Pages

Subscribe:

santé nature innovation

Être capable d’éprouver de l’empathie pour les autres est un atout dans la vie

Cher lecteur, chère lectrice,

L’empathie est cette capacité à vous mettre à la place des gens, comprendre leurs sentiments et leur point de vue.

L’empathie va parfois très loin car elle vous permet de ressentir physiquement les douleurs des autres.

Cela peut paraître un problème. Mais nous allons voir que l’empathie est une force.

Les personnes qui manquent d’empathie ne sont pas seulement désagréables à fréquenter. Elles ont aussi, sans le savoir, un handicap.

Lisez la suite pour comprendre votre capacité d’empathie, et apprendre à l’augmenter si vous en manquez.

Nos étonnants « neurones miroirs »

Nous sommes capables d’éprouver de l’empathie parce que nous avons dans le cerveau des « neurones miroirs ».

Comme leur nom l’indique, ces neurones réagissent en miroir aux émotions exprimées par les autres.

Grâce à ces neurones, les émotions des autres se reproduisent en nous. Cela nous permet de ressentir nous-mêmes l’effet de ces émotions, et ainsi de mieux les comprendre, mieux nous mettre dans la peau des autres.

Les personnes narcissiques ou excessivement égoïstes manquent de neurones miroirs.

Si vous n’avez aucun neurone miroir, vous êtes incapable de vous mettre à la place des autres. Vous ne vous souciez pas d’eux, de leurs sentiments, ni de ce que votre comportement risque de déclencher. C’est ce qu’on appelle en psychiatrie la « psychopathie ».

Les « psychopathes » sont ces personnages capables de faire le mal autour d’eux, de faire souffrir leurs victimes sans que cela ne déclenche en eux aucun sentiment pénible.

Normalement, vous ne pouvez voir une personne souffrir sans éprouver vous-même de la détresse. Mais les psychopathes sont indifférents aux douleurs des autres. On a vu certains psychopathes se faire de bons repas et s’amuser franchement devant une comédie télévisée à côté de leur victime torturée et gémissant de douleur.

Ils n’éprouvent pas de pitié.

En revanche, l’empathie est une vraie force pour celui qui est capable de la ressentir.

Pourquoi l’empathie est une force

En effet, les personnes très empathiques ont toutes sortes d’avantages sur les autres.

Elles sont notamment :

  • capables de prévoir plus précisément les actions et les réactions des autres, et font donc moins d’erreur, de faux pas ;
  • Elles ont plus de facilité à résoudre les conflits, privés ou professionnels ; elles sont donc moins embourbées dans les problèmes relationnels ;
  • Elles saisissent plus facilement les « signaux faibles » envoyés par leur entourage, en communication non-verbale ; elles comprennent mieux et plus vite ce qu’on attend d’elles ;
  • Elles persuadent plus facilement les autres de leur point de vue ;
  • En entreprise, elles comprennent mieux les besoins des clients et prennent l’avantage sur leurs concurrents ;
  • Elles sont capables de mieux motiver les autres ; c’est la fameuse qualité de « leadership » si prisée actuellement dans les milieux professionnels mais tout autant dans les activités culturelles, associatives, sportives, politiques…
  • Elles évaluent mieux la façon dont leurs paroles et leurs actions sont perçues par les autres et évitent ainsi les erreurs de communication et les quiproquos ;
  • Elles comprennent mieux le monde qui les entoure parce qu’elles ne sont pas prisonnières de leur propre point de vue ; elles sont capables de voir les choses sous des angles différents, ce qui leur donne une vision plus riche, plus complète et donc plus juste.

L’empathie ressentie comme faiblesse : une erreur courante

Le problème d’éprouver de l’empathie est que vous devenez plus vulnérable.

Souvent, les personnes très empathiques se considèrent elles-mêmes comme « faibles », voire « idiotes ».

En effet, leur tendance à se mettre à la place des autres peut les conduire, parfois, à être exploitées. Certains vont s’apercevoir de leur capacité à se mettre à leur place et vont en abuser.

Abuser de leur spontanéité à aider ; abuser de leur réticence à prêter aux autres de mauvais sentiments qu’elles sont incapables d’éprouver elles-mêmes.

Ces abus, souvent répétés, les conduisent à faire la douloureuse expérience d’avoir été bernées, leur donnant l’impression d’être « trop naïves », voire « débiles ».

Moyennant quoi elles oublient les avantages pratiques considérables, listés plus haut, d’être capable d’éprouver de l’empathie.

L’empathie, une qualité essentielle en médecine

Les dentistes et les médecins qui éprouvent de l’empathie sont beaucoup plus appréciés de leurs patients, qui reconnaissent et recherchent énormément cette qualité.

Ils ont plus de succès et, surtout, une vie professionnelle plus agréable avec des patients plus reconnaissants.

L’empathie est reconnue comme une qualité déterminante chez les adolescents pour leurs chances de réussite future :

« Les adolescents empathiques sont plus motivés et réussissent de façon intentionnelle dans leurs études non parce qu’ils cherchent à avoir de bonnes notes, mais parce qu’ils sont authentiquement intéressés par leur sujet.

 

Ils surmontent plus facilement leurs échecs parce qu’ils ne mettent pas autant d’ego que les autres dans leur travail. »

Vous pouvez apprendre à éprouver plus d’empathie

Le manque d’empathie est la cause de nombreux conflits. Vous ne pouvez pas augmenter le nombre de vos neurones miroirs mais vous pouvez faire un effort pour :

  • Ecouter ce que vous disent les autres, sans chercher trop vite à partager vos propres expériences passionnantes ; en clair : éviter de couper la parole. Un bon exercice est de faire comme les Américains, mais aussi les Suisses : ne jamais commencer à parler sans avoir attendu deux ou trois secondes après que votre interlocuteur ait terminé sa phrase ;
  • Lorsque vous écoutez quelqu’un, intéressez-vous à ce qu’il vous dit, mais essayez aussi de comprendre pourquoi il vous dit cela. Qu’est-ce qui le motive à venir vous parler ? Se pourrait-il que, derrière ses paroles, il cherche à vous faire passer un autre message ? Nous avons un nombre incroyable de messages « codés » que nous utilisons spontanément. Par exemple : « Tiens, il est déjà midi » signifie en général « J’ai faim, ne voudrais-tu pas manger ? » Ou alors : « J’aime beaucoup votre coiffure, votre parfum » est un appel évident.
  • En cas de désaccord qui se prolonge avec un membre de la famille, un ami, un collège : essayez d’imaginer toutes les bonnes raisons que l’autre peut avoir de faire, dire ou penser ce qu’il fait, dit ou pense. Partez du principe qu’il a raison, que vous auriez fait exactement la même chose à sa place, et peut-être même auriez-vous agi de façon plus vive encore ;
  • Lisez des romans et du théâtre : la littérature est le moyen le plus direct et rapide de vivre des expériences complexes que la vraie vie met parfois du temps à vous donner. Les enfants et les jeunes sont obligés, via l’école, à lire et apprennent ainsi à connaître la psychologie des hommes bien au-delà de ce qu’ils peuvent vivre dans le cadre de leur famille et de leurs camarades de classe. Il n’y a pas de raison de stopper cet apprentissage à la fin des études. Continuer à beaucoup lire toute sa vie permet de développer grandement l’empathie.
  • Observez et réfléchissez : éteignez votre téléphone. Au lieu d’écouter la radio ou de consulter votre smartphone dans les transports, regardez les gens autour de vous et imaginez qui ils peuvent être, ce qu’ils pourraient être en train de penser et ressentir, et où ils sont en train d’aller. Sont-ils frustrés ? Heureux ? Sont-ils d’ici ou en voyage ? Ont-ils eu une bonne journée ? Essayez de vous intéresser et de partager leurs préoccupations.

Il s’agit de bonnes habitudes à prendre, qui développent votre psychologie et vos compétences relationnelles.

Bouder : un moyen d’exploiter l’empathie des autres

Grâce, ou à cause de l’empathie, nous pouvons nuire à notre entourage simplement en exprimant notre insatisfaction.

C’est ce que les enfants apprennent très vite à faire en… boudant.

Il leur suffit de montrer un visage fermé, mécontent, et leurs parents ne peuvent s’empêcher de ressentir eux aussi de la mauvaise humeur, ce qui est très désagréable pour eux.

Ce sont leurs neurones miroirs qui fonctionnent en produisant chez eux un sentiment d’insatisfaction, simplement parce qu’ils voient l’enfant (ou l’adulte !) insatisfait.

C’est extraordinaire :

Vous pouvez ainsi gâcher le plaisir de tout un groupe qui s’amuse, simplement en affichant une mine maussade.

Le sentiment est tellement fort qu’une ou plusieurs personnes du groupe vont probablement s’interrompre pour venir vous trouver. Elles prendront le temps qu’il faudra pour tenter de régler votre problème. Le but ? Tout faire pour vous faire retrouver le sourire, notamment afin que le reste du groupe puisse… recommencer à s’amuser.

Bouder est une stratégie particulièrement déloyale et pénible pour faire pression ! C’est pourquoi on apprend aux enfants à ne pas bouder, et les adultes savent qu’il est impoli de faire la tête en public.

L’empathie pour guérir

Je vous avais parlé au début du mois d’août de cette belle étude expliquant que le simple fait de tenir la main d’un conjoint qui souffre réduit la douleur.

De même, on sait que les personnes qui se savent aimées et accompagnées guérissent plus vite. Leur convalescence est plus rapide après une intervention.

Ces effets sont d’autant plus forts que les proches sont capables d’exprimer, et d’éprouver, de l’empathie.

Avec les enfants, aussi, nous avons tous fait l’expérience : Justine est tombée, elle s’est couronnée le genou et hurle de douleur. Son papa accourt et la saisit dans ses bras en poussant des cris lui-aussi : « Ah, oh, que ça doit faire mal, aïe aïe aïe, mais Justine pourquoi as-tu couru si vite, tu dois faire attention !!! »

Et plus papa crie, plus il manifeste qu’il souffre de voir Justine souffrir, plus Justine, elle, se calme, et cesse de pleurer.

L’empathie de son papa l’a guérie.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Empathie : une force pour vous appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2kcA0Vn

santé nature innovation

Les conseils d’un maître cénobite pour suivre un régime

Chère lectrice, cher lecteur,

Cassien était un maître spirituel spécialiste du jeûne et des privations de nourriture. Il vécut en Provence au 4e siècle.

Fondateur de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, c’est lui qui enseignait aux moines comment se priver de nourriture. C’est ce qu’on appellerait aujourd’hui la « restriction alimentaire ».

Il faut réaliser que les moines de l’époque vivaient dans une austérité inimaginable aujourd’hui. Cassien s’était formé auprès des « cénobites » des déserts de Palestine et d’Egypte.

Les cénobites étaient des moines qui se nourrissaient d’insectes, de miel sauvage quand ils en trouvaient. Ils buvaient à peine, malgré la chaleur, et s’infligeaient des privations extrêmes, qu’ils jugeaient nécessaires à leur perfectionnement spirituel.

