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Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’eau de rose, cet hydrolat tonique anti-âge particulièrement intéressant en cosmétique. Il resserre légèrement les pores et lifte délicatement les traits, le tout avec un parfum absolument délicieux.

Seule, en brume aromatique, ou en synergie dans vos crèmes maison (je vous propose une recette très simple de masque hydratant anti-âge dans la vidéo), l’eau de rose est vraiment un allié de choix dans votre salle de bains.

 


Mais pour profiter de toutes les vertus de l’eau de rose, il est indispensable de savoir la choisir [1]. Comme d’habitude, il vous faudra bien lire les étiquettes et je vous aide aujourd’hui à les décrypter. Vous allez voir, sans ce petit réflexe, il est très facile de se faire arnaquer.

Amicalement,

Julien Kaibeck



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J’ai dit du bien de la médecine conventionnelle il y a quelques jours.

Permettez-moi aujourd’hui de vous parler de ses problèmes, de ses limites.

La médecine conventionnelle est organisée comme une armée engagée dans une lutte à mort contre les maladies.

Elle agit comme si les maladies étaient une sorte d’armée étrangère cherchant par tous les moyens à attaquer l’humanité.

  D’une part, il y aurait les « bons » petits êtres humains, qui ne demandent qu’à vivre en bonne santé ;

  d’autre part, il y aurait les méchants microbes, virus, tumeurs, gènes défectueux et germes infectieux en tout genre qui chercheraient à les rendre malades.

À coups de vaccins et de médicaments, elle prétend construire autour des gens un bouclier de défense qui les protégerait de tous les dangers, y compris des conséquences de leurs propres actes.

Son but rêvé est d’appliquer des solutions globales, universelles, qui minimisent la participation des individus à leur santé tout en les protégeant au maximum.

La médecine est envisagée comme un grand Combat entre les forces du Bien et du Mal. Le Mal, ce sont les maladies. Le Bien, dans sa vision, ce sont les médicaments.

Les dommages collatéraux de la médecine conventionnelle

Mais de même que les « bonnes intentions » de l’armée américaine provoquent presque toujours des bains de sang et des dommages collatéraux à n’en plus finir, justifiant sans cesse de nouvelles interventions, la médecine conventionnelle a aussi de terribles effets pervers.

Dans les deux cas, la cause est identique : les « experts » de l’armée ont été incapables de tenir compte du facteur humain et des mentalités et des désirs des populations supposées bénéficier de leur intervention.

Oubli de la dimension humaine de la médecine

La médecine conventionnelle a fini par oublier qu’elle traite des êtres humains qui ont aussi des émotions, une « psyché » (esprit), des problèmes personnels qui, souvent, sont le principal obstacle à leur guérison, mais qui sont les meilleurs alliés de la médecine lorsqu’elle en tient compte.

En effet, maintenant qu’ont été vaincues la plupart des maladies infectieuses, les pires maux dont souffre l’être humain lui sont infligés par lui-même ou par ses semblables, de façon involontaire mais encore plus souvent de façon volontaire.

Le tabac, l’alcool, le sucre, la malbouffe, l’absence d’activité physique, les drogues en tout genre et la pollution sont devenus les principaux facteurs qui rendent l’humanité malade physiquement.

Viennent ensuite les relations personnelles, professionnelles et sociales toxiques, qui entraînent leur cortège de dépressions, solitudes, suicides, violences, traumatismes divers, anorexies, boulimies, maladies sexuellement transmissibles, et qui, comme par hasard, vont en général de pair avec une baisse des défenses immunitaires et un plus grand risque infectieux (on parle aujourd’hui du retour de la tuberculose, de la syphilis, de la gonorrhée en France).

La médecine conventionnelle voudrait idéalement « prendre en charge » les patients de façon purement « médicale », en pratique avec des médicaments et des opérations. Et transférer les problèmes humains aux assistantes sociales et aux psychologues.

C’est évidemment une illusion dont les conséquences sont catastrophiques.

Catastrophiques car cette médecine ne serait plus qu’un emplâtre sur une jambe de bois, en refusant de voir et traiter les véritables causes du mal-être et des maladies.

Ces causes se situent au niveau des êtres humains eux-mêmes, de la façon dont ils vivent, des choix qu’ils font.

La solution est à chercher dans la relation humaine et le travail sur le sens de la vie.

« Pourquoi souhaitez-vous guérir ? »

Bien des praticiens de médecine conventionnelle ont une impression d’absurde dans leur travail.

Pendant leurs études, une grande partie de leur temps est consacrée à remplir des QCMs (questionnaires à choix multiples). La faculté de médecine leur enseigne, de plus en plus, à prendre des décisions thérapeutiques selon des « arbres décisionnels » standardisés. Dans les deux cas, c’est leur mémoire, et non leur intelligence, qu’on sollicite.

Une fois en activité, ils se retrouvent à faire un travail extrêmement répétitif, ce que beaucoup supportent mal.

Surtout quand il s’agit de prescrire :

  • des médicaments anti-cholestérol à des personnes qui mangent trop gras ;
  • des médicaments anti-diabète à des personnes qui mangent trop sucré ;
  • des antibiotiques à des personnes qui ont manqué aux règles les plus fondamentales de l’hygiène ;
  • des somnifères à des personnes qui ont perdu le sens du jour et de la nuit ;
  • des antidépresseurs à des personnes dont la vie part à la dérive et qui ont toute raison d’être déprimées ;
  • des bisphosphonates (médicaments contre les os fragiles) à des personnes qui ne font pas assez de sport, et dont les os, comme les muscles, s’étiolent naturellement.

Ou encore de diagnostiquer :

  • des maladies cardiaques et des cancers du poumon à des fumeurs invétérés ;
  • des cirrhoses à des gens qui boivent trop ;
  • de l’hypertension à des personnes qui mangent trop et bougent trop peu.

Ils ont l’impression d’être parfois poussés à faire des choses absurdes, et ils ont raison.

Pour certains malades, la médecine est un piège dangereux

« Il faut bien faire quelque chose », se disent-ils pour faire taire leurs doutes. « On ne peut quand même pas laisser nos patients dans cet état. »

Mais la vérité, même si elle est dure à entendre, est que pour tous ces patients, la médecine, les « médocs », sont pour eux un piège. Ce piège leur donne l’illusion qu’ils peuvent continuer à vivre sans faire des changements qui seraient pourtant urgents et indispensables.

Les moyens de la médecine sont utilisés pour éviter les remises en cause et les changements de mode de vie qui, seuls, pourraient ramener les patients à la santé vraie.

La médecine joue alors contre l’intérêt réel des malades.

Certains vont jusqu’à accuser les médecins d’être parfois, dans ces conditions, comme des « dealers en blouse blanche [1] », protégés par la loi et financés par la Sécurité sociale.

L’image est excessive, mais il est vrai que le système médical semble devenir fou. Il déclenche des flots d’achat et de consommation de médicaments en s’aveuglant volontairement sur la cause du problème.

Les médicaments chimiques ne sont pas la solution.

Il y a à la base un problème humain massif. Notre système de santé fondé sur ce pilier qu’est la consultation médicale de douze minutes à vingt-cinq euros remboursée par la Sécurité sociale n’est pas une réponse adaptée et réaliste.

Si nous poursuivons ainsi, les dépenses de santé vont continuer à s’envoler sans apporter le moindre mieux-être réel et de long terme à la population.

Cette inflation des dépenses de santé s’accompagne d’un service de plus en plus dégradé, où il n’est plus question que de « pénurie de médecin », « déserts médicaux », « file d’attente aux… urgences » (peut-on continuer à utiliser ce terme « urgence », quand on attend en moyenne quatre heures avant de voir une infirmière ?).

D’où l’urgence d’une injection massive de médecine naturelle et holistique dans notre système de santé. J’estime que c’est la seule issue possible pour échapper à la catastrophe collective.

Injecter massivement de la médecine naturelle dans notre système de santé

La médecine « naturelle » que nous défendons à Santé Nature Innovation, ce n’est pas une médecine qui rejette le progrès médical, et qui affirmerait (contre toute évidence) qu’une tuberculose se soigne mieux avec les remèdes traditionnels (qui consistaient à percer le poumon du malade, et à l’attacher dans un lit au soleil).

La tuberculose, ça ne se soigne pas avec des vitamines. Ça se soigne avec l’isoniazide, la rifampicine, l’éthambutol et le pyrazinamide, les antibiotiques qui ont remplacé la streptomycine, et qui sont presque toujours efficaces en première ligne.

Notre médecine naturelle, c’est une médecine qui prend chaque patient pour un être humain à part entière, capable de comprendre ce qui lui arrive, de réfléchir sur les causes, d’envisager plusieurs traitements, pour faire des choix intelligents. Un être humain qui assume sa liberté et ses responsabilités.

Cela veut dire que la bonne santé n’est pas recherchée en avalant des médocs, mais en comprenant le fonctionnement et les besoins de son corps, et en adaptant sa vie, son alimentation, ses activités, son métier, et même ses relations et ses loisirs, aux exigences d’une vie saine.

Tout cela, évidemment, demande un investissement important. Il faut prendre le temps de lire, de réfléchir, ce qui est souvent long, et fatigant (cette lettre en est la preuve, et bravo à vous d’être arrivé jusque-là !). Il faut accepter de ne pas toujours comprendre du premier coup.

C’est la raison pour laquelle nous publions de nombreuses parutions, avec, souvent, des points de vue et approches différentes.

La voie de l’ouverture, du dialogue, de la recherche est la voie la plus sûre vers le progrès. C’est la seule façon d’avoir, parfois, de bonnes surprises. Laisser ouvertes les écoutilles. Rester attentif. Actif. Engagé.

À vous de choisir si vous souhaitez continuer cet itinéraire avec nous. Je sais que ce n’est pas facile. J’imagine bien que, souvent, vous voudriez comme nous que tout soit plus simple.

Mais de notre côté, nous ne pouvons pas nous en empêcher, nous allons continuer à chercher. C’est ça la passion. Peut-être êtes-vous comme ça, vous aussi. Je l’espère, en tout cas.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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« Hm… avez-vous des pertes blanches ? » demande le médecin en fronçant les sourcils.

Petite accélération cardiaque, mains moites, boule dans le ventre… Dans le silence du cabinet, Alexandra entend le cliquetis du clavier de son gynécologue. Il consulte son « dossier médical » d’un air préoccupé (dossier qu’elle n’a jamais vu mais dont elle craint qu’il ne contienne des informations inquiétantes).

« Oui », répond Alexandra timidement, sur un ton légèrement interrogateur. Car elle ne sait pas si c’est un peu grave, grave, ou extrêmement grave. Mais elle est bien obligée d’avouer, elle a des écoulements bizarres.

Et ce n’est pas toujours très propre !

Indice inquiétant supplémentaire, ces pertes blanches prennent chez elle des formes variées.

Comme le rhume, qui commence par une toux sèche, puis des écoulements variés, les pertes blanches d’Alexandra évoluent !

Elles ne sont pas toujours blanches, d’ailleurs.

Elles commencent par être d’apparence laiteuse, puis deviennent transparentes.

Elles ressemblent alors à du blanc d’œuf, d’aspect visqueux et filant (en pinçant puis en relâchant les doigts, un fil se forme). C’est une impression désagréable de mouillé. Mais voilà qu’elles « caillent » ensuite, comme du lait. Elles disparaissent et c’est une sensation sèche qui s’installe, parfois accompagnée de picotements.

