La nouvelle désobéissance civile
Dans ma jeunesse, la « désobéissance civile » était à la mode.
En ces temps anciens, cela consistait à :
– se laisser pousser les cheveux, la barbe, porter des pantalons patte d’eph rapiécés ;
– gratter une guitare en chantant du Bob Dylan, la voix rauque ;
– refuser le service militaire ;
– vivre « à la colle » ;
– bloquer un convoi de déchets nucléaires ;
– écouter des émissions de radios clandestines ;
– distribuer des tracts contestataires ;
– inscrire des slogans sur les murs ;
– mettre ses enfants à l’école Steiner ;
– porter des sandales.
Les choses ont bien changé aujourd’hui.
La destruction banale
Nous vivons dans un monde où :
– la médecine officielle détruit la santé ;
– les chercheurs accrédités falsifient les études ;
– les journalistes des grands médias détruisent l’information ;
– les artistes démolissent l’art ;
– les musiciens nous arrachent les tympans ;
– les instituteurs luttent contre l’autorité ;
– les curés dénigrent la morale ;
– les juges favorisent l’insécurité ;
– les gouvernants favorisent le chaos.
La chose la plus banale que vous puissiez faire, dans ce contexte, est de détruire votre vie ou celle de quelqu’un d’autre, ou d’assister passivement aux destructions sans rien faire, les yeux dans le vague.
Si vraiment vous sombrez dans le terrorisme de masse, on vous arrêtera (mollement), ou vous jugera (mollement) et on vous relâchera tout aussi mollement.
Un savoir-faire inégalé
En un peu moins d’un siècle, nous sommes passés maîtres dans l’art de détruire, à l’échelle industrielle :
– destruction des cultures, des langues, des croyances ;
– destruction de la famille, de la vie privée, de l’intimité, de l’enfance, de l’innocence, des rapports humains normaux, de la justice ;
– destruction des savoir-faire artisanaux, des patrimoines des classes moyennes, de la douceur de vivre, de la politesse ;
– destruction des vies humaines, avec les guerres de masse et les camps d’extermination ;
– destruction des espèces animales et végétales ;
– destruction des sols, des paysages, des océans, des écosystèmes ;
– destruction des réserves naturelles d’à peu près tout (pétrole, eau potable, phosphates, minerais…).
La vie est devenue une course effrénée pour acheter des choses dont nous n’avons pas besoin, avec de l’argent que nous n’avons pas, pour impressionner des personnes que nous n’aimons pas.
Le dernier moyen qui nous reste de désobéir
Le dernier moyen qui nous reste de « désobéir », aujourd’hui, c’est de nous respecter nous-même et respecter les autres.
Vous ne pouvez pas plus « désobéir » qu’en prenant soin de votre santé et de votre famille, en refusant les médicaments et traitements inutiles, en cultivant votre propre jardin, en résistant aux publicités pour les cochonneries des supermarchés, en vous préservant des télés et écrans qui répandent la terreur et les scandales, en étant respectueux des bonnes manières et de la justice, en vous efforçant d’apaiser les querelles, de vivre selon vos moyens, d’éviter les dettes, de dire la vérité, de poser des limites claires, d’être patient, joyeux, bon, doux, ferme et responsable.
Si vous n’avez pas de limite, on peut vous forcer à faire n’importe quoi. Si vous n’êtes pas capable de tirer un trait au-delà duquel vous ne laisserez pas les autres vous pousser, vous pouvez être sûr que rien ne les arrêtera.
(Un exemple simple : je ne me ferai pas vacciner, quel que soit le fabricant, ou les études m’assurant que le vaccin est « sans danger ». Ce n’est pas à moi de convaincre qui que ce soit de mes raisons. C’est mon corps, ma vie, un point c’est tout.)
Quelles sont vos limites ?
Quand il y a assez de personnes dans un pays qui posent ces limites – et ils n’en faut pas tant que ça – il devient incroyablement difficile pour les apprentis-dictateurs d’imposer leurs fantaisies aux autres.
Et vous : quelles sont les limites que vous posez ? Pour quels droits, dignité, êtes-vous prêt à donner votre vie ?
Nous sommes aujourd’hui manipulés quotidiennement pour nous faire accepter l’inacceptable.
Cette manipulation est tout simple : il suffit de nous montrer des images chocs, des comportements aberrants, et de nous faire entendre des histoires absurdes. Selon le grand principe établi déjà il y a quinze siècles par le philosophe Augustin d’Hippone :
« A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! »
Résistez !
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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