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Les remèdes naturels contre la grippe

Si vous faites partie de ces personnes qui tombent malades pendant les fêtes, lisez-vite la suite.

Il s’agit de remèdes naturels qui préviendront votre risque d’infection. La grippe est le principal ennemi, mais ces remèdes vous protégeront aussi contre le rhume, la toux, les rhinites, pharyngites et autres :

  • Influenzinum

C’est le remède homéopathique de base. Il est en usage depuis 150 ans.

En 1998, la Société Française d’Homéopathie a enquêté sur l’usage d’Influenzimum parmi 23 médecins homéopathes qui avaient donné ce remède à leurs patients 10 années de suite. Les chercheurs ont constaté que près de 90 % de ceux qui avaient reçu Influenzinum n’avait pas eu une seule fois la grippe sur 10 ans.

Les historiens ont noté qu’Influenzinum avait été utilisé lors de la grande grippe espagnole de 1918.

Pour mémoire, cette épidémie fit plus de morts que la Première Guerre mondiale : 50 à 100 millions de morts, selon les estimations, contre 18,6 millions pour la Grande Guerre.

  • Bêta-glucans

Les bêta-glucans sont présents dans un extrait purifié de levures Saccharomyces cerevisiae.

Ce sont des substances qui activent le système immunitaire, en mobilisant les macrophages pour « manger » les virus.

Un essai mené au moment du pic de la saison de la grippe et du rhume a montré que les personnes consommant des bêta-glucans guérissaient des infections respiratoires plusieurs jours avant les autres. Elles étaient aussi capables de mieux respirer durant l’infection.

  • Extrait de feuille d’olivier

L’oleuropéine est un composé présent dans les feuilles d’olivier et dans l’huile d’olive. Il soutient le système immunitaire pour se défendre contre les microbes comme les virus et les bactéries.

L’extrait de feuille d’olivier stimule la phagocytose, et inhibe la réplication des virus.

Choisissez un extrait standardisé à 20 % d’oleuropéine.

  • N-acétylcystéine (NAC)

Il s’agit d’une substance qui stimule le système immunitaire, et qui a montré ses capacités à prévenir le rhume et à réduire la durée des symptômes si vous attrapez le virus.

Une étude a montré que seules 25 % des personnes âgées recevant une injection contenant le virus de la grippe manifestent des symptômes de grippe après avoir pris du NAC pendant 6 mois, contre 79 % chez ceux qui avaient pris un placebo.

La dose préventive est de 600 mg deux fois par jour, à prendre avant les repas.

  • Vitamine D

Les recherches montrent que la « vitamine du soleil » réduit le risque de développer les symptômes de la grippe, et les risques d’en mourir.

La vitamine D augmente le nombre de globules blancs, ainsi que le niveau de deux peptides antimicrobiens, les cathélicidines et les défensines.

Un essai a montré que seuls 10,8 % des écoliers japonais prenant 1200 UI par jour de vitamine D attrapaient la grippe. Par comparaison, près de la moitié de ceux qui avaient pris un placebo tombaient malades.

Demandez à votre médecin de vérifier votre taux de vitamine D. Il est bon d’avoir au moins 50 ng/mL.

Pour augmenter votre niveau, prenez une dose de 5000 UI chaque jour au moment d’un repas.

Si vous tombez malade, triplez la dose pendant quelques jours.

  • Sureau

Le sureau est une des plantes médicinales les plus répandues au monde, utilisée tant par les Égyptiens que par les Indiens d’Amérique.

On utilisait traditionnellement les baies séchées ou le jus de sureau pour traiter la grippe et le rhume (mais aussi la sciatique, les douleurs de dos, de dents, de cœur et de nerfs, ainsi que comme laxatif et diurétique).

Aujourd’hui, on trouve le sureau sous de nombreuses formes : sirop, capsules, gélules, liquide…

Plusieurs études ont montré une forte réduction de la durée de la grippe chez les personnes âgées prenant du sureau.

À vrai dire, il y a tant de choses à dire sur le sureau que j’en ferai le sujet d’une prochaine lettre !

  • Thérapies par intraveineuse

Ici, nous entrons dans le domaine des thérapies « hors-piste ».

Certains médecins alternatifs pratiquent aujourd’hui les intraveineuses de vitamine C, et les thérapies par ozone.

Ces traitements seraient très efficaces contre de multiples affections dont la grippe et le rhume.

Elles réduisent les douleurs musculaires, articulaires, la fatigue, et la durée de la maladie.

Une étude de 2016 a même montré que la vitamine C donnée en intraveineuse réduisait fortement la mortalité des patients en choc septique.

  • Tisane au géranium et aux échinacées

J’en parlais il y a quelques jours dans ma lettre sur Michel Cymes : le géranium et les échinacées sont les plantes favorites de la phytothérapie contre le rhume et la grippe.

Voici à nouveau la recette :

Mettre dans une tasse une cuillère à soupe de feuilles de géranium rosat et une de fleurs d’échinacées. Verser 20 cl d’eau bouillante, laisser infuser 5 min à couvert, filtrer. Le géranium rosat, anti-infectieux, aide à lutter contre les virus et les bactéries. L’échinacée, immunostimulante, agit à la fois sur les surrénales et sur les macrophages.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Bien choisir son sucre

Sujet facile aujourd’hui : sucre de canne ou sucre de betterave ?

En France, 90 % du sucre consommé provient de la betterave, 10 % provenant de la canne à sucre (cultivée à la Réunion et aux Antilles).

On pourrait imaginer que le sucre de canne soit plus « naturel » que le sucre de betterave.

En réalité, sucre blanc de betterave et sucre blanc de canne sont identiques chimiquement. Tous deux sont constitués de la seule et même molécule : le saccharose.

Ils sont donc indissociables au goût.

Pour la santé, il n’y a aucune différence entre les deux. Dans les deux cas, vous absorbez un sucre « rapide » qui cause un “choc glycémique” au moment du passage dans le sang, et qui met le foie et le pancréas en surrégime.

Attention aux faux sucres roux

Après des décennies, l’entourloupe du « sucre roux » continue à fonctionner.

Combien de fois faudra-t-il le répéter ??

Le sucre roux industriel n’est pas « plus naturel » que le blanc. Il est pire !

C’est un mélange infâme de sucre blanc coloré avec du caramel, autrement dit de sucre blanc brûlé mauvais pour les artères.

C’est difficile à croire, et pourtant je vous le garantis.

Si vous lisez les ingrédients du sucre roux Saint-Louis par exemple vous constaterez qu’il s’agit de « sucre blanc de canne 96,6 % et sucre liquide de canne 2,4 %, colorant : caramel ordinaire de sucre roux de canne. »

sucre

Le sucre « roux » Saint Louis est du sucre de canne blanc coloré avec du caramel

Idem pour le sucre roux La Perruche :

Il s’agit de sucre blanc coloré avec du caramel :

sucre

Le « sucre pur de canne » de marque Daddy est fait selon le même procédé. Pour lui donner un aspect roux qui séduit le consommateur, ils prennent du sucre de canne blanc pur saccharose et y ajoutent du sucre de canne caramélisé.

Surveillez aussi les sucres roux cubiques servis dans les restaurants sous cellophane, avec le café. Si vous lisez les caractères microscopiques, et à vrai dire faits pour être illisibles, vous constaterez que c’est le cas également.

Cassonade et sucre brut

Le véritable sucre brut ressemble à une poudre beige très fine avec quelques morceaux dus à la présence de mélasse qui colle ensemble les grains de saccharose.

Les authentiques sucres complets non raffinés sont en effet pourvus de leur mélasse et contiennent des vitamines B et E, des sels minéraux : potassium, magnésium, calcium et fer.

Le sucre complet Muscovado est un véritable sucre, au goût rappelant le réglisse.

Le sucre Terra etica du Pérou est lui aussi un sucre complet authentique.

Mais attention : la présence de ces vitamines et minéraux ne fait pas de ces sucres un aliment santé pour autant. Quant à la mélasse, elle n’a pas d’intérêt nutritionnel.

En aucun cas le fait de manger du sucre roux, même brut et bio, ne doit vous donner l’illusion que vous êtes en train de faire un « effort » pour votre santé.

Le saviez-vous ? La France championne du monde du sucre de betterave

Si le Brésil est n°1 mondial de la production de sucre grâce à la culture de la canne à sucre, la France est championne internationale dans celle de sucre de betterave.

Cette culture ne cesse de s’améliorer d’un point de vue technique et même écologique : en quarante ans, le rendement est passé de 40 à 90 tonnes de betteraves à l’hectare. Dans le même temps, la quantité d’engrais utilisée a été divisée par deux.

Dans ces champs, il n’y a pas de fourche. Une seule arracheuse parvient à déterrer 400 mètres de bandes de betteraves en moins de cinq minutes !

Les betteraves sont lavées, séchées puis découpées en forme de frites appelées cossettes. On le plonge ensuite dans un grand cylindre d’eau tiède qui se transforme, peu à peu, en jus sucré. Après épuration, ce jus est centrifugé, puis cristallisé (séché), ce qui donne du sucre cristal blanc.

Contrairement au sucre de canne, pas besoin d’os calciné (« noir d’os ») pour faire blanchir le sucre de betterave, qui est naturellement blanc.

Les Autorités vous remercieront si vous consommez ce sucre car ainsi vous ferez « tourner l’industrie et l’économie françaises. » Mais pour ma part, vous savez ce que j’en pense…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Michel Cymes soutient les médecines alternatives, parfois même un peu trop

Le Dr Michel Cymes n’a plus la cote.

Un bloggeur l’accuse de faire « des déclarations et conseils qui font du mal au patient », et d’avoir une « fâcheuse tendance à dire de grosses bêtises. » [1]

Un de ses rivaux, Jean-Michel Cohen, l’accuse de faire de la « médecine bas de gamme » dans sa nouvelle émission sur France 2, mettant le « people » et non plus la science médicale au centre du programme [2].

Un autre l’accuse d’être « un menteur et/ou un incompétent » [3].

Il se montre souvent arrogant et agressif envers ses confrères.

Il répète, en les accentuant à l’excès, les recommandations officielles sur le dépistage, les vaccins, la médication, au point de ressembler souvent à un VRP de l’industrie pharmaceutique.

Et pourtant, aussi bizarre que cela puisse paraître, il tient depuis peu des propos favorables aux médecines alternatives !

Michel Cymes encourage ses patients à recourir aux « médecines parallèles »

C’est sorti dans une récente interview au magazine Le Point : [4]

« Quand j’étais plus jeune médecin, j’avais des boutons quand un patient me disait qu’il avait pris des granules ou qu’il allait voir des personnes de la « médecine parallèle », comme on l’appelait », explique-t-il.

« Aujourd’hui, je les encourage à y aller quand ils trouvent un soulagement avec ces médecines ».

