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Une cause rarement reconnue, mais très fréquente, de l’obésité

Si vous êtes en surpoids et menacé par le diabète, ou peut-être déjà diabétique de type 2 (diabète sucré), la première chose et la plus importante à faire, c’est de perdre du poids.

Peu importe que ce soit par un régime sans graisse, sans sucre, sans protéines, sans rien (le jeûne, permanent ou intermittent !), vous n’irez pas mieux tant que vous n’aurez pas perdu des kilos.

Ce qui amène cette question, immédiatement après : « Oui, mais comment ? »

Comment maigrir quand ce n’est pas possible ?

Si vous avez des kilos en trop, je sais que vous ne le faites (évidemment !) pas exprès.

Que vous avez déjà essayé de lutter contre. Que vous vous en inquiétez, peut-être en permanence. Mais que rien ne marche pour vous.

Dans d’autres lettres, j’ai parlé, et je reparlerai, des façons d’envisager l’alimentation pour perdre du poids durablement, sans faire de régime.

Mais ce n’est pas d’alimentation que je vais vous parler aujourd’hui. Nous allons parler… d’amour.

Le manque d’amour, première cause de surpoids

Peut-être n’êtes-vous pas concerné par le problème. Mais peut-être que si.

Dans ma longue expérience du sujet, je me suis aperçu qu’une majorité de personnes souffrant de surpoids étaient aussi en manque d’amour, à un moment ou l’ autre de leur existence.

Manque d’amour de la part de leurs parents, de leur conjoint, de leurs enfants, ou même de leurs collègues, amis, dans certains cas même de leurs voisins.

Ce manque d’amour a été vécu chez eux comme une agression répétée, prolongée, les obligeant à :

  • se protéger ;
  • trouver une autre source de réconfort.

Commençons par le premier point : se protéger.

Obligées de se protéger contre les agressions extérieures, les victimes s’enveloppent d’une « couche protectrice »

Les kilos en trop sont un moyen de se protéger : protection contre la famine, bien sûr, mais aussi protection contre les coups.

Coups qui peuvent être réels, dans le cas d’un enfant ou d’une femme battue, ou symboliques, dans le cas d’une personne qui se fait harceler, critiquer, malmener par son entourage.

Grossir est alors un moyen de créer une « couche de protection » vis-à-vis de l’environnement, voire une forme d’armure.

Tant que l’agression continue ou tant qu’on n’a pas guéri de ses blessures, il est inutile de chercher à maigrir, car l’instinct de survie vous pousse, au contraire, à maintenir vos protections, ou à les reconstituer au plus vite si un régime forcé vous a provisoirement privé de ces protections.

La nourriture comme source indispensable de réconfort

Second point : en manque d’amour, vous êtes obligé de trouver une autre source de réconfort.

Trouver du réconfort dans la vie n’est pas facile, car on n’a pas toujours l’environnement, humain ou matériel, nécessaire pour se sentir bien. En revanche, il y a une chose que la société moderne met à notre disposition en abondance, facilement accessible, partout, à tout moment du jour ou de la nuit : la nourriture, et en particulier la malbouffe.

Aussi seul, triste, frustré, malheureux que l’on puisse être, il est pratiquement toujours possible, avec un minimum d’effort et d’argent, de se procurer des cochonneries en tout genre qu’on pourra se fourrer dans la bouche et qui nous apporteront un réconfort aussi certain qu’immédiat.

Je suis stressé parce que j’ai peur d’être en retard ? Vite, un bonbon. J’ai peur de me faire réprimander par mon chef ? Vite, un biscuit. Je m’inquiète des résultats d’une analyse médicale ? Vite, une glace ou un paquet de chips.

Cette habitude prend ses racines dans nos instincts les plus profonds, et nous la cultivons souvent depuis notre âge le plus tendre. Combien de fois des adultes ne nous ont-ils pas consolés avec des bonbons, des biscuits, un verre de grenadine ? C’était magique, cela marchait presque toujours.

Or il ne suffit pas de « décider d’arrêter » pour quitter de telles habitudes. Si vous décidez de ne plus manger la nourriture qui vous réconforte, tout ce que vous allez obtenir sera… moins de réconfort !!

Mais ce réconfort, vous en avez besoin ! Vous ne pouvez pas vivre sans !! Ceux qui cherchent à vous en priver sont cruels et inconscients !!!

La solution : remonter à l’origine du problème, pour le résoudre

La seule solution, évidemment, c’est de remonter à la source du problème. Autrement dit, il faut résoudre cette question du manque d’amour qui vous pousse à manger pour vous protéger et vous réconforter.

Une fois que vous n’aurez plus besoin de vous protéger ni de vous réconforter avec de la nourriture, vos kilos en trop s’en iront à pas de loup, silencieusement, sans vous demander d’effort et peut-être même sans que vous vous en aperceviez.

Mais tant que le problème reste là, les régimes, les gros efforts, les bonnes résolutions que vous prendrez ne feront qu’aggraver votre douleur, rendre votre vie plus difficile encore, car vous buterez en permanence sur la difficulté qu’il y a à moins manger, vous procurant un sentiment permanent d’échec, de nullité, d’inadéquation.

Il va donc falloir prendre des décisions douloureuses : vous éloigner des personnes qui vous font mal, et nouer des liens avec des personnes qui vous apporteront un réconfort authentique, plus intense et plus durable que la nourriture.

Cela fait peur au début. C’est normal. On a peur, sur le court terme, de se retrouver encore plus seul. Ensuite, il faudra trouver un nouvel équilibre affectif avec de nouvelles personnes. Cela fait peur aussi, car ça prend du temps, c’est difficile.

Mais toute l’énergie que vous investissez dans ce domaine sera mieux utilisée que celle investie dans des régimes alimentaires illusoires. Aucun progrès ne sera perdu. Votre situation ne peut qu’aller en s’améliorant si vous décidez de vous couper des relations toxiques et de nouer des relations bienfaisantes.

C’est une manière de prendre soin de vous qui a un sens profond et qui contribuera de façon décisive à votre santé, sur le moyen et le long terme.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Boire du lait tous les jours, est-ce dangereux pour la santé ?

Les ventes de lait baissent en France d’une année à l’autre, depuis 10 ans. Les Français sont les plus petits consommateurs de lait d’Europe, derrière l’Allemagne et l’Angleterre [1] !

Grâce au remarquable travail de journalistes scientifiques comme Thierry Souccar (auteur de Lait, mensonges et propagande), il commence à se savoir que:

  • le lait ne fortifie pas le squelette, n’empêche pas les fractures ; le calcium du lait est mal assimilé. Mieux vaut pour les os manger des légumes, riches en potassium et en calcium assimilable ; et surtout, les légumes sont basifiants (le contraire d’acidifiants), ce qui est bon pour le squelette et préserve les minéraux des os et des muscles ;
  • le lait est mal toléré par la majorité de la population, qui digère mal le lactose (sucre du lait), entraînant maux de tête, porosité intestinale, problèmes digestifs ;
  • le lait favorise les allergies ;
  • le lait augmenterait même un peu le risque de cancer de la prostate, des ovaires et, peut-être, du sein, sans doute à cause des hormones et des « facteurs de croissance ».

En cas d’asthme, d’eczéma, de mal de tête, de problèmes digestifs, d’acné, de sautes d’humeur, les premiers produits qu’on supprime sont… le lait et les produits laitiers, à égalité avec le gluten.

Bref, le mythe des « trois produits laitiers par jour » s’effondre.

La fin du mythe des « trois produits laitiers par jour »

Selon l’épidémiologiste Philippe Froguel, de l’institut Pasteur de Lille, interrogé en 2014 :

« Dans les célèbres préconisations du PNNS [Programme national Nutrition Santé, NDLR], autant le conseil de manger des fruits et légumes peut se justifier, autant celui d’absorber chaque jour trois produits laitiers constitue de la pure propagande en faveur du lobby du lait, car cela ne repose sur aucune base scientifique [2]. »

Cette déclaration date d’il y a 5 ans. Entre temps, les Autorités de santé françaises ont changé leurs recommandations, au moins pour les adultes. Elles ne recommandent plus que deux portions de laitage par jour pour les adultes [3].

Elles continuent toutefois à préconiser quatre produits laitiers par jour « pour les enfants, les adolescents et les personnes âgées ».

Pourtant, selon une grande étude suédoise publiée en 2014 dans la revue médicale britannique BMJ, les femmes qui boivent plus de trois verres de lait par jour sont plus enclines à souffrir de fractures (+ 60 %) et à décéder prématurément (+ 90 %), par rapport à celles qui boivent moins d’un verre par jour.

