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Ukraine : les conséquences graves pour nous

On le sait, la guerre en Ukraine risque d’avoir de multiples conséquences graves pour nous :

  • gaz : 40 % du gaz naturel consommé en Europe arrive de Russie, par des pipelines. Vladimir Poutine peut, en un claquement de doigt, fermer les robinets et instantanément nous n’avons plus assez de chauffage, d’électricité pour tout le monde.

C’est alors la réaction en “dominos” qui commence puisque notre agriculture ne peut pas fonctionner sans gaz (qui représente 80 % du coût de nos engrais). Si nous n’avons plus d’engrais, nous n’aurons plus de blé, donc nos élevages seront rapidement à court de nourriture. Il faudra alors abattre les cheptels, les rayons des supermarchés vont se vider, etc, etc.

Bien que nous ayons aussi un énorme problème de dépendance au pétrole russe (la Russie étant le 3e producteur mondial de pétrole), le gaz est bien plus problématique car il n’y a pas de solution de substitution.

Le gaz ne vient que par des pipelines, qui mettent des années à être construits, ou alors par d’énormes bateaux appelés “méthaniers” (car le nom technique du gaz naturel est le méthane). Les méthaniers sont en nombre très limités et, eux aussi, très longs à construire. De plus, les méthaniers ont besoin de ports spécialement équipés, pour livrer leur gaz, et nous n’en aurions pas assez en France.

Bref, le gaz naturel est vraiment la catastrophe qui nous pend au nez, et ce d’autant plus que la grande majorité des pipelines qui apportent le gaz à l’Europe traversent… l’Ukraine !

  • Chômage, faillites : si la Russie nous coupe les robinets de gaz et/ou du pétrole, les prix du pétrole et du gaz vont fortement augmenter, ce qui va entraîner une hausse des prix de tout le reste puisque tout ce que vous consommez a été apporté, à un moment ou un autre, par un camion qui en a besoin pour rouler.

La part de notre revenu consacré à payer notre chauffage, notre essence et nos transports va augmenter, ce qui va diminuer la part disponible pour le reste. La consommation des autres biens va donc reculer, entraînant des difficultés pour les entreprises qui verront leurs débouchés se réduire.

Les entreprises vont donc devoir réduire leur production, leurs coûts, et donc les embauches et les salaires. Contrairement à une inflation “normale” où les hausses de prix sont accompagnées de hausses de salaire pour compenser, nous pourrions nous retrouver très vite dans une situation très pénible de “stagflation”, comme dans les années 1970 après les chocs pétroliers, avec à la fois les prix et le chômage qui monte.

Pour mémoire, à ceux qui n’ont pas connu les années 1970, c’était une époque où, régulièrement, des coupures massives de courant paralysaient tout le pays. A l’époque, c’était supportable car l’électricité n’était pas strictement indispensable pour beaucoup de métiers. On faisait ses courses encore avec des pièces et des billets, et des caisses enregistreuses manuelles. Aujourd’hui, sans électricité, les caisses et les terminaux de paiement dans les magasins s’arrêtent et pratiquement plus personne ne peut vendre ni acheter.

Couper Internet

Mais le plus pénible, si Vladimir Poutine s’énerve, est qu’il pourrait s’en prendre à Internet.

Il peut le faire de multiples façons, en paralysant nos réseaux par des cyberattaques massives, ou tout simplement en demandant à ses sous-marins (il en a treize) de couper ici et là les câbles intercontinentaux qui sont au fond de nos océans et qui permettent à Internet de fonctionner.

Cette dernière option est à la fois la plus simple et la plus terrifiante (outre la guerre nucléaire, bien sûr, dont il est inutile de parler parce que cela se passe de tout commentaire).

Il n’existe en tout dans le monde que 370 câbles Internet qui relient les continents les uns aux autres. La plupart sont installés entre l’Europe et l’Amérique, plus précisément New York.

Ils sont absolument indispensables au bon fonctionnement de toutes nos banques, nos communications, notre commerce.

Il suffit d’en couper un seul pour que, déjà Internet ralentisse.

Coupez en trois et votre smartphone ou votre ordinateur se mettra à “ramer”. Youtube et Netflix deviennent inutilisables.

Coupez en dix et Google, Facebook, Amazon, Whatsapp sont inaccessibles. Les Bourses s’arrêtent, votre carte bancaire ne marche plus.

Ces câbles se trouvent à des profondeurs immenses, souvent à plus de 4000 mètres, sur des milliers de kilomètres. Ils n’ont aucune protection particulière. Ils sont tout simplement posés au fond de l’eau. Ils ne sont pas très gros (ils tiennent dans la main), et une simple cisaille suffit à les couper. Les réparer rapidement est impossible.

