qui connaissait l’amour.

Et elle découvrit l’amour total, l’adoration, auprès de Jésus. C’est pourquoi ruisselaient de ses yeux les larmes qui lui baignèrent les pieds.

Des perles et des diamants

Dans la littérature, les larmes qui coulent sur les joues des femmes sont le plus souvent assimilées aux perles et aux diamants.

« Ces larmes révèlent leur richesse intérieure, la pureté de leur cœur », explique Jacqueline Kelen dans un chef-d’œuvre de sensibilité poétique intitulé Les Larmes [1].

Perles et diamants fugitifs toutefois, dont nul ne peut s’emparer, rendant ce trésor plus précieux encore.

Femmes, connaissez le prix de vos larmes !

Rire, joie, vérité

On pleure de rire, évidemment, inutile de s’y attarder. Les mystiques pleurent d’extase, les amants s’étreignent en pleurant. On pleure d’émotion devant un beau film, une belle musique, un poème, un paysage, parfois.

La joie n’en est que plus intense. Elle se grave dans nos mémoires car elle s’accompagne de sensations marquantes : la vue qui se brouille, les larmes qui coulent sur les joues, l’afflux de liquide dans le nez, la gorge qui se noue, les muscles du visage qui se contractent dans un sourire paradoxal.

Les plus douces émotions, comme les plus violentes, jaillissent par les yeux.

Approcher de la Vérité, ce qui est le but des sages, des scientifiques, des philosophes, des religieux, peut faire pleurer.

Il est ainsi écrit dans le Coran :

« Lorsqu’ils entendront les versets du Coran, tu verras des larmes s’échapper en abondance de leurs yeux, car ils auront connu la vérité. »

Pleurs des hommes

Les hommes pleurent moins souvent que les femmes. Presque exactement deux fois moins, si on en croit une étude réalisée aux États-Unis. Ils pleureraient en moyenne 1,9 fois par mois, contre 3,5 pour les femmes [2].

Néanmoins, les occasions ne manquent pas.

Ulysse pleure de nostalgie en évoquant sa lointaine patrie, Ithaque, où reste sa fidèle Pénélope. Le héros Achille pleure lorsqu’il comprend qu’il ne reverra pas son pays natal. Le prophète Jérémie verse des torrents de larmes, qui s’en iront grossir les fleuves de Babylone, devant les malheurs de son peuple…

Ce qui me permet d’enchaîner avec les pleurs qui soulagent, ou même guérissent le cœur.

La grâce des larmes

En cas de douleur, de choc, d’angoisse, de déception, pleurer peut nous soulager.

Cela paraît inexplicable.

En réalité, on sait aujourd’hui que pleurer :

  • provoque une bouffée docytocine, l’hormone de l’amour ;
  • déclenche la production dendorphines, des molécules proches de la morphine qui atténuent les douleurs physiques et les souffrances émotionnelles;
  • protège la personne qui pleure, en suscitant l’empathie, en facilitant la création de liens et en diminuant l’agressivité de l’entourage.

D’où ce paradoxe : quand on pleure, les émotions deviennent plus violentes. Mais après quelques minutes, on se sent, au contraire, étrangement soulagé.

Les larmes sont un moyen de lâcher physiquement les émotions négatives. Elles libèrent des douleurs, du stress et de l’angoisse.

C’est une véritable souffrance que de ne pas parvenir à pleurer face au malheur. Les yeux secs, nous nous désolons de ne pas parvenir à exprimer, et donc à évacuer, notre tristesse.

Utilité sociale des larmes

Rien de plus difficile que de cacher que l’on pleure. Et c’est fait pour !

Car pleurer est important socialement. C’est le signal, pour les autres, que vous affrontez un problème qu’il est au-dessus de vos forces, au moins provisoirement, de gérer seul.

Cela provoque un mouvement d’empathie : en cas de douleur ou d’accident, les larmes font accourir l’entourage (les enfants le savent bien, et l’exploitent !) ; au milieu d’une dispute, les cris cessent. Pardonner devient plus facile, se réconcilier aussi, grâce aux larmes.

Les serments, les supplications, sont plus crédibles lorsqu’ils sont accompagnés de pleurs.

Les pleurs sont sans doute un avantage important pour la survie de l’espèce. Ils nous aident à solliciter de l’aide quand nous n’en aurions pas eu la force, l’envie ou la capacité. Ils déclenchent un réflexe de secours chez les autres.

Danger des larmes

Attention, toutefois : les personnes qui pleurent facilement sont considérées comme plus chaleureuses, plus sympathiques… mais aussi comme moins compétentes [3].

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Précision (pour mes lecteurs que cela intéresse…) :

Les larmes émotionnelles n’existent que chez les êtres humains, les gorilles et, plus rarement, les éléphants.

Médicalement parlant, les larmes sont produites par l’activation des glandes lacrymales. Celles-ci se trouvent entre votre globe oculaire et vos paupières. Chaque fois que vous clignez des yeux, des larmes sont étalées sur la muqueuse de l’œil.

L’excès de liquide est évacué par un petit trou, ou canal, dans le coin intérieur de l’œil. Ce canal est relié au nez, ce qui explique que notre nez coule quand nous pleurons.

En cas d’émotion ou de douleur, les glandes lacrymales peuvent augmenter brutalement la production de larmes. Trop étroit, le canal d’évacuation sature. Les larmes débordent alors des yeux et glissent sur les joues. Le visage se tend, les traits se contractent.

Sources de cet article : 

[1] Éd. Alternatives, coll. « Grains de beauté », Paris, 1997.
[2] http://ift.tt/1Vqxxl9

[3] http://ift.tt/2ycV0lK

 

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La recette aux coings de la famille Dupuis

Chère lectrice, cher lecteur,

Au fond de mon jardin vit un cognassier, petit mais généreux.

Ce n’est pas nous qui l’avons planté, mais c’est lui qui nous a adoptés.

Chaque automne, fidèlement, il nous offre quinze kilos de coings. C’est plus qu’assez pour notre famille et les cadeaux à nos voisins et amis : pâte de coing, gelée de coing et, surtout, une recette jusqu’à présent restée secrète mais que je vous révèle à la fin de cette lettre (à condition que vous la gardiez pour vous ;-)) : les coings au sirop.


Petit aperçu de notre récolte et de notre production de gelée et de coings au sirop (octobre 2017).

J’entends d’ici les puristes pousser des cris : « Mais Jean-Marc, tu te bourres de sucre, ce poison ! Et tu pousses les autres au vice ! »

Eh bien, comment dire…

Oui, j’avoue !

Mais c’est pour la bonne cause.

Le coing indispensable contre la gastro

Ce n’est pas un hasard, en effet, si le coing est si profondément ancré dans les traditions culinaires européennes, malgré le fait d’être immangeable cru et de nécessiter tant de travail de préparation. Rien que le fait de le couper demande de la force !

Mais le coing est un anti-diarrhée et un antiseptique intestinal majeur. Il est donc providentiel qu’il arrive à maturité à l’automne, juste avant que ne démarre l’épidémie de gastro.

Faites vos provisions avant qu’il ne soit trop tard !

Ses tanins resserrent la muqueuse intestinale, ce qui la rend plus résistante. Ses pectines empêchent les toxines de pénétrer dans le sang.

Une étude sortie pas plus tard qu’au moins d’août dernier (2017) a montré que le coing avait des effets bénéfiques contre les ulcères gastriques (étude sur des animaux [1]).

Mais ce n’est pas tout.

Le coing, bon pour les artères et contre le cancer

Riche en pectines, qui gélifient à la cuisson, et riche en fibres, le coing fait baisser le taux de sucre et le niveau de cholestérol dans le sang.

Surtout, ses tanins et ses fibres abondantes réduisent la stagnation de substances potentiellement cancérigènes dans le côlon [2].

C’est donc sans aucun complexe que je mange des produits à base de coing.

De toute façon, leur goût fort et, en effet, très sucré en limite naturellement la consommation. Le coing s’apprécie en petites quantités.

Le truc à connaître absolument avant de vous lancer dans la préparation

Sur Internet, vous trouvez des milliers de recettes à base de coing.

Mais presqu’aucun site ne vous révèle un truc indispensable : il faut non seulement que le coing soit ferme, bien jaune, avec un léger duvet qui se retire facilement en le frottant, comme on vous l’explique partout.

Mais il faut savoir que les coings sont bons pour la gelée ou la pâte de coings lorsqu’on les

coupe en deux et que les pépins collent aux doigts. C’est un signe qu’ils contiennent

beaucoup de pectine naturelle.

S’il s’avère qu’il n’y a pas de pectine, on peut quand même faire les coings au sirop ou les

pochés, car ils n’ont pas besoin de gélifier.

Les recettes

On pense toujours aux gelées et à la pâte qui accompagne si bien les tommes de brebis.

Mais il ne faut pas oublier d’ajouter des coings dans la compote de pomme, d’en mettre dans les gâteaux et dans les plats sucrés-salés, comme les tajines.

Le coing est délicieux avec le gibier, les viandes rôties, le magret de canard.

Il suffit de le cuire à la vapeur quinze minutes, après lui avoir retiré son duvet en le brossant sous l’eau. Après quoi, il est facile de l’éplucher, puis de le couper en quatre pour retirer cœur et pépins.

Vous surprendrez vos amis en le préparant poché, pour remplacer la poire dans la poire Belle Hélène.

Ma recette secrète de coings au sirop

Comme promis, voici donc ma recette secrète de coings au sirop. Simple, elle est étonnamment peu connue.

Un de mes collègues passé me voir à la maison la semaine dernière, et qui en avait goûté, a insisté pour repartir avec un petit Tupperware pour faire vivre l’expérience à sa femme.

Son goût acidulé, sa texture ferme en apparence, puis moelleuse en réalité, font de ce dessert un délice exquis.

Il vous faut 800 grammes de sucre, deux litres d’eau, 3 kilos de coings et un jus de citron.

Choisissez des coings bien mûrs mais pas tachés, les frottez-les avec un linge, pelez-les, et coupez-les en huit dans leur longueur, cœur évidé (gardez les pépins si vous faites de la gelée ou de la pâte de coings).

Pendant ce temps, préparez un sirop avec 400gr de sucre pour 1 litre d’eau. Chauffez et ajoutez-y un jus de citron pour éviter l’oxydation des coings.

Plongez les coings dans le sirop, portez à ébullition, puis baissez le feu et mettez à cuire quelques minutes (dix à quinze minutes) jusqu’à ce que les coings soient cuits mais pas complètements défaits (surveillez et goûtez).

Mettez les quartiers bouillants dans des bocaux propres et chauds. Reportez le sirop à ébullition, versez à ras bord sur les fruits, fermez aussitôt les bocaux et retournez-les sans vous brûler (avec une protection, donc) et laissez refroidir sur un linge.

