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Les résultats d’une recherche appliquée 

Dès 1992, j’ai publié avec mes collaborateurs dans le Journal of Food composition and Analysis [1] les travaux réalisés avec mon équipe de recherche du laboratoire de Nutrition et Cancérologie expérimentale à l’Institut du cancer de Montpellier.

Nous avons démontré la supériorité du barbecue (BBQ) vertical comparé au barbecue horizontal pour fabriquer une moindre quantité des 6 hydrocarbures polycycliques aromatiques, molécules toutes cancérigènes.

Quelle différence entre ces deux types de barbecue ?

  • Avec le BBQ horizontal, le feu au-dessous de l’aliment à cuire génère 1 à 30 microgrammes par kilo de benzopyrène et autres produits qui se déposent sur l’aliment que l’on va consommer.
  • Avec le BBQ vertical, les taux varient entre 1 et 0,1 microgramme par kilo et le plus souvent sont indétectables.

Ces résultats très significatifs m’ont décidé à contacter les fabricants de BBQ pour leur demander de réfléchir à réduire la fabrication des BBQ horizontaux, qui risquaient à la longue d’être responsables de cancers. Il suffisait de les remplacer par un BBQ vertical à concevoir.

La réponse des industriels

Je ne m’attendais pas à la réponse : finissons de vendre les millions de BBQ horizontaux qui sont en stock, et on verra après pour le vertical ! Evidemment, il ne s’est rien passé. Jusqu’au jour où un industriel s’est décidé à concevoir un BBQ vertical, le Biogrill. Il s’agissait de fixer sur la grille verticale de l’appareil, de part et d’autre du feu à la verticale, les aliments à cuire. Grand inconvénient, il fallait retourner les produits à cuire, pour qu’ils soient cuits sur leurs deux faces. Donc cela impose des manipulations identiques à celles qu’on réalise pour cuire avec un BBQ horizontal, mais avec un avantage majeur pour la santé : une très faible production de produits cancérigènes.

Ma découverte de l’été

Je n’ai pas voulu, chers amis de la santé, vous perturber pendant le bel été que nous venons de vivre, quand vous partagiez avec vos parents et amis les joies du BBQ « horizontal ». Ce n’était pas le moment de vous informer.

Il faut maintenant penser à l’avenir, aux prochaines vacances, quand le soleil nous retrouvera sur les plages ou à la montagne.

C’est alors que vous penserez à cette lettre dans laquelle je vous conseille de changer de BBQ. Je vous rassure tout de suite, je n’ai aucun intérêt personnel dans ce que je vais vous apprendre !

J’ai vu, j’ai compris, j’ai testé, j’ai commandé, payé, et j’ai utilisé tout l’été le fameux BBQ vertical dont j’avais découvert dès 1992 l’intérêt pour la santé.

Le barbecue idéal pour la santé

Il s’appelle Volcaya et a été imaginé, conçu et réalisé sur machines automatiques numérisées par un Lyonnais, Marcel Dreville, auquel il faut rendre hommage.

Évidemment, il a été mal copié, on a piraté illégalement le nom de son invention…

Laissons-le s’exprimer :

« Cuire dans la nature des aliments et notamment une viande sur un BBQ entouré d’amis est un moment de liberté et de plaisir. Encore faut-il, pour que la fête soit complète, que le résultat de l’opération soit parfait, que les aliments servis soient savoureux, ce qui n’est pas toujours le cas. »

Il a fallu éviter le contact des gaz avec l’aliment, la combustion des graisses, l’enfumage, l’embrochage des aliments, l’utilisation de moteurs, de piles, de soufflants, de pots de préparation des braises…

L’objectif numéro 1, préserver la santé, en appliquant les normes européennes, protégeant la nature, économisant charbon ou bûches de bois pour un rendement thermique élevé.

Les foyers chauffants vont entourer l’aliment à cuire. Il n’y aura plus à le retourner, il sera cuit simultanément sur ses deux faces. En 12 à 15 minutes le BBQ est prêt, les 4 foyers sont rougeoyants. On contrôle de visu la cuisson, telle qu’on la souhaite. Le bac à jus est au-dessous de l’aliment. Il récupère les graisses et pesticides associés au gras qui sont toxiques pour notre santé.

La manipulation des foyers est assurée par un crochet adéquat, et leur chargement par une pelle spécifique. L’ensemble, fixe sur une table à roulettes en inox, est entouré de panneaux pare-vent qui jouent un rôle de réflecteur thermique et plus encore de sécurité : aucun danger pour les enfants. Présenté au Salon international des inventions de Genève, en 2006, Volcaya a obtenu la médaille d’or.

Gigot, épaule d’agneau, côte de bœuf, volaille, poissons petits et gros, saucisses, merguez, légumes sans odeur incommodante, sans carbonisation… Voilà la cuisson réussie, savoureuse, saine, écologique, économique et bio.

Si vous voulez en savoir plus, voir en replay l’émission du 11 octobre à 20 h 30 sur France 5 et le site avec sa vidéo Volcaya.com où je vous présenterai le fonctionnement avec l’inventeur… Attention vous aurez l’eau à la bouche.

Pourquoi les barbecues sont-ils mauvais pour la santé ?

Lorsqu’on fait griller de la viande au barbecue, la température peut atteindre les 500 degrés Celsius. Dès 200 degrés, les protéines des aliments réagissent avec la créatine présente dans les muscles et forment de nouvelles molécules appelées amines aromatiques hétérocycliques (AAH). Les AAH sont des molécules cancérigènes reconnues : les personnes qui consomment régulièrement des aliments frits ou cuits au barbecue ont des risques nettement plus élevés de développer un cancer [1] [2].

Puis, lorsque les viandes cuisent, la chaleur liquéfie les graisses qui se mettent à couler dans le barbecue. Elles se transforment alors en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui sont libérés dans les fumées… qui retournent se coller sur la viande. Les HAP sont des substances produites par les moteurs diesel ou la fumée de cigarette. À titre de comparaison, un steak cuit au charbon de bois peut contenir jusqu’à l’équivalent en HAP de 600 cigarettes !

La marinade : l’autre arme secrète du barbecue sain

Il existe un autre moyen simple d’éviter l’ingestion des substances toxiques formées à la chaleur par une réaction entre les protéines et la créatine : c’est tout simplement de ne pas faire cuire d’aliments riches en créatine. Autrement dit, faire la part belle aux végétaux : poivrons, oignons, courgettes, tomates ; sans oublier les brochettes de fruits. De même, pour limiter les fumées riches en HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), il suffit de faire griller des viandes et des poissons maigres : poissons blancs, filets de poulet, gambas, etc.

