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Les lecteurs de Santé Nature Innovation le savent : la pratique régulière du sport est indispensable à l’entretien de sa santé. Mais sans chercher à décrocher une médaille d’or aux JO ni à ressembler à Arnold Schwarzenegger, vous vous demandez peut-être bien :

« Quelle est la quantité minimale de sport qui me permettra de rester en bonne santé ? »

Autrement dit : « sans chercher les performances ni à améliorer ma silhouette, que dois-je faire au minimum pour ne pas attraper de maladies provoquées par le manque d’activité physique ? »

Grâce à une nouvelle étude scientifique, nous approchons enfin de la réponse à cette question cruciale et lancinante.

La réponse est, semble-t-il : quatre minutes.

Cette étude, qui a été publiée le mois dernier dans la revue médicale PLos One, a été réalisée par des scientifiques norvégiens, de l’université norvégienne de Science et Technologie, à Trondheim [1].

Elle a établi que la façon la plus profitable de se maintenir en bonne santé était de faire des « intervalles d’exercice à haute intensité ».

Un nouvel OVNI dans le paysage : « les intervalles d’exercice à haute intensité »

Cette expression bizarre est tirée de l’anglais : High Intensity Interval Training (HITT).

C’est une méthode d’entraînement qui consiste à alterner des périodes courtes d’effort intense avec des temps de récupération également très brefs.

Vous pouvez monter des marches, courir, sauter à la corde, nager, pédaler, aussi vite que vous le pouvez, pendant un temps très court (quelques minutes au maximum) puis vous reposer le même temps.

Il faut répéter cette séquence quatre à sept fois, ce qui ne fait en tout qu’une très courte période totale d’exercice.

Ces dernières années, un grand nombre d’études sur le sujet ont montré que s’entraîner de cette façon pouvait être aussi efficace, sur le plan physiologique, que les longues séances d’endurance.

La vie privée des singes

Mais quand on y réfléchit, est-ce si étonnant ?

L’homme appartient à l’ordre des primates, qui regroupe les grands et les petits singes (ainsi que les lémuriens mais, désolé pour eux, ils sont hors sujet aujourd’hui).

Or, vous souvenez-vous de votre dernière visite au zoo ?

Contrairement aux singes que l’on voit dans les documentaires animaliers à la télévision, et qui sont filmés actifs, car c’est à ce moment-là que c’est intéressant, les singes dans les zoos ou dans la nature sont pratiquement toujours assis, couchés, ou encore vautrés ou suspendus, à se balancer tout doucement…

Vous êtes là, vous les observez… Rien ne se passe.

Vos enfants s’impatientent.

Ils crient pour les faire bouger. Ils tapent contre les vitres, lancent des cailloux ou un bout de sandwich (plus rarement des bananes : s’ils en ont, ils préfèrent les manger eux-mêmes).

Mais le brave chimpanzé, l’orang-outang ou le gorille, s’en moque. Il a l’air d’estimer qu’il n’est pas payé pour faire le singe, justement.

Après quelques minutes, vous décidez de continuer votre chemin vers l’enclos des castors où, espérez-vous, il y aura plus d’action.

Mais à peine avez-vous tourné le dos qu’une clameur s’élève. Des cris stridents, des oh et des ah !

C’est le singe qui, on ne sait pourquoi, s’est réveillé.

Tout est allé très vite. En quelques secondes, il est monté à dix mètres de hauteur. Vous n’avez que le temps de l’apercevoir se rattraper à une corde, faire deux pas en équilibre sur une branche vertigineuse… puis s’accroupir à nouveau dans un coin.

La foule est traversée d’un frisson de joie. Tous les visages se sont éclairés. Mais le spectacle est déjà fini.

L’épisode vous a toutefois remotivé pour attendre. Les enfants sont à nouveau intéressés par les singes. Tout le monde espère que l’événement va se reproduire sous peu.

Une minute passe. Puis deux. Puis cinq.

Toujours rien. Vous commencez à vous demander si, par hasard, vous ne seriez pas tombé sur le seul moment de la journée où le singe aura bougé…

Vous reprenez votre visite du zoo.

Les êtres humains sont pareils

Certes, certains de nos ancêtres ont développé des techniques de chasse consistant à « courser » des animaux pendant des heures et des heures dans la savane, jusqu’à épuisement de la bête. Les Hottentots de Namibie et d’Afrique du Sud (désert du Kalahari) ont ainsi développé des capacités incroyables d’endurance.

Mais en général, l’homme n’est pas comme ça. Lui aussi, il aime surtout traîner, faire la sieste. Assis dans un café, il fume, joue plus au moins aux cartes, attend que le temps passe…

C’est dans ses gènes !

Si vous lui en donnez le choix, il préfère (en général) s’asseoir dans son canapé devant la télé… prendre sa voiture, plutôt que de marcher… s’asseoir sur un télésiège plutôt que de remonter la piste les skis sur le dos…

On peut trouver ça triste, mais c’est comme ça.

D’un autre côté, l’homme est capable de réagir au quart de tour en cas de danger ou s’il est motivé. Annoncez-lui qu’il a gagné au loto et il se dresse comme un ressort.

Criez « Au feu ! » ou expliquez-lui qu’un trésor est caché en haut d’un réverbère, il partira en courant et réalisera peut-être d’étonnantes prouesses physiques.

La semaine dernière, mon petit dernier, Lucien, 2 ans, s’est réveillé à 5 h 30 du matin. Alors que tout le monde dormait, il a escaladé la barrière que nous avions posée pour l’empêcher de tomber dans l’escalier, et il est descendu vers la cuisine (ou plutôt vers le frigo).

Malheureusement pour lui, le rez-de-chaussée de la maison était sous alarme, pour la nuit.

Elle s’est déclenchée quand il est arrivé en bas des marches. Toute la famille a été réveillée d’un coup et nous nous sommes tous retrouvés sur le palier du premier étage. Nous n’avons eu que le temps de voir arriver Lucien qui littéralement volait sur les marches, puis franchir d’un bond la barrière (un mètre de haut !), tant il était terrorisé par la sirène qui hurlait derrière lui.

Jamais nous n’aurions pensé que ce petit bonhomme fût capable d’un tel saut. Un champion !

Mais nous connaissons tous des mères de famille qui ont surpassé les exploits des rugbymen pour rattraper un petit en train de basculer dans le vide ou de traverser une route passante.

Tout cela pour dire que nous, êtres humains, sommes faits pour les efforts brefs et violents.

Et il n’est pas étonnant que, finalement, la science découvre que c’est ce qu’il y a de meilleur pour nous maintenir en bonne santé.

Se remettre au sport sans douleur

Les exercices à haute intensité ne sont pas recommandés si vous n’avez plus fait de sport depuis des années, surtout si vous êtes cardiaque. Allez-y doucement au début. Reprenez une activité physique douce.

Mais dans un second temps, quand vous commencerez à retrouver votre forme, ces exercices seront plus efficaces que l’endurance pour maintenir et améliorer votre santé.

« Une des principales raisons pour renoncer au sport est que les gens pensent ne pas avoir le temps », explique Arnt Erik Tjonna, en post-doctorat à l’université norvégienne de Science et Technologie, qui a dirigé l’étude [2].

Avec ses collègues, il a rassemblé vingt-six personnes en surpoids et sédentaires, afin de tester sur elles les exercices d’intervalles à haute intensité de quatre minutes.

Après un bref échauffement, ils leur ont demandé de courir à 90 % de leur rythme cardiaque maximal – un effort intense, où « vous ne pouvez pas prononcer des phrases entières, mais seulement des mots » –, pendant quatre fois quatre minutes, avec trois minutes de repos en marchant doucement, et ce trois fois par semaine pendant dix semaines.

À la fin du programme, les hommes avaient augmenté leur capacité d’endurance de 10 % de plus que ceux qui avaient fait de simples exercices d’endurance, beaucoup plus longs et pénibles.

Leur métabolisme et leur santé cardio-vasculaire s’étaient améliorés : moins de sucre dans le sang (glycémie), une pression artérielle moindre, même s’ils n’avaient pas beaucoup perdu de graisse corporelle.

« Il ne s’agit pas d’un régime amincissant », a expliqué le Dr Tjonna. « Le but est d’être en meilleure santé lorsque vous n’avez pas le temps de faire plus. »

Une bonne nouvelle, en somme.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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« Les hommes qui souffrent de problèmes cardiaques coronaires doivent respecter les règles. Lorsqu’un arrêt cardiaque se produit en faisant l’amour, ou juste après l’amour, il s’agit presque toujours d’une affaire impliquant un vieil homme en train de tromper sa femme avec une jeunette. Pour ces hommes, il est recommandé pour leur santé de rester à la maison et de s’activer dans leur jardin ou leur atelier… »

Lorsque j’ai lu ces mots dans un manuel sur la santé du cœur de deux professeurs américains (Marc Gillinov et Steven Nissen, deux cardiologues de haut rang), j’ai été à la fois amusé… et sceptique.

Mais après une courte recherche, j’ai trouvé en effet une étude très sérieuse qui confirmait cela. Il s’agit d’un rapport scientifique de l’Association américaine de cardiologie (American Heart Association) :

« Dans les rapports d’autopsie de mort subite impliquant 5 559 décès, 0,6 % se sont produits alors que la personne faisait l’amour. Deux autres études ont constaté des taux similaires (de 0,6 à 1,7 %). Mais parmi les personnes décédées pendant le coït, 82 % à 93 % étaient des hommes, et 75 % dentre eux étaient en train de tromper leur femme, dans la plupart des cas dans un cadre inhabituel et/ou après surconsommation de nourriture et d’alcool [1]. »

Cette étude m’a paru extrêmement savoureuse. Quel dommage de ne pas lire plus souvent ce genre d’information !