Il se trouve aussi que la Finlande, premier consommateur de lait au monde, détient le record du diabète de type 1.

On ne comprend pas sur quelles bases reposent cette recommandation aux femmes âgées de consommer quatre produits laitiers par jour.

Les Autorités françaises s’alignent progressivement sur les recommandations de l’École de santé publique de Harvard

Malgré tout, il y a matière à se réjouir, puisque les Autorités de santé françaises se rapprochent à petits pas des préconisations de l’équipe de santé publique de l’université de Harvard, référence mondiale en la matière.

Harvard va néanmoins beaucoup plus loin. Elle recommande de :

« limiter le lait et les produits laitiers à un maximum d’une ou deux portions par jour [4] ».

Pour autant, si vous aimez le lait, devez-vous vous priver de ce plaisir ?

Pour ceux d’entre nous qui se souviennent de la timbale en étain sous le pis de la vache, remplie de lait chaud et mousseux, tendue par un grand-père souriant, faut-il faire une croix définitive sur cette « madeleine de Proust » ??

Ancien lait contre nouveau lait

Tout dépend, en réalité, du type de lait que vous consommez.

Si vous êtes comme l’immense majorité des Français, vous n’avez accès facilement qu’au lait que l’on trouve sur des palettes dans les supermarchés.

Mais ce lait n’a justement plus rien à voir avec le lait cru du pis de la vache de vos grands-parents (ou arrière-grands-parents !).

C’est un produit mort et dénaturé, et ce pour de nombreuses raisons :

  • les espèces de vaches ont été sélectionnées à l’extrême pour aboutir à des vaches quasiment déformées physiologiquement pour produire 40 à 50 litres de lait par jour, contre 4 litres seulement à l’état normal. Cette ultra-productivité s’accompagne d’un appauvrissement de la qualité nutritionnelle ;
  • le fourrage : la France ne produit plus assez de fourrage pour ses vaches. Elle est obligée d’en importer du Brésil ou d’Argentine, où les pratiques agricoles ne sont pas contrôlées comme en Europe (OGM, pesticides, plastiques dans les fourrages) ;
  • l’élevage en batterie, qui stresse les animaux, limite leurs mouvements, favorise les contagions et donc la médication, notamment les antibiotiques ;
  • la pratique de la traite de vaches en gestation, ce qui ne se faisait pas autrefois : le lait contient donc plus d’hormones femelles, ce qui peut perturber le métabolisme des femmes, tout comme celui des hommes ;
  • le traitement UHT, qui consiste à chauffer le lait à 150 °C pendant 3 secondes, détruit les enzymes ainsi que la plupart des vitamines ;
  • l’homogénéisation du lait, procédé consistant à faire éclater les globules de matière grasse dans le lait, change sa texture ;
  • le filtrage, pour récupérer et vendre à part la crème du lait et le beurre, appauvrit le lait, qui est présenté sous l’appellation « demi-écrémé » ou « écrémé » et considéré à tort par les consommateurs comme meilleur pour la santé. À noter que, en Suisse, il est interdit par la loi de faire figurer le mot « lait » sur ce type de produit, vendu sous l’appellation « drink ».

En Suisse, il est interdit d’appeler « lait » le liquide blanc aqueux et pauvre en vitamines présenté dans d’autres pays par l’agro-industrie comme du « lait demi-écrémé UHT ». Il est donc écrit « Drink » sur l’emballage, ce qui veut simplement dire « boisson ».

Conclusion : il y a lieu de se méfier du lait UHT comme de tout autre produit hautement transformé.

Cependant, si vous faites partie des rares privilégiés à avoir près de chez vous un authentique pâturage avec une vache appartenant à une espèce ancienne, non traitée aux antibiotiques, vivant de façon traditionnelle, broutant de la bonne herbe naturelle, le lait qu’elle vous offrira aura des qualités nutritives qui ne pourront que vous faire du bien.

Buvez le lait cru, non homogénéisé, et surtout pas traité UHT.

Question subsidiaire : la baisse de la consommation de lait en France est-elle vraiment liée à une prise de conscience de l’importance de la santé ??

J’ai commencé cette lettre en évoquant l’excellent travail réalisé par certains auteurs comme Thierry Souccar, sur le lait.

Mais est-ce vraiment la seule ou même la principale raison de la désaffection de la population pour le lait ?

Il semble que cette baisse de consommation soit aussi liée à une cause moins réjouissante, à savoir la déstructuration des modes et rythmes de vie [5].

Comme aux États-Unis, la population française perd l’habitude de faire de vrais repas, grignote, mange à toute heure du jour et de la nuit.

Coucher tardif et mauvais sommeil entraînent une désorganisation le matin, conduisant de plus en plus de personnes à sauter le petit-déjeuner, qui est le repas où traditionnellement on buvait le plus de lait.

Selon une étude du Crédoc, cette déstructuration touche en particulier les enfants.

Le nombre d’enfants qui sautent au moins un petit-déjeuner par semaine, pour cause de coucher trop tardif la veille, a augmenté de 150 % entre 2013 et 2016.

Plutôt qu’un vrai petit-déjeuner, les parents leur donnent des biscuits, une Pom’Potes ou une petite bouteille de lait aromatisé, avalés dans la voiture, au milieu des embouteillages pour se rendre à l’école.

Pas forcément une bonne nouvelle pour leur santé et les futurs problèmes de surpoids et de diabète.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Compléments alimentaires pour diabétiques

Pour lutter contre le diabète, il faut perdre du poids, vous ne pouvez pas y couper. Et pour perdre du poids, il faut résoudre les problèmes sous-jacents dans la vie du patient, qui expliquent sa tendance à grossir :

  • dérèglement hormonal ou dérèglement du cycle de la nourriture, addiction au sucre et aux glucides ;
  • problèmes affectifs, la nourriture servant à compenser le manque d’amour, la solitude, l’anxiété, et les kilos en plus servant de protection vis-à-vis du monde extérieur qui représente une menace.

Je reviendrai sur ces sujets importants une autre fois. Mais aujourd’hui, je vais supposer que le patient diabétique a résolu son problème de poids. Il a maintenant besoin de plantes et de produits naturels pour l’aider à réguler son sucre sanguin et sa sensibilité à l’insuline.

Que nous offrent les médecines naturelles ?

Le magnésium

Le magnésium joue un rôle majeur dans la préservation de la sensibilité à l’insuline, et dans la régulation du le glucose sanguin.

Des études ont montré une corrélation entre le manque de magnésium, le diabète de type 2 et les complications du diabète [1], [2].

Selon une revue d’études, chaque tranche de 100 mg de magnésium consommé chaque jour diminue le risque de diabète de 15 % [3].

Les aliments qui apportent le plus de magnésium sont les sardines à l’huile, les fruits de mer, les céréales complètes, les légumes verts, les haricots, les noix, les amandes, et autres oléagineux.

Le magnésium peut aussi être pris sous forme de complément alimentaire, mais il existe sous tant de formes différentes qu’il est difficile de s’y retrouver. Le plus vendu en France est le lactate de magnésium (dans Magné B6), qui contient donc de l’acide lactique, pas forcément une bonne chose car acidifiant et pouvant causer de l’anxiété. Un autre, très populaire, est le chlorure de magnésium, qui s’assimile assez mal mais qui est très bon marché (ça compense). Les magnésiums « de luxe », bien assimilés et avec peu d’effets indésirables, type diarrhée, sont le bisglycinate de magnésium, le citrate de magnésium, mélangés à la vitamine B6 et à la taurine, des cofacteurs qui augmentent l’assimilation.

La quantité à prendre par jour est de 6 mg de magnésium par kilo de poids corporel. Donc, 360 mg pour une personne de 60 kg.

Cacao

Peut-être parce qu’il est riche lui aussi en magnésium, le cacao est bon pour les personnes diabétiques.

Des chercheurs du Luxembourg ont découvert que les personnes qui mangeaient du chocolat à forte teneur en cacao (80 %) avaient moins d’insuline, indiquant un possible effet protecteur du chocolat contre la résistance à l’insuline.

La résistance à l’insuline est un signe annonciateur du diabète.

Bien que certaines personnes aient consommé jusqu’à 100 g de chocolat noir par jour, la plupart ne mangeaient que 4 carrés environ [4].

Cumin noir (Nigella sativa)

Les graines de cumin noir (Nigella sativa) sont un remède populaire traditionnel contre le diabète, originaire d’Égypte.

Une étude menée en Arabie Saoudite a montré une amélioration significative du contrôle du glucose sanguin chez les diabétiques de type 2 prenant 2 000 mg par jour d’extrait de Nigella [5].