Vous pouvez lire cet article du journal La Tribune, pour en savoir plus : https://www.latribune.fr/economie/international/une-coupure-d-internet-par-la-russie-le-cauchemar-de-l-europe-904912.html

Ou regarder ce documentaire très intéressant sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=j07V-P7-MBo

Je crois qu’il est inutile d’en dire plus. Si vous ne l’avez pas déjà fait, sauvegardez bien tous vos messages, imprimez ceux auxquels vous tenez le plus. Gardez des provisions alimentaires pour deux mois d’autonomie chez vous, de l’argent liquide, veillez à votre santé, faites un jardin potager si vous avez la chance d’avoir de quoi faire. Soignez vos relations avec vos voisins, vos amis, votre famille, la solidarité peut devenir indispensable très vite.

Le pire n’est jamais sûr. Il est bien possible que Vladimir Poutine n’ait absolument aucune intention de faire quoi que ce soit qui risquerait de nous mettre dans la panade.

Mais Dieu sait ce qui se passe dans la tête de ce bonhomme. Beaucoup de personnes très savantes ont des théories à ce sujet. Pour ma part, je n’arrive pas à décrypter ses intentions les plus profondes. Et dans le doute, je me méfie…

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Enormissime : manquer de vitamine D multiplie par 11 le risque de mourir du Covid chez les patients en soins intensifs

Vous vous souvenez du mois de mars 2020. C’était le premier confinement et, pendant plusieurs jours, je vous ai écrit pour vous conjurer de prendre de la vitamine D, de toute urgence.

Deux longues années de pandémie se sont écoulées pendant lesquelles j’ai réitéré sans cesse mon appel.

L’Académie de Médecine en France a fini, au bout d’un an, par faire une déclaration en faveur de la vitamine D contre le Covid. Elle est passée largement inaperçue dans le brouhaha autour du vaccin qui devait terrasser le virus.

Mais la recherche médicale a continué pendant ce temps. Et elle vient de publier une information ENORME, une bombe nucléaire qui devrait suffire à provoquer la démission de tous les ministres de la Santé et des “hauts comités” d’experts qui conseillent les gouvernements depuis la pandémie :

A vrai dire, ces résultats sont tellement fous qu’ils dépassent ce que j’étais moi-même prêt à croire sur l’efficacité de la vitamine D.

Il s’agit d’une étude israélienne, très sérieuse, publiée dans la revue scientifique Plos One, très sérieuse aussi, et qui indique que les patients souffrant d’un manque de vitamine D sont 14 fois plus susceptibles que les autres de faire un Covid sévère ou d’être hospitalisés en soins critiques [1].

Plus spectaculaire encore, elle indique que 25,6% des personnes en soins intensifs qui manquent de vitamine D meurent du Covid, contre 2,3 % pour les autres.

Si ces chiffres sont vrais, alors la vitamine D était le traitement contre le Covid. Une substance, quelle qu’elle soit, qui réduit de 14 fois le risque d’être hospitalisé et de 11 fois le risque de mourir lorsqu’on fait une forme très grave doit être considérée comme l’arme absolue. Il n’y a pas, en médecine, de médicaments qui marchent mieux que ça.

Cette étude a porté sur les deux premières vagues de Covid, entre mars 2020 et mars 2021, à une époque où la plupart des cas n’étaient pas diagnostiqués, faute de tests systématiques.

Les personnes qui étaient effectivement diagnostiquées étaient les personnes très symptomatiques, dont beaucoup étaient déjà dans un état avancé de morbidité. C’est sur cette population fragile et malade seulement que s’appliquent ces chiffres, et il est probable qu’avec le variant Omicron, bien moins grave, on arrive à des chiffres moins impressionnants.

Toutefois, le Docteur Dror en charge de l’étude a déclaré :

La corrélation entre le niveau de vitamine D et la sévérité de la maladie est extrêmement forte. Cela souligne l’importance cruciale d’une supplémentation en vitamine D pour tout le monde pendant la pandémie. Consommée en quantité raisonnable, selon les recommandations nutritionnelles, la vitamine D n’a aucun effet indésirable » [2].

Prenez donc vos 1500 UI par jour de vitamine D, surtout en ces jours maussades où le soleil ne perce pas les nuages.

Si vous avez un proche malade du Covid et que personne ne lui donne de la vitamine D, prenez les choses en main, impérativement. Et, une fois de plus, n’attendez pas que l’information passe au 20 heures, ni sur France-Info.

Je ne peux pas vous dire pourquoi, mais ce genre de choses ne les intéresse pas.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Pourquoi le Covid a divisé les amis, les familles, le pays

Au-delà encore des malades et des morts, le Covid laisse derrière lui tant de familles, d’amis, de voisins divisés, ennemis.

Si c’est votre cas et que vous avez, vous aussi, perdu des amis parce que vous étiez pour ou contre le vaccin, pour ou contre le pass sanitaire, pour ou contre le confinement, je vous envoie toutes mes bonnes pensées, car je sais combien c’est dur.

Mais je dois aussi vous dire une chose, parce qu’elle est vraie :

C’était inévitable.

En temps d’épidémie, les conflits sont inévitables

Nous, les êtres humains, avons un système immunitaire qui combat les microbes qui parviennent à entrer dans notre corps.