Si possible, portez les bocaux à 85 °C pendant 25 mn pour les stériliser (dans un four vapeur si vous en avez un).

Vous pourrez les garder six mois dans un endroit frais à l’abri de la lumière, et les sortir pour vos desserts ou accompagner du canard ou le gibier de la chasse.

Régalez-vous ! À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cet article : 

[1] Parvan M1, Sajjadi SE2, Minaiyan M3. « Protective Effect of Two Extracts of Cydonia oblonga Miller (Quince) Fruits on Gastric Ulcer Induced by Indomethacin in Rats ». Int. J. Prev. Med., 2017 Aug., 24, 8 : 58. doi: 10.4103/ijpvm.IJPVM_124_17. eCollection 2017.

[2] http://ift.tt/2zaPZKh

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Mes conseils pour être heureux

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous sentez-vous parfois submergé par des pensées négatives ? Comme des larves gluantes qui collent à votre cerveau, grouillent dans votre crâne et recouvrent de gris et de noir le monde qui vous entoure ?

Ce sont des souvenirs pénibles, des regrets lancinants, un visage hideux qui vous susurre que vous êtes nul, moche, indigne, raté, mauvais. Ou des angoisses pour l’avenir, le sentiment qu’une catastrophe va vous tomber dessus et vous anéantir.

Vous reconnaissez-vous dans ce qui suit ?

Vous avez lu des dizaines d’articles, de livres, peut-être même consulté un psy ou tenté diverses aventures spirituelles.

Vous faites des exercices de respiration, pour relâcher vos muscles, surtout le ventre. Vous pratiquez le yoga, la méditation, la cohérence cardiaque, la pleine conscience… Vous recherchez les loisirs qui vous détendent, les vacances en paix.

Vous essayez, j’imagine, de lâcher prise. De mettre en pratique les proverbes : « Profite du temps présent », « Cesse de t’inquiéter, le pire n’est jamais certain » ou de méditer cette parole des Évangiles :

« Qui d’entre vous d’ailleurs peut, en s’en inquiétant, ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ? Et du vêtement, pourquoi vous inquiéter ? Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. »

Vous avez compris que la plupart des gens sont comme vous, chacun a ses complexes, ses accès de faiblesse.

Vous savez que les gens les plus heureux ne sont pas les plus parfaits, mais ceux qui s’acceptent et accueillent les épreuves comme les bonnes nouvelles, d’où qu’elles viennent.

Vous luttez, donc, activement, contre les pensées négatives.

Et pourtant, malgré tous vos efforts, vous constatez que la nervosité, l’anxiété, le stress, la dépression continuent à vous priver d’une grande part, ou de la totalité, de votre joie de vivre.

Si certains de ces mots vous rappellent votre cas personnel, alors écoutez bien ce que je vais vous dire.

Le manque de sommeil est le poison du cerveau

Une étude récente, menée par des chercheurs de l’université d’Oxford et publiée dans le Lancet Psychiatry, a montré que le manque de sommeil est comparable à un poison pour votre cerveau et votre moral.

Parce que le manque de sommeil provoque un double problème dans votre cerveau.

  • Le mauvais sommeil change votre façon de penser et détruit votre capacité de réfléchir.
  • Quand vous avez mal dormi, vous pouvez avoir l’impression d’être lucide, normal, mais sans vous en rendre compte vous êtes en train de raisonner de travers.

En particulier le manque de sommeil crée des pensées négatives qui s’incrustent dans le cerveau.

Et voici le vrai problème : plus les mois, les années de mauvais sommeil s’accumulent, plus les pensées négatives s’installent. Elles deviennent votre façon normale de fonctionner, avec de graves conséquences psychologiques.

Graves conséquences psychologiques

Dans cette étude d’Oxford, les chercheurs ont constaté qu’un mauvais sommeil (moins de 7 heures de sommeil de qualité par nuit) augmente la paranoïa, l’anxiété et la dépression.

Souvent, on peut avoir l’impression au contraire que ce sont les pensées négatives qui empêchent de dormir.

Mais c’est le plus souvent dans l’autre sens que ça marche, ou du moins que le cercle vicieux s’est mis en route : au départ, vous avez commencé à avoir des pensées négatives parce que vous manquiez de sommeil.

La preuve est que le nombre de personnes anxieuses, stressées, dépressives a explosé ces dernières décennies dans le monde occidental.

Cette augmentation en flèche de mal-être a eu lieu précisément au moment où se généralisaient des facteurs qui nuisent au sommeil :

  • La lumière électrique, qui nous permet de continuer nos activités comme si de rien n’était bien après la nuit tombée ;
  • Le bruit, en particulier des voitures, motos, devenu aujourd’hui incessant, même en plein milieu de la nuit, dans les zones urbaines ;
  • Les systèmes de soufflerie, chauffage, climatisation, qui provoquent un ronronnement continu dans beaucoup d’habitations, si bien que le silence profond, propice au sommeil, n’existe plus jamais ;
  • Le chauffage central, qui empêche la baisse naturelle de la température au coucher du soleil, nécessaire à l’endormissement ;
  • Les écrans à LED, qui émettent une lumière bleue qui nous maintient éveillés ;
  • Facebook, Whatsapp et autres systèmes de messagerie : vous les consultez « une dernière fois » avant d’éteindre la lumière et c’est là que vous recevez une nouvelle excitante, un message urgent auquel il faut répondre, qui repoussent votre sommeil à plus tard, et vous tiendront excité (certaines personnes, particulièrement atteintes, vont même se réveiller en pleine nuit pour vérifier leurs SMS, emails et autres…).
  • La consommation de caféine, tabac, alcool et autres excitants.
  • L’exemple, enfin, de dirigeants politiques ou d’entreprises à succès qui prétendent ne dormir que quelques heures par nuit. Ainsi Emmanuel Macron ne dort-il, paraît-il, que trois heures par nuit. [1]

Effondrement historique de la qualité du sommeil

Résultat, « les gens ont perdu pratiquement 20 % de leur sommeil en 70 ans », explique Matt Walker, professeur de neurosciences et de psychologie à l’université de Berkeley, en Californie.

« C’est absolument énorme. Dans les années 1940, les gens dormaient en moyenne un peu plus de 8 heures par nuit, et actuellement ce n’est plus que 6,7 heures. » [2]

Or, sur la base d’environ 10 000 études réalisées sur le sommeil, aucune personne ne peut survivre en ne dormant que six heures ou moins, sans conséquences graves.

« Toutes les grandes maladies qui ravagent les pays développés : Alzheimer, le cancer, l’obésité, le diabète, l’anxiété, la dépression, le suicide : toutes ont un lien direct et très fort avec le mauvais sommeil », explique Matt Walker.

Je ne sais que vous dire de plus.

Si vous avez mauvais moral et un mauvais sommeil, ne cherchez pas plus loin.

Prenez de toute urgence les mesures les plus drastiques pour que cela change.

Il faut éloigner de vous les causes de stress et les problèmes qui vous empêchent de dormir : bruit, lumière, activités, métier, relations toxiques, mauvaises habitudes (café le soir, tabac, excès d’alcool).

Il existe des plantes qui aident à mieux dormir : valériane, passiflore, camomille, tilleul… Vous pouvez les prendre sous forme de tisane ou en gélules.

N’oubliez pas la mélatonine : c’est l’hormone qui contribue à réguler le sommeil. On en trouve désormais facilement dans le commerce. La dose optimale est de 0,9 mg le soir, 20 minutes avant d’aller dormir.

Couchez-vous à heure fixe, après une activité qui vous a permis de vous détendre et penser à autre chose. Pas de travail intellectuel intense, ni de sport, ni de film d’action ou jeu vidéo excitant, ni même, si possible, de conversation trop animée dans l’heure avant d’aller au lit…

Je pourrais continuer la liste, les fidèles lecteurs de Santé Nature Innovation connaissent maintenant par cœur mes « bons conseils » 😉

Mais si je me permets d’insister, c’est que c’est vraiment important.

Pour vous, pour votre joie de vivre, bien sûr. Mais aussi pour tout le bonheur du monde, car l’humanité tout entière est en train d’être contaminée par cette épidémie de manque de sommeil, et c’est peut-être une raison pour laquelle beaucoup de gens ont l’impression que la vie est plus triste. Et c’est dommage !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre : 

[1] http://ift.tt/17oNCRI
[2]http://ift.tt/2tQnVch

 

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Êtes-vous hypersensible ?

 

Je vais peut-être vous surprendre mais, plus j’avance en âge, plus je me mets à croire aux phénomènes bizarres, inexpliqués, j’oserais même dire « paranormaux ».

Si vous m’aviez dit ça il y a vingt ans, ou même dix ans, je vous aurais ri au nez.

Pour moi, les histoires de fantômes, d’apparitions, de sixième sens étaient des vieilleries qui n’avaient plus de sens aujourd’hui, à part pour les films d’adolescents.

Mais aujourd’hui, je suis devenu… différent.

L’expérience m’a convaincu que la vie était en réalité « plus compliquée que ça ».

Pour tout vous avouer, j’ai dans mon entourage le plus proche des témoignages bouleversants de phénomènes surnaturels.

Je ne vous en dis pas plus car ce sont des affaires privées. De toute façon, mon témoignage ne vous apporterait rien de plus que ce que vous pouvez entendre en interrogeant, pour ainsi dire, la première personne venue.

En effet, les enquêtes montrent de façon constante qu’un à deux tiers des gens disent avoir déjà fait une expérience « extrasensorielle ». Et 25 % des gens affirment avoir déjà « vu » un fantôme.

Ces témoignages existent dans toutes les civilisations, toutes les cultures, à toutes les époques.

Et ce ne sont pas que des « vieilleries », justement.

Actuellement, l’armée américaine travaille sur le « sixième sens » des soldats. Car ils se sont aperçu, sans l’ombre d’un doute, que certains soldats avaient un « instinct » qui leur permettait d’éviter, bien mieux que les autres, les pièges, les mines, les embuscades.

Cet intérêt remonte à la guerre du Vietnam, il y a donc près de 50 ans. Mais les Allemands s’y étaient intéressés eux aussi durant la Seconde Guerre mondiale, il y a 75 ans.

Ils avaient observé que certains soldats semblaient recourir à un « sixième sens ». Ils semblaient deviner, par exemple, que quelqu’un était en train de les viser, et se jetaient à plat ventre pour éviter les balles. À partir de 1972, des recherches menées par la CIA et le ministère de la Défense ont montré que l’intuition et la prémonition (sentiment de savoir ce qui est sur le point d’arriver) variaient fortement d’une personne à l’autre.