En prendre 500 mg quatre fois par jour.

Cannelle

La cannelle est elle aussi connue de longue date pour ses effets contre le diabète. De nouveaux signes montrent qu’elle peut aider les patients prédiabétiques, souffrant de syndrome métabolique.

La cannelle a montré des effets positifs sur le niveau du glucose sanguin, du cholestérol, de la pression artérielle et de l’obésité [6].

Saupoudrez généreusement de cannelle vos desserts, salades de fruits, boissons comme le chocolat chaud, le vin chaud, le thé à la cannelle. Mais la cannelle entre dans la composition de nombreux plats salés comme le velouté de potimarron à la cannelle, les rouleaux de chou à l’oriental, les mille-feuilles d’aubergine au chèvre et au miel épicé, la salade de betterave à l’orange, le sauté d’agneau orange à la cannelle, la pastilla de Fez à la pintade, le rôti de porc à la bière et à la cannelle, le curry de Madras, le pavé de saumon cannelle gingembre.

Le chrome

Le chrome est un élément-trace nécessaire pour métaboliser les glucides et les graisses. Il travaille avec l’insuline pour aider à transporter le glucose dans les cellules.

Une revue d’études publiée en 2017 a montré que les compléments de chrome faisaient baisser le sucre sanguin chez les diabétiques de type 2 [7].

Le chrome se trouve dans les brocolis, les prunes, les noix, les fruits de mer et les céréales complètes.

En complément alimentaire, choisir le picolinate de chrome. Attention : c’est un « élément-trace » donc nécessaire en quantités infimes, toxique à plus forte dose. Ne pas prendre plus de 1 000 microgrammes, donc un millième de gramme, par jour [8].

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Vous aussi, suivez la voie du phénix

Ce matin, je vous souhaite une bonne fête de Pâques ! Cette fête célèbre, on le sait, l’entrée dans la « vie éternelle » (résurrection) de Jésus-Christ, trois jours après sa mort sur une croix.

Mais depuis fort longtemps avant le Christ, les hommes ont eu cette intuition qu’il fallait parfois « mourir » pour passer à une « autre vie ».

Ceux d’entre nous qui ont été confrontés à la maladie connaissent cette impression. La nécessité de toucher le fond de la souffrance pour remonter à la surface.

On « revient à la vie », mais ce n’est plus la même vie. On est transformé. On ne voit plus les choses de la même façon. L’épreuve vous a rendu plus sage.

Les Égyptiens, bien avant les Chrétiens, connaissaient un étrange animal qui avait cette capacité, plus qu’aucun autre, à mourir, puis renaître : le phénix.

Permettez-moi, en ce jour de Pâques, de vous raconter la belle histoire du phénix. Vous y découvrirez, j’espère, une nouvelle étonnante.

Le plus beau des oiseaux

Le phénix était, disait-on, une sorte d’aigle, mais de taille considérable.

Son plumage n’était pas brun mais « rouge, bleu et d’or éclatant, et son aspect était splendide », dit l’Encyclopaedia Universalis.[1]

Son bec et ses serres étaient d’or pur.

Il n’existait qu’un seul phénix à la fois. Il vivait mille ans. Mais vers la fin de sa vie, il perdait sa vigueur. Son plumage ternissait. Sentant sa fin approcher, il construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu, et se consumait dans les flammes.

Mais dans les cendres chaudes naissait… un oisillon, prêt à devenir à son tour un beau et grand phénix !

Ses larmes guérissent n’importe quelle blessure

Le phénix, aussi appelé oiseau de feu, oiseau soleil, ou encore oiseau-tonnerre chez les Indiens, est symbole d’immortalité :

  • Une goutte de son sang donne l’immortalité à celui qui la boit
  • Ses larmes guérissent n’importe quelle blessure ou maladie
  • Son chant donne du courage à l’homme au cœur pur et de la crainte à l’homme au cœur impur.

S’agit-il d’une simple légende destinée à amuser les enfants ?

Non, car le phénix… c’est vous !

Le phénix, c’est vous

Hé oui, si depuis des millénaires, les hommes se transmettent l’histoire si étrange du phénix, qui paraît n’avoir aucun sens, c’est parce que la vie de cet animal merveilleux correspond à la vie des hommes.

Dans nos vies, en effet, nous sommes confrontés à des épreuves qui nous font vaciller et nous donnent l’impression que notre fin est proche.

« Je suis fichue», me disait il y a quelques jours une merveilleuse jeune fille de dix-sept ans, pleine de charme et de talent, mais qui se trouvait confrontée pour la première fois de sa vie à une épreuve douloureuse.

Cette jeune fille, qui a la vie devant elle, était persuadée de ce qu’elle disait.

Mais moi qui ai quelques dizaines d’années de plus, j’ai souri de tendresse, intérieurement.

Comme le phénix qui approche de la fin de sa vie, cette jeune fille avait besoin de « mourir » symboliquement, c’est-à-dire de laisser derrière elle la petite fille innocente qu’elle avait été, pour entrer dans sa nouvelle peau de femme.

Ce passage est douloureux, inquiétant. Mais passer par cette épreuve est la seule voie pour devenir la nouvelle personne qu’elle est déjà.

Grâce aux épreuves, obtenez les dons du phénix

Nous-mêmes, à chaque étape de notre vie, nous sommes appelés à nous confronter à nos limites. Parfois, le combat est extrême, et nous ne sommes pas sûrs de nous en sortir.

Notre espoir, notre plus haute ambition : sortir de l’épreuve par le haut, en prenant notre envol… comme le phénix.

Si nous y parvenons (ce qui n’arrive pas toujours), alors nous ressortons de l’épreuve grandis.

Nous entrons dans une vie plus belle. Comme le phénix, nous acquérons des dons supplémentaires.

Nous trouvons plus facilement les mots pour nous encourager nous-même (et les autres) à aller dans la bonne direction, et éviter de faire le mal. C’est la signification du chant du phénix qui « donne du courage à l’homme au cœur pur et de la crainte à l’homme au cœur impur », indiqué plus haut.

Nous pouvons mieux contribuer à guérir les blessures « par nos larmes », voire par notre sang, que nous hésitons moins à offrir, comme le phénix, pour aider les personnes qui nous sont chères.

À votre santé, et joyeuses fêtes de Pâques !

Jean-Marc Dupuis

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Pour vos articulations, choisir les bonnes huiles est important

L’arthrose est souvent perçue comme une maladie due à l’usure des cartilages.

Mais c’est une vue simpliste.

Oui, le cartilage est abîmé. Mais est-ce uniquement, ou même principalement, de l’usure ? Si c’est le cas, les jeunes qui font beaucoup de sport devraient être touchés prématurément par l’arthrose. Or ce n’est pas le cas, au contraire (sauf en cas d’accident à une articulation).

Le cartilage est abîmé par une inflammation chronique

L’explication est que la destruction du cartilage a une cause systémique : c’est une inflammation dans l’organisme.

Les cellules qui fabriquent notre cartilage, appelées « chondrocytes », détestent l’inflammation. C’est bien simple, dès qu’elles reçoivent des « messagers d’inflammation » (les substances fabriquées par l’organisme pour déclencher l’inflammation en cas de virus, bactérie, choc), elles deviennent folles.

Elles font n’importe quoi. Elles cessent leur travail et laissent le cartilage en l’état. Celui-ci vieillit, durcit, se fendille, se dégrade. C’est l’arthrose.

Pour éviter l’arthrose, il faut donc éteindre les inflammations chroniques que vous avez dans votre corps, afin de limiter la présence des messagers (ou médiateurs) d’inflammation (prostaglandines, cytokines).