Ce système est, dans l’ensemble, efficace. Mais il a beaucoup de défauts : nous restons vulnérables aux agents infectieux qui peuvent nous faire beaucoup de mal, nous laisser des séquelles, nous tuer.

La meilleure stratégie de défense reste pour nous de ne pas entrer en contact du tout avec les microbes.

Et pour cela, il faut des mécanismes puissants, réflexes, instinctifs, qui nous poussent à nous éloigner des autres et, oui, éventuellement, les combattre, surtout si nous suspectons qu’ils représentent un danger pour nous et pour ceux que nous aimons.

Les épidémies suscitent des peurs et des haines

Nous savons que les maladies infectieuses ne se voient pas au moment où elles se transmettent.

Nous sommes, par ailleurs, très mauvais pour “imaginer” ce que signifie avoir un risque sur 100, sur 1000 ou sur 10 000 de mourir.

Nous préférons alors des règles simples du type : “on n’est jamais trop prudent”. Ou alors “on ne vit qu’une fois et on ne ne peut pas se permettre de prendre des risques”. Ou encore : “je ne veux pas être responsable de la mort de ma grand-mère.”

Peu importe que, depuis notre conception, nous faisons courir des risques aux autres, constamment, par notre simple existence.

  • Lors de notre conception, nos parents auraient pu se transmettre une maladie sexuellement transmissible
  • Durant la grossesse de notre mère, nous aurions pu lui provoquer une crise de pré-éclampsie
  • A l’accouchement, n’en parlons pas…
  • Puis ensuite, toute notre vie, transmettre un virus, une bactérie, un prion, et bien sûr provoquer toutes sortes d’accidents, par malchance ou par négligence…

Tout ceci sont des considérations rationnelles, qui ne changent rien à l’état émotionnel.

Pour certaines personnes, la perspective d’avoir une chance sur 10 000 de mourir d’une maladie suffit à activer tous leurs instincts de survie et de panique. C’est ainsi : elles n’y peuvent rien, c’est une sorte de “programme informatique” archaïque dans leur cerveau, et il est inutile d’essayer de les raisonner avec des arguments du type : “Mais enfin, tu aurais plus de risque de mourir renversé par une voiture en traversant la rue !”.

Pour d’autres, c’est la perspective d’un accident lié au vaccin qui les fait paniquer. Inutile, totalement inutile de leur parler de “rapport bénéfice/risque”. Le risque d’AVC suite au vaccin, même très faible, suffit à les faire paniquer, et elles seront prêtes à se débattre de toutes leurs forces, perdre leur travail (et leurs amis) plutôt que de se faire “piquer”, comme il est d’usage de dire quand on se méfie des vaccins. Car il y a, en outre, la peur tout aussi archaïque de se faire transpercer la peau, qui est logique puisque la peau est notre première barrière contre les agents pathogènes.

Pour compliquer encore les choses, le débat devient réellement inextricable lorsque la population se polarise entre les personnes qui redoutent un risque sur de mourir d’une maladie qui est dans le même ordre de grandeur que celui de mourir du vaccin, comme c’est le cas pour certaines tranches de la population avec le Covid.

Les Autorités peuvent toujours appeler les parents à vacciner leurs enfants pour protéger les grands-parents, en expliquant que “cela vaut la peine de prendre le risque, qui est très faible”. Mais elles se heurtent alors, inévitablement, à certains parents qui verront rouge et qui seront prêts à tout plutôt que d’exposer leur enfant, pour hypothétiquement sauver une personne très âgée et très malade… qu’elles ne connaissent même pas !

Notre instinct de dégoût, et tout ce qu’il fait pour nous

Pour comprendre la violence des sentiments qui s’emparent de nous en cas d’épidémie, je dois vous parler de ces mécanismes de défense et d’éloignement social naturels, qui sont en nous. Ces mécanismes sont encore beaucoup plus efficaces que le système immunitaire et les mesures de “distanciation sociales” réunis : il s’agit de notre système instinctif de dégoût, de rejet, qui nous pousse à nous tenir à distance des choses et des personnes dont nous craignons qu’elles nous transmettent des maladies.

Que nous le voulions ou non, que nous en soyons conscients ou non, que nous en soyons fiers ou non, nous avons un “radar” qui nous fait repérer les personnes qui risquent de nous transmettre des infections.

Nous les repérons à leur apparence, à leur façon de bouger, et même, oui, à leur odeur, ce qui nous rappelle que nous ne sommes pas aussi éloignés des animaux sauvages que nous aimons le penser…

Lorsque nous regardons quelqu’un, nos yeux sont attirés comme des aimants par tous les signes, taches, boutons, croûtes sur la peau ou sur le cuir chevelu, rougeurs, blancheurs, en particulier sur les muqueuses qui évoquent la présence possible d’une maladie : lèvres, bouche, nez, yeux… Au moindre doute, nous reculons et nous sommes envahis de sentiments négatifs.