Le problème semble résolu pour quelques jours. Mais déjà, ce sont les règles qui apparaissent (autre problème !).

Et de nouveau, le cycle infernal reprend.

Alexandra se douche pourtant tous les jours et soigne son hygiène scrupuleusement. Elle change de sous-vêtements, a investi dans des gels lavants spéciaux, d’abord en supermarché puis, dès que ses moyens le lui ont permis, en pharmacie.

Néanmoins, malgré ses efforts, cette zone reste sale ; avouons même qu’elle sent parfois mauvais.

Cela tient peut-être aussi à l’excès de pilosité, qui ne simplifie pas les choses, et dégage elle aussi comme une odeur de transpiration pénible. Bref, c’est un état général assez catastrophique. Il faudra bien un jour confier ce problème à la médecine pour en finir une fois pour toutes !

Comment voulez-vous séduire, être aimée, dans ces conditions ???

Alexandra est une femme, un être humain !!

En réalité, Alexandra n’a aucun problème.

Bien au contraire.

Non seulement ses pertes blanches n’ont rien d’anormal, mais elles sont le signe que la mécanique merveilleuse, disons même miraculeuse, de sa féminité fonctionne !

Alexandra est une femme, un être humain, et c’est ainsi que la nature l’a faite.

Elle ne doit pas s’inquiéter, elle ne doit surtout pas se soigner. Son gynécologue devrait, des étoiles dans les yeux, la féliciter, pour ce qu’elle est, pour être si « aimable », au sens propre, justement.

Je ne sais pas s’il le fera. Mais je vais le faire pour lui.

Le plus grand drame de notre époque

Un des plus grands drames de notre époque est que les êtres humains sont convaincus de vivre l’âge d’or de la science, de la raison, un âge où on a le droit de tout dire, de tout penser. Ils se croient « informés ».

Cette impression est renforcée par l’extrême liberté (ou l’extrême grossièreté) avec laquelle on parle dans les médias, sur Internet, dans les écoles même, de sexualité.

Derrière cette pseudo éducation faussement libérée, la réalité est que nous sommes cloîtrés dans une forme d’obscurantisme scientifique dramatique.

J’oserais dire que nos ancêtres, prétendument si « coincés », étaient mieux informés que nous. Vivant dans des fermes, avec des animaux, les enfants voyaient bien, dès le plus jeune âge, comment fonctionne la nature, pour de vrai (et non sous la forme théâtrale et sordide des mises en scènes pornographiques qu’ils voient trop souvent, trop jeunes, sur leurs smartphones).

Et c’est là que je reviens au grand mythe des pertes blanches.

Les sécrétions ne sont plus honteuses quand on sait ce qu’elles révèlent

Les véritables pertes blanches sont constituées de sécrétions vaginales et de cellules mortes.

Ce sont elles qui font parfois des traces sur les sous-vêtements. Les sécrétions vaginales sont une sorte d’huile sécrétée par les parois du vagin. Cette huile se dépose sur les grandes lèvres pour protéger le vagin d’éventuels microbes. Le but de cette protection est d’empêcher tout microbe d’atteindre l’utérus de la femme, ce qui est nécessaire pour permettre une future grossesse : c’est un « vernis protecteur ».

Toutes les femmes observent ces pertes pratiquement toute leur vie. Les protège-slips portés en dehors des règles qui absorbent cette « huile » protectrice sont donc à déconseiller. Ils ne « nettoient » rien du tout. Au contraire, ils facilitent l’arrivée d’infections et de mycoses. La nature fait bien les choses et les femmes peuvent se considérer comme tout à fait normales quand leurs sous-vêtements sont tachés.

Ces pertes blanches ne doivent pas être confondues avec la glaire cervicale, produite par des glandes du col de l’utérus.

Alexandra ne fait manifestement pas bien la différence.

Mais cette glaire cervicale n’a rien à voir avec un déchet, une substance honteuse ou sale. Au contraire, c’est l’« élixir de vie » de la femme.

Cette glaire joue un rôle capital pour, selon les moments :

  • protéger l’utérus, empêcher tout corps étranger d’y pénétrer, y compris les spermatozoïdes lorsque ce n’est pas le moment ;
  • accueillir, nourrir, modifier (très peu de personnes le savent) et guider la semence masculine pour féconder l’ovule, en période de fertilité.

Cette opération que l’on croit banale est d’une immense complexité, dont je vais donner un aperçu.

Elle est incroyablement méconnue, ignorée par nos scientifiques, et même par beaucoup de médecins.

La cause méconnue de l’infertilité

La plupart des jeunes filles n’en sont pas informées. Certaines femmes vivent toute leur vie sans en prendre conscience.

Cela provoque d’innombrables problèmes dont :

  • des grossesses non désirées ;
  • des problèmes de fécondité.

En effet, beaucoup de couples croient être stériles. En fait, ils ignorent que la période de fécondité de la femme est parfois très courte, parfois uniquement quelques heures par mois. Il leur suffirait de connaître les signes indiquant que la femme est féconde pour concevoir plus facilement un enfant, sans aucune intervention médicale et avec le plus grand… plaisir.

Pour cela, il faut bien comprendre ce qu’est la glaire cervicale.

La glaire cervicale : un élixir de vie

La glaire cervicale est un liquide visqueux, sans vraiment de couleur. C’est un liquide sécrété par les cellules du col de l’utérus sous l’action des œstrogènes.

Son rôle est de faciliter aux spermatozoïdes le passage du col de l’utérus et de l’utérus, de faciliter leur mobilité en leur fournissant des réserves énergétiques pour survivre dans les organes génitaux féminins le temps de parvenir à l’ovule. Enfin, la glaire modèle la tête des spermatozoïdes en vue de la fécondation de l’ovule.

La glaire est un « élixir de vie », selon l’expression de Pryska Ducœurjoly, spécialiste de la méthode symptothermique [1] :

« C’est grâce à cet élixir de vie que les spermatozoïdes peuvent survivre dans les cryptes cervicales, situées à l’entrée de l’utérus. Ils se nourrissent de ce lait très nutritif en attendant l’arrivée de l’ovule. Sans cette glaire cervicale (c’est son nom), impossible pour eux de rester en vie plus de quelques heures ! [2] » explique-t-elle.

La glaire cervicale est un liquide vraiment incroyable.

Quand on l’observe au microscope, on s’aperçoit qu’elle est capable de se modifier au moment de l’ovulation pour prendre la forme de canaux microscopiques qu’empruntent les spermatozoïdes pour aller du vagin à l’utérus.

En même temps, la glaire compense l’acidité du vagin, ce qui permet aux spermatozoïdes de survivre jusqu’à cinq jours au lieu de trente minutes en temps ordinaire. La glaire leur fournit les nutriments nécessaires à leur survie et l’énergie qu’il leur faut pour le voyage périlleux et épuisant du col de l’utérus jusqu’aux trompes de Fallope.

Sans elle, pas de fécondation.

Toutes les femmes devraient apprendre à repérer cet élixir. C’est cela qui leur permet de maîtriser leur fertilité, en toute liberté, en toute indépendance (pas besoin de pharmacie, ni de carte de crédit !!).

Non, vous n’êtes pas malade !

Un picotement indique simplement que vous n’avez pas de sécrétion de glaire cervicale : les spermatozoïdes qui auraient le malheur de s’aventurer dans le vagin ne survivraient pas plus de quelques heures.

On peut reconnaître une sécrétion de type mycosique avec le « test du verre d’eau » : celle-ci se liquéfie rapidement dans l’eau alors que la glaire cervicale, surtout très fertile, s’agglutine dans l’eau et coule au fond du verre.

Les problèmes

Bien entendu, comme avec toute partie de notre corps, il peut y avoir des problèmes avec ces sécrétions : des champignons peuvent s’installer, des bactéries…

Tout peut s’infecter, les pertes blanches peuvent devenir jaunes, vertes, elles peuvent brûler la peau.

La plupart des couples actuels souffrent de démangeaisons provoquées par des mycoses (principalement le candida albicans, dans cette zone). Il faut alors traiter. Ces problèmes n’ont rien à voir avec les sensations tout à fait normales de l’état de la glaire qui varie durant le cycle [3].

Mais ne vous inquiétez pas : vous vous rendrez parfaitement compte toute seule dès qu’il y aura une « maladie », exactement comme vous n’avez pas eu besoin qu’un médecin vienne vous signaler que vous étiez malade le jour où vous avez attrapé la grippe.

« La prochaine fois que votre médecin vous demande si vous avez des pertes blanches, demandez-lui ce qu’il entend par là. Et sentez-vous libre de lui répondre : « Oui, docteur, comme toutes les femmes » ! » conclut Pryska Ducœurjoly.

On ne saurait mieux dire.

Ces pertes sont le signe que votre cycle féminin fonctionne normalement. Elles peuvent aussi, quand vous savez les analyser, vous indiquer le moment précis où la glaire cervicale va permettre la conception d’un enfant, ce qui ne se produit que deux jours (et parfois moins) par mois.

C’est un moyen majeur, et tout à fait méconnu, de favoriser la fécondité.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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La douleur physique la plus terrible pour l’être humain est celle des cailloux dans les reins, aussi appelés « calculs rénaux ».

Quand j’étais petit, je me demandais toujours pourquoi on parlait de « calculs ». Pourquoi pas cailloux ?

Le mot calcul vient de calculus en latin, qui veut dire « osselet ».

Les osselets sont les petits os de la colonne vertébrale des moutons. Ils sont principalement composés de calcium, et c’est le cas aussi des pierres ou cailloux qui se forment dans les reins. C’est pourquoi on les appelle « calculs », en vocabulaire médical.

Pour la petite histoire, les enfants avaient toutes sortes de jeux avec les osselets. Et comme on leur apprenait à compter avec, c’est de là que vient le mot « calcul » en français.

« Douleurs atroces »

Les médecins parlent de « douleur atroce et sporadique » pour désigner ce que ressent la victime de calculs rénaux. Sporadique veut dire « se produisant à intervalles irréguliers ».

Imaginez que sur une échelle de douleur allant de 0 à 10, où 0 est l’absence de douleur et 10 la douleur maximale que vous puissiez imaginer ressentir, vous êtes à 10 ! C’est l’horreur.

Malheureusement, ce problème est très fréquent. Il a beaucoup augmenté ces trente dernières années. 5 à 10 % des gens vivront une crise de colique néphrétique au cours de leur vie. C’est énorme : parmi mes lecteurs, des dizaines de milliers seront touchés !

Comment peut-on avoir des cailloux dans les reins ? D’où viennent-ils ? Pourquoi font-ils si mal et comment les éviter, et s’en débarrasser ?

Nous allons voir tout cela. Et je vais vous indiquer un moyen naturel et très original de se soigner : aller au parc Astérix et faire un tour de Grand Huit ou de montagnes russes. C’est très sérieux, j’y reviens dans un instant, après une courte explication sur l’origine des cailloux dans les reins :

Comment les cailloux se forment dans les reins

Les reins servent à filtrer le sang.

Normalement, les déchets sont microscopiques.

Ils sont dilués dans l’urine, qui coule dans de petits tuyaux dans les reins appelés uretères, vers la vessie.

Mais il arrive que ces déchets « cristallisent », c’est-à-dire forment de petits grains.

En effet, ces déchets sont en grande partie des « sels » minéraux. Comme le sel que vous mettez dans l’eau, ils peuvent former des grains lorsque la concentration est trop forte. Cela se produit en particulier quand on ne boit pas assez d’eau.

