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Retrouver la joie de Noël

Tournez le “problème” des cadeaux à votre avantage

Noël approche et voici quelques conseils pour exploiter le “problème” des cadeaux à votre avantage. En fait, les cadeaux pour les autres sont une occasion hors pair de faire un bilan sur soi-même.

Cadeaux : de quoi cette personne a-t-elle besoin ?

Le moment de faire un cadeau est très révélateur de notre attitude envers les personnes que nous prétendons “aimer”.

Si nous savons exactement quoi offrir, c’est un signe.

Cela veut dire que nous avons prêté attention à la personne, que nous sommes au fait de ce qu’elle vit, ce qui est important pour elle, ce qui lui manque.

Nous l’avons forcément écoutée, à tout le moins observée. Nous avons pris de ses nouvelles et des informations sont restées gravées dans notre mémoire. Bref, nous n’avons pas été indifférent et, quand il s’agit de lui trouver un cadeau, c’est facile ! “La dernière fois que je lui ai rendu visite, elle avait cassé la théière de sa grand-mère ! Je vais lui en racheter une nouvelle !

Réciproquement, s’il y a une personne à qui nous ne savons pas quoi offrir, c’est un signal d’alerte. C’est un signe que nous avons commencé à la perdre de vue.

C’est le moment d’appeler cette personne, et pourquoi pas lui rendre visite.

Lui consacrer du temps non pour nous amuser et faire la fête, mais pour rattraper les occasions manquées.

Prendre le temps de s’asseoir pour qu’elle nous raconte ce qu’elle est devenue, ses épreuves, ses projets, ses joies et ses peines, ses désirs et ses craintes…

Alors, sans aucun doute, émergeront de nombreuses idées de cadeaux pour Noël.

Écouter sans chercher à reprendre la parole

L’écoute attentive est une des denrées les plus rares dans la société moderne. C’est un des plus beaux cadeaux de Noël que l’on puisse faire.

Une personne prête à écouter, qui ne coupe pas pour dire qu’elle sait déjà, qu’elle a compris, qui ne cherche pas à vous interrompre pour parler d’elle-même et expliquer qu’il lui est arrivé quelque chose de plus important ou plus intéressant qu’à vous, une telle personne est plus rare que le diamant.

Il ne tient qu’à nous de devenir ce diamant.

Il ne faut pas avoir peur que l’autre n’ait rien à dire :

Si les gens n’ont rien d’intéressant à vous dire, disait le psychanalyste Carl Rogers, c’est que vous ne savez pas les écouter.

Cela demande souvent juste l’effort de rester silencieux assez longtemps pour que la personne timide ose se mettre à parler.

Aller plus loin qu’un simple “Joyeuses Fêtes !”

Écrire une carte de Noël mentionnant certaines des choses qui sont arrivées à la personne, et quelques mots sur les projets précis que nous la savons être en train de mener, fait infiniment plus plaisir qu’un simple “Meilleurs vœux” ou “Joyeuses Fêtes”.

Une carte de Noël trop courte et sèche risque de témoigner, au contraire, que nous ne sommes absolument pas concernés par la vie de l’autre, ce qui est important pour lui.

Redécouvrir les traditions

Il est facile d’organiser tout une fête de Noël avec les décorations et les aliments standardisés que les commerçants veulent nous vendre.

Mais chacun de nous a un patrimoine immense de traditions de Noël, qu’il ne tient qu’à nous de déterrer.

Ce sont les chants, les contes, les biscuits, friandises, les boissons, viandes, desserts et les coutumes et bricolages plus ou moins curieux transmises dans notre pays d’origine, notre région ou notre famille.

Vous trouverez là des sources intarissables de cadeaux que vous pouvez faire vous-même.

C’est l’occasion de s’y mettre à plusieurs, et donc de se retrouver, rire et transmettre aux plus jeunes ces traditions sans lesquelles Noël se limite à une bien triste fête de la bouffe et de la consommation.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Dans une étude allemande portant sur 2400 adultes de plus de vingt ans, les personnes qui projetaient de grandir et de se développer dans leur grand âge ont effectivement vécu en moyenne treize ans de plus que les autres. [1]

Faire des expériences nouvelles, suivre des cours, voyager, et résister aux pensées négatives associées à la vieillesse améliore la longévité, selon ces chercheurs.

Mais, me direz-vous, comment rester motivé alors qu’on vieillit ? Comment, surtout, “résister aux pensées négatives associées à la vieillesse”, quand le corps se déglingue et que l’esprit patine ?

C’est une bonne question.

Choisir de devenir un beau vieillard

L’important est de commencer par y croire. Se convaincre qu’il est possible de trouver une forme de beauté dans la vieillesse, malgré les inévitables problèmes de l’âge.

Regardons attentivement, par exemple, le visage de ces personnes photographiées le jour de leurs 100 ans : [2]

Ou, sans aller si loin dans le temps, prenons cette photo d’Anna Orso, artiste italienne décédée à 73 ans (c’était en 2012) : [3]


 

Je ne sais pas pour vous, mais en contemplant ces photos, je ressens comme des petites bulles d’air toutes claires qui remontent à la surface dans une mare aux eaux boueuses et noirâtres.

Des émotions différentes surgissent dans ma conscience : un apaisement, une satisfaction calme, un appel au bonheur, une joie profonde bien plus forts que devant les photos des jeunes actrices et mannequins qui se bousculent au cinéma, sur Instagram et dans les publicités.

Ma poitrine se libère. Mon souffle devient plus profond, et régulier. Mon rythme cardiaque ralentit. Je me détends.

Pourquoi ?

Parce que, en voyant ces personnes âgées et belles, je me remémore que la vie peut aller dans le bon sens.

Que les années qui passent peuvent être des années qui enrichissent, qui perfectionnent, qui libèrent, plutôt que des années qui abîment et qui détruisent. Je me souviens que, si la jeunesse peut avoir la beauté du corps, la vieillesse peut avoir celle de l’âme, si on décide de travailler dans ce sens…

Beauté de l’âme et beauté physique

Chez les personnes âgées, la question n’est pas (n’est plus) de savoir si elles ont des cheveux blancs, des rides, des plis, les oreilles trop grandes ou le nez de travers.

Tout cela n’a plus d’importance.

Ce que nous scrutons inconsciemment, face au visage d’une personne âgée, c’est la franchise du sourire, la clarté du regard, la signification véritable de leur expression. Les yeux sont le miroir de l’âme, dit le proverbe. C’est un âge où les traits ne peuvent plus mentir, comme dans le roman d’Oscar Wilde “Le portrait de Dorian Gray

Qui avons-nous en face de nous ?

Une personne bienveillante, au regard pétillant, au sourire sincère, à l’œil pétillant, sereine et digne de confiance ?

Ou au contraire, un esprit tortueux, cynique, un visage déformé par les tics et les grimaces traduisant l’amertume, la méchanceté, la joie mauvaise et le besoin de vengeance ?

Lorsqu’il a créé la sorcière dans Blanche-Neige, Walt Disney a réussi le prodige de réunir, en un seul dessin, la caricature de ce que peut devenir une méchante personne :


Or, on le sait, personne d’autre que nous-mêmes ne peut décider de la direction que nous allons donner à notre vie, et donc aux expressions qui vont marquer notre visage dans notre grand âge.

S’il est vrai que les jeunes ne décident pas des traits de leur visage, ni de leur taille, ni de leur silhouette, nous sommes tous sur un pied d’égalité quand il s’agit de décider de devenir – ou non – une reproduction vivante de la sorcière de Blanche neige.

Car il existe aussi, dans nos mythes, contes et légendes, une haute figure d’autorité, à la voix grave, respectée, écoutée : le noble vieillard à la barbe blanche.

C’est Dumbeldore dans Harry Potter, Gandolphe dans le Seigneur des Anneaux, Merlin l’Enchanteur, Moïse, Abraham, ou encore le Dr Faust :


Il est vieux mais, comme on le voit sur cette magnifique image, issue du film Faust de Murnau (1926), tous les visages sont tournés vers lui avec un maximum d’attention.

Faust suscite l’admiration, parce qu’il a consacré sa longue vie, manifestée par sa longue barbe blanche, à réfléchir, étudier, rechercher la connaissance et la vérité. Sa science est symbolisée par l’épais grimoire qu’il tient sur son bras.

Il a consacré sa vie à sortir de la naïveté, de l’ignorance et de l’inexpérience de la jeunesse. Il a du pouvoir sur les autres parce qu’il a su prendre le pouvoir sur lui-même.

Réciproquement, existe la figure inverse du sorcier maléfique. C’est l’homme qui a utilisé sa vie à cultiver le raffinement du mal. Le mauvais vieillard est encore infiniment pire que le mauvais jeune, car il a l’expérience.

C’est la figure noire de Voldemort, le roi-sorcier d’Angmar, Méphistophélès ou encore du méchant magicien Jaffar.

Plutôt, donc, que se fixer l’objectif abstrait de vivre longtemps ou d’être heureux en étant vieux, je propose l’objectif concret d’arriver à un âge avancé avec un beau visage.

Ressembler, autant que possible, à un de ces joviaux centenaires. Et le moins possible à la sorcière de Blanche-Neige.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Santé Nature Innovation devient La Lettre de Jean-Marc Dupuis

Cela fait onze ans maintenant que je diffuse Santé Nature Innovation sur Internet. Au cours de ces années, la formule et les sujets n’ont pas cessé d’évoluer, allant des monographies détaillées sur une vitamine, un nutriment, une maladie ou une thérapie, jusqu’au récit personnel de voyage et au billet d’opinion sur l’actualité.

Alors que je ne traitais, au départ, que le sujet strictement limité de la santé, j’ai été amené avec le temps à aborder des problèmes plus généraux. En effet, la maladie n’intervient pas de façon isolée dans nos vies, indépendamment de nos sociétés, nos modes de vies, de nos goûts, de nos histoires et de nos caractères personnels.

Non, votre état de santé aujourd’hui est déterminé par la société et l’époque où vous vivez, et par les choix de vie que vous avez faits, vous et tous vos ascendants.

En effet, notre patrimoine génétique lui-même n’est-il pas déterminé par les choix matrimoniaux de nos parents ? Nos habitudes alimentaires ne sont-elles pas conditionnées, au départ, par notre éducation familiale ? N’avons-nous pas, chacun, notre propre tempérament, système immunitaire, force ou fragilité, qui nous protègent ou nous poussent vers la maladie ?