Les causes de l’inflammation chronique

Cette inflammation peut avoir lieu :

  • en cas d’infection : toutes les maladies en « -ite » (rhinite, bronchite, dermatite, méningite, sinusite, appendicite…). Si vous enchaînez les maladies de ce type, vous avez en permanence des médiateurs d’inflammation qui excitent les chondrocytes ;
  • dans vos intestins, sous l’effet d’aliments que vous ne tolérez pas, comme le gluten ou les produits laitiers. Si vous avez une maladie inflammatoire de l’intestin (syndrome du côlon irritable, maladie de Crohn), vous risquez plus de souffrir des articulations. Une étude publiée dans le Journal of Nutrition en 2011 a observé que 71 % des personnes souffrant d’arthrite rhumatoïde avaient des problèmes intestinaux. Ces résultats ont été confirmés par une étude de 2012 parue dans le Journal of Rheumatology, montrant que les personnes souffrant d’arthrite rhumatoïde avaient 70 % de risques de plus que les autres d’être hospitalisées pour des problèmes intestinaux [1] ;
  • par les dents dévitalisées, qui sont source d’inflammation chronique dans le corps. Elles sont perçues, en effet, comme des corps morts, étrangers, qu’il faut éliminer, provoquant une réaction inflammatoire permanente. Dans une étude publiée par Nabil Bissada dans le Journal of Clinical Rheumatology en 2012, il a été montré que les bactéries dentaires pouvaient se retrouver dans le liquide synovial des personnes souffrant d’arthrose ! Les auteurs de l’étude ont donc appelé les spécialistes à s’intéresser aux infections bucco-dentaires chez les patients souffrant de troubles articulaires, et de les soigner [2] ;
  • sous l’effet d’un stress, de polluants ou d’une mauvaise alimentation. On sait, en effet, que la malbouffe élève le niveau d’inflammation du corps ;
  • Et dans d’autres cas d’inflammation chronique de l’organisme, dont on ne connaît pas toujours la cause

La malbouffe qui provoque de l’inflammation

Mais la malbouffe est souvent en cause. Parmi les causes fréquentes d’inflammation, il y a toutes les nourritures bon marché, ultra-transformées, à base de sirop de glucose, sucre, farine, huiles végétales, sel, additifs alimentaires.

Parmi eux, les fritures sont les pires. On y trouve des glucides (sucres) très rapidement assimilables, car cuits à haute température (amidon de pomme de terre des frites et des chips, par exemple), des produits de glycation avancée, des huiles cuites voire brûlées.

Nous allons nous intéresser aujourd’hui aux huiles qui causent de l’inflammation, et qui donc contribuent à aggraver l’arthrose.

Les huiles qui élèvent le niveau d’inflammation (et qui abîment le cartilage)

Les huiles qui contiennent beaucoup d’acides gras oméga-6 sont pro-inflammatoires.

Ce sont – pas de chance ! – les huiles les plus courantes et les moins chères que l’on trouve dans le commerce : huile de tournesol, huile de maïs, huile de soja, huile de pépins de raisin et de germes de blé.

En effet, les oméga-6 sont transformés par le corps en prostaglandines et autres protéines inflammatoires. Comme vous l’avez lu plus haut, ce sont ces molécules qui sont les fameux « messagers d’inflammation » qui vont exciter les cellules qui fabriquent le cartilage (chondrocytes) et les pousser à faire n’importe quoi.

Les huiles riches en oméga-3 (huile de colza, huile de noix, huile de pépins de courge, huile de lin, huile de poisson) sont aussi converties en prostaglandines, mais à un rythme beaucoup plus lent, si bien que l’organisme a le temps de les métaboliser.

Si vous les utilisez pour remplacer les huiles riches en oméga-6, vous réduisez l’inflammation dans votre corps.

Des études ont montré que les huiles de poisson riches en oméga-3 soulageaient les douleurs articulaires chez certaines personnes [3].

C’est une raison de plus pour les employer. Attention, toutefois : les oméga-3 sont très sensibles à la chaleur et se dégradent rapidement à la cuisson. Utilisez ces huiles crues, autant que possible. Pour la cuisson, choisissez de préférence des graisses saturées, solides à température ambiante : graisse de coco, graisse de canard, saindoux, beurre et, encore mieux, ghee (beurre clarifié). Les graisses saturées sont, en effet, plus stables à la cuisson, et produiront moins de composés toxiques.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ne pas confondre oranges et jus d’orange

On me demande si les oranges sont bonnes pour la santé.

Oui, l’orange est un fruit riche en vitamine C, comme chacun sait, riche en fibres, en thiamine (vitamine B1), en folate (vitamine B9) et en antioxydants.

L’orange est bonne pour la santé. Elle contient de l’hespéridine (un flavonoïde) qui protège le système cardiovasculaire [1]. Des études cliniques sur des êtres humains ont montré qu’elle réduisait la pression artérielle de façon significative, après quatre semaines de consommation.

Elle contient de l’acide citrique et des citrates, qui aident à prévenir la formation de cailloux dans les reins (calculs rénaux). Les patients qui souffrent de calculs rénaux sont souvent traités avec un citrate de potassium. Les oranges semblent avoir un effet semblable.

Par ses apports en vitamine C, l’orange contribue à améliorer l’absorption du fer et à lutter contre l’anémie et, bien sûr, contre le scorbut.

Vous pouvez donc manger des oranges en toute bonne conscience, et à peu près autant que vous le voulez.

Les oranges n’ont pas les inconvénients du jus d’orange

Maintenant, je comprends pourquoi certains s’interrogent.

L’orange est sucrée, et je recommande d’éviter le sucre. Je recommande, en particulier, d’éviter le jus d’orange au petit-déjeuner, qui est aussi sucré que le Coca-Cola.

Toutefois, manger le fruit lui-même est toujours bien meilleur que de boire son jus.

  • Il y a deux fois plus de sucre dans un verre de jus d’orange que dans une orange (15 grammes contre 25,5 grammes) !
  • Il y a deux fois plus de calories dans un verre de jus d’orange que dans une orange entière (110 contre 62).
  • Il y a six fois moins de fibres dans un verre de jus d’orange que dans le fruit lui-même (3 grammes contre à 0,5 gramme) !
  • Et surtout, l’index glycémique (vitesse de passage du glucose dans le sang) est trois fois plus élevé pour le jus d’orange que pour l’orange (95 contre 35) !

Aussi, le jus d’orange accroît la tendance au reflux (remontée acide). Il faut éviter d’en boire si l’on souffre de RGO (reflux gastro-intestinal) ou de hernie hiatale.

Ce qui explique qu’on se sente « bizarre » après avoir bu beaucoup de jus d’orange.

Oranges OGM, bombes à sucre ?

Les oranges qu’on trouve actuellement dans le commerce sont de plus en plus grosses, sucrées, juteuses ! Elles sont délicieuses en fait, mais on s’interroge quand on les mange, car on a presque l’impression de manger des bonbons !

C’est vrai, les producteurs d’oranges améliorent sans cesse les espèces qu’ils cultivent par des croisements et des hybridations. L’orange, qui était à l’origine un fruit sauvage acide, amer, presque immangeable, a bien changé.

Mais faut-il pour autant s’en inquiéter et ne plus accepter de manger que les petits fruits rouges et noirs, peu sucrés et plus concentrés en antioxydants (cassis, groseilles, myrtilles, framboises) ?

Cela me paraît utopique. D’abord parce que ces fruits sont extrêmement saisonniers. La saison des groseilles et des cassis dure à peine deux semaines, en juillet. Les framboises et les myrtilles un peu plus (deux mois). Ensuite, ils sont très cher, et plus encore si vous en trouvez hors saison, car ils viennent de la culture hors sol ou – ce qui est terrible d’un point de vue écologique – de l’hémisphère Sud.

Reste la possibilité de manger ces fruits surgelés, ou en conserve, mais on se heurte quand même au problème du prix.

Même moi qui ai un grand jardin potager avec de nombreux pieds de framboises, cassis, groseilles, mûres et même mûroises (un croisement de mûres et de framboises, délicieux), je suis loin de parvenir à manger de ces fruits tous les jours de l’année.

C’est pourquoi j’ai toujours à la cuisine un joli saladier avec des oranges. Quand je suis pris d’une petite faim, je n’hésite pas, et mes enfants font de même. Cela paraît plutôt leur réussir.

Ne pas oublier que les variétés d’oranges sont nombreuses : oranges sanguines, navel, salustiana, plus tous les croisements avec des mandarines, des citrons et autres. Quoi de meilleur qu’une salade d’oranges avec de la cannelle, des dates et quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Comment sortir de ce mal du siècle

« Il y a un mot qu’il faudrait nous arracher de la tête. Vous l’entendez 150 fois par jour, c’est le mot “crise”. Ce mot n’a pas de sens. C’est un mensonge… », écrit Jean-Claude Guillebaud.

« Regardez dans le dictionnaire : une crise est un dérèglement provisoire dans un système. Donc, ce qu’on appelle “la fin de la crise” est un retour à la normale. Si vous avez une crise de foie et que vous guérissez, vous êtes à nouveau en bonne santé, comme avant. Mais on ne reviendra jamais au monde d’hier.

« Nous sommes non pas en train de vivre une crise, mais une gigantesque mutation. En fait, nous vivons plusieurs mutations : géopolitique, spirituelle, technologique, génétique, économique.

« Elles portent en elles autant de promesses que de menaces. Ça veut dire qu’elles attendent de nous qu’on les prenne en main. Notre devoir de citoyens est de tout faire pour conjurer ces menaces et faire advenir les promesses. »

À cela, j’ajouterai que nous vivons une mutation profonde de la médecine.

