Covid : ma boule de cristal se rallume !
Depuis des mois, presque une année !, ma boule de cristal s’était éteinte.
Dans un premier temps, je m’étais résigné à attendre, comme tout le monde, les annonces gouvernementales sur les infections, les réanimations, les masques, la fermeture ou la ré-ouverture des restaurants…
Puis j’ai fini par me lasser. Vers Noël, je ne prêtais plus qu’une oreille distraite à des annonces qui, pour moi, n’avaient plus de sens. J’avais renoncé à essayer de comprendre…
Mais il y a quelques jours, ô surprise, ma boule de cristal s’est rallumée !
Oh, elle ne donne encore qu’une faible lueur. A peine une teinte bleutée, comme un clair de lune en hiver sur la neige…
C’est pourquoi j’ai hésité à vous en parler. Mais aujourd’hui, je me lance, et j’ai de bonnes nouvelles !
Les médias ne veulent pas vous le dire, mais les choses s’améliorent… rapidement !
Oui, c’est vrai, depuis un an maintenant, nous avons pris l’habitude d’informations bonnes ou mauvaises, aussitôt contredites.
Et pourtant, le fait est que les courbes de l’épidémie indiquent partout dans le monde une amélioration considérable de la situation.
Par un phénomène étrange s’étant produit avec la nouvelle année 2021, les chiffres mondiaux des contaminations se sont mis en baisse rapide et significative, alors même que tout l’hémisphère nord était plongé dans sa période la plus froide et la plus humide de l’année, la plus favorable aux virus !
Voici la courbe mondiale des nouvelles infections, au niveau mondial donc :
Le sommet a été atteint le 8 janvier avec 845 693 infections exactement. Un mois plus tard, le nombre avait été plus que divisé par deux, à 387 868 cas le 8 février !
L’Angleterre, ravagée par le terrible variant anglais, qui fait couler tant de salive dans les salles de rédaction, et pousse nos gouvernants à nous promettre “du sang et des larmes” pour le mois de mars et au-delà, n’échappe pas au phénomène. Au contraire, le nombre de nouveaux cas y a été divisé par quatre sur la même période. Voici la courbe épidémique officielle :
C’est bien simple, l’épidémie a retrouvé son niveau de septembre dernier, et semble partie pour continuer à baisser rapidement.
C’est la même chose chez le “vilain petit canard” du Covid, la Belgique :
Si le nombre de nouveaux cas ressemble à un “plateau” depuis novembre, le nombre de décès, lui, est bien en baisse constante depuis l’automne :
La Suisse, où le discours public est également très anxiogène, axé sur la promesse d’une forte recrudescence des cas avec les variants anglais, sud-africains et brésiliens, connaît pour l’instant elle aussi une évolution favorable. Hier, mercredi 10 février, le pays a déploré 24 morts et le nombre de cas est lui aussi en forte décrue :
En Allemagne, la seconde vague a pris la forme d’un raz-de-marée par rapport la première, qui comme en Suisse (ci-dessus) est désormais à peine visible sur le graphique. Mais le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes a été divisé par six en un mois (5000 contre 30 000) :
Nos voisins italiens en revanche continuent à souffrir. Eux qui ont connu, les premiers, le cauchemar au printemps dernier, souffrent d’un nombre de cas qui reste élevé, même s’il a beaucoup baissé par rapport au mois de novembre :
L’Espagne, qui a connu une authentique troisième vague, se porte plus mal, elle aussi. On observe toutefois une baisse ces dernières semaines, dont on espère qu’elle va se poursuivre :
Les Suédois en revanche font très fort. Ce pays devenu célèbre pour son approche atypique de l’épidémie connait une belle baisse du nombre de nouvelles infections, mais surtout, vous regarderez le second graphique ci-dessous, une quasi-extinction des décès, qui ne se chiffre plus qu’à quelques unités ces derniers jours :
Nombre de décès en Suède :
Comment font-ils ? On aimerait que nos chers journalistes, si frénétiques pour s’exprimer à tous les sujets, s’attardent un peu plus sur ce phénomène étrange, tout aussi étrangement ignoré…
Et en France ?