Par exemple, je suis certain qu’en cherchant bien, on se rendrait compte que les vieillards coureurs de jupons ont beaucoup plus de risques de :

  • provoquer des accidents de voiture lorsque leur jeune conquête est à leur côté, et qu’ils essayent de l’épater par leurs prouesses au volant, malgré la vue qui baisse et l’arthrose du genou ;
  • se casser le col du fémur en cherchant à l’impressionner par leur souplesse dans les escaliers ou au tango argentin ;
  • être hospitalisés d’urgence pour surdosage de médicaments pour la « virilité », après avoir imprudemment multiplié les prises suite à des effets décevants ;
  • se brûler le cuir chevelu avec des produits miracles visant à teindre ou faire repousser les cheveux ;
  • etc.

Comment éviter cette vexante façon de mourir ?

Alors comment éviter de mourir d’un infarctus en pleine action… et de provoquer ainsi la moquerie de tout le voisinage ?

D’abord, on l’aura compris, mieux vaut éviter les partenaires nouveaux, surtout dans des environnements inhabituels, qui créent une surexcitation incontrôlable.

De façon générale, il est préférable de mieux connaître et maîtriser sa propre sexualité ainsi que celle de sa partenaire, afin d’éviter le stress et la crainte de ne pas être « à la hauteur ».

Il faut maintenir une activité physique régulière et modérée. L’amour ne demande pas forcément une forme olympique, mais il y a quand même, pour les hommes comme pour les femmes, une hausse du rythme cardiaque et de la pression artérielle comparable à celle occasionnée par la montée de deux étages ou une marche rapide.

Ensuite, il faut éviter les excès préalables de nourriture et d’alcool, qui favorisent ce type d’accidents.

Il faut, bien entendu, éviter les positions qui gênent la respiration.

Il vaut mieux se reposer avant.

En cas de doute

Si vous avez un doute, vous pouvez subir chez votre médecin un test d’effort, qui évaluera les capacités de votre cœur au cours d’une activité physique de légère à modérée.

Si vous ne présentez pas de signes ou de symptômes montrant une souffrance cardiaque comme une angine de poitrine, un essoufflement excessif, un rythme cardiaque anormal (arythmie) ou une diminution du rythme cardiaque (hypotension), vous aurez réussi le test. Dans ce cas, et avec l’avis de votre médecin, il peut être raisonnable de reprendre une activité sexuelle.

Si, au contraire, vous montrez des signes de souffrance, vous pouvez commencer un programme de réadaptation cardiaque. C’est ce qu’on fait suivre aux personnes ayant eu un accident cardiaque, et qu’elles commencent généralement une semaine après.

Mais dans tous les cas, il faut avoir conscience que l’infidélité a ses risques, et pas seulement celui de détruire la confiance souvent longuement et durement bâtie avec son conjoint !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Me permettez-vous, chère lectrice, cher lecteur, de tenter une explication de la victoire de Donald Trump ?

Vous m’excuserez si cela fait « café du commerce ». Remarquez que je n’oblige personne à me lire. Effacez ce message si mon point de vue ne vous intéresse pas, car on sort de la santé naturelle !

Pendant dix-huit mois, médias, artistes, sportifs, milliardaires, hommes politiques de toute tendance, et chefs religieux de toute confession, ont expliqué qu’il ne fallait pas voter Trump.

Si Trump était élu, les USA sombreraient dans le racisme, le sexisme. Le traité sur le climat serait abrogé, les accords de libre-échange seraient annulés, les Etats-Unis allaient s’aligner sur les régimes autoritaires (Russie, Syrie). Et personne, pensait-on, ne voulait de ça.

Face à lui se présentait la plus idéale des candidates. Une femme, courageuse, intelligente, élégante, ayant assumé les plus hautes fonctions diplomatiques (le Secrétariat d’Etat aux USA, ce qui correspond à notre ministère des affaires étrangères). Un parcours qui, sur le papier en tous cas, semblait mener tout droit au bureau ovale de la Maison Blanche.

Hillary Clinton avait en plus montré, dans sa vie personnelle avec son chaud lapin de mari, une incroyable capacité à accepter, surmonter, pardonner.

Sa victoire était certaine.

La suite, vous la connaissez : Donald Trump a gagné une majorité des voix dans la plupart des états américains.

Le plaisir de dire « Mer*** ! »

J’ai écouté des discours de Trump pendant la campagne électorale. Mais cela ne m’a pas permis de comprendre ce qu’il promettait précisément.

Il répétait en boucle qu’il allait « gagner », rendre sa « grandeur à l’Amérique », créer des millions d’emplois, bloquer les délocalisations, stopper l’immigration clandestine, mais sans décrire de moyens crédibles d’y parvenir, autre que des recettes maintes fois essayées et ayant toujours échoué.

J’ai fini par en conclure que :

  • De nombreuses personnes ont juste eu envie de dire un bruyant « Dégage ! » à la candidate parfaite qui s’apprêtait à retourner à la Maison-Blanche comme on remet les pieds dans ses vieux chaussons, et qui garantissait que tout allait continuer comme avant ;
  • les électeurs de Trump, au fond, avaient surtout envie de dire « Mer*** ! » à tous les journalistes, hommes politiques et autorités qui avaient voulu leur expliquer ce qu’ils devaient penser et voter.

L’erreur des journalistes

Les journalistes n’avaient pas anticipé ça.

Ils pensaient que la majorité de la population continuait à les écouter, à suivre leur avis !

En réalité, ils avaient monté contre eux, et contre leur candidate Hillary Clinton, des millions d’électeurs, en les insultant plus ou moins directement, en laissant entendre qu’ils les considéraient comme « racistes », « sexistes », « bigots », « réactionnaires » et « déplorables » parce que Républicains (le camp de Trump).

Et ils ont continué à s’enfoncer après l’élection.

Alors que des protestations éclataient un peu partout contre l’élection de Donald Trump, les médias ont négligé de rappeler que :

  • Ils avaient violemment attaqué Trump lorsqu’il avait dit qu’il contesterait peut-être le résultat des élections ;
  • un grand nombre d’électeurs du parti démocrate (le parti d’Hillary Clinton) refusait le résultat des élections, parfois de façon violente.

Ce parti pris ne pouvait que discréditer encore plus les médias. Convaincre l’opinion publique américaine que, décidément, ils n’étaient pas là pour informer mais pour défendre et promouvoir un camp.

Ce fut le moment le plus mal choisi pour lancer une nouvelle campagne :

Dix jours après l’élection, les grands médias américains lancèrent une nouvelle idée : Hillary Clinton avait perdu parce que de « fausses informations » (appelées « hoax » ou « fake news » en anglais) avait été répandues sur elle par les réseaux sociaux.

Les « sites de fausses informations ». Le coupable avait été trouvé. [1]

Ces sites de « fausses informations » devaient être punis. D’une façon ou d’une autre. Il fallait les bloquer, les censurer, faire intervenir Google, Facebook et Twitter pour les arrêter.

Moyennant quoi, les grands médias ont encore renforcé l’idée dans le public qu’ils cherchaient à censurer les informations qui ne les arrangeaient pas.

Aux yeux d’un nombre croissant de personnes, les radios, télés et journaux d’informations officiels (New York Times, Washington Post, CNN) devenaient eux-mêmes les plus grands fabricants de fausses informations.

Que va-t-il se passer maintenant

La meilleure analyse (de loin) que j’aie lue au lendemain de la victoire de Trump est celle de Gil Mihaely, historien et directeur de la publication de Causeur. [2]

Dans un article intitulé « Trump, déjà président normal », il explique que Trump a gagné les élections en faisant croire aux électeurs qu’il allait « tout faire péter » s’il était élu.

Mais aussitôt l’élection gagnée, il a fait le contraire.

S’il avait vraiment été contre le système, il aurait aussitôt annoncé qu’il allait, comme promis, déclencher des poursuites judiciaires contre Hillary Clinton, annuler les grandes réformes d’Obama, fermer les frontières, retirer les troupes de Syrie et d’Irak, etc.

En réalité, il a rendu un hommage appuyé à Hillary Clinton, à tout l’establishment et il n’a plus dit un mot des promesses explosives qu’il avait répétées pendant sa campagne. Il a au contraire donné toutes les garanties qu’il n’allait rien changer :

« Trump a non seulement rendu hommage à Hillary Clinton, la femme qu’il proposait, pas plus tard qu’avant-hier, de mettre en prison, mais il a enchaîné les banalités et les politesses, gommant en quinze minutes presque dix-huit mois de discours et de prises des positions en tous genres…

« Il a donc montré que, désormais, ce qu’il y avait de fou et d’original chez lui, autrement dit ce qui a fait rêver presque 60 millions d’Américains, n’est plus d’actualité.

« Bref, le premier message du président élu est le suivant : « La seule chose qui compte est la victoire. J’ai donc tout fait pour gagner, y compris vous faire croire ce que vous aviez envie de croire. Mais maintenant soyons adultes et sérieux, rentrez chez vous car j’ai le monde à gérer.  » 

Cette analyse me paraît crédible.

De fait, les marchés financiers sont repassés au vert dans les heures qui ont suivi sa victoire (après avoir fortement plongé) et la hausse tranquille s’est poursuivie le lendemain, signe que tout allait continuer comme avant.

Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle. Car les foules exaspérées qui ont voté Trump vont désormais se chercher un autre « champion ». Quelqu’un qui soit vraiment prêt à « tout faire péter ».

La solution ? Elle me paraît évidente – mais pas facile à mettre en œuvre !

La difficile solution

Les grands médias doivent comprendre qu’ils ne sont plus les propriétaires exclusifs de l’information.

Ils n’ont plus la possibilité technique de maintenir le silence sur les rumeurs et les informations qu’ils jugent « inaudibles », « indignes d’une démocratie », « contraires au pacte républicain », « dangereuses pour la cohésion sociale », etc.

Ils ne peuvent plus se permettre de choisir les personnes qui ont le droit de s’exprimer, ni d’interdire que certaines questions soient posées et débattues.

S’ils le font, le public fuit vers Internet, et se délecte d’autant plus que l’information a été censurée, que l’orateur a été privé d’antenne. Cela fait de lui un résistant, un héros !

On peut voir ça comme un problème.

Mais c’est peut-être aussi une chance pour la démocratie.

Une vraie démocratie où toutes les questions ont le droit d’être posées. Tous les problèmes peuvent être débattus.

