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Nouvelles du front

 

Tous les jours en regardant les nouvelles sur le Covid, je me désole pour les milliers de familles en deuil. Apparemment cela se confirme, les morts du Covid ne sont pas uniquement des personnes qui “seraient décédées de toutes façons” quelques semaines ou mois plus tard.

Il n’y a pas “d’effet moisson”, pour parler comme les statisticiens.

Et je m’inquiète pour l’avenir :

  • Je me désole d’imaginer ces repas de Noël dans la solitude, ou en tout petit comité après avoir exclu les membres de la famille qui dépassent les normes gouvernementales.
  • Je suis affligé à l’idée d’enfants obligés d’ouvrir leurs cadeaux avec des masques, sans que l’on ne puisse voir leurs sourires, et sans qu’ils ne puissent lire les émotions des grandes personnes.
  • Je suis consterné que des centaines de millions de personnes basculent dans la ruine, la grande pauvreté, la famine à cause de cette crise qui n’en finit pas.

Bref, je déprime et ma seule joie, si l’on peut dire, est de penser que j’ai bien fait de déclarer publiquement mon incompétence sur cette épidémie. Comme les mouvements de la Bourse, elle défie toute prédiction, elle baisse quand on croit que ça va monter, et monte quand on croit que ça “ne peut que” baisser.

Les plus grands experts s’y sont brûlés les doigts, ou même les ailes. On ne compte plus les “autorités” qui se sont discréditées. Les unes parce qu’elles annonçaient qu’il y aurait très peu de morts, pas de seconde vague, les autres parce qu’elles doutaient de l’efficacité des masques, ou encore des mesures de confinement.

De Merkel à Donald Trump, même combat

 

Ce qui me fascine aussi avec cette crise est que tous les gouvernements du monde ont réagi de la même façon.

Masques, distanciation sociale, confinement, fermeture des restaurants, vaccins, il y a eu quelques rodomontades au Brésil et aux Etats-Unis qui ont fait mine de ne pas confiner tout de suite. D’autres pays comme l’Allemagne ou la Pologne ont semblé, dans un premier temps, mieux gérer la crise que les autres.

Mais peu à peu, tous ont basculé. Tous ont fini par prendre les mêmes orientations, en dépit des conséquences économiques, sociales, et même psychiques (car le Covid est vraiment en train de faire vriller collectivement les esprits) catastrophiques.

Certains pays ont autorisé l’hydroxychloroquine, d’autres non, mais tous ont été touchés.

La seule exception serait la Suède, mais depuis novembre les rassemblements publics de plus de huit personnes sont interdits et les lycées ont été fermés le 3 décembre pour au moins un mois. Si les Autorités n’imposent pas le confinement, elles le recommandent fortement, à une population par ailleurs plutôt disciplinée.

Bref, du pays d’Angela Merkel à celui de Donald Trump, de Tokyo jusqu’à Lisbonne, peu importent les partis au pouvoir, les majorités religieuses, les traditions populaires, les particularités locales : c’est partout le même spectacle de populations apeurées, masquées et, de plus en plus, isolées.

L’exception africaine

 

En mars 2020, le chef de l’ONU Antonio Guterres prévoyait une catastrophe en Afrique et des « millions de morts » du Covid-19.

Huit mois plus tard, il n’y a toujours rien à l’horizon.

Certes, à l’extrême-nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte) et à l’extrême-sud (Afrique du Sud), la situation ressemble un peu à celle de l’Europe, quoique nettement moins grave.

Mais si vous vous aventurez plus profondément dans les terres, la jungle, les savanes… la vie continue comme avant le Covid !!

Les taux de contamination sont environ cent fois plus bas que ceux des pays européens (50 cas de Covid pour 100 000 habitants, contre 5 000 chez nous, depuis février).

Les mauvaises langues disent que c’est la faute des Africains qui ne font pas assez de tests, ne se préoccupent pas assez, n’accordent pas assez d’importance à la santé.

Mais qu’en savent-elles, exactement ?

Comment peuvent-elles deviner, aujourd’hui, qu’il n’y a pas des choses que font les Africains, qui les protègent ? Un aliment, un fruit, une épice, une plante, ou encore une certaine attitude ? Quelque chose dans leur mode de vie, dans leur immunité ou même leur microbiote qui ferait une différence en leur faveur ? Pourquoi devraient-ils toujours être désavantagés ??

En ce qui me concerne, je me réjouis pour eux et je dis “pourvu que ça dure !”

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : je n’ai pas parlé de “l’exception chinoise”, où le Covid aurait disparu du jour au lendemain, sur tout le territoire, autour du 10 avril, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, qui très courageusement n’émet aucun doute sur ce scénario pourtant unique au monde… C’est que j’ai ma petite idée sur les méthodes très spéciales qui sont en cours dans ce pays où les réseaux sociaux sont étroitement contrôlés par les Autorités, et où toute personne qui signalerait publiquement une maladie suspecte ou une disparition dans son entourage risquerait de disparaître à son tour, sans laisser de trace.

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Pourquoi les gens se battent sur le vaccin Covid

 

Vacciner, c’est introduire une forme atténuée de la maladie dans le corps d’une personne saine. Cela peut-être un virus affaibli, ou même tout simplement les petites substances fabriquées par le virus, qui mettent en route notre système immunitaire (défenses naturelles).

Il en faut juste assez pour provoquer la réaction, et ainsi permettre au corps de réagir plus vite le jour où il est contaminé par la vraie maladie. Mais pas trop, pour éviter qu’il ne tombe gravement malade tout-de-suite.

Notre système immunitaire a en effet besoin d’apprenre à combattre les maladies. Lorsqu’il rencontre pour la première fois une maladie inconnue, il réagit lentement. Il a besoin de quelques jours pour tester diverses réactions, et trouver la bonne.

Dans le cas des maladies graves et mortelles, ce délai peut être trop long. Avant que la réaction ne se mette en place, la maladie a eu le temps de se développer, causer des dommages, des séquelles, parfois même tuer le malade et, entre temps, lui faire contaminer son entourage, favorisant la contagion.

Grâce au vaccin, la réaction immunitaire est beaucoup plus rapide. Les symptômes n’ont souvent même pas le temps d’apparaître. Déjà, la maladie disparaît et la personne ne s’est rendue compte de rien. Elle n’est même pas passée par le stade où elle était contagieuse, ce qui protège aussi son entourage.

Alors bien sûr, la vaccination est un système très intéressant pour les maladies graves et mortelles : la variole, la rage, le choléra, la poliomyélite, la lèpre…

La limite de la vaccination est que :

1/ il faut trouver un vaccin efficace, ce qui finalement n’est possible que pour certaines maladies. Il n’y a toujours pas de vaccin pour le cancer, le Sida, l’arthrose, le diabète, l’Alzheimer et tant et tant d’autres maladies dont les maladies auto-immunes qui font des ravages ;

2/il faut organiser la vaccination, ce qui coûte de l’argent et prend beaucoup de temps quand il s’agit de vacciner toute une population ;

3/il peut y avoir des effets secondaires au vaccin (généralement moins graves que la maladie elle-même, mais pas toujours) ;

4/ l’immunité procurée par le vaccin n’est pas toujours très forte. En tout état de cause, elle ne peut pas dépasser l’immunité naturelle que l’on développe si on contracte la maladie. Le fait qu’il s’agisse d’une forme atténuée de la maladie fait que la protection par la vaccination est souvent moins efficace, et doit être renouvelée. Pour les maladies de faible gravité, peu dangereuses pour les personnes jeunes et en bonne santé, il peut être préférable, pour mieux immuniser la population, de ne pas vacciner. C’est le choix qui a été fait longtemps pour les maladies comme la rougeole, la varicelle, les oreillons, peu dangereuses pour les jeunes enfants mais dangereuses à l’âge adulte.

Si tous ces problèmes n’existaient pas, les choses seraient simples ! On vaccinerait automatiquement tous les enfants à la naissance, contre toutes les maladies. Il n’y aurait plus besoin d’hôpitaux, de pharmacies, de médecins, sauf pour les accidents. Ce serait presque le paradis.

Mais nous ne vivons (malheureusement) pas dans ce pays merveilleux.

Nous vivons dans un monde où vacciner tout le monde est long, compliqué, coûte cher, peut comporter des risques, et n’est pas toujours efficace. Pour la grippe, il faut recommencer chaque année, et bien souvent le vaccin ne protège pas : “Selon la saison et selon les personnes vaccinées, les études estiment l’efficacité du vaccin contre la grippe de 20 à 80 %”, explique le site officiel suisse de la vaccination, infovac, réputé pour sa fiabilité.

Pour le Covid, hé bien… c’est vraiment compliqué, et c’est pourquoi les gens se disputent à ce sujet.

1/ Existe-t-il des vaccins efficaces ?

 

La réponse semble être oui, désormais. Il existe plusieurs vaccins efficaces, chacun l’aura entendu à la télévision. Les trois principaux en Occident sont le vaccin de Pfizer efficace à 95 %, celui de Moderna, efficace à 94 %, et celui de Astrazeneca, efficace à 70 %.

2/ Peut-on organiser rapidement la vaccination massive de la population ?

 

La réponse est non, car il faut partir de zéro. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il va falloir des années pour vacciner tout le monde. Surtout pour les vaccins Pfizer et Moderna qui nécessitent d’être congelés à -73°C, ce pour quoi aucun pays n’est correctement équipé à ce jour.

3/ Y a-t-il des effets secondaires ?

 

C’est impossible à dire car ces vaccins sont, par définition, tout récents puisque la maladie n’a été identifiée qu’il y a un an.

Certains vaccins, comme celui d’Astrazeneca, sont des vaccins OGMs dont les effets à long terme sont inconnus.

Les vaccins réputés les plus sûrs (vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna) sont d’un nouveau type, qui n’a jusqu’à présent pas été utilisé pour les êtres humains.

A noter que le vaccin de Moderna a été développé en un week-end ! On peut être confiant dans la technologie, sans pour autant être aveugle. Le Professeur Eric Caumes, chef du service d’infectiologie à l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, très opposé aux “antivaccins”, a néanmoins estimé que l’on manquait de recul sur les vaccins à ARN. Le Pr Axel Kahn, président de la Ligue contre le Cancer, a déclaré que, à titre personnel, il préférait attendre avant qu’on ne lui injecte un vaccin à adénovirus (vaccin OGM).

4/ L’immunité procurée par le vaccin est-elle forte ?