Certains soldats se mettent sur le qui-vive, comme des chats, bien avant que leurs collègues ne s’aperçoivent de quoi que ce soit. Et eux-mêmes sont incapables de dire ce qui se produit en eux, mais ils le « sentent ».

Ce ne sont pas les yeux, ni les oreilles. C’est le sentiment d’une menace diffuse. L’impression que l’atmosphère a changé brutalement.

Chacun connaît ce sentiment curieux d’être observé. Si vous fixez les yeux sur la nuque d’une personne dans la rue, vous pourriez avoir la surprise de la voir se retourner brusquement, et vous dévisager comme si elle vous avait surpris, la main dans le sac.

Actuellement, les commandos de Marines (troupes d’élite) américains sont entraînés à se servir de leur « sixième sens » pour se protéger contre les « snipers » (tireurs d’élite) dans le contexte de guérilla urbaine.

Les scientifiques ont aussi constaté que certains types de personnalité ont plus tendance à connaître ces expériences. Elles ressentent ces impressions plus fort et plus vite que les autres.

Il est intéressant de noter que ces mêmes personnalités sont plus exposées à certains types de maladies : syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie, maladie de Lyme, dépression, allergies, syndrome du côlon irritable, migraines…

Elles ont souvent une sensibilité plus forte que la moyenne à la lumière, aux sons, aux odeurs, aux sensations tactiles…

Exploitez la puissance de votre esprit sur le corps

Si vous pensez faire partie de ces personnes hypersensibles, vous aurez plus de facilité à utiliser la puissance de votre esprit sur votre corps.

Vous devez prendre conscience que vous avez un don particulier. Sans le savoir, vous distinguez dans votre environnement des signes subliminaux, des nuances imperceptibles qui échappent aux autres.

En tant que personne hypersensible, vous percevez des « stimuli » particuliers qui peuvent vous donner l’impression qu’un endroit, par exemple, est « hanté ». Votre cerveau rattache ces stimuli à son expérience du monde physique « réel » et provoque en vous l’impression du surnaturel.

Cette hypersensibilité vous ouvre des portes.

Je vous parlerai une autre fois plus en longueur du biofeedback mais c’est une technique étonnante. Vous apprenez à contrôler des processus physiques normalement involontaires, comme votre rythme cardiaque, votre pression sanguine, votre tension musculaire ou encore la température de votre peau.

C’est une technique qui est plus difficile d’accès à certaines personnes qu’à d’autres.

Si vous avez vu les derniers James Bond, vous vous souvenez peut-être que le fameux agent secret britannique est capable de ralentir volontairement son cœur. Cela lui permet de feindre un infarctus qui lui permet, dans le film Meurt un autre jour, de se tirer une nouvelle fois d’une situation épineuse.

Eh bien ce n’est pas (complètement) de la science-fiction. Personne ne peut bien sûr arrêter son cœur mais, si vous êtes hypersensible, vous pouvez vous entraîner, par la pensée, à ralentir considérablement votre rythme cardiaque. C’est le cas de certains yogis, qui parviennent pratiquement (je dis bien « pratiquement », mais pas entièrement bien sûr) à arrêter leur cœur. Ils obtiennent ce résultat extrême en contractant des muscles de leur abdomen pour empêcher leur sang de revenir au cœur.

Bien sûr, ces techniques peuvent servir même si vous n’êtes ni James Bond, ni commando de marine.

Le biofeedback permet de soulager les douleurs chroniques. Il est utile dans des dizaines de maladies mal comprises et mal soignées par la médecine, que j’ai citées au-dessus : syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie, maladie de Lyme, dépression, allergies, syndrome du côlon irritable, migraines…

Si vous êtes concerné(e) par ces problèmes, et ce sujet, je vous invite à répondre à mon message, éventuellement par un témoignage. Nous pourrons poursuivre une autre fois cette conversation.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le secret de la longévité

Chère lectrice, cher lecteur,

Si vous avez la chance d’avoir encore votre maman… rendez-lui visite !

Plusieurs études ont montré que plus vous passez de temps avec votre mère, plus longtemps elle va vivre.

Vous portez en vous le fameux « amour-médecin », dont le Dr Dominique Rueff et moi-même parlons régulièrement (c’est même le titre d’un livre qu’il a écrit).

Faites-le travailler !

La solitude plus dangereuse que le tabagisme et l’obésité

Comme vous l’avez lu récemment dans une de mes lettres, la solitude est plus dangereuse pour la santé que le tabagisme et l’obésité.

Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA Internal Medicine) a montré que les personnes âgées meurent plus vite quand elles sont seules, quels que soient leur état de santé et leur niveau de vie.

L’étude a porté sur 1 600 adultes âgés en moyenne de 71 ans.

Les chercheurs ont constaté que 23 % des participants qui étaient isolés sont morts dans les six ans.

Parmi ceux qui vivaient en couple, le taux de décès était pratiquement deux fois plus faible (14 %).

Une autre étude, publiée dans la revue PLoS Medicine en 2010, avait déjà montré qu’il était moins dangereux pour la santé d’être obèse que d’être seul. Ainsi un « gros » qui fait la fête et s’amuse est-il promis à vivre plus longtemps qu’une personne fine, mais isolée…

Il n’y a pas que la santé dans la vie

Mais, si vous me permettez, il n’y a pas que pour des raisons de santé qu’il faut rendre visite à votre maman, ou d’ailleurs aux autres « anciens » de votre entourage : père, oncle ou tante, cousin-cousine, ami(e) de la famille, voisin ou voisine, grands-parents si vous les avez toujours…

Rien n’est plus malsain dans la vie que de ne rester qu’avec des gens de son âge.

Cela vous donne une vision complètement partielle et étriquée de la vie. Car chaque âge a ses préoccupations, ses avantages et ses défauts. Vous ratez tout un pan de l’existence quand vous ne fréquentez que votre propre génération.

Le rôle spécial des petits enfants dans la société

Les petits enfants, par exemple, jouent un rôle tout spécial dans la société. Ils ne travaillent pas, ils rendent peu de vrais services, au contraire ils réclament une surveillance et des soins constants.

Et pourtant, ils sont sans doute une des catégories les plus utiles.

Car les petits enfants provoquent constamment autour d’eux des petits « miracles » de joie pure et gratuite, par leur présence et par leur apparence.

Potelés, patauds, ils nous émeuvent par leur sourire édenté mais frais, leurs mains minuscules, leur nez tout mignon.

Je m’en aperçois chaque fois que je vois un petit avec sa maman dans le bus, le train ou même dans la rue.

Dès que mon regard croise le sien, il sursaute. Il se met à se tortiller, vous fixer avec un sourire coquin, ou au contraire détourner la tête pour, quelques secondes plus tard, vous décocher un regard en dessous pour voir si vous l’observez toujours…

Il fait la moue, éclate de rire, bref il ne tient plus en place depuis que vous lui avez souri.

Une relation est née. Ni vous ni les spectateurs ne peuvent s’empêcher de participer. Tout le monde s’intéresse. Dans l’atmosphère la plus sinistre d’un train de banlieue, d’une salle d’attente d’hôpital, voire d’un camp de prisonniers, raconte-t-on, le petit bébé fait le prodige de détendre l’atmosphère, réjouir les cœurs, et lier les adultes entre eux car grâce à lui on engage conversation avec la maman, ses voisins, etc.

Redécouvrir les personnes âgées

De même, le contact avec les personnes âgées, quand on est encore jeune soi-même, est la plupart du temps une expérience étonnante.

Sur les sites de bénévolat, des associations, on vous présente les visites aux personnes âgées dans un charabia inhumain. Par exemple, sur le site Internet des Petits frères des Pauvres, pourtant animés d’un bon esprit, on vous explique que vous pourrez ainsi :

  • « Jouer dans le champ social un rôle politique par des actions d’alerte, de témoignage et de proposition ;
  • Susciter, soutenir, mener des actions de recherche et d’innovation pour la reconnaissance de la place et la parole des personnes âgées dans le cadre d’une action collective. » [1]

Je ne sais pas ce que ça veut dire.

Mais je me souviens si bien de toutes les fois où j’ai eu la chance de passer du temps avec ma grand-mère, qui était une très vieille dame, et je retrouve la même douceur chaque fois que je parle à une personne très âgée.

Les personnes âgées, par définition, ont beaucoup vécu. Elles ont donc vu beaucoup de choses.

Elles sont par nature indulgentes, compréhensives et même, contrairement à ce qu’on pourrait penser, plus optimistes que les personnes plus jeunes.

Elles savent en effet que le temps arrange tout. Que les pires épreuves finissent par être surmontées. Et les pires souvenirs par s’effacer. Que la mémoire, d’ailleurs, a plutôt tendance à sélectionner les bons moments. Ainsi plus vous remontez en arrière, plus l’époque ancienne vous paraît heureuse (en général, car il y a bien sûr beaucoup d’exceptions).

Les personnes âgées, souvent, connaissent les vraies valeurs. Elles se rendent compte que les vraies joies sont dans les choses simples. C’est dans les maisons de retraite que la chanson « Prendre un enfant par la main » a connu le plus de succès.

J’ai longtemps travaillé, avant Santé Nature Innovation, dans des associations. Les personnes les plus généreuses, celles qui nous aidaient le plus, étaient les personnes âgées. Avant l’âge de 70 ans, nous avions très peu de soutiens. Ce n’est qu’à partir de cet âge-là que la plupart d’entre nous comprenons qu’il y a plus de bonheur à aider les autres qu’à dépenser son argent pour ses propres plaisirs.

Les personnes âgées ont beaucoup de choses à raconter. Ma grand-mère était très bavarde mais ses récits me passionnaient. Elle avait connu la guerre, caché deux petites filles juives dans son grenier, franchi des barrages de soldats allemands avec des provisions cachées sous ses vêtements, créé une maison d’enfants dans les Hautes-Alpes où les petites victimes de la tuberculose venaient pour leur convalescence… Elle voulait nous transmettre son expérience, et je crois que beaucoup de ses petits-enfants en ont profité.

Je l’écoutais les oreilles grandes ouvertes, bien sûr. Mais d’autres personnes âgées ont au contraire le don d’être à l’écoute, une écoute bienveillante, sans être dans le jugement. Elles s’intéressent authentiquement aux autres, elles se réjouissent qu’on soit là, de pouvoir vous voir et vous entendre. Ce sont des moments rares, propices à la vraie rencontre.

« Quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », dit un proverbe africain.

Je dois vous laisser, je dois rendre visite à ma maman…

Une maman et son fils…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre : 

[1]http://ift.tt/2zGqYUr

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Notre dernier Thomas est gourmand. Hier après le dîner, il voulait un œuf à la coque.