Nous nous méfions des personnes qui ont une démarche, font des gestes ou des grimaces inhabituels, qui peuvent trahir un dérèglement de leur système nerveux, éventuellement causés par une maladie contagieuse. Les enfants sont terrorisés par exemple par les personnes âgées qui souffrent de dyskinésie (langue qui sort de la bouche, mouvements brusques de la tête…)

Nous sommes sensibles, terriblement sensibles, aux odeurs, qui nous indiquent qu’une chose, ou une personne, contiennent peut-être des germes malpropres.

L’origine des grimaces

Nous avons cette extraordinaire capacité à faire des grimaces de dégoût : en quoi consistent ces grimaces si vous y réfléchissez ?

Elle consistent tout simplement à réduire ou fermer les orifices de notre visage par lesquels des microbes risqueraient de pénétrer dans notre corps.

Nous plissons les yeux, fermons les mâchoires, pinçons les lèvres (on prend un “air pincé”), cessons de respirer, fronçons les narines pour réduire le flux d’air qui peut passer à travers, et mieux le filtrer.

Nous reculons la tête, tendons les bras pour repousser ce qui nous dégoûte. Nous avons des hauts le cœur, nous empêchant d’absorber quoi que ce soit, et même aller jusqu’à vomir pour évacuer préventivement tout aliment que nous avons récemment ingéré et qui risquerait d’être contaminé !

Pire encore, que se passe-t-il si nous faisons une réaction de dégoût, et qu’une personne tente d’approcher de nous la chose contre laquelle nous étions en train d’essayer de nous protéger ?

Nous nous débattons, nous faisons des mouvements violents pour nous échapper, nous griffons, pouvons même donner des coups, coups de pieds, coups de poing, et pousser des cris de détresse.

Oui, tout cela n’est pas très beau, pas très noble, et heureusement les médecins, les infirmières, les aides soignantes et tant d’autres personnes qui s’occupent de jeunes enfants, de malades, de personnes âgées ou handicapées, apprennent à dominer leurs réactions pour prodiguer des soins malgré tout à ceux qui en ont besoin.

Des réactions utiles à notre survie

Depuis les Moyen-Âge, des efforts sont faits pour donner en exemple et valoriser les personnes courageuses qui osent approcher les malades, les lépreux, les tuberculeux. Le roi Saint-Louis est resté célèbre jusqu’à nos jours pour être allé soigner lui-même les plaies des malades à l’hôpital des Quinze-Vingts (aujourd’hui dans le 12e arrondissement de Paris).

Néanmoins, il faut aussi comprendre que ces réactions ne sont pas que négatives. C’est elles qui ont protégé l’humanité pendant les millénaires où il n’y avait pas de désinfectants ni d’antibiotiques.

Les gens vivaient en petites communautés, en tribus, en villages. Les “étrangers” qui s’approchaient étaient reçus par des jets de pierre, ou des attaques de chiens. Ce n’était pas agréable pour eux mais c’était le premier moyen pour la communauté de se protéger des maladies contre lesquelles elles n’étaient peut-être pas immunisées.

Ce n’était pas de la paranoïa. On sait combien les explorateurs partis en Afrique et en Asie mourraient de maladies tropicales inoffensives pour les populations locales. Aujourd’hui encore il y a la célèbre “tourista”. On sait comment la peste noire est arrivée de Crimée en Europe et a décimé un tiers de la population européenne. On sait comment les civilisations amérindiennes ont été balayées par les maladies, en premier lieu la variole, apportées par les Conquistadors, et comment en retour ceux-ci ont probablement rapporté la syphilis en Europe, qui allait faire des ravages pendant cinq siècles, jusqu’à ce qu’un traitement soit enfin découvert dans les années 1900.

Nous, les êtres humains, sommes par nature des vecteurs de maladies. Notre système immunitaire est certes efficace mais il est limité à un environnement de bactéries et virus bien spécifique qui est celui de notre communauté. Lorsque, exceptionnellement, les maladies infectieuses se raréfient, nous nous relaxons, nous arrêtons de nous méfier des autres, nous tentons des rapprochements autrefois inenvisageables.

Ces dernières décennies, les progrès des vaccins et des antibiotiques ont fait quasiment disparaître la crainte des infections. Alors soudain, nous avons “oublié” pourquoi nos ancêtres étaient beaucoup plus méfiants que nous. Nous avons trouvé des explications simplistes, et bien pratiques et valorisantes pour nous : “Autrefois, les gens étaient xénophobes, bornés, idiots, peureux, tandis que nous, nous sommes intelligents, ouverts, courageux, éclairés.

Moyennant quoi, nous avons tout simplement oublié le rôle qu’a pu jouer le développement de l’hygiène, l’eau courante, le savon, l’eau de javel, les brosses à dent, les dentifrices, déodorants qui nous permettent de nous débarrasser des choses collantes, gluantes, malodorantes, et qui nous ont rendu tellement plus “ouverts” aux autres, que nos arrières grands-parents.

Eux qui n’avaient pas d’eau chaude, et pas de médicaments, ils étaient évidemment beaucoup plus distants, voire rigides et “coincés”. Aller se frotter au premier venu, ce n’était pas seulement prendre le risque d’une rencontre ratée, d’une déception amoureuse, voir d’un “me-too”, c’était très concrètement le risque, sans préservatifs efficaces, d’attraper des maladies invalidantes dramatiques.