Et il ne se contente pas d’encourager. Il recommande maintenant lui-même des traitements :

Michel Cymes fan d’acupression ??

L’acupression est une médecine traditionnelle chinoise vieille de milliers d’années. Au lieu d’utiliser des aiguilles, comme l’acupuncture, elle recourt à des pressions des doigts sur des points précis, selon les « méridiens du Qi », c’est-à-dire de l’énergie ou lumière vitale.

Mais ces notions ne sont pas reconnues par les scientifiques. Le site anti-charlatanisme Quackwatch.org classe l’acupression comme une « pratique irrationnelle » qui ne répond pas aux méthodes éprouvées de la médecine [5].

Le Dr Michel Cymes, lui, recommande chaleureusement l’acupression à ses patients. Il écrit qu’elle est « anti-insomnie » et « agit sur l’anxiété ou le stress ».

Le 19 décembre, sur sa page Facebook de Dr Good, il recommandait en particulier trois points d’acupression (sous l’oreille, sur le poignet et sur la jambe) qui, selon lui, permettraient de vaincre l’insomnie [6].

Contre la grippe, le géranium et l’échinacée

Selon le site de l’Assurance-Maladie, il n’existe pas de traitement médical spécifique contre la grippe, les antiviraux étant la plupart du temps inutiles.

En cas de maladie, le patient doit simplement :

  • Se reposer
  • S’hydrater (boire)
  • Prendre des médicaments contre la fièvre : paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène) ou aspirine [7].

Mais Michel Cymes va plus loin et recommande le géranium et les échinacées, traitements bien connus en naturopathie et en phytothérapie.

« Pour lutter contre la grippe, rien ne vaut « LA » tisane anti-grippe », annonce-t-il dans son journal Dr Good.

« Mettre dans une tasse une cuillère à soupe de feuilles de géranium rosat et une de fleurs d’échinacées. Verser 20 cl d’eau bouillante, laisser infuser 5 min à couvert, filtrer. Le géranium rosat, anti-infectieux, aide à lutter contre les virus et les bactéries. L’échinacée, immunostimulante, agit à la fois sur les surrénales et sur les macrophages. », recommande-t-il.

Contre la dépression, les fruits et légumes

Michel Cymes affirme également traiter la dépression avec de simples fruits et des légumes, ce qui n’est pas banal encore une fois. Il défend aussi les vertus de la grenade, pour ses antioxydants, du kiwi « champion de la vitamine C » qui :

« Stimule les défenses immunitaires, favorise l’absorption du fer, contribue à lutter contre la fatigue, joue un rôle dans la cicatrisation et protège des radicaux libres (stress, pollution, rayon UV…) qui endommagent nos cellules. » [8]

Alors, prêt pour rejoindre l’équipe de Santé Nature Innovation, Michel Cymes ?

Pas tout à fait.

Il va en effet parfois trop loin, et montre qu’il ne maîtrise pas toujours son sujet, par exemple quand il recommande l’ail pour traiter le cancer :

Contre le cancer, l’ail ??

Michel Cymes recommande l’ail pour traiter… le cancer.

Cette recommandation qui ferait bondir l’Ordre des Médecins ou s’étrangler la plupart des cancérologues, figure en tête d’un dossier important qu’il a publié dans son magazine personnel « Dr Good ».

Il attribue aussi d’autres vertus spectaculaires à l’ail : « Antioxydant, antimicrobien, anticancer, anticholestérol, cet antibiotique naturel présente l’avantage de s’attaquer aux mauvaises bactéries sans toucher aux bonnes », explique-t-il.

Pourtant, tous les cancérologues sérieux savent que l’ail réduit l’effet des traitements de chimiothérapie à base de tamoxifène (Nolvadex®, Tamizam®, Tamoplex®, Tamoxifen®) et à base de dacarbazine (Dacarbazine®, Medac®) et doit, pour cette raison, être évité par les malades.

L’ail augmenterait la toxicité des chimiothérapies à base de docetaxel (Docetaxel®, Taxotère®, Tevadocel®), ainsi que des traitements anticancéreux suivants : dacarbazine, campthotécines, cyclophosphamide, inhibiteurs de l’EGFR, taxanes, vinca-alcaloïdes et épipodophyllotoxines [9].

Il est vrai que le Dr Michel Cymes ne doute pas de lui. « Si vous lisez mon nom à l’envers, cela fait Messie », aime-t-il faire remarquer [10].

« Le Messie ? ». Peut-être.

Mais en ce temps de Noël, je propose de le laisser tranquille encore quelques jours dans sa crèche, du moins en ce qui concerne les remèdes contre le cancer.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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À écouter aujourd’hui pour Noël

Chère lectrice, cher lecteur,

Connaissez-vous la chanson de Bourvil, « Le sapin de Noël » ?

C’est une chanson pleine de drôlerie, de tristesse et de sagesse :

https://www.youtube.com/watch?v=VdJko7pU6YE

Chaque fois que je l’écoute, un sentiment très doux et très fort de nostalgie m’envahit. Et l’émotion est plus intense encore le jour de Noël.

Cette chanson me rappelle l’époque où la joie de Noël était pure : il n’y avait que la joie du sapin, de la crèche, des vacances, des retrouvailles, des cadeaux, des baisers et des chants, des bons repas et des rires, en attendant le Réveillon, et encore les Rois Mages et leur galette qui arriveraient peu après. Une succession infinie de réjouissance !

Mais Bourvil évoque aussi, l’air de rien, de très profondes leçons de vie avec sa chanson.

Je n’en dirai pas plus. Mon seul rappel de santé, pour aujourd’hui, c’est de ne pas oublier que la solitude est plus dangereuse pour la santé que l’obésité, l’alcool ou le tabac [1]. Si vous le pouvez, écrivez un petit mot, donnez un coup de téléphone, rendez visite ou même, invitez une personne qui est seule aujourd’hui.

C’est un des plus beaux cadeaux qui puisse être fait.

Joyeux Noël et à votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Aux sources de la médecine occidentale

Je vous ai déjà parlé du « Bald’s Leechbook », un grimoire des remèdes traditionnels utilisés par les Angles et les Saxons, qui date du 9e siècle.

La seule copie existante est conservée à la British Library de Londres. « Leech » signifie médecin en vieil anglais, et Bald était probablement le nom de l’érudit qui écrivit ce livre (Bald comme Théobald ou Archibald…).

On y parle déjà de chirurgie pour réduire le bec-de-lièvre, de méthodes pour amputer « proprement », mais aussi de nombreux remèdes qui, aujourd’hui, livrent leurs secrets grâce aux recherches scientifiques.

Ainsi par exemple a été redécouvert dans ce grimoire un baume contre les infections oculaires, qui marcherait mieux que les antibiotiques pour les bactéries résistantes. La recette est la suivante :

« Prenez du poireau et de l’ail, en quantités égales, pilez-les, prenez du vin et de la bile de bœuf, mélangez le tout et mettez dans un récipient d’airain. Laissez reposer neuf jours, filtrez à travers un tissu, mettez-le dans une corne et appliquez-le la nuit avec une plume. »

Testé par des scientifiques de l’Université de Nottingham sur le staphylocoque doré résistant à la méticilline (MRSA), ce remède a éliminé 90 % des bactéries [1].

Indispensable retour aux racines

Fascinée par les nouveautés technologiques en tout genre, notre société se détourne de ses racines et des savoirs expérimentaux accumulés par l’humanité au cours des millénaires.

On peut le comprendre. Mais on aurait tort de se laisser aveugler et d’oublier les trésors déjà découverts par les Anciens.

Or les médecines populaires, traditionnelles, sont de plus en plus négligées, surtout que la plupart des médecins aujourd’hui n’ont plus accès aux connaissances anciennes, ne serait-ce que parce que les textes sont écrits… en latin !

Qui, parmi nous, lit encore le latin ??

« Tu es trop élitiste, Jean-Marc ».

Peut-être.

Mais quand j’étais petit, le latin n’était pas considéré comme élitiste. Nous utilisions un gros dictionnaire, appelé le Gaffiot, du nom de Félix Gaffiot, un Français tout ce qu’il y a de plus normal, issu de la paysannerie.

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Félix Gaffiot, l’auteur du dictionnaire de latin, n’appartenait pas à « l’élite » !

Son père instituteur, sa mère secrétaire de mairie, il entra au lycée de Pontarlier grâce à une bourse municipale. Il fut enseignant à Pont-à-Mousson, puis dans le Massif central. C’est par son expérience du terrain qu’il écrivit son propre dictionnaire français-latin, jamais dépassé jusqu’à présent.

Le Gaffiot, toutefois, n’intéresse plus grand monde aujourd’hui, et, après avoir été utilisé par des générations d’écoliers, pourrait bientôt rejoindre le musée des objets inutiles et oubliés.

Avec lui disparaîtrait la clé pour accéder à tout un monde de connaissances, tout comme se perdent les traditions thérapeutiques comme l’herboristerie et les médecines locales et populaires.

L’expérience du terrain est irremplaçable

Cette disparition ne semble pas préoccuper grand monde dans les ministères parisiens.

L’expérience qui vient du terrain est considérée comme anecdotique, non fiable et au fond sans intérêt scientifique.

Pourtant, les expériences individuelles, locales, sont irremplaçables. Le Dr Laurent Schwartz, auteur de « Cancer, un traitement simple et non toxique », le rappelait lors du Congrès International de Santé Naturelle, samedi dernier à Marseille :

« En tant que chercheurs, nous avons besoin des retours d’expérience des patients ! », disait-il. « Nous savons faire des équations, des expériences ; ce n’est pas un problème ».

« Ce qui nous manque est la capacité de communiquer avec la masse des patients disséminés à travers le monde, qui constatent l’efficacité ou non des traitements ; partout, des gens font des expériences ; ce savoir est décisif pour vaincre le cancer et les autres maladies, mais nous n’y avons pas accès. »

C’est vrai. Et pire que ça, ces expériences foisonnantes sont combattues par les Autorités de Santé !

La France des haut-fonctionnaires

Le réflexe des haut-fonctionnaires est de tout standardiser, mettre au cordeau.

Ils sont supposément l’élite du pays. Mais ils raisonnent souvent comme des adjudants de caserne : « J’veux voir qu’une tête ! ».

Ce système exploite mal les talents, le génie parfois, qui surgit de la base. Cette base qui a suscité tant de grands hommes dans notre pays, comme Félix Gaffiot ou Georges Pompidou, lui aussi petit-fils de paysan.

Le médecin de terrain n’est plus respecté. Il est progressivement dépouillé d’autonomie. Un jour, il pourrait ne plus être qu’un rouage soumis aux décisions des autorités. Diplômes, tarifs, prescriptions, vaccination, tout sera défini « en haut lieu ». Le médecin n’aura plus de liberté thérapeutique.

