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Pour avoir de belles jambes, bien irriguées

Chère lectrice, cher lecteur,

J’ai reçu une volée de bois vert de mes chères lectrices et chers lecteurs, pour avoir conseillé les
« bas de contention le plus souvent possible ».

  • « Ça ne va pas, la tête ! Avec les beaux jours qui arrivent… »
  • « J’ai 25 ans, je ne veux pas avoir l’air d’une vieille… »
  • « En plus, je n’ai pas les jambes en poteau… »

Je vais vous faire une confidence.

Je suis de nature fin et athlétique, et j’ai toujours fait beaucoup de sport. Mais quand j’étais jeune, je devais beaucoup voyager pour mon travail. Chaque fois que j’atterrissais à Roissy après une nuit dans l’avion, mes pieds avaient doublé de volume. Je n’entrais plus dans mes chaussures ! Je n’avais pourtant que 24 ans.

Les problèmes veineux ne sont pas des trucs de « mamie ».

C’est un problème de civilisation :

La voiture, le chauffage central, le travail de bureau, les avions, la pilule contraceptive, les jeans serrés, les bains ou douches trop chauds, l’alcool, les sucreries, la malbouffe (chips salées, biscuits d’apéritif en tous genres), les grossesses : voilà un cocktail explosif pour les veines.

Ajoutez à cela le temps passé à piétiner (à la caisse du supermarché, dans la file à la cantine, sur un quai de gare, dans les transports en commun). Nous avons évidemment des problèmes que nos ancêtres n’avaient pas.

Veines bleutées à la surface des mollets, cellulite, réseau autoroutier sur les cuisses, varices, jambes lourdes, gonflées, parfois douloureuses, nous en sommes tous là, et dès nos vingt ans pour certains.

Selon les données de l’Insee, 18 millions de Français sont concernés par les troubles de la circulation veineuse, dont 57 % des femmes et 26 % des hommes. Cherchez l’erreur !

Alors non, les bas de contention ne sont pas un truc de mamie.

Tous ceux qui ont des problèmes doivent en porter, et je les recommande aussi aux autres en prévention, même aux jeunes. Un jour, ils me diront « merci ».

Non, les bas de contention ne sont plus moches, ni inconfortables

On se souvient tous de ces bas beiges, opaques, rêches, qui ressemblaient à des instruments de torture autrefois.

Les fabricants ont fait des progrès énormes grâce aux nouvelles fibres textiles. On trouve des bas de contention qui sont à la fois doux et fins. À distance, difficile ou impossible de les distinguer de collants stylés.

Ils peuvent être galbants, à motifs, colorés : chacun peut trouver son style. Le bas Papillon, par exemple, est un bas de contention noir et transparent qui se termine par un large ruban rouge de dentelle tissé de motifs papillon… Pas franchement un « tue-l’amour ».

On trouve des bas de contention à résille, à rayures, à losanges. Jugez, par exemple, de ces bas (marque Ondine) :

Pour les plus entreprenantes, le bas de contention « Reflet de teint » de la marque Gibaud Venactif donne dans le bas cuisse porte-jarretelle :

Je m’arrête là. Comme toujours avec les photos de mode, c’est trompeur, car, bien sûr, le mannequin qui porte ces bas de contention a des jambes magnifiques à la base.

Pas si cher

Ajoutons que ces bas ne sont pas si chers que ça.

On parle de 40 à 50 euros, parfois moins (29,80 euros pour les bas « Reflets de teint »).

Il faut tenir compte du fait que leur maillage étroit les rend beaucoup plus résistants. Ces bas permettent aussi de faire d’importantes économies en médicaments, opérations, temps passé chez le médecin. En termes de santé, c’est un des meilleurs investissements.

En effet, je répète que même sans problème veineux grave déclaré, il faut porter des bas de contention deux fois par semaine.

C’est une prévention utile car les troubles, même bénins, ne vont jamais en s’améliorant. Ils peuvent évoluer vers des maladies bien plus graves (thromboses).

Sans devenir parano, on évite ainsi de faire l’autruche.

À votre santé !

JM Dupuis

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