Comme c’est lui qui était allé les chercher au poulailler, j’ai compris son envie et suis passé outre les protestations de sa maman.

Aussitôt terminé, Thomas a demandé… un deuxième œuf.

J’étais surpris bien sûr mais nos poules, récemment arrivées après les ravages du pou rouge sur notre précédent cheptel, font de petits œufs. J’ai donc cédé une seconde fois.

Aussitôt terminé, Thomas réclama… un troisième œuf.

Sentant que j’allais encore céder, ma femme s’écria : « Mais enfin, Jean-Marc, il va attraper le cholestérol ! ».

« Il va attraper le cholestérol ! »

Évidemment, ma femme disait ça pour rire.

Fille de médecin, elle sait qu’on « n’attrape pas » le cholestérol, qui n’est pas une maladie, mais le nom d’une molécule de lipide (graisse) ou « stérol ».

N’empêche : l’idée que les œufs sont riches en cholestérol, et donc dangereux pour la santé, est ancrée si profondément dans nos préjugés, que peu d’entre nous pouvons manger une grosse omelette sans y penser.

Permettez-moi donc de revenir sur ce mythe qui n’a aucun fondement scientifique.

Les experts continuent à se tromper sur les œufs

Aussi bizarre que cela puisse paraître, la médecine n’est jamais parvenue à établir le moindre lien entre la quantité de cholestérol alimentaire, que vous mangez, et le taux de cholestérol que vous avez dans le sang.

En effet, c’est notre foie qui fabrique l’essentiel de notre cholestérol, à partir du sucre qui se trouve dans notre alimentation.

Le fait que les œufs, et plus précisément le jaune d’œuf, soient très riches en cholestérol n’implique donc pas qu’ils fassent monter le cholestérol sanguin. Les personnes qui ont trop, ou qui croient avoir trop, de cholestérol n’ont donc pas de raison particulière d’éviter les œufs.

Pour vous rassurer complètement, la science n’a pas montré de lien entre les aliments riches en cholestérol et le risque de maladie cardiaque. Et de toute façon, il n’y a pas de lien non plus entre le taux de cholestérol et le taux de mortalité en général…

Un œuf par jour allonge la vie

Les études montrent en réalité que les œufs diminuent le risque de crise cardiaque.

Une grande méta-analyse de toutes les études menées entre 1982 et 2015, regroupant près de 600 000 personnes victimes d’infarctus et d’AVC, a montré que celles qui mangeaient un œuf par jour n’avaient pas plus de risque d’infarctus que les autres, et par contre un risque d’AVC diminué de 12 %.

Ce résultat ne m’a pas étonné car les œufs contiennent des nutriments importants et rares, qui contribuent à votre bonne santé en général.

L’aliment naturel parfait

L’œuf a été prévu dans la nature pour contenir tout ce dont un jeune organisme a besoin. Imaginez le poussin dans sa coquille : il n’a rien d’autre à manger que tout ce qu’il y a dans l’œuf.

Cela ne l’empêche pas de passer du stade de simple embryon à celui de poussin parfaitement terminé, avec son cœur, ses yeux, ses plumes, son bec, etc.

Les œufs sont un des aliments les plus complets et les plus équilibrés qui soient. Un être humain peut vivre en mangeant uniquement des œufs.

Il y a l’anecdote très connue de cet homme de 88 ans qui mangeait 25 œufs durs par jour, et qui était en assez bonne santé. Son taux de cholestérol, ainsi d’ailleurs que tous ses taux sanguins, étaient parfaitement normaux. Son cas a fait l’objet d’une publication dans le New England Journal of Medicine en 1991. [1]

Je ne recommande à personne, cependant, de suivre son exemple. Les poules (et donc les poussins) ont la capacité de fabriquer leur propre vitamine C, mais pas les hommes. Si vous ne mangez que des œufs, vous manquerez de vitamine C et attraperez le scorbut. Vous manquerez de cuivre, de fibres et de niacine (vitamine B3).

En revanche, les œufs sont riches en sélénium, en vitamine A, B12 (très précieuse !), D (aussi !) et E. Ils contiennent des antioxydants particuliers.

Ils sont riches en lutéine et zéaxanthine, des caroténoïdes qui protègent la macula (au fond des yeux), indispensables contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (ou DMLA). Ce sont d’ailleurs ces caroténoïdes qui font la belle couleur des jaunes d’œufs.

Cet automne, donc, libérez-vous des vieux mythes sur les dangers des œufs. Faites-vous des œufs aussi souvent que vous voulez.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Source :

[1] Normal Plasma Cholesterol in an 88-Year-Old Man Who Eats 25 Eggs a Day — Mechanisms of Adaptation

 

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La vitamine B12 donne de l’énergie comme le café

Beaucoup de gens se plaignent du manque d’énergie le matin. Ils ont besoin de café pour démarrer.

La raison pour laquelle ils boivent du café est qu’il contient… de la caféine, comme beaucoup de boissons gazeuses sucrées (Coca-Cola, Red Bull, boissons énergisantes).

Je n’ai rien contre le café.

Vous avez sans doute lu notre belle étude sur le café dans le numéro d’octobre 2017 d’Alternatif-Bien-Être (n°133). Elle concluait que c’est une des meilleures boissons à condition de le boire sans sucre, lait ni crème.

Toutefois, la caféine ne doit jamais devenir une béquille indispensable pour vous sentir bien.

Si c’est le cas, c’est que vous utilisez la caféine comme médicament, pour masquer des symptômes qui ne sont pas traités. Et il est probable que vous allez vous créer plus de problèmes que vous n’allez en résoudre.

Il n’est pas normal d’avoir besoin de café pour se sentir bien

Si votre café du matin (ou d’autres dans la journée) sont devenus indispensables, c’est que vous avez un problème de production d’énergie.

Bien sûr, vous pouvez boire du café pour vous stimuler en cas d’occasion spéciale. Je le fais moi-même, par exemple quand je prends l’avion et dois traverser plusieurs fuseaux horaires. Le café m’aide à rester éveillé et, arrivé à destination, je prends de la mélatonine pour m’endormir à mon heure habituelle, autour de 10 heures du soir.

Cette approche élimine entièrement le décalage horaire. C’est un progrès phénoménal, utilisé d’ailleurs depuis longtemps par les hôtesses de l’air. C’est de ça dont il s’agit quand on vous parle du « secret des hôtesses de l’air » sur Internet.

Boire du café avant le sport est aussi un moyen d’augmenter vos performances et d’accélérer la formation de muscle.

Le café est la boisson la plus riche en antioxydants, ce qui réduit votre risque de maladie cardiovasculaire et de cancer. Il représente 79 % des apports totaux en polyphénols antioxydants dans l’alimentation, contre 21 % pour les fruits et légumes. [1]

Pour ces raisons, et bien d’autres, vous pouvez boire du café.

Mais si vous avez des problèmes permanents d’énergie ou de concentration, vous devez chercher les causes profondes.

Le bon moyen de résoudre le problème n’est pas alors de multiplier les tasses de café. Vous risqueriez d’épuiser vos réserves minérales et vos glandes endocrines (surrénales).

Ce que vous devez faire, c’est augmenter vos ressources naturelles d’énergie, ce qui nécessite des améliorations précises sur votre mode de vie et votre alimentation.

Augmenter vos ressources d’énergie naturelles

Selon votre âge, votre sexe, vos éventuelles maladies, selon surtout votre tempérament, votre « terrain », votre lieu d’habitation et votre travail, il est évident que vos besoins ne seront pas les mêmes.

C’est pourquoi je recommande à tous mes lecteurs de se faire suivrepar un bon naturopathe ou médecin authentiquement intéressé par la prévention. Souvent les médecins homéopathes, acupuncteurs, ostéopathes, aromathérapeutes sont sensibles à ces questions. Ils analysent votre terrain et vous aident à faire les bonnes corrections.

Mais il y a néanmoins des principes généraux qui s’appliquent à tout le monde. Ils consistent à :

  • Manger les bons aliments correspondant à vos besoins et comblant vos déficits ou carences ;
  • Faire les exercices physiques qui renforceront le plus vite possible vos muscles (dont le cœur, qui est un muscle), vos os, et amélioreront votre circulation sanguine et lymphatique ; il s’agit des exercices répétés à haute intensité ;
  • Vous préoccuper de gérer vos émotions, de vous libérer des tensions destructrices qui peuvent miner votre sommeil et avoir un effet destructeur sur vos organes, vos artères, et également votre moral et accélérer la survenue de maladies ;
  • Boire une eau non polluée et minéralisée selon vos besoins particuliers, éviter l’excès d’alcool bien sûr mais tout autant les boissons sucrées, gazeuses ou non, naturelles ou non (car les jus de fruit « naturels » contiennent souvent autant de sucre que les sodas).

Ce sont des moyens éprouvéssûrs et puissants d’augmenter votre niveau d’énergie.

Sevrage progressif

Maintenant, quand vous êtes habitué à boire de grandes quantités de café sucré et de sodas tous les jours, il est important de diminuer votre consommation progressivement. Souvenez-vous que la caféine est une sorte de drogue.

Si vous arrêtez d’un coup, vous risquez un choc qui vous poussera à reprendre votre consommation, peut-être même à l’augmenter. Vous souffrirez sans doute aussi de maux de tête, symptôme typique du sevrage de la caféine.

Je vous conseille donc d’y aller progressivement, sur une période de trois semaines.

Une fois libéré de votre addiction à la caféine, vous pouvez remplacer le café par une boisson stimulante naturelle comme un bon thé vert biologique.

La vitamine B12, vitamine de l’énergie

Côté vitamines, la vitamine de l’énergie est, par excellence, la vitamine B12, qui marche très vite.

C’est une vitamine qui joue un rôle-clé dans le fonctionnement du cerveau, du système nerveux, et dans la production des cellules sanguines.

Lorsque vous manquez de vitamine B12, vos cellules sanguines deviennent énormes et vous développez ce qu’on appelle une « anémie pernicieuse », évoluant vers des troubles neurologiques graves.

La vitamine B12 intervient dans le métabolisme de toutes les cellules du corps, et en particulier dans la synthèse et la régulation de l’ADN. Elle contribue aussi à la production d’énergie à partir des acides gras et des glucides. Elle diminue le stress et améliore le sommeil, puissant facteur également pour une meilleure énergie et un meilleur moral la journée.

Beaucoup de personnes manquent de vitamine B12 de façon chronique.

La vitamine B12, qu’on appelle en langage scientifique la « cobalamine », est en effet la plus grosse vitamine que l’on connaisse. C’est une énorme molécule, très complexe, qu’il est très difficile d’absorber au niveau de l’intestin :

La molécule de vitamine B12 (cobalamine) est la plus grosse des vitamines.