Même phénomène dans l’agriculture

C’est ce qui s’est déjà produit avec les agriculteurs, qui ont perdu leur liberté sur ce qu’ils plantent, les semences, les engrais, les prix, la production, les machines agricoles et même les pièces détachées qu’ils doivent utiliser.

À la clé, une uniformisation dramatique des pratiques, sur le plan médical comme sur celui de l’agriculture, qui nous affaiblit tous.

À tous nous forcer dans le même moule, ils nous transforment en « monoculture » d’êtres humains qui mangent les mêmes produits, se soignent de la même façon.

On sait combien un écosystème fondé sur une seule espèce est fragile. Arrive un virus, une bactérie, un champignon qui n’avait pas été prévu par le système… et c’est la contagion.

Notre mission à Santé Nature Innovation est de faire vivre la diversité des traitements, des approches, des médecines. Mais nous avons besoin de vous, lectrice et lecteur, pour que cette connaissance ne reste pas « livresque ». Que les médecines alternatives continuent à être pratiquées sur le terrain, le plus largement possible.

En ce sens, vous êtes l’espoir de l’humanité, et même l’espoir de la médecine, même si elle ne s’en rend pas toujours compte. Mais ayez confiance car un jour ils s’apercevront de leur erreur, sans doute lorsqu’ils seront confrontés à des problèmes insolubles.

Cela pourrait se produire plus vite qu’on ne le pense et, surtout, qu’ils ne le pensent !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : En ce moment je termine un livre sur l’histoire de la médecine, « The Greatest Benefit to Mankind », de Roy Porter, considéré comme une référence :

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Médecine des chamans depuis la préhistoire, médecine des Grecs, des Byzantins et des Arabes (c’est grosso modo la même), médecine des alchimistes de la Renaissance (c’est à eux qu’on doit le principe du médicament purifié, par opposition aux potions médiévales), homéopathie et progrès médicaux du 19 et du 20e siècle, on n’a jamais fini d’apprendre.

J’espère toujours tomber sur un petit remède qui nous avait échappé, une piste laissée de côté mais qui pourrait offrir de l’espoir pour soigner des maladies encore sans solutions. Il y en a tant dans ces livres !! Profitez de Noël qui approche pour acheter, et offrir de bons livres. C’est là qu’on apprend vraiment des choses, bien plus qu’avec les médias et même Internet.

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Les maladies du gluten

« Gluten » a la même racine que « glue », « gluant ».

C’est une colle. Elle relie entre elles les molécules du blé, de l’orge et de la plupart des autres céréales.

Plus il y a de gluten dans la farine, plus la pâte est élastique. Le gluten fait des pains et pâtisseries gonflés et moelleux.

Les boulangers préfèrent donc les farines riches en gluten. Logiquement, ils font pression sur les agriculteurs pour cultiver des espèces riches en gluten.

C’est ainsi que vous trouvez dans les rayons des pains tout légers, remplis d’air. La médaille d’or dans ce domaine revient à la baguette avec des petits ronds sur le dessous, fabriquée en usine.

Le gluten peut déclencher des maladies

Le problème est que le gluten peut déclencher des maladies, de 3 types :

  • Allergie : le gluten peut provoquer directement des allergies comme pour les personnes allergiques aux chats, aux arachides, ou aux fruits de mer ; des rougeurs, des gonflements, des démangeaisons apparaissent. Le système immunitaire fabrique des anticorps comme s’il y avait attaque de microbes ; il n’y a pas spécialement de ballonnements ni de problèmes intestinaux.
  • Intolérance : les personnes intolérantes au gluten ne parviennent pas à le digérer. Cela provoque donc chez elles des maux de ventre, des diarrhées, des nausées.
  • Maladie cœliaque : souvent confondue avec l’allergie ou l’intolérance au gluten, la maladie cœliaque n’a pourtant rien à voir. Il s’agit d’une maladie qui se déclenche en présence de gluten, mais qui, ensuite, n’a plus rien à voir avec lui. Elle a ses propres mécanismes. Au contact du gluten donc, le système immunitaire de la personne attaque ses propres intestins. On parle de maladie « auto-immune ». Les principaux symptômes sont les ballonnements, les douleurs intestinales, la diarrhée et la constipation.

« Cœliaque » signifie « de l’intestin », en latin. La maladie cœliaque est donc la maladie de l’intestin, tout simplement.

C’est une maladie extraordinaire car elle peut se déclencher à la moindre trace de gluten dans l’alimentation.

  • Ainsi si vous mangez un plat préparé avec des ustensiles ou de la vaisselle ayant touché du gluten…
  • Si vous mangez de l’avoine (qui n’a pas de gluten) passé dans un moulin ayant moulu du blé contenant du gluten…
  • Si vous buvez un alcool de malt ou dérivé du blé, de l’orge ou du seigle, comme le gin, la vodka, le whisky ou le scotch, qui ont été distillées et qui ne contiennent normalement plus de gluten, mais peuvent conserver certaines traces…

La maladie cœliaque peut se déclencher et endommager gravement vos intestins !

Que faire contre la maladie cœliaque

La maladie cœliaque n’a pas de traitement médical. Pour la combattre, un principe difficile à appliquer, mais simple à comprendre : éviter, à vie, tout contact avec la moindre trace de gluten.

La vie de la personne victime de maladie cœliaque est donc une lutte permanente contre le gluten qui peut se cacher quasiment partout, dans les supermarchés et cuisines « normales ».

Il ne pourra plus manger que :

  • Des fruits et des légumes ;
  • Des viandes, poissons et volailles non panés ;
  • Du riz, du millet, du maïs, des pois chiches, du soja et du quinoa ;
  • De la pomme de terre.

Concernant les produits laitiers, ils ne sont en principe pas interdits mais l’expérience montre que la diète est plus efficace si on les supprime également, au moins pendant les premiers mois qui suivent le diagnostic de la maladie.

La vigilance sera permanente. Certains médicaments et vitamines peuvent être enrobés d’amidon contenant du gluten. De nombreux desserts, des sauces, bouillon-cubes, des fromages, saucisses, soupes, glaces et yaourts au fruit peuvent contenir du gluten…

Douze ans pour faire le diagnostic de la maladie cœliaque

Sur RTL, le Dr Michel Cymes explique que détecter la maladie cœliaque est bête comme chou :

« Pour détecter cette maladie, on peut faire un autotest en pharmacie. Cela vous prendra dix minutes pour en avoir le cœur net. », dit-il [1].

En réalité, c’est très compliqué.

D’abord parce que la plupart des malades n’ont aucune raison de soupçonner une maladie cœliaque.

Outre les problèmes intestinaux, ils souffrent de fatigue, maux de tête, pâleur (anémie), perte de poids, diarrhée, infertilité, absence de règles, irritabilité, dépression, douleurs aux os et aux articulations, éruptions cutanées, aphtes, ostéoporose, calculs rénaux… Bref, les symptômes les plus divers, mais sans aucune spécificité.

Chez les enfants, ce sont des retards de croissance, de puberté, des anomalies de l’émail dentaire, une diarrhée chronique alternant parfois avec une constipation. On le voit, ce sont encore des symptômes non-spécifiques. Ils entraînent souvent des traitements médicaux ciblés, au cas par cas, qui ne s’attaquent qu’aux symptômes et pas à la cause.

La maladie cœliaque est d’autant plus traîtresse qu’elle peut apparaître à tous les âges. Vous n’aviez aucun problème jusqu’à la semaine dernière. Vous aviez fait les tests qui s’étaient avérés négatifs. Et soudain, sans crier gare, elle s’abat sur vous.

En réalité, tous ces problèmes ont une origine commune : la disparition des villosités intestinales, c’est-à-dire les replis qui permettent d’augmenter la surface de l’intestin et de bien absorber les nutriments. Les symptômes sont donc causés par un déficit d’absorption des nutriments.

Cela ne se ressent pas forcément. La plupart des malades ne s’en aperçoivent pas. Le diagnostic prend en moyenne douze ans.

Pour diagnostiquer la maladie avec un minimum de sérieux, il faut :

  • Un test sanguin pour repérer des anticorps spécifiques au gluten ;
  • Des prélèvements de tissus (biopsie) dans l’intestin grêle ; on examine l’état des villosités. Si elles ne sont plus visibles, c’est qu’elles ont été détruites en partie ou en totalité par l’intestin grêle ;
  • On confirme le diagnostic par l’effet d’un régime sans gluten, qui doit apporter en quelques semaines une réduction des symptômes.

Origine de la maladie : inconnue

La médecine ne comprend pas l’origine de cette maladie.

On sait qu’elle a une composante héréditaire, sans que le lien de cause à conséquence soit très net. On sait aussi que la maladie se déclenche volontiers après un traumatisme, un gros épisode de stress suite à une opération ou à une grossesse…

Il y aurait, enfin, une plus grande perméabilité intestinale chez les personnes prédestinées à la maladie. Les métaux lourds, le glyphosate, les produits laitiers, seraient donc des facteurs facilitant la maladie.

Le grand débat : qui est touché par le gluten ?

Sans que je puisse expliquer pourquoi, beaucoup de médecins font preuve d’un fort agacement au sujet du gluten.

Michel Cymes en est un exemple.

Il est de bon ton de se moquer des personnes qui mangent sans gluten, et même de les mettre en garde contre les prétendus dangers du régime sans gluten.

Peu importent les arguments. Vous avez beau expliquer que vos problèmes d’immunité et d’allergie ont disparu depuis que vous mangez sans gluten. Que votre enfant, autrefois hyperactif, s’est calmé. Que vos douleurs articulaires ont diminué. Que vos problèmes digestifs ont disparu.

On vous répondra, avec un sourire en coin : « C’est dans votre tête que ça se passe ; la maladie cœliaque est rare, et ne touche que 1 % de la population ».

Il est vrai que la maladie cœliaque touche environ 1 % de la population. Mais outre le fait que cela représente malgré tout un nombre considérable (650 000 personnes en France), il ne faut pas oublier les autres problèmes d’allergie et d’intolérance qui, eux, touchent probablement au moins 6 % de la population (plus de 4 millions de personnes !).

6 %, cela veut dire 2 élèves dans une classe de 30. C’est donc un problème très répandu, qu’il faut reconnaître, et prendre à bras le corps sans ridiculiser les victimes.

En effet, on a vu combien le régime sans gluten est contraignant. Cela n’amuse personne de ne plus pouvoir manger de pain, de pizza, de pâtes, de crêpes, de gaufres, et tant de biscuits, gâteaux, tourtes et autres plats où interviennent le blé et les céréales.

Il est donc plus juste de soutenir, encourager, comprendre, écouter ces personnes. C’est le rôle de la médecine.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Un beau cadeau de Noël, les médecins ne comprennent pas

On a appris ce matin qu’une fillette de 11 ans, Roxli Doss, atteinte d’une tumeur au cerveau, avait soudainement guéri.