En lisant sur Internet un article au sujet de la « diète très chrétienne » de Cassien [1], je me suis aperçu que ses conseils sont plus que jamais d’actualité pour résister à la malbouffe. C’est aussi une méthode qui me parait réaliste pour organiser une transition crédible vers un mode de vie sain.

Conseil n°1 : le régime doit varier selon la santé

Cassien commence par expliquer que chacun doit tenir compte de sa santé :

« L’énergie de la volonté ne suffit pas, il faut aussi que la santé le permette. Voici la tradition à sujet : le moment du repas, la quantité et la qualité des aliments doivent varier selon la santé, l’âge ou le sexe. »

Ce premier conseil tient de l’évidence.

Les régimes modernes qui conseillent un certain nombre de calories, ou certains aliments uniquement, mais sans tenir compte de votre sexe, votre âge et votre état de santé, ne sont pas sérieux.

Conseil n°2 : tout le monde ne peut pas jeûner, même une seule journée

Cassien précise que les régimes très restrictifs ne sont pas réalistes pour tout le monde :

« Tous ne peuvent pas jeûner une semaine entière, ni même deux ou trois jours. Beaucoup, à cause de leurs infirmités ou de leur vieillesse, ne sauraient sans souffrir attendre, pour manger, le coucher du soleil ; tous ne peuvent se contenter de quelques légumes à l’eau, de quelques plantes sans assaisonnement ou de pain sec. »

Fuyez, donc, les recommandations qui vous paraissent irréalistes et intenables dans votre cas particulier.

Conseil n°3 : Cesser de manger avant d’être pleinement rassasié

Cassien prône la modération. Il faut cesser de manger avant d’être pleinement rassasié.

Il met particulièrement en garde contre l’excès de pain, qu’il considère plus dangereux que l’alcool.

Ce précepte, qui va à l’encontre des recommandations actuelles des Autorités de Santé, sont conformes aux conclusions les plus récentes de la recherche en nutrition.

Le pain est une « bombe à sucre ». Il est très riche en glucides rapidement assimilés, apporte beaucoup de calories vides, tandis que le vin, riche en polyphénols antioxydants, est protecteur pour les artères :

« Quels que soient les aliments qu’on prenne, leur abondance est toujours un principe d’impureté (…). Il n’y a pas que l’excès du vin qui enivre ; tout autre abus dans les repas trouble la vue de l’âme et lui fait perdre le bonheur de la contemplation. Ce n’est pas le vin, mais le pain qui fut la cause des crimes et de la ruine de Sodome. (…) La règle est de prendre ce qui suffit pour vivre, et non pas tout ce que demande notre appétit»

Il faut savoir que Sodome est une ville de Mésopotamie qui, selon la Bible, fut détruite par la colère divine à cause de ses péchés. Or, la Mésopotamie est le berceau de l’agriculture : c’est là que les premières cultures de céréales à grande échelle apparurent. C’est donc là que les hommes, pour la première fois, se mirent à manger du pain en grande quantité.

Il est très intéressant, pour ne pas dire stupéfiant, que Cassien, tout comme nos modernes spécialistes du régime paléo qui mettent en garde contre le danger des céréales et du gluten, écrive que c’est le pain qui fut la cause profonde de la décadence. Dans la vision traditionnelle, décadence physique et décadences morales vont de pair, ce qui explique cette étonnante remarque.

Conseil n°4 : Erreur à éviter à la fin d’un jeûne

Il est bon de jeûner, mais il y a une grave erreur à éviter : se goinfrer à la fin.

En effet, cela déclenche un cycle où l’on va manger plus que de raison (ce qu’il appelle le « vice de gourmandise »).

Si l’on n’est pas capable de résister à cette tentation, mieux vaut manger un petit peu régulièrement que de jeûner trop longtemps :

« Ceux qui mangent trop après des jeûnes rigoureux, se laissent aller plus facilement au vice de gourmandise. Il vaudrait mieux prendre, tous les jours, un repas raisonnable que de jeûner longuement et avec excès. Une abstinence exagérée, non seulement affaiblit notre esprit, mais nous rend incapables de prier par l’épuisement de notre corps. »

Conseil n°5 : rien entre les repas !

Selon Cassien, vous ne gagnerez votre combat intérieur contre les excès alimentaires que si vous résistez à votre frigidaire, à votre placard aux biscuits. En particulier, surtout ne jamais se lever la nuit pour manger !

« Le religieux qui désire livrer ces combats intérieurs doit d’abord s’imposer pour règle de ne pas se laisser aller au plaisir de boire et de manger, et de ne jamais rien prendre hors le réfectoire, avant ou après l’heure des repas de la communauté. Qu’il garde la même règle pour le temps destiné au sommeil. »

Conseil n°6 : Eviter de manger trop tôt, trop, et la « gourmet attitude »

Cassien recommande de fixer une heure stricte pour les repas, et de s’interdire de manger avant qu’elle n’ait sonné. De même à table éviter de manger trop et de mettre de la nourriture trop délicieuse, à laquelle il sera plus difficile de résister :

« Il y a trois sortes de gourmandises (à éviter). La première nous fait devancer l’heure du repas fixée par la règle ; la seconde nous fait manger avec excès toute sorte de nourriture ; la troisième nous fait rechercher des mets plus délicats et plus nourrissants. »

Conseil n°7 : Il ne faut pas exagérer

Il fait remarquer avec humour que ceux qui se privent le plus ne sont pas forcément à montrer en exemple :

« Nous avons remarqué, au contraire, que ceux qui dépassent la règle et se privent de pain pour ne manger que des fruits et des légumes, n’étaient pas les religieux les plus recommandables, et n’avaient pas reçu le don de science et de discrétion. »

Conclusion

Voici une icône représentant Cassien. Son visage est rigoureux mais bon. Son regard est franc mais doux, plein de bienveillance… et d’intelligence :

Le moine Cassien, qui vécut au 4e siècle, fut un des plus grands spécialistes de la restriction alimentaire dans la tradition spirituelle chrétienne.

Cette bienveillance et cette intelligence sont indispensables quand on se met sur le chemin du changement.

Réciproquement, osons reconnaître que nous, Occidentaux pressés du 21e siècle, sommes peu raisonnables, et cela peut expliquer nos difficultés à simplement réduire notre consommation de sucreries (je ne parle même pas évidemment de nous faire moines dans le désert !).

Le sociologue français Jean Baudrillard faisait remarquer dans son célèbre livre, « La société de consommation » (1970), que nous sommes à une époque qui adore torturer notre corps, surtout depuis qu’il a été faussement libéré.

Nous sommes soumis en permanence à des slogans, des images pour provoquer en nous le désir de nous conformer à certains modèles de beauté. Ces désirs étant aussi irrépressibles qu’irréalistes, les gens n’hésitent plus à s’infliger des régimes punitifs, à porter des accoutrements absurdes, voire à passer sur la table d’opération, pour se rapprocher de ces modèles, de façon bien sûr illusoire.

A nous de garder notre raison, notre modération, pour trouver le chemin de la santé en vivant sainement, et non pas en succombant nous aussi à la folie.

La sagesse des Anciens nous apporte un précieux secours.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cet article :

[1] http://ift.tt/2k8S5nq

The post Pour moins manger appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2xJICrk

santé nature innovation

Citron + eau + vinaigre de cidre + cannelle

Cher lecteur, chère lectrice,

Parmi les croyances irrationnelles qui nous habitent, nous Occidentaux, reste profondément enraciné le mythe du remède miracle, de « l’élixir de vie » capable de nous rendre jeunesse, santé, beauté, bonheur.

Nous savons que cela va contre la logique.

Mais, au plus profond de nous-mêmes, nous gardons l’espoir insensé d’une fiole qui contiendrait un remède fabriqué par quelque druide détenteur de secrets enfouis depuis la nuit des temps.

Est-ce à cause des souvenirs de Blanche-Neige, et de la Reine maléfique ? De la scène des trois sorcières dans McBeth ? Ou plus prosaïquement de la potion de la magicienne dans Les Visiteurs ou celle d’Obélix ?

En tout cas, le résultat est là : des millions d’euros dépensés chaque jour pour des produits illusoires censés contenir des plantes, des pseudo-vitamines, des mélanges improbables de poudres, présentés dans des récipients aux formes, couleurs et appellations fantaisistes qui n’ont pour effet que d’enrichir ceux qui les vendent…

Au mieux, ces produits fabriqués industriellement ont un léger effet placebo.

Au pire, ils nuisent à votre santé, déséquilibrent vos hormones, annihilent des fonctions vitales.

Car la vérité est que les meilleurs secrets de santé sont à rechercher autour de vous, dans votre assiette, votre environnement et votre vie de tous les jours. Prendre du recul et se souvenir des gestes simples de nos prédécesseurs, qui se fortifiaient avec des produits bruts, simples, non transformés ou transformés au minimum.

Le miel chargé de pollen de la ruche sauvage, le vinaigre de cidre non pasteurisé des pommes de plein champ, la racine brûlante du raifort ou l’amertume détoxifiante du pissenlit au printemps…

Ce qui me donne l’occasion de vous révéler ma recette du sirop « miracle » de la famille Dupuis :

Sirop de vinaigre de cidre, miel et cannelle

Confidence : mon « sirop » personnel préféré, je le fais avec le raifort de mon jardin. Il détoxifie et purifie tout mais il est si brûlant et violent que je n’en parlerai pas ici.

Non, aujourd’hui, je parle d’une recette familiale, pour le petits comme pour les grands…

Très simple à faire et composé uniquement d’ingrédients faciles à trouver, ce « tonique » agit à tous les niveaux de l’organisme. Il soulage de la constipation, réduit l’inflammation, soutient les reins, est bon pour le cœur, prévient et combat les infections urinaires, protège des attaque bactériennes, fongiques et virales, et protège contre le rhume.

La clé de son efficacité est toutefois de n’utiliser que des ingrédients de première qualité :

  • véritable cannelle de ceylan (qui est jaune, et composée de plusieurs minces écorces enroulées ensemble, qui s’effritent à la main) ; elle doit de plus être biologique, de façon à ne contenir aucune trace de métaux lourds ;
  • miel cru, biologique de préférence. Miel « bio » signifie simplement que les abeilles n’ont pas pollinisé des fleurs et plantes ayant été traitées par des pesticides, des herbicides ni d’autres produits nocifs. « Cru » veut dire que le miel n’a pas été pasteurisé, ce qui préserve les enzymes actifs ;
  • et bien sûr le véritable vinaigre de cidre doit être non-pasteurisé et biologique. Il contient les bactéries qui ensemencent la flore intestinale et stimulent le système immunitaire. Les pommes biologiques ne contiennent pas de pesticides, de métaux lourds ni de toxines.

La préparation est simplissime : mélanger vigoureusement 500 ml de vinaigre et 250 g de miel, puis ajoutez deux cuillères à café de cannelle finement moulue.

Placez dans une bouteille hermétique que vous conserverez au réfrigérateur.

Chaque matin et chaque soir, prendre deux cuillères à soupe de ce sirop fortifiant.