Elle ne passe pas aussi facilement dans le sang que les autres vitamines et minéraux. Son nom vient du fait qu’elle est la seule à contenir du cobalt, un métal.

Le « facteur intrinsèque » permet d’absorber la vitamine B12

La paroi de votre estomac fabrique donc une molécule très spéciale appelée « facteur intrinsèque », qui se lie à la vitamine B12. C’est ce complexe qui active l’absorption à la fin de l’intestin grêle.

Sans ce facteur intrinsèque, la vitamine B12, qu’elle soit dans votre nourriture ou sous forme de complément alimentaire par voie orale, passera essentiellement tout le long de voies digestives, pour ressortir de « l’autre côté » sans avoir été absorbée !!

A partir de 40-50 ans, si votre mode de vie est malsain, la quantité de facteur intrinsèque produit dans votre estomac diminue progressivement, vous rendant vulnérable à une carence en vitamine B12 qui peut expliquer un état de fatigue et de stress accru.

Les végétariens, qui ne mangent donc aucune protéine animale, sont eux aussi concernés par les carences en vitamine B12, celle-ci se trouvant principalement dans les produits animaux.

Heureusement, vous ne souffrirez pas immédiatement des conséquences d’une carence alimentaire de vitamine B12 car le foie en stocke une grande quantité : vous avez 5 à 7 années de réserve avant l’épuisement !

En revanche, lorsque vous atteignez ce point, vous pouvez avoir de graves problèmes nerveux et même perdre la vue.

Enfin les personnes qui ont eu une partie de leur intestin supprimée chirurgicalement suite à une maladie inflammatoire (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) doivent prendre de la vitamine B12 toute leur vie sous forme injectable (par des piqûres), pour éviter le problème de l’absorption.

Les meilleures sources alimentaires de vitamine B12

Vous trouvez de la vitamine B12 dans tous les produits animaux mais les meilleures sources sont :

  • Les palourdes, les huîtres, le poulpe
  • Le foie, les rognons, la cervelle
  • Les sardines, le saumon, le thon

On estime que de 10 à 30 % des personnes âgées peuvent difficilement absorber la vitamine B12 à cause d’une faible acidité gastrique.

Les autorités américaines recommandent que les personnes de plus de 50 ans puisent leur vitamine B12 dans les suppléments ou les aliments fortifiés en B12. Sous cette forme, elle est facilement absorbée, même en cas de faible acidité gastrique.

En France, peu de personnes âgées sont sensibilisées à ce problème. Elles sentent leurs forces décliner, leur moral diminuer, et on leur dit que c’est l’âge.

Mon conseil est de ne pas vous laisser abuser. Ne tombez pas dans l’illusion « qu’on ne peut rien faire ». Essayez de prendre de la vitamine B12 sous forme de complément nutritionnel. Les besoins sont de 2,5 microgrammes par jour.

A noter que la vitamine B12 pourrait aussi protéger contre les maladies cardiovasculaires, l’Alzheimer et le cancer du sein.

Si vous prenez un complément quotidien de multivitamines, veillez absolument à ce qu’il contienne de la vitamine B12 (c’est généralement le cas).

En revanche, si vous souffrez d’une incapacité à absorber la vitamine B12 liée à des problèmes intestinaux ou une faible production de facteur intrinsèque dans l’estomac, vous n’aurez pas d’autre choix que de faire des injections. Le geste est pratiqué par votre médecin, qui le fera après avoir confirmé l’existence d’un déficit par des analyses sanguines.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources de cette lettre : 
[1] Fukushima et al. «  Coffee and beverages are the major contributors to polyphenol consumption from food and beverages in Japanese middle-aged women. J Nutr Sci. 2014 Oct 22;3:e48.

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Les orties : une infinité d’utilisations pour votre santé

L’herboriste autrichienne Maria Treben, auteur du best-seller international « La pharmacie du Bon Dieu », a consacré l’un de ses principaux chapitres à l’ortie. [1] C’est sa plante préférée, explique-t-elle.

Etrangement, elle oublie les problèmes de prostate et évoque à pleine les rhumatismes.

Pour elle, l’ortie est avant tout une plante purificatrice, riche en minéraux et en fer, et donc capable de lutter contre la fatigue. Elle aide également à combattre les maladies du foie, les problèmes de circulation sanguine et une foule d’autres maladies (tumeurs, crampes, sciatique …).

Maria Treben recommande une cure de désintoxication chaque année au printemps, pendant quatre semaines, avec un maximum de deux litres et demi de tisane d’ortie à boire tout au long de la journée.

Ce remède de Maria Treben est toujours d’actualité. Et, comme les tisanes d’ortie sont toujours un peu fades, je vous conseille d’ajouter quelques feuilles de menthe ou de camomille pour relever le goût. Vous verrez, c’est délicieux. [1]

Comment utiliser les orties pour stopper la chute des cheveux

L’ortie est aussi particulièrement connue pour la croissance des cheveux, et Maria Treben elle-même lui a attribué ses cheveux forts, brillants et sans pellicules.

Maria Treben, la mère de l’herboristerie moderne

Pour préparer votre shampoing chez vous, il suffit de laisser infuser une poignée de feuilles d’ortie séchées dans un demi-litre d’eau bouillante. Couvrez et laissez reposer toute la nuit avant de filtrer.

Ajoutez ensuite 150g de savon liquide et une demi-cuillère à café d’huile végétale d’amande douce. Versez le mélange dans une bouteille et vous avez votre shampoing.

Secouez bien la bouteille avant chaque utilisation et n’hésitez pas à vous masser le cuir chevelu pour que le shampoing soit encore plus performant. [2]

Petites astuces : si vous avez de l’huile d’argan ou de l’huile de noyau d’abricot, c’est encore mieux. Vous pouvez également ajouter au mélange environ 50 gouttes d’huile essentielle de lavande ou de cèdre « bio ».

Contre la prostate, mangez des orties

Ce que l’on appelle généralement « l’Hypertrophie Bénigne de la Prostate » (HBP) est le gonflement de la prostate, (une glande uniquement masculine située sous la vessie).

La prostate est traversée par l’urètre. Avec l’âge, elle gonfle et bloque l’écoulement de l’urine.

Cela provoque des symptômes désagréables, comme l’impossibilité de vider complètement sa vessie.

Ainsi, l’homme touché par l’HBP sent qu’il a besoin d’aller uriner de façon permanente sans pouvoir être soulagé.

Plusieurs études ont démontré l’efficacité de la racine d’ortie pour lutter contre l’hypertrophie de la prostate. Et les effets sont d’autant plus forts quand les orties sont associées au palmier nain et au prunier africain. [3]

Mais il est vrai que le nombre de participants à ces recherches était souvent assez faible. Et dans certaines des études le groupe de testeurs n’a pas été confronté à un groupe placebo.

Ces contraintes, liées au manque d’intérêt sur le plan commercial de l’ortie ont servi de prétexte à des débats sans fin. (L’ortie ne pouvant pas être brevetée, les laboratoires ne sont pas intéressés à investir dans ces recherches.)

La médecine conventionnelle a donc décidé d’ignorer cette solution naturelle.

Cependant, il n’y a aucun doute : les études prouvent que l’ortie et le palmier nain sont aussi efficaces que les deux principes actifs de référence pour le traitement de l’HBP : le Finastéride et la Tamsulosine. Mais sans les effets secondaires.

Même l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Coopérative Scientifique Européenne sur Phytothérapie (ESCOP) et la Commission allemande sur les plantes médicinales (connue sous le nom de la Commission E) reconnaît l’utilisation de la racine d’ortie pour traiter troubles urinaires liés aux problèmes de prostate.

Si vous avez des problèmes de prostate, je vous conseille de tester cette simple recette : mettez 1,5 g de racine d’ortie séchée dans 150 ml d’eau froide, portez à ébullition pendant une minute et laissez reposer pendant 10 minutes. Buvez une tasse 3 ou 4 fois par jour et votre prostate vous remerciera.

L’étrange traitement de nos ancêtres contre l’arthrite et les rhumatismes

Voici, pour les douleurs articulaires, un traitement traditionnel qui existe depuis la nuit des temps en Occident et dans la médecine ayurvédique. Aujourd’hui il est quasiment oublié, voire rejeté par la médecine moderne.

Il consiste à appliquer de l’ortie fraîche (c’est-à-dire piquante) sur les endroits douloureux pendant environ 30 secondes.

L’efficacité de cette méthode est démontrée par des siècles d’utilisation… et également par un groupe de chercheurs britanniques en 2000. [4]

Comme vous pouvez le voir, les âmes sensibles doivent s’abstenir car le traitement est aussi douloureux sur le moment qu’efficace après-coup…

Mais il y a un autre traitement encore plus surprenant (et encore plus efficace) : la flagellation thérapeutique aux orties.

C’est, littéralement, se fouetter avec des orties !

La pratique remonte aux temps anciens et a été largement recommandée par Nicholas Culpeper, célèbre médecin, naturaliste et botaniste anglais du XVIIe siècle.

En pratique, cela consiste à se fouetter le dos ou les articulations douloureuses avec un bouquet d’orties fraîches et donc piquantes. Il est recommandé les espèces les plus petites car elles sont les plus mordantes telles que l’Urtica rurens, par exemple.

Son efficacité tient à l’histamine contenue dans les poils urticants. Elle provoque la sensation de démangeaisons, mais aussi une expansion des vaisseaux capillaires. Cela permet une meilleure irrigation sanguine et donc une meilleure réparation de la zone malade. [5]

Pour être efficace, il faut se fouetter 30 secondes par jour durant 2 à 7 jours. Inutile de dire qu’il faut rigoureusement éviter d’utiliser cette méthode sur les enfants ou les femmes enceintes.

Si vous n’avez pas d’envie particulière de vous fouetter à l’ortie tous les matins (ce que je comprendrais !) une étude a montré que l’on obtient des effets similaires avec une simple teinture alcoolique d’orties, c’est-à-dire en appliquant l’alcool dans lequel les feuilles d’ortie ont macéré.

Dans ce cas, il est nécessaire d’appliquer plusieurs fois par jour la mixture ou d’utiliser des compresses pour la maintenir sur la plaie.

Combat les infections urinaires et les calculs rénaux

Si vous êtes touché par un de ces deux problèmes je vous conseille de boire des tisanes et des jus d’ortie, ou même la teinture alcoolique d’ortie diluée dans l’eau (il faut la diluer dans 5 fois son volume).

Vous pouvez également prendre de l’ortie sous forme d’extraits de feuilles et de fleurs séchées en comprimé. La dose recommandée est de 300 à 700 mg trois fois par jour, accompagnée d’un grand verre d’eau.