Ces grains peuvent être fins, mais ils peuvent aussi grossir. Ils finissent alors par former des petits cailloux qui bloquent les uretères.

C’est ce qui provoque les douleurs appelées « coliques néphrétiques » (néphros veut dire « rein » en grec), qui se produisent dans les flancs.

Solution

Les petits cailloux finiront par passer dans la vessie – après vous avoir torturé(e).

Mais les plus gros cailloux doivent être cassés avec des ultrasons. Parfois, on est même obligé d’opérer en ouvrant les reins pour les retirer directement.

Ces opérations sont pénibles et se produisent après (ou pendant) les coliques néphrétiques abominables.

Mieux vaut prévenir que guérir, donc, et cela tombe bien car les solutions sont simples et agréables.

  • La première mesure est de prendre l’habitude d’ajouter systématiquement quelques gouttes de citron et une rondelle dans votre carafe d’eau à table, ou dans votre verre. C’est bon au goût, rafraîchissant, mais c’est surtout excellent pour la santé, et pas que pour la vitamine C. Le citron augmente la quantité de citrate dans l’urine. Le citrate contribue à prévenir la formation de cailloux [1]. De plus, avec une eau citronnée, vous aurez plus de plaisir à boire et augmenterez votre absorption de liquide.
  • Faites des tisanes de plantes « diurétiques », c’est-à-dire qui donnent envie d’uriner. J’ai parlé du pissenlit qui tient son nom de « pisse-en-lit », et qui mérite sa réputation. Mais nous connaissons tous les effets étonnants des asperges : l’eau de cuisson des asperges est particulièrement efficace. Avec le pissenlit et les asperges, les orties, le persil en infusion (infuser 2 g de persil dans 150 ml d’eau bouillante et boire 3 fois par jour) et la verge d’or (infuser 3 g d’herbe dans 150 ml d’eau bouillante) seront vos meilleurs diurétiques naturels.
  • Augmentez vos apports en potassium. Le meilleur moyen de manger plus de potassium est de manger plus de légumes, épices et produits végétaux, en particulier les pommes de terre avec la peau, le concentré de tomate, le cacao, le café et la chicorée, les graines de cumin, le gingembre moulu, le poivre, le persil, les châtaignes, l’avocat, la banane et les abricots secs. Le potassium réduit l’excrétion de calcium (vous avez moins de calcium qui passe dans vos reins), ce qui a le double avantage de préserver votre masse osseuse tout en réduisant la formation de calculs rénaux.
  • À noter qu’il existe un complément alimentaire très intéressant pour prévenir les calculs rénaux, le citrate de potassium : comme son nom l’indique, il contient à la fois du citrate… et du potassium.
  • Réduire votre consommation d’aliments riches en oxalate. La plupart des calculs rénaux sont formés d’oxalate de calcium. L’oxalate est une substance qui se lie au calcium pour le faire cristalliser. Vous réduirez votre risque de calculs rénaux en diminuant votre consommation d’aliments riches en oxalate : les épinards, la rhubarbe, les bettes, la betterave et la fève de soja.

Contre les douleurs

Il existe – n’est-ce pas merveilleux ? – une plante qui a l’étonnante vertu de soulager les douleurs provoquées par les spasmes des uretères en cas de crise de colique néphrétique.

Il s’agit du pétasite officinal (Petasites hybridus). Prendre 7,5 à 15 mg de pétasine 2 fois par jour, pendant les repas.

Médecine chinoise

L’acupuncture est souvent recommandée en cas de calculs rénaux. Les preuves scientifiques de son efficacité sont cependant limitées.

Je préfère pour ma part miser sur une préparation à base de plantes chinoises, appelée Te Xiao Pai Shi Wan [2]. Il faut en prendre 6 à 8 comprimés, 3 fois par jour.

Consultez un praticien de MTC (médecine traditionnelle chinoise) pour qu’il vous prescrive cette préparation, et vous indique un endroit fiable pour vous la procurer près de chez vous.

Le Grand Huit

Enfin, je l’ai déjà mentionné, il y a cette étude très sérieuse sur le Grand Huit. Elle vient de sortir dans la revue médicale The Journal of the American Osteopathic Association. Les montagnes russes exercent une pression dans le ventre qui force les petits cailloux à passer, avant qu’ils ne deviennent trop gros et douloureux. Les personnes qui font régulièrement des tours ont donc moins de coliques néphrétiques que les autres !

Ces recherches, menées par des scientifiques de l’université du Michigan, ont fait suite à des témoignages de patients qui racontaient avoir été guéris après être allés à Disney World en Floride [3].

On suppose que les personnes qui pratiquent le trapèze acrobatique, la haute voltige, le saut à l’élastique, la Formule 1 et la moto de course bénéficient des mêmes effets !

C’est un encouragement à remettre du « piquant » dans nos vies. Jouer à Tarzan, ou à James Bond. Car il est évident que la station « vautré devant la télévision » ou « assis dans le fauteuil de ma voiture » toute la journée ne favorise pas la circulation des petites impuretés qui se coincent dans nos tuyaux.

À ma connaissance, aucune recherche scientifique n’a encore été de ce côté pour expliquer l’explosion des calculs rénaux depuis trente ans. Il serait temps de creuser cette piste.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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On voit des prisonniers derrière des barbelés. Puis on les entend témoigner de la souffrance d’être enfermés ; comment, sans sortie quotidienne au grand air, ils deviendraient fous, déprimés.

À la fin du spot, coup de tonnerre : ce n’est pas pour dénoncer les conditions de vie des prisonniers que Skip prend la parole mais pour montrer à quel point nos enfants restent enfermés. Par comparaison, ils passent aujourd’hui en moyenne moins de temps à l’extérieur que les prisonniers (deux heures par jour).

Les « bonnes intentions » de la lessive Skip

Pourquoi la lessive Skip fait-elle campagne sur ce sujet ?

Les actionnaires s’inquiètent-ils de la santé de nos enfants ?

Non bien sûr.

Mais ils sont inquiets que les mamans ne fassent plus autant de lessives.

Les enfants actuels ne jouent plus assez dans les ruisseaux, les sous-bois. Ils ne tombent plus dans les flaques boueuses, les bouses de vaches. Ils ne reviennent plus, le soir, « tout crottés » et bons à passer à la machine à laver.

« Dirt is good » est le nouveau slogan de Skip (la saleté est bonne).

Et en effet : j’ai parlé récemment des conséquences désastreuses, pour le système immunitaire, du manque de contact des jeunes enfants avec les animaux, la saleté. Ils ne bâtissent plus assez de défenses naturelles avec les bactéries et microbes en tout genre, ce qui pourrait expliquer la hausse des allergies, de l’asthme et des maladies auto-immunes.

Mais il est vrai qu’on peut aussi s’inquiéter de leur équilibre psychologique et affectif.

Aires de jeu sinistrées

À force de paniquer pour la sécurité de nos enfants, nous sommes en train de fabriquer des générations d’éclopés.

Tapis de gomme dans les aires de jeu, casques et protections en tout genre, tourniquets, toboggans et balançoires de nouvelle génération d’où il est devenu impossible de tomber, se faire mal, mais aussi… d’éprouver des sensations fortes, de l’excitation, du plaisir ! Et d’acquérir de l’expérience, le sens du danger, la sanction de la douleur quand on ne fait pas attention.

Les nouveaux toboggans sont trop larges, trop courts, ne glissent plus assez pour être vraiment amusants. Les nouvelles balançoires accrochées par des chaînes métalliques, certes plus solides, sont aussi moins rapides. Les nouveaux tourniquets ne tournent plus assez vite pour s’étourdir. Les enfants s’y ennuient, parce que ces « jeux » ne leur procurent plus assez d’adrénaline.

Ils trouvent finalement plus de stimulation dans le monde virtuel des jeux vidéo : toujours selon Skip, 78 % des parents admettent que leurs enfants refusent de jouer autrement que sur leur smartphone ou leur console.

Les jeux de société, où participaient éventuellement les parents ou même les grands-parents, ont été remplacés par la télévision, qui fait office de baby-sitter gratuite.

Conséquence dramatique de l’insécurité pour les enfants

Dans beaucoup de villes, les parcs sont en outre squattés par une faune plus ou moins menaçante. Les mamans n’osent plus y laisser leurs enfants seuls.

Dans les rues, on craint les pédophiles, les enlèvements. Même les familles qui ont la chance d’avoir un jardin redoutent d’y laisser leurs enfants jouer sans surveillance : « Ils pourraient se faire kidnapper dans le jardin ; ça s’est déjà vu. » Les mamans ne sont plus jamais tranquilles si elles n’ont pas leurs enfants à proximité, dans leur champ de vision, ou en lieu sûr, c’est-à-dire généralement enfermés.

La plupart des enfants ne sortent donc plus sans être accompagnés. Si bien qu’ils n’apprennent plus l’autonomie, ils ne vivent plus d’aventures avec leurs camarades, ils ne passent plus assez de temps à l’extérieur et ne développent plus assez de résistance.

La triste fin de la « maison d’enfants » de ma grand-mère

Une anecdote personnelle.

Ma grand-mère créa en 1950 une maison d’enfants dans les Hautes-Alpes où elle accueillait des enfants convalescents venus des villes. L’idée était d’accélérer leur guérison en les envoyant gambader dans les prés, dans l’air sec et le soleil de ces montagnes déjà méditerranéennes.

Au début, ce fut le paradis.

Les enfants arrivaient pâles, chétifs, souffreteux, tuberculeux. En quelques semaines à jouer dans les foins, construire des barrages dans les torrents, cueillir mûres et framboises le long des chemins, respirer l’air chargé d’essences de pin, de thym et de lavande, boire l’eau pure des ruisseaux, dévaler les sentiers pierreux, construire des cabanes, prendre le soleil, ils retrouvaient couleurs, muscles, joie de vivre et santé.

La montagne résonnait d’éclats de rire de ces joyeuses bandes qui découvraient la liberté et l’aventure.

Y avait-il parfois des coudes écorchés, des genoux couronnés, des épines enfoncées ? Certainement.

Peut-être même y eut-il quelques fois un bras ou une jambe cassés, une arcade sourcilière fendue. Mais jamais ma grand-mère ne fut inquiétée par la justice, poursuivie par les parents, condamnée à des dommages et intérêts par un juge vindicatif.

La suite, vous la connaissez. Avec les années, des normes sont apparues. Une à une, les activités furent encadrées, restreintes, interdites.

La maison de la santé et de la liberté fut sournoisement bureaucratisée. Étouffée par les règlements, les obligations, les interdictions.

Les coûts augmentèrent, l’utilité recula. Jusqu’au point où les enfants finirent par se trouver encore plus encadrés, bridés, frustrés, que lorsqu’ils étaient chez eux, dans les banlieues de Lyon et de Marseille, où au moins ils pouvaient traîner librement dans les parkings, les galeries commerciales et les cages d’escalier, fut-ce sous le contrôle de caméras de surveillance.

Ma grand-mère jeta l’éponge vers 1975. La maison d’enfants continua quelques années. Elle est aujourd’hui fermée.

Libérer les enfants !

Sortir de cette folie devrait être une urgence nationale – ou plutôt internationale car ce n’est pas mieux chez nos voisins.

À tous les parents et grands-parents qui me lisent, je les appelle à refuser la dictature de l’hygiène et de la folie sécuritaire.

Nous faisons du tort à nos enfants en les surprotégeant. C’est une illusion complète que d’imaginer que nous leur épargnerons ainsi des problèmes.