La médecine conventionnelle ne comprend pas cela. Elle vous dit : le diabète est causé par l’excès de glucose dans le sang, donc le manque d’insuline et l’excès de sucre dans l’alimentation. Le cancer par les mutations et les toxines. L’arthrose par le surpoids, l’inflammation, les blessures du cartilage. Les maladies cardiaques par la cigarette, le manque d’exercice physique et la malbouffe.

Mais elle ne remonte pas au-delà. Elle ne vous dit pas comment retrouver une vie saine et équilibrée, et la maintenir. Comment faire pour respecter un régime sans sucre. Où trouver la motivation pour faire du sport. Comment arrêter de fumer. Comment respecter nos bonnes résolutions.

Or, c’est là tout le problème !

Les Autorités sanitaires partent du principe qu’elles peuvent nous faire changer d’habitude en nous répétant jusqu’à la nausée de “ne pas manger trop gras, trop salé, trop sucré” ; elles espèrent nous faire craquer à force de marteler que “l’abus d’alcool est dangereux pour la santé”, et de nous nous assommer de slogans “manger-bouger”.

Quelle naïveté. Quel manque de psychologie…

Nous le savons tous, le fait de soigner sa ligne, respecter un régime alimentaire sain, faire du sport, bien dormir et dominer son stress n’est pas la solution pour être en bonne santé, c’est la cause de la bonne santé.

Dire à une personne obèse : pour être en meilleure santé, tu devrais mieux manger et plus bouger, c’est comme dire à un pauvre : pour être plus riche, tu devrais avoir plus d’argent.

Cela paraît logique. C’est en fait absurde et insultant.

Plus j’étudiais la santé, plus mes connaissances se développaient dans la domaine, plus j’ai pris conscience que la santé est un tout. Elle ne peut être séparée de l’état affectif, psychologique, social, des personnes.

Même une maladie contagieuse qui semblent pouvoir toucher n’importe qui, indépendamment de votre âge ou de votre état de santé, comme la grippe, le rhume ou la gastro, dépendent en fait de la société où vous vivez. Le Covid ne serait pas devenu en quelques semaines un problème mondial sans les transports aériens et la vie dans les mégalopoles.

La médecine travaille le nez dans le guidon. Elle cherche à traiter la maladie sans traiter les causes. Par exemple, elle cherche un “remède à la dépression” en essayant de trafiquer les neurotransmetteurs (molécules chimiques dans le cerveau) responsables des émotions, mais elle n’a (évidemment) aucune prise sur les causes objectives, réelles et pratiquement insurmontables qui provoquent le désespoir dans les populations modernes, et qui expliquent qu’un cinquième de la population soit dépressive. Elle cherche le nouveau médicament contre des maladies sexuellement transmissibles tout en s’interdisant de mettre en garde contre les pratiques sexuelles qui provoquent ces maladies. Elle cherche à guérir les maladies cardiaques avec une pilule miracle, une nouvelle opération, une greffe de cœur artificiel ou de cœur de cochon, mais n’a bien sûr aucun moyen d’agir sur les modes de vies à l’origine de l’épidémie de maladies cardiaques.

Sur le sucre, comment ignorer que la surconsommation de bonbons, sucreries, biscuits, boissons sucrées, malbouffe, est causée avant tout par la détresse affective ? Dans un monde où la douceur de vivre se fait rare, on la remplace bien sûr par la douceur du goût sucré qui est toujours à portée de main et de porte-monnaie, dans chaque kiosque à journaux, caisse de supermarché, distributeur automatique sur le quai des gares.

La médecine moderne a-t-elle inventé le traitement contre la détresse affective ? Assurément non.

Et ce n’est pas tout : il y a encore la question du coût. Car il est bien beau d’inventer des traitements, des opérations. Encore faut-il que le patient parvienne à se les faire prescrire par un professionnel disponible, et que le système de santé soit organisé donc financé. Dans un monde qui s’enfonce dans la crise économique, où des pénuries impensables il y a peu se multiplient, où des milliers de médicaments sont en rupture de stock, où les urgences ferment, et où l’on annonce que l’hiver prochain pourrait sonner le retour des interruptions de chauffage, n’est-il pas temps d’être réaliste, courageux, d’ouvrir les yeux sur la réalité qui nous arrive dessus, et sur les problèmes très concrets que nous devons désormais affronter ??

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de remettre à plat la lettre de Jean-Marc Dupuis et de proposer, à tous mes fidèles lecteurs, un nouveau départ. J’ai décidé de terminer le cycle de Santé Nature Innovation, qui a bien assez duré, et de lancer une nouvelle série intitulée tout simplement : La lettre de Jean-Marc Dupuis.

J’arrête la société SNI Editions, elle a fait son temps. La lettre de Jean-Marc Dupuis sera désormais éditée par une nouvelle société, VL Management, que je suis en train de rebaptiser Jean-Marc Dupuis Editions (ce qui sera fait d’ici la rentrée pour compter avec la lenteur administrative).

Sur le plan pratique, cela ne change rien pour vous. Vous n’avez aucune démarche à suivre. Vous pouvez bien entendu vous opposer à ce que votre adresse email soit transférée à VL Management. Depuis toujours, les personnes qui souhaitaient se désinscrire de ma lettre pouvaient le faire en un simple clic, et ce sera toujours le cas. Vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, adresser un email à l’adresse donnees-personnelles@santenatureinnovation.com, ce qui aura pour conséquence de mettre fin à votre abonnement à la lettre:

Sur le plan administratif : vous n’avez rien à faire non plus. Dans le cadre du changement d’éditeur, les adresses emails et autres données le cas échéant des abonnés à Santé Nature Innovation seront transférées à VL Management. SNI Editions supprimera de ses systèmes toutes les données vous concernant. Dans la mesure où SNI n’éditera plus la lettre Santé Nature Innovation de Jean-Marc Dupuis, elle supprimera l’ensemble de vos données personnelles en sa possession, à l’issue des délais légaux de conservation. Durant ces délais, vos données ne seront conservées que sous forme d’archivage et ne seront plus utilisées par SNI Editions. Pour en savoir plus sur vos droits, vous pouvez consulter la politique de confidentialité de SNI Editions.

Une chose encore : j’utilise désormais une nouvelle plateforme pour diffuser mes lettres, appelée partager.io. En tant que lecteur, cela ne vous intéresse pas, et vous ne verrez pas la différence. Mais pour moi, cela fait une différence très grande car c’est un système très souple et simple à gérer qui va me permettre de diffuser mes lettres sans aucune assistance technique, et sans débourser un centime. Je vous informe à tout hasard de ce bon plan dont vous pourriez avoir envie de profiter, vous aussi, si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure de diffuser comme moi des lettres d’information, quel que soit le sujet (partager.io n’est pas réservé à la santé).

Je vous promets en tout cas de continuer à vous livrer, en toute liberté, mes points de vue sur les traitements qui sortent, les problèmes qui empêchent les gens d’être heureux et en bonne santé. En vous remerciant de votre confiance et de votre fidélité, je vous redis…

A votre santé!

Jean-Marc Dupuis



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Nouveau remède à l’obésité et au diabète : la transition écologique

 

En 1950, il n’y avait pratiquement pas de gros en France. Le diabète ne touchait que 1 % des hommes, 2 % des femmes. Chez les enfants, le diabète de type 2 comme l’obésité étaient inconnus.

Entre temps, nous avons eu :

  • les supermarchés, les plats préparés, le Coca et la malbouffe…

et surtout :

  • la voiture ;
  • le chauffage central.

Aujourd’hui, la moitié de la population française est en surpoids ou obèse. La France compte près de 5 millions de diabétiques, avec une augmentation rapide et constante.

Allons-nous atteindre – ou dépasser ? – la situation des Etats-Unis et du Mexique ?

Sur 10 adultes américains, 3 sont en surpoids, 4 sont obèses et 1 est grand obèse, soit 8 adultes sur 10. Le Mexique, lui, détient le triste record du monde de l’obésité des jeunes, qui touche un enfant sur deux.

Mais voilà qu’arrive… la transition écologique.

Il va falloir se bouger

Il est difficile de suivre tous les changements qu’on nous annonce, que ce soit pour cause de transition écologique ou de guerre en Ukraine (mais les deux phénomènes vont dans le même sens).

Le gaz, le pétrole vont se renchérir, le charbon disparaître. Le nucléaire sera de plus en plus encadré. On va manquer de blé, d’engrais, d’huiles alimentaires. Les pénuries vont se multiplier sur les machines, les matériaux de construction, du fait de ruptures dans la chaîne d’approvisionnement.

En même temps, on interdit le diesel, et bientôt les voitures à essence (en 2035). Les chaudières à mazout sont de plus en plus mal vue, et la France est en train d’interdire la location de logements mal isolés, ce qui concerne 6 millions de logement (1 sur 4 en France).

Dans les villes, la circulation devient impossible, les parkings prohibitifs. Dans les campagnes, les radars quasiment impossible à éviter renchérissent le coût de la circulation, quand ils ne débouchent pas sur des retraits de permis.

Ceux qui ne l’ont pas encore fait vont devoir rapidement s’équiper de vélos, de bonnes chaussures, de poêles à bois, de pull-overs.

Ceux qui voudront s’offrir des produits frais de qualité auront intérêt à les produire eux-mêmes, dans leur potager.

Le mode de vie de nos grands-parents va rapidement s’imposer comme une évidence, et une obligation.

Et cela va brûler des calories, et faire fondre les kilos superflus.

Petit retour en arrière

On l’a oublié mais la plupart des maisons n’avaient pas le chauffage central, ni même l’eau chaude, en 1950.

Cela faisait une différence considérable dans les dépenses énergétiques, et donc le poids des habitants.

On se chauffait surtout en s’activant : couper du bois, à la hache, réchauffe plus qu’un feu de cheminée.

Faire la lessive, au lavoir du village, fait transpirer. Les mains sont certes plongées dans l’eau glacée, mais on s’exténue à donner de grands coups de battoir, frotter, essorer.

Au marché du village, autrefois, on ne passait pas avec un immense caddie roulant sur du carrelage bien lisse : il fallait porter des cabas, qui sciaient les mains et les bras. Il y avait une limite “naturelle” à la quantité de nourriture qu’on pouvait rapporter à la maison.

Les rationnements, instaurés pendant la Guerre, avaient été maintenus jusqu’en décembre 1949 : pain, sucre, lait, beurre, œufs, charbon. C’était le “Ministère du Ravitaillement” qui gérait tout ça.

