Vos risques avec les nouveaux vaccins
Chère lectrice, cher lecteur,
Ce message est exceptionnel. Il s’adresse à mes lecteurs médecins, chirurgiens, pharmaciens, étudiants en médecine, sages-femmes, infirmiers ou infirmières.
Depuis le 1er janvier, le ministère de la Santé attend de vous que vous participiez, directement ou indirectement, à la mise en œuvre des nouvelles obligations vaccinales.
Tout enfant né en France à partir du 1er janvier 2018 doit désormais obligatoirement recevoir onze vaccins avant l’âge de deux ans, et c’est à vous qu’incombe cette responsabilité.
- Les enfants non vaccinés n’auront plus accès aux établissements d’accueil collectif à compter du 1er juin 2018 ;
- Les parents réfractaires relèvent désormais du code pénal relatif à la santé de l’enfant (et non plus du code de santé publique). Les peines sont beaucoup plus lourdes : deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Ce raidissement est présenté par les autorités et les médias comme une réaction salutaire à la baisse de la couverture vaccinale, conséquence d’une sorte de « complot antivaccin » mené sur Internet.
Ayez bien conscience qu’il s’agit là d’une invention pure et simple.
Il n’y a aucune baisse de la couverture vaccinale en France, bien au contraire, et il n’y a aucun « complot anti-vaccinatoire [1] ».
C’est une pure « fake news », comme on dit aujourd’hui, inlassablement répercutée sur les ondes pour justifier le passage en force.
Aucune baisse de la couverture vaccinale en France
Les chiffres de la couverture vaccinale en France sont accessibles en ligne sur le site de Santé Publique France, l’organisme public chargé de répertorier l’information [2].
Les données de la primovaccination à neuf mois indiquent :
- Une hausse de la couverture Diphtérie-Tétanos-Polio, passée de 96,5 % en 2008 à 97,4 % en 2015 (derniers chiffres disponibles) ;
- Une hausse de la couverture coqueluche, passée de 96,1 % en 2008 à 98,3 % en 2015.
Les chiffres résiduels de non-vaccination ne peuvent être attribués à un quelconque « complot antivaccin », comme le répètent régulièrement politiques et journalistes.
Il s’agit pour l’essentiel de contre-indications liées à des déficits de l’immunité, des poly-allergies, et les inévitables « cas limites » d’enfants échappant aux structures socio-éducatives classiques, du fait par exemple de leur appartenance à des communautés itinérantes ou d’un domicile partagé entre la France et un pays étranger où les obligations vaccinales sont différentes.
En tout état de cause, le phénomène demeure marginal : la primovaccination (3 doses) atteint 98 % ou plus pour le DTP (vaccins obligatoires) à 24 mois, ce qui est « très élevé et conforme aux objectifs de santé publique », selon l’organisme.
Les niveaux actuels évitent le risque épidémique
Les autorités insistent sur la nécessité d’atteindre un taux de couverture de 95 % pour éviter tout risque épidémique.
Cela tombe bien : à 24 mois, primovaccinations et rappels dépassent systématiquement les 95 % pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, et Haemophilus influenzae B, alors qu’elle oscillait entre 87 et 91 % entre 2000 et 2013.
La couverture vaccinale pour toutes ces maladies est donc en progrès.
Les taux de couverture pour les autres vaccins ont également progressé sur la même période, preuve que le « complot antivaccin » n’existe que dans la tête de certaines de nos élites dirigeantes : pneumocoque, 91 % ; hépatite B, 88 % ; méningocoque C, 70 % [3].
Le cas de la rougeole
Le Premier Ministre Édouard Philippe a invoqué dans son discours de politique générale de juillet 2017 les dix décès causés par la rougeole entre 2008 et 2016 pour justifier l’obligation de vaccin contre la rougeole.
En réalité, tous ces décès ont été constatés durant l’épidémie de 2008-2011, et aucun décès n’a été constaté de 2012 à 2016 !!!