Au contraire, nous les privons des joies de l’enfance et nous leur préparons des vies d’adultes misérables, car ils n’auront pas développé les résistances, l’indépendance, l’équilibre et la force psychologique nécessaires pour s’accomplir et surmonter les épreuves de la vie.

Tous les psychologues le disent : les jeux des enfants ne sont pas seulement des jeux. Ce sont des entraînements, des préparations, pour plus tard. Quand les enfants jouent, ils développent leur force, leur habileté, ils apprennent à se confronter aux autres. Les jeux sont même un moyen pour eux de développer leur résistance cardiovasculaire.

Mais encore faut-il que ce soient de vrais jeux. Des jeux qui comportent une part (mesurée) de risque, la possibilité de gagner, mais aussi de perdre, d’être battus.

Ce n’est pas qu’une question de santé, de développer des résistances aux maladies. C’est toute leur vie future qui est « en jeu », justement.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Quel plaisir d’avoir rencontré tant d’entre vous au Congrès international de Santé Naturelle la semaine dernière à Paris.

La réussite a été totale.

  • Les congressistes : plus nombreux et encore plus passionnés que l’année dernière.
  • Les experts : stupéfaits d’une assemblée aussi immense, attentive et compétente en santé naturelle ;
  • Les stands : n’ont pas désempli. Tout le week-end, on s’est arraché livres, produits naturels innovants, conseils des médecins et thérapeutes.


Les congressistes attentifs et concentrés lors d’une des nombreuses conférences sur les nouveaux traitements naturels validés par la recherche scientifique.

Dans les salons et les tables-rondes, les débats ont été continus et enflammés. Nous en avons pratiquement oublié de boire, de manger, de dormir (ce qui est très mauvais…)! Et je ne parle pas des ateliers de cuisine, de yoga, de Qi-gong, de massages thérapeutiques, de jus bio, de cuisson à basse température.

Sur le stand de Santé Nature Innovation

Santé Nature Innovation étant partenaire de l’organisation, nous avions un stand à côté de celui de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, organisateur du congrès.

Nous avons vu défiler chez nous des centaines de congressistes.

Certains ne nous connaissaient pas encore et ont pu découvrir nos travaux, revues, livres et programmes vidéo.

Pour les autres, ce fut l’occasion de mieux se connaître, échanger des nouvelles ou tout simplement se serrer la main.

Deux lectrices particulièrement enthousiastes ont même voulu m’embrasser !

  • « Vous êtes moins vieux, moins gros, que je vous imaginais. Et vous êtes… plus beau ! »

Heureusement que ma femme était à côté…

« Comment en êtes-vous arrivé là ? »

Beaucoup de lectrices et lecteurs m’ont demandé comment j’ai eu l’idée de démarrer Santé Nature Innovation.

La vie naturelle a toujours été ma passion : je ne suis heureux que lorsque je suis dans la nature, loin des villes, des sentiers battus, des supermarchés.

A l’âge de 20 ans, je me suis installé à la campagne et j’ai créé mon premier potager. Mon objectif : l’indépendance.

Aujourd’hui, la production de légumes et fruits bio assure l’essentiel de la consommation de ma famille. Nos poules nous fournissent des œufs frais et nous aident à lutter contre les limaces, escargots, chenilles. Nous buvons l’eau d’une source dans notre jardin (garantie sans eau de javel).

Je me tiens le plus éloigné possible des pharmacies, des hôpitaux. Je lis la plupart des livres qui sortent sur la médecine naturelle, et nous mettons en pratique autant que nous pouvons.

Toutefois, nous avons connu de très graves problèmes de santé avec deux de nos enfants, dont l’un est aujourd’hui décédé. Cela nous a obligé à nous confronter à la médecine « dure ».

Depuis, nous nous sommes abonnés aux grandes revues de santé conventionnelle (The Lancet, the British Medical Journal, the New England Jounal of Medicine…).

A force de lire, rassembler de la documentation, il m’a paru nécessaire de rédiger des fiches.

Des personnes autour de moi m’ont demandé de leur envoyer ces fiches : mes parents, des voisins, quelques amis… Tout a commencé avec un cercle étroit de proches. Je n’avais pas de site Internet. Mes lettres circulaient par courrier électronique.

C’est ainsi qu’a démarré Santé Nature Innovation. Au début, ce n’était que cette lettre où je partage mes expériences, mes observations et mon savoir sur la vie et la santé naturelles.

Peu à peu, le lectorat s’est élargi. J’ai continué à diffuser mes lettres gratuitement. Mais en parallèle, nous étions assez nombreux pour que je puisse proposer à mes lecteurs de nous cotiser pour créer les Dossiers de Santé & Nutrition (dossiers mensuels rassemblant les nouveaux traitements naturels validés par la recherche scientifique pour chaque « grande » maladie).

Santé Nature Innovation passe à la vitesse supérieure

A partir de là, nous avons eu les moyens de créer d’autres services de formation et d’information sur la santé naturelle.

Aujourd’hui, je suis heureux de constater que notre travail permet à des centaines de milliers de lecteurs d’agir de façon concrète, à leur niveau, pour améliorer leur vie.

Nous mettons à disposition du public des revues de santé naturelle de la plus haute qualité (je n’en connais pas d’équivalent dans d’autres langues).

Les meilleurs experts de santé naturelle, de nutrition, de phytothérapie, de médecine chinoise, y contribuent.

Nous avons répertorié tous les traitements naturels validés par la recherche scientifique pour des centaines de maladies. Nous continuons à publier tous les mois des dizaines de dossiers, revues, vidéos, et désormais aussi des livres.

De l’avis unanime des spécialistes, SNI Editions est devenu la source la plus fiable et abondante d’informations et de solutions pour la santé naturelle.

Une œuvre collective

Mais nous n’aurions jamais pu réaliser cela sans vous, sans votre fidélité, votre soutien, et vos contributions à nos abonnements payants (qui permettent tout le reste).

Alors permettez-moi de vous dire merci, merci, MERCI !!!!!

Un IMMENSE MERCI, chères lectrices et chers lecteurs, pour tout le chemin parcouru.

Pendant le Congrès, vous m’avez témoigné que notre travail est utile. Que vos vies ont parfois été changées, dans le bon sens, par ce que nous faisons.

Rien n’aurait pu nous plus faire plaisir. Mais ce que nous avons fait jusqu’à présent n’est qu’un début. Je crois profondément que la médecine va connaître une révolution dans les années qui viennent. L’aventure ne fait même que commencer !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Aujourd’hui, je vais dire du mal de la santé naturelle, et du bien de la médecine conventionnelle !

Enfin, pas trop de mal de la santé naturelle, je vous rassure. Mais enfin il faut quand même mettre quelques points sur les i.

Et je vais partir des travaux de Walter Sneader, professeur de pharmacologie à l’université de Strathclyde, à Glasgow (Écosse), spécialiste international des substances médicinales.

Peu connu et peu cité en France, il a pourtant à son actif une œuvre colossale, ayant répertorié l’ensemble des substances naturelles et artificielles rigoureusement testées sur l’être humain [1].

Comparer objectivement produits naturels et médicaments chimiques

Il est vrai que ses travaux ne sont publiés qu’en anglais, dans un langage assez scientifique.

Mais tout de même.

Son travail est d’une importance primordiale. Il a répertorié les substances utilisées en médecine à travers les âges et dans toutes les civilisations, qu’elles soient issues

  • des plantes et des substances actives extraites des plantes : les alcaloïdes, les non-alcaloïdes (glycosides, guaiacol, podophyllotoxine, paclitaxel, salicyline…), ainsi que toutes les molécules analogues et dérivées, les alcools, le cannabis, l’opium, etc. ;
  • d’organismes animaux (ou de l’être humain) : les hormones sexuelles, surrénales, thyroïdiennes, les neurohormones, les peptides, les prostaglandines, les vitamines, le sang et tous les produits biologiques qu’il contient, les antimétabolites (les purines, les pyrimidines, les nucléosides, les inhibiteurs de la protéase et de la neuramidase) ;
  • des micro-organismes : antibiotiques, analogues d’antibiotiques, et tous les autres produits issus des levures, champignons, bactéries ;
  • des métaux et minéraux : fer, mercure, arsenic, antimoine, bismuth, or, argent, lithium, zinc, platine, tous les sels qui en sont issus, les sels minéraux (potassium, magnésium, calcium, sodium) ;
  • des nutriments : acides gras, protéines, acides aminés, les différents sucres, etc. ;
  • et même des produits chimiques : les teintures, les sulfamidés, les molécules de synthèse en tout genre, y compris issues du génie génétique comme les anticorps monoclonaux.

Nul ne peut donc accuser le Pr Walter Sneader d’être « fermé », « borné », « vendu à l’industrie pharmaceutique », de « tout savoir sur les médicaments chimiques » et « rien sur les substances naturelles ».

Le Pr Walter Sneader a au contraire cette vue d’ensemble si rare, qui permet de comparer objectivement l’efficacité de tous les produits de santé, des plus naturels jusqu’aux plus chimiques.

Cette vue d’ensemble est indispensable pour faire les meilleurs choix thérapeutiques.

Pourquoi on a créé des médicaments chimiques

Ce qu’oublient souvent de dire les partisans de la santé naturelle, c’est que les hommes n’ont pas eu le choix quand ils ont cherché à créer des médicaments « artificiels », en recourant à la chimie.

La « nature » ne leur offrait pas de remède clé en main pour soigner la lèpre, la peste, la tuberculose, les cancers, la syphilis, la schizophrénie, et tant d’autres maladies terribles.

Il faut se mettre à leur place : ils étaient horrifiés de n’avoir pas plus à offrir pour soulager les malades.

Mal soignées, pas soignées du tout, ces maladies étaient si horribles que le médecin lui-même (ne parlons même pas du malade !) devait faire preuve d’héroïsme pour laver les plaies purulentes, soigner les ulcères malodorants, couper des jambes, des bras, des tumeurs énormes, avec un taux d’échec catastrophique.

Rendez-vous compte que, jusqu’à Ambroise Paré (le grand chirurgien de la Renaissance), les médecins « soignaient » les plaies sur les champs de bataille en y versant de l’huile bouillante.

Cette technique de cautérisation avait été enseignée par la médecine arabe, très prestigieuse à l’époque. Le blessé subissait des souffrances qui n’ont pas de nom. Mais le médecin lui-même, Ambroise Paré le raconte très bien, devait faire preuve d’un grand courage pour ne pas s’évanouir pendant l’opération.

Rien n’est plus absurde que d’aller aujourd’hui reprocher aux médecins de l’époque d’avoir cherché des moyens de faire mieux que les quelques tisanes et moyens « naturels » mais largement inefficaces, et plus souvent nuisibles, qu’ils avaient à leur disposition.

Augmenter l’efficacité des produits naturels

Si, par exemple, nous n’utilisons plus l’écorce de saule contre les fièvres et le mal de tête, mais l’acide acétylsalicylique (aspirine), c’est parce que c’est beaucoup plus efficace.

L’acide acétylsalicylique est-il « chimique », « artificiel » ? Oui, dans la mesure où elle ne peut être fabriquée que par l’industrie chimique (Bayer). Mais non, dans la mesure où il s’agit à l’origine d’une molécule tout ce qu’il y a de plus naturel, présente dans l’écorce de saule (et la reine-des-prés, le castoréum ). Simplement, elle a été purifiée, puis a subi une modification chimique (ajout d’un groupe acétyl, c’est-à-dire un groupe COCH3) tout à fait classique, pour en augmenter l’efficacité antidouleur et anti-inflammatoire et diminuer les effets indésirables !! L’acide acétylsalicylique est en effet mieux toléré par notre organisme.

