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Faire l’amour avec un masque (et autres choses à ne pas faire en 2020)

D’abord, l’Organisation de la Santé (OMS) a dit : “Ne portez pas de masques.” [1]

Puis ils ont dit : “Il faut porter des masques.” [2]

Et puis : “Les masques ne servent pas à grand chose.” [4]

Et puis les géants d’Internet ont dit : “On vous censure si vous contredisez les recommandations de l’OMS” [4]

Pendant ce temps, les sites d’information, contredisant deux fois les recommandations de l’OMS (sur le masque et sur la distanciation sociale) ont dit : “Si vous faites l’amour, portez un masque” :

Comme je le disais, si vous n’avez pas l’impression de vivre dans plusieurs mondes parallèles, de plus en plus bizarres, simultanément…

C’est que vous ne vivez pas encore en 2020 !

La grande hypocrisie de 2020

Aujourd’hui, en France, les rassemblements de plus de 10 personnes sont toujours interdits, selon l’article 3 du décret du 31 mai 2020 sur l’état d’urgence sanitaire. Vous tombez sous le coup de la loi si, donc, vous vous mariez, organisez un baptême, ou un anniversaire en famille…

Il est interdit également de manifester contre l’interdiction des rassemblements.

En revanche, vous avez le droit de participer à une “manifestation non-autorisée”, depuis que, samedi 13 juin, le Conseil d’Etat, a, « suspendu l’interdiction générale et absolue de manifester sur la voie publique.»

“L’interdiction des manifestations sur la voie publique n’est justifiée par les risques sanitaires que lorsque les « mesures barrières » ne peuvent être respectées ou que l’événement risque de réunir plus de 5 000 personnes”, ont-ils précisé.

Le but était de permettre la manifestation “non-autorisée” organisée par le collectif La vérité pour Adama, qui devait partir de la place de la République à Paris et longer les boulevards.

Avec 13 000 personnes, la manifestation a largement dépassé la limite prévue par le Conseil d’Etat. Qu’à cela ne tienne, les forces de l’ordre ont reçu l’ordre de fermer les yeux sur cela également.

Mais là où l’on passe dans la 4e dimension de l’Absurdie, c’est que les forces de l’ordre ont aussi empêché le cortège de partir sur l’itinéraire prévu, ce qui revenait à confiner de force les manifestants sur la place de la République !!! Ils sont restés plusieurs heures serrés comme des sardines, bloqués, dans l’impossibilité totale de respecter les distances de sécurité et autres “mesures barrières” dont le Conseil d’Etat rappelait qu’elles étaient une condition sine qua non de la manifestation !!

Que faut-il attendre des mois qui viennent ? Que faire pour survivre et ne pas participer à la folie collective où beaucoup de nos contemporains sont en train de sombrer  ??

Pour ne pas participer à la folie collective

Voici quelques idées, qui n’engagent que moi :

  1. N’ayez pas peur de la “seconde vague”

Tant que le monde sera monde, tant qu’il y aura des êtres vivants porteurs, par définition, de microbes, il y aura forcément des épidémies qui se produiront : première vague, seconde vague, centième vague… C’est le cas en particulier des infections respiratoires, telles que le Covid-19, qui reviennent en hiver. Mais ce phénomène universel ne justifie aucune paranoïa. Les épidémies actuelles, réelles, représentent bien assez de travail et de préoccupations. De même, la seconde vague de Covid-19, si elle devait se produire, pourra, ou non, être suivie d’une troisième, d’une quatrième, d’une centième. Personne n’en sait rien, mais en revanche ce qui est sûr est qu’on sait aujourd’hui beaucoup mieux diagnostiquer, traiter, les malades. On connaît de mieux en mieux les mesures d’urgence à prendre (respirateurs artificiels), la contagion, les personnes à risque. La seconde vague, si elle arrive, fera beaucoup moins de morts que la première, également parce qu’on n’attendra pas qu’il y ait des milliers d’infections avant d’agir.