Si la crise s’éternise… ce n’est plus une crise

Et vous, cher lecteur, avez-vous l’impression d’être en crise ?

Ou cette prétendue « crise » est-elle un état permanent de souffrance que vous devez porter depuis des années ou des décennies ?

Avez-vous réellement l’espoir que la « crise » se termine ?

Ou chaque crise qui s’achève est-elle remplacée par une autre ?

Changer de regard sur la vie

Si vous avez l’impression que la vie n’est qu’un enchaînement de crises sans interruption, la solution alors n’est peut-être plus d’attendre la « sortie de crise », sortie qui ne se produira sans doute jamais.

Une piste est d’essayer de changer notre regard sur notre vie.

Accepter de nous modifier de l’intérieur pour renoncer à nos illusions et nos rêves d’une vie de conte de fée, où il n’y aurait ni souffrance ni catastrophes. Accepter la vie telle qu’elle est, avec ses inconvénients qui sont partie intégrante d’une vie normale.

« Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre capacité à nous recréer nous-même », disait Gandhi.

La maladie pour nous aider à bouger

Soyons francs, la plupart des personnes qui s’intéressent vraiment à la santé naturelle, ont connu de graves ou de très graves maladies – de graves « crises », donc.

Les bien portants qui décident d’agir de façon préventive, en s’y mettant « à fond » sans jamais avoir été malades ni été témoins de maladies dans leur entourage proche, sont des exceptions.

En général, il faut que le Destin soit venu frapper à notre porte, sous la forme d’une attaque, d’un cancer ou d’une autre « crise ».

La maladie peut alors être une occasion de changer, enfin.

« Avant de tomber malade, j’ai passé ma vie à dépenser de l’argent que je n’avais pas, pour acheter des choses dont je n’avais pas besoin, pour impressionner des gens que je n’aimais pas vraiment », m’a dit un jour un patient.

La maladie nous donne souvent l’occasion d’entreprendre les changements que nous aurions dû faire depuis des années. Mais que nous avons toujours repoussés parce qu’ils étaient trop douloureux. Ou parce que nous n’en comprenions pas l’importance.

La maladie vient alors nous rappeler des vérités essentielles.

Par exemple, qu’on ne vit qu’une fois ; que la vie peut être belle, à condition de ne pas perdre son temps et son énergie dans de mauvaises causes ; que chaque souffle, chaque battement de notre cœur sont des miracles.

Deux façons de vivre sa vie

« Il n’y a que deux façons de vivre sa vie », a dit Albert Einstein.

« L’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. »

Le Dr David Servan-Schreiber a expliqué dans son livre Anticancer sa découverte de la beauté de la vie, le jour où lui fut diagnostiqué une tumeur au cerveau.

Soudain, raconte-t-il, il s’est senti libéré de toute la pression que lui avaient mise ses parents, et qu’il s’était mise lui-même, pour être toujours le meilleur partout.

Enfin, il découvrait une « bonne raison » d’employer le temps qui lui restait à vivre pour faire les choses importantes pour lui. Sans la contrainte du regard de son père, de ses maîtres, de ses collègues et rivaux, qui faisait qu’il vivait la vie comme eux le voulaient, ou plutôt comme il imaginait qu’ils le voulaient.

Et c’est là qu’il s’est révélé au monde. En cessant d’essayer de « réussir » par des diplômes, des prouesses en tout genre, il a enfin osé devenir lui-même. Et c’est là qu’il a authentiquement… réussi.

Par des livres qui ont bouleversé des millions de personnes, et très probablement sauvé de nombreuses vies. Par ses chroniques pleines de sagesse, et si profondes, publiées après sa mort dans le recueil Notre corps aime la vérité (un très beau titre !).

Ajoutons que l’énergie qui s’est emparée de lui au moment de son diagnostic lui a permis de déjouer les prévisions pessimistes des médecins.

Une tumeur maligne qui devait le diminuer intellectuellement et ne lui laisser que quelques mois de vie lui a, au contraire, donné l’occasion de produire des œuvres et de découvrir des thérapies (EMDR, oméga-3 et antioxydants notamment). Il a ainsi résisté plus de vingt ans à la maladie.

Plus que tout autre, il a montré que « guérir » (c’est le titre d’un de ses livres) ne voulait pas dire ne pas avoir de blessure. Cela veut dire que les blessures ne contrôlent plus notre vie, et même qu’elles nous permettent d’accéder à la liberté authentique, celle où on parvient à laisser ses peurs derrière soi, car on comprend qu’aucune blessure ne pourra nous empêcher d’aimer.

Et vous, cher lecteur, avez-vous connu une telle occasion de transformation positive, grâce à la maladie ? Dans votre vie ou dans celle d’une personne de votre entourage ?

Si oui, ce serait formidable que vous puissiez la partager avec les lecteurs de SNI et avec moi. Je vous invite à le faire en laissant un commentaire sous cet article.

Un grand merci d’avance.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La septicémie, ou empoisonnement du sang, peut être combattue par la vitamine C

Voici une information qui n’a quasiment pas été relayée par les médias.

La septicémie, parfois appelée « empoisonnement du sang », est un problème majeur de santé avec 17 à 19 millions de cas chaque année dans le monde, et un taux de décès global de 60 %.

Des millions de personnes en meurent chaque année. Il s’agit d’une réaction incontrôlée du système immunitaire à une infection. Aucun médicament n’est efficace pour la contrer.

Tout ce qu’on peut faire est de mettre le patient en soins intensifs : perfusion d’hydrocortisone (un puissant anti-inflammatoire), d’antibiotiques, de sédatifs (calmants) et de norépinephrine (pour maintenir la pression artérielle), plus assistance respiratoire.

Dans les pays mal équipés pour les soins intensifs, la septicémie tue la plupart du temps. Mais même chez nous, le taux de décès reste extrêmement élevé, de l’ordre de 40 %.

Enfin, ils osent ajouter de la vitamine C en intraveineuse !!

Et pourtant, il existe un traitement naturel de la septicémie : la vitamine C.

Pratiqué depuis des décennies en santé naturelle, il est universellement pointé par la médecine conventionnelle. Il a longtemps été soupçonné d’être un des pires exemples de « charlatanisme ».

Mais le traitement de la septicémie par la vitamine C a enfin fait l’objet d’une étude scientifique rigoureuse.

Cette étude a été publiée dans la revue médicale Chest par Paul Marik, de l’école de médecine de Virginie-Orientale (Etats-Unis).

Paul Marik n’est pas du tout un naturopathe, simplement un médecin à l’esprit ouvert qui a accepté un jour de faire une expérience. Il s’agissait de trois patients qui « étaient presque certainement voués à mourir » de septicémie, par choc septique et blocage des organes.

À sa très grande surprise, ces patients ont guéri « de façon spectaculaire » et quitté l’hôpital après quelques jours, « sans dysfonctionnements résiduels des organes », autrement dit, sans séquelles. Ils avaient simplement reçu dans leur perfusion de la vitamine C et de la vitamine B1 (thiamine), en plus de l’hydrocortisone présente dans la prise en charge conventionnelle en soins intensifs.

Une seconde étude, de plus large ampleur, confirme le résultat

Intriguée par ce résultat, l’équipe de Paul Marik a enrôlé 94 patients touchés par la septicémie, et les a divisés en deux groupes égaux de 47 personnes :

  • le premier groupe a reçu un « cocktail » de 1,5 g de vitamine C par intraveineuse toutes les 6 heures, 50 mg d’hydrocortisone toutes les 6 heures, et 200 mg de thiamine (vitamine B1) toutes les 12 heures (le tout en intraveineuse).
  • l’autre groupe a reçu le traitement médical conventionnel, c’est-à-dire les soins intensifs mentionnés plus haut.

Dans le groupe traité à la vitamine C, B1 et hydrocortisone, 4 sur les 47 sont décédés (8,5 %) contre 19 sur 47 (40 %) dans l’autre groupe[1].

À noter que les patients décédés dans le groupe traité à la vitamine C ne sont pas morts de la septicémie, mais de la maladie sous-jacente qui avait déclenché chez eux la septicémie[2].

La septicémie aurait donc été stoppée chez tous les patients traités à la vitamine C.

Des résultats qui ne surprennent pas les praticiens des médecines alternatives

Ces résultats sont extrêmement prometteurs, mais évidemment, ils ne surprendront pas les praticiens des médecines alternatives.