Enfin, vous pouvez opter pour le jus d’ortie frais. Très concentré, il doit être pris en petites quantités : entre 5 et 10 ml trois fois par jour.

Préparez-le au mixeur ou avec un extracteur de jus, en gardant à l’esprit qu’il ne se conserve que quelques heures. Ou alors vous pouvez trouver des jus d’orties dans les magasins bio spécialisés et généralement ceux-ci peuvent se conserver plus longtemps.

À votre santé !

JM Dupuis

Sources de cette lettre :

[1] « La Pharmacie du seigneur », Marie Treben

[2] Recette de Pierre Warren

[3] Pierre Lefrançois et Françoise Ruby « Ortie. Produit de santé naturels » PasseportSanté

[4] Randall C, Randall H, Dobbs F, Hutton C, Sanders H. “Randomized controlled trial of nettle sting for treatment of base-of-thumb pain”. J R Soc Med. 2000 Jun;93(6):305-9. PMID: 10911825 PMCID: PMC1298033 DOI: 10.1177/014107680009300607

[5] Stinging Nettle. Urtica Dioica. Arthirits Foundation

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Réfléchissez toujours à interrompre votre traitement !

Chère lectrice, cher lecteur,

Ceci est la suite de ma lettre de dimanche au sujet du gaspillage des médicaments. Nous allons parler aujourd’hui des antibiotiques et du mythe selon lequel les cures sont toujours à suivre jusqu’au bout.

Vous avez entendu ce slogan depuis votre enfance : si vous prenez des antibiotiques, n’arrêtez pas le traitement avant d’avoir terminé votre boîte, même si vous vous sentez mieux.

L’argument de cette consigne a toujours été qu’arrêter le traitement pouvait favoriser l’émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques. Les campagnes d’information destinées à convaincre le public de suivre leur traitement antibiotique correctement insistent sur ce message depuis des décennies.

Le résultat est une intense pression mise sur les médecins par les patients eux-mêmes, surtout les parents de jeunes enfants, qui veulent absolument des cures d’antibiotiques, y compris lorsqu’on est manifestement face à une infection virale, type rhume ou grippe.

Au bout du compte, non seulement les antibiotiques sont trop prescrits (on estime qu’un tiers des prescriptions concernent des maladies non bactériennes, contre lesquelles ils ne peuvent rien), mais les patients se font un devoir de prendre leur cure jusqu’au bout, ou de l’administrer à leurs enfants, alors que ce n’est pas forcément utile.

En effet, selon un nombre croissant d’experts, cette habitude contribuerait au contraire à augmenter la résistance aux antibiotiques.

Le raisonnement est simple : plus les bactéries sont exposées aux antibiotiques, plus elles ont de chance de développer une résistance.

Prendre le médicament alors que vous n’êtes plus malade va simplement donner aux hordes de bactéries qui se trouvent sur et dans votre corps, une possibilité supplémentaire d’apprendre à se protéger contre lui, de sorte que la prochaine fois que vous attrapez une infection, l’antibiotique ne fonctionnera peut-être plus.

C’est le point de vue d’un spécialiste des maladies infectieuses, le Dr Louis Rice, président de la Faculté de Médecine de l’Université Brown aux Etats-Unis. Selon lui, le raisonnement traditionnel des médecins « n’a jamais eu aucun sens. Il n’en a toujours pas aujourd’hui ».

A l’origine de l’erreur

Pour comprendre d’où vient cette idée qu’il faut prendre les antibiotiques jusqu’à la fin du traitement prévu, même quand les symptômes ont disparu, il faut remonter aux années 1930 et 40, quand furent inventés les premiers antibiotiques : sulfamidés puis pénicilline.

A l’époque, les médecins étaient traumatisés par leur impuissance face à leurs patients qui décédaient en masse de maladies infectieuses, sans qu’ils puissent faire quoi que ce soit.

La découverte des antibiotiques fut un soulagement immense pour eux.

Du jour au lendemain, ils devinrent capables de soigner des myriades de maladies mortelles. C’est de cette époque que date la notion de « pilule miracle ». Vous êtes malade, vous avalez une pilule et, hop, vous êtes guéri.

Lorsque les antibiotiques furent pour la première fois mis à disposition des médecins, dans les années 1930 (sulfamidés) et 40 (pénicilline), ils furent stupéfaits de leur capacité nouvelle à traiter des maladies mortelles.

Ce furent d’abord l’érysipèle (infection de la peau à streptocoque, souvent mortelle) et la fièvre puerpérale (fièvre des femmes accouchées, souvent mortelle aussi), puis rapidement ensuite la terrible tuberculose grâce à la streptomycine (1947).

Mais ce n’était que le début d’une longue marche triomphale dans le combat contre les maladies infectieuses.

De nouveaux antibiotiques apparaissaient chaque année. Les médecins devenaient capables d’anéantir une maladie après l’autre, à tel point que certains imaginèrent que les maladies seraient bientôt toutes vaincues.

La question de la résistance aux antibiotiques ne se posait absolument pas. La priorité des médecins était au contraire de donner à leurs patients les doses les plus fortes possibles pour éradiquer au mieux les bactéries dangereuses.

Ils n’hésitaient donc pas à donner quinze jours de traitement là où 10, 5 ou même 3 auraient suffi.

L’habitude s’est prise de considérer que « plus = mieux ».

De son côté, l’industrie pharmaceutique, qui finançait, et finance toujours, l’essentiel de la recherche médicale, s’est montrée peu impatiente de rechercher la dose minimale d’antibiotiques à prendre. Après tout, si les patients avaient besoin de beaucoup de médicaments, c’était meilleur pour son chiffre d’affaires.

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Argument supplémentaire en faveur de l’usage d’antibiotiques à tout-va : on ne connaissait pas à l’époque l’importance vitale de la flore microbienne, ces micro-organismes invisibles qui nous entourent, protègent nos muqueuses, et peuplent nos voies intestinales.

On ne savait pas que les bactéries qui sont dans notre gros intestin (côlon), ont un rôle protecteur essentiel, qu’elles complètent la digestion, qu’elles nous permettent d’assimiler certains nutriments essentiels, qu’elles sont le siège de 80 % de notre immunité.

Les « microbes » étaient vus comme au mieux inoffensifs, au pire comme dangereux.

Personne ne s’inquiétait de les détruire car on ne soupçonnait pas qu’ils puissent être bons pour la santé, comme on le sait aujourd’hui ! [1]

Revirement total

Aujourd’hui, la grande inquiétude de la médecine est le recul dramatique de l’efficacité des antibiotiques.

Ce recul est d’autant plus générateur d’angoisse que la recherche s’est tarie : toutes les souches de levures et champignons connues ont été analysées (c’était là qu’on a découvert la plupart des antibiotiques). Depuis bientôt 30 ans, on ne découvre pratiquement plus de nouveaux antibiotiques, les nouvelles spécialités qui arrivent sur le marché ne sont que des antibiotiques anciens artificiellement modifiés et reconditionnés.

Ce problème est de très mauvais augure pour l’avenir :

Les spécialistes s’inquiètent du fait que les grosses opérations comme la chirurgie à cœur ouvert ou la prothèse de la hanche pourraient bientôt être compromises tant le risque d’infection (mortelle et incurable) sera élevé.

L’Organisation Mondiale de la Santé annonce que les opérations mineures pourraient bientôt devenir dangereuses elles-aussi, mettant à bas des décennies de progrès chirurgical.

Nous reviendrions pratiquement à l’époque napoléonienne, où blessure ouverte ou acte chirurgical étaient synonymes de mort par infection la plupart du temps.

La priorité est aujourd’hui de retarder cette échéance par tous les moyens.

Or, le conseil de prendre des antibiotiques jusqu’au bout va vraiment dans le mauvais sens.

Une vision des antibiotiques à changer complètement :

Concernant le fait que le risque de rechute est plus élevé si vous interrompez votre traitement :

  • Cet argument est faux la plupart du temps. Il ne tient que pour les personnes qui n’ont plus de défenses naturelles (malades du Sida, personnes en chimiothérapie), et pour certaines infections dans des zones difficiles à atteindre pour les antibiotiques : tuberculoseinfection des os. Pour les infections bactériennes bénignes, la disparition des symptômes d’infection est le signe que vous pouvez arrêter les antibiotiques ;
  • l’avantage est double : vous réduisez l’exposition des bactéries aux antibiotiques ; cela réduit le risque de résistance. Mais aussi votre propre système immunitaire entre en action. Il peut jouer son rôle « tout seul comme un grand », et c’est comme ça qu’il conserve et augmente son efficacité car il « s’entraîne » ainsi pour la prochaine fois.

Concernant le fait que prendre les antibiotiques jusqu’au bout réduit le risque de développement de souches résistantes, cela est faux également :

  • au contraire, lorsque vous prolongez le traitement, vous augmentez l’exposition de toutes les bactéries de votre corps à cet antibiotique, ce qui augmente le risque de mutation et d’apparition de bactéries résistantes.

L’Organisation Mondiale de la Santé remet en cause la poursuite systématique des traitements aux antibiotiques jusqu’à leur terme

L’Organisation Mondiale de la Santé a publié cette année un document qui prend parti (dans mon sens) sur ce sujet. Je vous le reproduis in extenso (ma traduction) :

« Les campagnes d’information sur les antibiotiques incluent souvent le message qu’il est important de finir le traitement prescrit pour empêcher le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques. Cependant, ce conseil n’est pas directement lié à la lutte contre l’anti-biorésistance. L’objectif de continuer le traitement au-delà de la disparition des symptômes est d’empêcher les rechutes plutôt que de prévenir les résistances. Parce que le taux de résistance aux antibiotiques tend à augmenter avec la quantité d’antibiotiques utilisée, la règle générale pourrait être : plus court est le traitement, moindre est le risque d’émergence d’une résistance aux antibiotiques. Les traitements antibiotiques plus courts réduisent le risque pour les bactéries de devenir résistantes, et réduisent les effets secondaires néfastes. Chez les personnes qui sont par ailleurs en bonne santé, réduire significativement les symptômes sans pour autant éliminer totalement la bactérie causant l’infection peut permettre aux défenses naturelles du corps de prendre le relais et d’éliminer celles qui restent. Il existe certaines circonstances où il est nécessaire d’éliminer toutes les bactéries, lorsque les défenses naturelles du patient sont affaiblies pour toute raison, ou lorsque l’infection se situe dans une zone peu accessible aux antibiotiques et aux globules blancs, ainsi que lorsque les bactéries sont à croissance lente (comme dans la tuberculose).