Si certaines personnes préfèrent un produit moins efficace, avec plus d’effets indésirables, libre à elles de rejeter l’aspirine.

Mais franchement, cela n’a pas beaucoup de sens.

C’est la même chose pour la morphine. Depuis la nuit des temps, les hommes mangent ou fument du pavot, dont est issue une pâte brune appelée « opium ». Mais l’opium est peu efficace. Lorsqu’on a su purifier l’opium au début du XIXe siècle, on en a extrait un alcaloïde qui fut baptisé « morphium », en l’honneur de la déesse grecque du sommeil Morphée, puis morphine. C’est alors qu’on a (enfin !) disposé d’un antidouleur vraiment puissant pour épargner des souffrances aux mourants, aux accidentés, aux grands brûlés.

Purifiée « en laboratoire », la morphine est plus efficace et plus sûre que l’opium « naturel », car on sait exactement quelle dose on donne au malade, contrairement à l’opium dont la teneur en morphine est variable.

Ce fut la même chose avec le paludisme, ou malaria, qui a accablé l’Europe jusqu’au début du XXe siècle. Les Jésuites avaient certes rapporté au XVIIe siècle l’écorce du quinquina, un arbre d’Amérique du Sud, pour soigner la malaria. Mais le remède était plus qu’incertain, débattu, voire rejeté (par l’Académie de médecine d’Angleterre), car on ne parvenait pas à déterminer précisément s’il était efficace (il l’était, mais pas assez pour que cela apparaisse clairement aux médecins et aux malades).

Il fallut attendre d’être capable d’extraire chimiquement la quinine, un autre alcaloïde, pour que le remède devienne vraiment efficient. Cela ne fut possible qu’à la fin du XVIIIe siècle.

Fabriquer des grandes quantités de produits rares

Un autre apport du progrès industriel et technique fut de produire en grande quantité des substances médicinales trop rares dans la nature.

Prenez le célèbre agent anti-cancéreux paclitaxel issu de l’if (l’arbre). Pour traiter tous les cancers du monde au paclitaxel, il faudrait abattre des forêts de cet if. Or, justement, la variété qui produit le paclitaxel est une variété très rare, qu’on trouve autour de l’océan Indien, et chaque arbre n’en contient que des quantités infimes.

Heureusement, les chercheurs ont fini par parvenir à reproduire le paclitaxel en laboratoire, et ainsi soigner les malades, tout en épargnant les ifs rares.

Ce fut le même problème avec la cortisone. Substance extraordinaire pour réguler l’inflammation, elle ne se trouve qu’en quantité infime dans les glandes surrénales des mammifères. Il est donc tout à fait méritoire et fantastique pour l’humanité que des chercheurs aient réussi à fabriquer en 1947 de la cortisone de synthèse, ce qui d’ailleurs faillit ne pas arriver tant ce fut compliqué (je vous raconterai l’histoire une autre fois).

C’est le cas encore de la plupart des antibiotiques, qui sont des substances fabriquées en toute petite quantité par des moisissures. En aucun cas les quantités fabriquées naturellement n’auraient suffi à soigner des gens. Rappelons que le premier homme traité à la pénicilline décéda, car les médecins n’avaient tout simplement pas assez de pénicilline pour une seule personne. Ils furent obligés de récupérer ses urines pour les filtrer et récupérer la pénicilline excrétée pour la lui ré-injecter, mais cela ne suffit pas pour le sauver !!

Les industriels qui mirent en place les usines nécessaires pour fabriquer la pénicilline à grande échelle et ainsi sauver des dizaines de milliers de soldats blessés pendant la Seconde Guerre mondiale rendirent un fier service à l’humanité. Il faut avoir le courage de le dire, même au risque de se faire critiquer.

Merci à eux pour la pénicilline qui a sauvé des millions de vies par la suite. N’oublions pas non plus que la plupart des grosses opérations chirurgicales, opérations à cœur ouvert, transplantations, ne pourraient avoir lieu sans les antibiotiques et la cortisone. En effet, ces produits sont indispensables pour empêcher les inflammations et les infections mortelles consécutives aux opérations.

Pour des médecines complémentaires

Cela ne remet pas en cause la supériorité des approches naturelles, par le mode de vie, l’alimentation, la complémentation nutritionnelle, les plantes, pour toutes sortes de maladies très répandues, dont je parle constamment dans SNI.

Mais ce n’est pas parce qu’on privilégie la nature qu’il faut être naïf. La médecine naturelle est le plus souvent complémentaire de la médecine conventionnelle, c’est la raison pour laquelle tant d’experts de SNI sont médecins.

Ce message, je l’espère, aura permis de clarifier les choses.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Pendant des milliers d’années, la médecine a fait pire que mieux : les traitements empiraient le sort des malades. C’était la médecine de Molière.

Ainsi les sangsues, les lavements, l’huile bouillante dans les blessures d’arquebuse, les vomitifs, les purgatifs, les mixtures des sorcières et magiciens à base de chair de vipère, de corne de bouc, les traitements au mercure, à l’or ou au plomb des alchimistes, l’huile d’olive ou les vins dans les veines empoisonnaient les malades, les affaiblissaient.

C’était une catastrophe et j’invite toute personne qui en doute à lire des ouvrages sérieux d’histoire de la médecine [1].

Mais nous avons persisté.

En effet, l’être humain ressent naturellement un besoin puissant de « faire quelque chose » devant un de ses semblables blessés, ou malades.

Il se dit qu’il faut essayer quelque chose, y compris si c’est n’importe quoi. Et quand ça ne fonctionne pas, il se console en se disant qu’au moins, il aura « fait de son mieux ».

Ce n’est qu’il y a soixante ans à peine que les hommes ont commencé à tester rigoureusement l’efficacité des traitements médicaux, à grande échelle.

Cette œuvre ne fut pas le fait de médecins mais de mathématiciens, plus précisément de statisticiens.

Ils s’attelèrent à la tâche compliquée, lourde, coûteuse, pénible, de comparer des groupes de patients. Ce fut l’invention de l’essai randomisé contrôlé, et le grand architecte de cette révolution s’appelait Austin Bradford Hill.

Austin Bradford Hill a élaboré une liste de critères pour évaluer rigoureusement l’efficacité d’un traitement médical [2].

Je ne vais pas entrer dans le détail car un traité de statistiques n’y suffirait pas. Retenez simplement qu’il est compliqué, long et coûteux de faire une étude pour tester de manière fiable les effets d’un traitement.

De plus, quels que soient vos efforts, il y aura toujours un risque d’erreur : vous pensez avoir observé qu’un médicament est efficace mais il ne l’est pas. C’était une illusion d’optique, causée par le hasard. Le risque peut être réduit, il ne peut jamais être éliminé.

La situation se complique quand on sait que 80-90 % des études publiées sont biasées [3], [4].

Selon une célèbre étude de Stanford :

« Les réfutations d’études et les controverses (autour des résultats d’études) sont constatées parmi tous les types de recherches, des essais cliniques et des études épidémiologiques traditionnelles jusqu’aux recherches molécules les plus modernes. La préoccupation est en train de montrer que dans la recherche moderne, les fausses découvertes sont la majorité ou même la grande majorité des allégations publiées. Cependant, cela n’est pas étonnant. Il peut être prouvé que la plupart des découvertes prétendument faites par les chercheurs sont fausses [5]. »

On peut invoquer toutes sortes de causes, comme l’avidité des laboratoires pharmaceutiques qui cherchent à vendre leurs produits coûte que coûte, la corruption des experts, l’incompétence des autorités…

Mais la cause principale est la suivante : faire des études cliniques randomisées contrôlées est extrêmement coûteux, compliqué, long. Peu de gens sont prêts à les financer ; peu de gens à y participer ; peu de gens ont les moyens et les capacités de les vérifier rigoureusement quand elles sont publiées.

Les études vraiment fiables sont donc trop peu nombreuses, faites sur un faible nombre de malades, et généralement financées par un organisme ayant un intérêt économique dans les résultats de l’étude. On peut le regretter, mais c’est ça ou rien.

La médecine conventionnelle n’est pas si « scientifique » que ça

Néanmoins, il est clair que la médecine conventionnelle, qui se présente comme « basée sur des preuves » (en anglais, « evidence based medicine »), est beaucoup moins scientifique qu’elle ne le prétend.

Prenons quelques exemples.

Il y a une substance dont j’étais convaincu qu’elle était efficace : la morphine, comme antidouleur.

J’avais d’autant plus confiance en la morphine que c’est la substance la plus ancienne utilisée en médecine. On la retrouve dans un grand nombre de civilisations, de l’Europe à la Chine en passant par l’Égypte, chez les Grecs, les Sumériens et les Indiens qui, tous, utilisaient le pavot (la plante dont est issue la morphine).

La morphine est un des premiers alcaloïdes à avoir été synthétisé, dès la fin du XVIIIe siècle, et nous avons donc un recul particulièrement grand pour juger de son efficacité.

J’étais donc certain qu’il s’agissait là d’une substance à utiliser sans arrière-pensée, même si on en connaît bien sûr les dangers et les effets indésirables.

Eh bien voilà que, patatras, une étude vient de sortir en juin 2016 indiquant, contre toute attente, que la morphine pourrait en réalité n’être ni plus ni moins efficace qu’un simple placebo pour les maladies douloureuses qui durent plus de neuf mois, et augmenter les souffrances des patients [6]. Évidemment ce ne sont pas certaines douleurs épouvantables des cancers ORL, des suites d’une intervention chirurgicale lourde et longue, des multiples fractures d’un polytraumatisé, d’une sciatique paralysante.

Je ne sais pas si cette étude est fiable ou non. Mais le fait qu’elle existe, qu’elle n’ait pas été réfutée pour l’instant, fait que, désormais, il est permis de mettre en doute l’utilité de la morphine pour les maladies longues.

C’est la même chose avec un autre produit utilisé depuis très longtemps (les années 1780) par les médecins : la digoxine, issue de la digitale, contre l’insuffisance cardiaque.

Une étude de 1997 a conclu que la digoxine ne réduit pas la mortalité [7]. Une étude de 2016 a indiqué qu’elle augmente la mortalité chez les personnes en insuffisance cardiaque [8].

Les patients traités à la digoxine courraient donc un risque pour rien (car la digoxine est extrêmement toxique et une erreur de dosage peut être fatale). C’est le contraire de ce qu’on avait toujours pensé et, désormais, les cardiologues sont dans le flou.

L’aspirine pourrait elle aussi présenter plus de dangers que d’avantages, de même que la pénicilline :

« La plupart des gens sont d’accord pour dire que la FDA (autorités de santé américaines) n’aurait jamais autorisé l’aspirine si elle avait existé à l’époque ; même la pénicilline, le médicament miracle qui a aidé de façon spectaculaire à allonger l’espérance de vie de l’humanité quand elle fut introduite dans les années 1940, est douteuse. Les réactions allergiques à la pénicilline ont tué une plus grande proportion de patients que le Vioxx (un anti-inflammatoire qui fit un immense scandale dans les années 2000 et fut retiré du marché). Les saignements gastro-intestinaux provoqués par l’aspirine l’auraient fait éliminer dès le stade des essais sur des animaux [9]. »

Le paracétamol lui-même est peut-être beaucoup trop prescrit.

L’opération chirurgicale en cas d’appendicite, si populaire il y a encore vingt ans, ne l’est plus aujourd’hui car on s’est aperçu que l’opération ne servait, la plupart du temps, à rien, par rapport à une simple cure d’antibiotiques. De même pour l’opération des amygdales.