 

Il est possible que l’immunité ne dure que quelques mois, et que le vaccin doive donc être réitéré très fréquemment.

Faut-il absolument vacciner toute la population ?

Le Covid-19 n’est pas la rage. Il est dangereux pour les personnes très âgées et très malades, mais les enfants, les adolescents, les jeunes en bonne santé, semblent la plupart du temps ne manifester que des symptômes bénins, voire aucun symptôme.

Vacciner tout le monde a l’avantage de réduire le risque d’infection des personnes, finalement assez nombreuses, qui ne peuvent pas être vaccinées, parce qu’elles sont trop malades, ou ont des allergies aux vaccins (et aux substances qu’ils contiennent).

Conclusion

 

Vous le voyez, je reste prudent, très prudent, car évidemment je ne sais pas mieux que les autres (et surtout pas mieux que les grands experts qui s’expriment dans les médias), ce que vont donner ces vaccins contre le Covid.

Mon objectif n’était pas de dire s’il faut vacciner ou non.

Je n’en sais rien.

La maladie est trop récente. Certains affirment même que le virus a désormais tellement muté qu’il ne s’agit même plus du même Covid qu’au printemps ! Les vaccins sont si récents que les revues scientifiques spécialisées elles-mêmes sont à peine en train de publier les premiers résultats !

Faire des déclarations péremptoires à ce sujet ne me paraîtrait pas sérieux. Mais j’espère avoir montré, par cet article, qu’on a le droit de réfléchir, et de poser des questions, au sujet des vaccins, de tous les vaccins, y compris ceux du Covid, sans être un “complotiste” ni un ennemi du peuple et de la santé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Bulletin de ré-information Covid-19

 

Voici la nouvelle édition de mon bulletin (à peu près) bimensuel sur le Covid-19.

Pour ceux qui ont oublié, ou qui nous ont rejoints en cours de route, je publie environ tous les quinze jours les courbes des décès dus au Covid-19 dans les principaux pays européens qui nous concernent.

Ces décès répertoriés comme “dus au Covid-19” peuvent être contestés, bien sûr, puisqu’on sait que 90 % des décès concernent des personnes très malades, qui étaient en train de mourir de cancer, diabète ou tout simplement de vieillesse, et que déclarer le Covid seul coupable n’est ni juste ni logique. Néanmoins, ce sont les chiffres les plus fiables qu’on ait, surtout si on les compare au blabla sur les cas, le nombre d’hospitalisations, le taux de reproduction du virus et toutes les variables éternellement changeantes que présentent les médias à la population, dans le but apparent de semer la panique (c’est du moins le résultat qu’on observe).

Comme je le disais lors de mon dernier bulletin, il n’y a pas eu de “seconde vague” mais bien plutôt un raz-de-marée, si l’on considère le nombre de cas.

On le voit en particulier en France, où les diagnostiqués lors de la première vague sont quasi-invisibles. C’est en partie parce qu’on ne testait que les plus malades, en mars et avril, mais sans doute pas seulement.

Voici le graphique (tiré, comme tous ceux qui suivront, du site worldometers.info) :

Toutefois, si on considère le nombre de décès, la seconde vague semble, de plus en plus, absolument comparable à la première. Ni mieux ni pire, globalement, avec des différences entre les pays puisque les Suisses ont pris beaucoup plus cher la seconde fois, et les Suédois et les Espagnols beaucoup moins, du moins pour l’instant.

Mais assez de blabla, justement, place aux graphiques : (je rappelle que “Daily New Deaths” signifie, “Nombre de nouveaux décès par jour”) :

Voici la France :

Voici l’Italie :

 

Voici l’Espagne

Voici l’Allemagne :

Voici la Belgique :

Voici la Suisse :

Voici la Suède :

Le “miracle” chinois

 

Je ne peux terminer ce bulletin sans donner les chiffres officiels de nos amis Chinois. C’est merveilleux, il s’est produit là-bas un véritable “miracle” – ou du moins c’est ce que la dictature en place explique, sans que l’information ne soit contestée par l’OMS, ni examinée par nos valeureux journalistes de “Fact checking” du journal Le Monde, de Libération ou de l’AFP, qui font la chasse aux Fake News!!

Voici leur graphique officiel, validé par l’OMS :

Et voici les chiffres des décès :

Hé oui, c’est bien là le pays dont on recevait il y a neuf mois des vidéos affolantes d’émeutes, de descentes policières, de déportation et même de malades emmurés chez eux.

Quasiment plus un mort depuis le 15 avril ! Et nulle part sur le site officiel de l’OMS (https://covid19.who.int/region/wpro/country/cn) on ne peut lire de mise en garde sur la fiabilité de ces données.

Le mensonge est énorme, colossal, mais dire cela, c’est la garantie de se faire traiter de “complotistes” !

😀

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Complotisme : dénoncez vos parents

 

Juste quelques mots, suite à ma lettre d’hier “JM Dupuis est complotiste” : le journal 20 Minutes lance justement une grande opération à ce sujet.

Il invite ses lecteurs à leur écrire : “Vous avez un proche qui adhère aux théories du complot sur le coronavirus ? Racontez-nous.

https://www.20minutes.fr/sante/2909507-20201116-proche-adhere-theories-complot-coronavirus-racontez

De quoi s’agit-il au juste ?

Quel est le projet, avec cette histoire ?

Ridiculiser des gens ? Les jeter en pâture ?

Ce journal va-t-il publier les noms des « complotistes », histoire que leurs employeurs ou futurs employeurs puissent les retrouver en un clic sur Google ?

Peut-être les journalistes de 20 Minutes veulent-ils « simplement” raconter les histoires des « crétins » qui ont le mauvais goût de s’interroger sur ce que disent les médias.

N’empêche, cela fait une drôle impression de voir une chose pareille dans un journal français en 2020, comme si de rien n’était.

Peut-être est-ce mon âge. Mon caractère un peu pessimiste. Les mauvais souvenirs de ma jeunesse. Certaines lectures qui m’ont laissé une drôle d’impression sur ce qui se passait en Allemagne de l’Est, en Russie…

Quelle est cette bonne conscience, qui permet à certains d’être si sûrs de détenir la vérité ? De savoir, par avance, que celui qui s’interroge sur les mesures prises contre le Covid n’est qu’un “complotiste” ? Une personne à dénoncer. Un indésirable. Un fou à mettre en asile psychiatrique, peut-être.

Drôle d’époque, de plus en plus,

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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« La pire misère de l'homme, ce n'est pas de ne rien avoir, mais de ne rien désirer. Gustave Thibon - Aujourd'hui nous allons parler des glucides car lors de vos commentaire, j'ai pu lire : « tout ce que vous dites est bien, sauf lorsque vous parlez des...

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Jean-Marc Dupuis est complotiste

 

De nombreux lecteurs ont quitté hier Santé Nature Innovation, suite à ma recommandation du documentaire Hold Up :

  • “Vous recommandez Hold up? C’est la preuve qui me manquait, (celle de trop qui ferme ma boîte mails ) celle qui me fait me désinscrire de votre newsletter. Tissu d’approximations, d’hypothèses présentées comme des faits, recherche sensationnaliste, visée commerciale cachée. Merci bien. Bonne chance auprès des naïfs.”
  • Quelle honte ! Vous sombrez dans le complotisme ! Eh bien voilà, cette fois, cela va trop loin, je me désabonne !
  • Navrant. Continuez ainsi à saper le travail des responsables scientifiques, médicaux et politiques de tous les pays du monde entier qui luttent face à cette pandémie. Je ne pensais pas que vous seriez tombé dans le piège de ce lavage de cerveaux collectif du conspirationnisme. Désolé, mais là, vous perdez toute crédibilité.”
  • “Il est hors de question que je cautionne ce torchon complotiste, qui ne fournit aucune preuve et ne formule jamais de conclusions, vous laissant croire que c’est votre petit cerveau qui lui-même grâce à votre incroyable intelligence comprend qu’il y a complot. Alors qu’on vous a juste amené là où on voulait vous emmener. Avec un virus qu’on peine à combattre pour tout un tas de raisons qu’on peut comprendre, créer la défiance est facile, faire du vrai journalisme d’investigation est plus difficile. »
  • Etc.

 

Bon, je reconnais que je n’ai pas reçu que des insultes.

Mais tout de même, j’ai manifestement touché un point sensible, et je prie les lecteurs indisposés de m’excuser.

Peut-être comprendront-ils mieux ma démarche si je leur dis que ma méthode de travail consiste précisément à aller chercher des informations non-officielles, non-reconnues, scandaleuses voire interdites. Par définition, j’aime aller en priorité sur des sites internet bizarroïdes, plutôt que sur TF1, France-Info ou BFM.

Or, dans ce monde souterrain, il y a tellement de choses loufoques, extrêmes, qu’en comparaison Hold Up m’a paru être du pipi de chat, si vous me passez l’expression. Je ne pensais pas qu’un adulte vacciné (ou pas) puisse vraiment être traumatisé par cela.

Je me suis trompé, donc, et j’en suis désolé encore une fois.

Âmes sensibles, s’abstenir

Mais tout de même, tant que nous y sommes, voici une autre vidéo que je recommande aux amateurs de sensations fortes (âmes sensibles, s’abstenir, donc).

Il s’agit cette fois de la psychologue Ariane Bilheran, ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, docteur en psychologie et spécialiste de la manipulation, du harcèlement et du pouvoir :

https://www.youtube.com/watch?v=y3kOBhZdKho&ab_channel=ArianeBilheran

Cette vidéo contient plein de choses intéressantes. Attention, je préfère me couvrir : on peut se sentir mal à l’aise quand elle parle du rôle tentaculaire de Bill Gates, des réseaux pédophiles dans les gouvernements, ou de l’espoir qu’elle place dans les “communautés anarchistes”.

Mais dans cet interview qui dure presque une heure, il me semblerait très dommage de s’arrêter à ça et de jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est à chacun d’en juger, bien sûr, mais j’y ai trouvé pour ma part de nombreuses pistes de réflexion originales, stimulantes… et qu’on n’entendra certes jamais sur France-Inter !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Avez-vous vu Hold Up ?

 

Je ne sais pas si vous avez vu le documentaire “Hold Up”, sur le Covid-19.

Il faut le voir ! Il est en accès gratuit ici, sur Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=nKBR2XRql8M&feature=youtu.be&ab_channel=IzoCorp

Les spécialistes des “fake news” (fausses nouvelles) ont crié au scandale. “Ce documentaire contient des erreurs, des inexactitudes !!”, ont-ils dénoncé.