Mais bien souvent on peut soutenir le point de vue qu’il faille arrêter un traitement aux antibiotiques immédiatement après que l’infection bactérienne ait été exclue ou qu’elle est improbable (par exemple en cas d’infections virale des voies respiratoires) ; ou quand les signes et symptômes d’une infection de faible gravité ont disparu.

Par conséquent, dans les campagnes de communication contre la résistance aux antibiotiques, le message selon lequel il faut « poursuivre le traitement jusqu’à la fin » pourrait être trompeur… » [2] (rendez-vous en bas de ce message pour lire la note originale de l’OMS en anglais).

Où est le courage nécessaire ??

Aujourd’hui, les Autorités de Santé sont extrêmement ennuyées.

Elles ne prendront bien sûr pas de sitôt la décision de dire aux gens d’arrêter les traitements antibiotiques dès qu’ils se sentent mieux.

Ce serait trop dangereux. Surtout, un tel virage à 180° entamerait encore le peu de crédit qu’elles ont dans l’opinion publique.

Le jour où elles oseront aborder le sujet publiquement, elles adopteront probablement la voie intermédiaire : « N’arrêtez jamais votre traitement aux antibiotiques… à moins que votre médecin traitant ne vous le conseille. »

Ce qui sera un moyen pratique de se débarrasser de la patate chaude sur les médecins.

Médecins dont on peut supposer d’ailleurs que beaucoup préféreront… ne pas prendre de « risque » et conseilleront plutôt à leurs patients de continuer comme avant…

Bref, ce n’est pas demain que des mesures vigoureuses seront prises pour stopper notre course vers la création de « super-bactéries résistantes aux antibiotiques », qui ont d’ailleurs déjà commencé à envahir nos hôpitaux.

A l’échelle individuelle, la meilleure réaction est de vivre sainement pour renforcer votre résistance aux infections, et augmenter vos défenses naturelles. Je vous redonne la liste ci-dessous des principales mesures que vous pouvez prendre :

  • Le sport qui procure une musculature développée, dans laquelle le système immunitaire peut venir puiser des protéines, nécessaires à la fabrication d’anticorps en cas d’infection ;
  • Le sport améliore aussi la circulation sanguine : c’est par le sang que les cellules immunitaires (globules blancs, macrophages…) arrivent sur les lieux de l’infection. Une bonne circulation facilite le combat ;
  • Une flore intestinale propre, équilibrée, sans prolifération de bactéries pathogènes (sources de maladies) ; c’est dans notre côlon (gros intestin) que logent 80 % de notre système immunitaire. Un intestin en bonne santé, sans petits trous (intestin poreux), empêche les bactéries dangereuses de passer dans notre sang et de nous infecter ;
  • Un bon taux de vitamine D, essentiel au système immunitaire (45 à 60 ng/mL) ;
  • Dormir assez, le repos permettant au corps de « faire son ménage » ;
  • Aux changements de saison, cures de détox et, si possible, jeûne de 5 jours pour purifier les émonctoires (organes filtrants qui éliminent les déchets : foie, reins, poumons, intestins, peau) ;
  • Une alimentation saine ; on évitera les sucres et farines blanches raffinées associées à de graisses saturées (charcuteries, beurre, fromage, viande), chips, biscuits d’apéritifs, pizza surgelées et malbouffe en général ; pour bien fonctionner le système immunitaire a besoin d’apports réguliers d’aliments riches en vitamines et nutriments essentiels. On prendra quotidiennement un bon multivitamines. Ce n’est pas un hasard si les plus grandes épidémies ont frappé les populations victimes de famine et disette, comme la grande peste au moment de la Guerre de Cent-Ans, ou la Grippe Espagnole après la Première Guerre mondiale : la dénutrition est la porte ouverte aux infections ;
  • Eviter le tabac, les toxines, métaux lourds, perturbateurs endocriniens et polluants qui dérèglent le système immunitaire ; parmi les perturbateurs endocriniens je signale la pilule contraceptive et les contraceptions hormonales en général ;
  • Veiller à l’hygiène corporelle : se laver les mains au savon et à l’eau chaude plusieurs fois par jour, bien sûr, mais également comme on l’apprenait autrefois, aérer maison, literie, chaque matin, éviter de porter les doigts à la bouche, dans le nez, les oreilles, ou au contact de toute muqueuse.
  • Surveiller d’éventuels déficits en zinc, sélénium, fer, cuivre, acide folique, vitamines A, B6, C et E, dont le système immunitaire a besoin pour fonctionner.

A votre santé !

JM Dupuis

Sources de cette lettre :

[1] Voir à ce propos l’excellent livre « Jamais seul » qui vient de paraître aux Editions Actes Sud.

[2] “Awareness campaigns often include the message that it is important to finish the prescribed course of treatment to prevent the development of antibiotic resistance. However, this advice is not directly connected to the fight against antibiotic resistance. The objective of continuing the treatment beyond the resolution of symptoms is to prevent relapses rather than to prevent resistance. Because the rate of antibiotic resistance tends to increase with the total amount of antibiotics used,16 the general rule might be: the shorter the course, the lower the risk of resistance. Clinical studies have indeed shown that longer courses of therapy can result in a more likely emergence of antibiotic resistance.17 18 19 Shorter antibiotic treatment lower the opportunity for bacteria to become resistant, as well as reducing adverse side-effects. In otherwise healthy people, significantly reducing but not totally eliminating the bacteria causing the infection can allow the body’s natural defences to take over and destroy the remaining few.20 There are some circumstances when it is necessary to eliminate all the bacteria – when the patient’s natural defences are damaged for any reason, or when the infection is in an area less inaccessible to antibiotics and to white blood cells and when bacteria are slow-growing (such as tuberculosis). 10 But in many cases an argument can be made for stopping a course of antibiotics immediately after a bacterial infection has been ruled out or is unlikely (for instance in case of viral respiratory tract infections); or when the signs and symptoms of a mild infection have disappeared.21 Hence, in communication campaigns against antibiotic resistance, the “complete the course” message might be confusing, in comparison with other messages that are more directly connected to the objective of decreasing antibiotic resistance. No to skip antibiotic doses, might be a message that has a more direct link with antimicrobial resistance, although it is probably challenging to convey these subtle differences effectively to the greater public.”

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Par ce moyen simple, ils ramassent des milliards d’euros supplémentaires chaque année

Chère lectrice, cher lecteur,

Depuis dix ans maintenant on nous demande de rapporter nos médicaments périmés en pharmacie.

« Pour votre sécurité, vérifiez d’urgence les dates de péremption de vos médicaments ! Surtout ne les laissez pas traîner les produits périmés dans votre armoire à pharmacie ! Un accident est si vite arrivé ! »

Cette campagne est, bien entendue, financée par nos impôts et relayée par l’assurance maladie (nos cotisations…) :

  • On nous explique que c’est important pour notre santé.
  • On nous explique que c’est important pour l’environnement.

Bref, une fois de plus on nous ressort le prétexte de l’intérêt général.

Mais la vérité est que cette campagne vise avant tout à remplir les caisses de l’industrie pharmaceutique !!!

Remplir les caisses de l’industrie pharma

Certes, si vous avez décidé de faire le tri dans vos médicaments, il est en effet indispensable de les rapporter dans une pharmacie plutôt que de les jeter à la poubelle (ou, pire, dans les WC ou dans la nature !). C’est une question de protection de l’environnement.

Mais le mythe des médicaments périmés s’est bâti sur l’idée que les médicaments :

  • Perdraient leur efficacité au-delà de leur date de péremption, ce qui nous exposerait à ne pas être guéri comme nous le devrions ;
  • Que les molécules risqueraient de se dégrader avec le temps, et même de se convertir en poison !

Résultat en France : la moitié des médicaments finissent à la poubelle, selon une enquête récente de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales). Cela représente une perte de 7 milliards par an. [1]

Une perte ?

Pas pour tout le monde : car dans la plupart des cas, la personne qui a jeté le médicament « périmé » en rachètera à la pharmacie à la prochaine occasion.

Or, une très sérieuse étude parue dans la grande revue médicale, Archives of Internal Medicine [2] a montré que 86 % des médicaments ne perdent absolument pas leur efficacité avec le temps. Vous pouvez les garder 50, 60 ans ou plus !

Des médicaments toujours aussi efficaces au bout de 60 ans

Tout a démarré lorsqu’un toxicologue, qui dirige le centre antipoison de Californie, a découvert une réserve de médicaments datant des années 1960 dans l’arrière-boutique d’une pharmacie.

Ce toxicologue, nommé Lee Cantrell, a compris qu’il allait pouvoir enfin étudier scientifiquement les médicaments périmés.

Il savait que, en Afrique, aux Philippines et dans de nombreux pays pauvres, la population n’a pas les moyens de renouveler constamment les stocks de médicaments. Beaucoup prennent des médicaments périmés sans que cela ne semble réduire leur efficacité.

Et en effet, sur quatorze médicaments testés, qui avaient été fabriqués 50 à 60 ans plus tôt, et qui étaient « périmés » depuis 28 à 40 ans, douze contenaient encore au moins 90 % de la quantité de produit actif mentionné sur l’étiquette, soit au-delà de la dose habituellement considérée comme acceptable. qu’au premier jour. (Il s’agissait bien sûr de médicaments conservés dans des récipients ou des étuis fermés, qui n’avaient jamais été ouverts).

Parmi les médicaments qui n’avaient pas bougé d’un poil, les antidouleurs, les antihistaminiques, les stimulants…

Big Pharma contre-attaque

Bien entendu, Lee Cantrell et son collègue Roy Gerona se sont faits violemment attaquer par l’industrie pharmaceutique, après la publication de leur article. Ils ont été accusés de pousser les malades à prendre des médicaments périmés.

Ils ont répondu qu’ils ne conseillaient pas les médicaments périmés, mais qu’ils posaient la question de la date de péremption indiquée sur les boîtes de médicaments, qui est en général de trois ans.

D’où vient cette date ? Quelles sont les bases scientifiques ? Pourquoi recommande-t-on si activement aux patients de les rapporter à la pharmacie, gratuitement bien sûr, alors qu’aucune évolution de la formule chimique n’est constatée ?

A ces questions, aucune réponse n’a été apportée à ce jour. Repousser de deux ou trois ans la date de péremption des médicaments qui n’évoluent pas dans le temps permettrait pourtant d’économiser des milliards d’euros au niveau de la France, et des centaines de milliards au niveau mondial.

Mais il est vrai que ce serait autant de ventes supplémentaires manquées pour Big Pharma.

Le mythe des antibiotiques

Cette affaire m’a rappelé un autre sujet d’actualité : l’histoire selon laquelle il ne faut jamais interrompre une cure d’antibiotiques.