Vous la voyez, sur la photo ci-dessous :

Les médecins ne trouvent plus la moindre trace de cancer chez la petite Roxli, 11 ans.

En juin dernier, elle avait été diagnostiquée d’un gliome, une tumeur cancéreuse particulièrement dévastatrice. Le patient perd la capacité d’avaler, de parler, perd la vue et n’arrive plus à respirer. Il n’existe aucun traitement.

« Les médecins ne comprennent pas. Ils n’arrivent à voir la moindre trace de la tumeur à l’IRM », expliquent les journaux [1].

« Roxli a pu reprendre toutes les activités qu’elle aimait, en particulier l’équitation », a déclaré son papa.

« Un miracle »

Ses parents, qui avaient lancé une campagne de collecte de dons sur le site GoFundMe, avaient également demandé à tous leurs amis de prier pour qu’un miracle se produise.

« Et nous l’avons obtenu ! » a déclaré sa mère, pleurant de joie.

Roxli n’a pas gardé la moindre trace ni séquelle de la maladie.

Garder l’espoir en toutes circonstances

Samedi 8 décembre 2018, au Congrès International de Santé Naturelle à Marseille, une de mes lectrices m’a abordé pour témoigner d’un cas semblable.

À 75 ans, elle me paraissait être en pleine forme et je ne me doutais pas que, en juin dernier, les médecins l’avaient mise en chimiothérapie palliative (pour préparer la mort) à cause d’un très grave cancer ovarien (de l’ovaire) de grade 4.

Cette femme avait reçu le dernier sacrement. Sa famille s’apprêtait au grand départ.

Aujourd’hui, elle n’a plus aucune trace de cancer. Son traitement, qu’elle m’a demandé de diffuser le plus largement possible, en espérant qu’il puisse inspirer des soignants :

  • Chimiothérapie : traitement au carboplatine taxol ;
  • Médicaments pour traiter les affections diverses des reins (pyélonéphrites), les infections urinaires, la bronchite : rocephine, tienam, oflocet, claforan, nitrofurantoïne, clamoxyl, tavanic ;
  • De la morphine, des antalgiques et de l’innohep pendant 8 mois suite à une embolie pulmonaire.

À ces traitements classiques, elle a ajouté :

  • RESC : résonnance par stimulation cutanée
  • Boire beaucoup d’eau
  • Réduction des glucides
  • Jeûne 2 heures avant et 2 heures après les séances de chimiothérapie
  • Homéopathie : 20 gouttes de Weleda 632 pour le foie, 3 fois par jour. Ce produit contient du carduus marianus, chelidonium majus, radix, aspidium, salix alba, onopordon acant, taraxacum dens-leonis, urtica dioica.

Les séances de RESC ont été selon elle particulièrement bénéfiques. Je vous livre son témoignage :

« Sur le coup je n’ai rien ressenti. Mais le lendemain, je me suis aperçue que j’avais repris des forces de manière spectaculaire : alors qu’auparavant il me fallait mobiliser toute mon énergie pour faire ma toilette, et que je devais la faire en deux fois, après la RESC cela ne me causait plus de fatigue. J’ai bénéficié régulièrement d’autres séances, qui m’ont fait beaucoup de bien à chaque fois. »

Pour ma part, j’ai été bouleversé par son sourire et son visage lumineux. Elle rayonnait de bonheur, m’a dit beaucoup de choses très gentilles sur mes lettres qui l’avaient aidée à tenir le coup. De toute évidence, elle n’avait pas gardé de trace de la maladie qui devait, selon les médecins, l’emporter de façon certaine (la tumeur avait la taille d’un melon).

Et au-delà de sa bonne santé physique, j’ai vu une femme transformée, qui n’en revenait pas d’être là, au milieu de nous, à ce bel événement si riche en rencontres de qualité avec des thérapeutes et des patients.

Quel beau cadeau de Noël, un peu en avance.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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L’erreur fatale qu’a évité Sœur Emmanuelle en arrivant à l’âge de la retraite

À 63 ans, sœur Emmanuelle était une religieuse comme tant d’autres, ayant passé sa vie comme enseignante.

Mais plutôt que de s’estimer en fin de parcours, elle décida de partir… en Égypte, vivre dans les bidonvilles du Caire parmi les chiffonniers !!!

La suite, vous la connaissez.

Sœur Emmanuelle entreprit une œuvre immense et changea la vie de milliers d’enfants.

À l’âge de 74 ans, elle fonda l’association ASMAE pour aider les enfants du monde entier.

Pendant 25 ans encore, elle se dévoua pour les enfants les plus pauvres.

J’ai eu la chance de la rencontrer longuement chez elle en 2004. Jamais je n’oublierai son énergie, sa générosité, sa joie. Elle mourut en 2008 à l’âge de 99 ans.

Marcel Proust : inconnu jusqu’à l’âge de 48 ans

Le cas de sœur Emmanuel est le plus beau que je connaisse. Mais, bien souvent, les gens donnent le meilleur d’eux-mêmes à partir d’un certain âge.

C’est logique. Il faut de l’expérience. Avoir vécu, avoir mûri.

À 36 ans, Marcel Proust n’était qu’un quidam qui avait passé sa vie à vagabonder dans les soirées mondaines.

Il décida enfin d’écrire sa première ligne.

Sans le moindre succès.

Il continua cependant, pendant quinze ans, à écrire sa longue saga en forme de tableau de son époque : « À la recherche du temps perdu ».

Finalement, à 48 ans, il connaît son premier succès avec « À l’ombre des jeunes filles en fleurs », Goncourt 1919.

Marc Lévy

Après avoir monté une société informatique, puis une autre d’imagerie de synthèse, Marc Lévy démissionne à 29 ans.

Il repart de zéro en ouvrant son cabinet d’architecture avec deux copains, avant de tout plaquer une nouvelle fois pour se consacrer à l’écriture.

Son premier roman, « Et si c’était vrai », publié juste avant ses 40 ans, se vendra à plus de deux millions d’exemplaires et sera traduit en 40 langues !!

Aujourd’hui, Marc Lévy a 57 ans et ses livres se trouvent constamment en tête des ventes de tous les kiosques de France.

« J’ai 18 ans déjà. Et qu’ai-je fait de ma vie ? Rien ! »

« J’ai 18 ans. Et qu’ai-je fait de ma vie ? Rien ! », s’exclamait, scandalisé, le héros « tête-à-claque » d’une bande-dessinée comique[1].

bonheur

Nos adolescents sont souvent comme ça. Ils se croient nuls parce qu’ils n’ont pas encore d’« expérience ».

Il y a toujours « un copain qui », ou un élève de la classe « bien plus avancé » qu’eux.

Cela les rend malheureux, alors qu’ils ont la vie devant eux pour se rendre utiles.

Mais devenons-nous plus sages avec le temps ?

Un tribunal dans notre tête

Souvent, nous nous reprochons d’avoir raté notre vie. Nous oublions que le meilleur est devant nous, si nous le décidons.

En effet, jamais nous n’avons eu autant d’expérience et de sagesse à mettre à profit qu’aujourd’hui.

Pourtant, notre énergie mentale n’est pas facilement exploitée pour des projets constructifs.

À la place, nous l’utilisons pour animer dans notre tête un tribunal qui nous juge et nous condamne en permanence :

– « Tu n’as toujours pas réussi à te mettre à la gym/aux remèdes naturels/au régime sans lait et sans gluten/à la méditation, etc. »

– « Quel bon à rien ! »

Moyennant quoi, c’est la paralysie.

Et les années s’écoulent.

Deux personnes en nous : un esclave et un tyran

C’est comme s’il y avait deux personnes en nous : l’une, esclave passif et soumis ; l’autre, maître exigeant et tyrannique.

Nous pouvons passer toute notre vie à nous maltraiter intérieurement.

Mais, par chance, nous pouvons aussi, à chaque instant, décider d’arrêter ce jeu du sadique et du masochiste.

Renverser notre tyran et libérer notre esclave intérieur

Il s’agit de renverser notre tyran intérieur, de libérer notre esclave intérieur, et de les réconcilier. En faire de bons amis, tous les deux orientés vers notre bien, et le bien des autres autour de nous.

Comment faire ?

Je vous propose ma méthode. Elle ne marchera pas forcément pour tout le monde. Mais elle a marché pour moi.

D’abord, commencer par avoir, enfin, une bonne explication avec eux.

Que votre esclave explique à votre tyran qu’il voit clair dans son jeu, et qu’il va donc désormais cesser de l’écouter :

« Cher Tyran,

Cela fait maintenant des années que tu me dis que je suis nul, moche, raté, trop gros, trop faible, paresseux, incompétent, etc., etc.

Je ne sais pas comment tu te sens, mais de mon côté j’en ai assez. C’est vrai, j’ai fait l’erreur de t’écouter et de te croire tout ce temps. Mais maintenant, c’est fini et nous allons écrire une nouvelle page de notre vie.

En effet, j’ai compris ta stratégie. Je t’ai percé à jour. Je me suis rendu compte à quel point tu étais vicieux et malintentionné.

Ce que tu as fait toutes ces années était trop facile. C’était une grossière manipulation. J’ai d’ailleurs un peu honte de m’y être laissé prendre. Mais c’est terminé, ton petit jeu ne fonctionnera plus avec moi.

Chaque fois, tu prenais chez moi arbitrairement une chose, par exemple, ma dentition, mes cheveux, mon nez, ma voix, ma poitrine, mes fesses, ou autre, un examen, une promotion, un projet raté, un échec que j’avais subi dans l’existence.

Et puis tu m’agitais la « vie des autres » devant les yeux en me montrant que tout le monde, ou du moins la plupart des gens, était « mieux que moi » dans ce domaine.

Que donc tous les autres étaient chanceux, ne pouvaient qu’être heureux, satisfaits, puisqu’ils avaient cette chose que je n’avais pas, et que moi seul j’étais condamné au malheur.

C’était un jeu redoutable, auquel je me laissais prendre à chaque fois. Jusqu’au jour, tout récent, où j’ai compris le piège.

Le piège, c’est que oui, évidemment, si tu prends une chose chez moi que je n’aime pas, tu pourras facilement me montrer que les autres se portent mieux, réussissent mieux.

Sauf que les êtres humains n’ont pas qu’une dimension. Ils ont d’innombrables dimensions. Cette femme qui a de plus belles dents que les miennes, peut-être souffre-t-elle d’autre chose, sûrement souffre-t-elle d’autres choses, que je ne vois pas.