Mais ils me font bien rire !!

Ce ne sont pas les erreurs, les inexactitudes, qui sont intéressantes dans ce documentaire.

C’est la compilation incroyable de témoignages sur les absurdités dans la gestion du Covid :

  • les paquets de bêtises racontées par les experts ;
  • les contradictions des politiques ;
  • les erreurs d’anticipation, à tous les niveaux ;
  • les stupidités racontées par les médias.

Alors oui, même s’il y a des inexactitudes, cela n’empêche pas ce documentaire de contenir plein de choses très divertissantes, en cette période morose (même s’il s’agit, je le concède, d’humour noir bien souvent….).

Il faut voir Hold Up !!

Une théorie du complot bien expliquée

On reproche aussi à ce documentaire d’alimenter la “théorie du complot”.

Et en effet, il défend une idée originale : l’épidémie de Covid-19 servirait à justifier la fin des contacts physiques entre être humains.

Derrière les règles de distanciation sociale, se profilerait la suppression programmée de l’argent liquide qui, justement, circule de main en main et peut colporter des virus.

Et derrière la fin de l’argent liquide, il y aurait le traçage généralisé de tous nos faits et gestes, puisque tous les paiements, déplacements seraient traçables par les géants d’Internet et les gouvernements, via les téléphones mobiles.

Ce serait la fin de la vie privée.

Qui a une boule de cristal ?

On peut trouver cette idée scandaleuse. Honteuse.

Mais qui a une boule de cristal ?

Qui peut être sûr, aujourd’hui, que l’argent liquide ne va pas disparaître, et que tous nos achats ne seront pas tracés d’ici peu par les géants d’Internet et les gouvernements ??

Pour moi, franchement, l’idée ne me paraît pas choquante, mais peu importe. Ce n’est pas le débat.

On a le droit de regarder Hold Up. Il n’estpas interdit, juqu’à présent en France, de faire des documentaires dénonçant des pratiques abusives ou des complots.

Il me semble même que cela devrait faire partie du travail des journalistes. Je trouve donc risible que des journalistes s’offusquent de cela, surtout que Hold Up a été réalisé par un certain Pierre Barnérias, ancien de Ouest-France, France Info, RTL2, Thalassa et Envoyé Spécial !!

Alors, si vous osez regarder parfois la télévision, vous ne serez pas traumatisé par Hold Up, malgré les excès, les citations parfois tronquées, les mises en scène un peu sensationnalistes. Il faut être indulgent aussi, pour un documentaire réalisé en quelques semaines, avec un petit budget. Franchement, vous passerez un bon moment.

(N’hésitez pas à sauter des passages, il n’y a pas forcément besoin de tout voir ; vous pouvez vous contenter de quelques extraits au hasard. Tout est savoureux).

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Vaccin anti-Covid : une bonne nouvelle

 

L’annonce d’un vaccin Pfizer efficace à 90 % contre le Covid a fait bondir les cœurs :

– “Enfin la lumière au bout du tunnel !

Comme tout le monde, j’espère qu’un vaccin efficace et peu risqué sera bientôt disponible pour tous.

Mais si ce vaccin de Pfizer est une bonne nouvelle, il faut avoir le courage de reconnaître qu’il est encore loin d’être disponible pour tous.

Un vaccin que ni les médecins de ville ni les pharmacies ne peuvent avoir

Les médias n’ont pas trop insisté dessus, mais il s’agit d’un vaccin à ARN messager, une molécule très instable qui nécessite d’être transportée et gardée dans des congélateurs ultra-coûteux à – 72 °C !!

Ni les médecins de ville ni les pharmacies ne disposent de tels congélateurs.

Cela rend la vaccination de masse extrêmement compliquée, pour ne pas dire impossible même dans les pays développés (pour ne pas parler des pays pauvres).

Ça, c’est ce dont on est sûr.

Ce qui se cache derrière le mirifique “90 % d’efficacité”

Maintenant, ce chiffre de “90 % d’efficacité”, pour impressionnant qu’il paraisse, cache de nombreuses incertitudes.

Il a été obtenu de la façon suivante : la firme Pfizer a recruté 43 000 volontaires en bonne santé pour leur donner :

  • soit deux doses de vaccins, à 28 jours d’intervalle ;
  • soit un placebo (faux vaccin)

Les participants ne savaient pas ce qu’ils recevaient, ni les médecins, ni les dirigeants de Pfizer.

Ils ont ensuite suivi ces 43 000 personnes jusqu’à ce que 90 d’entre elles manifestent des symptômes cliniques de Covid-19. Un comité indépendant a pu établir que 90 % d’entre eux avaient reçu le placebo, autrement dit n’avaient pas été vaccinés.

C’est sur cette base que Pfizer a annoncé dans un communiqué de presse, et non dans un article scientifique revu par des experts, un vaccin efficace à 90 %.

Si cette nouvelle a fait bondir les Bourses, et permis au PDG de Pfizer de vendre pour 5,6 millions de dollars d’actions, de nombreuses questions demeurent sur l’efficacité et les dangers de ce vaccin.

A ce stade, il faut être conscient que nous n’avons strictement aucune idée de :

Aucune idée de son efficacité contre les formes graves et mortelles de Covid

90 personnes, c’est très peu.

Mais surtout, on ne sait pas si la protection contre les symptômes du Covid concernait les formes graves ou bénignes.

En effet, on sait aujourd’hui que la plupart des malades du Covid ne sont que très peu “malades”, mais qu’une minorité significative (10 %) sont extrêmement malades et que 2 % environ en meurent.

Ce dont on a besoin, c’est bien sûr d’un vaccin qui protège contre les formes graves et le risque de décès. Les participants à l’étude étant des personnes en bonne santé, il n’y a aucun élément permettant de penser, à ce stade, que le vaccin protège les personnes à risque, et le communiqué de presse ne dit pas si les personnes vaccinées qui ont eu le Covid-19 ont eu des formes graves ou non.

C’est gênant.

Aucune idée de sa durée d’efficacité

Il semble que l’immunité naturelle acquise après avoir été infecté du Covid dure 4 à 6 mois.

L’efficacité du vaccin Pfizer sera-t-elle moins longue ou plus longue ?

On n’en sait rien aujourd’hui mais il serait étonnant qu’il procure une immunité plus longue que la maladie réelle.

Dans ce cas, faudra-t-il se vacciner tous les 4 à 6 mois pour le reste de notre vie ?

Aucune idée des effets secondaires de long terme

Selon le communiqué de presse de Pfizer, le vaccin n’aurait pas produit d’effets secondaires graves dans les quelques semaines.

On n’en sait pas plus et ce n’est de toutes façons que la semaine prochaine (3e semaine de novembre) que les participants à l’expérience auront été suivis deux mois en moyenne.

Deux mois, c’est peu.

Qu’en est-il des effets indésirables de long terme ? Peut-on partir du principe que, forcément, il n’y en aura pas, ou peu, et comment en être sûr ?

Personne n’a de réponse à ces questions.

Normalement, la durée de suivi des effets secondaires est de deux ans, avant de déclarer raisonnablement que l’on peut passer à la vaccination de masse.

L’usage d’un vaccin à ARN messager n’a encore jamais été approuvé pour l’homme. Des essais sont en cours pour d’autres maladies infectieuses, comme la grippe saisonnière, le virus Zika et la rage, mais tous en sont au stade expérimental.

Il va être difficile de convaincre toute la population

Avec ces éléments, il va être difficile pour les Autorités de convaincre toute la population de se faire vacciner, si ce vaccin devait être disponible malgré tous les obstacles signalés ci-desus.

Il est probable qu’elle réagiront en laissant le vaccin facultatif, mais en imposant des contraintes insurmontables à ceux qui choisiront de ne pas le faire : interdiction d’aller à l’école, les maisons de retraite, de prendre les transports en commun, de fréquenter les salles de spectacle, les musées, les restaurants, voire les hôpitaux.

Ainsi les personnes non-vaccinées perdront une grande partie de leurs droits de citoyens. Elles seront à la fois tolérées mais isolées et maintenues en marge de la société, pour le bien des autres.

Petite réflexion sur les sociétés à plusieurs vitesses

Une société divisée en plusieurs catégories de citoyens, qui n’ont pas les mêmes droits, cela rappelle le système des castes, avec les “intouchables”.

Ces nouveaux “intouchables”, chez nous, seront considérés comme responsables de leur sort, puisqu’il leur suffirait d’accepter le vaccin pour acquérir le statut de citoyen normal.

Bien entendu, ces “intouchables” essaieront de protester.

Ils expliqueront par exemple que, puisque le vaccin est efficace, les personnes vaccinées ne devraient pas craindre de se laisser approcher.

Mais on leur répondra qu’on ne sait jamais, que la protection n’est pas efficace à 100 % et que, dans le doute, mieux vaut les tenir à distance.

Ce raisonnement rappelle celui que l’on avait au Moyen-Âge avec les lépreux. Savez-vous que la lèpre est en fait une maladie très peu contagieuse ?

Elle ne se transmet que lors de contacts étroits et prolongés avec la personne infectée. Elle est véhiculée par les mauvaises conditions d’hygiène, la promiscuité avec les animaux et l’insalubrité des logements.

“- Ah, mais peu importe,” aurait répondu le villageois du Moyen-Âge, “je préfère tout de même ne pas prendre de risque. Laissons ces lépreux bien à l’écart.

Nos mentalités ont-elles beaucoup évolué depuis cette époque ?

Nous le verrons dans les mois qui viennent.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Malade et heureux

 

En cette période où (pratiquement) tout le monde semble prêt à sacrifier des fêtes de famille, des relations professionnelles, des rencontres amicales ou même amoureuses, pour éviter la maladie, je vous propose de réfléchir sur le cas des personnes malades qui sont pourtant plus heureuses que certains “bien-portants”.

Oui, c’est un phénomène bizarre mais pourtant courant dans le milieu médical.

Pour l’expliquer, il faut comprendre d’abord ce que veut dire “être heureux”.

Faire un vœu

Notre système nerveux est conçu pour produire des émotions positives ou négatives, que nous assimilons à du bonheur et du malheur :

Ainsi nous ressentons : 

  • des émotions positives lorsque nous progressons vers notre but : joie, gratitude, sérénité, espoir, fierté, confiance, inspiration, enthousiasme, envie de rire, de changer, de danser, d’aimer…
  • des émotions négatives lorsque nous rencontrons des obstacles vers notre but : haine, remords, peur, honte, dégoût, tristesse, inquiétude, culpabilité.