L’avènement de l’hygiène et de la médecine moderne a été un facteur crucial dans l’évolution des idées politiques dans les pays qui ont vaincu les maladies infectieuses : les gens sont devenus tellement plus ouverts, tolérants, accueillants. Il était inévitable, à l’inverse, que l’irruption d’une nouvelle épidémie provoque le retour en force des instincts assoupis, et que l’on redécouvre que, oui, l’homme est un loup pour l’homme, que l’homme est facteur de maladies pour l’homme, et que rien n’est plus puissant qu’une bonne maladie contagieuse pour déclencher la haine, et découvrir que nous ne sommes, finalement, pas du tout aussi proches les uns des autres que nous le pensions.

Réjouissons-nous toutefois que les personnes soupçonnées de transmettre des maladies, que ce soit parce qu’elles étaient malades du Covid, ou qu’elles aient refusé le vaccin, n’aient pas été carrément victimes de massacres.

Au cours de l’Histoire, cela s’est vu… très souvent. On a entendu, ici et là, des appels à l’exclusion des soins, au déremboursement des traitements, à priver les non vaccinés d’accès aux hôpitaux et à la réanimation. Cela n’a pas eu lieu, finalement, mais croyez moi, cela aurait pu, il n’y a aucun doute là-dessus, et il suffirait qu’un nouveau variant plus méchant apparaisse pour que se produise de vilaines choses, comparables à la cruauté de nos ancêtres qui envoyaient les malades mourir à l’extérieur des remparts de leurs villes.

Car oui, les hommes resteront des hommes, jusqu’à la fin des temps, avec leur face lumineuse mais aussi leur face sombre. Il faut le savoir. Cela permet de mieux se préparer.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Hommage au Pr Montagnier, Prix Nobel “controversé”

C’est avec grande tristesse que j’ai appris le décès du Pr Luc Montagnier, Prix Nobel 2008, pour la découverte du virus du Sida faite 25 ans auparavant).

Les médias le désignent comme un scientifique “controversé”, ce qui veut dire dans leur langage codé quelqu’un de douteux, dangereux, dont il faut se méfier.

Ses théories sur les vaccins, l’origine du Covid, la mémoire de l’eau, sont “dénoncées par les milieux scientifiques”, écrivent les journaux. C’est le “héros des antivax”, il a défendu des théories “oiseuses”, répandu des “fake news”, répètent-ils comme des perroquets [1].

Cela faisait des années qu’il était persécuté :

  • Le lent naufrage scientifique du Professeur Luc Montagnier”, a titré le journal Le Monde à son sujet le 17 novembre 2017.
  • Prix Nobel mais conspué par les scientifiques, qui est le Professeur Luc Montagnier ?”, demandait l’hebdomadaire L’Express il y a un an, n’hésitant pas à le traiter de charlatan.

Quelle méchanceté. Quelle ignorance. Quelle bêtise.

Vous n’aurez aucun mal à trouver des articles qui ridiculisent le Pr Montagnier.

C’est si facile de dire du mal des gens, plutôt que de rechercher quels sont leurs mérites.

Ecoutez d’urgence ce que dit le Pr Raoult au sujet du Pr Montagnier

C’est pourquoi je vous invite plutôt à écouter l’hommage appuyé que lui rend le Pr Didier Raoult à la radio. L’émission peut-être ré-écoutée gratuitement ici : https://www.youtube.com/watch?v=9e7EQP-gutM

Enfin quelqu’un qui a la simplicité et le bon cœur de dire du bien de son confrère décédé.

Tout petit déjà…

En ce qui me concerne, j’ai eu la chance et l’honneur d’interviewer longuement le Pr Montagnier il y a quatre ans.

L’homme que j’ai rencontré, malgré son très grand âge et sa mauvaise santé, continuait à réfléchir à 200 à l’heure, nuit et jour, là où tant d’autres seraient restés passivement sur un lit d’hôpital.

C’était évidemment un surdoué. A l’école primaire, déjà, ses instituteurs lui avaient fait sauter une, puis deux, puis trois classes, et il avait eu son baccalauréat à treize ans.

Luc Montagnier n’a donc jamais été une personne comme les autres. Il ne pensait pas de la même façon, vivait à sa manière, et son esprit était peuplé d’idées qui ne sont pas dans le crâne des gens normaux.

Mais c’est précisément cela qui faisait sa valeur hors du commun.

Pour faire des découvertes extraordinaires, il faut être capable d’avoir des idées loufoques

S’il a découvert le virus de Sida, c’est parce qu’il a envisagé une hypothèse scientifique “invraisemblable”, considérée comme oiseuse par tous ses confrères (je vous laisse écouter le Pr Raoult à ce sujet. grâce au lien ci-dessus).

Cette capacité à envisager l’impossible est nécessaire pour les grandes découvertes. Bien entendu, lorsque vous faites des hypothèses loufoques, vous avez tort dans 999 cas sur 1000. Celui qui craint le ridicule, les moqueries, les quolibets des journalistes et du grand public ne doit pas aller dans cette direction.