Mais surtout, ne faites jamais cuire une viande ou un poisson sans marinade préalable ! La marinade, cette « eau de saumurage » (aqua marina en latin) utilisée dans de nombreuses cultures afin d’attendrir et assaisonner poissons et viandes, permet à des substances antioxydantes de pénétrer en profondeur dans la chair qui, une fois exposée à la chaleur du barbecue, produira beaucoup moins de substances nocives : des chercheurs ont montré qu’une marinade bien choisie, appliquée pendant une heure avant la cuisson, diminue de plus de 90 % la formation d’AAH et d’HAP [3] [4] ! Autre avantage : certains condiments utilisés pour les marinades sont de puissants antibactériens qui garantiront ainsi une viande saine [5].

Les marinades sont traditionnellement composées d’une base liquide non grasse (bière, vin, sauce soja, jus de citron), de condiments (ail, oignon, etc.), d’épices (curcuma, cannelle, gingembre, clous de girofle) et de plantes aromatiques (romarin, origan, thym, sauge, etc.). Fuyez à tout prix les marinades toutes prêtes disponibles dans le commerce car ces dernières sont souvent riches en sucres qui augmentent au contraire la production d’AAH toxiques [6].

Vous avez donc le temps de préparer le prochain été en famille et avec vos amis.

Bien à vous tous

Professeur Henri Joyeux

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La Lettre du Professeur Joyeux est votre ligne directe – et gratuite ! – avec un véritable « médecin de famille » qui est aussi un des scientifiques les plus reconnus de sa génération : le Professeur Henri Joyeux est professeur des universités, praticien hospitalier de cancérologie et de chirurgie digestive à l’université de Montpellier.
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Natural Health Advisory

Cognitive Decline and Memory Issues

Think that morning bagel or pasta dinner is no big deal? Think again. Studies show eating gluten can cause brain disorders that could ultimately raise your risk of memory loss, dementia symptoms, and Alzheimer’s. With the rates of celiac disease having more than quadrupled in the last 30 years, and with gluten intolerance now affecting an estimated 10 percent of the population, a gluten-free diet is an important consideration when it comes to brain health.

Most gluten-intolerant people have no digestive complaints

Many people think gluten intolerance or celiac disease means suffering from digestive complaints. The truth is only a minority of people with gluten intolerance or celiac disease complain of digestive issues or pain, and some have no symptoms whatsoever. Nevertheless, for those with undiagnosed gluten intolerance, gluten can silently wreak havoc in the brain for years or decades before symptoms, including loss of memory and cognition, begin to manifest.

Some research shows link between gluten and dementia symptoms

Although studies showing a direct connection between gluten intolerance are scant, some insight exists. In a 2006 study of 13 patients with progressive mental decline who also tested positive for celiac disease, three (23 percent) showed improvement or stabilization of dementia symptoms on a gluten-free diet. Also, 10 had ataxia, a neurological condition characterized by lack of balance, an extremely common symptom of gluten intolerance. Gluten ataxia is an autoimmune condition in which gluten causes the immune system to attack and damage the cerebellum.

Another study showed that the same type of the transglutaminase enzyme involved in the development of celiac disease is also involved in the development of Alzheimer’s and Parkinson’s disease, further suggesting a relationship.

Although little research has been done directly linking gluten intolerance with dementia symptoms and Alzheimer’s, gluten’s effects on neurology in general are more established. Gluten can profoundly affect the brain and nervous system, and has been shown to present as an exclusively neurological disease in many people.

Gluten’s effects on brain may raise risk of dementia symptoms

In one study, researchers linked gluten to neurological problems, including ADHD, in 51 percent of children with  gluten sensitivity. Other studies show gluten can trigger both inflammation and autoimmune attacks in the brain, both of which damage and destroy brain tissue and cause such symptoms as brain fog, autism spectrum disorders, learning disabilities, and loss of memory and cognition. Also, even if gluten causes inflammation elsewhere in the body, this is still bad news for the brain. Chronic inflammation in the body elevates levels of inflammatory compounds in the bloodstream, which brings these compounds to the brain where they can increase inflammation. Due to highly developed communication between the brain and the digestive system, the brain’s own inflammatory system responds to inflammation in the gut. So even if a person’s symptoms of gluten intolerance are primarily digestive, the constant communication between the gut and brain relays these inflammatory signals to the brain, where they can promote neurodegeneration and hence raise the risk of dementia symptoms.

Gluten-free diet improves outcome of dementia symptoms for some

If symptoms of memory loss or dementia become an issue, a gluten-free diet and other dietary strategies can’t hurt, and it’s potential for helping is statistically relevant. However, it’s even better to prevent memory loss and reduce your risk of Alzheimer’s by finding out whether you have an immune response to gluten. Tests commonly performed in doctor’s offices have a low accuracy rate. The best test is to remove gluten from your diet for at least a month and see how you feel (although some people take as long as nine months to notice benefit because gluten’s effects on the immune system are long-lasting). However, Cyrex Labs and EnteroLab are two labs that perform more sensitive testing for gluten intolerance. And with EnteroLab, no doctor’s order or prescription is necessary.

Gluten Fodd List

Other gluten effects

Gluten has been associated with a wide variety of health concerns. Read more in the following blogs:

How to eliminate gluten

With so many reasons to cut gluten from your diet, it’s worth giving it a try. The first step to learn what foods have gluten. Here is an excellent resource on identifying gluten-containing and gluten-free foods. Once you know what you’re looking for, clean out the pantry and get rid of anything that contains gluten. (You might be surprised by where it’s hiding!) Then stock up on some of the wonderful alternatives (whole-food alternatives, not processed gluten-free foods). Be sure to come back and share your experience in the comments section below.


[1] Can you have celiac disease if you don’t have diarrhea? By Jane Anderson, About.com Guide. Updated December 20, 2011.

[2] Cognitive Impairment and Celiac Disease. Arch Neurol. 2006;63(10):1440-1446. doi:10.1001/archneur.63.10.1440.

[3] Transglutaminase-catalyzed post-translational modifications of proteins in the nervous system and their possible involvement in neurodegenerative diseases. CNS Neurol Disord Drug Targets. 2008 Oct;7(4):370-5.

[4] Gluten sensitivity: From gut to brain. The Lancet Neurology, Volume 9, Issue 3, Pages 318 – 330, March 2010 .

[5] Range of Neurologic Disorders in Patients With Celiac Disease. Pediatrics 2004;113;1672.

 

Originally published in 2012, this blog has been updated.

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Natural Health Advisory

Fatigue, Lack of Energy

Ginseng Benefits :Study Shows Relief for “Unexplained” Chronic FatigueGinseng benefits the most common form of chronic fatigue, a persistent state of low energy known as idiopathic chronic fatigue, for which there is no underlying medical cause. Not severe enough to be classified as chronic fatigue syndrome, this frustrating condition is often brushed off by the conventional medical community. A 2013 study, however, has identified ginseng as a valuable treatment for this condition.

What is ginseng and what ginseng benefits have traditionally been identified?

Ginseng is one of the best known medicinal plants worldwide. The term “ginseng” actually refers to several species of the genus Panax, slow-growing plants from eastern North America and Asia that have aromatic, tuberous roots. For more than 2,000 years, the roots of Panax plants have been valued in Asian medicine for their ability to improve resistance to stress, invigorate, and tonify. The species of ginseng that is most commonly used and the most widely researched is Asian ginseng (officially known Panax ginseng C.A.Meyer, or Korean, Red, or Chinese ginseng).

