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Ce n’est pas une seconde vague. C’est un raz-de-marée !

 

Depuis des mois, je vous écris pour vous dire combien je suis déboussolé par le Covid.

« Mon cerveau tourne comme une machine-à-laver, écrivais-je.

Au début, j’ai cru qu’”ils” nous refaisaient le coup de la grippe aviaire, d’Ebola, et du Sras : beaucoup d’encre, beaucoup de papier, beaucoup de blabla pour finalement rien dans nos pays.

Puis j’ai soupçonné un coup-fourré en Chine. Savez-vous que la Chine est le seul pays du monde où le confinement a permis l’éradication totale et définitive de toute trace de Covid-19, selon les Autorités chinoises ?

Hé oui, c’est la fête à Wuhan, actuellement. Dès le mois d’août, ils avaient rouvert les parcs aquatiques géants, avec ces photos hallucinantes parues un peu partout sur Internet :

Puis j’ai cru en juillet-août que l’épidémie était terminée. Les courbes des décès étaient retombées si bas qu’il ne semblait plus y avoir de raison de croire à un redémarrage imminent.

Bref, je me suis trompé sur toute la ligne, à chaque étape. C’est pourquoi depuis quelques temps j’ai décidé de ne plus publier que les courbes officielles des décès, dans les principaux pays européens qui nous concernent.

Vous trouverez ces tableaux à la fin de ce message. Vous verrez – et cela ne vous étonnera pas car je crois que tout le monde est au courant – que le nombre de décès remonte vraiment, partout.

En Suisse, en Belgique, en Allemagne, on revient même à des niveaux de décès quotidiens équivalents à la première vague.

Mais ce qui est vraiment spectaculaire, ce sont les courbes des contaminations. Là, ce n’est pas une seconde vague : c’est un raz-de-marée.

Les contaminations sont si nombreuses que les chiffres de la première vague paraissent de plus en plus ridicules, dérisoires.

Voici par exemple, les chiffres des contaminations en Suisse : la première vague n’est quasiment plus visible !!!

Voici les chiffres des contaminations en Belgique :

  • Cela prouve qu’on avait raison d’imposer des mesures fortes, et qu’il aurait fallu aller plus loin !!”, disent les uns.
  • “Cela prouve que le confinement, la distanciation sociale, les masques, le gel hydroalcoolique ne nous protègent pas !”, disent les autres.

Qui a raison ? Qui a tort ? Comment départager les combattants ???

Emmanuel Macron a promis 400 000 morts si on ne reconfinait pas la France. Qui a calculé ce chiffre, et comment ?

Face à tant de questions, la seule option raisonnable me semble être de regarder simplement les chiffres des décès. Voici donc les principaux pays européens qui nous concernent.

On veillera au fait que l’échelle de gauche varie très fortement selon les pays, ce qui peut être trompeur si on n’y prend pas garde. Ces graphiques sont issus du site : https://www.worldometers.info/coronavirus/

Voici la France :

Voici l’Italie :
Voici l’Espagne :

Voici la Belgique :

Voici la Suisse :

Voici l’Allemagne :

Voici la Suède :

On le voit, donc, dans plusieurs pays la seconde vague des décès commence à revenir vers des niveaux ressemblant à la première.

Cela va-t-il continuer à monter dans les semaines qui viennent ?

On espère que non, dans la mesure où les contaminations se sont stabilisées en France depuis une semaine.

Mais à ce stade, comment être sûr de quoi que ce soit ?

Vous avez des gens qui parraissent très savants et qui sont absolument convaincus qu’on en fait trop contre le Covid. A la façon du Pr Raoult, ils se battent comme des lions et dénoncent le confinement comme un remède pire que le mal : http://www.regards.fr/idees-culture/article/tribune-le-confinement-constitue-un-remede-pire-que-le-mal-pour-la-societe

Face à eux, d’autres personnes tout aussi sûres d’elles qui les traitent de tous les noms : “complotistes”, “négationnistes”, “rassuristes”, et qui semblent les considérer comme des criminels : http://www.regards.fr/idees-culture/article/chronique-du-covid-partie-v-les-negateurs-de-l-epidemie-du-covid-19-n-appellent

Notre défi, au fond, est de conserver notre équilibre, notre sérénité, notre paix intérieure, malgré ce monde qui devient fou.

Il y a un mois environ, je vous avais parlé de ma nouvelle technique mentale pour rester joyeux dans ces pénibles circonstances. Je vous la remets ici, car elle me paraît plus que jamais d’actualité :

Un moyen simple de retrouver de la joie au milieu du désastre

J’ai trouvé la technique suivante : changer une mauvaise nouvelle en bonne nouvelle, par une simple opération de l’esprit.

Voici comment :

Vous avez peur de mourir du Covid-19 ? C’est une bonne nouvelle ! »

Chaque fois que je vois une personne apeurée, qui refuse de s’approcher de moi et qui manifestement craint de se faire infecter, je me dis : “Il est merveilleux que cette personne tienne tant à la vie ! »

Car, reconnaissons-le, ce n’est pas évident !

Avec tout ce qui se passe, on pourrait imaginer que la plupart des gens désespèrent ! Qu’ils estiment que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue.

Qu’avec cette pandémie, qui s’ajoute aux inégalités, injustices, violences, dérèglements climatiques, à la menace du cancer, etc., ils pourraient vouloir jeter l’éponge (voire se jeter par la fenêtre). Se laisser mourir de tristesse et d’ennui.

Mais non.

Le mouvement général de panique face au Covid indique exactement l’inverse.

Il indique que, peut-être plus que jamais auparavant, les gens tiennent à la vie aujourd’hui.

Ce n’était pas ainsi autrefois. Même dans les pires épidémies, on ne prenait pas de telles mesures de protection. La fonctionnement de toute une civilisation n’était pas remis en cause. Alors que, à plusieurs reprises, l’humanité a connu des maladies qui emportaient 30 % de la population.

C’est donc que la vie en 2020 n’est, finalement, pas si difficile qu’on ne le dit, qu’on ne le raconte, qu’on ne le pense et qu’on ne le ressent.

Les gens ont beau être très vieux, très malades, très seuls, leur réaction face au Covid montre qu’ils ne sont pas si pressés de mourir.

Comment concilier cela avec le fait que les Français seraient ravagés par la dépression, le ras-le-bol, la colère, le ressentiment ?

Je ne sais pas, mais les faits sont là.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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