Mais encore faut-il avoir un but.

C’est pourquoi on apprend aux enfants à faire des vœux en regardant les étoiles filantes.

Dans Pinocchio, on voit Gepetto qui fait un vœu en regardant l’étoile la plus grande, la plus belle, qui scintille dans la nuit. Cela symbolise un rêve très éloigné, très improbable, et qui donc lui procurera un bonheur extrême le jour où il se réalisera (que sa marionnette se transforme en “vrai petit garçon”) :

Et vous ? Quelle est la “bonne étoile” qui vous guide ? Quel est votre plus haut idéal ? Vers où portez-vous votre regard ? Quand ressentez-vous la plus grande joie ? Quels vœux faites-vous lorsque passe une étoile filante dans le ciel ?

Plus vos réponses à ces questions sont précises, mieux vous êtes placé pour savoir ce que vous devez faire, où vous devez aller, pour progresser vers votre but et donc ressentir du bonheur.

Car le bonheur provient du fait de surmonter les obstacles qui nous éloignent de notre but. Plus ces obstacles sont grands, plus intenses est le bonheur de les surmonter.

Sans but à atteindre, pas de bonheur

Sans but à atteindre, pas de bonheur.

Dans le langage de tous les jours, quand on n’a plus de but, on dit qu’on est “déboussolé”. 

Cela veut dire qu’on ne sait plus dans quel direction aller. On ne sait plus quel est le “sens” de notre vie.

Vous ressentez alors de l’ennui, de l’indifférence, de la déprime, voire de la dépression. Et comme on ne peut pas vivre sans bonheur, on rechercher des gratifications immédiates, faciles, comme des bonbons, du Nutella, des jeux, certaines vidéos sur Internet qui stimulent.

Les opiacés (drogues dérivées de l’opium, comme l’héroïne) sont elles aussi très efficaces pour tromper notre système nerveux, en provoquant les réactions chimiques liées à notre système nerveux de gratification. Dans les pays où les gens perdent leurs croyances et leurs idéaux, la consommation de drogue augmente.

C’est logique.

Comment les problèmes peuvent rendre heureux

Cette règle (que le bonheur provient du fait de résoudre les problèmes) est tellement vraie que l’être humain adore s’inventer des problèmes pour le seul plaisir de pouvoir les résoudre !

Eh oui, quand vous réfléchissez, c’est exactement ce que nous faisons dans tous les sports, les arts, les loisirs. Nous inventons des problèmes pour le simple plaisir de les résoudre :

  • le sport, c’est inventer un défi physique, et essayer de le résoudre le plus vite et le plus habilement possible : mettre la balle à tel endroit, courir telle distance plus rapidement, exécuter tels gestes compliqués de danse, de gymnastique ou de patinage…
  • les mots-croisés, énigmes, échecs, sudokus, scrabble, puzzle, légos, jeux de société, consistent toujours à créer des problèmes compliqués pour la seule joie de les résoudre…
  • dans les arts (musique, peinture, sculpture, poésie, théâtre…), il s’agit là encore de parvenir à créer de la beauté ou exprimer une émotion, un message, par des moyens très difficiles à maîtriser, qui demandent une intense application.

Ce phénomène est tellement fort que non seulement nous éprouvons nous même un bonheur incroyable lorsque nous réussissons quelque chose d’extrêmement compliqué, à l’extrême limite de nos capacités.

Mais nous pouvons également ressentir une joie immense, et à vrai dire peut-être plus grande encore, à contempler une autre personne réussir quelque chose de vraiment exceptionnel.

Dans les stades, les salles de concert, les performances des sportifs ou des artistes provoquent les plus intenses réactions d’euphorie (on se lève, on crie, on saute, on danse…) voire même d’adoration quasi-religieuse : on se joint les mains, on tombe à genoux, on tremble, on pleure d’émotion…

C’est ce que j’ai ressenti hier soir en regardant avec mon fils sur Youtube un reportage sur Jérémy Heitz, un skieur surdoué. Vous le voyez skier ou plutôt “voler” sur une paroi verticale de neige de mille mètres de haut. A la 18e minute du film, la séquence est tellement intense que nous étions les mains jointes, tremblants, pratiquement en pleurs, exactement comme décrit ci-dessus !! (pour voir la vidéo sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=0HQzzWot9i4)

Malade et heureux

Le fait d’être malade, ou de souffrir, n’est donc pas forcément un obstacle au bonheur.

Nous avons tous le souvenir d’avoir éprouvé un grand bonheur malgré une souffrance. 

L’accouchement d’un bébé en est un exemple, racontent souvent les mamans.

Dans le sport, et au cinéma, nous avons l’habitude de voir des champions triompher et montrer tous les signes du bonheur malgré les souffrances et les sacrifices qu’ont réclamé leurs exploits.

Pensons par exemple au film Rocky, sur les aventures d’un boxeur qui chercher une improbable victoire :

Pour les personnes qui ont un idéal très élevé, le fait d’avoir un accident, une maladie, peut leur paraître peu important si leur idéal n’est pas remis en cause.

C’est pourquoi chaque accident ou maladie est perçu différemment par la personne qui le subit.

  • Une fragilité cardiaque n’empêchera pas l’écrivain d’écrire.
  • Une arthrose au genou est une catastrophe pour un footballeur, moins pour un pianiste.
  • La maladie de Parkinson n’empêche pas une psychologue d’écouter ses patients ;
  • Le cancer de la prostate, tant qu’il n’est pas en phase terminale, n’empêchera pas le peintre ou le sculpteur de terminer son œuvre.
  • Etc.

Organiser notre vie pour nous rendre plus résistants aux coups du sort

Sachant que des problèmes surgiront tôt ou tard dans notre vie, la bonne stratégie est de veiller à avoir plusieurs types d’objectifs, dans des domaines variés. Ainsi une maladie qui viendrait nous bloquer dans un domaine ne nous empêchera pas de poursuivre nos autres routes, ailleurs. 

Cela peut même accélérer nos progrès :

Si vous êtes pianiste et footballeur, par exemple, un problème au pied peut-être vécu comme une chance pour mieux progresser en piano, un problème à la main comme une chance de mieux progresser au football.

Plus vous développez votre éventail d’objectifs, dans des domaines variés, moins les accidents de la vie ne risqueront de vous anéantir :

Si vous développez à la fois votre réseau d’amis, vos talents artistiques, vos compétences manuelles, votre carrière professionnelle, votre famille, votre habileté sportive, alors il est probable que seuls les accidents les plus graves puissent véritablement remettre en cause tous vos objectifs.

Les objectifs de vie qui vous protègent le mieux contre les malheurs

Les objectifs de vie qui vous protègent le mieux contre toute atteinte extérieure sont ceux qui sont les plus intérieurs. Ceux qui ne nécessitent aucun matériel, aucune personne, et que vous pouvez poursuivre même malade, vieux, handicapé, sur une prison ou sur un île déserte.

C’est pourquoi dans toutes les civilisations existe la figure du Sage qui a développé un immense monde intérieur dans lequel il peut se retirer et où rien ni personne ne peut pénétrer et donc lui faire du mal : Homère qui était aveugle, Bouddha qui méditait au pied de son arbre, le prophète Daniel dans la fournaise, Sénèque qui ne mangeait que de l’eau et du pain dur…

Plus proche de nous, nous ressentons instinctivement la robustesse d’un grand-père qui a passé sa vie à construire une maison avec un beau jardin, et pour qui le plus important est de voir un de ses petits-enfants poursuivre son œuvre. S’il réussit, aucune maladie, même douloureuse, ne remettra en cause sa joie de vivre.

Nous nous souvenons du Dr David Servan-Schreiber, dont le cancer au cerveau a été l’occasion pour lui de se motiver pour faire enfin ce qu’il voulait faire, et qui disait n’avoir jamais été aussi heureux que depuis qu’il était tombé malade.

Plus dramatique encore, il y a toutes les personnes qui ont voulu donner leur vie pour sauver ceux qu’ils aimaient, quand il a fallu défendre leur pays, leur ville, leur maison…

Tant il est vrai que, nous les êtres humains, nous pouvons avoir des projets et des joies qui sont plus fortes que la souffrance, plus importantes que la mort.

La protection contre toutes les souffrances

Ainsi les personnes les plus heureuses ne sont-elles pas celles à qui il n’arrive pas de malheurs.

Ce sont celles qui ont trouvé de nombreuses et puissantes raisons de vivre, et qui consacrent leur temps à leur énergie à poursuivre leurs idéaux.

Comment éviter l’enlisement

Le problème évidemment, est que nous avons tous plus ou moins tendance à la paresse, à suivre nos petites habitudes, et nous arrêter par crainte des épreuves et de l’inconnu.

Nous restons donc dans une situation un peu médiocre, qui nous prive d’émotions franchement positives, et donc de bonheur intense, mais qui nous convient plus ou moins.

Comment éviter cet enlisement ?

C’est simple : comprendre que la vie est dangereuse. Qu’on est obligé de bouger ne serait-ce que pour se maintenir au même endroit. Il faut travailler dur pour conserver notre maison, notre jardin, notre corps, notre famille, en état de fonctionnement.

Dans Alice au Pays des Merveilles, il est question d’une terrible Reine rouge. Elle règne sur un pays où il faut courir de toutes ses forces pour rester en place. C’est une métaphore de la vie. Si l’on ne bouge pas, on régresse. C’est le principe d’entropie, selon lequel toute chose tend à s’écrouler, si on ne fait rien.

On comprend donc qu’il ne suffit pas de rester dans son canapé pour éviter les problèmes. Bien au contraire. La vie se finit toujours mal, par la mort, mais ce qui se passe entre temps peut être encore bien pire que la mort. Prendre conscience de cela peut nous donner le coup de fouet dont nous avons besoin pour bouger.

Réaliser que la vie peut se transformer en enfer nous fait peur, mais cela nous donne l’énergie de nous bouger pour fuir cet enfer. L’énergie de la fuite est la plus irrésistible pour l’être humain. C’est là que notre esprit et notre corps donnent tout ce qu’ils ont. Nos instincts de survie se mettent en route.

C’est pourquoi la notion d’enfer, au coeur des préoccupations de nos ancêtres au Moyen-Âge, reste aujourd’hui utile sur le plan psychologique. Il est important de penser non seulement à un idéal positif, mais aussi à un idéal négatif, autrement dit définir l’endroit où nous ne voulons surtout pas aller, ce que nous ne voulons surtout pas devenir.