Researchers study ginseng in people with unexplained fatigue lasting longer than six months

Surprisingly few studies, however, have examined the effects of Asian ginseng on fatigue, despite the fact that fatigue reduction is one of the most well-known ginseng benefits. Thus, to evaluate the anti-fatigue effects of Asian ginseng, a group of researchers recently conducted a randomized, double-blind, controlled trial in 90 subjects with unexplained chronic fatigue [1]. They published their results April, 2013 in the medical journal PLOS ONE.

The subjects were adults (age from 20 to 65 years) who had experienced chronic fatigue for longer than 6 months and were screened to rule out diseases that are associated with fatigue, including chronic fatigue syndrome, depression, and anxiety. Subjects were randomly assigned to one of three groups: a placebo group, a 1 gram Panax ginseng group, or a 2 gram Panax ginseng group. Each subject ingested capsules of Panax ginseng extract (totaling 1 or 2 grams daily) or the placebo two times a day for four weeks.

High-dose ginseng benefits include decreased fatigue on the Visual Analog Scale

Fatigue was measured at baseline, after two weeks, and after four weeks of treatment using two different tests, the Visual Analogue Scale and the Numerical Rating Scale. For the Visual Analog Scale, patients were asked to indicate their feeling of general fatigue on a scale from 0 to 10, with zero being no fatigue at all, and 10 being unbearably severe fatigue. After four weeks of ginseng treatment or placebo, all groups experienced a decrease in fatigue as measured by the Visual Analog Scale, but the drop in fatigue severity was statistically significant only for the subjects taking the high-dose (2 grams daily) of Panax ginseng extract. Their average Visual Analog Score dropped from 7.3 to 4.4.

Ginseng benefits mental fatigue symptoms more than physical symptoms

For the second fatigue test, the Numerical Rating Scale, patients were asked seven questions related to physical fatigue and four questions related to mental fatigue. At the end of four weeks, scores for the mental fatigue symptoms were significantly improved by both 1 gram and 2 grams of Panax ginseng compared with the placebo group, with no difference between the 1 or 2-gram ginseng doses. The average score dropped from 20.4 to 15.1, from 20.7 to 13.8, and from 20.9 to 18.8 for 1 gram, 2 grams, and placebo, respectively. Physical fatigue symptoms also improved from baseline, but there was no significant difference between placebo and ginseng benefits on physical fatigue as measured by the Numerical Rating Scale.

Ginseng benefits may be due to its antioxidant properties, researchers hypothesize

The researchers hypothesized that the ginseng benefits, such as reduced fatigue and increased energy, may be the result of its ability to act as an antioxidant and to exert its anti-fatigue effects more through mental improvements than through physical ones. Besides physical fatigue, mental problems, such as difficulties with learning, memory or concentration, are characteristic symptoms of chronic fatigue and previous clinical studies in healthy volunteers have shown ginseng benefits cognitive performance and memory [2,3].

To test the antioxidant hypothesis, they performed a number of blood tests to measure levels of compounds associated with oxidative stress and antioxidants. The subjects with unexplained chronic fatigue in this study had approximately 1.3-fold higher baseline blood levels of total reactive oxygen species, and fourfold higher levels of malondialdehyde, another oxidative stress marker compared to healthy subjects. Both 1 gram and 2 grams of Panax ginseng significantly decreased blood levels of total reactive oxygen species and other markers of oxidative stress compared with the placebo after four weeks of treatment.

“Our results provide the first evidence of the antifatigue effects of Panax ginseng in patients with idiopathic chronic fatigue, and we submit that these changes in antioxidant properties contribute in part to its mechanism,” reported the researchers. “Taken together, these data lead us to conclude that Panax ginseng can be used to combat chronic fatigue,” the study authors conclude.

How to take Panax ginseng to combat chronic fatigue

If you want to try Panax ginseng for your fatigue, following the same protocol as the patients in this study, take 1000 mg of a standardized extract twice a day, giving the extract at least four weeks to start working. It may take longer to get the full ginseng benefits on your fatigue, so if you notice only small effects after a month, continue for another month or two at the full dose.

Another study revealed additional Panax ginseng benefits including reduced fatigue, pain, anxiety and insomnia in people suffering from fibromyalgia.


[1] PLoS One. 2013 Apr 17;8(4):e61271.

[2] Nutr Neurosci. 2001;4(4):295-310.

[3] J Psychopharmacol. 2006 Nov;20(6):771-81.

Originally published in 2013, this blog has been updated.

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Natural Health Advisory

Blood Pressure Issues

A Home Blood Pressure Monitor and a Reliable Blood Pressure Chart Offer Superiority for Knowing Your True RiskA blood pressure chart is only useful if your blood pressure has been measured accurately and the reading is not misleading. But if you think getting your blood pressure measured in the doctor’s office is the best and most accurate way to determine your TRUE blood pressure, think again. You might be surprised to know measurements taken in the clinic are the LEAST likely to be accurate and to predict your risk for heart disease and other high blood pressure complications. There is now overwhelming scientific evidence that using a home blood pressure monitor is superior to “in-office” blood pressure measurements, according to a joint scientific statement from the American Heart Association and the American Society of Hypertension published in the journal Hypertension.[1] The major recommendation by the expert panel, chaired by Dr. Thomas Pickering of Columbia University, was this: if you have hypertension or borderline hypertension, you should be using a home blood pressure monitor on a regular basis. Only then will using a blood pressure chart to classify your blood pressure be worthwhile.

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Determine your TRUE blood pressure with a home blood pressure monitor and accurate blood pressure chart

In part 1 of this series, you learned why the measurement of blood pressure at clinics is rarely done properly, even when using an accurate blood pressure chart. In fact, the standard method for measuring blood pressure by a doctor or nurse in a clinic setting is often “inadequate or even misleading.”[1] Couple that fact with the great minute-to-minute variability in your normal blood pressure, and you can see why in-office checks can fail to accurately assess your true blood pressure and why doctors incorrectly classify patients based on the most current blood pressure chart. Only by using a home blood pressure monitor can you get a more accurate picture of your true blood pressure and correctly classify your blood pressure utilizing a blood pressure chart.

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Self-monitoring at home is also superior for assessing your actual risk for high blood pressure complications like heart disease or strokes and for judging the effectiveness of a medication or other pressure-lowering strategy. And because utilizing a home blood pressure monitor involves you more in your own care, it can bolster your efforts to make changes and take your treatment seriously.

What is your TRUE blood pressure?

Your TRUE blood pressure is one that is the average over an extended period of time, and thus it can best be assessed by taking regular readings at home. Blood pressure fluctuates significantly depending on the time of day, your activities, and other factors. Normal blood pressure fluctuates continuously in a 24-hour period, and the variability is influenced by many physiological factors. In fact, blood pressure can easily change by more than 20 mmHg between readings. Using a home blood pressure monitor on multiple occasions will tell you your true, average blood pressure over prolonged periods of time. (You can find out exactly how to properly do this in part 3).