Pouvoir parler librement dans les médias (et pas seulement dans son salon) de tous les sujets qui dérangent est, à mon avis, la seule manière de réfléchir sainement et tous ensemble, aux défis que nous devons affronter collectivement.

Je vous laisse établir la liste de ces sujets dont on n’a pas le droit de parler en France sans se faire « assassiner ».

Je gage qu’elle sera longue !

Une idée pour démarrer : vous souvenez-vous d’une certaine ministre de la Santé qui, répondant à un million de personnes qui se demandaient pourquoi seul un « super-vaccin » contenant des vaccins non-obligatoires était disponible en pharmacie, à la place du bon vieux DT-P, répondit :

« La vaccination, ça ne se discute pas » [3] ?

A votre santé !



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La cueillette de plantes sauvages pour se nourrir paraît incongrue et dépassée.

Pourtant, ce n’est qu’à une date toute récente, à l’échelle de l’histoire de l’humanité, que nous avons commencé à manger des légumes cultivés. Il y a 4 000 à 5 000 ans seulement, en Europe occidentale, 10 000 ans dans le Croissant fertile (actuelle Syrie, Irak).

Nous aurions donc passé 5 000 ans à manger des végétaux domestiqués, contre 5 millions d’années (mille fois plus) des herbes sauvages…

La cueillette devrait donc faire partie de nos réflexes les plus profonds, ne serait-ce que pour notre survie. Et pourtant, à quelle vitesse avons-nous perdu tout souvenir de ces gestes indispensables !

Alors permettez-moi de me glisser aujourd’hui dans la peau d’un professeur ennuyeux pour faire un petit « retour historique » sur les plantes sauvages dans notre alimentation et nos pharmacies.

Installez-vous confortablement dans un fauteuil si vous le pouvez. Le récit est librement adapté et résumé du livre de Bernard Bertrand, célèbre herboriste et auteur de Cueillettes sauvages, aux éditions Plume de Carotte, que je vous invite à vous procurer si ce n’est pas encore fait.

Nos instincts originels ne sont pas aussi éloignés que nous le pensons

Nos instincts vitaux originels ne sont pas aussi éloignés que nous le pensons.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, nous avons continué à pratiquer la cueillette, parallèlement à l’agriculture.

L’agriculture est restée longtemps archaïque et ses rendements faibles. Ce n’est qu’au XXe siècle qu’elle est parvenue à couvrir tous les besoins de certaines populations (en Occident), se trouvant même localement en surproduction (Europe, Amérique du Nord).

Autrefois, les accidents de culture étaient fréquents : météo, guerres, maladies. Les récoltes étaient régulièrement détruites ou pillées.

Au cours des siècles, le même scénario se répète, immuablement : c’est, à chaque fois, grâce aux herbes sauvages que les populations, ou une partie d’entre elles, survivent jusqu’à la récolte suivante.

Dans ces moments de grande difficulté, l’homme fabriquait de la farine avec diverses écorces. Il concoctait des soupes de lichen, du potage avec de la paille. Dans les cas les plus extrêmes, il tentait de mâcher, comme dans Lucky Luke, le vieux cuir tanné des chaussures pour tromper sa faim. Et ce n’est pas une blague [1].

Le célèbre agronome Parmentier rédigea en 1771 une première thèse pour prévenir les crises alimentaires : Recherches sur les végétaux nourrissants qui, dans les temps de disette, peuvent remplacer les végétaux ordinaires. Il y cite les racines d’aristoloche, arum (plusieurs espèces), bardane, fumeterre bulbeuse, bryone, mandragore, pivoine, renouée bistorte, renoncule bulbeuse.

Sauriez-vous les reconnaître si vous en aviez besoin un jour ? Et transmettre cette connaissance élémentaire à vos enfants et petits-enfants ?

Assurer la jonction

Mais même en temps de paix, un phénomène de disette se produisait chaque année aux transitions saisonnières, en particulier aux mois de mars et avril.

Ces mois sont les pires de l’année. Les réserves de l’hiver sont épuisées, mais les premières récoltes (premiers oignons, pois, épinards) ne sont pas encore sorties. Les variétés tardives de fruits qui dépassent Pâques sont rares, elles ne peuvent suffire à alimenter des familles souvent nombreuses, vivant sur de petits lopins de terre.

Les réserves de céréales sont épuisées, et il faut résister à la tentation de manger la part réservée pour les semences. C’est aussi le cas des légumineuses, comme les haricots.

C’est alors que les « dons de la nature », les plantes sauvages, gratuites, accessibles à tous quand on sait où les chercher, permettent de traverser ces disettes passagères.

La mauvaise réputation

Dès le milieu du XIXe siècle cependant, on observe des symptômes d’un rejet de la nature : les nourritures sauvages sont jugées « tout juste bonnes à être données aux poules et aux cochons ».

À cette époque, en effet, ces animaux de ferme vivaient des productions spontanées, mauvaises herbes, déchets considérés comme immangeables ou médiocres par rapport aux produits issus des cultures, fruits du labeur du paysan et de son savoir-faire, et donc alimentation noble.

Chicorées sauvages, laiterons, orties, pissenlits furent principalement utilisés pour nourrir les lapins et engraisser les canards, oies et cochons. Rares étaient ceux qui en mangeaient par goût.

La rupture totale sera consommée après la Seconde Guerre mondiale et l’avènement de l’agriculture scientifique, chimique et mécanisée. C’est le triomphe de l’ingénieur agronome, formé dans les hautes écoles des préfectures et, de préférence, à Paris, puis dépêché par le ministère de l’Agriculture aux quatre coins du pays pour « éduquer » les paysans « ignorants » et les faire entrer dans l’ère moderne et glorieuse de l’agro-industrie.

Tous ceux qui, par tradition, perpétueront les gestes de cueillette sauvage seront alors montrés du doigt, accusés d’être de piètres cultivateurs.

Côté médical, ce fut encore pire, avec l’invention du « délit d’exercice illégal de la médecine et de la pharmacie ». Tout herboriste, tout guérisseur habitué à utiliser, recommander ou, pire encore, vendre des herbes médicinales se retrouvait dans le collimateur de la justice – qui ne s’est pas privée de « faire le ménage ».

« S’ils en sont réduits à ça, c’est qu’ils sont incapables de passer leur diplôme de médecin ! » devint le lieu commun. Le sous-entendu était à peine voilé : « Ce sont des bons à rien. »

Une terre nue est une terre propre

Il n’en fallait pas plus pour que les plantes des périodes difficiles soient considérées comme de mauvaises plantes. Cela justifiera la chasse aux mauvaises herbes qui sera ouverte après guerre, avec son dramatique corollaire : le recours irréfléchi aux herbicides.

Il faudra des années d’empoisonnement des cours d’eau et des nappes phréatiques, d’érosion des sols, de disparition des espèces indigènes d’abeilles, de coccinelles, d’escargots, pour qu’enfin les populations finissent par se poser des questions et comprendre que, peut-être, une tragédie silencieuse était en train d’avoir lieu.

À force de consommer des aliments insipides, chargés de poisons et de métaux lourds, de constater des cancers, des maladies auto-immunes et neurodégénératives (Parkinson, sclérose en plaques, Alzheimer), certains citoyens ont fini par ne plus accepter d’être les dindons de la farce.

Un incontestable engouement pour les savoirs ethnobotaniques et ethnopharmaceutiques a eu lieu.

Ce sursaut de conscience citoyenne a provoqué un regain d’intérêt inattendu pour les disciplines « douces » qui semblaient, il y a peu, condamnées à disparaître.

Renouveau inattendu

On voit, par exemple, en Corse le retour de la soupe aux herbes corses, désormais enseignée dans de nombreux stages et qui se généralise dans les festivités locales. Le principe en est simple : aux légumineuses sèches cultivées (fèves, haricots), la cuisinière ajoute une belle variété de plantes sauvages, comme la bourrache, la menthe aquatique, le plantain, le pourpier, le mouron, le chénopode, l’armoise, la blette sauvage, l’oseille et l’ortie blanche.

Aujourd’hui, les adeptes de la cuisine sauvage sont nombreux, ils se retrouvent lors de stages de plus en plus pointus. Il ne faut jamais oublier non plus que le monde ne se limite pas à l’Europe, et encore moins à la France.

En Pologne, en Roumanie, en Ukraine, en Russie, la cueillette sauvage continue à faire partie du quotidien de nombreuses populations rurales, et pas seulement pour les myrtilles, les framboises et les champignons.

En Afrique, ainsi que chez les derniers peuples qui survivent dans les rares jungles préservées d’Amazonie, de Bornéo et d’Océanie, l’exploitation des ressources naturelles, gratuites et renouvelables reste la base du mode de vie.

Plus près de chez nous, il suffit de fréquenter les marchés locaux des pays méditerranéens, au printemps, pour s’apercevoir que beaucoup sont abondamment et régulièrement approvisionnés en herbes sauvages (herbes à pots et à salades). Le fameux mesclun, ce mélange de salades sauvages et cultivées, les tourtes et les soupes aux herbes, dites paysannes, sont des recettes vivaces. Il n’y a, d’ailleurs, pas une recette de ces salades, soupes ou tourtes aux herbes : on utilise ce qu’on a sous la main, l’opportunisme de situation est ici la règle.

Néanmoins, ces pratiques traditionnelles régressent évidemment sous le coup des efforts d’uniformisation des comportements et de la réglementation.

Tout ce qui est gratuit semble condamné à disparaître de notre société. Les pissenlits qui poussent sur la pelouse ne sont soumis ni à une redevance alimentaire ni à la taxe sur la valeur ajoutée (vous savez, la très fameuse TVA).

Une bulle de liberté

Réaliser une soupe aux orties ou une tourte aux blettes sauvages, croquer des asperges ou des poireaux sauvages, c’est non seulement se faire plaisir, mais c’est aussi revendiquer le droit de s’alimenter comme on l’entend.

Ce n’est donc pas un geste anodin. C’est une forme de résistance au consumérisme exclusif qui tente de s’imposer comme la seule règle d’échange possible entre membres de nos communautés.

Les plantes sauvages, pour se soigner comme pour s’alimenter, sont à même de satisfaire ceux qui refusent la généralisation d’habitudes alimentaires standardisées et mondialisées dont le fast-food est la caricature.