Nous réalisons que, si nous ne voulons pas finir dans un état que nous redoutons fortement, il va falloir sortir de ce canapé. Tout de suite. La peur peut ainsi se transformer en énergie positive.

C’est ce qui arrive à Pinocchio : ce n’est que lorsqu’il se voit pousser une queue et des oreilles d’ânes, qu’il prend peur et se décide enfin à changer : fuir l’île enchantée et partir sauver son père qui a été mangé par une baleine :

Ainsi, attiré par notre bonne étoile, qui brille dans le ciel, mais aussi stimulé par la crainte des catastrophes qui risquent de nous arriver si nous ne nous mettons pas en route, nous sommes comme un wagon de marchandises pris en sandwich entre deux locomotives, l’une qui nous pousse, l’autre qui nous tire.

C’est ainsi que nous pouvons avancer dans la vie, et nous bâtir des protections qui nous permettent d’être heureux, même en étant vieux et malade.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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santé nature

Dans les circonstances particulières que nous vivons tous, quoi de plus normal que de traiter ces sujets brulants. Je viens de recevoir un mail particulièrement intéressant, très long, mais nous avons le temps de lire, vous ne le regretterez pas. https://ift.tt/3eE6ikW...

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“Des évacuations en train vers l’Allemagne” ??

 

Le Directeur de la Santé Jérôme Salomon parle désormais d’organiser “des évacuations en train vers l’Allemagne”, pour faire face au Covid.

J’ai cru à une blague de mauvais goût mais non, comme quoi tout est en train de (re)devenir possible en France :

https://www.lefigaro.fr/sciences/pour-jerome-salomon-le-reconfinement-ne-serait-pas-assez-strict-20201106

Aussi je vous propose aujourd’hui plutôt de vous changer les idées, avec quelques informations amusantes glanées ici et là ces derniers jours :

Passer l’après-midi dans un avion cloué au sol

Selon le JDD (Journal du Dimanche), la compagnie nationale aérienne de Singapour offre désormais la possibilité à des nostalgiques des voyages en avion de manger à bord de deux appareils A380 actuellement immobilisés sur le tarmac :

Vous devez, bien entendu, acheter un billet comme d’habitude sur le site de Singapore Airlines, vous enregistrer, passer les contrôles de sécurité, bref, tout comme d’habitude sauf que, après avoir passé quelques heures dans votre siège, vous redescendrez dans le même aéroport puisque l’avion n’aura pas décollé !

https://www.lejdd.fr/International/a-singapour-des-passagers-en-mal-de-voyages-mangent-dans-des-avions-cloues-au-sol-4001304

Des vieilles baskets pour 437 000 dollars

Actuellement, c’est bon à savoir, la maison de vente aux enchères de luxe Sothebys, vend des baskets datant des années 70.

Vous vous souvenez, l’époque où les baskets avaient des semelles en carton, à la place des confortables semelles élastiques et sécurisées avec amortisseurs d’aujourd’hui ?

Eh bien ces baskets archéologiques se vendent à des milliers, des dizaines de milliers, ou même des centaines de milliers de dollars !

Le record que j’ai vu est une paire de tennis à 437 500 dollars. Comme quoi, la crise ne fait pas que des malheureux.

 

Vous pouvez vérifier ici que je ne dis pas de bêtise : https://www.sothebys.com/en/buy/auction/2019/stadium-goods-the-ultimate-sneaker-collection-online/nike-nike-waffle-racing-flat-moon-shoe-size-12-5

“Docteur, quand je fais l’amour, j’entends des sifflements !”

Vous la connaissez ?

– “Docteur, quand je fais l’amour à ma femme, j’entends des sifflements !”
– “Et alors, vous espérez quoi, à votre âge ?! Des applaudissements ??”

Suivez les vidéos comiques de Rémi (gratuit sur Youtube)

J’ai bien ri aussi en regardant les vidéos de Rémi, en particulier celle sur le Dr Blachier et celles de notre Ministre de la Santé Olivier Véran au cours de la crise.

Voici celle sur le Dr Blachier : https://www.youtube.com/watch?v=_8I1htmKbjE&t=50s

Et voici celle sur Olivier Véran : https://www.youtube.com/watch?v=4ccRCXFlZJY

Amusez-vous bien et, à votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ils en veulent à la Suède !!

 

Comme chacun sait, la Suède n’a jamais imposé pour l’instant de confinement généralisé. Ce pays est donc surveillé à la loupe par :

  1. les opposants au confinement, qui veulent à tout prix prouver que tout le monde aurait dû faire comme eux ;
  2. les partisans du confinement, qui veulent à tout prix prouver qu’ils sont irresponsables et vont le payer très cher.

Chacun voyant midi à sa porte, les uns cherchent systématiquement à minimiser la gravité de la situation en Suède, et les autres à la dramatiser.

De mon côté, je n’ai pas la moindre idée aujourd’hui de savoir si les Suédois ont tort ou raison. Seul l’avenir le dira.

Mais je remarque tout de même que, au concours de la mauvaise foi, ce sont les partisans du confinement qui remportent la médaille d’or, haut la main.

Voici la courbe des cas de coronavirus en Suède. « Daily New Cases » signifie « nombre de nouveaux cas par jour » :

Bien entendu, la première vague est plus basse notamment parce qu’à l’époque les tests n’étaient pas organisés à grande échelle.

On ne sait pas quels auraient été les chiffres si le dépistage avait été aussi intense aujourd’hui. Ceux qui avancent des estimations précises ne doivent pas être pris au sérieux.

Voici maintenant la courbe des décès :

On le voit, le nombre de décès semble bien remonter ces derniers jours. Toutefois, si vous regardez l’échelle de gauche, on s’aperçoit que la Suède n’a jamais atteint des niveaux de décès comparables à ceux de la France, de l’Italie ou de l’Espagne, aussi parce que la population est plus faible (10,3 millions d’habitants).

Leurs pics de début avril tournent autour de 100 morts par jour, là où nous étions à 2000 ou 3000 en France.

Les barres qui grandissent sur la droite indiquent 5 à 10 morts par jour.

C’est pourquoi j’ai trouvé trompeur ce nouvel article alarmiste diffusé hier dans toutes les rédactions du monde par l’agence de presse Reuters, qui annonce sur un ton dramatique un record toutes catégories de contaminations en Suède :

Le titre se traduit par : «  La Suède établit un nouveau record de cas de Covid-19, tandis que le nombre de morts passe la barre des 6000  ». 

Tel qu’il est écrit, ce titre peut laisser croire qu’il y aurait eu plus de 6000 morts dans la journée.

Mais on est habitué, aujourd’hui, à ce que la presse établisse quotidiennement un décompte depuis le début de l’épidémie. 6000 est donc bel et bien le nombre total de morts, depuis le mois de février.

Mais au fait, combien y a-t-il eu de morts hier, pour passer ainsi la barre fatidique des 6000 ?

Vous ne le saurez pas, à moins de lire les petits caractères jusqu’au bout. Vous découvrirez qu’il y a eu selon cette dépêche Reuters cinq morts dans la journée, mais l’information est habilement dissimulée. La veille (mercredi), c’était 1 mort. L’avant-veille, c’était 2 morts, avant 6 et encore avant 2.

Mais les journaux veulent faire croire à un état d’urgence dans le pays.

Quel est le but de la manœuvre ?

Informer ? Laissez moi rire.

Influencer ? C’est évident.

Des journalistes estiment manifestement qu’il est de leur devoir de «réveiller les consciences», pour que personne n’aille imaginer que la solution suédoise était la bonne.  » Il est important, se disent-ils, de contrer les fausses nouvelles sur Internet présentant la Suède comme un modèle. »

Car en effet, la Suède est jusqu’à présent le seul pays européens où la seconde vague n’a pas encore déclenché de hausse des décès, et certains experts se servent de cet exemple pour mettre en avant l’intérêt d’une politique visant à atteindre l ‘immunité de groupe plus vite, puisqu’il n’existe de toutes façons pas de vaccin ni de traitement spécifique.

Pourquoi vouloir jeter le discrédit sur les Suédois ?

Critiquer la politique suédoise, sous prétexte que d’autres pays risqueraient de vouloir les imiter, n’a pourtant aucun sens.

La Suède est un pays qui n’a rien à voir avec beaucoup de pays du nord de l’Europe (Belgique, Pays-Bas, Danemark, Allemagne du Nord) où la population est hyperconcentrée.

C’est le pays des forêts, des lacs et même de la toundra, avec de petites maisons en bois isolées souvent à des kilomètres les unes des autres.

La Suède est un grand pays à faible concentration de population.

Sauf dans les grandes villes (qui ne sont d’ailleurs pas très grandes!), Vous n’avez pas de concentration de population. Confiner les gens là-bas serait juste cruel et mesquin.

Pourquoi tant de journalistes voudraient-ils le leur imposer ?

Je n’en sais rien.

Mais si quelqu’un a un avis, je suis preneur,

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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De plus en plus nous nous éloignons de la nature. J'ai pris pour modèles nos ancêtres et pour cause, pendant des millions d'années, ils ont façonnés notre génome, et ce ne sont pas les quelques 10000 années de l'ère moderne qui y changent quelque chose....

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Qui n’a pas encore pris sa vitamine D ?!

 

Il y a un mois, je m’excusais de vous parler encore de la vitamine D contre le Covid (c’était l’article Covid et vitamine D : excusez-moi d’insister).

Dès les tout-premiers jours de la crise, je vous ai envoyé un lien pour commander de la vitamine D. Je vous avais demandé de le partager. Seule une petite élite de personnes bien informées et très intéressées par la santé naturelle connaissent Santé Nature Innovation, et sont au parfum des études multiples sur l’intérêt de la vitamine D contre les infections. Et il ne faut pas compter sur les Autorités de Santé qui, elles, font comme si de rien n’était.

France-Info présente la vitamine D comme « notre alliée de l’hiver contre le Covid-19 »

Dans les grands médias, c’est silence-radio aussi. Mais France-Info s’est tout de même bien rattrapée avant-hier.

Oui, ils sont très, très, très en retard. Mais le 3 novembre France-Info a diffusé un long message, où ils présentent la vitamine D comme « notre alliée de l’hiver contre le Covid-19 » [1].

France-Info a rappelé que « plusieurs études ont montré son efficacité contre les infections respiratoires : grippe, rhume. » Et que « Dès 2017, l’OMS recommandait d’augmenter les doses pendant l’hiver« .