Peut-être a-t-elle perdu un enfant, alors que cela ne m’est pas arrivé. Peut-être vit-elle dans l’enfer d’Alzheimer, avec sa maman, alors que la mienne est en bonne santé. Peut-être a-t-elle raté des examens que j’ai réussis. Peut-être se fait-elle tromper par son mari, alors que le mien est aimant et fidèle. Peut-être s’est-elle fait agresser, licencier injustement. Ou autre chose. Il y a forcément autre chose. Car la vie des autres n’est jamais vraiment meilleure. Parce qu’elle est remarquablement jolie, elle a peut-être, plus qu’une autre, la terreur de vieillir. Il me suffirait de parler 5 minutes avec elle pour me rendre compte qu’elle est, elle aussi, complexée par toutes sortes de choses.

Si je suis honnête, si je cherche bien, je me rends compte que nous sommes tous dans le même bateau. Les vrais problèmes que sont la maladie, la souffrance, la mort, le manque d’amour, le désespoir, nous y sommes tous confrontés, à un moment ou un autre.

Personne n’a réellement une vie tellement enviable par rapport aux autres. Ceux qui se présentent comme ayant une vie parfaite, réussie sur tous les plans, sont souvent les pires des imposteurs.

Les acteurs de cinéma sont emblématiques. Leur métier, c’est de jouer. Jouer un personnage qu’ils ne sont pas. Mieux que personne, ils savent « mimer » le bonheur, l’amour fou. C’est pourquoi ils sont si crédibles derrière les caméras, et sur les photos des magazines. Quand on les voit, on les croit. Mais peu de personnes sont aussi malheureuses que les plus grands, les plus beaux, les plus riches acteurs. Il suffit de lever un coin du voile et cela saute à la figure. Ce n’est pas pour rien qu’ils donnent tous dans la chirurgie esthétique : ils ne s’aiment pas comme ils sont. Tous souffrent de ne pas correspondre pour de vrai à l’image fantasmée que le public se fait d’eux. En permanence, ils sont confrontés à leurs limites, à leur vide, et c’est pourquoi l’alcool, la drogue, la violence sont si courants dans leur vie.

Alors donc je vais cesser de t’écouter, toi mon tyran. Je vais me faire ma propre opinion sur moi-même, calmement, sans paniquer chaque fois que je découvre une chose dans ma vie que je pourrais améliorer, qui devrait être améliorée.

Au contraire : je vais comprendre que, finalement, le seul objectif valable dans la vie est d’améliorer ce que je peux, à mon rythme, avec mes moyens. Je chante faux ? Oui, mais peut-être pourrais-je trouver un moyen de chanter un peu moins faux, et pour moi, ce sera déjà un progrès. Je ne sais pas dessiner ? Oui, mais si j’achetais un bon livre, je pourrais quand même en apprendre les rudiments, et devenir un peu moins mauvais que je ne suis.

Je suis endetté ? D’accord, je vais calculer combien je dois, à qui, et faire en sorte de ralentir la spirale de l’endettement, l’arrêter si possible, puis commencer à rembourser, un euro après l’autre, selon mes forces.

Je mange trop de sucre ? J’oublie toujours mes compléments de vitamine D ? Eh bien, fixons comme objectif d’améliorer ça un petit peu par rapport à hier, et essayons de refaire l’effort demain pour progresser sur ce tableau.

Et ainsi je me remets en route. À chaque petite victoire, j’éprouve un petit plaisir, une petite satisfaction, parfois un gros soulagement. 

Et je m’aperçois que, au fond, c’est cela le bonheur. Non pas d’être arrivé quelque part, à un point idéal où tout irait bien dans ma vie, mais être en route, m’apercevoir que je marche dans la bonne direction. Comme un funambule sur sa corde, je tombe si je m’arrête. Mais si je parviens à faire chaque jour un pas en avant, alors soudain la crainte du vide, l’inéluctabilité de la chute, disparaissent. Je me sens léger, j’avance, je vis, et je sens un sourire se dessiner sur mes lèvres. Ma vie s’améliore peu à peu. Et, après quelques années, je me retourne et suis ébahi du trajet parcouru.

Mon esclave et mon tyran se transforment en joyeux compagnons qui s’entraident, s’encouragent mutuellement, se réjouissent ensemble.

Ma vie intérieure, qui était une lutte, se change en un lieu harmonieux, chaleureux, où il fait bon vivre. Règnent la paix, la joie, malgré toutes les vicissitudes du monde, malgré la souffrance, les imperfections de mon être et de ma vie.

Et même je m’aperçois que ce sont les épreuves qui deviennent pour moi une occasion de grandir ; mes ennemis qui me donnent l’occasion de devenir meilleur. »

Vous êtes unique, ne laissez pas votre vie se perdre. Le monde a besoin de vous !

Chacun de nous est unique.

Notre vitalité, notre force de vie, notre énergie s’expriment d’une façon unique, car nous sommes la seule personne à être comme nous sommes, là où nous sommes, au moment où nous sommes.

Si nous bloquons cette énergie, si nous ne passons pas à l’action, elle est définitivement perdue, pour l’éternité.

Nous avons raté le train et il ne passera plus jamais.

Le monde n’aura pas ce que nous aurions pu lui apporter à ce moment-là.

Ce n’est pas à nous de juger si ce que nous pouvons apporter au monde a de la valeur. Laissons les autres apprécier, ou non. Il nous appartient seulement de nous efforcer de ne pas gaspiller notre énergie et notre temps, surtout que nous le faisons en général pour de mauvaises raisons.

Comment j’ai repris le piano

Jeune enfant, je prenais des cours de piano et je détestais ça. Cent fois, je devais recommencer de petits morceaux, pourtant simples. Et cent fois, mes doigts tapaient à côté des touches, blessant mes oreilles, exaspérant mon professeur.

Quel soulagement le jour où, enfin, j’eus le droit d’arrêter !

Pendant trente ans, je n’ai plus touché un clavier. Si on me posait la question, je répondais que j’étais « nul en piano ». Mais j’encourageais mes enfants à jouer, et j’étais ravi de les voir progresser. J’écoutais aussi beaucoup de musique, surtout du piano, joué par les autres !!

Pourquoi pas moi, alors que j’avais (très bien) appris quand j’étais petit le solfège, le rythme, les techniques qui me permettaient de reprendre quand je voulais, avec des bases solides ?

J’ai fini par comprendre.

En fait, j’avais tellement peur de ne pas être bon, de mal jouer, que je préférais ne pas jouer du tout.

Ma réaction venait d’une trop haute opinion que je me faisais de moi-même. De mon incapacité à comprendre que les autres, aussi, souffraient comme moi de devoir d’abord échouer avant de devenir bons pianistes.

Mon tyran intérieur me disait : « Jean-Marc, quelqu’un comme toi devrait logiquement jouer des morceaux difficiles, comme du Chopin, du Beethoven. Si tu n’y arrives pas, c’est que tu as un grave problème ! Que tu es nul ! » Et cela me paralysait.

Un jour, j’ai compris que personne n’était virtuose avant même d’avoir commencé à s’exercer. Que je devais arrêter de m’imaginer Mozart ou Rubinstein, et me contenter d’être Jean-Marc, débutant.

Que le bon point de comparaison pour moi n’était pas les grands pianistes, ni même les simples pianistes, mais moi-même, aujourd’hui.

Quel est mon niveau, aujourd’hui ? Que dois-je faire pour être un peu moins mauvais, demain ?

C’est l’unique question qui devrait nous préoccuper. Elle est valable dans tous les domaines, pour toutes les personnes du monde, les champions comme les débutants.

Et, de toute façon, qu’est-ce qu’un « champion », ou un « débutant » ? Dans tous les domaines, nous sommes champions par rapport à certains, et débutants par rapport à d’autres. Tout dépend du cadre de référence. En course à pied, je suis champion par rapport à mon fils de 5 ans !

Alors, enfin, j’ai osé m’asseoir devant le clavier et toucher le doDo, ré, mi.

J’ai réussi à oublier complètement le niveau des autres.

Je n’ai regardé que les petits progrès que je faisais jour après jour. Très vite, je me suis aperçu que cela me procurait du bonheur.

Et devinez quoi ?

Aujourd’hui, j’ai réussi à jouer… un peu mieux qu’hier matin.

Et ce miracle se reproduit tous les jours, depuis que j’ai repris. Je suis en route. J’avance. Je suis bientôt champion par rapport au Jean-Marc d’autrefois !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Afflux de malbouffe dans les monastères bouddhistes

Les traditionnelles offrandes de bol de riz se sont transformées en paniers de malbouffe : chips, coca-cola, bonbons, biscuits industriels.…

Les moines bouddhistes reçoivent des paquets de malbouffe vendus tels quels dans les supermarchés de Thaïlande.

Résultat, l’obésité fait des ravages chez les moines bouddhistes thaïlandais.

Selon l’universitaire Jongjit Angkatavanich, ils sont désormais 48 % d’obèses, avec un taux d’hypertension et de diabète qui « affole les autorités sanitaires » [1].

Dans les supermarchés, des packs spéciaux à offrir aux moines

La tradition de faire des offrandes en nature aux moines est très ancrée en Thaïlande.

Dans les supermarchés, des rayons entiers sont consacrés aux offrandes. On peut acheter des « packs » spéciaux pour les fêtes, avec des cochonneries en tout genre.

« Certains leur offrent même des cigarettes ! », se désespère Prachaksvich Lebnak, un haut responsable du ministère de la Santé, interrogé par le journal 20 Minutes le 22 novembre dernier.

Le problème est d’autant plus grave que nombre d’entre eux reçoivent les dons sans bouger de leur temple, le sport leur étant interdit.

Pire, n’étant pas autorisés à manger de nourriture solide l’après-midi, ils boivent des quantités astronomiques de boissons sucrées.

Les militaires prennent les choses en main

En décembre 2017, la junte militaire au pouvoir en Thaïlande a publié une Charte de la Santé des moines.

Des initiations à la diététique sont organisées, y compris à travers les monastères de province, pour tenter de changer leurs habitudes alimentaires.

Le problème, c’est qu’ils sont censés accepter toutes les offrandes car « selon l’enseignement de Bouddha, tout ce qui est offert doit être accepté », rappelle Phra Rajvoramuni, un moine ayant participé à la rédaction de la charte.

Et ils sont obligés de les manger, sans quoi les fidèles seraient déçus : « S’ils mangent notre nourriture et en sont satisfaits, nous pensons que la nourriture sera ainsi transmise à nos défunts bien aimés », explique Prachaksvich Lebnak.

Quelqu’un parle-t-il thaïlandais ??

Vue de loin, la Thaïlande semble un pays resté proche de la nature, avec une nourriture saine à base de lait de coco, citronnelle, poulet, riz, piment et autres épices.

C’est du moins ce que nous nous attendons à trouver dans notre assiette quand nous allons manger thaïlandais.

Malheureusement, ce pays comme les autres fait son entrée triomphante dans la société de consommation. Comme nous dans les années 70 et 80, ils ne réalisent pas encore que les produits bon marchés dans les supermarchés sont piégés.