De 2012 à 2015, il y a eu chaque année en France entre 260 et 340 cas de rougeole. Ce chiffre est à mettre en perspective avec les 4 448 cas qu’il y avait encore en 2004, et 331 000 cas de rougeole en 1986 selon les données du réseau Sentinelles [4] (Inserm, unité 707) !!!
Nombre de passages hebdomadaires aux urgences pour rougeole
France métropolitaine du 01/01/2010 au 30/07/2017
En 2016, les chiffres ont continué à chuter pour atteindre 79 cas, « témoignant d’une circulation moindre du virus », selon Santé Publique France.
En 2017, on a observé une recrudescence avec 387 cas du 1er janvier au 1er juillet, avec un pic épidémique au mois de mai (113 cas déclarés), avec en tout deux cas d’encéphalite et un décès.
Toutefois, le risque épidémique est aujourd’hui inférieur à ce qu’il était en 2008-2011, date de la dernière épidémie.
En effet, la vaccination 1 dose est désormais de 90 % à 24 mois (chiffres 2015) et 96,4 % à l’arrivée en grande section maternelle (5-6 ans) en 2012-2013 (derniers chiffres disponibles [5]).
La couverture vaccinale « 2 doses » en grande section de maternelle a connu récemment une progression très rapide : elle est passée de 28,1 % en 2002-2003 à 44,3 % en 2005-2006, puis à 83 % en 2012-2013.
Parmi les enfants de CM2 (11 ans), elle est de 93,2 % en 2014-2015, contre 56,8 en 2001-2002.
La tendance n’est donc pas à un recul dangereux de la couverture vaccinale contre la rougeole. Les mesures autoritaires ne sont pas justifiées par une évolution inquiétante.
Pas de complot des antivaccins
Selon les médias et les autorités, il y aurait un complot ourdi par des militants antivaccins actifs sur Internet.
Le professeur Henri Joyeux serait un des chefs de ce complot, et il serait lui-même notoirement « antivaccin ».
Cette théorie du complot est activement relayée par de nombreux sites Internet appartenant aux grands organes de presse, qui attirent l’essentiel du trafic.
La réalité est au contraire que le débat sur les avantages et inconvénients de la politique vaccinale est rigoureusement encadré sur la scène publique.
Il est très rare que la parole soit accordée sur les ondes aux scientifiques ou médecins soulevant des questions ou dangers concernant la vaccination. Quand c’est le cas, ils sont contredits par des experts. L’information est filtrée pour ne diffuser essentiellement que les nouvelles allant dans le sens de la politique du gouvernement.
Ceci peut être constaté en cherchant des informations sur les vaccins sur France-Inter, France-Info, France TV, le site du journal Le Monde, Le Figaro, Libération ou autre, unanimes en faveur de la vaccination obligatoire.
Décès de personnes non vaccinées
À chaque décès d’une maladie infectieuse pour laquelle il existe un vaccin, les médias insistent, quand c’est le cas, sur le fait que la personne n’était pas vaccinée.
Moyennant quoi ils insinuent dans l’opinion publique que ce décès est à attribuer au « complot antivaccin ».
En réalité, l’existence de contre-indications médicales est alors toujours une explication beaucoup plus probable, ainsi que l’appartenance à des groupes sociaux vulnérables (gens du voyage, migrants, SDF…).
Parmi les dix décès de l’épidémie de rougeole 2008-2012, la majorité concernait des personnes souffrant d’un déficit immunitaire contre-indiquant cette vaccination, comme l’a rappelé le Collège national des généralistes enseignants (CNGE).
Attribuer les décès liés aux maladies infectieuses au « complot antivaccin » s’apparente à de la malhonnêteté intellectuelle et ne correspond pas aux faits observés.
Le professeur Henri Joyeux n’est pas antivaccin
Le professeur Henri Joyeux est régulièrement accusé d’être antivaccin. Pourtant, lorsqu’il s’est positionné dans le débat, il l’a fait pour réclamer l’accès au vaccin DT-Polio sans aluminium, indisponible dans les pharmacies depuis 2008.