Eau chaude, citron et vinaigre de cidre

Mais voici une autre recette, très simple également, qui permet d’alterner avec la précédente.

C’est une concoction que vous pouvez faire en quelques secondes si vous avez les ingrédients sous la main (une concoction est une décoction de plusieurs éléments ; une décoction est une préparation végétale par dissolution dans l’eau chaude).

En buvant un verre tous les matins, juste après vous être réveillé et avant d’avoir mis quoi que ce soit d’autre dans votre estomac, vous expulserez les toxines de votre foie et stimulerez vos enzymes digestives pour une meilleure assimilation de vos aliments toute la journée.

Tout ce dont vous avez besoin est de l’eau minérale ou filtrée, du vinaigre de cidre (cru et bio encore une fois) et un demi-citron bio.

C’est aussi simple que ça.

Encore une fois, la qualité des ingrédients est essentielle. De l’eau de source en bouteille de verre si possible, ou de l’eau filtré par osmose inverse. Le vinaigre de cidre doit être cru, bio et de préférence non-filtré. Cela veut dire qu’il est un peu trouble et contient de la mère de vinaigre, les bactéries et levures qui transforment l’alcool en vinaigre.

Le citron doit être bio car il est imbibé de pesticides dans l’agriculture conventionnelle.

Remplissez un verre d’eau chaude, pressez votre demi-citron et versez une bonne cuillère à café de vinaigre de cidre. Buvez par petites gorgées, l’effet est quasi-miraculeux.

A votre santé !

The post La mythique potion de jouvence appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2ftx3OH

santé nature innovation

Réduire votre stress oxydatif peut vous faire gagner des années de vie en bonne santé


Chère lectrice, cher lecteur,

Souvent quand je parle de « stress oxydatif », et comment le contrer par la détoxification, je vois les yeux de mes interlocuteurs se perdre dans le vague.

Ce qui est compréhensible.

C’est un sujet qui paraît compliqué.

Mais une métaphore simple permet de décrire le processus.

Si vous comparez votre corps à une machine, vos cellules sont les pièces qui lui permettent de fonctionner.

Le stress oxydatif est semblable à la rouille qui s’installe autour de ces pièces, en l’occurrence sur la membrane cellulaire.

Et comme avec les machines, si vous avez de la rouille, vous avez intérêt à l’enlever avant que ça n’empire.

C’est là qu’entre en scène le WD-40 :

C’est ce produit qui nettoie la rouille qui s’est déjà formée et qui protège le métal contre la corrosion future.

Et il se trouve que la nature a sa propre version du WD-40. Elle s’appelle le glutathion. C’est ce qui aide les cellules à se débarrasser des dégâts produits par l’oxydation, et à l’empêcher de se former à l’avenir.

Ceci est très important. Si vous n’empêchez pas votre corps de rouiller, vous pouvez vous attendre à des problèmes en chaîne.

Comprenez bien que cette « rouille », cette « oxydation », est le problème qui explique que :

  • avec l’âge, vos organes ralentissent, et font moins bien leur travail ; votre cœur, vos reins, votre cerveau mais aussi tous vos autres organes sont touchés ;
  • des signes extérieurs de vieillissement apparaissent : rides sur la peau, vue et ouïe qui baissent…
  • globalement, votre risque de maladie augmente, et ce de plus en plus vite ;
  • le nombre d’années qui vous restent à vivre diminue. La mort approche.

Le glutathion est tellement efficace pour détoxifier qu’il a acquis un titre spécial parmi les experts de la santé naturelle, qui s’y réfèrent comme à « la mère de tous les antioxydants ».

Le glutathion joue un rôle dans pratiquement toutes les réactions détoxifiantes du corps. Il aide à neutraliser et éliminer les toxines des conservateurs chimiques, des pesticides agricoles, des métaux lourds, de l’alcool, et des médicaments.

En plus de réguler la détoxification dans les milliers de milliards de cellules de l’organisme, le glutathion est d’une importance vitale pour le fonctionnement du foie. Ceci est essentiel, dans la mesure où le foie est le premier organe de détoxification.

En tant qu’armure contre le stress et les toxines de la vie quotidienne, le glutathion est une ligne de défense essentielle contre le vieillissement. Mais, comme la plupart des bonnes choses, son niveau décline avec l’âge. Ce qui prépare une large palette de problèmes de santé liés à l’âge.

Pourquoi tout le monde ne prend-il pas alors du glutathion sous forme de complément alimentaire ?

Eh bien, malheureusement, ce n’est pas aussi simple.

 

Aller à la racine de la production de glutathion

Jusqu’à présent, il n’y avait aucun bon moyen d’augmenter le niveau de glutathion dans l’organisme. Lorsque vous le prenez par la bouche, même sous la forme liposomale, avec un bon niveau d’absorption, le corps ne sait pas comment s’en servir. Il ne sait pas comment l’assimiler et l’intégrer à la membrane cellulaire.

C’est pourquoi les thérapeutes et médecins spécialisés dans les approches naturelles proposent souvent le glutathion en intraveineuse. Ce mode d’administration est plus efficace, mais il n’est pas accessible à tous, ni facile à pratiquer sur le long terme.

Je recommande donc à mes lecteurs, depuis des années, d’aller à la racine de la production de glutathion dans leur corps, et d’agir à ce niveau pour optimiser les conditions. Plutôt que de prendre du glutathion sous forme de compléments nutritionnels, je recommande de stimuler la capacité du corps à produire son propre glutathion, et à le retenir dans l’organisme une fois produit.

Pour cela, je recommande de prendre un précurseur du glutathion appelé N-acétyl-cystéine (NAC), autrement dit la substance à partir de laquelle le corps produit le glutathion. C’est un dérivé d’un acide aminé, la cystéine, naturellement présente dans l’alimentation.

Le N-acétyl-cystéine est vendue sans ordonnance pour faciliter l’évacuation du mucus en cas de bronchite. Il est aussi utilisé à haute dose en médecine conventionnelle comme détoxifiant d’urgence, en cas d’ingestion de poison par exemple.

Une étude publiée dans la revue Redox Biology a montré que le NAC pouvait aider à évacuer les toxines au jour le jour, maintenir les niveaux de glutathion et prévenir le déclin métabolique lié à l’âge et à l’oxydation des cellules.

Cette approche est bien connue des passionnés de santé naturelle.

Mais il existe un autre moyen d’augmenter votre niveau de glutathion : il s’agit d’une souche de probiotiques appelée Lactobacillus fermentum.

Le Lactobacillus fermentum est un probiotique qui fabrique du glutathion, qui extrait le glutathion de son environnement et qui recycle le glutathion oxydé, par une opération appelée « réduction » par les chimistes.

Il intervient à de nombreux autres niveaux contre l’oxydation :

 

  • Il produit du manganèse superoxyde dismutase (Mn-SOD) un antioxydant qui protège spécifiquement les mitochondries contre les radicaux libres (les mitochondries sont les petites usines électriques qui alimentent nos cellules en énergie ; sans elles, pas de vie possible mais elles sont très vulnérables à l’oxydation)
  • Il régénère les autres antioxydants, comme la vitamine C, la vitamine E et la co-enzyme Q10
  • Il stimule la détoxification des cellules et du foie
  • Il exerce une activité antibactérienne contre les différentes souches de bactéries nuisibles
  • Il réduit l’inflammation au niveau local ou systémique.

Le lactobacillus fermentum est utilisé en médecine conventionnelle en traitement d’appoint de la diarrhée, et il est vendu en pharmacie sous l’appellation Lactéol 340 mg.

A votre santé !

JM Dupuis

The post Anti-âge : mesure simple et importante appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2xAFVbz

santé nature innovation

Chère lectrice, cher lecteur,

Le directeur général de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a déclaré mardi dernier (19 septembre 2017) :

« La résistance antimicrobienne est une urgence de santé mondiale qui va sérieusement compromettre les progrès de la médecine moderne»

« Sans investissements supplémentaires dans la recherche et le développement, nous allons revenir de force aux temps où les gens craignaient les infections communes et risquaient leur vie lors des petites opérations chirurgicales»

Nous y sommes :

Ce n’est plus un titre de magazine à sensation ; ce n’est pas une affiche de film de science-fiction ; ce n’est même pas un titre de la grande presse qui cherche à faire du chiffre en affolant les populations…

C’est officiel, et c’est au sommet des priorités de l’organisme qui veille au niveau mondial à la santé de l’humanité : c’est la fin, toute proche, des antibiotiques.

Une motivation dix fois plus forte

Pour nous tous, c’est une motivation dix fois plus forte à adopter d’urgence un mode de vie sain.

Car c’est ainsi qu’on se dote du meilleur système immunitaire (défenses naturelles). C’est ainsi qu’on devient capable de résister aux infections. Et les antibiotiques ne sont plus aussi indispensables.

Cette stratégie d’augmentation de nos défenses immunitaires passe par :

  • Le sport qui procure une musculature développée, dans laquelle le système immunitaire peut venir puiser des protéines, nécessaires à la fabrication d’anticorps en cas d’infection ;
  • Le sport améliore aussi la circulation sanguine : c’est par le sang que les cellules immunitaires (globules blancs, macrophages…) arrivent sur les lieux de l’infection. Une bonne circulation facilite le combat ;
  • Une flore intestinale propre, équilibrée, sans prolifération de bactéries pathogènes (sources de maladies) ; c’est dans notre côlon (gros intestin) que logent 80 % de notre système immunitaire. Un intestin en bonne santé, sans petits trous (intestin poreux), empêche les bactéries dangereuses de passer dans notre sang et de nous infecter ;
  • Un bon taux de vitamine D, essentiel au système immunitaire (45 à 60 ng/mL) ;
  • Dormir assez, le repos permettant au corps de « faire son ménage » ;
  • Aux changements de saison, cures de détox et, si possible, jeûne de 5 jours pour purifier les émonctoires (organes filtrants qui éliminent les déchets : foie, reins, poumons, intestins, peau) ;
  • Une alimentation saine ; on évitera les sucres et farines blanches raffinées associées à de graisses saturées (charcuteries, beurre, fromage, viande), chips, biscuits d’apéritifs, pizza surgelées et malbouffe en général ; pour bien fonctionner le système immunitaire a besoin d’apports réguliers d’aliments riches en vitamines et nutriments essentiels. On prendra quotidiennement un bon multivitamines. Ce n’est pas un hasard si les plus grandes épidémies ont frappé les populations victimes de famine et disette, comme la grande peste au moment de la Guerre de Cent-Ans, ou la Grippe Espagnole après la Première Guerre mondiale : la dénutrition est la porte ouverte aux infections ;
  • Eviter le tabac, les toxines, métaux lourds, perturbateurs endocriniens et polluants qui dérèglent le système immunitaire ; parmi les perturbateurs endocriniens je signale la pilule contraceptive et les contraceptions hormonales en général ;
  • Veiller à l’hygiène corporelle : se laver les mains au savon et à l’eau chaude plusieurs fois par jour, bien sûr, mais également comme on l’apprenait autrefois, aérer maison, literie, chaque matin, éviter de porter les doigts à la bouche, dans les nez, les oreilles, ou au contact de toute muqueuse.
  • Surveiller d’éventuels déficits en zinc, sélénium, fer, cuivre, acide folique, vitamines A, B6, C et E, dont le système immunitaire a besoin pour fonctionner.