Pratiquement aucun enfant n’allait à l’école en voiture, ni même par les transports en commun : c’était à pied et, pour les plus chanceux, à vélo.

Il n’y avait pas de week-ends puisque tout le monde, y compris les élèves, travaillait le samedi (après-midi aussi).

Les “vacances” ne servaient pas à se reposer, mais au contraire à participer aux travaux des champs : moissons, vendanges, du petit matin jusqu’à tard le soir.

On ne se prélassait pas dans des bains chauds : la toilette se faisait tout nu avec un gant de toilette ; exceptionnellement, on prenait un bain de pieds avec de l’eau bouillante prise dans le poêle à bois.

Sans chauffage central, le corps brûle des calories pour se maintenir à 37 °C. Rien que cela rendait beaucoup plus difficile d’accumuler des “réserves” dans les cuisses ou le ventre.

La vraie vie au grand air

J’ai une bergerie dans la montagne qui n’a ni électricité, ni gaz. Juste de l’eau dans un abreuvoir et une cheminée.

Pour y vivre, il faut dépenser au moins trois fois plus d’énergie que d’habitude, tout en mangeant beaucoup moins.

  • La nourriture est souvent froide, cuisinée de façon rudimentaire ; les plaisirs de la table sont limités, on mange pour se nourrir mais pas par plaisir ; faire la vaisselle à l’eau froide dissuade de multiplier les plats et les assiettes…
  • il fait si aigre le soir qu’on pense plus à rejoindre son lit qu’à s’attarder à table pour un dessert ;
  • Sans frigo, moins de tentation de grignotage ; les aliments se conservent mal et sont souvent rances, tournés, moisis. Cela coupe l’appétit.
  • Sans électroménager, il faut s’activer une bonne partie de la journée pour maintenir la maison propre, laver, entretenir le feu.
  • Quand le soleil brille, impossible de rester tranquillement assis au soleil : on brûle immédiatement ; on se met à l’abri à l’intérieur mais il fait sombre et humide ; alors on sort et on se cherche une activité, comme bricoler, planter, arroser, reconstruire un muret, etc.
  • Quand on se couche le soir, les couettes sont froides et humides, même si on les a fait sécher comme on pouvait au soleil : c’est encore une dépense de calories pour se réchauffer.

En quelques jours de cette vie au grand air, on se sent changer physiquement et psychologiquement.

Le corps s’assèche. La peau se tanne. On boit beaucoup d’eau fraîche la journée, du thé chaud le soir et quand il fait froid, de temps en temps un petit verre d’eau-de-vie qui débouche tout.

Quand on réfléchit au fait que les gens autrefois vivaient ainsi toute leur vie, on comprend que le risque de prendre des kilos en trop et d’attraper des maladies métaboliques était faible ou inexistant.

Les bienfaits sociaux de la transition écologique

Pour ma part, je me réjouis des bienfaits sociaux de la transition écologique. Allons-nous bientôt voir réapparaître les grappes d’écoliers courant dans les rues, cartable sur le dos, à la place des embouteillages de voitures avec de pauvres enfants ceinturés dans d’énormes sièges auto ?

Les couples vont-il renoncer aux vacances aux Caraïbes ou aux Seychelles, et redécouvrir les joies de la promenade à pied, sac-au-dos, dans la campagne alentour, ou alors en tandem comme en 1936 ?

Nos centres commerciaux à la sortie des villes vont-ils tomber en ruines ? Nos supermarchés rétrécir, et redevenir des épiceries vendant dans des sacs en papier quelques produits locaux et “de saison”, ce qui, en hiver, signifie des choux, des poireaux, des endives, des pommes de terre germées ?

Va-t-on voir la viande disparaître de nos tables ?

Chaque année, nous mangeons moins de viande et de poisson que la précédente. En Angleterre, la consommation de viande est déjà un tiers inférieure à la nôtre. En Suisse, les élus du parti écologiste n’ont plus le droit de manger de viande du tout.

Bien sûr, on ne peut pas souhaiter que les choses deviennent comme au Venezuela, où la “transition sociale” a déclenché une perte de 11 kg par habitant, en 2017, et la fuite de 7 millions d’habitants, dans ce pays qui était plus riche que les Etats-Unis dans les années 60, et le plus avancé de tous les pays d’Amérique latine dans les années 1980.

Mais ce qui est sûr, c’est que, en France, au rythme où vont les choses, les problèmes que l’on croyait inéluctables, comme la surconsommation et toutes les maladies qui s’ensuivent, pourraient bien n’être, bientôt, qu’un lointain souvenir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Dialogue de sourd

 

J’essaye de me faire une opinion sur le cas de François Champart.

Vous l’avez certainement lu dans la presse, il s’agit d’un menuisier près de Bézier poursuivi par la Justice.

Il lui est reproché d’avoir menacé par courriel l’institutrice qui avait forcé son fils de 7 ans à porter un masque, malgré ses contre-indications médicales.

Un nouveau Samuel Paty ???

Le Procureur Daudens, chargé de l’affaire au Tribunal de Bézier, prend l’affaire très au sérieux :

“François Champart estime que la règle ne s’applique pas à son fils. C’est grave car cela met à mal le pacte Républicain. On a désigné une enseignante comme étant le mal. Nous sommes dans une logique sectaire.”

Il a requis une peine de 6 mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois. La protection de l’institutrice en évitant tous messages haineux et en interdisant tout contact avec le prévenu.

Il a demandé l’affichage du jugement dans les écoles “pour rappeler les principes de la vie commune.

Puis il a requis l’annulation des droits civiques et civils durant trois mois. “C’est une réquisition de l’ordre du symbole pour dire à la société ce qu’est la citoyenneté.

Évidemment la mort de Samuel Paty est encore aujourd’hui dans tous les esprits”, commente un journaliste de France-Bleu.

Samuel Paty ???

Le Professeur sauvagement décapité par un Islamiste hurlant Allah Akbar ???

Peut-on raisonnablement craindre que François Champart aurait pu en arriver là ??

Le contenu de ses menaces à la maîtresse

François Champart ne se cache pas d’être radicalement opposé à l’ordre imposé aux écoliers de porter le masque en classe (sur ce point, je le rejoins totalement).

Il avait obtenu que son fils de 7 ans puisse porter une simple visière en plastique, certificat médical à l’appui. Mais voici que l’élastique lâche. L’enseignante décide d’imposer au petit de porter un masque.

Apprenant la chose, François Champart demande à l’institutrice de le recevoir. Elle refuse.

Dans un second message, il s’énerve :

N’imaginez, même pas en rêve, lui remettre cette muselière en papier “… “Ne nous forcez pas à intervenir c’est dans l’intérêt de personne.” 

Et encore :

“Vous ne pourrez pas vous cacher éternellement derrière un protocole criminel. Obéir à un ordre criminel (qui est un vulgaire protocole sans aucune valeur juridique!) est par nature un crime. Votre responsabilité pénale est déjà engagée. Vous êtes coupable de maltraitance aggravée sur mineurs de moins de 15 ans. C’est 30 ans de prison dont 20 ans fermes que vous encourez. La route tourne. Je vous le dis, on se rencontrera, avec beaucoup d’autres parents qui n’en peuvent plus, et veulent défendre l’intérêt supérieur de leurs enfants , et nous viendrons reprendre notre pouvoir”.

Sur cette base, et malgré le fait que François Champart admette être navré et être prêt à s’excuser, les Autorités ont décidé de montrer la plus grande fermeté.

François Champart est-il un citoyen ?

De son côté, François Champart répond que, de toute façon, Emmanuel Macron a déclaré qu’il “n’était plus citoyen”.

“Je suis d’accord avec le procureur, la citoyenneté a été cassée en janvier 2022 par le président qui a décidé que je n’étais plus un citoyen. À partir de là je ne suis plus dans le pacte citoyen. La seule chose qui me motive, c’est le bon sens général et remettre les enfants au cœur du problème. Nous, les parents, nous portons la douleur de nos enfants. Le masque ne sert à rien. Il est nocif. Mon seul combat est de ne plus jamais vivre ça.”

En effet, dans son discours du 4 janvier 2022, le Président de la République avait déclaré :

Un irresponsable n’est plus un citoyen… J’ai très envie de les emmerder, donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie… Limiter autant que possible l’accès aux activités de la vie sociale » des personnes qui ne sont pas à jour de leurs vaccins.

Ce qui est surprenant dans l’affaire

Ce qui me surprend dans cette affaire, c’est que la presse lui est favorable.

Je ne vois que des articles qui le présentent plutôt comme un homme courageux et droit.

C’est étonnant parce que, actuellement, ce type de personnes est désigné dans les médias comme extrémiste, complotiste, anti-science, anti-vax et dangereux pour la société.

Le vent est-il en train de tourner ?

C’est l’impression que j’ai depuis quelque temps, et que j’avais partagée avec vous.

Ce qui me semble clair, c’est que l’institutrice qui prétend se sentir en danger, le Procureur qui parle de dérive sectaire menaçant le Pacte républicain, et le journaliste de France-Bleu qui compare l’affaire au terrorisme islamique, passent pour des nigauds.

Ils jouent un rôle. Peut-être arrivent-ils à se persuader eux-mêmes qu’ils défendent héroïquement la République menacée.

Mais soyons sérieux : la leçon du Covid, c’est au contraire que les Français dans leur immense majorité se sont soumis avec une facilité déconcertante aux ordres émanant des hautes sphères du pouvoir. Le doigt sur la couture du pantalon, ils se sont confinés, ont mis leurs masques, masqué leurs enfants, ils ont subi les tests, accepté les vaccins, montré leur passe sanitaire, etc.

Des résistants, il y en a eu. Mais si peu. Alors aujourd’hui, personne n’a envie que la Justice mette un énorme coup de gourdin sur la tête d’un des seuls pères de famille dans le pays, qui ait vraiment osé crier son indignation.

On se sentirait vraiment trop honteux.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Don’t worry, be happy

Mowgli, Baloo, Bagheera : ce qu’ils nous apprennent sur le stress et les insomnies

Nous avons tous, quelque part dans notre tête, l’idée que nous pourrions, si nous le voulions, nous détendre, profiter de la vie, être heureux. Il suffirait d’arrêter de s’en faire, de se prendre la tête.

Ainsi nos problèmes, notre stress, nos angoisses pourraient disparaître ! Nous pourrions, à nouveau, dormir d’un sommeil profond !

Et comme, en plus, le stress augmente le risque cardiaque, le risque de grignotage (et donc d’obésité et de diabète), le risque d’hypertension, nous détendre pourrait aussi nous faire gagner des années de longévité !