C’est ainsi depuis que le monde est monde.

C’est son caractère farfelu, une témérité frisant l’irresponsabilité, et une grossière erreur de calcul (sur la circonférence du globe) qui ont fait que Christophe Colomb s’est élancé vers l’ouest pour aller aux Indes, plutôt que vers l’est.

Tous les navigateurs compétents, sérieux, fiables, savaient bien qu’il ne fallait pas partir dans cette direction. Mais si on les avait écoutés, l’Amérique n’aurait peut-être pas encore été découverte.

L’histoire de Christophe Colomb est bien connue, comme celle de Galilée, et du Pr Montagnier. En 2022, certains n’en ont pas encore tiré de leçons, mais heureusement les esprits originaux continueront à braver la méchanceté pour faire reculer les ténèbres.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Café, plaisir et santé

Curieusement, les publicités pour le café mettent en valeur les arômes, le plaisir, l’exotisme, mais jamais la santé.

Boire du café (noir, sans sucre) est pourtant une excellente habitude pour notre organisme.

Selon une étude qui a porté sur 185 000 personnes, le risque de mourir de maladie cardiaque, cancer, diabète, problème respiratoire ou maladie rénale diminue de 12 % chez les personnes qui boivent une tasse de café par jour, et de 18 % chez ceux qui en boivent deux ou trois [1].

Dans une autre étude, menée par des scientifiques de l’Université de Southampton au Royaume-Uni, la conclusion est que les personnes qui boivent trois ou quatre tasses de café par jour réduisent aussi leur risque de démence et de certains cancers [2].

Sachant la gravité de ces maladies, et l’impuissance de la médecine face à plusieurs d’entre elles (les démences en particulier), il me semble très important que la population soit au courant des bienfaits que l’on peut obtenir de façon si facile et agréable.

J’aime pas le café noir !

Certaines personnes affirment ne pas aimer le café noir sans sucre. C’est trop fort, trop amer.

Selon mon expérience, il est très difficile de faire aimer les aliments amer aux jeunes enfants, mais pas aux adultes, qui au contraire apprennent à apprécier l’amertume. La bouche d’un nouveau-né compte deux fois plus de papilles gustatives que celle d’un adulte, probablement pour mieux les protéger des empoisonnements.

On sait en effet la tendance des petits à porter à la bouche ce qu’il trouve. Le goût amer étant habituellement associé dans la nature à des plantes toxiques, riches en alcaloïdes, les enfants sont donc d’une certaine façon programmés pour recracher aussitôt ce qui pourrait contenir du poison.

Mais ce mécanisme de rejet peut être facilement surmonté par les adultes. Il existe une règle générale qui dit que, si vous n’aimez pas un aliment, il faut vous forcer à en manger trois fois, lors de repas séparés, pour commencer à l’apprécier.

L’amertume procure un plaisir tout particulier. Il faut commencer avec de petites doses, une goutte de café sur le bout de la langue, et on se met à apprécier. Moi qui suis un amateur de café, je peux certifier qu’y ajouter du sucre ou du lait ruine mon plaisir. Ou plutôt, non, c’est autre chose. Ce n’est plus du café. C’est comme de la pâtisserie, un éclair au café par exemple. Cela peut-être très bon. Mais cela n’a qu’un rapport de cousinage lointain avec la boisson “café”, et l’intérêt principal est perdu, comme si vous mettiez du jus de pomme dans votre verre de vin.

Plus attentif grâce au café

La simple odeur du café augmente l’attention. Des études ont été menées dans des salles de cours, dans des universités américaines, et ont démontré cela [3].

C’est une odeur qui améliore le moral, rend plus curieux, et plus optimiste !

N’est-ce pas merveilleux qu’une telle chose existe ?

La caféine est-elle une drogue ?

Beaucoup de personnes vont s’inquiéter des effets de la caféine. Certaines sources cherchent à la présenter comme une drogue, au même titre que la nicotine, la cocaïne et les amphétamines [4].

En réalité, il n’y a pas de cas d’overdose ou d’accident à cause de la caféine à l’état naturel, telle qu’on la trouve dans le café, le thé ou même le chocolat. A peine recense-t-on certains cas douteux d’accidents suite à la consommation de comprimés de caféine à haute dose avec de l’alcool fort.

La caféine a des effets psychostimulants, ce qui veut dire qu’elle stimule l’esprit. Elle augmente le rythme cardiaque, la confiance en soi, la créativité et améliore le moral. Elle diminue l’appétit, ce qui peut intéresser les personnes qui cherchent à perdre du poids.

Du côté négatif, elle peut provoquer des tremblements, de l’anxiété pendant plusieurs heures si vous consommez une dose inhabituellement élevée. Elle peut, bien sûr, empêcher de dormir, ce qui est un avantage si vous avez un travail à terminer mais un inconvénient si vous êtes insomniaque…

De mon côté, j’ai remarqué qu’elle dissipe mes maux de tête, avec une efficacité parfois impressionnante et très rapide.