Selon une étude de 2010 parue dans Plos One [3], cela fait des décennies qu’ils pratiquent les injections de vitamine C à haute dose pour traiter les infections, le cancer et la fatigue chronique, à des doses bien plus élevées que celles pratiquées dans cette nouvelle étude, et sans aucun effet secondaire grave (parfois des nausées et de rares cas de veines irritées).

L’efficacité précise de ces méthodes n’est toutefois toujours pas reconnue.

Ce traitement continue d’être qualifié de « charlatanesque » par les médias et par les industries médicales et pharmaceutiques, qui ne peuvent pas le breveter et qui n’ont donc aucun intérêt à montrer qu’il fonctionne.

« L’expérience médicale la plus absurde qu’ils aient jamais vue »

« Quand je leur ai parlé de ce que je faisais, mes collègues ont pensé que c’était la chose la plus absurde qu’ils aient jamais vue. Mais en même temps, ils ont constaté que pratiquement aucun de nos patients ne mourait », a déclaré Paul Marik dans le Critical Care Reviews [4].

Il s’est comparé au tristement célèbre Ignaz Semmelweis, le médecin hongrois qui fut ridiculisé en son temps pour avoir défendu le lavage des mains et l’hygiène comme moyen d’éviter les infections et le décès de mères suite aux accouchements (fièvre puerpérale).

Semmelweis mourut dans un asile d’aliénés, enfermé par ses confrères qui n’appréciaient pas ses critiques. Il fut frappé et mourut de septicémie.

Le mérite de cette découverte en revient à Linus Pauling, double Prix Nobel

Le Dr Paul Marik est toutefois très en retard pour monter dans le train de la vitamine C.

À côté des milliers de naturopathes qui la recommandent, et des millions de patients qui prennent de la vitamine C à haute dose, c’est au chimiste Linus Pauling, double Prix Nobel, que revient le mérite d’avoir découvert les effets de la vitamine C à haute dose pour combattre les infections, dès les années 1960.

Il aura donc fallu 50 à 60 ans pour que sa découverte commence enfin à être reconnue par la médecine conventionnelle.

Mais nous sommes maintenant en 2019 et je doute que nombreux soient les services hospitaliers qui appliquent déjà ce protocole sur leurs patients touchés par la septicémie. Plutôt que de reconnaître leur erreur et de donner raison aux « charlatans » de la médecine naturelle, il y a fort à craindre qu’ils préfèrent laisser mourir encore des dizaines de milliers de patients.

En attendant que la pression des malades, et de leurs familles, soit assez forte pour les faire changer ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Nouvelle avancée dans la malbouffe

C’est le PDG de la chaîne de fast-food américaine Burger King qui le dit :

« On a fait un test à l’aveugle avec nos franchisés, les gens du bureau, avec mes partenaires et l’équipe dirigeante, et pratiquement personne na remarqué de différence [1]. »

De quelle « différence » parle-t-il ?

Il parle de la différence entre un hamburger à la viande de bœuf et un hamburger 100 % végétal :

Le nouveau hamburger de Burger King ne contient pas la moindre trace de viande.

 

À la place de la viande, Burger King a mis une substance qui ressemble à du steak haché une fois cuite, mais qui ne contient aucune trace de viande !

Les végétariens vont-ils se jeter dessus ?

Végétarien : un choix pour la santé, la nature… et le bon sens !!

Aller chez Burger King quand on est végétarien, c’est un peu comme manger des viennoiseries et des biscuits « sans gluten » quand on fait un régime sans gluten.

C’est aussi comme ce personnage de mon enfance, Gribouille, qui se cache dans la mare pour éviter la pluie.

Sur le papier, on respecte les règles, mais il n’y a plus de logique.

Cette substance végétale avec laquelle on fait le steak haché Burger King est le type même de l’aliment ultra-transformé (AUT).

Pour mémoire, les AUT sont ces aliments tellement compliqués, mélangés, transformés en usine que personne ne peut dire de quoi ils sont faits, même quand on les mange.

D’après une récente étude, chaque fois que l’on augmente de 10 % la part des AUT dans son alimentation, le risque de tumeur croît de 12 % [2].

La malbouffe va toujours plus loin

Ce steak sans viande est, bien entendu, vendu plus cher que le steak de viande (1 dollar de plus).

Ce qui doit mettre la puce à l’oreille :

  • soit Burger King profite des végétariens pour faire une marge supplémentaire ;
  • soit ce steak coûte effectivement plus cher à produire que la viande, ce qui signifie qu’il consomme plus de ressources et qu’il est donc pire pour l’environnement.

Une des motivations qui poussent à devenir végétarien est justement le souci de préserver la nature. Il faut, en principe, 9 calories végétales pour produire 1 calorie bovine. Mais, dans le cas de ce nouveau steak, il semblerait que ce soit le contraire (ou alors ils se moquent de leurs clients) [3].

Hommage à la créativité humaine

Cela étant dit, je voudrais malgré tout rendre hommage à la créativité des ingénieurs qui ont conçu ce steak invraisemblable.

Voici une photo, paraît-il authentique, publiée par le journal américain New York Times, de ce steak en train de cuire. On voit même le « sang » qui sort de la « viande », alors qu’il n’y a ni sang ni viande !!

Le nouveau hamburger de Burger King ne contient pas Bien que totalement végétal, ce steak paraît contenir de la viande « saignante », qui apparaît à la cuisson exactement comme un vrai steak haché pur bœuf !! (Photo publiée par le New York Times [4])a moindre trace de viande.

Tout cela n’est pas bon pour notre santé, et c’est la promesse d’une alimentation toujours plus dénaturée pour les générations à venir…

Mais, franchement, je me demande comment ils s’y sont pris ; j’aurais, en tout cas, été incapable d’imaginer que cela fût possible !

Burger King a d’ailleurs baptisé ce steak « Impossible ».

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Amazon interdit des livres sur l’autisme

Je vous disais que Facebook avait annoncé des mesures pour « enfouir » les informations discutant la vaccination, ou mettant en avant les inconvénients de la vaccination.

D’autres géants d’Internet lui ont emboîté le pas. Le réseau Pinterest a restreint les articles sur les vaccins de sa barre de recherche. Youtube a annoncé changer son algorithme pour faire remonter prioritairement les vidéos prônant la vaccination. Google va également modifier ses règles en ce sens [1].

Sous prétexte, donc, que quelques farfelus disent des sottises sur les dangers de la vaccination, le débat est en train d’être supprimé de la manière forte.

Le débat scientifique instrumentalisé pour… interdire le débat

Une étude danoise vient de paraître, montrant qu’il n’y aurait pas de lien entre vaccination et autisme [2]. Aussitôt, cette étude a été instrumentalisée par les Autorités et les médias pour affirmer que toutes les craintes sur les vaccins étaient injustifiées.

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, en a profité, à l’Assemblée nationale, pour incendier la député européenne Michèle Rivasi, qui avait osé critiquer le passage aux onze vaccins obligatoires. « Vous êtes officiellement anti-vaccins et diffusez le maximum de fake news en Europe sur les vaccins », a-t-elle déclaré dans l’Hémicycle (Michèle Rivasi va, paraît-il, porter plainte) [3].

La violence des personnes qui voudraient interdire le débat sur les vaccins est effrayante.

Rappelons que, s’il est incontestable que les vaccins font baisser le risque de contracter une maladie donnée (vous courez bien moins de risques d’attraper la rougeole si vous êtes vacciné contre elle), il n’est toujours pas prouvé que la santé globale soit meilleure en cas de vaccination.

Selon une étude allemande (étude KIGGS menée par l’Institut Robert Koch, l’équivalent de notre Institut Pasteur), la seule sur le sujet, il semblerait que les enfants vaccinés soient en moins bonne santé.

Ils auraient 64 fois plus de risques d’avoir de l’herpès, 17 fois plus de risques d’avoir des problèmes de thyroïde, 7,5 fois plus d’asthme et de bronchite, 5,5 fois plus d’otite, 12 fois plus d’épilepsie, etc. (voir la liste complète, édifiante, en référence [4]).

Si on ajoute à cela les effets indésirables immédiats des vaccins (dont certains peuvent être graves, voir la notice de n’importe quel vaccin), les inconvénients de ne pas être immunisé par la vraie maladie (l’immunisation vaccinale contre la rougeole n’est pas aussi efficace qu’une authentique rougeole pendant l’enfance, maladie très peu dangereuse à cet âge, mais qui l’est plus à l’âge adulte), plus les éventuels déséquilibres que l’on introduit dans l’organisme via les adjuvants vaccinaux comme l’aluminium, ou les dérèglements de l’immunité, on peut imaginer, en effet, un affaiblissement global de l’organisme qui contribuerait aux maladies « émergentes » modernes.