Alors, qu’est-ce qui nous retient ?

Nous ne sommes pas maîtres dans notre propre maison (Sigmund Freud)

Ce qui nous retient, évidemment, c’est que le stress et les angoisses ne sont pas quelque chose que nous décidons. C’est quelque chose qui nous tombe dessus, comme la pluie, ou l’orage, et nous ne pouvons rien y faire pour l’arrêter.

Le Dr Sigmund Freud disait : “ Vous n’êtes pas le maître dans votre propre maison.

Certaines personnes naissent avec un tempérament anxieux, pessimiste, dépressif. Elles broient du noir, s’inquiètent, paniquent à toute occasion. Leur intimer de se détendre ne sert à rien. Aussi sympathique que soit la chanson “Don’t worry, be happy” (ne t’en fais pas, soit heureux), elle ne leur procure qu’une détente bien passagère qui cessera dès que ressurgit la réalité de leur vie. Les psychologues savent aujourd’hui mesurer cette tendance à l’inquiétude qu’ils appellent “neuroticisme”, ou tendance à la neurose.

Des années d’effort sur soi-même, de réorganisation de votre vie peuvent vous apaiser un peu, mais il est vain d’espérer passer du tout au tout.

Alors, pour mieux accepter cette fatalité, et voir le bon côté des choses, je vous propose de relire le Livre de la Jungle, de Rudyard Kipling. A travers les aventures du jeune Mowgli, il traite merveilleusement de la question du stress et des insomnies, et apporte des réponses bien réconfortantes.

Le Livre de la Jungle nous donne les réponses sur le stress

Vous vous souvenez en effet que Mowgli, qui a été recueilli bébé par une meute de loups. Il a désormais grandi, et les animaux ont décidé qu’il était temps pour lui de rejoindre le village des hommes.

De façon symbolique, cela représente le moment où l’enfant doit quitter le monde imaginaire de ses animaux en peluche, et accéder au monde des adultes. Car dans la “vraie” jungle, évidemment, avec de “vrais” animaux, un bébé humain ne fait pas long feu…

Pour parvenir au village des hommes, Mowgli est guidé par Bagheera, la panthère. Bagheera est particulièrement habile, musclée, compétente, prudente… et soupe-au-lait. Elle est capable d’anticiper tous les dangers, connaît le chemin, sauve d’ailleurs Mowgli en de multiples occasions. Mais elle ne parvient pas à nouer avec Mowgli une relation d’affection authentique et de confiance. Malgré tout ce qu’elle fait pour lui, Mowgli ne lui manifeste aucune gratitude. Bien au contraire, il ne songe qu’à lui désobéir, lui fausser compagnie. Il n’est absolument pas prêt, ni capable, de profiter de ses leçons, qui lui seraient pourtant bien utiles.

Bagheera représente, dans la vraie vie, le grand-père moralisateur, l’instituteur sourcilleux, le petit patron râleur. Ils sont travailleurs, compétents, expérimentés. Mais ils énervent tout le monde. De leur côté, comme ils accomplissent tous leurs devoirs à fond, et qu’ils ont l’impression que les autres ne sont jamais assez sérieux, ils développent un sentiment d’injustice qui les rend aigris et les coupe des autres.

Divine surprise, voilà que surgit l’ours Baloo. Mowgli n’hésite pas une seconde, et se précipite sans ses bras. Immédiatement, il considère Baloo comme son “ami”, alors que celui-ci n’a rien fait de concret pour lui.

C’est que Baloo sait rire, s’amuser, faire le pitre, danser, se déguiser. Il est le prototype de la personne décomplexée (il ne se soucie pas le moins du monde de sa silhouette pourtant annonciatrice de problèmes cardiovasculaires et de prédiabète). Il ne maîtrise pas sa force et assomme Mowgli en voulant “jouer”. Mais celui-ci ne lui en tient pas rigueur. Baloo l’emmène dans la mauvaise direction, oublie de veiller sur lui, s’endort, et le met en grave danger lorsque Mowgli se fait enlever les singes Bandar-Log. Ses tentatives pour le libérer échouent et tournent à la catastrophe lorsqu’il déséquilibre le temple qui s’effondre sur eux. Mowgli et Baloo ne sont sauvés, de justesse, que par l’intervention de Bagheera, une fois de plus.

La signification symbolique de cette histoire est, évidemment, que tout a un prix dans la vie.

Certes, on rit, on danse, on rigole avec Baloo, qui a d’ailleurs exactement la voix qu’il faudrait pour chanter “Don’t worry, be happy”. Mais on n’est pas en sécurité. Dans la jungle, autrement dit dans la vie, on vous présente très vite la facture. Et celle-ci est souvent disproportionnée avec ce que l’on avait fait. J’avais “juste” oublié de mettre de la laine de verre autour de mes tuyaux, et voilà que toute ma tuyauterie a éclaté lorsqu’il y a eu une vague de froid. J’avais juste bu un petit verre de trop avec mes amis, et je me retrouve handicapé à vie après un terrible accident…

Baloo est sympa et attirant. Mowgli se laisse entraîner. Mais tous les deux doivent bien vite payer le prix de leur insouciance.

Baloo est dangereux

Autre remarque sur Baloo : à première vue, il paraît “cool”, donc “gentil”, et Mowgli, qui n’a pas encore l’expérience de la vie, imagine qu’il n’a pas besoin de se méfier.

En réalité, Baloo est surtout immature et n’a pas conscience de sa propre force, et ne maîtrise pas son agressivité.

Cela se voit une première fois lorsqu’il apprend à Mowgli à crier. Le Baloo si sympa pousse soudain un rugissement effrayant, découvrant de grandes dents acérées (rappelons que les ours sont des fauves) qui, à juste titre, terrorise Mowgli. Il en va ainsi des personnes immatures qui n’ont pas encore découvert leur “ombre”, selon l’expression de Carl G. Jung, c’est-à-dire leur face sombre. Elles se croient donc inoffensives, et elles ne savent pas qu’elles peuvent faire du mal, ce qui les pousse à manquer de vigilance et donc à devenir redoutable pour les autres.

A une autre occasion très symbolique, Baloo va révéler qu’il est vraiment très dangereux. Cela se produit dans la scène chez les singes, où il affronte le roi des Bandar Log, qui est un orang-outan. Celui-ci incarne le roi décadent, le chef qui, au lieu de régner et assumer ses fonctions au service de son peuple, ne songe qu’à s’amuser et à se battre. Toutefois, lorsque le temple menace de s’effondrer (temple qui symbolise l’ordre établi, la civilisation), il est rattrapé par un scrupule. Il abandonne tout et se sacrifie pour sauver l’édifice. Au sens propre, il sert à nouveau de pilier à la société des singes, puisqu’il remplace une colonne et tient le temple sur ses bras. Mais Baloo, le voyant les bras en l’air, est à nouveau saisi par ses instincts de gamin. Il ne peut résister à la tentation d’aller lui faire des chatouilles sous les aisselles, ce qui est totalement irresponsable et, vous vous en souvenez, provoque l’effondrement final.

Quand vous vous réveillez à 4 heures du matin

Alors voici une bonne pensée consolatrice, lorsque vous vous réveillez, angoissé, à quatre heures du matin.

Certes, vous n’êtes pas en train de “profiter du moment présent”. Ni de vous amuser.

Vous êtes de mauvaise humeur, comme Bagheera, et peut-être avez-vous à côté de vous un “Baloo” qui ronfle comme un bienheureux. Vous aimeriez être à sa place. Pouvoir, vous aussi, ne plus vous en faire.

Mais ces moments où votre esprit vous réveille la nuit ne sont jamais perdus. Ce sont des moments où vous ressassez des problèmes qui doivent être ressassés. Car votre cerveau n’est pas idiot. S’il préfère vous réveiller plutôt que de prendre un repos bien nécessaire, c’est parce quîl y a urgence pour vous. Vous devez chercher une solution, et ces moments d’activité cérébrale intense peuvent vous aider à prendre une meilleure décision le matin venu.

Si vous ne trouvez pas la solution

Et ce n’est pas parce que vous ne trouvez pas la solution que ça ne sert à rien d’y avoir passé des nuits d’insomnies

Non, au contraire, ces moments d’efforts nocturnes sont nécessaires pour arriver, le cas échéant, à la certitude que votre problème est insoluble, et que donc il va falloir prendre des décisions douloureuses pour apprendre à vivre avec.

Cela vous permet d’arriver donc à l’état de résignation, ce qui est un moindre mal, comme la fin d’un deuil. Mais vous ne pouvez atteindre cet état que lorsque vous êtes certain d’avoir épuisé tout le spectre des solutions possibles.

Le mot de la fin

Bagheera ne peut dormir que bien en sécurité en hauteur sur une branche d’arbre.

Baloo, lui, dort comme un bienheureux en se laissant emporter par le courant d’une rivière, qui l’entraîne vers des dangers qu’il n’a pas anticipés. A court terme, la vie de Baloo paraît plus facile. Mais c’est bien grâce à Bagheera que Mowgli arrivera, sain et sauf, au village des hommes.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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A 52 ans, Dr Sinclair estime avoir 42 ans d’âge biologique

Votre corps a un permis à point, et vous avez intérêt à savoir où vous en êtes

Le Dr David Sinclair est professeur de génétique et codirecteur du Centre Paul F. Glenn de recherche biologique sur le vieillissement à Harvard (Ecole de Médecine de Harvard).

Il fait partie des chercheurs qui croient dur comme fer à la notion d’âge biologique. Pour lui, chacun de nous vit avec une sorte de “permis à point” pour notre corps.

Le Dr David Sinclair est âgé de 52 ans officiellement, mais selon ses propres estimations, son âge biologique est de 42 ans.[1] Il est à la tête d’une société qui développe des tests pour évaluer l’âge biologique.

Analyses de sang, de salive et d’organes

Certains scientifiques font leurs estimations en analysant des marqueurs dans le sang et la salive.

Ils mesurent alors le niveau d’inflammation et d’insuline dans le corps, vérifient le bon fonctionnement des reins, du foie.

D’autres comparent l’état des organes d’une personne, et ses performances physiques et mentales, avec la moyenne de la population.

Les facteurs qui influencent l’âge biologique sont bien connus : sommeil, stress, exercice physique, stimulation intellectuelle, régime alimentaire, tabac, alcool, médicaments, yoga, méditation et les supplémentations nutritionnelles.