Si vous aimez le café et que cela vous fait plaisir, ne culpabilisez plus.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Vous aviez bien fait de prendre de la vitamine D et des oméga-3 !

Les maladies auto-immunes sont un poison car ce sont des maladies où votre corps se retourne contre lui-même. Plus précisément, ce sont vos défenses naturelles qui attaquent votre propre corps.

Elle peuvent toucher plusieurs organes : la peau, les nerfs, les intestins, les articulations, le pancréas, la thyroïde… Elles sont toujours compliquées, douloureuses, réduisent la joie de vivre et la durée de la vie. Parmi le plus connues, citons la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1, la thyroïdite d’Hashimoto, le lupus systémique, la maladie cœliaque.

Choisir entre deux enfers

Quand vous êtes touché par une maladie auto-immune, vous devez choisir entre deux enfers :

  • soit laisser faire, et donc laisser vos défenses naturelles vous détruire
  • soit freiner ou stopper vos défenses naturelles, avec des produits « immunosuppresseurs » (qui suppriment l’immunité). Mais alors cela veut dire que vous êtes moins bien protégé contre les maladies infectieuses qui peuvent vous attaquer.

La médecine est donc en recherche permanente d’une troisième voie.

On ne laisse pas vos défenses naturelles vous détruire ; on ne les supprime pas non plus.

On essaye de trouver un juste milieu, avec des « immuno-modulateurs », et on traite les symptômes comme on peut, avec des antidouleurs, des anti-inflammatoires, et les traitements correspondant aux organes touchés : crèmes apaisantes, insuline, hormones thyroïdiennes, etc.

Mais parce qu’il s’agit au fond d’un dérèglement global du fonctionnement de notre organisme, qui n’est pas censé s’attaquer lui-même, on recommande en parallèle les approches holistiques, en commençant par la nutrition :

La piste de la nutrition

La nutrition est le premier domaine sur lequel on essaye de jouer, avec en priorité des essais du type :

  • recherche d’allergies alimentaires spécifiques, et exclusion des aliments
  • régime sans lait et sans gluten
  • régime végétarien
  • régime sans FODMAP
  • régime cétogène
  • réduction des additifs alimentaires et de l’exposition aux polluants, soupçonnés de dérégler le système immunitaire.

Comme les résultats restent aléatoires, les chercheurs scrutent avec la plus grande attention toutes les études établissant un lien entre le mode de vie (dont l’alimentation en premier lieu) et le déclenchement des maladies auto-immunes.

Et là, chère lectrice, cher lecteur, une découverte très importante vient d’être faite aux Etats-Unis.

Une découverte très importante vient d’être faite aux Etats-Unis

Il s’agit d’une étude portant sur 26 000 personnes âgées en moyenne de 67,1 ans, et qui relève une forte baisse de l’incidence des maladies auto-immunes chez les personnes consommant de la vitamine D et des acides gras oméga-3.

Les chercheurs ont divisé ces personnes en quatre groupes et leur ont demandé de prendre quotidiennement soit 2000 UI/jour de vitamine D, soit 1000 mg d’acide gras oméga-3 d’origine marine, soit les deux, soit un placebo (faux médicament).

  • Au bout de trois ans, ils ont constaté une incidence des maladies auto-immunes réduite de 39 % dans le groupe vitamine D, de 10 % dans le groupe oméga-3, de 30 % dans le groupe vitamine D plus oméga-3.
  • Au bout de cinq ans, ils ont constaté que les oméga-3 réduisaient le taux de maladies auto-immunes de 15 %, qu’ils soient ou non accompagnés de vitamine D (un résultat toutefois jugé non significatif sur le plan statistique), et que la vitamine D réduisait le taux de 22 %.

Cette étude a été publiée en décembre 2021 dans le British Medical Journal [1].

Les médias et les autorités sanitaires vont-ils en informer la population française ??

Il n’est pas courant que des études de grande ampleur soient faites sur des produits naturels, sains, non brevetables, qui n’intéressent donc pas financièrement les laboratoires.

Il est plus rare encore que ces études révèlent des bienfaits importants pour la santé.

C’est pourtant bien le cas avec cette étude, qui porte sur des produits dépourvus de tout effet indésirable, et qui revendiquent par ailleurs de nombreux bienfaits pour la santé, notamment cardiovasculaire et contre le cancer.

Ceci justifierait, à tout le monde, que les grands médias s’emparent de l’information. Que les autorités sanitaires, si préoccupées de notre santé et de notre sécurité, le disent, et encouragent la prise de compléments nutritionnels de base (mais de qualité), auprès de la population.

Le feront-elles ?

Pour l’instant, ça ne bouge pas beaucoup.

Mais qui sait, cela peut encore venir.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Covid : Amnesty International dénonce la censure

Vous êtes peut-être au courant de la campagne d’Amnesty International qui dénonce les effets “dévastateurs” de la censure des Etats depuis le Covid [1].