Je m’arrête là pour l’instant mais je pourrais continuer sur plusieurs pages la liste des trucs pour réduire votre risque d’infection. Je vous en donne d’autres ci-dessous loin.

Mais avant cela, permettez-moi de rappeler l’origine de cette crise.

80 % des antibiotiques utilisés… dans les élevages industriels (chiffres USA)

Si les bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques, la faute incombe certes à l’abus d’antibiotiques chez les êtres humains. Mais à l’échelle mondiale, la crise vient surtout de l’usage massif des antibiotiques dans les élevages industriels.

80 % des antibiotiques consommés aux Etats-Unis concernent les animaux, pas les hommes. [1]

Confinés par milliers dans des bâtiments clos, les animaux sont victimes de contagions qu’il faut combattre en permanence. De plus, beaucoup d’éleveurs stimulent la croissance des animaux par de faibles doses d’antibiotiques ajoutées à leur nourriture.

S’il n’est pas dangereux de manger de la viande d’un animal ayant pris des antibiotiques, il faut avoir conscience que les bactéries animales qui ont acquis une résistance peuvent transmettre leur immunité à d’autres bactéries présentes chez l’être humain.

Pourquoi on ne trouvera pas, ou peu, de nouveaux antibiotiques

Les antibiotiques sont d’origine naturelle :

Ce sont des substances fabriquées par certains champignons microscopiques, pour se défendre contre les attaques bactériennes dans leur milieu naturel. Après la découverte du premier antibiotique dans un champignon appelé « pénicillium », dans les années 30, tous les champignons connus ont été méthodiquement étudiés par les laboratoires pharmaceutiques.

C’est ainsi que, dans les années 50 à 70, de nouveaux antibiotiques apparaissaient chaque année, enrichissant constamment « l’arsenal » à disposition des médecins, qui devinrent capables de traiter la plupart des infections.

Mais la source s’est épuisée. Tous les champignons et levures connus ont été étudiés. Certes, on en découvre parfois de nouveau mais il en faut des milliers pour trouver un nouvel antibiotique qui soit à la fois efficace et non toxique pour l’homme.

Depuis les années 80, le nombre de nouveaux antibiotiques se comptent sur les doigts de la main. Plus de 80 % des « nouveaux » antibiotiques actuellement en cours de développement ne sont en fait que des formes légèrement modifiées d’antibiotiques existants, qui n’ont pas d’intérêt thérapeutique supplémentaire. [2]

Pendant ce temps, les antibiotiques « historiques » perdent de leur efficacité. Certains deviennent inutilisables, parce que leurs effets indésirables deviennent supérieurs à leur action anti-bactérienne. C’est le cas par exemple de la streptomycine, le premier antibiotique qui permit de vaincre la tuberculose en 1947, dont on s’est aperçu qu’il rendait aveugle et sourd, détruisant les nerfs optiques et l’oreille interne.

Autres approches pour améliorer votre résistance aux infections

Je vous avais promis d’autres approches pour améliorer votre résistance aux infections.

Les voici :

Beaucoup sont de simple bon sens, comme le fait de boire de l’eau non contaminée ou de se méfier des viandes porteuses de germes (porc mal cuit par exemple).

D’autres ne s’inventent pas : il y a les souches de probiotiques qui renforcent l’immunité dans le côlon, les huiles essentielles aux effets antibiotiques, la liste des plantes, tisanes, décoctions, hydrolats anti-infectieux, antibactériens et antibiotiques. Il faut se référer pour cela à une bonne encyclopédie de phytothérapie, ou vous faire une culture des plantes grâce à un bon journal comme Plantes & Bien-Être.

Mes plus fidèles lecteurs se souviennent de ces photos incroyables que j’avais publiées il y a quelques années sur des plaies énormes, ulcérées, résistant à tout traitement, dont seuls venaient à bout des cataplasmes d’argile, d’huile d’olive et de cire d’abeille. [3]

Il y a aussi tous les produits de la ruche (miel, propolis, pollens), les élixirs de plantes, plus ou moins efficaces, qui ont parfois des effets supérieurs aux antibiotiques.

Dans la littérature médicale, on trouve des considérations sur le stress chronique comme facteur probable de l’affaiblissements du système immunitaire :

Au départ, le stress déclenche une poussée d’adrénaline et d’autres hormones qui stimulent l’organisme. Mais s’il dure trop longtemps, le corps épuise ses ressources, entraînant une déperdition d’éléments biochimiques (potassium, magnésium, acides aminés, vitamines B) et des désordres métaboliques (excès de sucre, de cholestérol et d’acides gras dans le sang) qui le rendent plus vulnérable. Il est démontré que les personnes stressées souffrent plus souvent de rhume, une des infections les plus banales. [4]

Réduire votre niveau de stress, éventuellement en déménageant, en changeant de métier ou en réorganisant complètement votre vie, vous rendra plus résistant aux maladies.

Situation préoccupante

Peu de personnes en 2017 peuvent se représenter ce que signifiait la vie sans antibiotiques autrefois.

Vous aviez un homme de 20 ans bien portant, énergique, plein de projet. Puis un matin, une éraflure superficielle. Un staphylocoque (une sorte de bactérie) s’installait, se multipliait.

Bientôt l’éraflure devenait jaune, croûteuse, purulente. Après s’être largement étendue, des foyers d’infection, avec des cloques, apparaissaient un peu partout ailleurs sur son corps.

Quelques semaines plus tard, après une fièvre puis une septicémie (sang inondé de microbes), le pauvre jeune homme décédait et rejoignait le cimetière.

C’est la terrible réalité.

Nous avons eu l’expérience cet été encore avec notre petit Thomas, qui a neuf ans maintenant. En escaladant un rocher de granit, à la plage, il s’est fait une petite plaie sur le ventre.

Lavé vigoureusement à l’eau chaude et au savon par mes soins, la plaie semblait propre et nous n’y avons plus pensé. Une jolie croute se forma, annonciatrice d’une cicatrisation rapide.

Mais Thomas retourna dans l’eau, joua dans le sable, perdit la croûte. La plaie se mit à suinter.

Bientôt, exactement comme dans le scénario décrit plus haut, elle se mit à rougir, s’étendre, boursoufler. Le staphylocoque doré s’était installé. Bientôt la plaie faisait 10 cm de diamètre, partiellement recouverte d’une croûte jaune.

Nous avons absolument tout essayé, y compris les huiles essentielles et le fameux cataplasme argile/cire d’abeille/huile d’olive. Rien n’a fonctionné. En désespoir de cause, nous n’eûmes d’autre choix que de lui administrer par voie orale de la méticilline (antibiotique) et, en application sur la peau, après avoir retiré les croûte pour qu’elle puisse mieux pénétrer, la fameuse pommade Fucidine qui s’emploie pour toutes les infections cutanées à staphylocoques.

En quelques heures, l’infection avait disparu, une belle peau lisse, quoique rouge, s’était reconstituée, et Thomas (et ses parents) avaient retrouvé le sourire.

Les antibiotiques, c’est pas automatique, mais dans certains cas on est vraiment content de les avoir.

A votre santé !

JM Dupuis

NB : pour mes lecteurs qui auraient un doute, Thomas a bien sûr reçu sa cure de probiotiques pour ré-ensemencer sa flore !!

Sources de cette lettre :

[1] http://ift.tt/2txBQRM
[2] http://ift.tt/2w6NKCy
[3] http://ift.tt/2xoknQd

The post Ceci va vous motiver pour agir pour votre santé appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2fI5uhA

santé nature innovation

Chère lectrice, cher lecteur,

On dit souvent que l’argent ne fait pas le bonheur, mais des chercheurs anglais disent avoir trouvé ce qui marche : le sommeil et l’amour.

Une étude d’Oxford Economics a constaté que quadrupler vos revenus n’apporte qu’une très légère hausse de votre niveau de bonheur, tandis que ce qui se passe dans votre chambre à coucher a un impact beaucoup plus grand. [1]

Ainsi bien dormir, et avoir des moments intimes de grande intensité, sont de loin les deux facteurs qui augmentent le plus le bonheur dans la vie selon ces chercheurs.

Sur une échelle allant de 0 à 100, les 8000 personnes interrogées se situent en moyenne à 62,2.

Celles qui dorment bien sont à quinze point au-dessus de celles qui dorment mal. Celles qui font de bons câlins sont à sept points au-dessus de celles qui n’en ont pas.

Par contraste, multiplier par quatre vos revenus, c’est-à-dire passer par exemple de 20 000 à 80 000 euros par an, ne permet d’augmenter le niveau de bonheur que de… 2 points !!

L’œuf et la poule

Pour ma part, je pense que les choses sont plus compliquées que ça.

Ne dort pas bien qui veut : les malheurs, les soucis, perturbent le sommeil.

Certes, on est plus heureux quand on a bien dormi. Mais c’est aussi parce qu’on est heureux qu’on dort bien. Ou plutôt, parce qu’on est malheureux qu’on dort mal.

Nous avons en français l’expression : « Dormir du sommeil du juste ». Elle signifie que celui qui n’a pas de problème de conscience, qui n’est pas tourmenté, dort mieux.

« Tu peux dormir sur tes deux oreilles » est une autre expression qui témoigne de la sagesse populaire. On dit cela à une personne qui n’a pas de souci à se faire.

Pour bien dormir, la première chose à faire est de se libérer des problèmes, et c’est bien ça qui est difficile. Même si nous sommes le plus souvent responsables, à l’origine, des problèmes qui nous arrivent, cela ne veut pas dire pour autant qu’il est facile de les résoudre.

Vous avez commis une faute il y a longtemps. Mais celle-ci continue à vous rattraper, à vous « pourrir la vie » chaque jour. C’est classique. Cela peut-être un accident que vous avez provoqué, une erreur que vous avez faite, un diplôme raté malencontreusement, un mariage contracté trop vite, une carrière professionnelle mal choisie, des carences dans l’éducation des enfants, fort anciennes, mais dont les conséquences n’en finissent pas d’éclater, comme une réaction en chaîne…

Votre sommeil est peuplé de remords, et aussi d’inquiétudes devant un avenir qui vous paraît plus incertain encore.

Alors oui vous dormez mal. Vous vous réveillez le matin aussi fatigué que la veille, avec mal à la tête, le moral dans les chaussettes. Mais toutes les enquêtes vous expliquant que vous seriez « plus heureux en dormant mieux » ne vous sont d’aucun secours !

Votre solution, vous n’avez pas besoin de « spécialistes du sommeil » pour vous la donner : c’est en mettant d’abord de l’ordre dans votre vie que vous pouvez espérer, un jour, dormir à nouveau comme un bébé !

C’est un peu pareil avec l’amour.

Plus heureux en amour

Les personnes qui sont heureuses en amour se déclarent beaucoup plus heureuses en moyenne que les autres.