S’il est désigné comme « antivaccin », c’est parce qu’il s’est étonné que les vaccins obligatoires ne soient plus vendus qu’associés à d’autres souches, ce qui correspond stricto sensu à la définition de la vente forcée dans le Robert, et que les justifications médicales ne sont pas là pour la vaccination systématique des nourrissons contre l’hépatite B ou le méningocoque, en l’absence d’épidémie.
Les vraies raisons de l’obligation vaccinale
Les vraies raisons de l’obligation vaccinale sont connues, et elles ne sont pas d’ordre exclusivement médical !!
Il s’agit de se conformer, d’une façon « créative », à une décision émanant du Conseil d’État qui donnait raison aux démarches du professeur Henri Joyeux !!
En effet, le 8 février 2017, le Conseil d’État a demandé au ministère de la Santé « dans un délai de six mois, et sauf à ce que la loi évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre de rendre disponible des vaccins correspondant aux seules obligations ».
Mais plutôt que d’obliger les fabricants de vaccins à remettre en circulation le DT-Polio seul, le Ministère a choisi l’option inattendue de rendre obligatoires toutes les souches présentes dans les vaccins multivalents et également d’autres vaccins correspondant aux stocks créés par les fabricants !!
Les risques pour les professionnels de santé
Les effets des onze vaccins sur le système immunitaire des nourrissons comportent de nombreuses inconnues que la Science n’a pas levées à ce jour, en particulier dans l’apparition de maladies inflammatoires chroniques ou auto-immunes.
Les bases scientifiques de la nouvelle politique vaccinale ne sont pas solides : elles ne résisteraient pas forcément à l’analyse si elles étaient portées devant les tribunaux par des associations de patients ou de victimes.
Aujourd’hui, on assure les professionnels de santé que tout ira bien pour eux. Les récentes affaires du Médiator et d’autres médicaments, où de nombreux praticiens ont été mis en cause, prouvent que les assurances des autorités sont illusoires.
Demain, les lois sur les « recours collectifs » (« class actions ») pourraient rendre les professionnels de santé vulnérables à des poursuites judiciaires.
Plusieurs décisions de justice y compris au niveau européen ont déjà condamné des laboratoires suite à des maladies relevant de l’aluminium comme la myofasciite à macrophages ou la sclérose en plaques (vaccin hépatite B [6]).
Actuellement aux Philippines vient d’éclater un scandale de grande ampleur au sujet du vaccin de Sanofi Pasteur contre la dengue, Dengvaxia, constitué des 4 sérotypes de virus atténués.
Le tableau général de la vaccination est donc plus qu’embrouillé ou controversé : il est miné de tous côtés.
À tout moment, dans les années à venir, un scandale de grande ampleur, un procès retentissant lié aux vaccins obligatoires, peut venir éclabousser la profession médicale.
La confiance avec les patients sera durablement sapée. La carrière de milliers de praticiens pourrait s’en retrouver impactée.
Des actions sont en cours pour demander plus de justifications scientifiques aux autorités sur cette obligation.
Je vous informerai dans les jours qui viennent des moyens pour vous de faire entendre votre voix pour exiger une clarification de la part des autorités de santé. Il s’agira d’en savoir plus sur les implications juridiques, y compris pénales, que pourraient avoir pour les praticiens les éventuels accidents liés à l’obligation des onze vaccins, dont les effets à grande échelle ne sont pas maîtrisés.
Bien à vous,
Jean-Marc Dupuis
Sources de cette lettre :
[1] Voir par exemple http://ift.tt/2CNRlfy
[2] http://ift.tt/2mlNexd
[3] http://ift.tt/2qdwEnX
[4] http://ift.tt/2miJHzn
[5] http://ift.tt/2D2vpxm
[6] Cours de Justice de l’Union Européenne, affaire C-621/15, « N. W. e. a. contre Sanofi Pasteur MSD SNC e. a. », arrêt du 21 juin 2017.
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