Using a home blood pressure monitor is a superior way to diagnose prehypertension and the various stages of hypertension as outlined in the blood pressure chart. The American Heart Association, the American Society of Hypertension, the European Society of Hypertension, and other groups all admit the difficulty of determining people’s true blood pressure on the basis of one or two measurements at the time of an office visit. These respected organization all recommend home blood pressure monitoring in order to get an initial, reliable estimate of your true blood pressure.

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White coat and masked hypertension are common conditions that can only be diagnosed with a home blood pressure monitor

By measuring at home, you can determine whether you have “white coat” or “masked” hypertension. White-coat hypertension is characterized by an elevation in clinic blood pressure compared to the true readings on a home blood pressure monitor and is often due to the anxiety or fear of being at a doctor’s office or having the measurement done in front of a doctor or nurse.  On the other hand, people with masked hypertension have the opposite problem: normal clinic blood pressure and elevated readings on a home blood-pressure monitor. Both of these conditions are now known to be relatively common but are impossible to diagnose without home measuring; you can’t tell if you have white coat or masked hypertension by only comparing your in-clinic blood pressure readings to those on a blood pressure chart.

Measuring at home gives you more accurate information about prehypertension

Your true blood pressure determined by regular use of a home blood pressure monitor will also give you more accurate information about borderline hypertension, or “prehypertension,” as it is officially termed. Prehypertension is defined as a blood pressure of 120–139/80–89 mmHg when taken in the clinic setting, as you can see on the blood pressure chart. Technically, it’s not “high” at this level, although it is in a range that is still associated with significantly increased risks compared to those with “normal” blood pressure. Since prehypertension is close to the borderline between normal and high, it’s more difficult to diagnose in the doctor’s office where only one or two measurements are taken and where blood pressures can easily read higher or lower than then do outside of the clinic setting. Prehypertension is associated with a more than two-fold increase in the risk of cardiovascular disease as compared with those with blood pressure levels below 120/80 mmHg.[3]

Additional advantages to home blood pressure monitoring

Because it is more accurate, more reliable, and better able to determine your true blood pressure, home blood pressure monitoring is also a better predictor of your actual risk for having a stroke, heart attack, or some other serious problem related to high blood pressure, such as kidney disease.[4] Another important advantage of regularly using a home blood pressure monitor is in guiding the treatment decisions you make with your doctor. By knowing your true, accurate blood pressure, you and your doctor can make better decisions about whether you really need treatment, which treatment is best, and whether your current treatments are working as they should.

In part 3 of this article, you’ll get tips on how to correctly use a home blood pressure monitor, how to get an initial, reliable estimate of your “true” blood pressure, and how to interpret a blood pressure chart based on home measurements. Once you do this, you know whether you have a true problem with high blood pressure requiring treatment. If you do have high or borderline-high blood pressure, remember the first line therapy is always drug-free and natural. Read about drug-free, natural treatments for high blood pressure here.


[1] Hypertension. 2008; 52: 10-29.

[2] JNC-7 Complete Report. Hypertension. 2003;42:1206.

[3] Lancet. 2002; 360:1903 – 1913.

[4] Hypertension. 2010 Jun;55(6):1346-51.

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Natural Health 101

How Much Iodine Do I Need During Pregnancy? Iodine Benefits Your Baby’s Brain DevelopmentNormally, you’re recommended to consume about 150 μg of iodine per day. But when you are pregnant, your body needs a lot more.

Iodine is a vital part of making thyroid hormones, which are crucial for proper brain and neurological development during gestation. These iodine benefits are particularly important during early pregnancy (the first trimester).[1-3] Studies show that children of iodine-deficient mothers tend to show lower cognitive function.

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Iodine requirement increases by 50% during pregnancy

Because of this, the iodine requirement for a woman increases by at least 50% during pregnancy.[1] Pregnant women are advised to consume at least 250 μg per day, compared to the normal 150 μg per day.[4]

Iodine deficiency during pregnancy can lead to cognitive impairments in the child

It is well established that moderate to severe iodine deficiency during pregnancy can impair neurological development of the fetus. Severe deficiency can lead to extreme developmental problems like cretinism, a condition of severely delayed and impaired  physical and mental growth.[1,2]

What is less known is that mild iodine deficiency during pregnancy can be very dangerous too.[1] A large study on over 1000 pregnant women was published in the journal Lancet in 2013. Children of women who had urinary levels of iodine less than 150 μg/g (considered mildly deficient) were more likely to have scores in the lowest quartile for verbal IQ, reading accuracy, and reading comprehension compared to those with levels above 150 μg/g. The farther iodine levels dropped below 150 μg/g, the worse the scores became.[2]

Another study used a nine-year follow up period after pregnancy to assess academic performance in children. They found that children of mothers with iodine levels less than 150 μg/g showed reductions in scores of 10% in spelling, 7.6% in grammar, and 5.7% in English literacy.[5] These results of these studies show that moderate deficiency can result in less severe, but still significant, impacts on brain development and cognition.

Be sure to get enough iodine

Unfortunately, many women don’t get enough iodine during pregnancy.[6] A study published in August 2015 on Swedish women found that the median iodine level of the 459 women was only 98 μg/g, far below the recommended 150 to 250 μg/g.[1]

Pregnant and lactating women should consume 250 μg of iodine per day. Anywhere between 250 μg to 500 μg is considered more than adequate, and over 500 μg is excessive. The minimum daily requirement is 150 μg per day.[4]

Women are recommended to use iodized salt, and to take a supplement that contains 150 μg iodine.[6] Talk with your doctor about how to safely get enough iodine into your daily diet to be sure you are helping your baby form a healthy brain.

For more tips on having a healthy pregnancy, read these articles:

Share your experience

Did you take iodine during pregnancy? If so, how much? Have you ever been iodine deficient? Share your thoughts in the comments section below.


[1] Acta Obstet Gynecol Scand. 2015 Aug 20. [Epub ahead of print]

[2] Lancet. 2013 Jul 27;382(9889):331-7.

[3] J Trace Elem Med Biol. 2013 Jul;27(3):174-83.

[4] Paediatr Perinat Epidemiol. 2012 Jul;26 Suppl 1:108-17.

[5] J Clin Endocrinol Metab. 2013 May;98(5):1954-62.

[6] J Clin Endocrinol Metab. 2008 Jul; 93(7): 2466–2468.

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Natural Health 101

The Myth of Non-Drowsy Allergy MedicationAllergy sufferers have long faced a no-win situation with traditional antihistamine medications: sneeze and itch your way through allergy season or take antihistamines and live in a fog instead. Antihistamines stop allergy symptoms by reducing or blocking histamines, chemicals the body releases in response to an allergic trigger. Histamines cause the stuffy nose; itchy, watery eyes; and rashy skin that are the hallmarks of an allergic reaction.