Mais là aussi, il ne faut pas confondre la cause et la conséquence, l’œuf et la poule.

Nous vivons avec ce mythe du « coup de foudre » et de l’amour qui existeraient spontanément, ou non, entre deux êtres.

Mais la réalité est que deux personnes ne peuvent s’aimer durablement que si chacune d’elle est authentiquement… aimable.

Or, ce sont les personnes les plus heureuses qui sont les plus aimables.

Plus heureuses, moins embourbées dans les problèmes, elles sont plus disponibles pour faire des choses intéressantes, constructives, de leur vie. Elles développent des talents, consacrent du temps aux autres, font une carrière professionnelle plus passionnante, des rencontres plus stimulantes.

Toute leur vie étant plus riche, elles en deviennent plus aimables. Et si leur conjoint est comme elle, les deux personnes ont une vie commune passionnante. Elles ne se lassent alors pas l’une de l’autre. Et elles sont, comme par hasard, heureuses de se retrouver le soir pour partager les événements enthousiasmants de la journée, et leur excitation se prolonge… dans la chambre à coucher.

L’amour n’est pas un accident, une chance qui arrive à certaines personnes et pas à d’autres.

Selon le psychologue américain Gary Chapman, il existe cinq moyens de manifester à l’autre son amour :

  • Par des gestes tendres
  • Par des paroles
  • Par des cadeaux
  • Par des services rendus
  • Par des moments de qualité consacrés à l’autre.

Mais j’ajouterais à cela un point important : celui de soigner sa propre vie, en développant ses propres talents, sa personnalité, pour se rendre plus intéressant, agréable à connaître et à fréquenter.

Votre vie devient alors plus heureuse, votre conjoint aussi, et vos moments intimes… aussi.

Quelques réflexions sur l’argent

Revenons aussi sur cette histoire de l’argent qui ne fait pas le bonheur.

L’expression est très populaire mais elle cache un raccourci.

Il est vrai qu’il est vain de gagner de l’argent si, par ailleurs, on ne cultive pas des choses importantes dans sa vie qui ont besoin d’être financées, ou qui peuvent être améliorées par l’argent.

Mais quasiment toutes les activités humaines peuvent gagner en ampleur, en intérêt, et donc en intensité, si vous disposez de plus de moyens matériels.

Par exemple, si vous êtes musicien et que vous développez votre talent, avoir de l’argent pour acheter un bel instrument de musique contribuera puissamment à votre bonheur. Vos performances seront démultipliées et votre plaisir de jouer aussi. Et avec de l’imagination, vous pouvez aller toujours plus loin.

Si vous pouvez recruter des musiciens pour vous accompagner et former un orchestre de chambre (5 à 15 musiciens), voire un orchestre symphonique (jusqu’à 150 musiciens), vous pouvez vivre des expériences absolument fabuleuses, bien au-delà de ce que vous auriez pu faire en étant pauvre.

De même, si vous aimez la nature, vous serez heureux avec petit jardin bien entretenu. Mais si vous avez les moyens d’acheter 1000 hectares de forêts, d’étangs, de prairies, de jardins, et d’employer une armée de jardiniers bien équipés qui vous aideront à l’aménager pour en faire un jardin d’Eden, rempli de fleurs magnifiques, d’arbres centenaires de toutes essences, d’animaux de toutes espèces, sans pesticides ni produits chimiques parce que tout l’entretien sera fait à la main, vous serez sans doute encore plus heureux et passionné. A noter que, selon un vieux dicton, les jardins sont le moyen le plus sûr de se ruiner : dans ce domaine, il n’y a strictement aucune limite à ce que vous pouvez dépenser.

Si vous avez beaucoup d’enfants, petits-enfants, vous serez heureux de pouvoir leur offrir des activités éducatives variées et intéressantes.

Si vous avez une grande famille avec beaucoup de frères et sœurs, neveux, avec qui vous aimez organiser de belles réunions, ou beaucoup d’amis avec qui vous aimez faire des activités, avoir plus d’argent élargit le domaine des possibles.

Je pourrais donner de nombreux autres exemples : si vous aimez la poésie, l’histoire, le théâtre, la science, vous souhaiterez en général y consacrer du temps et des moyens. Là encore, l’argent contribuera à votre bonheur car vous pourrez donner plus d’envergure à vos projets.

Rappelons qu’un nombre énorme de grandes découvertes scientifiques et d’œuvres littéraires ont été produites par des personnes qui n’avaient pas besoin de travailler pour vivre. Loin de chercher un profit de leur travail, elles se sont au contraire servi de leur fortune pour financer leurs œuvres.

L’écrivain russe Tolstoï était un grand aristocrate proche de la famille impériale et c’est grâce à ses rentes qu’il eut le temps d’écrire « Guerre et Paix » et « Anna Karénine ». Montaigne, Montesquieu, Fénelon, Voltaire, Benjamin Constant et tant d’autres n’avaient pas besoin de travailler pour vivre et c’est dans le confort des châteaux et des palais que naquirent leurs chefs-d’œuvre.

Les Universités furent d’ailleurs toujours fondées par de riches bienfaiteurs, qui comprenaient que, grâce à leur argent, des hommes pourraient consacrer leur vie au progrès de la science et de la pensée.

Lorsque, donc, on dit que l’argent ne fait pas le bonheur, on veut en fait dire que l’argent ne fait pas le bonheur des personnes qui ont une vie sans intérêt.

Cela est vrai mais c’est un peu triste de voir l’humanité ainsi.

Car beaucoup de gens ont une passion, des talents, et sauraient parfaitement comment faire un usage intelligent de leur argent si elles en avaient plus, un usage qui leur permettrait de mieux s’accomplir et donc d’être plus heureuses.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre :

[1] http://ift.tt/2w3ENdz

The post Sommeil et amour sont les vraies clés du bonheur (oubliez l’argent) appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2hkSkXI

santé nature innovation

Plus séduisant chauve

Selon une nouvelle étude de l’Université de Pennsylvannie, les chauves sont plus séduisants. [1]

Les chercheurs ont réalisé trois expériences à grande échelle :

Ils ont demandé à des étudiants et à des étudiantes de noter des photos d’hommes selon qu’ils les trouvaient attirants, confiants et dominants.

Certaines photos avaient été retouchées par ordinateur pour supprimer les cheveux. Elles faisaient donc paraître les hommes chauves.

Les résultats sont sans appel : les chauves gagnent dans les trois catégories.

Les gens ont même estimé que les chauves étaient « plus grands et plus forts » qu’ils ne l’étaient en réalité !!

Selon le directeur de l’étude :

« N’importe qui peut être sûr de lui avec une belle chevelure sur la tête ; mais un chauve qui a l’air sûr de lui, cela montre un tempérament d’exception. »

« Plutôt que de dépenser des milliards chaque année à essayer de freiner ou d’inverser la calvitie, le conseil contre-intuitif qui ressort de cette étude est que les hommes qui perdent leurs cheveux devraient se raser la tête. »

C’est l’option choisie par Bruce Willis, Harry Roselmack, et tant d’autres :

Soignez surtout votre attitude

Cette étude m’a fait sourire. Mais elle ne m’a pas paru sérieuse.

La façon dont je l’interprète, ce n’est pas que les hommes chauves sont plus attirants. A mon avis, ils sont impressionnants lorsqu’ils ont l’air sûrs d’eux.

Mais c’est un fait général qui concerne toutes les personnes ayant une faiblesse ou un défaut physique.

Je m’explique.

Si vous voyez une très belle personne, vous n’êtes pas surpris qu’elle soit souriante, sûre d’elle, qu’elle ose aborder les gens, les regarder droit dans les yeux, etc.

Mais si vous avez une personne qui a un défaut physique mais qui montre malgré tout de l’assurance, vous vous dites inconsciemment : « Cela doit être quelqu’un d’important. Pour avoir une telle assurance, cette personne doit avoir un atout que j’ignore. »

D’où l’importance dans la vie de soigner votre attitude.

Toutes sortes de défauts et faiblesses sont oubliés, et tournent à votre avantage, à partir du moment où vous les assumez.

Les problèmes commencent lorsqu’une personne est complexée. Les gens sentent qu’elle a honte d’elle-même, qu’elle cherche à se cacher, à éviter les regards, qu’elle prend un sourire gêné.

Souvent, on ne comprend pas tout de suite le problème de cette personne. On se dit : « c’est curieux, elle a l’air vraiment timide et mal-à-l’aise ; elle doit avoir un problème. »

C’est alors qu’on se met à chercher le défaut qui pourrait expliquer l’attitude : « Ah, c’est peut-être qu’elle se trouve trop petite, trop grosse, ou qu’elle a honte de son nez, de ses oreilles ou de ses cheveux… »

Mais vous n’y auriez jamais fait attention si la personne, par son attitude, ne vous avait pas guidé dans cette voie.

Evitez le syndrome Jeff Bezos

Oui, c’est une tentation forte de se raser la tête entièrement quand on n’a plus beaucoup de cheveux.

Je pense qu’Harry Roselmack et Bruce Willis ont eu raison de le faire.

Mais attention.

Plus fort, plus dominant, plus confiant, ne veut pas forcément dire plus sympathique…

Je garde en mémoire le triste cas de Jeff Bezos, le PDG d’Amazon.

Autrefois, il avait l’air d’un doux libraire de quartier. Aujourd’hui qu’il est un des hommes les plus puissants du monde et qu’il s’est rasé la tête, je le trouve effrayant !

Il me semble qu’il a beaucoup perdu au change…

A votre santé !

 

Source :

[1] Shorn Scalps and Perceptions of Male Dominance

 

The post Plus séduisant chauve appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2xcO5qx

santé nature innovation

Prostate : videz votre vessie d’un coup !

Les conseils de la médecine actuelle pour les problèmes de prostate sont stupéfiants, limite scandaleux !

Il faudrait :

  • S’arrêter de boire dès 18 heures
  • Uriner assis (facile avec un urinoir !)
  • Porter des couches !

« Mais je vous assure, cher Monsieur, on fait aujourd’hui des couches très confortables pour les adultes. »

Et de toute façon, vous devriez renoncer définitivement à l’idée de pouvoir :

  • Dormir profondément, sans interruptions sauvages pendant la nuit
  • Vider votre vessie d’un coup, pour avoir moins de faux-départs et d’arrêts imprévus
  • Aller au cinéma ou au théâtre sans avoir besoin de vous lever pendant la séance
  • Retrouver un jet normal, puissant, bien soutenu…

Pourtant, la nature a tout prévu : elle a le secret pour restaurer un fonctionnement normal de la prostate, et de notre capacité d’uriner.

Encore faut-il comprendre le problème pour choisir les bonnes solutions. La première chose à retenir est que, si rien n’est fait, la prostate gonfle inexorablement.

Prostate : n’attendez pas qu’elle fasse la taille d’une orange !

Pour un jeune homme, la prostate fait la taille d’une châtaigne. Vous ne la sentez pas. Elle n’exerce aucune pression sur votre vessie et votre urètre. Tout va bien.

Puis au fil des années, elle se met à grossir sous l’effet de plusieurs facteurs que je vais vous expliquer dans un instant.

