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Si vous manquez de cette précieuse vitamine

Chère lectrice, cher lecteur,

Une nouvelle étude, parue fin 2017, a montré que les femmes qui manquent de vitamine D avant leur diagnostic développent des cancers plus agressifs et ont moins de chances de survie [1].

Réduire son risque de cancer du sein grâce à la vitamine D

Comme je le rappelle souvent, il est pratiquement impossible de se procurer assez de vitamine D par la seule alimentation. En cette époque de l’année, en Europe, vous n’avez pas assez de soleil pour fabriquer de la vitamine D dans votre peau.

J’insiste donc sur l’importance de prendre de la vitamine D en complément nutritionnel.

Mais vous vous demandez sans doute combien une femme doit prendre de vitamine D pour diminuer son risque de cancer du sein au maximum.

Question de niveau sanguin

Il n’y a pas de réponse simple. Tout dépend de votre niveau de départ de vitamine D dans le sang. Ce niveau dépend principalement de la fréquence et de l’intensité de votre exposition au soleil.

Si votre niveau de départ est très faible (moins de 10 ng/mL), il faudra prendre 10 000 UI par jour pour atteindre un niveau qui vous protège (plus de 30 ng/mL et, idéalement, entre 50 et 60 ng/mL).

Dans l’étude dont je parle au début de cette lettre, les femmes qui avaient plus de 30 ng/mL de vitamine D avaient moins de risque d’un cancer agressif et d’un décès rapide.

Or, parmi les femmes ménopausées de 45 à 75 ans ayant eu un cancer du sein, seul un tiers atteignaient ce niveau (30 ng/mL ou plus).

48 % d’entre elles avaient moins de 20 ng/mL, et 18 % de 20 à 29 ng/mL.

Il s’agissait pourtant de femmes vivant au Brésil, c’est-à-dire près de l’équateur. Dans cette zone, il est facile de s’exposer régulièrement au soleil. On peut le faire toute l’année, et les rayons sont toujours assez forts pour permettre la synthèse de la vitamine D dans la peau.

Gros déficit de vitamine D en France !

En France, on sait que les trois quarts de la population sont en déficit de vitamine D.

D’octobre à avril, vous ne fabriquez pas de vitamine D, même si vous prenez des bains de soleil, car les rayons sont trop obliques.

Pour atteindre et dépasser les 30 ng/mL, vous n’avez pas d’autres possibilités que de prendre une bonne complémentation quotidienne de vitamine D, ce qui signifie 1 500 UI par jour si vous avez déjà un bon niveau et que vous souhaitez vous y maintenir, 5 000 UI si vous avez un déficit modéré (de 10 à 30 ng/mL), 10 000 UI si vous avez moins de 10 ng/mL.

Si vous avez fait une prise de sang et que vous vous savez en déficit (moins de 30 ng/mL), alors je vous recommande de prendre un complément et de refaire un test sanguin dans les 4 mois.

Faut-il craindre l’overdose de vitamine D ?

Sachant que les autorités de santé recommandent 400 UI par jour de vitamine D, les doses de 5 000 ou de 10 000 UI paraissent colossales.

Devez-vous craindre l’overdose ?

Non.

Dès qu’il s’agit de compléments nutritionnels, vous entendez des mises en garde contre les risques d’intoxication, avant même qu’on vous parle des bienfaits. Les bienfaits sont d’ailleurs en général niés. On vous dit : « Ça ne sert à rien, mais tant que ça ne fait pas de mal… »

Ce scepticisme n’est pas justifié scientifiquement. Comme l’a montré cette récente étude brésilienne, et tant d’autres, on peut diminuer fortement son risque de cancer grâce à une bonne supplémentation en vitamine D. Pourquoi faudrait-il ne pas en parler ? Pourquoi se moquer des gens qui tirent les conséquences des études scientifiques et prennent en main leur santé ??

On vous alerte contre le risque de surdosages. Mais dans le cas de la vitamine D, la littérature scientifique recense des cas de surdosage chez les personnes prenant des ampoules achetées en pharmacie à doses médicales, de 300 000 UI par jour, prises 9 jours d’affilée [2].

Cela représente 2 700 000 UI en neuf jours !!

Une telle dose n’a rien à voir avec les niveaux que vous atteignez avec une complémentation nutritionnelle naturelle, à doses physiologiques, telle que je la recommande (et la pratique moi-même).

Les vitamines sont mesurées sur des échelles toutes petites. On parle parfois de milligrammes (millièmes de grammes, pour la vitamine C par exemple), mais plus souvent de microgrammes (un millième de millième de gramme).

C’est pourquoi les dosages recherchés dans le sang sont infinitésimaux : pour la vitamine D, on la mesure en nanogrammes par millilitres, ce qui représente un millième de microgramme, autrement dit un milliardième de gramme !

Donc, n’allez pas imaginer que vous prenez de « fortes » doses de vitamine D lorsque vous en prenez 5 000 ou 10 000 UI par jour.

N’oubliez pas que les recherches actuelles montrent qu’un niveau plus haut de vitamine D aide non seulement à prévenir le cancer du sein, mais également d’autres formes de cancers et aussi, comme rappelé dans ma dernière lettre, le diabète, la dépression, les démences, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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