L’association “demande aux États de cesser d’invoquer la pandémie comme prétexte pour empêcher la diffusion d’informations indépendantes”.

“Cesser d’invoquer la pandémie comme prétexte pour empêcher la diffusion d’informations indépendantes” !!

Elle dénonce en effet des attaques brutales des autorités contre la liberté d’expression, qui ont, selon elle, “un impact dévastateur sur la capacité des personnes à avoir accès à des informations exactes pour les aider à gérer la crise sanitaire:”

Au fil de la pandémie, les gouvernements ont lancé une offensive sans précédent contre la liberté d’expression, restreignant fortement les droits des populations. Les moyens de communication sont pris pour cibles, les réseaux sociaux censurés et des médias fermés, ce qui a de graves répercussions sur la capacité des citoyen·ne·s à accéder à des informations vitales sur la manière de réagir face au COVID-19”, a déclaré Rajat Khosla, directeur des recherches, du plaidoyer et de la politique à Amnesty International.

L’association dénonce la politique :

  • de la Chine, où les personnes qui ont voulu alerter sur le Covid ont été incarcérées. En février 2020, 5 511 enquêtes pénales avaient été ouvertes contre des personnes ayant publié des informations sur l’épidémie pour « invention et diffusion délibérée d’informations erronées et nuisibles » ;
  • de la Tanzanie, où les journalistes ont été réduits au silence par l’ancien président John Magufuli, qui leur a interdit de commenter sa gestion de la pandémie au noö de la lutte contre les “fausses informations” ;
  • du Nicaragua, où les autorités “se sont servies du COVID-19 pour adopter la Loi spéciale relative à la cybercriminalité, en octobre 2020. Dans la pratique, cette loi leur permet de sanctionner les personnes qui critiquent la politique gouvernementale et leur donne toute latitude pour réprimer la liberté d’expression” ;
  • de la Russie qui, en avril 2020, “a étendu sa législation existante contre les « fausses informations » et prévu des sanctions pénales pour « diffusion publique de fausses informations en connaissance de cause » dans une situation d’urgence. Bien que ces modifications aient été présentées comme s’inscrivant dans la réponse des autorités à la pandémie de COVID-19, ces mesures resteront en vigueur au-delà de la pandémie.”

Et nous ??

On regrette évidemment que l’association s’acharne sur certaines nations et évite soigneusement de citer un seul pays occidental, Europe ou Amérique du Nord…

Pourquoi ce silence ?

De notre côté, nous observons depuis de l’affaire une mobilisation tout aussi active contre les prétendues “fausses informations” – comprenez toutes les informations qui s’étonnent des contradictions et absurdités de la gestion de la pandémie, que ce soit :

  • sur l’utilité du masque (notamment à l’extérieur) ;
  • le confinement (qui interdisait notamment les promenades en forêt, en montagne ou sur les plages) ;
  • l’efficacité du vaccin à une dose, puis deux doses ;
  • l’efficacité des doses de rappel, d’abord imposées, puis supprimées ;
  • l’existence ou non d’effets secondaires ;
  • la légalité et la nécessité du pass sanitaire, puis vaccinal ;
  • l’origine du virus, la théorie du virus échappé du laboratoire de Wuhan ayant d’abord été décrétée “théorie du complot” et à ce titre interdite sur Facebook, Youtube et Amazon, avant d’être discrètement réhabilitée au mois de mai 2021 ;
  • l’efficacité du remdésivir de Gileads, d’abord annoncée triomphalement, puis démentie, puis récemment réintroduite ;
  • l’étude du Lancet de mai 2020 qui avait annoncé que l’hydroxychloroquine du Pr Raoult tuait 10 % des patients, entraînant l’arrêt de toutes les études par le Ministre de la Santé Olivier Véran, avant que l’article ne soit retiré de la revue, sans que pour autant les études ne soient autorisées à reprendre ;
  • Etc.

De mon côté, en tant que rédacteur de santé naturelle, j’ai eu mon lot de tracasseries, pour ne pas dire plus, à cause de mes propos sur le Covid. J’ai cru maintenir toujours la position la plus retenue et modérée possible, cela n’a pas suffi car j’ai dit du bien de la vitamine D et de la vitamine C liposomale pour lutter contre les infections. Nous reparlerons de tout cela.

Nos amis d’Amnesty International

Mais pour revenir à nos amis d’Amnesty International, n’insistons pas trop sur leur manque de lucidité sur ce qui se passe chez nous, et réjouissons-nous au contraire qu’ils semblent avoir compris que le Covid n’est qu’un prétexte.

Car dans leur communiqué, ils osent écrire :

« Il est clair que les restrictions liées à la liberté d’expression ne sont pas seulement des mesures extraordinaires circonscrites dans le temps pour faire face à une crise ponctuelle. Elles s’inscrivent dans le cadre de l’offensive contre les droits humains que l’on voit à l’œuvre dans le monde depuis quelques années – les gouvernements ayant trouvé une nouvelle excuse pour intensifier leur attaque contre la société civile:”

Et pour cela, chapeau bas !

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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