A 50 ans, elle fait la taille d’un citron. Les envies d’uriner deviennent plus fréquentes et plus soudaines. La prostate devient douloureuse. A ce stade, vous avez un risque sur deux de souffrir d’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Vous devez forcer pour uriner, votre jet d’urine est faible et saccadé, vous ressentez une sensation de vidange incomplète et une miction goutte à goutte. La pression exercée sur l’urètre entraine également des troubles de l’érection.

A 60 ans, votre prostate peut avoir grossi jusqu’à faire la taille d’une orange. Elle augmente encore la pression sur la vessie et l’urètre. A ce stade, vous avez 9 risques sur 10 de souffrir d’HBP. Vous vous exposez alors à un risque élevé d’impuissance et d’incontinence permanente. Au-delà de 70 ans, 90 % des hommes en souffrent.

Pourquoi la prostate se met-elle soudain à gonfler ?

Plusieurs facteurs expliquent pourquoi la prostate se met à grossir. Il y a les phénomènes qui provoquent des dommages cellulaires comme l’inflammation chronique et l’oxydation et il y a surtout les conséquences de changements hormonaux liés au vieillissement.

Dans les années 1960, des chercheurs chinois ont d’ailleurs découvert que, chez les eunuques, la prostate ne grossit pas : au toucher, celle-ci était indétectable dans 80% des cas. La raison est que la prostate est un organe sexuel sous l’influence des hormones sexuelles masculines.

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est principalement causée par la transformation accélérée de la testostérone naturelle en dihydrotestostérone (DHT), une autre forme de testostérone.

L’alimentation joue un rôle déterminant dans ces changements hormonaux

Ces changements hormonaux sont accélérés et même amplifiés par les dérives récentes de notre mode d’alimentation avec :

  • la consommation excessive de produits laitiers ;
  • l’ajout d’hormones féminines pour faire grossir plus rapidement le bétail ;
  • l’omniprésence des perturbateurs endocriniens dans nos produits du quotidien (cosmétiques, emballages, détergents…) ;
  • l’utilisation massive des pesticides et des engrais chimiques pour la production intensive des fruits et légumes.

Tous ces produits ont un impact sur les sécrétions hormonales et favorisent l’hypertrophie prostatique.

C’est pourquoi, il est recommandé de consommer des produits issus de l’agriculture biologique.

Malgré tout, une bonne hygiène de vie ne suffit pas toujours. C’est pourquoi je vais vous indiquer quels sont les meilleurs remèdes naturels contre les problèmes de prostate.

Stoppez l’engrenage le plus tôt possible

Des études scientifiques montrent en effet que certains nutriments ont des effets puissants pour bloquer les mécanismes à l’origine des problèmes de prostate.

Plus ces nutriments sont pris tôt et régulièrement, plus le risque de souffrir de troubles de la prostate est faible. Pour les hommes qui souffrent déjà de problèmes de prostate, ces nutriments peuvent aider à retrouver une vie normale avec :

  • une diminution rapide des envies pressantes d’uriner ;
  • une capacité retrouvée à vider complètement leur vessie ;
  • le retour à un sommeil normal et profond car ils n’ont plus besoin de se lever la nuit pour uriner.

Pour beaucoup d’hommes, ces améliorations sont visibles en quelques semaines seulement.

Ils ont également un avantage de poids : ces remèdes naturels sont sans effets secondaires, contrairement aux traitements conventionnels prescrits pour traiter l’HBP.

Des millions d’hommes commettent cette grave erreur sans le savoir

Contre les problèmes de prostate, les traitements proposés actuellement par la médecine font froid dans le dos.

Puisque ces troubles sont liés à un déséquilibre hormonal, on commence par administrer aux patients des médicaments qui féminisent leurs hormones : la libido s’effondre, les cheveux tombent, les seins poussent et deviennent douloureux (on appelle cela la gynécomastie).

Si ces traitements hormonaux ne marchent pas, ces patients subiront une ablation pure et simple de leur prostate.

Dans les deux cas, les conséquences peuvent être terribles avec un risque élevé d’impuissance ou d’incontinence permanente (ce qui implique de porter des couches).

Voilà pourquoi chaque homme soucieux de protéger sa santé et sa virilité devrait agir le plus tôt possible.

Pour cela, la première étape est tout simplement de connaître quelles sont les plantes et nutriments qui marchent, et comment combiner les meilleurs pour maximiser leurs effets.

En effet, il ne suffit pas de prendre une seule plante, comme par exemple le palmier scie.

Seul, le palmier de Floride (palmier scie) ne suffit pas

La prochaine fois que vous allez en pharmacie ou en magasin bio, regardez la composition des produits naturels pour la prostate. Vous verrez qu’ils utilisent quasiment tous du palmier de Floride (palmier scie ou sabal).

On vous a sans doute déjà raconté que les hommes l’utilisent depuis des siècles, etc, etc.

C’est très bien… mais son efficacité est loin d’être fracassante.

Une simple pilule de palmier de Floride ne fait qu’un effet médiocre. C’est tout juste acceptable si vous avez des problèmes de prostate mineurs.

Pour retrouver vos capacités maximales, aux toilettes comme au lit, vous avez surtout besoin du principe actif puissant qui est à l’intérieur, et sous forme concentrée.

Ce principe a été identifié depuis longtemps, il s’agit du bêta-sitostérol. Son nom scientifique est compliqué, donc appelons-le BTA pour le moment.

Le principe actif dans le palmier scie

Le BTA est le principe actif présent dans le palmier scie.

Lorsque le BTA est suffisamment concentré, il vous permet de vider votre vessie du premier coup, ce qui vous évite de retourner aux toilettes encore et encore.

Une étude majeure a montré que le BTA augmente fortement le flux d’urine – 3,5 fois plus qu’un placebo.

Cette étude était randomisée, en double-aveugle, contrôlée contre placebo et multicentre. 200 hommes ayant une hypertrophie bénigne de la prostate ont reçu de façon aléatoire quotidiennement 180 mg de BTA ou un placebo. Six mois de supplémentation ont amélioré les symptômes de l’hypertrophie de la prostate. Le flux urinaire, entre autres, est passé de 9,9 ml/s à 15,2 ml/s tandis que, chez les sujets témoins, il ne passait que de 10,2 à 11,4 ml/s. De plus, l’urine résiduelle dans la vessie est passée de 65,8 ml à 30,4 ml, soit une réduction de presque 65 % [1].

C’était la première fois qu’une étude de qualité montrait un tel effet d’un produit naturel pour la prostate.

Vous pourriez même craindre que l’effet ne soit trop fort ! Mais ne vous inquiétez pas… vous ne risquez pas d’être transformé en lance à incendie incontrôlable. Au lieu d’uriner quelques gouttes à la fois, le BTA vous permet de vous soulager de plusieurs décilitres d’un coup, ce qui pourrait vous permettre de diviser par deux le temps que vous passez aux toilettes.

Vous n’aurez plus à rester de longues minutes devant l’urinoir, à regarder le mur, en attendant que tombent finalement quelques misérables gouttes.

D’autres plantes contenant de fortes concentrations en BTA ont montré des effets impressionnants contre les problèmes de prostate.

Parmi ces plantes, il y a notamment la racine d’ortie, le prunier d’Afrique et les pépins de courge.

La plante de référence en phytothérapie moderne

Les herboristes appellent l’ortie « la plante aux mille vertus ».

En Allemagne, les autorités de santé ont reconnu ses bienfaits pour traiter les troubles urinaires causés par l’hypertrophie de la prostate.

Les résultats d’une étude clinique de 2013 portant sur 720 patients indiquent que l’extrait d’ortie améliore les symptômes urinaires liés à l’HBP et réduit la taille de la prostate par rapport au placebo [2].

Les feuilles d’ortie contiennent également de la quercétine, un flavonoïde qui soulage les symptômes inflammatoires de la prostate [3].

La racine d’ortie Urtica dioica fait effet à partir de 100 mg par jour.

Le Pygeum africanum contre « la maladie du vieil homme »

Aussi connu sous le nom de prunier d’Afrique, les tribus d’Afrique du Sud utilisaient son écorce pour traiter des troubles de la vessie qu’ils appelaient « la maladie du vieil homme ». Car il aide la vessie à se contracter, ce qui permet d’uriner plus facilement.

D’autre part, le Pygeum africanum ralentit la croissance des cellules de la prostate. Or, les problèmes de prostate viennent du fait que la prostate grossit trop, et bloque l’urètre, le canal qui permet à l’urine de sortir de la vessie. Ralentir la croissance des cellules de la prostate est central dans une stratégie pour rétablir une bonne « miction » (terme médical qui signifie uriner).

Ce remède n’a toutefois pas seulement un usage traditionnel : en Europe, l’extrait d’écorce de Pygeum africanum est aussi utilisé dans le cadre médical pour le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate depuis le milieu des années 1960 [4].

En 2002 une méta-analyse portant sur 1 562 patients a conclu que le prunier d’Afrique est efficace pour soulager les troubles urinaires liés à l’HBP. L’une de ces études cliniques a montré que les effets bénéfiques du prunier d’Afrique persistaient pendant un mois après l’arrêt du traitement [5].

Les effets sont visibles à partir de 100 mg par jour de Pygeum africanum.

Avec le pépin de courge, vous y retournez moins souvent

L’Organisation Mondiale de la Santé reconnait l’usage médicinal des graines de courge pour soulager les symptômes associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

Une étude effectuée sur 60 hommes atteints d’HBP a montré que 90% d’entre eux ont eu une bonne ou très bonne amélioration de leur confort urinaire après avoir reçu de l’huile de pépins de courge pendant 7 à 10 mois [6]. Cela s’est traduit par une réduction des envies soudaines et fréquentes d’uriner, une sensation de vidange complète et un jet d’urine plus puissant et plus régulier.

Les bienfaits du pépin de courge sur le confort urinaire peuvent se faire sentir dès les premières semaines. En effet, dans une étude réalisée sur 2 245 patients atteints d’HBP, le nombre de mictions journalières est passé de 9 à 6 après 12 semaines, à raison de 500 à 1 000 mg d’extrait de graine de courge par jour [7].

Combiner les secrets de la nature pour la prostate

Quand on a identifié les plantes et les nutriments complémentaires, il est possible de potentialiser (augmenter) leurs bienfaits.

Par exemple, les chercheurs ont commencé dès 1995 à associer le palmier de Floride et l’ortie pour obtenir de meilleurs résultats [8]. D’autres études associant le prunier d’Afrique à l’ortie ou au palmier de Floride ont également montré une efficacité plus grande contre les troubles de la prostate [9].

Les combinaisons possibles sont nombreuses et ainsi vous augmentez vos chances de retrouver :

  • Un flux urinaire plus puissant, sans vous forcer
  • Une meilleure capacité de vidange, pour vider votre vessie d’un coup
  • Des nuits de sommeil complètes sans être interrompu par une « horloge biologique » déréglée
  • Une prostate en bonne santé, et donc une conscience apaisée.

En plus de ces plantes, il est conseillé d’augmenter vos apports en zinc.