Rien ne permet de l’affirmer avec certitude, puisque les études sur le sujet n’existent pas.

Mais cela me semble une bonne raison de plus de ne pas clore le débat sur les vaccinations, et encore moins de faire subir un « traitement de faveur » aux personnes ou institutions émettant des avis divergents.

Amazon retire de la vente des livres peu sérieux sur l’autisme

La vaccination n’est pas le seul sujet en cause. Le géant de la distribution de livres Amazon a annoncé cette semaine qu’il commençait à retirer de la vente des livres peu sérieux sur l’autisme.

« Tant mieux », peut-on se dire.

« Il est dangereux de laisser se répandre de fausses informations sur le traitement des maladies. »

Mais c’est une mauvaise réponse.

Des livres contenant des idées peu sérieuses, on en trouve dans tous les rayons des librairies.

La seule façon de les combattre, c’est de publier d’autres livres, plus sérieux.

Combattre les mauvaises informations en interdisant les livres, c’est (presque) comme bâillonner les gens qui diraient des choses dérangeantes.

Ce n’est pas la bonne manière de faire.

La santé devrait-elle faire exception ?

La santé devrait-elle être une exception, sous prétexte que le sujet serait plus grave que les autres, « mettant en jeu la vie des gens » ?

Je ne le pense pas.

Beaucoup de sujets mettent en jeu la vie des gens.

  • Si vous laissez diffuser des thèses dangereuses sur l’agriculture et l’économie, et que trop de gens se laissent convaincre, cela peut aboutir à l’élection de dirigeants politiques qui mèneront leur pays à la ruine et à la famine. Cela s’est vu, cela se voit encore actuellement.
  • Même chose avec des livres sur les mauvaises idées politiques, philosophiques, religieuses : cela peut amener des extrémistes au pouvoir, et aboutir à des guerres. Inutile, je pense, de citer des noms.

Mais la meilleure solution qu’on ait trouvée, ce n’est pas d’interdire des livres. La meilleure solution, ou la moins pire, c’est la liberté d’expression, pour combattre les mauvaises idées avec de bonnes idées.

Ne pas interdire les livres

Si vous mettez le doigt dans l’engrenage, c’est toujours le même scénario.

On commence par interdire un livre indéfendable (il semble que ce livre sur l’autisme, qui ferait la promotion de thérapies à l’eau de Javel, réponde à ce critère).

« Ce livre est dangereux, des gens courent des dangers s’ils appliquent les thérapies décrites à l’intérieur. » L’argument paraît définitif.

Le problème est que cela crée un précédent. Si ce livre-là est interdit parce qu’il contient des thérapies dangereuses, alors par équité il faut aussi supprimer tous les autres livres qui contiennent des thérapies dangereuses.

Du coup, on se retrouve avec, non plus un, mais des centaines de livres à retirer de la vente.

Puis, par déduction logique, implacable, on arrive à l’argument suivant : puisqu’on a interdit les livres prônant des thérapies dangereuses, il faut aussi interdire ceux contenant des thérapies potentiellement dangereuses. En effet, on est passé d’un travail de libraire à un travail de « protection de la santé publique » et, à ce titre, la mission implique d’interdire également les thérapies « potentiellement dangereuses ».

Cette fois, ce sont des milliers de livres qu’il faut retirer de la vente.

Et ainsi on se retrouve bien vite dans la situation où le débat, la réflexion, la possibilité d’un échange fructueux de points de vue, se réduisent comme peau de chagrin.

Les idées neuves ne pouvant plus circuler aussi facilement, on réduit la vitesse du progrès. Progrès qui, bien souvent, surgit là où on ne l’attendait pas, de la part d’un chercheur que personne, au départ, ne prenait au sérieux. Parce qu’il était trop à la marge ou trop en avance sur son temps.

Cela évoque-t-il un souvenir aux dirigeants d’Amazon ou à notre ministre de la Santé ? Allez, cherchez un peu… Je vous donne des pistes… Galilée, Giordano Bruno, cela vous dit-il quelque chose ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Vivre dans l’inquiétude permanente a-t-il un impact sur la santé ?

Quand vous avez des problèmes compliqués dans la vie, qui vous provoquent une angoissante permanente, vous avez l’impression de vous « user ».

Eh bien ce n’est malheureusement pas qu’une impression.

Le stress permanent est mauvais pour la santé, surtout quand il dure des décennies de suite.

Vers 50 à 60 ans, les personnes trop angoissées peuvent voir apparaître des problèmes de santé à tous les niveaux :

Perturbations cardiaques

La pression artérielle s’élève à force de sécréter du cortisol, l’hormone du stress : c’est l’hypertension.

Le rythme cardiaque, constamment élevé et sujet à de brutales accélérations à chaque coup de stress, se dérègle : ce sont les arythmies.

Les personnes anxieuses ont un risque 60 % plus élevé d’accidents cardiovasculaires, selon une étude publiée dans The Lancet en 2017 [1].

Troubles du squelette et mal de dos

Des troubles du squelette et des articulations peuvent survenir, à cause de muscles trop tendus en permanence.

Le mal de dos est une conséquence classique de l’anxiété.

Vieillissement du cerveau

Le cerveau souffre à tous les niveaux, en particulier des conséquences d’un mauvais sommeil, perturbé par les angoisses.

Il vieillit plus vite, oublie, peine à se concentrer, à apprendre, à maîtriser les sautes d’humeur.

Dérèglement intestinal, ulcères et reflux gastro-œsophagien

L’estomac est attaqué : les ulcères ainsi que le reflux gastrique sont provoqués par l’angoisse, d’autant plus qu’on mange mal, trop vite, en mâchant trop peu, et on peine à avaler avec une gorge serrée.

Les dents s’usent plus vite, car les personnes stressées ont tendance à contracter la mâchoire, et frotter les dents (bruxisme). Les acides qui remontent dans la bouche abîment les dents.

De l’eczéma peut apparaître. Les cheveux blanchissent prématurément, et tombent.

Cancer

Enfin, l’anxiété permanente accroît très probablement le risque de cancer.

La Ligue contre le cancer affirme que « les études ne trouvent pas de corrélation significative entre stress et cancer. Qu’elles soient rétrospectives ou prospectives, donc plus rigoureuses puisque sans biais, les études donnent des résultats controversés [2] ».

Mais elle reconnaît aussi que l’anxiété fait monter la production de cytokines, des messagers du système immunitaire qui accroissent l’inflammation, associée à de nombreuses maladies dont le cancer.

Pour cette raison, de nombreux praticiens estiment que le cancer est favorisé par le stress.

Que faire ?

Vous débarrasser de ces angoisses permanentes qui vous rongent est donc une priorité pour votre santé.

Mais agir contre son anxiété, c’est toute une aventure.

En aucun cas, cela ne peut se résumer à prendre un médicament, ni même une tisane ou des granules, même si cela peut aider, bien sûr.

Le problème est que l’être humain fait effectivement face à des choses angoissantes : la vie est angoissante, la mort est angoissante, et tout ce qui se passe entre la naissance et la mort est particulièrement angoissant !!

L’angoisse n’est donc pas une maladie. C’est, au contraire, un état très commun. Le plus étonnant, au fond, c’est que certaines personnes réussissent à ne pas être angoissées, vu tous les dangers que l’existence fait courir.

C’est encore plus vrai quand vous avez la responsabilité d’autres personnes : si vous avez des enfants, en particulier, comment ne pas être angoissé pour eux, pour leur futur, ou pour tout ce qui peut leur arriver dans la vie et que vous ne maîtrisez pas ??

La solution, peut-être, est de commencer par nous accepter comme nous sommes : légitimement angoissés.

C’est déjà énorme : cela nous permet de ne pas nous angoisser d’être angoissés !

Être compréhensif avec nous-mêmes, en reconnaissant que nous avons bien le droit d’être angoissés, étant donné la situation.

Ensuite, il faut se retrousser les manches, et travailler à éliminer les sources d’angoisse sur lesquelles nous pouvons agir.

  • Par exemple, si je suis angoissé d’être cambriolé la nuit, peut-être pourrais-je envisager d’adopter un chien. Tous les agents d’assurances vous le diront : les personnes qui ont un chien se font bien moins souvent visiter que les autres.
  • Si je suis angoissé par des dettes, aller voir un conseiller financier qui m’aidera à me désendetter peu à peu.
  • Si je suis angoissé par la peur du cancer, adopter un mode de vie et une alimentation anticancer.
  • Si je suis angoissé d’être licencié, aller voir mon responsable et lui demander ce que je peux faire pour limiter mon risque d’être licencié. S’il ne me propose aucune piste, commencer tout de suite à chercher un autre travail où je serai mieux reconnu et pourrai me sentir moins en insécurité.
  • Ou n’importe quel autre point sur lequel vous pouvez agir à votre rythme, sans vous mettre une pression… angoissante.