Ainsi, tenter de reconquérir ce qui peut l’être de notre autonomie constitue une bulle de liberté individuelle appréciée par un nombre croissant d’individus.

Réveiller nos sens endormis

Cueillir des herbes sauvages peut aussi être motivé par une recherche de goûts, odeurs et textures plus riches, variés et intéressants que les produits souvent insipides, trop salés, sucrés ou chimiques de nos supermarchés.

Les plantes sauvages offrent des chemins de traverse originaux pour surprendre nos papilles et nos amis.

La saveur sucrée (douce), la plus agréable pour nos sens, se trouve dans les mûres, fraises des bois, framboises et myrtilles des montagnes, mais pas seulement. Dans nos Pyrénées, la racine du bizarrement nommé « trèfle des Alpes » offre une douce saveur de réglisse, comparable à celle du polypode, une petite fougère abondante sur les vieux murs ou les rochers, dont le goût rafraîchissant en surprendra plus d’un. Les racines charnues (betteraves, carottes et panais sauvages) sont le siège d’une importante fabrication de sucre. Il faut aussi parler des fleurs, naturellement sucrées puisque riches en nectar, ce concentré naturel de sucre avec lequel les abeilles font leur miel. Les cœurs de tiges de nombreuses graminées sont également succulents : du dactyle de la canne à sucre aux pousses de bambou.

Certaines plantes sont acides, comme l’oseille, au point d’être impropres à la consommation. L’acidité est, en effet, une défense naturelle pour la plante, antibactérienne.

Mais l’homme a su en profiter en faisant fermenter les fruits acides pour en faire des vinaigres, ou en provoquant une fermentation acide des feuilles, qui se conservent alors de longs mois (lactofermentation). Ainsi la choucroute ou les préparations équivalentes à base de plantes sauvages comme la berce. À dose normale, la saveur acide stimule la digestion, mais de nombreux acides sont néfastes pour la santé : acide oxalique, par exemple, qui favorise la formation de calculs rénaux, acide phytique qui empêche l’absorption des minéraux. C’est pourquoi il ne faut pas en abuser.

La saveur amère agit de façon puissante et positive sur le foie et la vésicule biliaire. Elle stimule la digestion. De plus en plus souvent exclue des préparations modernes, on peut la réintroduire grâce aux plantes sauvages : ajout de plantes goûteuses à nos salades (roquette, cardamine), nos plats cuisinés (épilobe), voire à nos boissons (gentiane).

La saveur piquante, elle, nous est apportée par la moutarde, les crucifères, la roquette sauvage. Cette saveur indique la présence de composés soufrés, aux propriétés désinfectantes. Parmi les autres sauvageonnes piquantes, il faut signaler la saveur épicée des orpins (poivre des pauvres). Les aliments piquants jouent un rôle bénéfique dans le transit intestinal et agissent favorablement sur la sphère pulmonaire.

Il existe ensuite de nombreuses saveurs secondaires : salée, aillée, anisée, mentholée, qui souvent se combinent. C’est tout l’art gastronomique que d’équilibrer ces saveurs pour en profiter au mieux.

Qualités nutritionnelles des sauvageonnes

D’une manière générale, les plantes sauvages sont riches en principes actifs et nutritifs. Ainsi un crambe maritime, ancêtre de nos choux cultivés, est-il plus riche en magnésium et en vitamine C qu’un chou de Milan. Les choux cultivés non pommés, génétiquement plus proches de nos espèces sauvages, contiennent deux fois plus de magnésium qu’un chou cabus et trois à quatre fois plus de vitamine C.

Les feuilles de mauve, de consoude, d’amarante ou de chénopode, abondantes dans nos jardins, sont aisément qualifiées d’épinards sauvages, parce qu’elles se consomment « à la manière de ». Mais elles contiennent trois à quatre fois plus de protides que l’épinard cultivé.

L’onagre, la berce, l’oxalis et le plantain sont trois à six fois plus riches en calcium que les pois cassés, les lentilles ou les haricots verts. Et pour rester dans les clichés, rappelons que l’ortie, l’amarante, la mauve et la prêle contiennent des doses de fer assimilable deux à trois supérieures à celle contenue dans l’épinard.

Quelles parties de la plante récolter ? Quand le faire ?

Les feuilles doivent être jeunes et tendres, les racines celles de l’année, les fruits à complète maturité. La plante ne doit être ni souillée ni nécrosée d’aucune façon.

Maintenant, on trouve dans la nature, comme dans les jardins, tout le panel des organes comestibles des plantes : feuilles, fleurs, fruits, racines, tubercules, et rien ne remplace une pratique régulière de la cueillette.

C’est pour cela qu’au-delà d’un intérêt de surface, il est nécessaire, pour vraiment découvrir les plantes sauvages, alimentaires et médicinales, d’investir un minimum de temps et d’attention.

Certes, cet effort est en contradiction avec l’esprit du « tout, tout de suite » qui caractérise notre époque. Il faut accepter d’écouter, d’être attentif, et d’être accompagné par un maître compétent… On voudrait tout savoir en dix minutes, un quart d’heure tout au plus, avec un « Powerpoint » et quelques diapos. Ce n’est malheureusement pas possible.

Il va falloir lire, étudier, puis pratiquer. Sortir dans la nature. Faire preuve d’esprit d’observation et de patience. Apprendre – c’est capital – à distinguer les plantes comestibles et/ou médicinales de toutes les espèces qui leur ressemblent, qui se confondent avec elles… mais qui sont toxiques.

Si vous souhaitez vous lancer, je vous recommande la formation « L’Atelier des Plantes » animée par l’excellent Christophe Bernard. Vous pouvez faire l’essai pour quelques semaines ou quelques mois, en cliquant ici. C’est sans engagement.

En même temps, rien de plus passionnant et utile que de découvrir ce monde illimité et merveilleux des plantes. Vous le savez, c’est toute ma vie, ou presque. À votre disposition, si vous le souhaitez, pour continuer ce dialogue, dans de prochaines lettres.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Une incroyable vidéo circule sur Internet.

Deux étudiants farceurs se sont rendus dans un grand salon professionnel consacré à l’alimentation bio.

Ils ont fait déguster aux experts des nuggets, des hamburgers, des croquettes de poisson et des salades, en racontant qu’il s’agissait d’une « réinterprétation des classiques McDonald’s avec des produits frais, biologiques, de fabrication artisanale », etc.

Résultat : une avalanche de compliments et un enthousiasme débordant.

Pire encore, des professionnels de la gastronomie, du goût, des textures, goûtent leurs produits et déclarent qu’ils ont une complexité exceptionnelle de saveurs, que les tomates sont incroyablement sucrées, que la viande est juteuse et parfaitement cuite, etc.

Problème : il s’agissait de simples produits McDonald’s, achetés quelques minutes plus tôt au McDrive du coin !

Nos deux étudiants avaient rempli leurs sacs de sport de menus Big Mac et autres. Puis, ils les avaient savamment découpés, arrangés sur des plateaux, piqués dans des cure-dents (comme dans les dégustations).

Vous pouvez voir la vidéo en cliquant ci-dessous. Attention : elle a été réalisée en Hollande, et les sous-titres sont en anglais (je n’ai pas trouvé de sous-titres français). Elle a été vue plus de 6 millions de fois !

https://www.youtube.com/watch?v=4Qa6QXBxxWw

Moralité : d’une part, bien sûr, se méfier des imposteurs du « Big Bio », qui valent à peine mieux que ceux de « Big Pharma ».

Mais aussi : cette vidéo est une saine piqûre pour rappeler que manger biologique est d’abord un moyen de protéger l’environnement, même si on se fait aussi du bien.

Le bio, c’est d’abord un cadeau pour l’environnement

Pourquoi « d’abord un cadeau pour l’environnement » ?

Parce que si, par ailleurs, nous faisons des choix qui abîment inutilement l’environnement, tous nos achats de nourriture bio ne compenseront pas tout le tort que nous aurons fait à la nature.

Ainsi, par exemple :

  • lorsque nous prenons l’avion pour partir en vacances à des milliers de kilomètres, alors qu’il nous reste tant de choses tout aussi intéressantes à découvrir dans notre propre région ;
  • lorsque nous augmentons notre chauffage de 2 ou 3 °C, alors qu’il suffirait d’ajouter des sous-vêtements chauds, un pull, des pantoufles confortables et, éventuellement, un bonnet sur la tête (oui, je sais, ça paraît ridicule, mais nous perdons 30 % de notre chaleur par la tête ! C’est pourquoi tout le monde portait des chapeaux autrefois, et des bonnets de nuit ; cela faisait moins d’émissions de CO2 que le chauffage central) ;
  • lorsque nous faisons carboniser notre nourriture, détruisant ainsi sa qualité nutritive et produisant des émanations toxiques, alors qu’elle aurait été meilleure au goût et meilleure pour la santé crue ou cuite à basse température ;
  • lorsque nous optons une nouvelle fois pour une pièce de bœuf, plutôt que pour une bonne soupe de légumes et d’herbes sauvages, un bon plat de lentilles, de choux marinés, de poireau-vinaigrette à l’huile d’olive, ou une robuste tourte aux blettes, qui nous auraient bien plus fait plaisir et changés du quotidien ;
  • lorsque nous allumons notre moteur diesel pour faire un kilomètre alors qu’il fait beau temps et qu’une promenade à pied nous aurait fait tant de bien, qu’elle nous aurait donné l’occasion d’observer tant de choses en chemin, et peut-être permis de faire des rencontres…

Nous faisons évidemment un tort bien plus grand à la planète que ce que nous croyons compenser en achetant quelques amandes bio.

Manger bio ne doit pas être un prétexte

Tout cela pour dire que manger bio ne doit jamais nous servir de prétexte pour faire les mauvais choix dans les autres domaines. L’un ne compensera jamais l’autre.

La bonne conscience ne s’achète pas si facilement.

Les personnes qui s’efforcent de vivre sobrement, d’éviter les déplacements inutiles et les gaspillages en tout genre, n’ont de leçon à recevoir de personne, même si leurs moyens financiers ne leur permettent pas par ailleurs de manger bio.