While antihistamines can reduce these symptoms, they can cause unpleasant side effects, too. Drugs such as Benadryl and Chlor-Trimeton cause drowsiness, dry mouth, dizziness, blurred vision, nausea, and restlessness. Newer-generation nondrowsy antihistamines such as Clarinex and Zyrtec have been presented as having fewer side effects and are often described as non-drowsy allergy medication. However, a new study indicates that this long-held belief doesn’t hold true—the newer-generation antihistamines tested caused daytime drowsiness, too.

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New study compares new and old antihistamines on drowsiness and mood

Results of the study, “Assessment of the Effects of Antihistamine Drugs on Mood, Sleep Quality, Sleepiness, and Dream Anxiety,” were just published in the International Journal of Psychiatry in Clinical Practice.[1]

Ninety-two patients with chronic allergies were administered standard therapeutic doses of newer generation antihistamines, including cetirizine (Zyrtec), levocetirizine (Xyzal), and desloratadine (Clarinex), or older drugs, including hydroxyzine (Atarax) and pheniramine (Avil). The effects of these drugs on mood, daytime sleepiness, and some measures of sleep quality were assessed before and after one month of treatment. The researchers compared the effects of all drugs on daytime sleepiness and mood, noting that very few studies so far have made these comparisons.

All antihistamines increase daytime drowsiness

The results showed that all the drugs studied, not just the first generation antihistamines, were associated with increased daytime sleepiness. Furthermore, patients receiving Zyrtec reported higher depression, anxiety, and fatigue scores than those who received the other newer generation drugs.

How to avoid antihistamine drowsiness and treat your allergies naturally

To avoid daytime drowsiness or mood issues associated with even the newer generation antihistamines, consider a natural medicine approach to your allergies.

  • Reduce exposure by showering off pollens and irritants every night.
  • Use a neti pot with saline solution twice a day to rinse allergens from your sinuses.
  • Equip your home with HEPA (high-efficiency particulate air) filters.
  • Take other steps to allergy proof your home, such as using dust mite-proof pillow and mattress covers, keeping windows closed and using air conditioning during high-pollen days, keeping pets out of the bedroom, and vacuuming twice a week.
  • Take fish oil (1000 mg EPA/DHA per day), quercetin (500 mg twice a day), and n-acetyl-cysteine (400 mg twice a day) to boost your body’s ability to fight allergens.
  • Eat foods from the sulforaphane-rich Brassica family (e.g., broccoli, cauliflower, kale, Brussels sprouts, and cabbage) daily.[2]
  • Try taking an extract of the herb butterbur (50 mg three times a day). Comparisons of butterbur to prescription drugs such as fexofenadine (Allegra) and cetirizine (Zyrtec) have reported similar efficacy.[3]
  • Read more about natural allergy treatment using herbs and supplements here.

There’s no need to suffer antihistamine-induced drowsiness, depression, or anxiety day in and day out with so many natural allergy treatments available. Give these options a try and you may not need those allergy medicines after all.


[1] Int J Psychiatry Clin Pract. 2014 Mar 27. [Epub ahead of print]

[2] Altern Med Rev 2012;17:6-18.

[3] BMJ. 2002 Jan 19;324(7330):144-6.

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Natural Health Advisory

Osteoporosis Prevention and Treatment

Natural Treatment for Osteoporosis – How Body-Building Amino Acids Can Help the Body Build Strong BonesOsteoporosis can indeed be incapacitating if your ignore it. But, you can take control of your own health and stop or even reverse bone loss. This typically involves a combination of natural healing strategies – not just a single pill or action. Meaning, you can’t take loads of calcium and expect your bones to magically repair themselves. While calcium and other vitamins and minerals are important for bone health, your body may require additional nutritional support… and you just may be able to get that extra bone-building boost you need from 3 important amino acids.

Why amino acids for osteoporosis? They support calcium’s role

To understand the role of amino acids as a natural treatment for osteoporosis, you first need to understand why your body needs calcium: Calcium is stored in the teeth and bones, with a small amount in the blood stream to aid in regulating heartbeat, releasing hormones, sending and receiving nerve impulses, squeezing and relaxing muscles, and clotting blood. Calcium is continuously lost from the body through sweat and waste. When calcium is lost, it is replaced with the stores found in the bones. In addition, as a process of normal tissue growth, the body constantly breaks down bone material and rebuilds it, using calcium from foods or supplements for replacement.

Discover what causes osteoporosis and learn natural remedies for osteoporosis symptoms with our top five osteoporosis guidelines in our FREE 13-page report, Osteoporosis Guidelines: Natural Remedies for Osteoporosis Symptoms!

This is why calcium is so important for good health – you need an adequate supply of calcium to slow the rate of bone loss and support your other body tissues:

Calcium in the Body

Take Lysine with Your Calcium and Vitamin D as a Natural Treatment for Osteoporosis

Taking calcium by itself – without other supportive nutrients – will do little good because it will not be adequately absorbed by the body. That’s where the amino acid, lysine, comes in to play. Lysine preserves bone density because it aids in the body’s absorption of calcium. It also decreases the total amount of calcium that is lost in urine. When you take lysine with a calcium supplement, your body is able to absorb more of the calcium than it normally would. In addition, lysine works in conjunction with vitamin D to help build and maintain strong bones.

Besides its synergistic effects with calcium and vitamin D, lysine acts to block enzymes which break down collagen. Collagen is the basic component of various connective tissues (such as cartilage) and bone. In fact, collagen makes up about 25 percent of the total amount of proteins in the body. Some people refer to collagen as “the glue that holds the body together.” Without it, the body would, quite literally, fall apart.  Therefore, keeping collagen healthy is a key when you’re using any natural treatment for osteoporosis, and this can be achieved by consuming adequate amounts of lysine.

How to Take Lysine as a Natural Treatment for Osteoporosis

Lysine cannot be synthesized in the body so it must be ingested either through foods or supplements. Foods rich in protein are good sources of lysine: nuts, beans, meat (specifically red meat, pork, and poultry), cheese (particularly parmesan), certain fish (such as cod and sardines), eggs, spirulina, and fenugreek seed. Lysine supplements are available in tablets, capsules, and liquids, and are usually sold in the “L-lysine” form. The typical dosage is 1,000 mg daily.

You should not take lysine if you have a history of gall stones or if you are taking aminoglycoside antibiotics (gentamicin, neomycin, streptomycin, etc.) as it may increase the risk of kidney toxicity.