La radio a rappelé aussi que l’Académie de Médecine recommande officiellement depuis le mois de mai une prise de vitamine D contre le Covid-19 pour renforcer notre « immunité innée« [2].

Et il était précisé cette recommandation a été fortement renforcée il y a quelques jours (le 27 octobre 2020) par la publication d’une étude faite en Espagne sur 230 patients hospitalisés. Cette étude montre que 80 % d’entre eux sont carencés, contre 47 % de la population générale. Publiée dans le Journal of clinical endocrynology and metabolism, cette étude constate à nouveau l’existence d’un point commun chez des patients atteints d’une forme grave de Covid-19 : un manque de vitamine D.

C’est le moment d’agir

L’hiver arrive à grands pas. La grisaille est partout.

Déjà en temps normal, 8 Français sur 10 manquent de vitamine D, c’est-à-dire qu’ils ont moins de 30 ng de vitamine D par millilitre de sang.

50 % des Français sont même à moins de 20 ng/mL…

Une étude réalisée en région Rhône-Alpes et en Gironde entre février et avril 2009 auprès de 281 hommes âgés de 19 à 59 ans a trouvé que 94 % d’entre eux manquent de vitamine D [3]. Plus d’un sur quatre (27 %) étant même en déficit sévère. Leur taux était inférieur à 12 ng/mL !

En particulier, les personnes de plus de 70 ans synthétisent 4 fois moins de vitamine D qu’une personne jeune, à exposition comparable, à cause du vieillissement de la peau. Une personne âgée sortant peu sera presque automatiquement carencée.

Il faut savoir que, tant que vous êtes au nord de Rome, les rayons du soleil sont de toute façon trop inclinés, à partir du mois d’octobre et jusqu’en avril, pour vous permettre de fabriquer de la vitamine D.

Pour moi, il s’agit d’un scandale de santé publique que les autorités restent silencieuses à ce sujet : en informant mieux la population, elles pourraient faire économiser des dizaines de milliards d’euros chaque année aux systèmes de santé, grâce à toutes les maladies qui seraient évitées.

Une vaste campagne d’information permettrait surtout d’épargner à des centaines de milliers de personnes des traitements lourds, coûteux, pour des maladies qui auraient pu facilement être prévenues grâce à des apports adéquats en vitamine D.

Est-ce que ce sont les études scientifiques qui vous manquent ?

Qu’est-ce qui bloque ?

Est-ce le prix, sachant qu’un complément naturel de vitamine D, tout bio, tout végétal, tout garanti pureté maximum, ne coûte que quelques euros ?

Ou est-ce l’intérêt pour la santé ?

On constate chaque année un pic de rhume, grippe, gastro, au milieu de l’hiver, quand le niveau de vitamine D de la population descend au plus bas. Un lien entre les deux phénomènes a pu être établi [4].

Car la vitamine D joue un rôle crucial pour réguler le système immunitaire.

Et cela joue dans les deux sens [5] :

  • D’une part, elle rend plus résistant contre les infections.
  • D’autre part, elle réduit le risque de réactions exagérées du système immunitaire, comme les orages à cytokines, les allergies et les maladies auto-immunes. Ce sont des maladies où le corps s’attaque lui-même, et qui sont très difficiles à traiter car on ne peut les arrêter sans affaiblir les défenses naturelles de l’organisme.

Mais les études ont montré que si ces problèmes ont déjà éclaté, ils pouvaient être efficacement contenus grâce à un meilleur taux de vitamine D dans le sang.

Quelle quantité prendre ?

L’idéal est de déterminer précisément quel est votre taux de vitamine D, en vous faisant mesurer votre taux sérique (taux dans le sérum sanguin, le sérum étant le liquide de votre sang, dans lequel baignent vos globules).

Visez un taux de vitamine D supérieur à 50 ng/mL, c’est celui qui apparaît comme protecteur contre les maladies chroniques dans les études scientifiques.

Pour atteindre ce taux, un complément alimentaire quotidien de 4000 UI de vitamine D est nécessaire, plus si vous sortez rarement, si vous êtes sous traitement médical, en surpoids ou si vous êtes âgé.

Contrairement à ce qui est raconté un peu partout, il n’y a aucun danger à prendre de la vitamine D, jusqu’à 10 000 UI par jour sur le long terme : c’est ce que viennent de démontrer conjointement les chercheurs en santé publique de l’université d’Alberta (Canada) et de l’université d’Harvard (Etats-Unis) [6]. Les rares cas d’intoxication répertoriés concernent des prises de 25 000 UI ou plus, sur de très longues périodes.

Sous quelle forme

Rien n’est plus facile à trouver que de la vitamine D.

Ma préférence va cependant à la vitamine D3 naturelle (la forme la plus proche de celle synthétisée au soleil par votre peau), qui se prend quotidiennement.

Les apports sont donc plus réguliers, et correspondent mieux aux apports naturels que les doses « flash » de 50 000 ou 100 000 UI (Uvédoses).

Il existe plusieurs formes de vitamine D3 disponibles dans le commerce bio et en pharmacie : en comprimés, en gélules softgels, ou sous forme huileuse et biologique – la plus pratique à mon avis :

  • Vous avez un petit flacon spécialement conçu pour être transportable sans risque de se casser, et que vous pouvez avoir en permanence dans le tiroir de votre bureau, votre sac-à-main, ou même votre poche.
  • Un seul flacon dure six mois, soit une saison entière de vitamine D (octobre à mars), pour une personne.
  • Il suffit d’en prendre quelques gouttes, directement sur la langue, à n’importe quel moment de la journée.
  • Il n’y a pas à casser d’ampoule, ni à avaler de comprimé ou de gélule indigeste ;
  • Vous n’absorbez pas d’additif douteux ou chimique en même temps que votre vitamine D.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ce n’est pas une seconde vague. C’est un raz-de-marée !

 

Depuis des mois, je vous écris pour vous dire combien je suis déboussolé par le Covid.

« Mon cerveau tourne comme une machine-à-laver, écrivais-je.

Au début, j’ai cru qu’”ils” nous refaisaient le coup de la grippe aviaire, d’Ebola, et du Sras : beaucoup d’encre, beaucoup de papier, beaucoup de blabla pour finalement rien dans nos pays.

Puis j’ai soupçonné un coup-fourré en Chine. Savez-vous que la Chine est le seul pays du monde où le confinement a permis l’éradication totale et définitive de toute trace de Covid-19, selon les Autorités chinoises ?

Hé oui, c’est la fête à Wuhan, actuellement. Dès le mois d’août, ils avaient rouvert les parcs aquatiques géants, avec ces photos hallucinantes parues un peu partout sur Internet :

Puis j’ai cru en juillet-août que l’épidémie était terminée. Les courbes des décès étaient retombées si bas qu’il ne semblait plus y avoir de raison de croire à un redémarrage imminent.

Bref, je me suis trompé sur toute la ligne, à chaque étape. C’est pourquoi depuis quelques temps j’ai décidé de ne plus publier que les courbes officielles des décès, dans les principaux pays européens qui nous concernent.

Vous trouverez ces tableaux à la fin de ce message. Vous verrez – et cela ne vous étonnera pas car je crois que tout le monde est au courant – que le nombre de décès remonte vraiment, partout.

En Suisse, en Belgique, en Allemagne, on revient même à des niveaux de décès quotidiens équivalents à la première vague.

Mais ce qui est vraiment spectaculaire, ce sont les courbes des contaminations. Là, ce n’est pas une seconde vague : c’est un raz-de-marée.

Les contaminations sont si nombreuses que les chiffres de la première vague paraissent de plus en plus ridicules, dérisoires.

Voici par exemple, les chiffres des contaminations en Suisse : la première vague n’est quasiment plus visible !!!

Voici les chiffres des contaminations en Belgique :

  • Cela prouve qu’on avait raison d’imposer des mesures fortes, et qu’il aurait fallu aller plus loin !!”, disent les uns.
  • “Cela prouve que le confinement, la distanciation sociale, les masques, le gel hydroalcoolique ne nous protègent pas !”, disent les autres.

Qui a raison ? Qui a tort ? Comment départager les combattants ???

Emmanuel Macron a promis 400 000 morts si on ne reconfinait pas la France. Qui a calculé ce chiffre, et comment ?

Face à tant de questions, la seule option raisonnable me semble être de regarder simplement les chiffres des décès. Voici donc les principaux pays européens qui nous concernent.

On veillera au fait que l’échelle de gauche varie très fortement selon les pays, ce qui peut être trompeur si on n’y prend pas garde. Ces graphiques sont issus du site : https://www.worldometers.info/coronavirus/

Voici la France :

Voici l’Italie :
Voici l’Espagne :

Voici la Belgique :

Voici la Suisse :

Voici l’Allemagne :

Voici la Suède :

On le voit, donc, dans plusieurs pays la seconde vague des décès commence à revenir vers des niveaux ressemblant à la première.

Cela va-t-il continuer à monter dans les semaines qui viennent ?

On espère que non, dans la mesure où les contaminations se sont stabilisées en France depuis une semaine.

Mais à ce stade, comment être sûr de quoi que ce soit ?

Vous avez des gens qui parraissent très savants et qui sont absolument convaincus qu’on en fait trop contre le Covid. A la façon du Pr Raoult, ils se battent comme des lions et dénoncent le confinement comme un remède pire que le mal : http://www.regards.fr/idees-culture/article/tribune-le-confinement-constitue-un-remede-pire-que-le-mal-pour-la-societe

Face à eux, d’autres personnes tout aussi sûres d’elles qui les traitent de tous les noms : “complotistes”, “négationnistes”, “rassuristes”, et qui semblent les considérer comme des criminels : http://www.regards.fr/idees-culture/article/chronique-du-covid-partie-v-les-negateurs-de-l-epidemie-du-covid-19-n-appellent

Notre défi, au fond, est de conserver notre équilibre, notre sérénité, notre paix intérieure, malgré ce monde qui devient fou.

Il y a un mois environ, je vous avais parlé de ma nouvelle technique mentale pour rester joyeux dans ces pénibles circonstances. Je vous la remets ici, car elle me paraît plus que jamais d’actualité :

Un moyen simple de retrouver de la joie au milieu du désastre

J’ai trouvé la technique suivante : changer une mauvaise nouvelle en bonne nouvelle, par une simple opération de l’esprit.