Si ça se trouve, avec leur petit budget, elles contribuent bien plus à la sauvegarde de la planète qu’un millionnaire qui achète tout bio mais circule dans tous les sens et consomme à tout-va.

Surtout si les produits « bio » qu’il mange arrivent par avion d’Asie, d’Amérique latine, d’Afrique, de Roumanie ou d’Espagne, principaux fournisseurs de denrées bio sur le sol français !

À votre santé !



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Ueli Steck est un alpiniste suisse.

Il s’est rendu célèbre en 2004 en escaladant l’Excalibur en Suisse sans assurance.

Ueli Steck, ici en pleine action, est champion du monde d’escalade sans assurance.

Son secret ? Un énorme entraînement bien sûr, mais aussi un terrible manque de confiance en lui-même.

En 2014, il a d’ailleurs dû tout arrêter, victime d’une dépression.

Il est habité par une telle crainte d’échouer que cela le pousse à s’entraîner encore et encore. C’est ainsi qu’il arrive toujours surpréparé aux épreuves !

Il transforme ses doutes en énergie positive.

Au point que, le jour du défi, il est tellement prêt qu’il éprouve – enfin ! – un sentiment de calme et d’assurance qui lui permet de réussir les plus grands exploits.

« Je suis une personne qui manque beaucoup de confiance en soi » (Ueli Steck).

L’immense pouvoir de l’esprit

Votre plus grand ennemi quand vous êtes seul sur un tel mur de pierre, avec 400 mètres de vide sous les pieds, c’est la peur.

Vous ne pouvez pas vous permettre d’avoir peur.

Si à un moment donné, même une fraction de seconde, vous commencez à douter de vous-même, c’est la chute… et la mort.

Si vous vous dites soudain : « Aïe, aïe, aïe, que va-t-il m’arriver, je risque de glisser », c’est déjà trop tard.

Il faut donc un calme intérieur, une concentration et une assurance absolues, durant toute l’ascension.

Une assurance que beaucoup d’entre nous aimeraient avoir dans leur vie, alors que les défis que nous affrontons sont loin d’être aussi dangereux…

« Je me vois grimper sur la paroi comme si j’étais dans un hélicoptère »

Ueli Steck raconte qu’il est tellement concentré pendant ses ascensions en solitaire que sa conscience sort de lui-même.

Il se voit sur la paroi comme s’il s’observait d’un hélicoptère, à plusieurs mètres de distance.

Cela rappelle de façon troublante les « expériences de mort imminente », où des personnes observent les chirurgiens qui s’activent autour de leur propre corps en état de mort cérébrale.

« Cela me donne un très fort sentiment de sécurité », explique Ueli Steck. « Mon “moi” qui grimpe est moins sous pression, car il doit uniquement suivre les indications que je lui donne de l’extérieur. »

Le jour de l’ascension, il explique être comme dans un autre monde, dans un état d’hyperacuité mentale où plus rien n’existe autour de lui, sauf le prochain pas, la prochaine prise.

Cet état d’hyperconcentration lui permet de franchir des difficultés extraordinaires.

Une fois l’escalade terminée, ce n’est que peu à peu qu’il abandonne son état d’hyperconcentration. Il reste plusieurs jours incapable de parler à qui que ce soit, y compris aux membres de sa famille.

Sa préparation

Avant de grimper sans assurance, il escalade cinq fois la paroi avec une corde.

Cela lui permet d’apprendre par cœur toutes les prises, tous les enchaînements délicats.

Le but est de parvenir à grimper avec la certitude absolue de passer sans glisser, y compris là où les prises sont si petites qu’on ne peut que gratter le pied contre le rocher pour se pousser vers le haut.

Photo réalisée pendant l’ascension d’Excalibur. Les prises sont parfois si petites qu’il faut gratter des pieds contre la paroi pour parvenir à monter, sans certitude qu’ils adhèrent. Sans assurance, il faut se sentir absolument sûr de ne pas tomber…

Pour cela, il se concentre pendant plusieurs semaines avant l’ascension pour visualiser mentalement le moindre de ses gestes. Il ne parle plus à personne, ne lit plus rien, n’écoute plus rien.

Résistance à la douleur

Ce qui est intéressant aussi, c’est que cette force mentale hors du commun lui permet de résister à la douleur, ce qui lui a sauvé la vie.

En mai 2007, il escalade seul la face sud de l’Annapurna (Himalaya), à 6 000 mètres d’altitude, lorsqu’une pierre heurte son casque.

Il lâche prise et fait une chute de 400 mètres dans le vide (plus que la hauteur de la tour Eiffel) !

Lorsqu’il se réveille, sa tête est enfoncée dans la neige. Son corps tremble comme une feuille, et il éprouve une peur épouvantable. Il est désorienté et se sent incapable même de se relever.

Au prix d’un effort surhumain, il parvient à allumer sa radio de secours et à lancer un SOS. Mais la brume s’est abattue et il réalise qu’on ne le retrouvera pas.

La douleur est telle qu’il pense que son corps ne va pas résister, qu’il va s’évanouir à nouveau et mourir de froid. Il a l’impression d’avoir beaucoup d’os fracturés, mais sans pouvoir identifier si c’est le dos, le cou ou le crâne.

Dans un effort suprême, il parvient à se redresser et à prendre la direction du camp où sont ses compagnons. Mais en franchissant un pont de neige au-dessus d’une crevasse, il sent qu’il passe à travers. Une seconde plus tard, ses deux jambes pendent dans le vide. « Ça y est, je suis mort », pense-t-il. Mais il parvient au dernier moment à s’accrocher à l’autre bord de la crevasse et à se hisser, jusqu’à se retrouver couché dans la neige, tout tremblant, désespéré, convaincu qu’il va mourir.

Mais une nouvelle fois, il se remet debout. Il s’aperçoit alors que son cerveau doit être touché, car il ne parvient plus à se maintenir en équilibre. Comme ivre, il avance en titubant, ou à quatre pattes, pendant cinq heures.

Lorsqu’il arrive finalement au camp, ses compagnons le récupèrent et constatent qu’il est couvert de contusions, avec une grave commotion cérébrale.

Mais il est sauvé.

Moralité

Évidemment, Ueli Steck est un sportif d’une trempe exceptionnelle.

On ne peut raisonnablement espérer lui arriver à la cheville, que ce soit pour ses performances sportives ou pour sa résistance psychologique.

Néanmoins, son exemple peut nous aider à :

  • transformer nos faiblesses en avantages. Si nous doutons de nous, au travail, dans nos études, le sport ou ailleurs, cela peut devenir un moteur formidable pour nous motiver et réussir. Bien des personnes très douées mais trop sûres d’elles-mêmes ont échoué parce que, précisément, elles n’avaient pas assez ressenti l’urgence de se préparer ;
  • trouver l’énergie pour accomplir l’impossible. Face à un défi, on se sent facilement faible et désarmé. Mais notre corps et notre esprit ont des capacités que nous ne soupçonnons pas, et qui vont bien au-delà de ce qu’on imagine. Une capacité à se redresser, repartir et, éventuellement, réussir. C’est ainsi qu’un an après son accident, Ueli Steck était de retour et a réussi, cette fois, l’ascension de la face sud de l’Annapurna. Il se croyait mort, eh bien non ;
  • mobiliser la force de notre esprit. Nous, Occidentaux, avons perdu l’habitude de nous concentrer. Nous ne savons plus méditer. Nous ignorons, pour la plupart d’entre nous, les expériences incroyables que vivent les yogi et autres grands mystiques capables de voyager spirituellement et de résister à la douleur, à la soif, à la faim, par la force de notre esprit. Ueli Steck se sert de cette force pour se voir lui-même sur la paroi, pour pouvoir se donner des instructions et ainsi franchir des difficultés supplémentaires. Sans aller jusqu’à ce niveau de maîtrise, redécouvrons, par des exercices de méditation, la force incroyable de notre esprit pour prendre le contrôle de nos émotions et de nos vies.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

P.-S. : Voici un reportage intéressant de 50 min réalisé par la télévision suisse : Ueli Steck, le coureur des sommets. Il est en accès libre ici : http://ift.tt/2ewzgHt



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Le Dr Erika Bradshaw est un des meilleurs médecins du monde en médecine intégrative (qui conjugue médecine conventionnelle et médecines alternatives).

Voici une interview où elle répond du tac au tac aux questions pour conserver des os solides, parue dans le mensuel Independent Healing.

Je vous l’ai traduite en français.

Question : Souvent, une fracture de la hanche ou du col du fémur annonce le début de la fin pour les personnes âgées. Que faire quand on est encore jeune pour garder des os solides à un âge avancé ?

Dr Bradshaw : D’abord, il est très important de vous assurer que votre digestion fonctionne bien. Tout commence dans le tube digestif. L’acidité du corps (pH) est aussi un facteur crucial pour la solidité des os. Il faut un régime alimentaire alcalinisant (le contraire d’acidifiant).

Manger trop de viande d’élevage, de produits laitiers et de sucres peut obliger le corps à pomper dans ses réserves de minéraux pour compenser le pH. Cela conduit à une déminéralisation des os et à l’ostéoporose.

Ensuite, il faut commencer jeune les exercices sportifs qui exercent une pression sur les os et ne jamais arrêter. Car les os s’entretiennent comme les muscles : plus vous les sollicitez (poussez dessus), plus ils se renforcent. À l’inverse, un os qui n’est pas soumis à des chocs et à des pressions fortes se met à fondre et se fragilise.

Enfin, maintenez toute votre vie un bon niveau de vitamine D (40 à 65 ng/mL). Dans nos pays tempérés, c’est impossible sans prendre un supplément de vitamine D tout l’hiver, du mois d’octobre au mois de mai, et même l’été pour les personnes qui s’exposent peu au soleil. Au moins 1 500 UI par jour, mais vous pouvez, en toute sécurité, monter jusqu’à 4 000 UI par jour.

Question : Est-il possible de compenser une mauvaise hérédité d’os fragiles ?