Diminuez le volume de votre prostate avec du zinc

On a montré que plus il y a de zinc dans les cellules de la prostate, moins elles grossissent. Le zinc entraîne aussi un phénomène d’apoptose (suicide des cellules) qui permet de diminuer légèrement le volume de la prostate.

Cet effet apoptotique est dû à l’induction par le zinc d’une autorégulation des gènes de croissance cellulaire dans les mitochondries [10]

À noter que le zinc participe lui aussi à inhiber la transformation de la testostérone en DHT (la substance qui cause la croissance de la prostate).

Il y a une chose en plus que vous devez savoir sur le zinc…

Peut-être avez-vous déjà entendu parler des effets très particuliers qu’ont les aliments riches en zinc sur la vie intime…

L’huître, qui est l’aliment le plus riche en zinc qu’on trouve dans la nature, est aussi considérée comme « le champion des aphrodisiaques » [11].

Cet effet s’explique parce que le zinc stimule la production de testostérone et la fabrication de semence masculine, très riche en zinc.

Mais de toute façon, le fait est qu’une prostate en meilleure santé implique forcément une vie intime plus intense et beaucoup plus satisfaisante.

Donc ne soyez pas surpris si vous vous apercevez que les moments que vous passez au lit sont plus agréables, lorsque vous dormez mais aussi quand vous êtes… éveillé.

Des formules tout en un

Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’aller chercher chaque ingrédient séparément et d’avaler des dizaines de gélules à la fois (rien que pour la prostate !).

Il existe des formules complètes associant plusieurs ingrédients reconnus pour combattre les problèmes de prostate. Ces formulations spécifiques sont plus pratiques et reviennent moins cher que de prendre chaque ingrédient séparément.

À ma connaissance, les produits les plus convaincants dans cette catégorie sont :

Chacun de ces produits contient une bonne dose de zinc et associe plusieurs plantes riches en BTA, le principe actif essentiel contre les problèmes de prostate.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources : 

[1] Berges R.R. et al., Treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia with beta-sitosterol: a 18-month follow-up, BJU Int., May, 85(7):842-6, PMID 10792163.

[2] Safarinejad MR, Urtica dioica for treatment of benign prostatic hyperplasia: a prospective, randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover study. J Herb Pharmacother. 2005 ; 5(4):1-11.Ghorbanibirgani A et al., The Efficacy of Stinging Nettle (Urtica Dioica) in Patients with Benign Prostatic Hyperplasia: A Randomized Double-Blind Study in 100 Patients. Iran Red Crescent Med J. 2013 ; 15(1): 9–10.

[3] Shoskes DA et al., Quercetin in men with category III chronic prostatitis: a preliminary prospective, double-blind, placebo-controlled trial. Urology 1999 ; 54(6):960-3.

[4] Szolnoki E. et al., The effect of Pygeum africanum on fibroblast growth factor (FGF) on transforming growth factor beta (TGF beta 1/LAP) expression in animal model, Acta Microbiol. Immunol. Hubg., 2001, 48(1):1-9. 2. Yablonsky F. et al., Antiproliferative effect of pygeum africanum extract on rat prostatic fibroblasts, J. Ur., 1997 Jun, 157(6):2381-7. 3. Levin R.M. et al., Low dose tadenan protects the rabbit bladder from bilateral ischemial/reperfusion-induced contractile dysfunction, Phytomedicine, 2005 Jan, 12(1-2):17-24.

[5] Wilt T et al., Pygeum africanum for benign prostatic hyperplasia. Cochrane Database Syst Rev. 2002; 1.Breza J et al., Efficacy and acceptability of tadenan (Pygeum africanum extract) in the treatment of benign prostatic hyperplasia (BPH): a multicentre trial in central Europe. Curr Med Res Opin. 1998 ; 14(3):127-39.

[6] A. Hamvas and others, ‘Experience with the Peponen Capsule in the Management of Benign Prostatic Hyperplasia’, International Urology and Nephrology, 23.1 (1991), 51–55

[7] M. Friederich, C. Theurer, and G. Schiebel-Schlosser, ‘Prosta Fink Forte®-Kapseln in der Behandlung der benignen Prostatahyperplasie. Eine multizentrische Anwendungsbeobachtung an 2245 Patienten’, Complementary Medicine Research, 7.4 (2000), 200–204

[8] Schneider HJ et al., [Treatment of benign prostatic hyperplasia. Results of a treatment study with the phytogenic combination of Sabal extract WS 1473 and Urtica extract WS 1031 in urologic specialty practices]. [Article in German]. Fortschr Med. 1995 ; 113(3):37-40.Lopatkin N et al., Long-term efficacy and safety of a combination of sabal and urtica extract for lower urinary tract symptoms–a placebo-controlled, double-blind, multicenter trial. World J Urol. 2005 ; 23(2):139-46.Lopatkin N et al., Efficacy and safety of a combination of Sabal and Urtica extract in lower urinary tract symptoms–long-term follow-up of a placebo-controlled, double-blind, multicenter trial. Int Urol Nephrol. 2007 ; 39(4):1137-46.

[9] Krzeski T et al., Combined extracts of Urtica dioica and Pygeum africanum in the treatment of benign prostatic hyperplasia: double-blind comparison of two doses. Clin Ther. 1993 ; 15(6):1011-20.Belcaro G et al., Supplementary management of benign prostatic hypertrophy with Prostaquil. An 8-week registry. Minerva Gastroenterol Dietol. 2015 Oct 22

[10] Feng P. et al., Direct effect of zinc on mitochondrial apoptogenesis in prostate cells, Prostate, 2002 Sep. 1st, 52(4):311-8.

[11] Ebisch IM, Thomas CM, Peters WH, Braat DD, Steegers-Theunissen RP. The importance of folate, zinc and antioxidants in the pathogenesis and prevention of subfertility. Hum Reprod Update. 2007 Mar-Apr;13(2):163-74.

The post Prostate : videz votre vessie d’un coup ! appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2yePPxI

santé nature innovation

Ma grand-mère est décédée (cela fait longtemps) suite à une fracture du col du fémur dont elle ne s’est pas remise.

Ouvrons les yeux !

Partout dans les rues, les transports en commun, passent des personnes âgées qui marchent voutées, agrippées à une canne, presque pliées en deux.

C’est leur squelette qui est détruit. Leurs os qui sont devenus si fragiles que leur colonne vertébrale se délite, et ne les tient plus droites.

Tous nous avons entendu parler de telle tante ou cousine qui s’est cassé le poignet sans choc particulier.

A ce moment, la mort n’est plus très loin, car c’est la structure même du corps qui ne tient plus. 90 % des personnes âgées ont les os fragiles.

Et nous serons exactement comme elles si nous ne prenons pas maintenant des mesures pour nos os.

Il faut pousser et tirer sur nos os pour les entretenir, comme nos muscles

Nos os sont comme nos muscles : ils fondent s’ils ne travaillent pas. Il faut pousser dessus, tirer, taper même pour les renforcer.

Les travailleurs de force ont donc de gros os, autant que de gros muscles.

Réciproquement, les travailleurs de bureau ont le squelette qui fond comme du beurre pendant la journée. Gare à eux s’ils ne compensent pas le soir ou le week-end par les bons exercices (voir plus loin).

La grande idée fausse sur le squelette

On imagine souvent que le squelette est inerte. Ce serait comme une structure en métal entourée de muscles, d’organes et de peau qui, eux, seraient vivants.

Mais non : les os sont aussi vivants que le reste.

Ils consomment de l’oxygène, de l’énergie. Ils sont irrigués par des vaisseaux sanguins. Ils s’auto-réparent. Ils grandissent.

L’os est d’ailleurs beaucoup plus extraordinaire qu’un simple métal : c’est une matière à la fois très dure, résistante, mais aussi élastique, capable de se déformer pour mieux encaisser les coups. Ils absorbent ainsi l’énergie et évitent de se briser comme du verre.

Ainsi quand vous avez la jambe dans le plâtre plusieurs semaines, vous avez l’impression que vos muscles ont fondu. Mais votre os à l’intérieur, a lui aussi diminué de poids et de volume.

Il est plus fin, plus fragile, plus cassant qu’avant. Lorsque vous reprenez l’activité, c’est l’os autant que le muscle qui se remet à travailler, et qui va réagir aux sollicitations en se renforçant.

Les 11 sports qui renforcent les os [1]

Vous tenir debout fait déjà peser sur vos os le poids de votre corps. Levez-vous, marchez, le plus souvent possible.

Vos os deviennent encore plus fort quand ils subissent des impacts. Pas forcément des impacts violents, comme lorsque vous sautez en hauteur ou donnez des coups de poing.

Mais la danse, la randonnée en montagne, le jogging, la corde à sauter, le tennis, monter les escaliers, sont excellents pour les os. Les résultats sont encore plus forts si vous portez un sac sur le dos, ou des poids.

Ensuite, rappelons que les muscles sont reliés aux os et tirent dessus. Plus vos muscles sont puissants, plus ils sollicitent vos os, qui se renforcent à leur tour.

Tous les exercices de musculation sont donc très bons pour les os : poids et haltères, bandes élastiques, machines de musculation, tractions, pompes…

Si vous êtes trop faible ou fragile pour ces exercices, vous maintiendrez vos os en bonne condition avec le vélo, l’aérobic doux, les steppers (machines à marcher sur place),

la marche rapide en extérieur ou sur tapis…

Enfin, il existe des exercices qui peuvent être pratiqués par tout le monde ou presque, qui renforcent votre équilibre, améliorent votre posture, et ainsi diminuent le risque de chutes et de fracture. C’est le yoga, le Tai Chi Chuan, les exercices posturaux qui améliorent la tenue du buste et évitent la chute des épaules, protégeant ainsi la colonne vertébrale.

Nutrition

Nous savons que la population manque en plus massivement de nombreux nutriments indispensables pour les os :

  • 65 % des femmes ont une trop faible consommation de magnésium alimentaire ;
  • 80 % de la population d’Île-de-France manque de vitamine D ;
  • 60 % de la population a une alimentation trop salée qui accélère l’élimination des minéraux ;
  • 90 % de la population mange trop d’oméga-6 (acides gras insaturés qui favorisent l’inflammation, présents dans l’huile de tournesol, de maïs, de germe de blé) et trop peu d’oméga-3 (acides gras anti-inflammatoires, présents dans l’avocat, les graines de lin, le pourpier, les petits poissons gras des mers froides).

Ce déséquilibre oméga-6/oméga-3, ainsi que l’excès de sucre raffinés et la malbouffe en général, créent un environnement inflammatoire qui perturbe les fonctions biologiques et accélère la perte osseuse.

Les mêmes causes (alimentation moderne appauvrie) créent un environnement acidifiant qui pousse notre organisme à puiser dans nos réserves de minéraux (dans nos os), pour maintenir pH normal (niveau d’acidité). Ce phénomène accélère la perte osseuse. Vous le combattez en augmentant vos apports de potassium.