Voici comment :

Vous avez peur de mourir du Covid-19 ? C’est une bonne nouvelle ! »

Chaque fois que je vois une personne apeurée, qui refuse de s’approcher de moi et qui manifestement craint de se faire infecter, je me dis : “Il est merveilleux que cette personne tienne tant à la vie ! »

Car, reconnaissons-le, ce n’est pas évident !

Avec tout ce qui se passe, on pourrait imaginer que la plupart des gens désespèrent ! Qu’ils estiment que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue.

Qu’avec cette pandémie, qui s’ajoute aux inégalités, injustices, violences, dérèglements climatiques, à la menace du cancer, etc., ils pourraient vouloir jeter l’éponge (voire se jeter par la fenêtre). Se laisser mourir de tristesse et d’ennui.

Mais non.

Le mouvement général de panique face au Covid indique exactement l’inverse.

Il indique que, peut-être plus que jamais auparavant, les gens tiennent à la vie aujourd’hui.

Ce n’était pas ainsi autrefois. Même dans les pires épidémies, on ne prenait pas de telles mesures de protection. La fonctionnement de toute une civilisation n’était pas remis en cause. Alors que, à plusieurs reprises, l’humanité a connu des maladies qui emportaient 30 % de la population.

C’est donc que la vie en 2020 n’est, finalement, pas si difficile qu’on ne le dit, qu’on ne le raconte, qu’on ne le pense et qu’on ne le ressent.

Les gens ont beau être très vieux, très malades, très seuls, leur réaction face au Covid montre qu’ils ne sont pas si pressés de mourir.

Comment concilier cela avec le fait que les Français seraient ravagés par la dépression, le ras-le-bol, la colère, le ressentiment ?

Je ne sais pas, mais les faits sont là.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Confinement : l’OMS met en garde

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans la confusion générale au sujet du Covid, il faut rappeler que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne recommande le confinement que comme solution de dernier recours :

« Le seul cas où nous pensons qu’un confinement est justifié, c’est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l’ensemble, nous préférons ne pas le faire », a déclaré le Dr David Nabarro, un des six envoyés spéciaux de l’OMS pour le Covid-19 [1].

Le Dr David Nabarro a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d’utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du virus.

Les ruines, faillites, destructions massives d’entreprises, d’emplois, vies humaines, investissements, provoqués par le confinement aboutissent à tuer beaucoup plus de personnes qu’à en sauver, estime-t-il.

Les pays riches qui confinent ne se contentent pas de se ruiner et de détruire des millions d’emplois sur leur territoire.

Ils détruisent encore plus d’emplois et ruinent des millions de personnes dans les pays pauvres. Car, en cas de confinement, nous cessons de commercer avec toutes sortes de gens qui dépendent de cela pour survivre au quotidien.

Doublement de la pauvreté mondiale, en un an !

Le Dr David Nabarro évoque un doublement de la pauvreté mondiale, en un an, à cause des mesures de confinement.

C’est la plus grande catastrophe qui ne soit jamais arrivée dans l’histoire :

«  Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier (…). Regardez ce qu’il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d’ici l’année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au minimum un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l’école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre  », explique David Nabarro.
«  Il s’agit en fait d’une terrible catastrophe mondiale épouvantable  », a-t-il déclaré. «  Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde: Cessez utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres ».

L’égoïsme des pays riches

Mais ses appels doivent bien être complètement ignorés dans les pays riches.

Chez nous, on n’a que faire des pauvres, qu’ils se trouvent sur notre sol ou dans les autres pays.

La Suisse n’a pas hésité à dépenser près de 18 milliards d’euros contre le Covid durant la première vague, ce qui représente la somme hallucinante de 10 millions d’euros par décès  (il y a eu environ 1800 morts du Covid dans le pays ).

Mais la France, pays pourtant moins riche à la base, a fait encore plus fort : la facture de la première vague a été évaluée à 500 milliards par Emmanuel Macron, soit 15 millions d’euros par décès (30 000 décès).[2] Même pour ces pays très développés, il s’agit d’un coût colossal. Il va peser de façon dramatique sur les classes laborieuses et les jeunes générations qui vont devoir assumer cela dans les années qui viennent, sans compter toutes les dépenses supplémentaires engagées avec les nouvelles mesures qui vont être prises prochainement.

La presse annonce pourtant un « bain de sang » social dans nos pays. Ce bain de sang, n’ayons aucun doute à ce sujet, se traduira bel et bien par des restrictions de soin dramatiques qui vont faire des morts en grande quantité dans les années à venir, tant la richesse nationale est en train de fondre, accélérant notre pays dans la voie de la paupérisation. Il est donc absolument faux de prétendre que l’on est en train de sacrifier l’économie pour sauver des vies, comme on le lit partout dans la presse.

C’est l’inverse, exactement : sacrifier l’économie, c’est provoquer des souffrances et des morts en grand nombre dans un système de santé déjà en déficit avant la crise, mais qui sera en ruine dans quelques mois et années parce qu’il n’y aura tout simplement plus de quoi le financer correctement. Et il en ira de même pour l’éducation, la culture et, plus grave encore, l’environnement car nous n’aurons plus l’argent pour financer les urgentes mesures de protection de la nature, qui sont extrêmement coûteuses.

Nous redécouvrirons certains problèmes que connaissent tous les pays pauvres actuellement, où l’environnement est massacré, étant le cadet des soucis des dirigeants comme de la population qui n’ont tout simplement pas les moyens de pouvoir s’inquiéter de l’avenir :

Scènes courantes dans le pays pauvres, qui n’ont souvent pas les ressources financières nécessaires même au traitement des ordures, et encore moins à l’application de normes environnementales.

Des millions d’enfants vont mourir

Le Covid ne tue pas les jeunes directement ; par contre, des millions d’enfants sont déjà frappés par les mesures anti-Covid.

Le Dr Nabarro estime en effet que les mesures contre le Covid sont en train de provoquer au minimum un doublement de la malnutrition des enfants dans le monde.

Dans les pays riches, quelques millions – ou même milliards – en moins, n’impliquent pas encore, directement, de cadavres dans les rues.

C’est autre chose dans les pays pauvres. Selon la Banque Mondiale,  700 millions de personnes dans le monde vivent avec moins de 2 dollars par jour. Une baisse même minime de revenu n’entraîne pas alors de «simples» difficultés passagères: c’est la différence entre la vie et la mort !!

Mort de malnutrition, mort d’épuisement, mort d’infections qui auraient pu être soignées pour quelques euros. C’est le triste sort qui attend de dizaines de millions d’enfants, qui pour la plupart ne seront pas évoqués, ni même décomptés au journal de 20 heures.

Mais peu importe.

Nos experts s’en moquent – et pour cause : ils ne risquent rien personnellement

Chez nous, les spécialistes, les experts, les professeurs, les épidémiologistes, se bousculent au portillon pour appeler au reconfinement.

Sans complexes.

Avec la douce certitude d’être des héros de la nation, il faut remercier, décorer, pour avoir sauvé des vies.

Qu’ont-ils à perdre à réclamer des mesures fortes, des moyens supplémentaires ?

Rien.

Strictement rien.

Il ne peut que gagner de la célébrité, des promotions, des budgets supplémentaires.

Tous vivent bien au chaud dans les bureaux des hôpitaux publics (pas auprès des malades !), les universités, les instituts de recherche financière par l’État. Les plans sociaux, les licenciements, les faillites, les bons de rationnement, et a fortiori la famine, n’existent dans leur univers que sous forme de vagues concepts qui n’existent que dans des livres, et qui n’arrivent qu’aux autres.

Ils peuvent, en toute sécurité, avec des airs compatissants, tirer la «sonnette d’alarme». Inciter à des mesures radicales dont les conséquences négatives ne frapperont, justement, que «les autres». Eux ne risquent pas de perdre leur emploi !

Et une fois la crise terminée, ils s’attribueront uniquement, bien sûr, le mérite des décès évités. Les dommages collatéraux, ce sera aux autres de gérer.

Quant à la logique qui consiste à estimer que faire gagner quelques années à un Occidental justifie de faire mourir un enfant dans un pays pauvre, ne cherchez pas, il n’y en a pas.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : le Dr Nabarro n’est pas le seul scientifique à s’opposer au confinement. Près de 35 000 scientifiques et praticiens de médecine ou de santé publique ont signé la Déclaration de Great Barrington qui stipule que « les politiques actuelles de confinement produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme ».

Parmi les premiers signataires associés au Dr Martin Kulldorff, professeur de médecine à l’université de Harvard, biostatisticien et épidémiologiste spécialisé dans la détection et la surveillance des épidémies de maladies infectieuses et dans l’évaluation de la sécurité des vaccins ; le Dr Sunetra Gupta, professeur à l’université d’Oxford, épidémiologiste spécialisée dans l’immunologie, le développement de vaccins et la modélisation mathématique des maladies infectieuses et le Dr Jay Bhattacharya, professeur de l’université de Stanford, médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en politique de santé publique, spécialisé dans les maladies infectieuses et les populations vulnérables.

Je vous invite à lire cette déclaration en français ici : https://ift.tt/3jubeJX

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Décapitation : ce que nous pouvons faire

 

Nous avons tous subi un nouveau traumatisme grave, avec l’abominable affaire du professeur décapité.

Cela vient à peine quelques jours après nouvel attentat près de Charlie-Hebdo, et l’horrible assassinat de Victorine Dartois.

L’impact de ces crimes sur notre mental, nos vies, ne doit pas être sous-estimé.

Confrontés à une telle violence, nous fabriquons des substances toxiques dans nos estomacs, nos rates, nos vésicules biliaires, notre sang.

Avec la menace montante, s’accélèrent les mécanismes de l’hypertension, des problèmes cardiaques, des ulcères. Et je ne parle pas du dégoût, de la rage, de la rancœur qui montent et qui plombent le moral déjà bien entamé par l’atmosphère ambiante.

Comment stopper cela ? Comment empêcher aussi la fabrication de cancers à force de frustrations et de mauvais sentiments face à notre époque qui déraille ??

Je vais tenter une modeste réponse. Comme d’habitude, elle n’engage que moi.