Toutefois, nous avons tous un patrimoine génétique différent, qui nous fait réagir différemment.

C’est la raison pour laquelle deux personnes qui ont strictement le même mode de vie ne vont pas évoluer de la même façon, tomber malade ni mourir au même moment. Pour certaines personnes, l’idéal est de faire 10 000 pas par jour, mais pour d’autres, c’est plutôt 6000.

Obtenir le plus d’effet possibles, avec le moins d’efforts possible

D’où l’intérêt de connaître les facteurs sur lesquels vous pouvez agir pour obtenir le plus d’effets, avec le moins d’efforts possibles.

Les scientifiques qui étudient le vieillissement espèrent que, ultimement, chaque personne pourra mesurer de façon précise son âge biologique, déterminer quelles sont les maladies qui risquent le plus de la toucher (cancer, Alzheimer, maladies cardiaques…) pour pouvoir ensuite se focaliser sur les facteurs qui peuvent produire la plus grande différence.

Grâce à l’épigénétique, activer ou stopper l’expression de nos gènes

Les lecteurs de Santé Nature Innovation sont bien placés pour connaître la longue liste des choses à faire pour améliorer notre santé naturellement. Il n’est pas réaliste, pourtant, de passer toute son existence, et ses ressources, à travailler pour essayer de l’allonger.

L’espoir, aujourd’hui, se place dans le domaine de l’épigénétique, la science qui étudie les facteurs environnementaux qui influencent l’expression des gènes. C’est ce que fait le Dr Sinclair, qui a créé des tests mesurant les changements chimiques dans l’ADN de cellules prélevées dans la bouche, par simple frottement d’un bâtonnet contre la joue.

En effet, les changements de mode de vie, comme se mettre au sport ou arrêter le sucre, ne font pas que nous faire perdre du poids et gagner du muscle. Ils déclenchent une réaction en chaîne qui augmente la production d’une protéine qui améliore la mémoire. Selon le Dr Michael Roizen, un anesthésiologiste qui a créé il y a 25 ans le premier questionnaire destiné à évaluer l’âge biologique, notre façon de gérer notre stress peut mettre en route ou bloquer l’expression de plus de 250 gènes.

Les progrès rapides réalisés dans ce nouveau domaine de la médecine nous permettront donc peut-être bientôt de mieux orienter nos efforts, pour plus de résultats.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

[1]  https://www.wsj.com/articles/how-old-are-you-really-meet-your-biological-age-11653388802

 



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Tiens, tiens, tiens…

Le monstre marin est-il en train de remonter à la surface ?

  • Le Pr Didier Raoult ayant été opportunément évacué du débat, en lui collant toutes sortes d’enquêtes, de procès et autres incriminations ;
  • les personnes posant des questions sur le Covid et les vaccins ayant été discréditées en leur collant l’étiquette d’antivax et de complotistes

On pouvait imaginer que les autorités avaient gagné la bataille de la communication autour du Covid.

Sans la moindre preuve que leurs mesures avaient réduit le nombre de morts, sans aucun signe d’ailleurs que le Covid soit vaincu, ni sur le point de l’être, on allait passer au sujet d’actualité suivant, et oublier ainsi les questions gênantes, comme de savoir par exemple si oui ou non il avait été bénéfique de confiner la population, d’imposer le masque aux écoliers, de vacciner la population avec des vaccins en phase expérimentale.

Je m’attendais, donc, à ne plus voir aucune trace dans les médias d’une quelconque controverse sur ces sujets.

Mais voici que, le 16 mai, je tombe par hasard sur un gros reportage sur France 3, donc la télévision officielle, intitulé “Vaccin anti-Covid : la descente aux enfers d’Éloïse”.[1]

Éberlué, je découvre un reportage en tout point semblable aux témoignages que je ne lisais, jusqu’à présent, que sur les réseaux “interdits” que je fréquente par ailleurs… Le journaliste ne mâche aucun de ses mots et fait une description effrayante de la descente aux enfers d’Eloïse suite au vaccin :

 

“ A partir de là, et en quelques semaines, la vie d’Éloïse bascule. Une cascade de pathologies importantes s’abat sur elle. Dès la fin de l’été, le 23 août 2021, Éloïse contracte une pyélonéphrite aiguë – une infection bactérienne du rein. Elle la traite avec des antibiotiques, puis retourne travailler. En septembre 2021, elle finit par faire un malaise sur son lieu de travail. C’est là que le médecin de la cour d’appel de Paris lui détecte une arythmie cardiaque. “Je ne l’ai, à demi-mot, pas prise au sérieux. J’en avais même rigolé alors. Je sortais de ma pyélonéphrite aigüe et là, un problème au cœur”, indique-t-elle.

Dans les semaines qui suivent, Éloïse développe des phlébectomies des veines profondes dans les jambes. “A cause de la souffrance de mes jambes, mon médecin m’a envoyé faire un doppler. En voyant les résultats, on s’est rendu compte que j’étais en incontinence totale. Comme une personne qui atteint les cent ans”, dit-elle. Éloïse subit deux opérations chirurgicales sous anesthésie générale les 5 et 19 novembre 2021.

Elle continue toutefois à enchaîner les malaises, les essoufflements, et à avoir des oppressions au niveau de la poitrine. On lui diagnostique une myocardite le 1er mars 2022. “Elle a atrophié une partie de mon cœur”, dit-elle. S’ajoutent à cela une grande fatigue, des problèmes neurologiques, “une vingtaine de malaises, des maux de têtes, des pertes de mémoire des mécanismes de la vie quotidienne”, nous dit-elle. Son cycle menstruel est aussi affecté : absence de règles depuis onze mois.

(…)

Cette avalanche de pathologies entraîne une avalanche de traitements à suivre, amenant donc des frais financiers de plus en plus importants. Et pour cette mère divorcée, ce n’est pas facile tous les jours. “J’en suis pour l’instant à 8000 euros dépensés en frais médicaux, et je ne suis pas du tout en fin de parcours”, nous confie-t-elle. “J’ai une infection longue durée, reconnue récemment par la sécurité sociale”. “J’ai des abattements sur mes traitements depuis plusieurs mois maintenant, et quand on est seule avec un enfant et un crédit immobilier”, dit-elle.

Surprise des surprises, le journaliste relaie le compte Instagram du comité créé par Eloïse sur Instagram, recensant plus de 500 témoignages similaires au sien !

Je ne savais pas que penser de cette anomalie, dans un paysage médiatique habituellement si parfaitement verrouillé.

Mais voilà que je tombe, quelques jours plus tard, toujours sur une chaîne d’information publique (France Bleu), sur l’histoire stupéfiante d’un père de famille assigné en justice pour avoir écrit trois mails à l’enseignante de son enfant de 7 ans, la priant de ne pas lui faire porter le masque (l’enfant avait une contre-indication médicale).

Cette fois encore, l’article est manifestement en défense de ce père de famille, nullement décrit, ainsi que c’est habituellement le cas, comme un extrémiste, un fou, un illuminé.[2]

Et à peine ai-je terminé que je tombe sur encore un autre article, cette fois sur un site très intellectuel (actualitte.com, site de critique littéraire), intitulé : “Les effets boomerang du vaccin anti-Covid”, où un auteur de roman raconte l’enfer qu’il vit depuis qu’il s’est fait vacciner.[3]

Extrait :

“Je me suis donc fait injecter ce fameux vaccin en mai 2021, made in Pfizer. Deux doses espacées sur trois semaines d’ARNm. Hormis une petite douleur à l’épaule la première fois, tout s’est passé comme sur des roulettes. « Tu vois, m’a dit toute souriante mon amie de l’époque, il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire. »

En fait si. L’histoire a commencé à ce moment-là.

D’abord avec l’apparition de légères paresthésies aux mains. J’avais du mal avec l’index de ma main droite, par exemple pour couper un morceau de viande avec mon couteau. Je n’y ai pas trop prêté attention jusqu’à ce que les douleurs s’étendent aux doigts des deux mains, assorties de sensations électriques, notamment au niveau de la pulpe lorsque je devais écrire sur mon smartphone. Peu à peu, il m’est devenu difficile de saisir, de tirer, de pousser des objets, tandis que j’observais une atrophie modérée des muscles de mes mains. La peau, elle non plus n’était pas en reste : hypersensible au frottement, elle s’est mise à rougir et faire mal pour tout et n’importe quoi. Comme si je n’avais plus de « couche » de protection, les cartilages et ligaments mis à nu. C’est à partir de là que j’ai dû porter des gants pour conduire ou laver les cheveux de mon fils. Aujourd’hui, ça ne suffit même plus et je dois endurer pendant deux jours des sensations de brûlure sur mes paumes que seul le contact avec l’eau froide peut soulager.

Puis les pieds sont entrés dans la partie. Avec le même genre de paresthésies, de sensation de brûlure, de tensions et de douleurs qui, avec le temps, m’ont rendu difficile la station debout statique. J’ai noté là aussi une atrophie légère des muscles, au point qu’il m’arrive de perdre l’équilibre. Le problème s’est étendu aux chevilles, qui se font douloureuses quand je suis emmené à marcher plus d’une heure, avec la crainte toujours présente de m’en fouler une : mon pied droit « glisse » parfois sur le côté, chose qui n’arrivait jamais auparavant.

J’ai remarqué également que ma peau marquait longtemps et profondément. Elle rougit très vite, parfois jusqu’à la douleur, simplement en étant appuyée sur un support quelconque. Une manche de pull contre ma main, mon PC appuyé sur les cuisses, mon téléphone en main peuvent me laisser des traces profondes, parfois comiques, un peu comme si ma peau s’était transformée en pâte à modeler. Ces marques finissent par disparaître au bout de trente minutes à une heure, sans laisser d’hématome. Je ne quitte presque plus mes chaussettes, car la chair de mes pieds supporte difficilement le contact nu du sol. Même d’un vulgaire tapis. L’été dernier, j’ai dû mettre des chaussures pour marcher sur le sable. Moi qui adorais plonger mes pieds dans le sable chaud et courir le long de la plage, je reste désormais assis sur ma serviette à regarder mon fils jouer jusqu’à temps de devoir repartir.”

 

Je vous invite à lire ces trois articles en entier, ils sont en accès libres et gratuits si vous cliquez en bas de mon message sur les références.

Pour moi, c’est le signe clair qu’il se passe quelque chose.

Comme si la révolte qui gronde ne pouvait plus être totalement passée sous silence.

Comme si la manipulation avait été tellement grosse, que plus personne n’y croit, et qu’il devient impossible aux médias de continuer à faire “comme si”.