À voir combien de temps la prise de conscience va prendre. Peut-être un de mes fidèles lecteurs, qui parle thaïlandais, voudrait les traduire et créer un site Internet adapté ?

Quelle que soit notre origine, notre langue, notre nationalité, nous avons tous la même nature humaine, et les bons conseils de santé n’ont pas de frontière.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les remontées acides ne sont pas causées par trop d’acidité dans l’estomac

Quand vous avez un poids sur le ventre, le liquide gastrique (dans l’estomac) cherche à s’échapper.

En général, il remonte vers le haut, dans l’œsophage (le tube qui va de la bouche à l’estomac).

Vous souffrez de remontées acides, qui peuvent revenir jusque dans la bouche.

Ça fait mal, mais surtout ça brûle l’œsophage, qui n’est pas fait pour ça.

Rendez-vous compte.

Le liquide gastrique est fait pour digérer vos aliments. Il est constitué à partir d’acide chlorhydrique, cet acide dont on se sert pour faire disparaître les cadavres dans certains consulats !

Quand cela se produit souvent, votre œsophage se fait littéralement digérer, comme n’importe quel bout de viande.

Des plaies se forment. Cela s’enflamme. C’est de plus en plus douloureux.

Vous êtes alors tenté de prendre des médicaments « anti-acide ». C’est ce que la plupart des médecins recommandent.

Mais c’est une hérésie.

Surtout ne pas prendre de médicaments anti-acide

En effet, il est normal et nécessaire que votre liquide gastrique soit acide.

C’est une très mauvaise idée que de vouloir faire baisser son acidité.

Ce qui est anormal, c’est que l’acide gastrique remonte dans votre œsophage. Mais si vous prenez des cachets qui réduisent l’acidité, vos problèmes digestifs vont empirer, vos remontées acides s’aggraver.

En effet, sans acidité, votre nourriture n’est plus digérée. Vous n’absorbez plus comme il faudrait les nutriments indispensables à votre santé. Vous faites de l’ostéoporose, de l’anémie, de la dépression. Votre corps se dégrade. Les aliments mal digérés dans vos intestins provoquent une inflammation chronique source de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’asthme, de dermatite, de maladies auto-immunes.

Votre espérance de vie se réduit. Votre risque de maladies en tout genre explose. C’est pourquoi les médicaments anti-acide sont liés à une liste interminable d’effets indésirables dramatiques.

Soulagez votre estomac

Ce qu’il faut faire, c’est lutter contre le poids qui pèse sur votre estomac, et provoque les remontées dans l’œsophage.

Chez les femmes enceintes, qui souffrent très souvent de reflux, inutile de dire qu’il n’y a rien d’autre à faire que de donner naissance au bébé.

Chez les personnes obèses, qui ont beaucoup de graisse abdominale, la perte de poids est indispensable par un régime pauvre en glucides.

Chez les personnes minces qui souffrent de reflux, la cause est à chercher dans les gaz dans les intestins, qui compriment le ventre. Ces gaz sont issus de la fermentation de bactéries dans l’intestin, à cause de la présence de sucres.

Ce problème se produit surtout quand l’estomac manque d’acidité. La digestion des glucides (sucres) est incomplète, et ces sucres qui arrivent dans l’intestin fermentent. Les intestins gonflent comme une baudruche, compressant l’estomac, et faisant ainsi remonter le liquide gastrique.

Causes du manque d’acidité gastrique

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la solution aux reflux acides est donc bel et bien daugmenter lacidité de lestomac. Soit le contraire de ce qui est préconisé habituellement.

Normalement, l’estomac fabrique des acides gastriques en quantité suffisante, dans sa paroi.

S’il ne le fait plus, c’est en général à cause de la présence d’une mauvaise bactérie : l’Helicobacter pylori (ou H. pylori). Cette bactérie annihile l’acidité. Elle prolifère en présence d’hydrogène, celui-ci étant produit justement par la fermentation des glucides dont nous venons de parler.

C’est pourquoi les problèmes de remontées acides vont presque toujours en s’aggravant avec le temps. Car un cercle vicieux s’installe : moins vous avez d’acide, moins vous digérez les sucres, et plus ceux-ci fermentent et produisent de l’hydrogène, lequel alimente l’H. pylori qui fait baisser l’acidité. Et ainsi de suite…

Pourquoi ils donnent des médicaments anti-acide

Pour l’industrie pharmaceutique, les médicaments anti-acide constituent le « business model » parfait.

  • Ils provoquent un soulagement immédiat à tous les coups, puisque les brûlures disparaissent.
  • Les gens sont donc persuadés que ça marche. Ils sont satisfaits !
  • Subrepticement, les médicaments aggravent le problème. Les clients deviennent accros et les consomment à vie.

Cette explication paraît excessive ? Je suis d’accord avec vous. Mais c’est la seule que j’ai trouvée et qui soit cohérente.

Les vraies solutions contre les remontées acides

  • La première chose à faire est d’augmenter votre consommation daliments acides, en particulier les aliments fermentés riches en probiotiques, ces bonnes bactéries qui aident à la digestion : choucroute non pasteurisée, vinaigre, jus de citron bio, cornichons, yoghourt, kéfir. Il faudra, en revanche, éviter de boire pendant le repas, surtout de l’eau qui dilue beaucoup l’acide gastrique. Un verre de vin, par contre, aurait des effets bénéfiques.

Il se peut que votre manque d’acidité soit dû à un déficit de vitamine B1, B12 et de zinc, qui contribuent à la production d’acide gastrique : mangez du bœuf, du foie, de l’agneau, des œufs, du fromage, des graines de lin et de tournesol.

  • Combattre la bactérie « anti-acide » H. pylori.

Il existe des aliments qui aident à combattre la bactérie H. pylori. Ce sont le gingembre, le thé vert et les fruits et légumes riches en vitamine C (kiwi, fraises, orange, épinards). Les études montrent qu’environ la moitié de la population est infectée par cette bactérie et que la probabilité de l’être augmente avec l’âge.

En cas de grosse infection bactérienne, un traitement antibiotique est incontournable. C’est à faire absolument : cela pourra vous éviter un ulcère et même un cancer de l’estomac.

  • Diminuez votre consommation daliments qui fermentent dans les intestins.

Ce sont ceux qui donnent des gaz : lentilles, haricots secs, choux, artichauts, asperges, produits laitiers non fermentés. Il est préférable de réduire les céréales contenant du gluten et des fruits comme les pommes et les poires riches en fructose. On évitera, bien sûr, aussi tous les aliments industriels au sirop de glucose-fructose (biscuits, desserts, bonbons, barres sucrées).

  • Entretenez ou restaurez votre flore intestinale.

Consommez des aliments riches en fibres (solubles et insolubles), en probiotiques (déjà cités). Évitez surtout les excès de sucre qui favorisent la flore pathogène.

Si aucune de ces solutions ne marche, une opération chirurgicale peut s’avérer nécessaire (opération du cardia). Mais, en aucun cas, les médicaments anti-acide ne doivent être considérés comme une solution de long terme.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Suite au vaccin contre la grippe, il ne voit plus, n’entend plus et ne peut plus marcher ni respirer !

Shane Morgan, sa femme et son bébé avaient prévu d’accueillir leurs neveux pour Noël.

En prévision, ils avaient décidé de se faire vacciner contre la grippe, mesure fortement recommandée par les Autorités de Santé.

Et c’est la tragédie ! Shane fait une grave complication : un syndrome de Guillain-Barré (SGB), qui entraîne une paralysie totale :

vaccin contre la grippe

Il ne voit plus, n’entend plus, ne parle plus et ne respire plus sans assistance artificielle.

Sa femme raconte :

« Les symptômes ont commencé à se manifester au bout de 36 heures. Après quelques jours, il ne pouvait plus bouger ses bras ni ses jambes. Je l’ai emmené d’urgence à l’hôpital, où il a passé 4 jours en soins intensifs. Ses muscles ont continué à s’affaiblir. Bientôt, il ne pouvait plus parler ni manger seul, son œil gauche a cessé de fonctionner [1]. »

Normalement, Shane devrait s’en sortir. Il est jeune, robuste, et il était en parfaite santé avant la vaccination. Il pourrait, dans six à huit mois, être à nouveau sur pied, avec de la rééducation.

Un accident rare

Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie auto-immune, où le système immunitaire attaque les cellules nerveuses.

C’est une maladie rare qui entraîne la mort par arrêt cardiaque dans 5 % des cas et des séquelles définitives dans 10 % des cas. Elle est liée en général à une infection, à un acte médical (vaccination ou chirurgie) ou à un événement stressant [2].

Le lien avec la vaccination est officiellement reconnu par les autorités de santé du Québec [3].

En France, les autorités essayent de minimiser au maximum, mais reconnaissent néanmoins qu’une « étude conduite aux États-Unis sur deux périodes de grippe saisonnière a mis en évidence un risque très faible d’environ un cas pour 1 million de vaccinés [4] ».

Deux poids, deux mesures

Il est absolument clair que le syndrome de Guillain-Barré est rare, très rare.

Mais il en va de même pour les intoxications avec des produits naturels comme la vitamine A ou la vitamine D.

Vous pouvez être sûr que JAMAIS les grands médias français ne passeront au « 20 Heures » une information sur une personne qui tombe gravement malade suite à un vaccin.

En revanche, s’il y a moyen d’incriminer un produit naturel, c’est le battage médiatique pendant des jours. Tous relaieront l’information, plutôt deux fois qu’une, et en exagérant si nécessaire.

Ainsi, l’année dernière, cette grande campagne au sujet d’un nourrisson prétendument « mort après une prise de vitamine D » (voir le journal Le Monde [5]).

Bien sûr, ce n’était absolument pas la vitamine D qui l’avait tué. Il avait fait une fausse route ou un malaise vagal à cause de la pipette utilisée pour administrer la vitamine D !!! Mais peu importe ! Les journalistes savent que 90 % des lecteurs ne lisent pas au-delà du titre et du sous-titre.

L’article du Monde était fait selon « les règles » de ce type très spécial de journalisme :

vaccin contre la grippe

Il fallait lire l’article en entier pour arriver à la vérité, soigneusement enfouie. Le problème venait du mode d’administration, qui risquait d’envoyer l’huile « dans la trachée vers le voies respiratoires » ou de provoquer un « malaise vagal » :

vaccin contre la grippe

Mais il faut avoir le courage de tout lire !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les gilets jaunes et les vertus de la colère

« M. Dupuis, après votre article sur le sourire de notre Président, votre prochain article pourrait-il parler des bénéfices de la colère ?

Celle qui doit sortir. Celle qui ne doit pas être refoulée !!

Il y a pas mal de gens exaspérés, dont moi, même si je suis pas gilet jaune et n’ai pas de voiture. »

Les vertus de la colère

Les « bénéfices de la colère »…

Bien sûr. Merci, chère Claire, de cette bonne idée.

