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Comment sortir de ce mal du siècle

« Il y a un mot qu’il faudrait nous arracher de la tête. Vous l’entendez 150 fois par jour, c’est le mot “crise”. Ce mot n’a pas de sens. C’est un mensonge… », écrit Jean-Claude Guillebaud.

« Regardez dans le dictionnaire : une crise est un dérèglement provisoire dans un système. Donc, ce qu’on appelle “la fin de la crise” est un retour à la normale. Si vous avez une crise de foie et que vous guérissez, vous êtes à nouveau en bonne santé, comme avant. Mais on ne reviendra jamais au monde d’hier.

« Nous sommes non pas en train de vivre une crise, mais une gigantesque mutation. En fait, nous vivons plusieurs mutations : géopolitique, spirituelle, technologique, génétique, économique.

« Elles portent en elles autant de promesses que de menaces. Ça veut dire qu’elles attendent de nous qu’on les prenne en main. Notre devoir de citoyens est de tout faire pour conjurer ces menaces et faire advenir les promesses. »

À cela, j’ajouterai que nous vivons une mutation profonde de la médecine.

Si la crise s’éternise… ce n’est plus une crise

Et vous, cher lecteur, avez-vous l’impression d’être en crise ?

Ou cette prétendue « crise » est-elle un état permanent de souffrance que vous devez porter depuis des années ou des décennies ?

Avez-vous réellement l’espoir que la « crise » se termine ?

Ou chaque crise qui s’achève est-elle remplacée par une autre ?

Changer de regard sur la vie

Si vous avez l’impression que la vie n’est qu’un enchaînement de crises sans interruption, la solution alors n’est peut-être plus d’attendre la « sortie de crise », sortie qui ne se produira sans doute jamais.

Une piste est d’essayer de changer notre regard sur notre vie.

Accepter de nous modifier de l’intérieur pour renoncer à nos illusions et nos rêves d’une vie de conte de fée, où il n’y aurait ni souffrance ni catastrophes. Accepter la vie telle qu’elle est, avec ses inconvénients qui sont partie intégrante d’une vie normale.

« Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre capacité à nous recréer nous-même », disait Gandhi.

La maladie pour nous aider à bouger

Soyons francs, la plupart des personnes qui s’intéressent vraiment à la santé naturelle, ont connu de graves ou de très graves maladies – de graves « crises », donc.

Les bien portants qui décident d’agir de façon préventive, en s’y mettant « à fond » sans jamais avoir été malades ni été témoins de maladies dans leur entourage proche, sont des exceptions.

En général, il faut que le Destin soit venu frapper à notre porte, sous la forme d’une attaque, d’un cancer ou d’une autre « crise ».

La maladie peut alors être une occasion de changer, enfin.

« Avant de tomber malade, j’ai passé ma vie à dépenser de l’argent que je n’avais pas, pour acheter des choses dont je n’avais pas besoin, pour impressionner des gens que je n’aimais pas vraiment », m’a dit un jour un patient.

La maladie nous donne souvent l’occasion d’entreprendre les changements que nous aurions dû faire depuis des années. Mais que nous avons toujours repoussés parce qu’ils étaient trop douloureux. Ou parce que nous n’en comprenions pas l’importance.

La maladie vient alors nous rappeler des vérités essentielles.

Par exemple, qu’on ne vit qu’une fois ; que la vie peut être belle, à condition de ne pas perdre son temps et son énergie dans de mauvaises causes ; que chaque souffle, chaque battement de notre cœur sont des miracles.

Deux façons de vivre sa vie

« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie », a dit Albert Einstein.

« L’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. »

Le Dr David Servan-Schreiber a expliqué dans son livre Anticancer sa découverte de la beauté de la vie, le jour où lui fut diagnostiqué une tumeur au cerveau.

Soudain, raconte-t-il, il s’est senti libéré de toute la pression que lui avaient mise ses parents, et qu’il s’était mise lui-même, pour être toujours le meilleur partout.

Enfin, il découvrait une « bonne raison » d’employer le temps qui lui restait à vivre pour faire les choses importantes pour lui. Sans la contrainte du regard de son père, de ses maîtres, de ses collègues et rivaux, qui faisait qu’il vivait la vie comme eux le voulaient, ou plutôt comme il imaginait qu’ils le voulaient.

Et c’est là qu’il s’est révélé au monde. En cessant d’essayer de « réussir » par des diplômes, des prouesses en tout genre, il a enfin osé devenir lui-même. Et c’est là qu’il a authentiquement… réussi.

Par des livres qui ont bouleversé des millions de personnes, et très probablement sauvé de nombreuses vies. Par ses chroniques pleines de sagesse, et si profondes, publiées après sa mort dans le recueil Notre corps aime la vérité (un très beau titre !).

Ajoutons que l’énergie qui s’est emparée de lui au moment de son diagnostic lui a permis de déjouer les prévisions pessimistes des médecins.

Une tumeur maligne qui devait le diminuer intellectuellement et ne lui laisser que quelques mois de vie lui a, au contraire, donné l’occasion de produire des œuvres et de découvrir des thérapies (EMDR, oméga-3 et antioxydants notamment). Il a ainsi résisté plus de vingt ans à la maladie.

Plus que tout autre, il a montré que « guérir » (c’est le titre d’un de ses livres) ne voulait pas dire ne pas avoir de blessure. Cela veut dire que les blessures ne contrôlent plus notre vie, et même qu’elles nous permettent d’accéder à la liberté authentique, celle où on parvient à laisser ses peurs derrière soi, car on comprend qu’aucune blessure ne pourra nous empêcher d’aimer.

Et vous, cher lecteur, avez-vous connu une telle occasion de transformation positive, grâce à la maladie ? Dans votre vie ou dans celle d’une personne de votre entourage ?

Si oui, ce serait formidable que vous puissiez la partager avec les lecteurs de SNI et avec moi. Je vous invite à le faire en laissant un commentaire sous cet article.

Un grand merci d’avance.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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