Arginine as a Natural Treatment for Osteoporosis

Arginine is considered a semi-essential amino acid; although the body normally makes enough of it, supplementation with additional amounts is sometimes needed. Arginine is a crucial factor for bone creation because, just like lysine, it supports the production of collagen. In this way, arginine supports the growth of the osteoblasts (bone-forming cells).[1]

Arginine is so critical for bone health, especially in women over 45, that one study actually showed that an arginine deficiency caused osteoporosis.[2] Other research has revealed that arginine makes bone-building cells more active while at the same time works against bone-destroying cells. Experts therefore recommend that the administration of arginine should be included in any osteoporosis treatment plan.[3]

Combining Arginine and Lysine

Studies have shown that taking lysine in combination with arginine both makes bone-building cells more active and increases the production of collagen. Consequently, you should take arginine and lysine together on an empty stomach in a 1:1 ratio. You should not take both supplements together in their “L” form because they compete with the same receptors in the body. Therefore, it is recommended you take one – either arginine or lysine – in their “L” form and the other should be in the non-L form. For example, take 1,000 mg of arginine with 1,000 mg of L-lysine daily.

Carnitine Used as a Natural Treatment for Osteoporosis in Postmenopausal Women

Carnitine is derived from an amino acid and is closely related to the B vitamins. It is most well-known for its ability to regulate fat metabolism as well as increase energy levels for exercise endurance. Because it is concentrated in the cardiac muscles, carnitine has been shown to reverse heart damage after a heart attack. But, what is not so-well known about carnitine is it is also deposited in skeletal tissues and it can slow bone loss by decreasing the rate of bone turnover, especially in postmenopausal women.[4]

Carnitine is found in beef, bacon and other pork products, cheese, avocadoes and asparagus. It is available in supplement form and is usually labeled, L-carnitine, acetyl-L-carnitine, or propionyl-L-carnitine. The typical dose ranges between 1,000 and 3,000 mg per day.

Choose the Right Kind of Protein Consumption

All of the aforementioned amino acids can be found in protein sources (meats, dairy, and nuts). But, when it comes to bone health, there is one caution to eating large amounts of protein. Researchers have confirmed that the nations of the world with the highest animal protein consumption also have the highest rate of hip fractures. And, this is in spite of the fact that these high protein eaters have some of the highest levels of calcium intake in their foods. Some have used this research conclusion to promote the idea of reduced protein consumption as a means for reducing osteoporosis risk. But, this is not the case.

The key seems to be what kind of protein is being consumed and whether it produces an acid-effect or an alkaline-effect in the body. As the blood becomes more acidic, it takes calcium from the bones to neutralize the acidity. Non-organic meat, dairy, and grain protein are strong acid-producing proteins whereas plant protein such as beans and nuts are alkaline-producing. So the key is to get plenty of protein of the right kind.

To produce a bone-building effect, a person should consume a daily protein intake of 1.0 gram per kg of body weight with a large part of that protein coming from vegetable sources. For a 150-pound person, that translates into 67.5 grams of protein per day (0.45 grams of protein per pound). The bottom line is not to cut back on protein consumption, but to get less of it from non-organic meat, dairy and grain and get more of it from beans, nuts, or vegetables.

Learn more about using diet, supplements and other natural remedies in our Comprehensive Guide, Osteoporosis Relief: Natural Remedies for Osteoporosis Prevention and Treatment. Our Guide gives the complete picture on the most effective and proven ways to protect your health using nutritional supplements and other non-drug approaches. These protocols have solid research behind them and are recommended by leading integrative medicine physicians to their own patients. The Guide puts into one place all the available remedies so that you can determine which ones are most appropriate for you.


[1] Annals of Surgery. 2001 Sept; 23(3): 369–375.

[2] Journal of Bone and Mineral Research, 2002; 17(7): 1264-1272.

[3] Med Hypotheses. 1994 Nov;43(5):339-42.

[4] Phytomedicine 2008 Aug; 15(8) :595-601.

[5] Biomedicine & Pharmacotherapy. 2001 May; 55(4): 213–220.

[6] L-Carnitine: University of Maryland Medical Center

[7] American Journal of Clinical Nutrition, 2003;77(6):1517-1525.
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Depression and Anxiety

Kava: Excellent Natural Remedy for AnxietyIf you suffer from excessive worrying, restlessness, difficulty concentrating, irritability, tension, or sleep disturbances, kava is a natural remedy for anxiety that can help ease these symptoms without the side effects, addiction risks, and hungover feeling common with conventional anti-anxiety medications.

In February, 2013, I reported that researchers at Rutgers and Adelphi Universities had recently reviewed all the published research on natural anxiety remedies. They concluded that kava, the classic medicinal plant from the South Pacific sometimes called kava kava, is the most-studied natural remedy for anxiety and demonstrates the best results in clinical trials. A few months later, a double-blind, placebo-controlled study published in the Journal of Clinical Psychopharmacology confirmed the earlier reports of kava’s clinical effectiveness for anxiety. 

Start feeling better with our FREE special report How to Treat Depression Without Medication: 5 Natural Depression Therapies that Treat Serotonin Deficiency Symptoms and Other Common Causes of Depression. You'll find natural, simple strategies that you can implement today!

University of Melbourne researchers study kava, a natural remedy for anxiety, as an alternative to pharmaceuticals

The study involved a total of 75 participants who had been diagnosed with generalized anxiety disorder, the most common anxiety condition. Dr. Jerome Sarris and colleagues at the University of Melbourne designed a six-week study to compare kava extract to placebo. For the first three weeks, they gave each participant either placebo or kava tablets twice per day.

The kava tablets consisted of a water-soluble extract of peeled kava root that included a total daily dose of 120 mg kavalactones, kava’s primary active constituent. If the participants didn’t experience any improvement after three weeks, their dose of placebo or kava was doubled so that the total daily dose of kavalactones was 240 mg.

Kava used as a natural remedy for anxiety significantly decreased symptoms compared to placebo

Results showed a significant reduction in anxiety for the Kava group compared to the placebo group at the end of the study. Participants diagnosed with moderate to severe generalized anxiety disorder had the greatest responses to kava’s anxiety-reducing effects. In fact, by the end of the study, 26% of those in the Kava group had such large decreases in their anxiety symptoms that they were no longer classified as having an anxiety disorder, compared to only 6% in the placebo group. Additionally, the researchers noted that Kava increased women’s sex drive compared to those in the placebo group, an effect that was likely due to lowered anxiety levels.

Kava was safe and well-tolerated, liver concerns addressed

Kava was well tolerated overall, and aside from more headaches reported in the kava group, results showed no considerable adverse reactions that could be attributed to Kava and no differences in signs of withdrawal or addiction between the kava and placebo groups.

While kava’s potential effects on the liver have historically been a concern, results were similar to other controlled clinical studies and showed no significant differences across the two groups for liver function tests.  The increase in headaches may or may not be a meaningful finding which future studies will assess.

How to best use kava for anxiety

If you want to try kava as a natural remedy for anxiety, look for extracts standardized to kavalactones that list the amount of kavalactones in milligrams per serving. Take the equivalent of 60 to 120 mg kavalactones twice per day, for a daily total of 120 to 240 mg kavalactones.