Des études estiment que les antibiotiques, qu’on a utilisés en quantités énormes depuis cinquante ans, se révèlent avoir des effets indésirables totalement inattendus comme l’obésité et les maladies métaboliques, par l’altération de la microflore intestinale [10]. Par ailleurs, la baisse de leur efficacité face à la montée des bactéries ultra-résistantes pourrait bientôt les rendre obsolètes.

Des études récentes indiquent maintenant que les antidépresseurs ne sont pas plus efficaces que les placebos [11]. Que les antidouleurs tiennent l’essentiel de leur efficacité de l’effet placebo également [12].

On trouve donc de tout parmi les études « sérieuses » et « scientifiques ». Tout et son contraire.

Ce qui ne veut pas dire qu’il faille condamner la médecine conventionnelle.

Mais son intérêt pour les patients n’est pas tant dans les études cliniques que dans la pratique médicale concrète de leur médecin, issue d’une tradition, d’un enseignement et enrichie par leur expérience propre. Ce sont des réflexes, des gestes, des attitudes, des produits, des interventions faites à propos qui débouchent sur le mieux-être et les guérisons réelles que nous constatons.

Mais les bases « scientifiques » de cette pratique sont beaucoup moins solides qu’on ne l’aimerait.

La médecine moderne n’est pas un domaine où règnent les certitudes.

Très souvent, beaucoup plus souvent qu’ils ne le laissent penser, les médecins restent surpris des résultats de leurs actions. Les remèdes marchent beaucoup plus vite, et beaucoup mieux qu’ils ne l’attendaient ; ou beaucoup plus lentement et beaucoup plus mal.

Le hasard, la chance, les phénomènes inexpliqués, continuent à représenter une part considérable de la médecine d’aujourd’hui.

La médecine conventionnelle ne doit donc pas s’ériger en communauté dogmatique convaincue de détenir la vérité scientifique, et réclamer un pouvoir d’autorité pour brider la liberté thérapeutique d’autrui.

Le jour viendra peut-être où elle aura tant progressé que les médecins pourront réparer un être humain avec autant de certitude qu’un mécanicien répare une voiture. La multiplication des prothèses en est la preuve : les hanches, les genoux, les épaules, les voies biliaires ou urinaires, les reins et maintenant le cœur.

Mais nous n’en sommes pas du tout là à présent. Surtout pour toutes les maladies chroniques, compliquées, systémiques, qui représentent l’essentiel des dépenses médicales (cancer, maladies cardiovasculaires, maladies auto-immunes, maladies chroniques inflammatoires, diabète, maladies neuro-dégénératives, maladies mentales…).

Prenez n’importe quel sujet médical et creusez le vraiment jusqu’au bout : vous vous apercevrez que les experts les plus pointus ne sont pas d’accord entre eux. Par exemple, certains des plus grands experts estiment que le cholestérol doit être combattu, d’autres non. Parmi eux, certains estiment qu’il existe un bon et un mauvais cholestérol, d’autres non. Le débat n’est pas tranché.

Les plus nombreux, ceux qui sont en position de force dans les institutions, à l’Ordre national des médecins par exemple, seront toujours tentés d’user de leur autorité pour faire taire les contradicteurs. Les faire passer pour des « farceurs », des incompétents, des « charlatans », les exclure pour avoir la paix et éviter que leur « prestige scientifique » ne soit remis en cause. Ce sont leurs oukases parisiens, proches des politiques et des sièges des laboratoires pharmaceutiques qui payent leurs congrès, leur « recherche », proches des médias qu’ils manipulent, pour imposer leur loi.

Mais il ne faut jamais se laisser convaincre par l’argument : « nous sommes les plus nombreux donc nous avons raison » ou « c’est moi le président donc taisez-vous ».

Ce n’est pas ainsi que fonctionne la science. Bien souvent, et je dirais même systématiquement, les croyances les plus établies finissent par être remises en cause.

C’est une règle absolue, jamais démentie dans l’histoire, surtout en médecine !!

Et il n’y a aucune raison de penser que nous soyons aujourd’hui entrés dans une « ère nouvelle » où la médecine serait désormais arrivée à des certitudes qui ne bougeront plus.

Une telle vision serait même risible de naïveté.

Citez-moi n’importe quel traitement médical, je me fais fort de vous prouver qu’il y a une chance, une possibilité, qu’on s’aperçoive un jour qu’il ne fallait surtout pas faire ça, qu’on a fait plus de tort que de bien en l’utilisant.

Même le désinfectant sur les plaies, le paracétamol pour le mal de tête, les plombs contre les caries, l’insuline pour les diabétiques, les laxatifs pour les constipés, les antidépresseurs pour les dépressifs, les anxiolytiques, les somnifères pour les personnes qui dorment mal, l’angioplastie pour les cardiaques, les AINS contre l’arthrose peuvent être discutés.

Je prends ces exemples car ce sont des traitements médicaux courants, que tout le monde connaît. Ils sont prescrits chaque jour à des milliers de personnes. Ils sont enseignés dans les facultés, approuvés par les autorités, considérés comme évidents à tous les niveaux du système médical.

Eh bien posez la question à un médecin compétent. S’il est de bonne foi, il reconnaîtra que, au fond, pour aucun de ces traitements on est tout à fait sûr que ce soit une bonne chose, définitivement. Et non seulement cela, mais il vous dira qu’il est très probable qu’un jour toutes ces procédures seront remises en cause. Pour certaines, elles le sont déjà.

Ce n’est pas pour dire du mal de la médecine conventionnelle. Mais c’est pour souligner, parce qu’on ne le fait pas assez, que nous ne sommes pas arrivés au bout de la connaissance, à la « fin de l’histoire » de la médecine.

Toutes nos connaissances sur le corps humain sont mouvantes. Elles sont susceptibles d’être remises en cause à tout instant par une nouvelle donnée, une découverte. Il y a vingt ans, on nous promettait la fin de toutes les maladies grâce à la génétique. Cela s’est avéré être une impasse. Mais il se peut que la façon de soigner toutes les maladies change radicalement dans un avenir plus ou moins proche, et que beaucoup de nos méthodes si « avancées » se révèlent avec le recul avoir provoqué dans l’ensemble plus de mal que de bien. Parlons de la chimiothérapie par exemple. Des campagnes de dépistage du cancer. Des vaccins. De la pilule contraceptive hormonale, de la Dépakine, qu’on nous présente encore comme un médicament « indispensable [13] », des antidépresseurs, des bisphosphonates contre l’ostéoporose, des anti-acides (inhibiteurs de la pompe à protons) contre le reflux, et de tant d’autres médicaments.

Et c’est là que j’en viens aux racines philosophiques des médecines alternatives :

Les médecines naturelles, ou alternatives, ou complémentaires (vous pouvez aussi les appeler médecines douces, ou intégratives, la logique s’applique aussi), regroupent par définition les pratiques qui sont rejetées par la médecine conventionnelle, qui les estime illusoires, discréditées, charlatanesques.

Moyennant quoi, la médecine conventionnelle surestime sa capacité à distinguer les bons et les mauvais remèdes, et à se poser en arbitre dans tous les domaines.

Les études randomisées contrôlées ont permis de bâtir certains repères, avec un degré de fiabilité acceptable. Elles ont permis aussi de repérer de nombreuses pratiques médicales dangereuses, qui ont ainsi pu être écartées.

Néanmoins, la complexité de ces études, leur degré d’exigence pour qu’elles soient fiables, les moyens matériels qu’elles exigent, l’opacité qui règne sur les conditions réelles d’organisation de la plupart d’entre elles font que la médecine ne peut se permettre, aujourd’hui, de se servir de ces études pour justifier un comportement dogmatique.

La liberté thérapeutique, l’ouverture d’esprit, le droit de se soigner autrement, le droit d’expérimenter doivent absolument rester les fondements de la pratique médicale, et ce pour très longtemps encore.

Nous n’en sommes pas encore arrivés, pour aucune maladie, au stade où quiconque peut dire : « Désormais, on sait, voici le traitement définitif le plus efficace. Pour le bien des patients, nous pouvons donc interdire toute alternative, parce qu’elle sera forcément inférieure. »

Bien sûr, de nombreux médecins, chercheurs, sont tentés de croire cela. Ils aimeraient imposer leur vision. Mais il ne faut pas les laisser faire. Et les autorités publiques ne doivent surtout pas leur prêter leur bras armé.

Faire cela serait une grave erreur, qui compromettrait toute possibilité de progrès, qui conduirait la médecine conventionnelle à devenir une sorte d’église obscurantiste, une sorte de secte fermée.

Il s’agit d’une question de droit des patients, mais aussi d’une condition essentielle pour maintenir ouverte la voie vers le progrès de la connaissance médicale.

Il était nécessaire que j’aborde ce sujet de fond car les autorités médicales ont aujourd’hui trop confiance en elles-mêmes. Elles ont trop de certitudes. Elles sont trop tentées de se comporter en tribunal, en police, et se retrouvent constamment juge et partie. Pensons à la manière aberrante dont elles sont en train de persécuter le Pr Henri Joyeux. Heureusement il ne se laisse pas faire, même si on veut lui interdire de consulter, de conseiller. Il ne s’oppose pas à la médecine conventionnelle, il s’oppose à ses abus de plus en plus fréquents, aux dépenses colossales qui minent le budget de la santé.

Les autorités médicales ont quitté le terrain concret des patients, ou ne l’ont jamais atteint, car biologistes, sociologues, épidémiologistes, statisticiens… souvent conseillers des ministères passent leur journée dans des rendez-vous et des repas de lobbying auxquels ils ne savent plus résister.

Ils estiment que c’est une bonne chose car ils ont la certitude d’agir pour le bien des patients. Mais ils se trompent. Ils sont victimes d’une illusion. Ils pensent qu’ils savent ce qui est bon pour les patients parce qu’ils font trop confiance aux études cliniques. Mais ils ne semblent pas comprendre la portée réelle de la connaissance scientifique médicale, qui est par nature très limitée, surtout actuellement où nous n’en sommes qu’au début.

Ils ont oublié que le doute, le débat, la remise en cause, la capacité à écouter ses contradicteurs et à se confronter à leurs arguments sont une condition de l’émergence de la vérité, du progrès vers la vérité.

C’est vrai dans toutes les sciences mais c’est plus vrai encore en médecine, qui n’est pas tout à fait une science. C’est un art qui ne se décide pas dans les ministères et encore moins dans les laboratoires pharmaceutiques, mais d’abord au chevet du malade.

Or, les conditions normales du débat n’existent plus aujourd’hui. Voyons la façon dont la ministre de la Santé Marisol Touraine parle : « La vaccination, ça ne se discute pas », est-elle capable de déclarer publiquement.

Cela montre son degré d’égarement, d’incompréhension de ce qu’est réellement la recherche médicale, ou même la science en général.

Respecter les médecines alternatives, c’est préserver l’écosystème dont pourront sortir de nouvelles approches prometteuses.

C’est pourquoi j’ai tant d’admiration pour le Pr Luc Montagnier, qui est à la fois prix Nobel de médecine mais aussi grand défenseur des approches alternatives. C’est un homme d’une grande modestie, et d’un grand réalisme, qui a compris que la « science médicale » actuelle n’est qu’une étape du progrès scientifique, pas la fin ultime.