Je n’avais jamais parlé de ce sujet pourtant essentiel. La colère est une émotion importante.

Elle n’est pas toujours mauvaise, au contraire.

Faites une colère !

– « Arrête de faire des colères », nous disaient nos parents.

Ils avaient raison, car les petits doivent apprendre à se maîtriser, à ne pas croire que se rouler par terre en hurlant est la bonne façon d’obtenir ce qu’ils veulent.

Mais, parfois, la colère est utile.

Une « sainte colère », disait-on autrefois, de la part d’une personne qui s’emportait devant l’excès d’injustice, d’égoïsme, de méchanceté.

C’est le fait de contenir sa colère trop longtemps qui est dangereux. Dangereux pour nous, parce que nous accumulons une rancœur qui resurgira, souvent au pire moment. Dangereux pour les autres, car la colère peut mettre fin à certaines injustices insupportables.

La colère, une émotion utile

La colère est l’émotion qui supprime la peur, ce qui est parfois nécessaire.

La colère permet au petit d’attaquer le grand qui a abusé de lui. Normalement, il devrait avoir peur. Mais non, l’outrage est trop grand : il attaque ! Et il gagne !

Car la colère décuple la force. Elle provoque des décharges d’adrénaline qui augmentent notre force physique, notre endurance, et qui anesthésient nos douleurs.

Dans l’état de rage, qui est l’état le plus extrême de la colère, les sens deviennent plus développés. La sensation de douleur est provisoirement anesthésiée. Vous pouvez vous blesser, vous brûler, sans rien ressentir sur le coup.

Ce qui vous permet des exploits surhumains.

Dans les sports de combat (boxe, free fight), beaucoup de combattants insultent leur opposant avant de monter sur le ring. Le but est de déclencher des insultes en retour, leur permettant de se mettre en colère. Leur puissance augmenterait alors de 60 % grâce à la colère et au stress [1].

La colère doit être dirigée dans la bonne direction

Le problème est que la colère ne s’exerce pas toujours contre sa cause véritable.

Ainsi, un père de famille qui se fait constamment humilier au travail peut concevoir une frustration qu’il évacuera en se mettant en colère à la moindre occasion contre sa femme ou ses enfants.

Une femme qui aura beaucoup souffert dans son enfance pourra devenir excessivement susceptible et se mettre en colère à la moindre remarque négative à l’âge adulte.

« L’inconscient », disait Freud, « ne connaît pas le temps, et nos souffrances anciennes non réglées restent toujours actives. »

Pour éviter que nos souffrances anciennes provoquent en nous des colères incontrôlées, il est nécessaire d’aller chercher au fond de nous-mêmes les problèmes qui sommeillent depuis des années. Mettre le doigt là où ça fait mal. Prendre conscience de ce que nous retenons enfoui, oser le contempler, en parler, pour réduire notre souffrance.

Quand la colère sert de prétexte

La colère peut aussi servir de prétexte, de paravent, à des motivations sombres.

J’ai des amis, fidèles lecteurs par ailleurs, qui depuis des années accumulaient des petits trésors dans un stand ambulant de brocante-antiquités à Paris : bibelots, verres en cristal ancien, couverts en vermeil, jolis vitraux anciens, petits meubles en marqueterie.

Le jour de la manifestation des gilets jaunes, ils avaient mis leur stand comme d’habitude, avec une quinzaine de collègues, sur le trottoir de l’avenue de la Grande-Armée, de l’autre côté de l’Arc de triomphe.

Ils pensaient que les manifestants resteraient sur les Champs-Élysées. Qu’ils seraient pacifiques. Qu’ils étaient énervés contre le gouvernement, pas contre les honnêtes travailleurs comme eux, qui se lèvent tous les jours à 5 heures du matin.

Soudain, des hordes de jeunes se sont abattues sur eux. Ce n’étaient pas des gilets jaunes. Ils ont tout renversé, brisé, brûlé. Ils n’étaient pas là pour protester, ni même pour voler, mais pour détruire.

Ils ne faisaient pas la différence entre une voiture, un abribus, un scooter ou un vitrail médiéval irremplaçable.

Au nom de leur colère, ou pour ne pas les mettre encore plus en colère, la police les a laissés faire.

Ils ont même escaladé un immeuble pour pénétrer dans un appartement au premier étage, qu’ils ont ravagé, jetant les meubles par les fenêtres.

Il aurait fallu que quelqu’un, dans les forces de l’ordre, se mette en colère pour les arrêter.

Personne ne l’a fait. On n’en a pas parlé à la télévision. Mes amis ont tout perdu.

Êtes-vous trop aimable ?

Bien que nous soyons surtout sensibles au problème de l’excès de colère, il arrive en fait plus souvent que nous soyons, au contraire, trop aimables.

Les psychologues appellent cela l’excès d’amabilité ou d’agréabilité.

L’agréabilité est le désir de coopération et d’harmonie sociale. C’est le trait de caractère qui nous pousse à être amicaux, pleins d’égards, généreux, prêts à transiger pour concilier nos intérêts avec ceux des autres.

Tout cela paraît positif.

Le problème est que, à force de s’adapter à ce qui convient aux autres, les personnes trop aimables finissent par ne plus avoir aucune volonté propre. Tout ce qu’elles font n’a pour but que d’arranger les autres. Elles réalisent bientôt qu’elles se font marcher sur les pieds, qu’on abuse d’elles. Elles accumulent une rancœur qui les rend malheureuses.

La solution est d’apprendre à s’affirmer. Faire preuve d’assertivité, disent les psychologues. Cela veut dire : apprendre à négocier en faveur d’elles-mêmes, et pas uniquement en faveur des autres.

Mais pour être en position de force dans la négociation, il faut oser être, ou paraître, un petit peu dangereux. Que les autres aient peur de votre réaction. Autrement dit, leur montrer que vous n’hésiterez pas à vous mettre en colère s’ils abusent.

Comment bien exprimer sa colère

Voici quelques outils efficaces pour bien exprimer votre colère, quand elle est légitime.

  • Ne pas nier, fuir ou mettre sous le couvercle vos motifs d’être en colère. Le déni n’entraîne que souffrance et épuisement ; une colère rentrée peut se retourner en violence contre soi.
  • Oser contempler ce qui surgit en vous, même si cela vous fait peur. Vos émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises. Elles sont. Et vous n’y pouvez rien. Vous ne pouvez rien contre le fait d’être animé par un sens de la dignité, de la justice, ou de sentiments moins nobles comme l’envie, le mépris, qui suscitent en vous la colère. « En chacun de nous cohabitent mère Teresa et Hitler », dit la psychologue Élisabeth Berger [2].
  • Exprimez vos émotions aussi précisément que possible. Par exemple : « Je suis en colère parce que je me suis senti trompé » ; « Je suis en colère à cause du sourire hypocrite d’Emmanuel Macron, parce que je sens qu’une fois de plus mes problèmes vont s’aggraver et que personne ne viendra m’aider, il faudra me débrouiller seul ». Il est important de ne pas vous tromper sur les causes de votre colère, et que les autres puissent vous comprendre.
  • Posez des actes appropriés : lorsqu’une colère monte en vous, il y a généralement une cause, une blessure, qu’il faut traiter. Ignorer, penser à autre chose, ne marche pas sur le long terme. Servez-vous de l’énergie de votre colère qui, comme nous l’avons dit plus haut, fait oublier la peur, pour résoudre le problème. Dans le cas d’Emmanuel Macron, évidemment, c’est difficile. Certains Français ont décidé de quitter le pays. D’autres disent qu’il ne faut pas déserter. D’autres espèrent que voter pour un autre candidat changera les choses.

Je suppose que tous ces avis sont légitimes. L’important pour chacun est de bien juger de ce qu’il est prêt à subir, sans se consumer en amertume, et oser agir pour mettre fin à une situation qui lui est insupportable.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pris sur Gabriel Combris de pure santé. En physiologie, on cantonne la lymphe au circuit lymphatique et à sa fonction immunitaire. Ce circuit contient entre 1 et 2 litres de lymphe et abrite en effet des milliers de globules blancs qui neutralisent les...

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Y a-t-il un danger à manger des œufs tous les jours ?

Le petit-déjeuner à la française consiste à tremper des tartines beurre-confiture dans un bol de café au lait, ou de chocolat chaud pour les petits.

Cette habitude date de l’époque où le pain était dur comme du bois.

On ne le trempait d’ailleurs pas dans le café ni dans le chocolat, mais dans le vin ou dans la soupe !!

« Trempe ton pain, Marie, trempe ton pain, Marie,

« Trempe ton pain dans la soupe !

« Trempe ton pain, Marie, trempe ton pain, Marie,

« Trempe ton pain dans le vin !

chantaient les enfants.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, les tartines sont souvent devenues de la baguette ou des croissants.

Mais les considérations diététiques, l’influence culturelle américaine, les fast-foods, les hôtels, modifient les habitudes.

De plus en plus de personnes se mettent à manger salé au petit-déjeuner. Les œufs, parfois les œufs au lard (bacon), le fromage et les charcuteries arrivent sur les tables.

Quel impact sur la santé ? Les œufs, au petit-déjeuner, ne risquent-ils pas, à long terme, de donner du cholestérol ou de faire grossir ?

Eh bien, non !

Mangez des œufs !

Sur le plan nutritionnel, les œufs sont excellents. C’est une très bonne source de protéines équilibrées, avec tous les acides aminés essentiels.

Manger des œufs aide à stabiliser le sucre dans le sang et à procurer une bonne structure à notre corps.

Les œufs donnent une bonne sensation de satiété, ce qui contribue à réduire le grignotage et la quantité de nourriture absorbée le reste de la journée.

Une étude publiée en 2013 dans le European Journal of Nutrition a montré que les personnes qui mangeaient des œufs au petit-déjeuner avaient moins tendance à grignoter que ceux qui mangeaient des corn-flakes et du lait, du pain grillé, des croissants et du jus d’orange.

Ils ont aussi moins mangé au déjeuner et au dîner [1].

De bonnes graisses dans l’œuf

Un gros œuf bio contient environ 2,7 grammes de graisses, dont la moitié constituée d’acides gras mono-insaturés (comme l’huile d’olive) et d’oméga-3 (bons pour le cœur). Les œufs d’élevage en batterie contiennent plus d’oméga-6 (des acides gras inflammatoires) et pas d’oméga-3.

Contrairement à une idée très répandue, les œufs ne donnent pas de cholestérol.

En effet, le cholestérol sanguin n’est pas provoqué par le cholestérol alimentaire. Sa plus grande partie est fabriquée par le foie, à partir du sucre (glucose).

Ce ne sont pas les 0,2 gramme de cholestérol qui se trouvent dans un jaune d’œuf qui risquent d’influer sur vos taux sanguins !

À noter que, quand bien même ce serait le cas, un cholestérol élevé n’est pas la cause des maladies cardiovasculaires.