Kava supplements can be a wonderful aid to help lower your feelings of anxiousness. But to truly heal from anxiety and conquer your symptoms for good, you need to also treat the cause by paying attention to nutrition, sleep, exercise, and learning to actively practice relaxation. For a step-by-step guide to finding and treating the underlying cause of your anxiety, see our comprehensive guide, Natural Remedies for Depression: Beating Depression without Drugs.


[1] J Clin Psychopharmacol. 2013 Apr 30.

Originally published in 2013, this blog has been updated.

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Cholesterol Control

Coconut oil has certainly carried a bad rap in the past – an artery-clogging, cholesterol-raising, heart-attack-causing saturated fat worse than butter or lard. But now it is being promoted as the latest health food super-oil and the ideal cooking oil which enhances the flavor of foods.

But coconut oil is a saturated fat and since the government warns against the consumption of saturated fats to prevent heart disease, many are wondering if coconut oil is really safe. What is the truth? Are all saturated fats “bad” fats? Is coconut oil good for the heart or not? And what about the bad reputation that coconut oil has had in the past?

Is Coconut Oil Healthy?

The coconut oil of yesterday used by restaurants and movie theaters for deep frying and popcorn popping was in fact ultra dangerous and unhealthy. But this was a highly processed form of coconut oil that had been heated and then hydrogenated to increase shelf life. So this processing produces the dreaded trans fats as well as destroying many of the good essential fatty acids and antioxidants found in the oil. The kind of coconut oil of today that has charmed the health food world is unprocessed, “virgin” coconut oil that has not been subjected to the high temperatures and thus maintains intact a storehouse of beneficial nutrients. 

Learn the top 7 solutions for lowering cholesterol naturally without the use of drugs in our FREE 12-page report, 7 Natural Ways to Lower Cholesterol: Top Foods, Supplements & Therapies to Achieve Normal Cholesterol Readings!

For a plant oil, coconut oil is very unique; it makes up approximately 65% of the edible section of the fruit. And, coconut oil stays solid at room temperature because its composition is almost entirely saturated fat. However, scientists and nutritionists are increasingly agreeing on a startling fact: just because the oil is a saturated fat does not mean it is bad for your health. Dr. Bruce Fife, ND, author of “The Coconut Oil Miracle” believes the standard opinion on saturated fats is misguided as this does not take into account the positive health effects demonstrated by coconut oil. Dr. Fife notes, “Due to their molecular structure, the medium chain fatty acids in coconut oil can increase the rate of fat-burning within the body. This appears to have several effects on the cholesterol profile in the bloodstream, boosting HDL ‘good’ cholesterol while lowering LDL ‘bad’ cholesterol. The polyphenol content in the oil can also prevent the oxidation of cholesterol, an important step in the development of atherosclerosis (plaque in the arteries).”[1]

Dr. Fife is not the only person touting the benefits of the oil. Dr. Mary Enig, MS, PhD, author of “Know Your Fats” espouses that consumption of coconut oil is a healthy choice for lowering LDL cholesterol levels and thereby decreasing the risk of heart disease. Dr. Enig reports that the effects of coconut oil on people with high cholesterol levels shows, “there is lowering of both total serum cholesterol and LDL cholesterol.”

Research Studies Support the Claims 

The truth is that multiple research studies have supported the claims that coconut oil does not induce heart disease, and in fact, can actually prevent it. Research published as far back as 1992 in the Philippine Journal of Internal Medicine notes, “The available population studies show that dietary coconut oil does not lead to high serum cholesterol or to high coronary heart disease mortality or morbidity.”[2]

A study published in the British Journal of Nutrition also verifies the health benefits. Researchers split study participants into two groups, feeding one group coconut oil and the other group soybeans. The research team found that coconut oil boosted the “good” HDL cholesterol levels, while the soybeans lowered them.[3]

Another study published in the American Journal of Clinical Nutrition again confirmed that coconut both decreases LDL “bad” cholesterol while increases HDL “good” cholesterol levels. In this study, two populations of Polynesians were studied to investigate the effects of saturated fat in coconut oil on cholesterol levels. The research revealed that there was no evidence of coconut oil intake having a harmful effect on the populations’ cholesterol levels. Furthermore, the incidence of atherosclerosis was uncommon; that is, until they significantly lowered their consumption of coconut oil. After the decrease in coconut oil, the study participants experienced increases in total cholesterol and LDL cholesterol, and decreased levels of HDL cholesterol.[4]

Coconut Oil Fights Infection and Reduces Inflammation in the Body

Experts believe that inflammation is the primary culprit of the current rising trend of heart and brain diseases plaguing America. Dr. James O’Keefe, MD, director of preventive cardiology at the Mid America Heart Institute says, “Inflammation is the common denominator in nearly all of the diseases we deal with. Heart disease, diabetes, dementia—they’re all tied to inappropriate, low-grade, chronic inflammation.”[5]

Coconut oil contains two incredible fatty acids that can help reduce inflammation as well as fight infection in the body:

  1. Lauric Acid –Approximately 50% of the fatty acids contained in coconut fat are lauric acid. Lauric acid is a medium chain fatty acid, which is formed into monolaurin in the human body. Monolaurin is used by the body to destroy various pathogens including viruses, bacteria and protozoa.
  2. Caprylic acid – Caprylic acid is an eight-carbon saturated fatty acid (also called octanoic acid). Caprylic acid is a potent anti-fungal. It is a useful compound for dealing with yeast, candida and other fungal infections because of its unique mechanism for killing off the organisms; its shape allows it to diffuse into the cell membrane before dissolving it. Research published in the Journal of Medicinal Food in 2007 looked at the effectiveness of both coconut oil and the prescription agent fluconazole against a range of candida species. They found that the coconut oil performed just as well as the drug.[6]

Reduce Inflammation with Important Natural Healing Techniques

The reality is that your high cholesterol may be caused by chronic inflammation in your arteries. So something as simple as reducing the inflammation in your body can get your cholesterol levels back in check and help other health problems as well. In addition to a diet that incorporates the healthy fatty acids found in coconut oil, you’ll need to follow an anti-inflammatory protocol applying key natural healing techniques. Our Comprehensive Guide, Natural Cholesterol Control: Achieve Healthy Cholesterol Levels Without Drugs, provides you the tools you need to reduce inflammation.


[1] “The Coconut Oil Miracle”; Dr Bruce Fife; 2004.

[2] Philippine Journal of Internal Medicine. 1992 May-Jun;30(3):165-171.

[3] Br J Nutr. 1990 May;63(3):547-52.

[4] Am J of Clin Nutr, 1981: 34: 1552-61.

[5] “The Cholesterol-Inflammation Connection,” Health, 2009.

[6] J Med Food. 2007 Jun;10(2):384-7.

Originally published in 2012, this blog has been updated.

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Chère lectrice, cher lecteur,

Un potager, c’est utile et merveilleux. Mais gare à ceux qui se lancent dans l’aventure sans expérience !

Cela commence par des mauvaises herbes qui envahissent tout. Chardons, pissenlits, prêles, pourpier, liseron, chiendent, racines plongeant à 40, 50 cm ou plus encore, il faut se battre sans relâche pour les arracher et elles reprennent le dessus dès que vous tournez la tête.