  1. Ne téléchargez pas l’application Stop Covid

Les applications de traçage de la population sont une atteinte fondamentale aux droits de l’Homme (liberté de circulation). Les organismes (Google, Facebook…) qui gèrent ces applications ne peuvent faire qu’une seule chose pour stopper l’épidémie : vous mettre en quarantaine si elles estiment que vous devenez porteur d’un risque. Il ne s’agit pas de vous soigner. Il ne s’agit même pas de savoir si vous êtes malade. Il s’agit de créer informatiquement des groupes de citoyens désignés comme “nuisibles” pour le reste de la population, et de les isoler, non à cause de ce qu’ils ont fait volontairement, ni même du risque réel qu’ils posent, mais parce qu’ils ont eu la malchance de passer au mauvais endroit au mauvais moment. Ceci n’est tout simplement pas compatible avec la dignité humaine ni les libertés fondamentales qui sont à la base de notre contrat social.

  1. Attendez-vous à ce que les médias sèment la panique (à nouveau)

Les géants du Web et les médias sont les grands gagnants de la crise du Covid-19. Tous les records d’audience et de fréquentation des sites et des chaînes d’info ont été battus à l’occasion de la pandémie. Toute nouvelle “information” inquiétante, aussi fantaisiste soit-elle, et même si chacun sait qu’elle sera démentie dans les heures suivantes, reste pour eux du pain béni qui leur permet d’attirer les foules, de réaliser des “clics” et des “pages vues”.

Ils ne jouent plus leur rôle de contre-pouvoir, d’information transparente des citoyens, mais au contraire comme le bras armé de l’Etat pour convaincre la population d’accepter les plus graves atteintes à leurs droits fondamentaux.

Les gens doivent prendre conscience de cela et ne pas se laisser influencer par des sources qui ne sont là que pour leur confirmer leurs propres préjugés.

  1. Soutenez les producteurs de nourriture autour de vous, ainsi que les petits commerces

Achetez, si vous le pouvez, votre viande, votre lait, vos œufs, à la ferme près de chez vous. Rejoignez une AMAP (association fournissant des paniers bios). Achetez la nourriture la plus fraîche que vous puissiez trouver, avec les circuits de production et distribution les plus courts. Démarrer un potager comme vous le pouvez. La santé, la joie, la résilience, commencent avec une bonne nourriture, un mode de vie sain (incluant des activités d’extérieur, au soleil), et une implication dans un travail. Ce que les agriculteurs savent bien.

  1. Ne laissez pas les autres manipuler vos émotions
Toutes les façons de manipuler les émotions des foules sont exploitées à fond en ce moment. Images, vidéos, films, gros titres, Twitter, annonces, slogans… Protégez-vous de tout cela car, à chaque fois, il y a une personne derrière qui a intérêt à ce que vous écoutiez, et suiviez ce qu’elle dit. Essayez toujours de savoir pourquoi, et de déterminer si vraiment c’est dans votre intérêt et l’intérêt de tous.
  1. Découvrez votre passion, et développez vos talents

La meilleure protection face aux mauvaises influences et aux manipulations est de développer vos talents, votre personnalité, vos passions, le plus loin possible, et dans le plus grand nombre de dimensions possibles. Plus votre vie intérieure est riche, structurée, active, moins vous êtes influençable. Plus vous avez de maîtrise sur votre propre vie et pouvez poser des choix cohérents, de long terme, bénéfiques pour vous. Chaque personne a un don à partager avec le monde. Quel est le vôtre ?

  1. Et enfin… faites l’amour… sans masque !

(je ne sais pas pourquoi j’ai écrit cela… mais c’est plus fort que moi. ça me paraît juste… important)

L’année 2020 est la plus folle de l’histoire de l’humanité. C’est une base intéressante pour devenir sage. Car ça ne peut aller que dans le bon sens !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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