« Le jaune d’œuf est plus dangereux que la cigarette ! »

Selon une étude canadienne de 2012 qui a fait grand bruit, les patients à risques cardiovasculaires devraient éviter les jaunes d’œufs, qui seraient presque aussi dangereux que la cigarette [2].

En réalité, cette étude portait sur 1 200 patients qui souffraient de graves défauts de conception. Elle ne prenait notamment pas en compte le degré d’activité physique ni le tour de taille des participants, lesquels sont pourtant deux facteurs majeurs de risque cardiovasculaire.

Des chercheurs de Harvard ont analysé 17 études d’observation sur la consommation de jaunes d’œufs et le risque de maladies cardiovasculaires (infarctus, accident vasculaire, etc.) totalisant les données de quelque 4 millions de personnes, ce qui est énorme [3].

Les résultats ont montré qu’il n’y avait aucun lien entre le risque de maladie cardiovasculaire et le jaune d’œuf pour les personnes en bonne santé. Au contraire, le fait de manger beaucoup de jaunes d’œufs était associé à une baisse de 25 % du risque d’AVC hémorragique. Cela pourrait tenir à la richesse du jaune d’œuf en choline et en antioxydants.

À noter toutefois que, chez les diabétiques, les jaunes d’œufs augmentent légèrement le risque d’accident cardiovasculaire. Cela est probablement dû au fait que l’étude portait sur des œufs de poules élevées en batterie, donc riches en oméga-6 inflammatoires, donc mauvais pour les artères.

Conclusion

Les études scientifiques ont montré qu’il n’y avait, de toute façon, aucun risque à manger un œuf entier par jour. Au-delà, il n’y a pas de raisons de penser que les œufs posent le moindre danger, à partir du moment où ils sont biologiques.

Cela correspond à la catégorie 0, indiquée sur l’œuf.

Personnellement, je mange en général deux œufs le matin. Pas toujours toutefois, car cela dépend du temps, de mon activité de la journée, de mon humeur aussi.

Je les préfère cuits à la coque, d’abord parce que je les trouve meilleurs ainsi, plus onctueux, mais aussi parce que cela évite toute température excessive, ajout de graisses brûlées, qui risqueraient de dénaturer les précieux nutriments. Je les mets dans une casserole d’eau froide sur feu moyen, et attends de 30 secondes à 1 minute après ébullition, selon leur taille, pour les sortir.

Je les laisse refroidir quelques minutes, puis me régale avec des mouillettes au beurre frais.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Peut-on manger des bananes ?

« Tiens, mange une banane. C’est plein de magnésium », me disait ma mère.

Entre-temps, j’ai lu moi aussi les campagnes qui mettent en garde contre les bananes. Les bananes trop mûres, trop riches en sucre. Les bananes imbibées de pesticides et qui contribuent à la déforestation.

Il ne faudrait pas dépasser une banane par jour à cause du diabète, de l’obésité, des problèmes cardiaques.

Qu’en est-il ? Peut-on manger des bananes ?

Les bananes sont riches en potassium

En fait, je dois corriger ma mère, ce n’est pas le magnésium mais le potassium qui se trouve en grande quantité dans la banane.

100 g de banane (le poids habituel d’une banane moyenne sans peau) contiennent :

  • 360 mg de potassium ;
  • et 35 mg de magnésium [1].

Dix fois plus de potassium que de magnésium, donc. Cela tombe bien, nos besoins en potassium sont plus élevés : 2 000 mg par jour contre 375 pour le magnésium [2].

Mais c’est égal.

L’homme moderne est tragiquement en manque de potassium comme de magnésium, ce qui est très mauvais pour le cœur en particulier. Donc manger des bananes ne peut que lui faire du bien dans les deux cas.

Beaucoup de vitamine B6, de cuivre, de manganèse et de fibres dans la banane

Une banane contient aussi 33 % des besoins quotidiens en vitamine B6, 10 % en cuivre, 14 % en manganèse et 3,1 grammes de fibres, ce qui est beaucoup.

Le sucre dans la banane

90 % de leurs calories viennent des glucides. Elles sont pauvres en protéines et très pauvres en graisses.

Néanmoins, rappelons que la banane est un fruit et qu’elle est donc essentiellement formée d’eau. Une banane mûre de 100 g contient 75 grammes d’eau et 15 grammes de sucre.

Si vous êtes en régime amaigrissant et que vous aimez beaucoup les bananes, adoptez les bananes vertes ou bananes plantains.

Les bananes plantains sont de grandes bananes vertes à faire cuire. Il existe de nombreuses recettes délicieuses avec. Elles sont riches en amidon et en amidon résistant. L’amidon résistant est un type de glucide que nous ne savons pas digérer et qui se comporte comme des fibres.

Les bananes vertes coupent la faim

Grâce à l’amidon résistant, les bananes plantains sont un excellent coupe-faim. On en mange quelques rondelles et, terminé, impossible d’en avaler plus.

Ce phénomène a été confirmé par des études scientifiques [3].

L’amidon résistant augmente la sensibilité à l’insuline chez les personnes souffrant de syndrome métabolique [4].

Il sert, en plus, de nourriture aux bonnes bactéries que nous avons dans les intestins, contribuant ainsi à notre bonne santé [5].

Pour ces raisons, les bananes plantains, ou bananes vertes, aident à perdre du poids, ce qui est le contraire de ce que disent la plupart des gens.

Les bananes ont-elles des effets négatifs sur la santé ?

Les bananes ne posent pas de problème pour la santé.

Pour les personnes diabétiques, qui craignent les pics de glycémie, il faut savoir que les bananes n’ont pas un index glycémique très élevé : entre 46 et 62 selon leur maturité. L’index glycémique mesure l’impact d’un aliment sur l’augmentation du sucre dans le sang après un repas.

Les personnes diabétiques peuvent donc manger des bananes, mais doivent éviter de manger de grandes quantités de bananes très mûres, ce qui relève du simple bon sens.

En gros, elles peuvent manger une banane à la fois, sans dépasser quatre par jour. Ne pas oublier néanmoins de mesurer sa glycémie, comme après tout repas riche en amidon ou en sucre.

Mangez des pommes, des poires, des prunes !!

Souvent, je m’étonne au supermarché de voir les caddies se remplir de bananes, oranges, clémentines ou même mangues et noix de coco, alors que nos pommes, poires et prunes peinent à trouver preneur.

Les pommes de mon jardin, en tout cas, remplissent des cageots dans ma cave, qui durent des mois, sans déclencher l’enthousiasme des foules. Je surprends souvent un enfant à préférer un dessert artificiel du supermarché ou bien une banane à mes bonnes petites pommes !

Certes, elles sont parfois petites, parfois biscornues, et souvent un ver a élu domicile dans le trognon.

Mais quel goût incomparable ! Quelle acidité ! Quels arômes !! Chaque fois, les souvenirs de mon enfance resurgissent lorsque je croque dans une pomme qui me rappelle le jardin de mes grands-parents.

Mais c’est ainsi.

Il se trouve, en plus, que les fruits tropicaux, allez savoir pourquoi, sont moins chers que ceux de chez nous, malgré le voyage.

Sans doute la solution est-elle dans un bon compromis entre les deux : la salade de fruits !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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En pleine crise, ils continuent à vouloir nous enfumer

Ce vendredi, alors que le pays sombre dans une crise sociale et politique gravissime, les médias français titraient sur une prétendue « forte hausse des cas de rougeole dans le monde et en particulier en Europe » :

 

rougeole

 

Cette information était présentée comme une « alerte de l’OMS », l’Organisation Mondiale de la Santé.

Nouvelles accusations infondées

« Plusieurs pays ont connu des flambées sévères et prolongées de cette maladie« , explique France-Info [1].

En cause, notamment la « diffusion de fausses informations sur le vaccin » en Europe et le « relâchement de la vigilance à l’égard de la maladie » dans cette région, selon le Dr Seth Berkley, directeur exécutif de l’Alliance du vaccin (Gavi).

Ces informations sont infondées.

Encore des Fake News (fausses nouvelles)

Ce sont en effet encore des Fakes News (fausses nouvelles).

Si vous prenez le rapport de l’OMS (disponible en français ici : http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/276217/WER9348.pdf?ua=1), il titre au contraire sur les :

« Progrès accomplis en 2000-2017 vers l’éradication globale de la maladie »

« Le présent rapport décrit les progrès accomplis dans la lutte mondiale contre la rougeole et l’élimination régionale de la maladie au cours de la période 2000-2017 et actualise les informations présentées dans le rapport précédent. »

« Entre 2000 et 2017, l’incidence annuelle rapportée de la rougeole a baissé de 83%, le nombre de cas passant de 145 à 25 pour 1 million d’habitants ; et le nombre estimé de décès dus à la rougeole a chuté de 80%, passant de 545 174 à 109 638. »

Nulle flambée ni explosion de la maladie sur le long terme, bien au contraire.

99 % des morts dans les pays extrêmement pauvres

En outre, les 109 638 morts ne se situent nullement en Europe.

Ils se situent, à 99 %, dans les pays du tiers-monde où le PNB par habitant est inférieur à 3 dollars par jour.

Autrement dit, les pays extrêmement pauvres où tous les virus sont à la fête avec la dénutrition, le mauvais état de santé général, les déficiences immunitaires (en particulier le VIH), les mauvaises conditions d’hygiène surtout chez les enfants.

L’Europe n’est pas touchée

Il faut savoir que l’OMS ne parle pas de l’Europe en tant que telle, mais de la « Région Europe » qui inclut presque un milliard d’habitants y compris la Russie, l’Ukraine, la Turquie, et les pays d’Asie centrale comme le Kirghizstan ou encore Israël.

Dans toute cette région, le nombre de morts total causé par la rougeole est estimé par l’OMS à 100 personnes en 2017, contre 346 en 2000.

Ces morts, on le sait, sont dans la quasi-totalité des cas de personnes en très mauvaise santé, ayant en général perdu leurs défenses naturelles, à cause de maladies (Sida principalement) et de traitements médicaux « immunosuppresseurs », comme la chimiothérapie.

L’affirmation selon laquelle ils seraient provoqués par un quelconque « relâchement face à la maladie » n’a aucun fondement.

Se tromper d’ennemi est dangereux

À l’heure où nous sommes confrontés à tant de défis réels, il est dangereux de mobiliser les esprits, et des moyens sanitaires de grande ampleur, contre une catastrophe qui n’a pas lieu, et ne menace pas de se produire.

À force de détourner l’attention des vrais problèmes, on engage l’humanité à gaspiller des ressources rares pour se battre, tel Don Quichotte, contre des problèmes imaginaires.

La santé est précieuse. Les ressources, bien souvent, manquent. Tournons-nous vers les vrais problèmes d’alimentation, de toxines, de radiations, qui menacent réellement nos santés.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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