Comme si le mur du silence, et de la honte, était, enfin, en train de se fendiller.

Je suis peut-être trop optimiste.

Mais croyez-moi, je reste en veille sur ce dossier explosif.

Restez à l’écoute.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

Sources:

[1] https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-et-marne/vaccin-anti-covid-la-descente-aux-enfers-d-eloise-2543656.html

[2] https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-pere-de-famille-poursuivi-pou[…]rois-mails-a-l-enseignante-de-son-fils-a-olargues-1652878128

[3] https://actualitte.com/article/106136/humeurs/vaccin-anti-covid-les-effets-boomerang



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Omicron nous vaccine naturellement

 

Alors que le variant Omicron provoque de nouvelles flambées de Covid (la Chine, la Corée du Nord confinent, le masque est de retour en Grande-Bretagne et à New-York), deux nouvelles études indiquent qu’être infecté par le virus procure une immunité plus forte qu’un deuxième “booster” (4e dose).

Une étude a été menée par la société de biotechnologie BioNTech (créatrice du vaccin Pfizer) et l’autre par l’Université de Chicago. Les deux études ont examiné la réaction immunitaire de différents groupes selon leur statut vaccinal et leur nombre d’infections.

Ces études concluent que les personnes qui ont été infectées par le variant omicron fabriquent plus vite des lymphocytes B, un type de globules blancs qui protègent aussi contre les autres variants du Covid.

Le problème, toutefois, dans les deux cas (4e dose et infection au variant Omicron), est que la protection ne dure pas longtemps. Au bout de quelques mois, les différences entre les personnes s’estompent.

La vague éternelle

A l’échelle mondiale, plus d’un demi-milliards de cas de Covid ont été diagnostiqués, ce qui veut dire qu’il y a probablement eu au minimum un milliard d’infections réelles.

Le nombre de morts est officiellement établi à six millions, mais on sait que ce chiffre n’a aucun sens car il additionne toutes les personnes mortes “avec” le coronavirus, quel qu’ait été leur état de santé et leur âge par ailleurs.

La question qui se pose est : va-t-on continuer à compter comme morte du Covid toute personne qui meurt avec le Covid, et donc considérer que nous sommes dans une épidémie éternelle, justifiant constamment des surveillances, des mesures, des annonces ?

C’est le chemin que nous sommes en train de prendre.

La Chine a annoncé qu’elle allait “normaliser” les tests Covid, autrement dit que tout le monde allait désormais en permanence devoir se faire tester, et ce sans limite dans le temps. A Shanghaï, des personnes en combinaisons protectrices blanches viennent tous les jours frapper à votre porte et vous tester. Toute personne positive est immédiatement embarquée et mise à l’isolation, y compris les petits enfants.

Ce n’est pas un film de science-fiction. Ce n’est pas un cauchemar. C’est la réalité.

Pour les personnes qui ont peur d’attraper le Covid, donc de souffrir et éventuellement mourir, cette approche radicale est sans doute la plus efficace.

Pour les Autorités chinoises, c’est un moyen merveilleux de contrôler la population de façon encore plus stricte que d’habitude. Si vous devez vous faire tester, disons. une fois par semaine, alors vous serez tracé en permanence jusqu’à la fin de vos jours, la police pourra toujours savoir où vous êtes.

Ne nous y trompons pas, dans les pays occidentaux la même logique est à l’œuvre. Exploitant la peur bien réelle d’une fraction non-négligeable de la population, les Autorités ne sont que trop heureuses d’imposer des restrictions pour mieux nous contrôler.

Pour nous, l’enjeu est de conserver notre intégrité et nos libertés.

Conserver notre intégrité et nos libertés

Rappeler, inlassablement, que notre santé et notre corps nous appartiennent.

Qu’il en va de notre dignité élémentaire de pouvoir accepter, ou refuser, les traitements médicaux que nous voulons. Que c’est notre droit inaliénable que de choisir notre médecine, nos moyens de nous soigner.

Que personne ne peut nous obliger à introduire dans notre corps des substances étrangères, y compris si elle affirme en toute bonne foi le faire pour notre bien.

Personnellement, ce n’est un secret pour personne, je ne crois que très modérément aux actuelles innovations médicales (en dehors de la chirurgie et de la médecine d’urgence qui, elles, font des prouesses).

Dans un grand effort d’ouverture, et dans l’espoir que cela nous ferait sortir de la crise plus vite, j’avais décidé l’année dernière de faire confiance au vaccin anti-Covid.

Le résultat, il faut bien le reconnaître aujourd’hui, est que la vaccination n’a pas fait de ravages, mais qu’elle n’a pas empêché non plus le Covid de continuer à circuler à grande vitesse. Elle n’a pas du tout stoppé net l’épidémie, comme l’avaient annoncé les Autorités à grands renforts de publicité dans les rues (“A chaque vaccination, c’est la vie qui reprend”).

Cette expérience, après tant d’autres faites dans ma vie, m’a convaincu que la voie de la prudence, et d’un certain scepticisme, reste la meilleure ; et que les traitements naturels éprouvés, à commencer par l’aliment premier médicament, doivent rester la base de notre santé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Après l’épidémie et la guerre, les mauvaises récoltes

 

Nous avions eu l’épidémie, puis la guerre.

Voici que les journaux annoncent la sécheresse et de mauvaises récoltes.

Êtes-vous étonné ?

Plus de lait pour bébé dans le pays le plus “riche” du monde

Les Etats-Unis, première économie mondiale, championne de la surconsommation depuis cent ans, reine des surplus, des portions gigantesques, de l’obésité, affronte actuellement une dramatique pénurie de lait pour bébé.

Je ne sais pas comment les parents américains gèrent cela car cela dure depuis le mois de février.

Il est impossible de remplacer le lait infantile par du simple lait de vache, ni même par du lait de chèvre ou de soja. La composition du lait infantile est spécifiquement adaptée aux besoins des nourrissons. Ils doivent développer leur cerveau, leur ossature, leur musculature, de façon totalement différente d’un veau, d’un chevreau, et a fortiori d’un plant de soja. Ils ne peuvent pas s’en passer, et un mère qui n’a pas allaité depuis la naissance ne peut pas recommencer.

Pendant les guerres, l’absence de lait pour bébé entraînait de graves carences et une forte hausse de la mortalité infantile.

Personnellement, je ne comprends pas comment font les Américains, et j’espère que le problème ne va pas s’étendre à l’Europe. ll semblerait que non, heureusement, car le problème viendrait principalement du fait que les Américains interdisent les laits infantiles européens sur leur territoire.

France : silence assourdissant des médias

En France, comme dans les autres pays, les pénuries s’aggravent lentement mais sûrement.

Les sanctions contre la Russie, qui consistent, je le rappelle, à nous interdire à nous-mêmes de leur acheter les produits dont nous avons besoin, ont vidé nos rayons d’huile de tournesol, de moutarde, de certaines pâtes et, surtout, provoqué déjà des envolées des prix.

A cela viennent s’ajouter trois problèmes dont les conséquences ne sont pas encore visibles, mais qui annoncent une catastrophe dans les douze mois :

1. A cause de la guerre, l’Ukraine n’a pas ou peu semé cette année, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas ou peu de récoltes ;

2. A cause des sanctions, nous n’importons plus de potasse de Russie, indispensable pour nos engrais, ce qui veut dire que nos rendements agricoles vont baisser ; même si la météo était bonne, il faudrait s’attendre à de mauvaises récoltes (et la météo est, pour l’instant, mauvaise) ;

3. La hausse du prix du pétrole et du gaz, et surtout les coupures de gaz russe, provoquent une désorganisation de la production agricole (le gaz représente 80% du coût des engrais, et il est aussi nécessaire pour la fabrication des emballages, le pétrole est nécessaire pour toutes les machines agricoles).

Ces sujets n’intéressent pas, semble-t-il, nos journalistes. Ils n’en parlent pratiquement pas à la télévision. Dans le journal Le Monde, il n’y a eu sur ce sujet que deux articles en un mois. C’est étonnant car les pénuries alimentaires provoquent des émeutes, des révoltes, des révolutions, même (“C’est une révolte ? Non, Sire, c’est une révolution”).

Certains expliquent le silence des journalistes par le fait qu’ils sont massivement parisiens, consomme plutôt de l’huile d’olive, et que Paris n’est pas encore trop touchée.[1]

Le problème, c’est vous

Dans Libération, des sociologues expliquent que c’est la peur de la pénurie qui est le gros problème des Français, pas la pénurie elle-même.

Le problème, selon ces sociologues, c’est vous, et moi, qui cherchons à nous “rassurer” en achetant de la nourriture, qui nous sert de “doudou” et des “produits totem” pour surmonter nos angoisses. Nous sommes, médiocrement, “à la recherche de confort alors que la famine ne nous menace pas du tout”.[2]

Le Président Macron avait pourtant annoncé lui-même il y a deux mois, une “crise alimentaire sans précédent dans les douze à dix-huit mois”, voir son discours ici : https://www.youtube.com/watch?v=zHiuwRYfkcs

La production de lait est en train de s’effondrer en France.[3]

Qui a une boule de cristal pour pouvoir garantir qu’il n’y aura, chez nous, jamais de problème plus vaste ? Comment les journalistes savent-ils que, en France, les pénuries sont forcément provisoires, et n’ont pas tendance à s’étendre et s’aggraver ? Par quel prodige la France serait-elle forcément épargnée par les difficultés qui touchent 80 % des pays du monde ?

Jamais deux sans trois

On peut voir cette sécheresse et les mauvaises récoltes comme un coup du sort, de la malchance. Une série noire, après l’épidémie et la guerre, puisque “jamais deux sans trois”.

De mon côté, je dirais plutôt : “Mêmes causes, mêmes effets.

La crise du Covid a révélé l’extrême manque de sang froid de nos dirigeants, qui ont choisi les mesures les plus radicales, état de guerre, suppression des libertés publiques, confinement et répression de toute la société, plutôt qu’une approche modérée classique en cas d’épidémie (repérer les malades, les isoler, les traiter).

Moyennant quoi les conséquences des mesures anti-Covid sont rapidement devenues aussi graves, et à mon avis, pires que le Covid lui-même, sans pour autant empêcher des vagues successives toujours plus fortes.

A noter, que, si on ne parle plus de l’épidémie actuellement, c’est grâce à l’apparition, inopinée, du variant omicron, bien moins dangereux que les autres. Ce n’est ni grâce aux vaccins, ni aux masques, ni aux confinements.