Dr Bradshaw : Plus votre peau et vos yeux sont clairs, plus vous risquez de faire de l’ostéoporose. Mais ce que vous mangez et l’exercice physique sont ce qu’il y a de plus important.

Question : Quels sont les meilleurs aliments pour les os ?

Dr Bradshaw : Le bouillon d’os à moelle ou de carcasse de poulet, le chou frisé, les épinards, les sardines en boîte avec les arêtes.

Question : Que pensez-vous du lait ?

Dr Bradshaw : Les produits laitiers sont très acidifiants. Trop de protéines de lait peut être mauvais pour le squelette.

Question : Quels sont les meilleurs exercices sportifs pour le squelette ?

Dr Bradshaw : Soulever des poids (musculation), mais aussi l’aérobic, le tai-chi et la marche rapide nordique (avec des bâtons).

Question : Les compléments de calcium sont aujourd’hui controversés. Quelle est votre position ?

Dr Bradshaw : Il vaut toujours mieux obtenir son calcium de sa nourriture. Il est mieux assimilé. La prise de calcium sous forme de compléments alimentaires a été associée à une hausse du risque cardiaque.

Le conseil que je vous donne (par Jean-Marc Dupuis)

Merci au Dr Bradshaw pour ces réponses courtes et éclairantes. En effet, une étude du British Medical Journal parue en 2012, qui a porté sur 36 000 femmes ménopausées, a montré une hausse de 86 % du risque d’attaque cardiaque chez les femmes qui prenaient du calcium sous forme de complément alimentaire [1] !

Ce risque augmente encore chez celles qui ne prennent pas de vitamine D en supplémentation.

Comme je l’ai souvent expliqué, le problème du calcium est que vous n’êtes pas maître de l’endroit où il va se déposer. Il peut se loger dans vos os, ce qui est bien. Il peut aussi se déposer dans vos tissus mous, en particulier les artères, provoquant une calcification responsable de la hausse du risque d’accident cardiaque.

Il peut aussi former des cailloux dans les reins (calculs rénaux), provoquant les horribles coliques néphrétiques dont je vous ai récemment parlé.

Le « joker » que je recommande est la vitamine K2-MK7, qui a cette vertu extraordinaire de diriger le calcium vers le bon endroit (dans les os).

Attention : la vitamine K (ou K2-MK7) ne permet pas de contrebalancer les effets nocifs d’une supplémentation en calcium. Elle permet, en revanche, un métabolisme normal du calcium, sous réserve qu’on en mange aussi en quantité normale.

Pour nous résumer : évitez les compléments alimentaires de calcium et les produits laitiers, soignez vos apports de calcium en buvant de l’eau minérale et en mangeant beaucoup de légumes verts et légumes feuilles.

Pour la complémentation nutritionnelle en vitamine D3 et vitamine K2-MK7, je vous conseille celles de Cell’Innov parce que c’est le bon dosage avec un bon rapport qualité/prix.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Dans un des passages les plus dramatiques de l’Ancien Testament, le roi David surprend Bethsabée, la femme d’un de ses généraux, se baignant nue dans une fontaine.

Ébloui, il entreprend de la séduire. Il y parvient. Mais Bethsabée tombe enceinte, tandis que son mari est à la guerre !

David sait qu’il va être découvert. Il fait tuer son général sur le champ de bataille, pour s’en débarrasser.

Il ne fut cependant pas débarrassé de sa mauvaise conscience.

Selon les textes, il se tourna alors « vers l’Éternel » et lui demanda de le « purifier avec l’hysope ».

« Purifie-moi avec l’hysope »

Or l’hysope est une plante, et pas n’importe laquelle.

C’est une plante médicinale extrêmement puissante, utilisée dans l’Antiquité et au Moyen Âge en Europe.

Jusque dans les années soixante, dans toutes les églises du monde, les prêtres commençaient les offices en aspergeant les fidèles d’eau bénite purificatrice, tandis que ceux-ci répétaient en boucle :

« Asperge-moi, Seigneur, avec l’hysope et je serai pur, plus blanc que neige… »

 

L’hysope redécouverte

Ces rites ont pratiquement disparu aujourd’hui.

Mais l’hysope, elle, existe toujours.

Elle a toujours les mêmes vertus qu’à l’époque du roi David.

L’hysope fait partie des « simples », ces plantes que l’on cultive dans les jardins de plantes médicinales. Elles tiennent ce nom du fait qu’elles peuvent, à elles seules, guérir, par opposition aux potions, mélanges et autres mixtures.

Elle produit une huile essentielle très puissante, entre autres.

Les Romains s’en servaient contre la peste et comme désinfectant pour les petites plaies.

C’est une plante qui mesure 60 centimètres et qui a une tige « poilue » avec des petites feuilles pointues et des fleurs bleues, violettes et blanches.

Elle est considérée comme l’une des huiles essentielles antivirales les plus puissantes, parce qu’elle contient presque tous les types de composés chimiques présents dans les huiles essentielles.

Utilisation de l’huile essentielle d’hysope

L’huile essentielle d’hysope est aujourd’hui utilisée pour traiter les problèmes liés aux systèmes respiratoire et digestif. Elle peut aussi servir à soulager les douleurs articulaires, les douleurs dentaires et les douleurs au tympan.

Elle contribue à réguler la tension artérielle et a un effet calmant contre l’anxiété.

Ses principaux composants sont les monoterpènes (cis-pinocamphone, trans-pinocamphone et bêta-pinène) et les sesquiterpènes (germacrène et élémol).

En aromathérapie, les pinènes et les monoterpènes fonctionnent comme décongestionnants et sont souvent utilisés pour fluidifier le mucus dans les membranes du système respiratoire.

Usages de l’huile essentielle d’hysope

L’huile essentielle d’hysope exerce une action antibactérienne et antifongique (contre les champignons) contre certaines souches d’organismes pathogènes (qui provoquent des maladies).

Une étude a constaté une forte activité antimicrobienne contre le staphylocoque doré, l’Escherichia coli, le Candida albicans et le staphylocoque pyogène [1].

Elle a aussi montré une puissante activité contre le virus de l’herpès [2].

L’huile essentielle d’hysope peut également être utilisée pour combattre :

  • les problèmes de peau liés à l’âge, comme les rides et la peau distendue ;
  • les crampes, spasmes musculaires et douleurs abdominales aiguës ;
  • les rhumatismes, l’arthrose, la goutte et les inflammations articulaires ;
  • la perte d’appétit, les maux d’estomac, les indigestions et les flatulences ;
  • l’hypotension (tension artérielle trop basse) ;
  • les cycles menstruels irréguliers et la ménopause ;
  • les problèmes respiratoires comme le rhume, la toux et la grippe.

Comment appliquer l’huile essentielle d’hysope

L’huile essentielle d’hysope peut être utilisée de nombreuses façons. Elle peut être appliquée sur la peau ou inhalée avec un diffuseur à huiles essentielles.

Voici des indications précises pour vous en servir :

  • pour soulager la fatigue, le stress, et contribuer à atténuer tous les types de douleurs : ajoutez deux gouttes d’HE (huile essentielle) d’hysope dans votre bain chaud. Cela vous aidera aussi à dormir, si besoin est ;
  • diminuer les douleurs en huile de massage : mettez trois gouttes d’huile essentielle d’hysope dans 3 ml d’huile de massage (huile d’amande douce par exemple, huile vierge de noix de coco), et massez la zone douloureuse. Frottez ce mélange sur votre estomac pour soulager l’inconfort intestinal provoqué par l’indigestion et les gaz ;
  • en cas de fièvre : mettez deux gouttes d’HE d’hysope dans 1 ml d’huile de noix de coco et massez la plante des pieds ;
  • pour les voies respiratoires encombrées : utilisez l’HE d’hysope en inhalation, ou appliquez deux gouttes mélangées à 1 ml d’huile de massage sur votre poitrine pour un effet expectorant ;
  • cicatrisation et prévention des cicatrices : ajoutez deux gouttes d’HE d’hysope à votre crème ou lotion et appliquez sur la plaie.

Mesures de sécurité

Certains composants de l’hysope comme le pinocamphone sont agressifs et peuvent provoquer des allergies. Pour déterminer si vous avez une hypersensibilité à l’hysope, appliquez d’abord une goutte sur une zone affectée et surveillez l’apparition d’un effet indésirable.

Utilisez-la toujours diluée dans une autre huile (amande, olive, noix de coco, noyau d’abricot).

Ne pas utiliser chez les épileptiques. Prudence chez les enfants et les femmes enceintes. D’une façon générale, les huiles essentielles sont des produits actifs à employer avec précaution, de préférence après consultation d’un aromathérapeute.

Plus au sujet du roi David

Pour la petite histoire, le chant dans lequel le roi David parle de l’hysope est resté très célèbre.

Le roi David, qui était juif, l’a prononcé en hébreu. Mais en traduction latine, il commence par « Miserere mei… », un texte mis en musique à la Renaissance par le compositeur italien Gregorio Allegri et que vous avez certainement déjà entendu.

Si vous ne vous en souvenez pas, tapez sur Google : « Miserere d’Allegri ».

Vous tomberez sur des milliers d’enregistrements. C’est l’œuvre la plus connue de la musique baroque, notamment parce que le chanteur doit pousser un cri déchirant au moment du « Aie pitié de moi » (Miserere mei !). La note semble vraiment traverser l’espace pour monter jusqu’aux cieux.

Vous pouvez l’entendre, interprété par la chorale d’Oxford en cliquant ici :

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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santé nature

https://outlook.live.com/owa/?path=/attachmentlightbox Des ventouses, mais des ventouses particulières, dont on peut dire qu'elles sont le seul traitement permettant de nettoyer le sang, la lymphe et les liquides intercellulaires des substances pathologiques...

from Votre santé par la nature http://santenature.over-blog.com/2016/11/technique-al-hijamah.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=beauty-health-fitness

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Parmi les parties du corps que nous oublions de bichonner, il en est une qui mérite vraiment toute notre attention. Depuis le port du soutien-gorge jusqu’à la ménopause en passant par la grossesse et l’allaitement, la perte ou la prise de poids, et dans les cas les plus graves, des troubles respiratoires, voire un cancer du sein, notre poitrine est sans cesse mise à rude épreuve.