Respecter les médecines alternatives, c’est se souvenir que la médecine est faite pour les patients, et pas les patients qui sont faits pour la médecine. Au début de ce troisième millénaire, nous n’avons jamais vu autant de malades jeunes : cancéreux, diabétiques, hypertendus, stériles, autistes, de maladies auto-immunes, de maladies sexuellement transmissibles (sida, cancer du col utérin, et ano-génitaux…).

Les patients doivent pouvoir se soigner de la façon qu’ils jugent la meilleure pour eux.

Pour cela, ils doivent pouvoir s’adresser à divers types de thérapeutes, qui ne doivent pas être inquiétés s’ils proposent des approches différentes.

Personne ne doit leur dire, ou leur laisser entendre, que la médecine conventionnelle sait forcément ce qui est le meilleur pour eux. Le degré d’incertitude est trop grand. L’ouverture, la liberté, les médecines alternatives, complémentaires le plus souvent donc, doivent conserver la place la plus grande possible, pour des progrès les plus rapides possible.

À nous d’y contribuer. C’est la raison d’être de Santé Nature Innovation. Et c’est une magnifique mission.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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On dit parfois que les mains sont le reflet de la personnalité. Il est vrai que des mains soignées, propres et belles donnent une meilleure image de la personne à qui elles appartiennent. Même pour soi, il est toujours appréciable d’avoir de belles mains. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour se ruiner dans des cosmétiques hors de prix et pas toujours très sains, d’autant qu’avec des ingrédients très simples, on peut vraiment faire des miracles. La preuve par quatre :

Pour avoir la peau douce et clean : le citron

C’est l’une des techniques les plus simples pour obtenir une belle peau, soyeuse et sans tache. Il suffit d’y appliquer du jus de citron. Riche en vitamine C, le citron éclaircit votre peau et permet même d’enlever des petites taches comme celles causées par la cigarette. Son côté astringent et son effet peeling favorisent également le renouvellement des cellules, ce qui rend la peau douce sur le long terme. Évitez simplement de l’utiliser les jours où vous souffrez d’une petite coupure, sinon, ça va piquer !

Pour sentir bon : le marc de café

Les mains étant le point de contact le plus utilisé avec le monde qui nous entoure, vous en avez sûrement déjà fait l’expérience : elles ont tendance à conserver l’odeur de ce que l’on a touché. Quand on vient d’ouvrir une orange, ce n’est pas désagréable, mais quand on a cuisiné du poisson ou de l’ail, ce n’est pas la même histoire… On a beau se laver les mains, certaines odeurs persistent. Afin de les atténuer, récupérez le marc de café avec lequel vous pouvez vous frictionner les mains. Comme je bois peu de café, il m’arrive de me rabattre sur du persil frais, le geste est le même et le résultat est loin d’être désagréable.

Contre les rougeurs : l’amidon

Si vos mains ont tendance à rougir à cause des agressions extérieures, vous avez le choix entre les pommes de terre ou le riz parmi les produits de consommation les plus courants. Préparez-vous un masque à l’aide de l’amidon qu’ils contiennent et qui leur confère un pouvoir réparateur pour votre peau. Pour ce faire, vous pouvez récupérer l’eau de cuisson du riz ou le jus de la pomme de terre, ce dernier étant d’ailleurs réputé contre l’eczéma. En effet, l’amidon est constitué d’un très grand nombre de molécules de glucose dont les propriétés absorbantes et matifiantes ne sont plus à prouver. Il est suffisamment doux pour convenir à tout type de peau, même les plus sensibles, mais vous pourrez, pour toujours plus de douceur, le mélanger à une petite cuillère d’huile d’olive. Une fois par semaine, vous laisserez poser ce masque une quinzaine de minutes sur vos mains.

Pour fortifier les ongles : huile et citron

L’un des éléments majeurs pour obtenir de belles mains est la beauté de vos ongles. Je vous avais déjà conseillé l’huile de ricin pour les soins des pieds, c’est le moment de la ressortir. C’est vraiment l’huile idéale dans cette optique. Si vous n’en avez pas ou plus, n’hésitez pas à utiliser l’huile d’olive, également réputée pour renforcer l’ongle et favoriser la pousse. Mélangez-y quelques gouttes de jus de citron, le quart du fruit suffisant amplement pour un petit bol d’huile.

Et comme toujours, il convient de ne pas oublier le réflexe hydratation : beurre de karité, aloe vera… à vous de choisir, mais n’oubliez pas de bien nourrir vos mains, sinon vous risquez d’avoir fait tout le reste pour rien.

Amicalement,

Manon Lambesc



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Le botox, les liftings, la chirurgie esthétique font terriblement années 1990.

Les dernières recherches montrent qu’une étonnante approche alternative, naturelle et gratuite, fait mieux que toutes ces méthodes ratées pour inverser les rides et le vieillissement de la peau.

Cette alternative miracle : le sport.

Une récente étude a constaté que les personnes qui commencent le sport tard dans leur vie peuvent inverser les rides sur le visage, les pattes d’oie, les zones de peau pendante, et il existe une explication scientifique à cela.

La nouvelle est si importante qu’elle a été annoncée dans le plus grand quotidien américain, le New York Times [1].

Des chercheurs canadiens, à l’université de McMaster dans l’Ontario, ont observé que le sport combat les changements qui se produisent dans les couches à la surface de la peau avec l’âge.

Après environ 40 ans, la plupart des gens connaissent un épaississement de la couche supérieure de leur peau, appelée le stratum corneum. C’est la partie la plus facilement visible à l’œil nu. Elle a tendance à devenir plus sèche, écaillée, dense.

Pendant ce temps, la couche qui se trouve juste sous la surface, appelée le derme, commence au contraire à mincir. Elle perd de l’élasticité et des cellules. Cela donne à la peau un aspect plus translucide et flasque, expliquent les chercheurs.

Cela se produit même chez les personnes dont la peau n’a jamais été abîmée par le soleil.

Mais ces nouvelles découvertes montrent que le phénomène peut être neutralisé et même inversé chez les animaux et chez les êtres humains.

Elles ont prouvé que les personnes de plus de 40 ans qui font au moins trois heures de sport modéré ou intensif par semaine ont un stratum corneum plus fin et plus lisse, et un derme plus épais et plus élastique.

La différence s’est révélée visible au bout de trois mois : « Sous le microscope, la peau des volontaires ayant participé à l’expérience ressemblait à celle d’une personne beaucoup plus jeune, et la seule chose qu’ils avaient fait était un peu de sport ! » a témoigné le Dr Mark Tarnopolsky, qui a supervisé l’étude.

L’explication du phénomène n’est pas claire. Mais les chercheurs soupçonnent un lien avec les myokines, des substances fabriquées par les muscles en activité. Ils ont constaté des niveaux très élevés de myokines appelées IL-15 dans la peau des personnes qui avaient fait du sport (+ 50 %). Ces myokines pourraient entraîner les changements de structure dans la peau.

Cependant, d’autres substances sont certainement impliquées. Selon le Dr Tarnopolsky, de prendre des pilules ou de se faire des injections d’IL-15 pour éliminer les rides a peu de chance d’être aussi efficace que le sport.

Comment se motiver

Mais que le sport ait des vertus, chère lectrice et cher lecteur, vous n’en avez jamais douté !

Vous savez bien que le sport est indispensable pour garder la ligne, la santé, un bon niveau d’énergie…

La grande question n’est donc pas « Faut-il faire du sport ? » mais plutôt « Comment se motiver à faire du sport sur le long terme ? ».

La réponse est simple : vous ne tiendrez pas, personne ne tient longtemps, si faire du sport n’est pour vous qu’une contrainte, que vous vous infligez pour votre santé (ou votre beauté).

Il est indispensable de choisir un sport qui vous apporte autre chose : du plaisir, des frissons, des aventures, des rencontres, du bien-être…

Selon votre âge, votre état de santé, vos goûts, vos contraintes, il faudra choisir le sport qui vous convient.

En ce qui me concerne, tout le sport que je fais passe par ma passion pour la nature.

Ainsi je travaille d’arrache-pied dans mon jardin potager et pour arracher les mauvaises herbes, tailler mes arbres, retourner mon compost, transporter du fumier, entretenir mon poulailler… Je marche beaucoup dans la nature, souvent en portant mes enfants ou un sac à dos avec pique-nique, affaires de camping. Je me baigne dans les rivières, les étangs, et dans la mer pour voir les fonds quand j’ai la chance d’y être. Dès que l’occasion se présente, je fais de l’alpinisme. Je suis toujours allé à vélo à l’école, puis au travail, sauf tout récemment parce que l’itinéraire est trop dangereux (et j’en souffre). Tout cela a fait, et continue de faire, beaucoup de « sport » dans ma vie, mais je ne le fais pratiquement jamais « pour faire du sport ».

Je le fais parce que j’aime manger les légumes de mon potager, j’aime sentir le vent frais, l’eau fraîche sur ma peau, entendre les oiseaux, observer les plantes, contempler de beaux paysages, marcher côte à côte avec des amis, les écouter, échanger, ce qui est idéal quand on marche… Je fais du vélo parce que c’est plus simple, je dépasse les embouteillages, j’aime aussi le vent de la course…

Si je devais arrêter tout ça, je ne me dirais pas : « Mince, cela va me priver de sport ! » Je dirais : « Mince, cela va me priver de joie, de moments de bonheur ! »

Sauf qu’il est vrai quand même, que, à chaque fois, le fait d’avoir bougé, fait des efforts, éprouvé mes muscles et ma résistance physique ajoute au plaisir.

Chacun, donc, doit trouver sa voie.

Mon frère est fou de danse (danse de salon), ce qui est en fait extrêmement sportif. Tous les muscles sont sollicités, mais lui aussi fait ça parce qu’il aime tellement danser avec sa femme.

D’autres aiment la vitesse du vélo, la force d’un cheval qui franchit des obstacles, les joies des jeux de balle, la compétition de l’athlétisme, la beauté des mouvements de gymnastique, l’étourdissement du patinage artistique…

Alors, je ne vous dis pas « faites du sport pour avoir moins de rides ». C’est vraiment affreux de présenter les choses comme ça.

Je dis : « Offrez-vous les grandes joies que vous trouverez dans un sport que vous aimez. Votre vie sera plus belle… et votre corps aussi. »

Et vous : faites-vous du sport parce que cela vous fait plaisir ? Ou parce que vous vous sentez obligé ?

Partagez avec moi, et avec les lecteurs de SNI, vos expériences pour faire du « sport-plaisir » sur la page de cet article.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Une nouvelle étude publiée dans la revue Mayo Clinic Proceedings confirme la supériorité de cinq approches alternatives, non médicamenteuses, contre la fibromyalgie.

La fibromyalgie est une grave maladie provoquant douleurs dans les muscles, les nerfs et le squelette, une grande fatigue et une hypersensibilité psychologique. Les personnes se bourrent en général d’antidouleurs, paracétamol, mais aussi de morphine et autres médicaments à base d’opium.

Ça ne leur fait pas de bien, vous vous en doutez. Mais elles n’ont pas le choix : les douleurs sont insupportables.

Et de toute façon, la majorité des médecins ne leur proposent rien : la fibromyalgie est très mal soignée par la médecine conventionnelle. Il n’existe aucun traitement standard.

Grande nouvelle positive !

Or, il est désormais prouvé que les approches alternatives, elles, sont efficaces. Bien au-delà de l’effet placebo.