Trois réactions dans la population

 

Dans la population, j’ai observé grosso modo trois types de réactions :

Les uns disent :

  • « Mais c’est horrible, à la fin !! Il n’y aura bientôt plus de liberté d’expression en France ; les professeurs n’auront plus le droit de rien dire dans les classes. Il faut arrêter ces terroristes, les expulser !« 

Les autres disent :

  • « Y en a marre de ces gens racistes qui insultent l’islam. S’ils étaient plus respectueux des autres, on n’en serait pas là. Tout le monde devrait pouvoir pratiquer sa religion en étant respecté !! »

D’autres enfin disent :

  • « C’est la faute d’Internet et des réseaux sociaux qui véhiculent la haine. Il faut lutter contre toutes les formes d’extrémisme et d’intégrisme en sanctionnant Facebook, Twitter, Google et autres plateformes. »
Le Président Macron, le Ministre de l’Intérieur Darmanin, promettent plus de « fermeté ».

Nous verrons si cela change quoi que ce soit.

Les mesures prises lors des précédents attentats de masse, au Bataclan et à Nice, n’ont en tout cas pas évité ces nouveaux massacres.

Je ne crois pas à leurs promesses de « plus jamais ça »

 

De mon côté, je ne me fais aucune illusion : le sang va continuer à couler.

Nous sommes mille fois trop avancés vers le chaos pour que les administrations françaises (ministère de l’Intérieur, Justice, Armée…) puissent stopper d’un coup le phénomène. La preuve, il suffit d’un couteau et d’un téléphone mobile, ou d’une simple voiture pour foncer dans la foule. On ne peut pas interdire tous les couteaux, toutes les voitures (et camions), tous les téléphones, ni déporter toutes les personnes susceptibles de vouloir commettre un attentat.

Pour compliquer les choses, les attentats sont de plus en plus souvent commis par des personnes déstructurées (comme il y en a des millions), qui se lèvent un matin, lisent une information qui les fait « disjoncter », rentrent chez elles prendre un couteau de cuisine, un tournevis ou une hachoir, et sortent dans la rue tuer le premier venu. Comme le « jeune » qui a décapité Samuel Paty, qui n’était même pas fiché S ni repéré par les services de renseignement.

Je suis pessimiste ?

Oui, pour ce qui concerne l’espoir de sortir de la folie de notre époque.

Mais je suis très optimiste en ce qui concerne la façon dont chacun peut, à son niveau, mener une bonne vie, une belle vie, malgré tout ce qui se passe autour :

Prendre sur soi toute la responsabilité

 

J’ai souvent vécu des situations douloureuses. J’ai été confronté à l’injustice. Chaque fois, je me suis aperçu que me concentrer sur mes responsabilités, mes actions, mes paroles, mes erreurs, faisait infiniment plus de bien que de ruminer sans fin sur la culpabilité des autres, accabler les “coupables” réels ou supposés.

Ce n’est pas moi, d’ailleurs, qui ai inventé cette méthode.

Des personnes qui ont connu des vies infiniment plus dures que la mienne, comme Viktor Frankl ou Alexandre Soljenitsyne dans les camps de la mort, ont témoigné que, aussi horrible que puisse être la situation, vous pouvez toujours l’empirer. En refusant les responsabilités, en rejetant toutes les fautes sur les autres, en vous présentant comme innocent, « pur », victime, donc légitime pour utiliser tous les moyens pour essayer de s’en sortir soi-même au détriment des autres, toujours considérés a priori comme plus coupables que soi-même.

Dans les situations d’injustice, il est toujours plus efficace de remettre en cause mon comportement. De toutes façons, chercher à contraindre les autres de changer ne fonctionne simplement pas. Les critiquer, leur faire des reproches, ne fait que les renforcer. Cela empire les choses.

Cette voie a été explorée de façon approfondie par l’écrivain russe Fiodor Dostoïevski, dans “Les frères Karamazov”. Ce livre compte un chapitre merveilleux intitulé “Biographie du starets Zosime”. J’en recommande vivement la lecture. Il s’agit d’un maître spirituel qui, à la veille de sa mort, raconte sa vie, et comment il a découvert cette voie vers la sérénité absolue.

Au 20e siècle, le philosophe Emmanuel Lévinas a structuré cette pensée, mais c’est beaucoup plus dur à lire.

Retrouver une marge de manœuvre

 

Emmanuel Lévinas explique que prendre sur soi, malgré tout le mal qui se déchaîne autour de soi, c’est un moyen de retrouver sa liberté. On découvre qu’on a une marge de manœuvre. On sort de la victimisation qui paralyse. On arrête de s’épuiser à maudire les “méchants” qui, de toutes façons, ressurgissent toujours sous une forme ou sous une autre.

Bien sûr, notre réflexe naturel est de dire : “C’est pas ma faute !!

Cela paraît évident : si j’habite à l’autre bout de la France (ou du monde). Si je ne suis d’aucune manière moi-même intégriste, raciste, ou extrémiste ; si je n’ai jamais appelé à la haine de personne sur Internet, ni fait des caricatures… Alors je suis forcément innocent, non coupable !!

Et bien, justement, est-ce si sûr ?

La théorie des “six poignées de main”, de Frigyes Karinthy

 

Je vous ai déjà parlé de la théorie des “six poignées de main” de l’écrivain hongrois Frigyes Karinthy.

Selon cette théorie, qui date de 1929, nous ne sommes séparés du reste de l’humanité que par six personnes.

Chacun de nous connaît mille personnes, qui en connaissent chacune mille autres, qui en connaissent chacune mille autre ; en six étapes, vous touchez ainsi n’importe quelle personne au monde, y compris le Président des Etats-Unis ou n’importe quel Aborigène d’Australie !

Cela veut dire que n’importe quel acte que nous voyons autour de nous a peut-être pour origine une chose que nous avons faite nous-même.

L’effet papillon

 

Lorsqu’il nous arrive un malheur, il est toujours imprudent de déclarer que “nous n’y sommes pour rien”.

Qu’en savons-nous, au fond ?

A cause de l’effet papillon, chacune de nos paroles peut toucher quelqu’un qui, à son tour, touchera une autre personne, etc. Si bien que nous n’avons strictement aucun moyen de savoir ce qui adviendra de chacune de nos paroles ou de nos actes, bons ou mauvais.

Il est théoriquement possible qu’une mauvaise action commise à l’école maternelle, il y a cinquante ans, ait donné le mauvais exemple à un camarade, qui s’en est souvenu des années plus tard pour justifier tel méfait, qui aura à son tour blessé telle personne, pour la faire basculer dans quelque chose de plus grave, et ainsi de suite.

Un jour, nous croisons une personne qui nous fait mal. C’est, apparemment, “sans raison”, ou du moins sans rapport visible et évident avec nous et notre passé.

Nous ne sommes pas assez intelligents, renseignés, lucides, pour mesurer l’impact réel de nos actions, dans l’espace et dans le temps.

Cela invite à faire extrêmement attention à tout ce que nous disons, et faisons.

La fameuse “goutte d’eau qui a fait déborder le vase”

 

Voir les choses ainsi permet d’adopter une attitude nouvelle face aux malheurs de la vie.

Cela permet d’adopter une attitude plus apaisante, plus constructive, puisque quoiqu’il arrive, nous pouvons estimer que nous avons bel et bien participé, ne serait-ce que d’une façon infime, au malheur qui nous frappe. Se considérer comme responsable de la fameuse “goutte d’eau qui a fait déborder le vase”, ce qui veut dire que nous avons le pouvoir, en changeant de comportement d’améliorer les choses.

Ainsi nous pouvons toujours réagir positivement.

Qui ne peut trouver aucun domaine dans sa vie, où il puisse investir du temps et de l’énergie pour mieux faire, ou moins nuire ? Afin que le monde devienne plus supportable et moins injuste pour lui-même, et donc aussi pour les autres ?

Une stratégie avec des résultats certains

 

Cette stratégie a l’avantage d’apporter des résultats certains, puisque mes actions dépendent entièrement de moi.

Je n’ai pas besoin de convaincre qui que ce soit d’autre, qu’il soit journaliste, préfet, député ou ministre, pour prendre des mesures !

Aucun délai, aucune attente, ni contrariété ! Je peux commencer tout de suite, dès maintenant ! Je n’ai besoin de négocier avec personne, si ce n’est avec moi-même. Je fixe librement les objectifs, les récompenses que je m’accorde.

Un point du vue qui énerve

 

Je sais que ce point de vue énerve. Qu’il est frustrant. Que l’on voudrait tous avoir une “grande solution” pour stopper la violence, la souffrance, dans le monde. En finir avec les terroristes maintenant et tout de suite, grâce à des “mesures fortes” (contre la liberté d’expression, contre le blasphème, ou contre les réseaux sociaux, selon les opinions politiques).

Mais l’expérience millénaire a montré que le monde ne marchait pas comme ça. La répression à grande échelle a toujours des effets décevants. On tape, on tape, on tape, on tue même parfois, et parfois à grande échelle. Mais ça ne fait que renforcer la révolte, stimuler les terroristes et les kamikazes.

On voit ça depuis toujours, de la Rome Antique jusqu’à l’actuelle Afghanistan ou même à la France d’aujourd’hui ! Qu’ont fait toutes les lois qui existent déjà sur Internet pour interdire les appels à la violence ? Qui a constaté le moindre apaisement dans les esprits ??

Sur le long terme, le seul moyen d’instaurer plus de paix, d’amitié, de bienveillance, est de persuader les gens d’arrêter de regarder “la paille” dans l’œil du voisin, pour plutôt se concentrer sur “la poutre” qui est dans le sien.

C’est pénible. C’est long. C’est tellement plus pratique, confortable, agréable, de s’en prendre aux autres, de critiquer les “méchants”, les “salauds”, plutôt que de se reconnaître soi-même comme un méchant, un salaud.

C’est pourquoi cette solution, pourtant connue et promue depuis des millénaires par les Sages, est si peu mise en avant.

L’approche qui m’a permis d’arrêter de me passer la rate au court-bouillon

 

Mais en ce qui me concerne, je le répète, c’est la seule solution à laquelle je crois vraiment. C’est ainsi que j’ai pu arrêter de me “passer la rate au court-bouillon”,

En tout cas, j’ai un meilleur sommeil, meilleur appétit, plus d’énergie, de force physique et mentale. Je suis sûr que j’ai amélioré mon système cardiovasculaire et reculé la menace du cancer.

J’ai progressé dans les domaines qui sont importants pour moi (alpinisme, piano, jardin, éducation des mes enfants, meilleure alimentation et connaissance de la santé et des plantes…).

Ma méthode n’arrêtera pas le terrorisme ? Oui, je sais, naturellement. C’est pourquoi je laisse le soin aux Ministres, Parlementaires, aux Juges et aux Forces de l’ordre de proposer d’autres solutions.

Pourvu qu’elles fonctionnent.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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