Outre ces agressions régulières, nos seins n’échappent pas aux ravages du temps, leur affaissement n’étant qu’un processus naturel lié au vieillissement. Toutefois, prenons garde aux propos fatalistes. De même que nous pouvons retarder l’apparition des rides sur notre joli minois, nous pouvons conserver la souplesse et l’élasticité de nos seins. Les gestes suivants sont les garants d’une belle poitrine ferme et galbée qui résiste au poids des années :

N° 1 : Tenez-vous droite !

Dans le train, à la maison ou au travail, nous passons des heures assises et bien souvent avachies alors qu’une bonne posture est le secret d’un beau décolleté. Plutôt que de miser sur l’effet push-up de votre nouveau soutien-gorge, poussez un peu votre poitrine vers l’extérieur. Bye-bye les épaules voûtées ! Avec un chouïa d’entraînement, vous garderez la tête haute et les épaules bien droites toute la journée. Cela demande certes un peu de concentration, mais votre poitrine vous remerciera autant que votre dos. Et croyez-le ou non, ce premier réflexe booste même la confiance en soi.

N° 2 : Gommage, masque et hydratation, faites plaisir à vos seins

Fine et délicate, la peau de notre poitrine a besoin d’être soignée avec précaution. Je vous conseille une crème bio pour éviter de vous tartiner de composants chimiques. Vous pouvez par exemple utiliser votre soin du visage ou recourir à cet allié toujours précieux : le beurre de karité. Riche en vitamine E, il raffermit et resserre les tissus de vos seins. Appliquez-le quotidiennement sur le buste, le cou et les épaules, dans l’idéal après la douche ou le bain.

De la même manière que pour votre visage, n’hésitez pas à réaliser un gommage de votre poitrine, une fois par semaine, afin d’éliminer les peaux mortes et d’optimiser l’hydratation quotidienne. Mais gare aux exfoliations trop agressives ! Réalisez plutôt une recette naturelle, c’est facile comme tout :

  • Mélangez une cuillère à soupe de sucre en poudre avec une cuillère à soupe d’huile végétale. Perso, j’opte souvent pour de l’huile d’amande douce, mais si vous n’en avez pas à la maison vous pouvez aussi utiliser de l’huile d’olive.
  • Et ma petite astuce :
  • Ajoutez une goutte d’huile essentielle (HE) de pamplemousse pour son action circulatoire sur le système lymphatique du sein. Cette essence est également idéale pour la peau, puisqu’elle retend l’épiderme et le régénère. Petite précision, rappelez-vous bien que l’HE de pamplemousse est photosensibilisante. Si vous comptez vous exposer au soleil, il faudra vous en passer ou la remplacer par exemple par celle de yuzu [1], efficace également, mais beaucoup plus rare et onéreuse.

Lors de l’application, allez-y en douceur en prenant soin de contourner les aréoles.

Vous pouvez également appliquer un masque hebdomadaire pour raffermir et tonifier la peau de votre poitrine. Je vous recommande encore une recette naturelle simple, avec à nouveau seulement deux ingrédients du quotidien : un avocat et de l’huile d’olive.

  • Écrasez un avocat à l’aide d’une fourchette et mélangez-le à deux cuillerées d’huile d’olive. Vous obtenez une texture crémeuse que vous étalerez sur votre poitrine. S’il en reste un peu, vous pouvez l’utiliser en masque pour le visage ou pourquoi pas en tartine pour un encas healthy ! Laissez poser quinze minutes. Rincez à l’eau tiède puis terminez par un jet d’eau froide pour un effet « coup de fouet » optimal comme nous le verrons après.

N° 3 : Massez vos seins !

Vous avez l’habitude de masser votre visage, vos pieds ou vos mains ? Vous pouvez désormais prolonger cette agréable séance d’automassage par un arrêt sur votre poitrine. Au passage, pour ces messieurs qui s’égarent parfois sur des articles « féminins », ça fonctionne aussi bien en massage qu’en automassage. Par conséquent, n’hésitez pas à faire plaisir à madame à condition de ne pas y aller comme une brute…

Les bénéfices de cette pratique sont multiples : galber naturellement les seins, favoriser le drainage lymphatique, dissiper les tensions causées par la lingerie ou par le stress, soulager les douleurs éventuelles, déceler une anomalie, redresser le dos ou renouer tout simplement avec votre féminité et votre sensualité. Plus qu’une routine beauté, c’est là une véritable routine bien-être que je vous propose.

Munissez-vous d’une huile végétale (olive ou amande douce encore une fois, mais aussi argan, avocat, jojoba…) et dessinez à plusieurs reprises un « huit couché » autour de vos seins pendant une quinzaine de minutes, trois à quatre fois par semaine. Ce massage, en plus d’être délicieux, permet de drainer la lymphe et de stimuler la circulation sanguine.

N° 4 : L’indispensable jet d’eau froide

Astuce redoutable des jambes galbées, l’eau fraîche et son effet vasoconstricteur sont tout aussi utiles pour votre poitrine. Terminez une bonne douche par un tonique jet d’eau froide, afin de relancer la circulation sanguine. Les tissus seront revivifiés et votre poitrine raffermie. Pour une efficacité optimale, réalisez un mouvement de rotation en forme de huit, en passant d’un sein à l’autre depuis l’extérieur vers l’intérieur. Évitez les jets trop puissants ou trop près du corps. Je vous préviens, ça réveille !

N° 5 : Musclez votre buste !

Les seins sont constitués de glandes mammaires et de tissus fibreux (ligaments de Cooper) et adipeux (graisse). Il serait donc vain de tenter de muscler votre poitrine. En revanche, en musclant les pectoraux et dorsaux autour de la poitrine, vous contribuez à renforcer la fermeté de vos seins. Pour cela, je vous propose l’exercice suivant, facile à réaliser à tout âge, à la maison comme en extérieur : les mains jointes en prière devant le sternum avec vos bras en angle droit et vos coudes vers l’extérieur, exercez de légères pressions entre vos paumes une vingtaine de fois. Si vous voulez pousser un peu plus loin, d’autres exercices sont très utiles tels que les pompes ou le développé couché.

N° 6 : Choisissez le soutien-gorge adapté !

On ne le répétera jamais assez : un soutien-gorge inadapté peut vite devenir dangereux pour votre poitrine. Trop serré, il agit comme un garrot, pouvant créer des contusions. Or, bon nombre de femmes se trompent encore sur leur taille pendant de nombreuses années. Alors comment savoir si vous portez le bon soutien-gorge ? La règle de base est la suivante : un bon soutien-gorge est un soutien-gorge qu’on ne sent pas.

D’autres signes ne trompent pas : votre soutien-gorge crée des bourrelets sur votre dos, il marque votre peau, ne cesse de remonter, vous blesse et vos seins débordent… Il est grand temps d’en changer. Pour être sûre de choisir le bon sous-vêtement, allez dans des magasins de lingerie spécialisée où l’on saura vous conseiller en fonction de vos mensurations. Autre conseil : ne les portez pas plus de douze heures dans la journée et soyez vigilantes aux modèles avec armatures qui, lorsqu’elles sont mal placées ou inadaptées à vos formes, peuvent carrément vous blesser.

Enfin, vous n’êtes peut-être pas sans savoir que le port du soutien-gorge suscite quelques controverses dans le monde médical. Même si aucune étude ne semble pour l’heure le radier définitivement de notre garde-robe, nous pouvons d’ores et déjà nous questionner sur les bienfaits d’une vie sans soutien-gorge. D’après une étude menée par le Dr Rouillon, médecin du sport au Centre hospitalo-universitaire de Besançon (CHRU), les bénéfices sont multiples : meilleure respiration, meilleure posture, soulagement du dos et meilleure tenue de la poitrine.

J’en vois déjà certaines conseiller de faire attention aux conclusions hâtives – et elles auront raison –, car cette étude a été réalisée auprès de femmes sportives et non sur un échantillon parfaitement représentatif de la population. Il faudra donc s’armer de patience avant de dégrafer nos soutiens-gorge définitivement. L’avantage, c’est qu’en attendant vous savez désormais à quel sein vous vouer.

Amicalement,

Manon Lambesc



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Les jeunes l’ont oublié, mais nous avions dans les années soixante-dix, en Languedoc, un ramasseur de plantes mondialement connu. Il fut baptisé, dans la presse anglo-saxonne, le « magicien des plantes » (the magic-plant man).

Il s’appelait Ludo Chardenon et il était né dans les basses Cévennes en 1915.

Jeune enfant, il est initié aux secrets des simples par sa grand-mère. À 14 ans, il fait ses premiers mélanges et ses premières macérations dans l’huile, le vin et l’alcool.

Au décès de sa grand-mère, il reçoit en héritage les cahiers d’école dans lesquels elle avait noté toutes ses connaissances, transmises depuis des temps immémoriaux (Ludo Chardenon affirmait qu’elles pouvaient remonter à l’époque des Grecs et des Romains).

Il court alors la campagne à la recherche des espèces les plus rares et les plus précieuses. Il passe son diplôme d’herboriste et devient fournisseur des pharmacies et herboristeries de tous les environs : Anduze, Nîmes, Alès, Avignon, Carpentras.

Mais c’est alors qu’éclate la Seconde Guerre mondiale. En 1941, le maréchal Pétain promulgue le fameux décret qui supprime la profession d’herboriste. Curieusement, ce décret restera en vigueur après l’armistice (et ce jusqu’à nos jours) tandis que la plupart des décisions de Vichy seront annulées.

Ludo Chardenon commence donc une vie itinérante au cours de laquelle il ira distribuer ses plantes, et diffuser ses secrets, sur les marchés cévenols et provençaux : Alès, Arles, Salon, Saint-Gilles, Lunel, Le Grau-du-Roi, Marsillargues, Saint-Ambroix, les Saintes-Maries-de-la-Mer, etc.

Pédagogue né, il acquiert en quelques années une réputation locale. C’est à lui qu’on s’adresse pour savoir où et comment cueillir les plantes, connaître leurs modes de conservation (qui varient selon les espèces), leurs vertus médicinales.