Cette étude de la Mayo Clinic vient de paraître, le 16 septembre 2016. Uniquement basée sur des essais randomisés contrôlés (études très rigoureuses), elle a conclu que :

  • l’acupuncture apporte une amélioration significative sur les scores de fatigue et d’anxiété liées à la fibromyalgie. Aucun effet secondaire indésirable n’a été constaté, contrairement aux médicaments habituellement utilisés pour ces indications (antidépresseurs, somnifères, anxiolytiques…) ;
  • la méditation en pleine conscience entraîne une réduction du stress et des troubles du sommeil ainsi qu’une réduction de la sévérité des symptômes ;
  • la conscience de soi, une technique qui donne une importance à la prise de conscience et l’expression des émotions, entraîne une réduction significative de la douleur et une amélioration du fonctionnement physique ;
  • la visualisation mentale guidée semble apporter une diminution significative de l’intensité des douleurs, de la fatigue et de la dépression ; il s’agit d’imaginer que la source de la douleur a une forme, de la visualiser mentalement, et de visualiser sa disparition. Prenons le cas d’une brûlure sur un bras : la personne peut visualiser un animal imaginaire et bienfaisant en train de lécher la plaie pour la faire disparaître ;
  • enfin, le tai-chi-chuan permet une diminution des symptômes. Il s’agit d’un art martial chinois, souvent pratiqué comme une gymnastique favorisant la relaxation, la santé, le bien-être [1].

Les maladies mystérieuses, compliquées, mieux soignées par les médecines naturelles

La médecine scientifique occidentale s’est attaquée en priorité aux maladies simples.

Les maladies provoquées par un microbe, une bactérie, un virus.

  • identifier le microbe
  • identifier le produit poison pour le microbe
  • donner au malade le produit

Cette stratégie a permis de gagner des batailles vitales contre la tuberculose, la rage, la polio et mille et une maladies infectieuses. Des millions de vies ont été sauvées.

En revanche, face aux maladies compliquées, systémiques, la médecine scientifique occidentale est empêtrée.

Des chercheurs (trop) optimistes ont promis, dans les années 1970, la fin du cancer et de toutes les autres maladies.

Dans les années 1990, ce sont les généticiens qui ont fait les mêmes promesses. Actuellement, ce sont les « transhumanistes » [2].

Mais si vous allez dans les hôpitaux, les maisons de retraite, ou si vous interrogez les gens dans les familles, vous vous apercevrez d’une masse inouïe de maladies, de souffrances, non soulagées.

Maladies auto-immunes, maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques), maladies psychiques (autisme, dépression, instabilité), maladies articulaires et métaboliques (hypertension, diabète, obésité…) sont présentes comme pratiquement jamais auparavant.

Et parmi les malades, ceux qui s’en sortent le mieux sont ceux qui se tournent vers les approches… naturelles !

Traiter le patient dans sa globalité

Face à ces maladies, ceux qui se contentent de se bourrer de médicaments vont de mal en pis jusqu’à la chaise roulante, puis le cercueil.

Ceux qui se lancent au contraire dans une recherche sur le régime qu’il leur faut, les aliments à éviter, les exercices qui vont les aider, les activités (méditation, tai-chi, massages, cures thermales…), les vitamines, les compléments alimentaires, les plantes, constatent au contraire :

  • une amélioration de leurs symptômes ;
  • un intérêt renouvelé dans leur existence, qui reprend du sens, grâce à leur quête et toutes les découvertes et rencontres passionnantes qu’ils font en se soignant.

C’est pourquoi j’ai la conviction que la médecine naturelle est la médecine de demain.

C’est la porte de sortie pour échapper aux impasses médicales actuelles.

Cela prend certes un peu de temps, de concentration, de travail même, pour s’initier, et comprendre.

Mais c’est la voie vers une vie heureuse et longue.

Suivez le guide !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Jusqu’à présent, la plupart des médecins conventionnels affirment à leurs patients que la sensibilité au gluten n’existe pas.

Selon eux,

  • soit les patients ont la « vraie » maladie cœliaque : à la moindre molécule de gluten, leur intestin s’enflamme, les villosités intestinales sont ravagées (les villosités sont les replis de l’intestin qui permettent l’absorption des nutriments) ;
  • soit leur problème de gluten est imaginaire.

Les patients jurent qu’ils souffrent de ballonnements, de maux à l’estomac, de diarrhée, de fatigue, de démangeaisons et d’autres symptômes quand ils mangent des produits contenant du gluten.

Il se trouve que ce sont les patients qui avaient raison.

Une nouvelle étude montre que les symptômes des intolérants au gluten n’étaient pas imaginaires.

Des chercheurs au Centre médical de l’université de Columbia ont révélé que vous n’avez pas besoin de souffrir de maladie cœliaque pour éprouver une réaction immunitaire sévère dans tout votre organisme, lorsque vous mangez des produits à base de blé.

« Maladie cœliaque » contre « sensibilité au gluten »

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune.

Lorsque la personne mange du gluten, une protéine qui se trouve dans le seigle, l’avoine, le blé et l’orge, elle éprouve des problèmes digestifs, ainsi que des problèmes articulaires, des évanouissements, de l’eczéma, une baisse de moral pouvant aller jusqu’à la dépression et, sur le long terme, une perte osseuse, une baisse de la fertilité, des cancers du tube digestif et l’apparition d’autres maladies auto-immunes (thyroïdite de Hashimoto, polyarthrite rhumatoïde, psoriasis, etc.). Ces symptômes peuvent être très variés et très difficiles à relier à l’ingestion de gluten. De fait, les trois quarts des malades ne sont pas correctement diagnostiqués.

La sensibilité au gluten a des symptômes moins évidents. Ils peuvent inclure des ballonnements, de la fatigue, de la diarrhée. Au moins 600 000 personnes en France (1 % de la population) en souffrent.

Enfin, la preuve

Cette nouvelle étude a été publiée dans la revue médicale British Medical Journal « Gut », consacrée aux problèmes digestifs.

Elle montre que les personnes souffrant d’une sensibilité au gluten connaissent une inflammation systémique mesurable lorsqu’elles mangent des céréales contenant du gluten.

Leurs marqueurs sanguins d’inflammation montent. Les tests ont montré que leur système immunitaire combat le gluten qu’elles mangent.

Le Dr Peter Green, directeur du centre pour la maladie cœliaque à l’université de Columbia explique :

« Notre étude montre que les symptômes rapportés par les personnes souffrant de ce problème ne sont pas imaginaires, comme il a été suggéré. Elle démontre qu’il y a une base biologique à ces symptômes. »

La solution devrait être simple : faites un régime sans gluten !

Mais manger sans gluten n’est pas si simple qu’il y paraît.

Les aliments sans gluten qui détruisent votre santé

Certains aliments étiquetés sans gluten ne le sont pas.

Des études montrent qu’environ 30 % des aliments industriels étiquetés sans gluten en contiennent encore.

Par ailleurs, les aliments industriels sans gluten sont remplis d’autres ingrédients mauvais pour la santé, exactement comme leurs homologues avec gluten.

Voici les pires coupables :

  • Les glucides bas de gamme : ils incluent les aliments à base de farine de riz, farine de pomme de terre, amidon de maïs et de tapioca. Ils font augmenter le taux de sucre sanguin plus vite que le sucre et que le pain blanc. Les aliments sans gluten faits à partir de ces ingrédients fragilisent la paroi intestinale (déjà fragile quand on est malade !), provoquent des baisses d’énergie et augmentent le risque de diabète ;
  • Les sucres ajoutés : lorsqu’ils suppriment le gluten, les industriels de l’agroalimentaire compensent souvent en ajoutant des sucres raffinés. Ils augmentent eux aussi l’inflammation dans le corps, et font bien sûr monter le taux de sucre sanguin ;
  • Le soja : beaucoup d’aliments « santé » sans gluten sont à base de soja. Mais il faut faire très attention à la façon dont vous choisissez votre soja. Plus de 93 % du soja produit au niveau mondial est OGM. Les OGMs provoquent des allergies et peuvent être toxiques. Il est en général produit à grand renfort de glyphosate (Roundup) qui se bioaccumule dans l’organisme ;
  • Fausses céréales : beaucoup de pâtes sans gluten sont fabriquées avec de « fausses céréales » comme le quinoa et l’amarante. Souvent présentées comme les aliments bio « miracles », ces graines sont malheureusement riches en saponines qui peuvent aussi provoquer des inflammations de l’intestin.

Éviter ces pièges est un bon début. Mais vous devez aussi faire certaines choses importantes pour soigner votre intestin.

Résoudre votre problème de gluten

Les études montrent qu’environ 30 % des personnes victimes de maladie cœliaque continuent à souffrir de certains symptômes même lorsqu’elles ont adopté un régime sans gluten.

Dans ce cas, une piste intéressante est de se tourner vers le régime « paléo ».

Le régime paléo (abréviation de paléolithique) est le mode alimentaire qu’avaient nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, qui vivaient avant l’invention de l’élevage et de l’agriculture, autrement dit avant que la consommation de blé ne devienne massive.

Cette époque est appelée Paléolithique.

Une étude a montré que 82 % des personnes souffrant de maladie cœliaque connaissaient la rémission grâce au régime paléo.

L’approche est simple.

Vous pouvez manger :

  • De la viande d’animaux élevés en plein air, ayant mangé leur nourriture naturelle (de l’herbe pour les bovins, des petits animaux et des plantes pour les poules…), du poisson sauvage ;
  • Des légumes et fruits bio, des oléagineux (tout type de noix, noisettes, amandes, non grillés, non salés) ;
  • Des graisses de bonne qualité : huile vierge de coco et d’olive ;
  • Du vin (un à deux verres par jour, préférablement du vin rouge).

Mais vous ne pouvez pas manger :

  • D’aliments industriels transformés (plats préparés, chips, biscuits, bonbons, crèmes dessert…) ;
  • De céréales raffinées : pâtes, pain, céréales ;
  • De viandes élevées en batterie ;
  • De produits laitiers ;
  • D’OGMs ;
  • De bière (faite à partir de céréales).

Le grand défi du régime paléo

Ce qui est le plus difficile avec le régime paléo (qui est donc aussi, vous l’avez compris, sans gluten et sans lait), n’est pas de manger des aliments paléo : ceux-ci sont délicieux et apportent grande satisfaction.

Le défi est d’abandonner la nourriture-poubelle à laquelle nous sommes habitués. Pleine d’arômes artificiels, de sucre, de sel, de croustillant, de colorants, de graisses, la nourriture-poubelle est addictive.

Nous ne nous en apercevons pas, en général. Mais elle nous sert de « béquille » affective au quotidien : à chaque frustration, coup de stress, déception, moment d’impatience, hop, nous faisons « passer » le moment difficile en avalant une petite sucrerie, un petit biscuit, une boisson sucrée (incluant le café sucré). Ces petits réconforts nous sont pratiquement indispensables pour « tenir ».

Se contenter des nourritures relativement peu sucrées, peu assaisonnées, peu cuites, peu caloriques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs est, au départ, un défi considérable.

Il faut redécouvrir le plaisir des goûts amers, forts, moins salés et moins sucrés. Sur le long terme, c’est beaucoup mieux. C’est une vraie nourriture d’adulte. On s’aperçoit que cette nourriture molle, pâteuse, sucrée et insipide qu’on nous sert est une nourriture de bébé immature.

C’est comme découvrir les grands vins quand on a bu que du Coca-Cola. Au début, cela paraît horriblement sec, fort, piquant ou acide. Et puis on découvre les arômes, la rondeur, la « cuisse », le « retour »… et on laisse le Coca-Cola à ceux qui n’ont pas de goût !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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