C’est ce que tous les patients obéissants et « responsables » ont appris : surtout ne pas interrompre ! Prenez-vos médicaments jusqu’au bout, même si vous avez l’impression d’avoir guéri. Ceci pour éviter que les microbes reprennent le dessus, avec une souche plus virulente.

En réalité, les études récentes ont montré que c’était là aussi un mythe qui a fait les choux gras de Big Pharma.

Le Dr Louis Rice, président de la Faculté de Médecine de l’Univerité Brown, aux Etats-Unis, a été le premier en 2007 à remettre en question le dogme des antibiotiques dont il faudrait à tout prix terminer la cure.

Cette pratique « n’a jamais eu aucun sens. Elle n’en a toujours pas aujourd’hui », explique-t-il. [3]

Son avis est suivi aujourd’hui par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pourtant bien connue pour son amour inconditionnel de tout ce qui ressemble à un médicament, un vaccin ou un traitement médical :

Dans un de ses tout derniers rapports, on peut lire : « on peut affirmer que la cure d’antibiotiques peut être arrêtée immédiatement après une infection bactérienne… ou lorsque les signes et symptômes d’une infection bénigne ont disparu. » [4]

Autrement dit : si vous vous sentez mieux, c’est que vous allez mieux.

Non seulement vous pouvez en général arrêter de prendre vos antibiotiques dès que vous allez mieux, mais cela rendra service à votre microbiome (flore intestinale) et limitera le risque de développer des bactéries résistantes aux antibiotiques.

Il y a toutefois des exceptions : dans le cas de la tuberculose et des infections osseuses, les études montrent qu’interrompre la cure d’antibiotiques est dangereux car la maladie peut revenir en force. Une étude de décembre 2016 a aussi montré que, chez les enfants de moins de deux ans traités contre l’otite à l’amoxicilline, 10 jours de traitement sont plus efficaces que 5.

C’est un sujet très important que je traiterai dans ma prochaine lettre.

A votre santé !

JM Dupuis

Sources de cet article :

[1] http://ift.tt/2g2f4iD
[2] http://ift.tt/2uE4eVL
[3] http://ift.tt/2kSxfb3
[4] http://ift.tt/2lgqijY

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Le tragique décès du père d’Astérix

 

André Goscinny, le père d’Astérix, avait 51 ans lorsqu’il alla chez le cardiologue pour un bilan.

« On ne sait jamais », avait-il dit à sa femme avant de partir.

Et le voici sur un vélo d’appartement, la poitrine couverte d’électrodes. Le cardiologue avait décidé de lui faire faire une « épreuve d’effort », qui consiste à pédaler ou courir pour pousser le cœur au maximum :

  • « Docteur, j’ai mal au bras et je ressens une douleur à la poitrine !! »
  • « Pédalez encore quinze secondes ! »

Quelques secondes plus tard, Goscinny s’écroule et décède par arrêt cardiaque.

        Son cœur avait lâché.


Chère lectrice, cher lecteur,

La chirurgie cardiaque a fait d’immenses progrès ces cinquante dernières années ; mais la cardiologie de ville, celle qui prescrit statines et des conseils nutritionnels pour le cœur et les artères n’a pas tant progressé.

Etude après étude, on découvre au contraire que les médicaments prétendument miracles découverts dans les années 70 et 80 ont surtout rempli les poches des grands laboratoires, et font très peu de bien aux patients, quand ils n’ont pas carrément fait du mal.

En entrant chez votre cardiologue, ayez bien conscience que vous êtes en terrain mouvant, incertain.

Par exemple :

1. Méfiez vous des épreuves d’effort

Les tests ou épreuves d’effort consistent à vous faire pédaler ou courir pour pousser votre rythme cardiaque au maximum. Vous haletez, vous soufflez, le médecin mesure alors votre consommation d’oxygène et votre production de gaz carbonique.

Mais si vous souffrez effectivement d’une faiblesse au cœur, si vraiment vous êtes sur le point de faire une crise cardiaque, alors le test d’effort est la meilleure façon de déclencher l’accident immédiatement !!

C’est pourquoi l’examen est contre-indiqué pour tout personne souffrant d’hypertension, d’endocardite, myocardite ou péricardite (inflammation des tissus du cœur), d’angine de poitrine instable ou ayant fait récemment un infarctus.

Cela veut dire que, si vous êtes capable de passer l’épreuve d’effort sans dommage, c’est que vous n’êtes de toute façon pas sur le point d’avoir un infarctus !!

Goscinny n’est pas le seul, loin de là, à en avoir fait la fatale expérience. Ian Stewart, le « 6e Rolling Stone » qui était aussi le membre sobre du groupe, est décédé ainsi alors qu’il n’avait que 47 ans. Environ 150 personnes font une attaque ou meurent chaque année au cours d’une épreuve d’effort.

Ce test d’effort continue à être largement pratiqué en France.

Il n’est pourtant plus recommandé depuis des années au Royaume-Uni et les vrais spécialistes s’accordent aujourd’hui à dire que l’épreuve d’effort ne sert pratiquement à rien.

Une grande étude réalisée en 2000 sur 25 000 hommes de 43 ans en moyenne a montré que, parmi tous les hommes morts d’infarctus ou AVC dans les 10 ans, 40 % étaient apparus « complètement normaux » à l’issue du test. [1] L’épreuve d’effort est donc très mauvaise pour prédire le risque d’accident.

Les scientifiques estiment aujourd’hui que l’épreuve d’effort n’apporte pratiquement aucune information complémentaire par rapport à un examen clinique sérieux. [2]

2. Prenez leurs conseils alimentaires avec des pincettes

Pendant des décennies, les cardiologues ont infligé à leurs patients des régimes sans graisses et en particulier sans cholestérol. Les œufs, les crustacés, la viande, le fromage étaient interdits.

Des millions de patients se sont ainsi imposés des privations pénibles et parfois même néfastes :

  • Par exemple, ceux qui ont remplacé le beurre par des margarines bourrées d’acides gras trans ont doublé leur risque d’accident cardiaque ; [3]
  • Ceux qui ont remplacé les produits au lait cru et entier par des produits allégés n’ont eu aucun bienfait pour leur cœur. Par contre, ils ont pratiquement doublé leur risque de Parkinson et de maladies dégénératives du cerveau et des nerfs ; [4]
  • Pire, les patients ont été poussés à remplacer les graisses par des glucides, autrement dits des sucres. Or nous savons aujourd’hui que l’excès de sucre est la cause réelle des maladies cardiovasculaires, sans parler du diabète de type 2, des démences et de l’obésité…
  • Ils ont aussi été poussés à remplacer les graisses saturées par des graisses insaturées. Résultat, une montée en flèche de la consommation d’huiles végétales de mauvaise qualité bourrées d’oméga-6 (tournesol, maïs, germe de blé, soja), dont on s’aperçoit aujourd’hui qu’elles sont inflammatoires et hâtent les problèmes artériels, surtout si la consommation d’huiles riches en oméga-3 est faible par ailleurs !

3. Attention aux médicaments pour le cœur

 

Depuis des décennies également, un des grands dogmes de la cardiologie est de diminuer agressivement le taux de cholestérol et de lipides dans le sang de leurs patients.

On a d’abord utilisé les fibrates, qui déclenchèrent une catastrophe sanitaire dans les années 70. Puis on s’est tourné vers les statines dans les années 80. Aujourd’hui, les statines comptent parmi les médicaments les plus prescrits de toute l’histoire.

Des médecins ont suggéré de donner automatiquement des statines à toutes les personnes de plus de 50 ans. D’autres sont allés jusqu’à imaginer en ajouter dans l’eau du robinet.

Pourtant, les statines peuvent provoquer des effets néfastes graves et nombreux : pertes de mémoire, douleurs musculaires et parfois même rhabdomyolyse, une maladie extrêmement grave où les muscles libèrent des toxines mortelles dans le sang.

Une étude parue il y a trois ans dans le Journal of the American Medical Association a montré que les personnes de plus de 70 ans ne retirent aucun bienfait quel qu’il soit des statines.

Aucune étude n’a prouvé que les statines réduisaient le risque de décès, quel qu’il soit. Les patients qui prennent des statines ne vivent pas plus longtemps que celles qui prennent un simple placebo (pilule en sucre). A l’échelle de la population, on n’observe d’ailleurs aucune réduction de la mortalité cardiaque depuis l’introduction des statines, ni du taux de survie après un premier infarctus.

Surveillez ce que vous mangez, pas votre poids

Nous avons trop tendance à croire qu’il suffit de « faire du sport » pour « brûler les calories en trop ».

Il est vrai qu’il est plus efficace de faire du sport que de prendre des médicaments contre le cholestérol.

Mais il est pratiquement impossible de compenser un mauvais régime alimentaire par du sport. Si vous mangez trop et mal, il faudrait vous dépenser plusieurs heures par jour pour neutraliser les effets.

Il est également insensé de passer votre temps à surveiller votre balance. Ce n’est pas vos kilos qui sont importants mais ce que vous mangez.

Ainsi les recherches scientifiques montrent que le moyen le plus efficace de réduire son risque cardiaque est de suivre une diète méditerranéenne, qui inclut huile d’olive, petits poissons de mer, noix, beaucoup de légumes et de fruits, un peu de céréales.

Ce régime réduira votre risque de décès cardiaque même si vous êtes en surpoids. Car le fait est qu’on ne maîtrise pas bien aujourd’hui les liens entre surpoids et maladies métaboliques.

Ainsi par exemple les habitants d’Islande, de Mongolie et des îles du Pacifique (Micronésie) ont de forts taux d’obésité mais pas de diabète de type 2.

En Chine, très peu de personnes sont obèses mais 11 % sont diabétiques de type 2. Aux Etats-Unis, il y a énormément d’obèses mais seulement 9 % de diabétiques, donc moins qu’en Chine.

Et figurez-vous que beaucoup de personnes meurent du diabète alors qu’elles ont un poids tout-à-fait normal (environ un tiers des patients !).

Moralité

Sur le sujet si vital de votre cœur et de vos artères, prudence est mère de toutes prudence est mère de toutes les vertus. L’art de vivre sain, tel que nous essayons de le découvrir dans Santé Nature Innovation, reste et restera pour longtemps le moyen le plus efficace d’éviter les maladies et les accidents.

A votre santé !

JM Dupuis

Sources de cet article :

[1] http://ift.tt/2fQNv8q
[2] http://ift.tt/2xoZWmY
[3] Conjugated linoleic acid in adipose tissue and risk of myocardial infarction,” Am. J Clin Nutr 2010 Jul;92(1):34-40
[4] Does Consuming Low-Fat Dairy Increase the Risk of Parkinson’s Disease?” Neurology (www.aan.org) 6/7/17

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