C’est une science. Il faut savoir, par exemple, qu’une plante se cueille après la rosée mais avant les chaleurs ; qu’il faut la sécher à l’abri du soleil dans un local bien aéré, en la remuant tous les jours ; que les racines de bourdaine ne peuvent pas être utilisées si elles n’ont pas séché pendant un an ; qu’une fois le séchage terminé, il faut les conserver dans des sachets en papier pour qu’elles puissent respirer et ne pas moisir ; et mettre ces sachets dans des boîtes en carton ; enfin, placer celles-ci dans un endroit sec.

Ludo Chardenon aimait à raconter, avec son accent chantant, comment il avait vu sa mère et sa grand-mère, en peu de jours, venir à bout d’eczémas rebelles avec telles plantes en tisane et telles autres macérées dans de l’huile ; comment elles faisaient pour réduire ou éliminer les rhumatismes, les ulcères, les brûlures, les varices.

Les années cinquante voient l’essor du tourisme en Provence et l’arrivée de clients étrangers qui découvrent Ludo. Sa réputation dépasse les frontières. Et voici qu’en 1971, un célèbre écrivain anglais passe par hasard à Arles un jour de marché.

Cet écrivain, Lawrence Durrel, est le frère du fameux naturaliste Gerald Durrel, et il souffre depuis des années d’un mal que les médecins ne parviennent pas à guérir.

Ludo Chardenon lui prépare une tisane et une huile. En dix jours, Lawrence Durrel est complètement guéri. Enthousiasmé, il commande d’autres plantes, pour ses amis. Il rend visite à Ludo dans sa ferme, lequel l’invite à manger une viande cuite sur un feu de sarments, après avoir longuement macéré dans de l’huile d’olive brute aromatisée avec huit herbes choisies par ses soins, et un bon vin de pays fortifié selon une recette de sa grand-mère (plantes ajoutées dans le vin pour y macérer).

Lauwrence Durrel visite son jardin, son atelier de séchage des plantes. De retour à Londres, il envoie à l’International Herald Tribune (un des plus grands journaux américains) un article intitulé « Le magicien des plantes » (The Plant-Magic Man). Une avalanche de courriers lui parvient du Japon, du Guatemala, d’Écosse, du Kenya, d’Australie, pour lui commander des plantes.

La télévision française, Le Midi libre, la presse britannique, s’emparent du sujet.

Ludo Chardenon est abasourdi. Il a le plus grand mal à répondre à tous.

Mais la justice française s’en mêle : « exercice illégal de la pharmacie », « charlatanisme » ! Des voisins et des médecins peut-être jaloux de son succès lui envoient les huissiers.

Ludo n’est pas préparé. Aucune recette dans les cahiers de sa grand-mère n’indique comment se défendre contre la maladie de la réglementation ! À reculons, il découvre avec consternation le monde de l’administration tatillonne et des arguties juridiques.

Malgré les procès qui s’enchaînent, il persiste dans l’œuvre de sa vie : aider son prochain grâce aux trésors de la nature. Il parvient même à retourner dans son village natal, Sommières, pour y installer ce qu’il appellera Le Paradis des plantes, un conservatoire de plantes et de savoirs médicinaux anciens, avec des séchoirs et un grand jardin où il cultive les plantes qui ne poussent pas à l’état sauvage dans la région.

On y trouve plus de deux mille plantes, notamment l’ache, l’angélique, la mauve, la bourrache, la guimauve, l’armoise, la chélidoine, la germandrée, le capillaire, la matricaire…

Lorsque des visiteurs lui demandent : « Où sont toutes ces plantes ? Nous ne les avons pas vues », il les emmène à l’entrée de son petit domaine, les fait asseoir au bord de la route et leur montre, sur le talus, là où leurs yeux ne voient que de l’herbe commune, plus de dix espèces utiles.

On trouve encore, chez les bouquinistes, des souvenirs de Ludo Chardenon. Le Paradis des plantes, lui, a fermé définitivement en 2011.

J’ai réussi, pour ma part, à mettre la main sur une centaine de ses précieuses recettes de tisanes et de macérations huileuses.

Aujourd’hui, je vous donne celle que sa grand-mère conseillait contre l’eczéma.

« Voici une recette retrouvée d’un herboriste très réputé d’autrefois, contre l’eczéma (si tu connais une herboristerie).

D’abord, la tisane :

  • 10 g de bardane (racines)
  • 10 g de fumeterre (plantes coupées)
  • 20 g de houblon (cônes)
  • 10 g de lavande (fleurs)
  • 5 g de pensée sauvage (plantes coupées)
  • 20 g de salsepareille (racines).

Dans 1/2 litre d’eau, mettre trois pincées de trois doigts de ces plantes mélangées. Faire bouillir pendant 4 minutes, puis laisser infuser 15 minutes, et passer.

Boire deux tasses par jour de cette tisane (chaude ou froide, sucrée ou non), 20 jours par mois et ce pendant 3 mois.

Par ailleurs, composer l’huile suivante :

  • fleurs de lavande ;
  • huile d’olive vierge.

Emplir aux 3/4 de fleurs de lavande un bocal en verre. Compléter avec l’huile d’olive jusqu’à ce que le bocal soit presque plein. Mettre le bocal à chauffer au bain-marie pendant deux heures à petit feu. Laisser refroidir dans le bain, soutirer et filtrer. Mettre en bouteille et conserver à l’obscurité. Étendre régulièrement un peu de cette huile jaune sur les parties du corps atteintes d’eczéma. »

Si vous souffrez de ce pénible problème, essayez ce traitement et faites-moi part des résultats. Si je reçois des témoignages positifs en nombre significatif, je vous enverrai d’autres secrets de plantes de Ludo Chardenon.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Mon potager est le grand projet de ma vie. Les légumes biologiques, cultivés par mes soins, sont la seule garantie réelle de ce qui entre dans les assiettes de mes enfants (et dans leur sang, leurs cellules, leur cerveau…).

Ramassés et consommés aussitôt, leur teneur en antioxydants, vitamines et minéraux est maximale. Leur goût merveilleux. Et leur texture !

Nous sommes début novembre mais nous allons encore nous régaler ce midi de « Roses de Berne », une variété de tomates anciennes. Elles produisent depuis mi-août. Leur peau est fine, leur chair douce et dense, juteuse, sucrée et très parfumée. Ce sont les meilleures tomates pour les salades. Quel régal quand elles sont encore tièdes de soleil.

On en trouve (rarement) dans les marchés, à des prix insultants. Il est vrai qu’elles sont intransportables, souvent déjà fendues sur le pied.

Néanmoins, malgré tout mon attachement à mon jardin, je vais vous faire une confidence : je fais des infidélités à mes laitues, mes chicorées, mes carottes. Elles ne m’intéressent plus !

Je préfère m’approvisionner directement dans la nature.

Ma récolte de saison

J’ai pris mon panier ce matin car c’est la saison des rampoutches, de délicieuses racines sauvages qui abondent en cette saison autour de chez moi.

Dans mon potager même, pousse du pourpier que je prépare en salade.

Mais la saison d’automne est idéale pour se mettre à la cueillette sauvage. La nature est moins exubérante. On trouve plus facilement les classiques :

Orties : je vous ai parlé récemment de ma recette de soupe aux orties, et de tous les usages de cette plante merveilleuse. C’est le moment d’en profiter. L’avantage énorme de l’ortie est que vous n’avez aucun risque de la confondre avec une autre plante.

Le pissenlit : tout le monde sait reconnaître aussi le pissenlit.

J’avais expliqué que la meilleure saison pour les consommer est le printemps, quand les pousses sont jeunes et tendres. Mais vous trouvez encore beaucoup de pissenlits en ce moment : choisissez les jeunes feuilles qui apparaissent au centre de la rosette, moins coriaces et moins amères que les feuilles âgées. Préparez-les avec beaucoup d’ail et des lardons. On peut aussi le faire sauter à la poêle. La racine de pissenlit est également comestible : on la récolte en septembre/octobre, pour des usages médicinaux (tisane, sirop).

Le plantain :

Je vous ai vanté les vertus pour la santé du plantain, qu’on trouve très facilement dans les jardins et au bord des chemins. Sa saveur de champignon relevée d’une pointe d’amertume est étonnante : mêlez les jeunes feuilles crues, en salade, avec d’autres ingrédients (épinards, tétragone, salade) pour tempérer son goût marqué. Les feuilles plus âgées sont très bonnes cuites, utilisées comme des légumes. Pour réduire leur amertume, les blanchir une première fois à l’eau bouillante avant de les apprêter (sautées avec d’autres plantes sauvages d’automne, ou encore en gratin, en tourte, en soufflé…).

L’égopode : considérée comme le cauchemar du jardinier, c’est une terrible mauvaise herbe qui se développe en lançant de longs rhizomes (racines) dans toutes les directions.

Elle est en général combattue à coup de Round-Up. Car très peu de personnes savent qu’elle est en fait l’un des meilleurs légumes sauvages de nos régions. Très parfumées, les feuilles adultes peuvent être récoltées jusqu’en octobre : on les cuit après en avoir ôté le pétiole et on les utilise dans de nombreux plats (tartes salées, gratins…). Pour goûter à l’égopode crue, en salade, il faudra patienter jusqu’au printemps (les jeunes feuilles tendres se cueillent en avril/mai). Attention à une possible confusion avec la petite ciguë (le pétiole de l’égopode présente une section triangulaire et il est creusé en gouttière sur le dessus). Elle était d’ailleurs autrefois cultivée tant comme plante potagère que comme médicinale, contre la goutte (accumulation douloureuse d’acide urique).

Vous trouverez aussi de la doucette, des poireaux sauvages, du chénopode Bon-Henri, de la consoude (très développée en ce moment), de la bardane et des carottes sauvages.

Donc, la prochaine fois que vous partez aux champignons ou aux châtaignes, profitez-en pour faire le plein de ces autres cadeaux de la nature.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Présenté par Léonardo di Caprio et visible sous-titré sur Dailymotion, A voir impérativement, http://ift.tt/2eMSncH Fernand Joubert

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