Perte de sang-froid totale

Lorsque l’armée russe est entrée en Ukraine, la réaction a été tout aussi alarmiste.

Ils ont décidé qu’il s’agissait d’une invasion comparable à celle de la Pologne en 1939, début de la Seconde Guerre mondiale. Cela justifiait une mobilisation générale et mondiale dans ce conflit, toute personne s’interrogeant sur le bien-fondé d’une intervention étant considérée comme soutien de Poutine et traître à la démocratie.

Alors même que personne ne comprenait rien à ce qui se passait, et qu’aucun chiffre officiel n’était communiqué sur le nombre de morts (il n’y en a toujours pas), nous sommes tous sommés, depuis trois mois, de nous inquiéter de “crimes de guerre”, du possible début d’une “Troisième Guerre Mondiale”, et bien entendu d’un nouveau “génocide”.

Qui dit génocide dit, évidemment, devoir impératif d’intervenir. Tous les pays occidentaux ou presque, dont la plupart n’ont aucun intérêt stratégique en Ukraine, ont cru bon d’approuver l’envoi d’armes lourdes en Ukraine, sur la foi de reportages télévisés montrant des décombres, des explosions et des carcasses de blindés pourtant bien difficiles à analyser.

Par ailleurs, nous sommes supposés ignorer les menaces russes de nous envoyer des missiles nucléaires si nous nous mêlons de ce conflit, alors même qu’ils en ont parfaitement les moyens.

Cette impression de marcher sur la tête est exactement la même quand on nous parle de pénuries alimentaires qui s’annoncent :

Ils sont c*** ou quoi ??

Figurez-vous que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, inquiet de la famine globale qui s’annonce, est actuellement en mission auprès des Russes pour les convaincre de nous livrer la potasse (engrais) que nous leur interdisons nous-même de vendre à l’étranger.

Nous vous autoriserons à nous vendre des engrais, si par ailleurs vous débloquez les ports en Ukraine pour faire partir des céréales vers chez nous”, leur dit-il (il faut le voir pour le croire ; pourtant, je vous promets que c’est vrai, voici l’article dans la presse https://www.wsj.com/articles/u-n-seeks-to-ease-russian-blockade-of-ukraine-grain-shipping-to-avert-food-shortages-11652717161)

Et le pire, c’est qu’il s’étonne que les Russes se montrent “peu intéressés” par sa proposition !!!

Les pieds-nickelés qui nous gouvernent

Ils commencent par imposer des “sanctions” à la Russie qui consistent à nous priver nous-mêmes des produits agricoles, des engrais, du pétrole et du gaz dont nous avons besoin.

Ils arment les Ukrainiens avec des missiles de plus en plus puissants, promettant de mettre la Russie à genoux.

Ils ignorent toutes les mises en garde et négligent de considérer les conséquences de leurs propres actions, sur nos propres pays, à très court terme.

Au bout de quelques semaines, ils ne peuvent plus ignorer qu’ils sont en train de provoquer une catastrophe chez nous, et dans tous les pays pauvres autour du monde, qui n’ont rien demandé, et dont les habitants ignorent l’emplacement et même l’existence de l’Ukraine.

Constatant que les produits et denrées indispensables viennent à manquer, ils vont demander au Russes, leurs ennemis jurés, de laisser l’Ukraine reprendre son commerce en notre faveur, en l’échange de la reprise d’exportations russes de potasse en notre faveur encore.

Et ils s’étonnent que la Russie refuse !!!

Franchement, je ne sais pas comment les choses vont évoluer mais je suis accablé.

Restez néanmoins à l’écoute, je vous ferai part de toute évolution intéressante sur le sujet.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

Sources:

[1] https://www.femina.fr/article/supermarche-apres-l-huile-de-tournesol-et-la-moutarde-cet-ingredient-adore-des-francais-est-lui-aussi-menace-de-penurie voir tweets de Ariane Nicolas en fin d’article.

[2] https://www.liberation.fr/lifestyle/penurie-dhuile-et-panic-buying-la-peur-de-manquer-est-tres-capitaliste-20220501_SP5CFGP4ZBDO7KHDGGW6AER37E/

[3] https://www.femina.fr/article/supermarche-apres-l-huile-de-tournesol-et-la-moutarde-cet-ingredient-adore-des-francais-est-lui-aussi-menace-de-penurie



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Suède et Covid : bilan

 

Vous vous souvenez il y a deux ans. Les Suédois se faisaient traiter de fous, d’irresponsables, d’assassins, pour n’avoir pas voulu imposer de confinement.

Cloîtrés dans nos appartements, nous recevions des images des cafés bondés de Stockholm, la jeunesse souriante qui se promenait dans les rues des centres villes comme si de rien n’était.

Deux ans plus tard, les chiffres définitifs ont pu être établis : la Suède a eu un des taux de mortalité due au Covid les plus bas d’Europe, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [1]

Au cours des années 2020 et 2021, le pays a connu une hausse globale des décès, par rapport à la moyenne, de 56 pour 100 000 habitants, contre 109 en Grande-Bretagne, 11 en Espagne, 116 en Allemagne, 133 en Italie.

Cocorico : la France se trouve, elle-aussi en dessous de la moyenne mondiale :

 

 

En fait, 68 % des morts durant la pandémie proviennent de seulement dix pays, dont les Etats-Unis, la Russie et l’Inde.

Le Brésil, qui lui aussi a résisté au confinement, et a été dénoncé comme un foyer de contamination menaçant la sécurité du monde entier, finit finalement au coude à coude avec les Etats-Unis, avec 3086 morts du Covid pour 100 000 habitants, contre 3066 pour les Etats-Unis.

La Suède est à 1847, nettement derrière la France qui est à 2244. [2]

Le secret des Suédois

La presse anglaise, qui, contrairement à la nôtre, débat ouvertement de cette bizarrerie, suggère que c’est le taux plus faible d’obésité, et un système de santé mieux organisé, qui explique la différence. [3]

Les Suédois sont aussi attachés à un mot, qui est difficile à expliquer, et impossible à traduire : lagom.

Il signifie : “parfait-simple”.

Ni trop, ni trop peu.

Les personnes qui sont “lagom” ne se font pas remarquer, ne s’excitent pas. Elles agissent comme il faut, et puis c’est tout.

Il est mal vu, dans la mentalité suédoise, de sortir du rang, de se considérer comme supérieur ou exceptionnel. D’où l’étonnement quand la Suède, pays du conformisme et du consensus par excellence, a décidé de ne pas suivre la voie tracée par les grands pays et l’Organisation Mondiale de la Santé.

Les Suédois ont considéré le confinement comme une réaction excessive, hystérique, et surtout une expérience grandeur nature, menée sans aucune preuve d’efficacité ni même de test préalable. Confiner tout le monde, fermer les écoles, instaurer l’état de guerre, la suppression des libertés civiles, envoyer la police arrêter les personnes sorties promener leur chien, les hélicoptères de la gendarmerie à la poursuite des alpinistes sur les cimes…

Pour eux, ce n’était ni prudent, ni raisonnable.

Anders Tegnell, l’épidémiologiste officiel de Suède, n’a jamais parlé “d’expérience” suédoise. Tout au long de l’affaire, il a répété qu’il ne pouvait recommander aucune mesure sanitaire qui n’était fondée sur aucune expérience.

Il a aussi répété qu’il ne prétendait pas avoir raison. Et qu’on allait avoir besoin d’attendre des années pour savoir qui avait fait le bon choix. Ils n’ont donc pas cherché à intervenir dans les autres pays, ni pour critiquer, ni même pour commenter leurs choix.

Son calcul était que, l’un dans l’autre, les dégâts collatéraux des confinements et des blocages liés au Covid allaient dépasser les bienfaits.

Pour l’instant, les chiffres sont plutôt en leur faveur. Mais il suffirait qu’un nouveau variant apparaisse pour que tout soit bouleversé une nouvelle fois.

La Suède ne déclarera donc pas victoire. Car tout ceci n’est pas une compétition entre pays. Les comparaisons ne sont là que pour aider chacun à tirer les meilleures conclusions, pour l’avenir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

[1] https://www.who.int/data/sets/global-excess-deaths-associated-with-covid-19-modelled-estimates

[2] https://www.worldometers.info/coronavirus/#countries

[3] https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/swedens-death-rate-among-lowest-europe-despite-avoiding-strict/



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Les maniaques du contrôle

 

Le “maniaque du contrôle”, c’est l’homme qui ne se laisse jamais aller, qui est sans cesse en train d’optimiser : son lit au carré, son régime alimentaire, sa pelouse coupée aux ciseaux à ongles, son revers au tennis, la carrosserie de sa voiture, mais aussi les dépenses de son épouse, l’éducation de ses enfants, le travail de ses subordonnés.

Les psychiatres ont classé ces comportements parmi les “Troubles obsessionnels compulsifs”.

Dans les tribunaux, des employeurs sont régulièrement condamnés pour avoir poussé trop loin les mesures de surveillance de leurs employés. La presse grand public (“Cerveau et Psycho” [1], “Psychologie Magazine” [2], le journal Le Monde [3], etc.) publie régulièrement des articles racontant le calvaire des femmes mariées à un obsédé du contrôle ou de salariés livrés à un patron pathologique.

Un phénomène nouveau

L’expression “maniaque du contrôle” est née dans les années 60 aux Etats-Unis, où l’on parle de “control freak”. (prononcer “controle fric”).

Freak, en anglais, veut dire “monstre” ou “taré”.

Le “control freak” est donc un “monstre ou un taré du contrôle”.

Cette expression a mis quelques décennies à arriver en Europe.

Chez nous, pendant longtemps, il était considéré comme positif, ou d’ailleurs tout simplement normal, de chercher à faire son travail le mieux possible, surveiller ses dépenses, faire les gros yeux aux enfants qui se mettaient les doigts dans le nez.

C’était au contraire les personnes qui sortaient mal rasées, dépenaillées, qui manquaient leurs rendez-vous et leurs engagements, qui étaient considérées comme ayant un problème.

Mais cela a changé ces dernières années. Aujourd’hui, il est fréquent d’être regardé avec ironie à cause d’une “pathologie du contrôle” réelle ou supposée.

Cette ironie se double de mépris quand vous lisez, dans les articles parus à ce sujet ces dernières années, que les “maniaques du contrôle” sont en réalité des personnes intérieurement paniquées par la peur de l’échec, incapables d’accepter l’incertitude inhérente à la vie humaine, et au fond victimes d’un terrible sentiment d’infériorité.