Cela ne supprimera pas toutes vos problèmes. De plus, vous ne pourrez sans doute pas agir sur la plupart des causes de votre anxiété, qui tiennent à des facteurs que vous ne pouvez pas contrôler.

Mais ce n’est pas l’objectif. Tout le monde est comme ça.

L’objectif, c’est d’agir et de « prendre les choses en main ». Car c’est cela qui fait baisser le niveau d’angoisse. Chaque fois que je progresse sur un aspect, même secondaire, de ma vie, mon angoisse générale diminue.

C’est peut-être une façon de comprendre le vers de La Fontaine : « Aide-toi, et le Ciel t’aidera. »

Car l’expérience des maîtres de spiritualité montre que la sérénité vient du fait non pas d’avoir résolu tous les problèmes du monde, mais de contribuer au maximum de nos capacités à résoudre les problèmes qui sont à notre portée. Ce qui est complètement différent, et beaucoup plus rassurant car possible pour chacun, à tout moment.

Allez-vous connaître un miracle ?

À force d’agir chaque jour pour supprimer les petites et grosses choses qui vous angoissent, il se pourrait que vous connaissiez une sorte de « miracle » : ne plus être angoissé du tout.

C’est peut-être cela, la clé du bonheur. Peut-être même que c’est cela, notre mission sur terre : faire ce que nous pouvons, là où nous nous trouvons, avec les forces (et les limites) qui sont les nôtres. Ce qui passe par un difficile travail de s’accepter soi-même tel que l’on est, avec ses faiblesses.

Une fois que nous en sommes-là, alors oui, il est bon de prendre deux fois par jour, de l’aubépine et du millerpertuis (matin et soir), respirer de l’huile essentielle de lavande fine, et compléter avec du Sédatif PC ! C’est « l’ordonnance » classique contre l’angoisse.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Tous les secrets du Dr Dominique Rueff, à votre disposition

Je ne sais pas si vous suivez comme moi la lettre du Dr Dominique Rueff, pionnier de la médecine orthomoléculaire en France.

Sa dernière lettre sur les remèdes contre l’arthrose devrait être affichée dans les salles d’attente de tous les médecins.

Il détaille tous les traitements conventionnels de l’arthrose, et tous les traitements complémentaires. Il mentionne également de nombreux remèdes naturels dont je pense n’avoir jamais parlé, ni dans nos publications gratuites, ni dans les payantes.

Pour lui, la première thérapie naturelle contre l’arthrose n’est pas l’harpagophytum, l’ortie, ni la reine-des-prés, ni la glucosamine-chondroïtine, ni les oméga-3, ni le MSM mais ce sont les macérats de bourgeons de plantes, dans des mélanges « eau + alcool + glycérine ».

Il recommande en particulier six bourgeons (de cassis, pin, vigne, vigne vierge, frêne et sapin) et donne les spécificités de chacun, les dosages, les associations possibles.

Il présente douze remèdes homéopathiques, six plantes en phytothérapie, les huiles essentielles, l’oligothérapie du Dr Jacques Ménétrier, père de la « Médecine fonctionnelle », la complémentation nutritionnelle, les extraits de coquillage comme le « Lyprinol » et le « Black Maori Forces », les minéraux, les acides aminés et les vitamines, et il vous donne le mot « magique » à prononcer devant votre médecin pour découvrir, peut-être, la cause profonde de vos douleurs articulaires, et adopter une stratégie thérapeutique radicalement nouvelle.

Vous pouvez lire la lettre du Dr Rueff, et recevoir immédiatement tous ses conseils sur l’arthrose, en cliquant ici. C’est sans aucun engagement de votre part, et entièrement gratuit (désabonnement en un clic).

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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D’où vient la résistance des médecins aux maladies ?

Une étude anglaise parue en mai dernier dans le British Medical Journal indique que les médecins forment une des professions les moins malades.

Leur taux d’absentéisme pour maladie est deux fois inférieur à celui de la moyenne de la population active (1,2 % contre 2,5 %) [1].

En toute logique, les médecins devraient être décimés dès le début des épidémies, quand tous les malades convergent vers eux !! Mais non, c’est le contraire.

Est-ce dû à l’immunité acquise auprès des malades ? Aux vaccins ? À une meilleure connaissance des symptômes et des traitements, leur permettant de se soigner plus vite et mieux ? À de meilleures mesures d’hygiène ?

Pouvons-nous en tirer des leçons pour notre santé ?

Ce n’est pas l’immunité

L’explication la plus courante est que, à force de soigner des grippes, des rhumes et des gastros, les médecins se constitueraient une forteresse immunitaire.

Si c’était vrai, toutes les personnes régulièrement au contact des malades devraient connaître le même phénomène. Les infirmières, en particulier, qui administrent plus souvent des soins directement aux gens, devraient développer la même résistance.

Mais ce n’est pas du tout le cas !

Dans l’étude anglaise signalée plus haut, les infirmières ont un taux de congé maladie de 4,5 %, soit deux fois plus que le reste de la population et quatre fois plus que les médecins ! Il n’y a que les ambulanciers qui font pire, avec un taux d’absence pour maladie de 5,5 % [2].

Or les infirmières sont tout autant vaccinées que les médecins, et respectent les mêmes règles d’hygiène.

Autres différences

L’article du British Medical Journal signale d’autres différences étonnantes.

Les salariés du secteur privé en Angleterre ont un taux d’absence pour maladie de 1,9 % (donc moitié plus élevé que celui des médecins), et ceux du secteur public de 2,9 % (soit 150 % de plus que celui des médecins).

Or les médecins appartiennent au secteur… public dans ce pays. Ils réagissent donc à l’inverse des autres fonctionnaires !

Le mystère s’épaissit…

Les médecins plus motivés ?

L’article du British Medical Journal ne donne aucune piste pour expliquer ces différences, pas plus que les articles que j’ai recherchés sur ce sujet.

Je me permets donc de tenter une hypothèse toute personnelle.

Se pourrait-il que les médecins soient plus motivés ? Qu’ils aillent au travail quand ils sont malades, tant qu’ils parviennent à surmonter leurs douleurs moyennant un comprimé de Solupred (cortisone anti-inflammatoire), un antalgique (antidouleur), ou en serrant les dents ?

Je sais que mon explication va en énerver plus d’un. On va bien sûr m’accuser de prêcher pour ma paroisse, mes amis et ma famille, laquelle compte beaucoup de médecins, et de diminuer le mérite des autres travailleurs, en particulier dans le secteur public.

Mon but n’est pas de vexer qui que ce soit. Mais j’ai vu autour de moi de nombreux médecins travailler comme des fous, 14 heures par jour, 6 jours sur 7. Jusque dans les années 80, beaucoup se levaient aussi la nuit plusieurs fois pour se précipiter au chevet de malades. Je l’ai vu de mes propres yeux, pendant des années.

C’est une question de tempérament, aussi. Pour entreprendre des études de médecine, il faut un haut niveau d’énergie. Il ne faut pas être effrayé par les heures de travail et les week-ends passés dans les hôpitaux.

Il faut aussi une bonne santé ! Celui qui est souvent malade risque plus d’être recalé aux examens, notoirement sélectifs, pour devenir médecin.

Il me semble que c’est une question de justice que de reconnaître cela aux médecins, même si l’habitude est (à mon avis, trop souvent) de continuer à les considérer comme des « privilégiés », qu’ils ne sont plus aujourd’hui.

Explication psychologique

Mais il y a une autre explication, tenant à une vision très particulière de la médecine (biologie totale), qui dit que toutes les maladies ont pour origine une souffrance psychologique, en général causée par un conflit.

Selon cette théorie, la grippe serait une maladie que l’on attrape quand on souffre d’un conflit de territoire.

Yves Rasir, que j’ai interrogé à ce sujet et qui s’y connaît, m’écrit :

« Quelle est la différence entre un médecin et une infirmière ? Le premier est généralement un patron, indépendant, qui en impose aux patients et au personnel infirmier.

La seconde est une employée, soumise aux médecins et souvent tyrannisée par les patients. Je trouve tout à fait logique que les infirmières soient bien plus sujettes aux petits conflits territoriaux à somatisation respiratoire. Dans la bouche d’une infirmière, on entendra plus souvent : “Je ne peux plus le sentir”, “Il me pompe l’air”, “Le chef m’a prise… en grippe”. »

Intéressant, n’est-ce pas ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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