Enfin, personne ou presque ne connaît, ni ne s’intéresse, aux vertus de la vitamine K2, qui est pourtant essentielle. C’est la vitamine qui sert de guide au calcium alimentaire pour lui éviter qu’il n’aille se déposer dans les artères (où il provoque de l’athérosclérose), et le conduire au bon endroit, sur la matrice (structure) même de vos os.

Rare dans l’alimentation, la vitamine K2 se trouve en compléments nutritionnels, souvent associé à la vitamine D, avec qui il est complémentaire.

A noter que la forme la plus efficace de vitamine K2 est la vitamine « K2-MK7 ».

Idées fausses sur les os fragiles

Ajoutons que ces énormes problèmes de fragilité des os chez les personnes âgées sont accentués par les idées fausses qui circulent et qui sont répandues, malheureusement, par les Autorités de Santé et le système médical lui-même.

Ainsi, il faut savoir que :

  • les laitages ne rendent pas les os plus solides ;
  • les suppléments de calcium sont inutiles
  • les médicaments les plus prescrits contre l’ostéoporose (maladie des os poreux) sont beaucoup trop dangereux par rapport aux maigres bienfaits qu’ils apportent, si tant est qu’il y en ait réellement. [2]

Grâce à ces conseils, mes lecteurs ne termineront pas sur un lit d’hôpital handicapés par des os brisés ni une colonne vertébrale effondrée.

Mais en l’absence d’une prise de conscience généralisée, le problème des os fragiles, et les catastrophes qui s’ensuivent, vont continuer à toucher la plupart des personnes âgées.

Prévenez-les si vous pouvez. Surtout dites-leur qu’elles peuvent, elles-aussi, profiter gratuitement de mes lettres d’informations en suivant ce lien. Santé Nature Innovation n’est pas que pour les jeunes dynamiques en bonne santé !

A votre santé !

JM Dupuis

 

[1] Conseils de la National Osteoporosis Foundation

[2] LE MYTHE DE L’OSTÉOPOROSE

 

The post Nos os vont nous lâcher ! appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2wd7cgs

santé nature innovation

Ce n’est pas l’usure qui cause l’arthrose du genou

Quand votre médecin vous dit que vous avez de l’arthrose au genou, il veut dire qu’il a constaté, généralement grâce à une radio, que votre cartilage est abîmé ou détruit.

Mais cela ne veut pas dire que votre cartilage est « usé ».

Au contraire, cela veut sans doute dire que vous ne l’utilisez pas assez.

La définition de l’arthrose qu’on lit sur le site Santé-Médecine est fausse : « L’arthrose provient d’une usure prématurée du cartilage de l’articulation du genou qui entraîne des difficultés lors de la marche. », est-il écrit. [1]

Ce n’est pas exact.

Le cartilage ne s’use que quand on ne s’en sert pas

Le cartilage est au contraire une substance qui a besoin d’être pressée, poussée, sollicitée, pour être en bonne santé et se régénérer. Il ne s’use que si on ne s’en sert pas.

Une nouvelle étude parue dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) montre que l’arthrose du genou, loin d’être causé par l’usure, vient du manque d’activité.[2]

L’étude révèle un chiffre inquiétant : les cas d’arthrose du genou ont doublé en 50 ans, quel que soit l’âge et l’état de santé.

Autrement dit, à âge égal, poids égal, santé égale, nous avons deux fois plus de risque de nos grands-parents d’avoir de l’arthrose du genou !

La raison est simple. Nous n’utilisons plus nos genoux autant qu’eux. Nous ne marchons plus assez. Nous sommes trop souvent assis, vautrés, affalés.

Ce qui a trois conséquences graves pour les cartilages :

Les 3 conséquences du manque d’activité pour le cartilage du genou

  • Nous engraissons, surtout des mauvaises graisses abdominales. Or les graisses malsaines diffusent dans notre corps des agents d’inflammation. Ces agents attaquent les cellules du cartilage, qui meurent et cessent de faire leur travail de régénération. Le cartilage durcit, se fendille, craque ;
  • Les muscles de nos cuisses et de nos jambes faiblissent. Or, autant que nous permettre de bouger, ces muscles servent à maintenir en place l’articulation du genou. Si nos muscles ramollissent, notre articulation n’est plus tenue. Elle prend une mauvaise posture et nos cartilages s’abîment ;
  • Notre cartilage meurt de faim. Le cartilage n’est pas irrigué par le sang. Ni veines, ni artères dans le cartilage, à l’inverse des os qui sont parcourus de minuscules vaisseaux sanguins. Comment les cellules du cartilage font elles donc pour respirer et se nourrir ? Elles baignent dans un liquide visqueux chargé de nutriments, la synovie. Ce liquide circule lorsque vous exercez une pression sur votre cartilage, puis que vous relâchez, exactement comme une éponge se charge et se vide d’eau quand vous faites la vaisselle. Si vous ne bougez pas, cette circulation de la synovie s’arrête et les cellules de votre cartilage meurent. Chez les obèses, les cartilages du genou sont écrabouillés en permanence car ils doivent supporter trop de poids. Cela gêne plus encore la circulation de la synovie d’où un risque multiplié d’arthrose.

Le manque d’activité est donc le principal responsable de l’arthrose du genou.

C’est très gênant car les douleurs peuvent être atroces (c’est un peu comme une rage de dents, qui vous irradie toute la jambe). Le jour, elles vous empêchent de marcher. Elles vous réveillent la nuit. L’arthrose du genou est une des plus grandes causes de handicap.

Mais surtout, par quel malheur l’arthrose est-elle en train de se répandre comme la peste ? Ce n’est pourtant pas une maladie à virus !

La solution est entre nos mains, sans avoir besoin du moindre passage chez le médecin ni à la pharmacie :

Traitement « quasi-miraculeux » contre l’arthrose du genou

« Opération chirurgicale annulée ». « Prothèse du genou évitée »

C’est quasiment le premier témoignage qui apparaît sous l’article de l’hebdomadaire Le Point qui relate cette découverte, selon laquelle l’arthrose du genou est provoquée par le manque d’activité physique :

« Poids lourd, travaillant assis, je me suis laissé aller un brin.

Résultat : Douleurs sérieuses autour d’en genou toujours faible et destiné à une prothèse depuis quelques années.

Mais il y a trois mois j’ai décidé que ça suffisait. Je me suis donc remis au vélo, VTT et gravel, sur des parcours entre 10 et 50 km, 2-3 fois par semaine, progressivement, en alternant, avec contrôle cardio.

Et c’est quasi miraculeux, je sens beaucoup moins mon articulation, elle est plus stable et je dirige mieux la partie inférieure de ma jambe. Accessoirement j’ai perdu quelques kilos, attestés par mon généraliste.

Moi, mon truc, c’est l’vélo, disait l’autre… » [3]

« J’ai décidé que ça suffisait ». C’est la phrase clé de ce témoignage. Elle nous rappelle que c’est en général nous qui sommes les mieux placés pour décider de guérir.

Les maladies de la sédentarité sont toutes liées

Diabète, cancer, maladies du cœur et des artères, maladies psychiatriques : toutes ces maladies qui s’abattent sur les populations vieillissantes comme une meute de loups affamés sur un troupeau de moutons, ont une cause commune : nos vies catastrophiques.

Le confort moderne est si agréable. Il nous épargne tant d’efforts. Comme il nous plaît !

Comme c’est tentant de prendre sa voiture pour une course qui nous aurait pris quinze minutes à pied.

Nous ne devons plus, comme nos grands-parents, nous lever au petit jour pour fendre du bois, charger le poêle, casser la glace dans le lavabo, tirer péniblement de l’eau au puits, traire les vaches, charger les pesants bidons de lait dans une charrette, harnacher le cheval, labourer, faucher, entretenir les ruisseaux, manier de lourds outils, marcher des heures sur les chemins pour atteindre le village, le marché…

Mais cette vie rude, au grand air, faisait travailler nos muscles, nos os et entretenait nos articulations. Nous ne sommes pas faits pour les canapés, la malbouffe, le chauffage-central, la télé, les allocations, les supermarchés…

L’entrée dans cette nouvelle ère s’est soldée par une catastrophe pire qu’Hiroshima : des centaines de millions de morts du diabète, du cancer, du cœur et des artères, des maladies psychiatriques et de tous les médicaments chimiques délétères dont on bourre les victimes. Ces morts n’auraient pas eu lieu si nous avions continué à vivre comme avant.

Nous aurions pu profiter des progrès de l’hygiène et de la médecine, qui ont vaincu les épidémies, tout en évitant les maladies dégénératives en tout genre.

Seule contrainte : cela nécessitait du courage, de la volonté.

Comment se motiver

Pour se ressaisir, le plus important est d’avoir une philosophie personnelle. Un objectif de vie, et la conviction profonde que votre vie est unique, irremplaçable. Vous devez avoir la conviction chevillée au corps que votre accomplissement est une priorité qui justifie tous les sacrifices.

Parce que vous avez quelque chose de précieux à apporter aux autres, à vos proches, au monde. Et que pour cela il est logique de remplacer tous les faux plaisirs, les petites lâchetés, les faiblesses, qui vous poussent vers la malbouffe, la paresse (et éventuellement le tabac, l’excès d’alcool, les jeux vidéos, et autres habitudes qui vous font perdre votre temps et votre vie.)

Une fois décidé à vivre en bonne santé, rendez-vous sur les bons sites Internet, lisez les bons livres, abonnez-vous aux bons magazines, qui vous garantissent que le chemin que vous suivez est le bon.

Prenez des petites habitudes toutes simples, comme prendre quelques gouttes de vitamine D chaque jour, des oméga-3, un complément de multivitamines de qualité, qui aideront votre corps mais qui, aussi, vous rappelleront que vous êtes engagé dans une démarche active et de long terme pour aller mieux.

Si vous avez un problème spécifique, prenez un complément de qualité avec les nutriments ciblés. Pour l’arthrose, vous avez Articulations ou Artilège.

Fixez-vous une date symbolique, qui sera marquée par un événement symbolique fort (par exemple, 5 jours de jeûne), suite auquel vous allez entrer dans votre nouvelle vie.

C’est alors que vous pourrez, avec confiance, commencer à changer véritablement votre alimentation, vous acheter un vélo, des chaussures de sport, ou prendre une inscription dans un club quelconque, avec de grandes chances de tenir bon.

Si vous êtes dans la précipitation, il y a trop de risque que ces « grandes résolutions » se transforment en « petit renoncement » après quelques semaines ou même quelques jours.

Pour un accompagnement de plusieurs mois sur cette transition, je vous recommande le programme « Mincir Naturellement » fait par Julien Venesson et Angélique Houlbert. Ce n’est pas un régime. C’est un programme de changement de vie qui permet à toutes les personnes souffrant d’arthrose, de diabète, de maladies cardiovasculaires et autres problèmes métaboliques de retrouver naturellement un corps sain, sans maladies ni douleurs, et donc un poids sain (d’où le nom du programme). Mais le but n’est pas de mincir. Le but est de gagner des années de vie active, utile et épanouissante en bonne santé.

 

The post Découverte de la vraie cause de l’arthrose du genou appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation http://ift.tt/2w75sFe