Dans les colonnes du journal Le Monde, un professeur de psychopathologie à l’université Rennes-II, Alain Abelhauser, les accuse ni plus ni moins de rater leur vie :

Les control freaks sont des gens qui, dans l’imaginaire collectif, correspondent à une forme de névrose obsessionnelle “réussie”. On leur donne l’illusion qu’ils s’en sortent bien. Alors que la réalité est tout autre. Souvent, à force de vouloir réussir, protéger leur vie de la sorte, ils passent tout simplement à côté.” [4]

Ce n’est pas ainsi que marche la psychologie

Pour ma part, je suis mal-à-l’aise avec ces jugements de valeur, et également par cette tendance, si actuelle, de voir des maladies partout.

Une des bases de la psychologie est de comprendre, et d’accepter, que la diversité des caractères et des tempéraments est la donnée fondamentale de l’espèce humaine. Les sociétés humaines tirent leur vitalité, leur robustesse et leur adaptabilité, de la diversité des individus qui les composent.

En biologie évolutionniste, on considère même que, si la sélection naturelle a favorisé l’émergence de certains traits de caractères bizarres ou marginaux, c’est parce qu’ils ont leur utilité sociale, eux aussi.

Prenez par exemple une “maladie mentale” pourtant bien établie comme la paranoïa.

Pour l’individu paranoïaque, et pour son entourage, c’est évidemment pénible. Pourtant, à l’échelle de la société, on peut supposer que compter des paranoïaques augmente ses chances de survie par rapport à une société qui n’en aurait aucun.

En effet, le paranoïaque soupçonne constamment qu’on lui en veut, qu’on cherche à le tromper, et lui nuire. La plupart du temps, il a tort. Mais de façon exceptionnelle, il peut avoir raison, éviter un piège particulièrement machiavélique que personne d’autre que lui n’aurait pu soupçonner ! Cette idée est illustrée dans notre culture par l’histoire du Cheval de Troie : les Troyens estiment avoir toute raison de faire confiance et font entrer le cheval dans la ville. Personne ne veut écouter Cassandre, qui annonce la désastre. Cassandre est le prototype de la femme paranoïaque, qui voit le mal partout, mais qui en l’occurrence, avait raison, et aurait pu sauver la ville.

De même, l’avare qui aura entassé de l’or dans un trou, au-delà de toute raison et de tout besoin réaliste, peut, à l’occasion d’une catastrophe, sauver une communauté.

Ainsi, plutôt que de chercher à critiquer ou dénigrer certains tempéraments, il est toujours plus utile et intéressant de chercher à comprendre leurs avantages et leurs inconvénients, sachant qu’une médaille a toujours deux faces.

Une médaille a toujours deux faces

Dans le cas des personnes dites maniaques du contrôle, il me paraît particulièrement injuste de les traiter comme des malades. de faire la liste de leurs défauts, sans reconnaître en même temps les avantages inouïs et les bienfaits immenses que leur présence peut apporter à une société.

Ceci est d’autant plus vrai à notre époque où existent des technologies complexes et parfois très dangereuses, qui pourraient provoquer des catastrophes si elles échappaient à leurs concepteurs.

Ainsi, personnellement, j’espère de tout cœur qu’il y a des “maniaques du contrôle” :

  • à la sécurité des centrales atomiques chez EDF ;
  • dans les services informatiques de ma banque (en particulier celui qui gère les accès internet à mon compte d’épargne personnel…) ;
  • dans le service de propreté et de désinfection de l’hôpital où je me ferai un jour opérer d’un cancer ou d’un problème cardiaque ;
  • dans la signalisation des TGV qui bifurquent sur des voies à 300 km/h ;
  • dans le dosage des médicaments, sur les chaînes de production des laboratoires pharmaceutiques et à la surveillance des antibiotiques ;
  • dans les laboratoires de recherche bactériologiques, qui manipulent des virus ultra-dangereux ;
  • chez les ingénieurs qui ont conçu mon téléphone et mon ordinateur pour les protéger des piratages ;
  • Etc.

Une petite excuse facile

Ajoutons à cela que, comme chacun peut aisément le reconnaître, c’est une solution de facilité incroyablement facile, et peu honorable, que de coller l’étiquette “maniaque du contrôle” aux personnes qui, tout simplement, font leur travail et nous font remarquer nos erreurs et nos manquements.

Ainsi, mon instituteur de CP, Monsieur Laquille… Il insistait pour que je me tienne droit sur ma chaise, les pieds à plat, la main gauche sur mon buvard, le stylo entre le pouce, le majeur et l’index. Il me forçait à écrire le “a” entre les deux lignes, sans dépasser ; me barrait au rouge lorsque j’oubliais “la petite queue” ; et me déchirait la page si je ne laissais pas deux carreaux après la marge sur mon cahier !!

Etait-ce un “maniaque du contrôle” ?

Il serait certainement accusé, aujourd’hui, de maltraitance. C’est pourtant grâce à lui, et à son infinie patience, que j’ai finalement cessé de faire des “pattes de mouche”.

La bonne excuse de la “poésie” et de la “spontanéité”

Les maniaques du contrôle sont accusés d’être incapables de spontanéité, de fantaisie, de poésie.

La question se pose là aussi de savoir s’il ne s’agit pas encore d’une accusation sournoise.

Jean de la Fontaine, qui s’y connaissait en poésie, était un travailleur acharné, attentif au moindre détail de ses fables, de ses rimes, tout comme Racine et Corneille qui, jamais au grand jamais, ne se trompaient sur le nombre de pieds dans leurs alexandrins, et dans chaque hémistiche. Tous ciselaient chaque vers de leurs poèmes et pièces de théâtres, et recommençaient inlassablement jusqu’à atteindre la perfection.

Ludwig van Beethoven, lui, disait que : “Le génie, c’est cinq pour cent d’inspiration, quatre-vingt-quinze pour cent de transpiration.

Sans technique rigoureusement maîtrisée, sans obsession pour le contrôle absolu de votre geste, comment voulez-vous sculpter le David de Michelange ou peindre la Joconde ??

Comment réussir les prodiges de beauté des patineurs artistiques si la moindre figure n’a pas été travaillée jusqu’à la perfection ?

Comment réussir une opération à cœur ouvert, ou une chirurgie du cerveau, si vous faites confiance à votre “spontanéité” ? Comment envoyer une navette sur Mars si vous misez sur les avantages supposés de votre “fantaisie” ?

Bien entendu, la vie n’est pas faite que de performance, de dépassement de soi. Il faut aussi du temps pour s’amuser, se détendre, profiter, dormir. Mais ce n’est pas une raison pour confondre professionnalisme et amateurisme, mettre sur le même plan l’art et le bazar.

Pistes d’amélioration pour les “maniaques du contrôle”

Alors, si vous avez un maniaque du contrôle dans votre entourage, plutôt que de le dénigrer ou de l’envoyer chez le psychiatre, ma suggestion est de commencer par reconnaître que ses efforts rendent service autour de lui, en particulier quand il s’impose des tâches ingrates.

Et pour l’aider à progresser, vous pourriez lui suggérer avec délicatesse qu’il n’a pas à se charger d’un si lourd fardeau, ni de se prendre trop au sérieux. Qu’il n’a pas besoin de prendre en charge la terre entière, au risque de se rendre détestable, d’accumuler du ressentiment contre les autres soupçonnés de ne pas en faire assez, et de devenir agressifs.

Ceci étant dit, selon ce que j’ai observé, il n’est en général pas nécessaire d’intervenir. Quand ils ne le comprennent pas spontanément, la vie se charge toute seule de leur mettre les fessées nécessaires pour les faire changer. Cela se produit en général avant les 40 ans. Et après, s’ils comprennent la leçon, cela en fait des gens vraiment exceptionnels jusqu’à la fin de leurs jours.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

[1] https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie/attention-poc-ou-les-maniaques-du-controle-21802.php

[2] https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Arreter-de-vouloir-tout-controler/Tout-controler-la-grande-illusion

[3] https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2013/08/09/les-obsedes-du-rien-lacher_3459013_4497186.html

[4] https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2013/08/09/les-obsedes-du-rien-lacher_3459013_4497186.html



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Du piment contre le cancer

 

Cancer du poumon, cancer de la thyroïde, cancer du sein, cancer du foie, cancer de l’estomac, cancer colorectal, cancer du côlon, ostéosarcome (cancer des os) : contre tous ces cancers, la capsaïcine, la substance “qui pique” dans le piment, peut vous protéger.

Selon une étude parue dans la revue Pharmacology & Therapeutics :

Plusieurs études scientifiques convergentes montrent que le piment (capsaïcine) montre une activité anti cancer robuste, bloquant la croissance, l’angiogenèse (croissance des vaisseaux sanguins) et les métastases contre de nombreux cancers humains”.

(En anglais, “Several convergent studies show that capsaicin displays robust cancer activity, suppressing the growth, angiogenesis and metastasis of several human cancers.”). [1]

Alors, faut-il se précipiter sur le tabasco, la harissa, les piments rouges ?

Impossible de manger

Oui, vous pouvez, si vous aimez. Mais il faut savoir que la biodisponibilité de la capsaïcine ainsi consommée n’est pas très forte. Son activité anticancer est donc réduite.

Vous ne pouvez pas non plus compenser cela en absorbant de grandes quantités de piment.

La consommation de fortes quantités de capsaïcine provoque, comme chacun sait, des effets indésirables comme des crampes intestinales, des douleurs d’estomac et des brûlures de l’intestin. En cas de très forte consommation, cela peut aller jusqu’aux nausées, diarrhées et vomissements.

Tous ces inconvénients pourraient être un jour contournés en encapsulant la capsaïcine dans des systèmes avancés d’administration des nutriments tels que :

  • les liposomes
  • les complexes phospholipides
  • les systèmes de dispersion solides

Ces procédés sont déjà utilisés pour augmenter la pénétration de la vitamine C et de la curcumine, avec des effets spectaculaires.

La capsaïcine est une substance hydrophobe (n’aime pas l’eau), lipophile (aime les graisses) et a donc besoin d’être encapsulée pour mieux pénétrer dans nos cellules.

Selon les auteurs de cette étude, il pourrait alors s’agir de thérapie d’un nouveau genre, contre le cancer, qui pourraient remplacer la chimiothérapie ou servir d’agent de sensibilisation à la chimiothérapie, afin de renforcer l’efficacité des traitements existants.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

 

Sources:

[1] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163725822000717?via%3Dihub



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