En France, c’est, comme d’habitude, une situation un peu particulière, exceptionnelle…
Chaque jour, on espère que le nombre de contaminations va baisser, et chaque jour il est un peu plus haut !
Néanmoins, l’explosion des cas à cause du variant anglais, tant annoncée, tarde à apparaître.
Mais surtout, il se passe quelque chose de très bizarre au sommet de l’Etat, et dans les médias officiels. Vous l’avez certainement remarqué ces derniers jours.
Depuis des semaines, nous étions enlisés dans les déclarations contradictoires. Mais depuis mardi, un authentique changement de discours s’est produit en haut lieu. Des politiques commencent à relativiser la gravité de la pandémie, et à se réjouir ouvertement de n’avoir pas reconfiné :
« Il est évidemment possible qu’on ne soit jamais reconfiné« , a déclaré mardi matin le ministre de la Santé, Olivier Véran.
« On a trouvé le bon dosage« , a déclaré un ministre à la sortie du “conseil de défense sanitaire” du mercredi 10 février au matin. « Maintenant, nous sommes sortis de la zone de danger”… “Si on avait écouté tous les ‘Cassandre’, on serait en train de travailler avec nos enfants sur les genoux depuis trois semaines. » [1]
De telles déclarations dans la presse officielle (Radio-France), je n’en avais pas entendu depuis des mois où tout était fait au contraire pour affoler les populations, et les préparer à des mesures toujours plus rigoureuses.
Pour qu’elles soient ainsi savamment diffusées à la population, c’est que, peut-être, espérons-le du moins, il s’agit de justifier par avance des bonnes nouvelles dans les jours qui viennent, sans que le public ne soit trop surpris d’un brutal changement de ton.
Dans quatre à six semaines, retour progressif à la normal (ma prédiction personnelle)
Bien que je ne sois pas Madame Irma, je me permets aujourd’hui un authentique optimisme. Je prédis une levée des mesures anti-Covid plus rapide qu’on ne pouvait l’espérer il y a encore quelques jours.
Je prédis que, dans quatre à six semaines, la vaccination des personnes les plus vulnérables aura considérablement progressé, et que le nombre de décès va connaître une forte diminution. Les services de réanimation des hôpitaux vont peu à peu être soulagés, pour retrouver un niveau tout-à-fait habituel pour cette période de l’année.
Cela viendra d’autant plus vite qu’il n’y a aucune fréquentation des hôpitaux due aux maladies hivernales habituelles (grippe, gastro, bronchite). Ces maladies ont été éteintes par les mesures anti-Covid. Le phénomène se produit au niveau mondial.[2]
Sauf grave déconvenue, donc, je me prépare personnellement à un printemps à peu près normal.
Je dis bien “à peu près” car on ne sort pas de ce type de crises du jour au lendemain. Ils vont continuer à nous embêter, ou même à chercher à nous faire paniquer (les mauvaises nouvelles font vendre du papier, et attire l’audimat !) pendant quelques mois. Sans doute il va y avoir des aller-retour, des hésitations et des tergiversations.
N’oublions pas que les Autorités sont absolument ravies de tenir un prétexte qui permet d’occuper les esprits, tandis que passent discrètement toutes sortes de lois et mesures qui, autrement, auraient déclenché un tollé. Egalement, les gilets jaunes et autres contestations sont ainsi opportunément réduits au silence, si ce n’est à l’inaction, et cela ne peut qu’arranger fortement les affaires du Président Macron.
L’exécutif ne se laissera donc pas priver facilement des pouvoir spéciaux conférés par un « état d’urgence sanitaire », qui l’arrange formidablement. Ce ne serait donc certainement pas avant la fin de l’été que la vie pourra vraiment reprendre son cours.
Mais concernant le strict sujet des malades et les morts de la Covid, il y a, je pense, de bonnes raisons d’espérer.
Croisons les doigts pour que des mauvaises nouvelles ne viennent pas me donner tort !
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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