Viennent ensuite la pluie, le vent, le soleil. La pluie transforme votre potager en mare de boue. Le vent apporte les graines des alentours et recouvre vos semis. Le soleil change la terre en brique et forme des mottes incassables si votre terrain est argileux.

Vous êtes ensuite attaqué par les pigeons qui viennent picorer vos salades dès qu’émergent les feuilles tendres, puis les limaces. Les limaces sont des animaux incroyables. On dit « se reproduire comme des lapins », mais à mon avis, il faudrait dire « se reproduire comme des limaces ».

Fin avril ou début mai, vous avez besoin d’un grand pot à confiture pour retirer toutes les limaces de vos salades. Vous remplissez le pot, vous rentrez chez vous, vous attendez quelques heures… et vous pouvez recommencer à zéro. C’est la « génération spontanée ».

Viennent ensuite les pucerons, les chenilles et cochenilles, les larves, les doryphores, puis les lapins, les mulots, enfin les chevreuils et les sangliers si vous habitez en lisière de forêt. Vos choux sont ravagés par des milliers de petits papillons blancs qui nichent dans leur cœur et n’y laissent qu’une bouillie verdâtre. Vos navets et radis ont des centaines de microtrous sur les feuilles, sans même que vous ayez vu apparaître ni disparaître le mystérieux coupable. Tous se font concurrence pour dévorer vos légumes avant même qu’ils n’aient passé le stade de la petite enfance.

Si vous parvenez malgré tout à les protéger, vous aurez la joie de voir apparaître des bébés tomates, aubergines, poivrons… qui attraperont des traces brunes sur les feuilles, puis sur les fruits. Beaucoup tomberont par terre avant d’avoir mûri, dessécheront sur pied sans que vous ayez pu y faire quoi que ce soit.

Si malgré tout vous persistez et tenez bon jusqu’au début du mois de juillet, préparez-vous alors… à annuler vos vacances.

En effet, on oublie souvent qu’un potager familial, c’est sympathique, mais 70 % de la récolte annuelle se fait entre le 1er juillet et le 31 août. Si vous décidez de partir à ce moment là, vous compromettez l’essentiel de vos efforts et vous ne trouverez à votre retour qu’une forêt vierge de plants de tomates transformés en buissons, de courgettes grosses comme des bûches, des haricots verts filandreux, de radis énormes et creux. Le reste de vos légumes aura disparu sous une forêt de mauvaises herbes dont vous peinerez à croire qu’elles aient pu devenir si grandes en si peu de temps, alors que les plantes que vous aviez installées, arrosées, bichonnées, sont restées faméliques ou ont disparu. Tout cela bien sûr si tant est que vous ne viviez pas dans une région chaude où la sécheresse aura tout transformé en paille jaune.

Mais c’est au moment de la récolte que les choses se compliquent vraiment. Depuis des semaines, des mois, vous guettiez la timide apparition de vos blettes, navets et salades. Voilà qu’ils mûrissent tous d’un coup. À la disette succède un excédent ingérable de légumes dont vous ne savez plus que faire. Vous cherchez bien sûr à en distribuer à vos amis, collègues, vous forcez vos enfants à se resservir à table, vous surgelez, vous déshydratez, vous faites conserves et coulis, rien n’y fait, vous réalisez bientôt avec consternation qu’il va falloir jeter sur votre tas de compost la majeure partie de ces légumes qui vous ont donné tant de mal.

Refusant d’abdiquer, vous décidez de construire des claies dans votre garage, votre cave, votre véranda pour stocker un maximum. Et vous faites bien, car aussi vite les excédents étaient-ils apparus que voici la récolte qui se termine. Il n’y a maintenant plus rien à récolter sur vos plates-bandes devenues stériles.

Mais malheureusement, voici que les légumes que vous aviez entreposés pour l’hiver ramollissent, se fripent, des moisissures apparaissent, et bientôt des champignons. Nous ne sommes pourtant qu’au mois d’octobre ! Une nouvelle fois, il vous faut convoquer des sacs poubelles pour évacuer vers la déchetterie les restes de votre trésor.

Et c’est alors qu’un pénible sentiment de trahison vous envahit…

De passage au supermarché, vous ne voyez plus du même œil ces légumes calibrés, brillants, impassibles, qu’il suffit d’empoigner et de mettre dans son caddie pour les avoir un peu plus tard dans son assiette. « C’est pas du jeu ; de toute façon, ils sortent d’une serre, de camions frigorifiques et sont bourrés de produits chimiques », marmonnez-vous. Mais au fond de votre conscience, vous ne pouvez faire taire cette petite voix qui vous dit que, tout de même, serre ou pas, produits chimiques ou pas, camions frigorifiques ou pas, les types qui parviennent à produire des légumes pareils sont quand même drôlement forts…

Nous sommes au mois de novembre et cela fait des semaines maintenant que vous avez mangé vos derniers légumes. Mais ceux du supermarché sont toujours là, insolents, dans leur cagette. L’hiver avance et ils réapparaissent chaque jour comme par enchantement, toujours les mêmes, il n’y a que le prix qui change un peu ! Vous vous demandez par quel miracle, au magasin, les salades ne flétrissent pas. Comment les carottes sont-elle si propres, si lisses, si cylindriques, alors que les vôtres étaient courtes, poilues, énormes, biscornues, à tel point que plus personne chez vous n’acceptait la corvée de les laver, les éplucher et surtout les manger alors qu’il restait toujours un peu de terre et de petits cailloux coincés dans les fentes.

Quant aux éternels paquets de trois poivrons rouge-jaune-vert sous cellophane, vous réalisez que cela tient du prodige que des ingénieurs agronomes, quelque part, on ne sait où d’ailleurs, réussissent ainsi à en produire avec la régularité d’un métronome, toujours de la même taille, du même goût, et sans jamais la moindre tache ni la moindre irrégularité, du 1er janvier au 31 décembre…

La voie de la permaculture agrobiologique

Je vous rassure, ces vicissitudes ne sont pas une fatalité. Si vous faites la guerre aux mauvaises herbes et aux animaux, ils se vengent, c’est normal.

Bien souvent, on imagine que jardiner bio consiste simplement à éviter les engrais chimiques, les désherbants et pesticides.

En réalité, le simple fait de retourner la terre à l’automne, mettre des engrais naturels, semer en ligne, faire des planches, désherber, arroser même, et arracher les plants au moment de la récolte vous condamne à vous battre sans cesse contre la nature qui essayera de reprendre ses droits – généralement avec succès. Jusqu’au moment où vous abdiquez pour utiliser, à l’encontre de tous vos grands principes, « un peu » de granules bleues antilimace par-ci, un peu de Round up par-là.

Il faut comprendre qu’il n’y a pas de « mauvaises » herbes, pas d’insectes « nuisibles », les uns comme les autres ont leur utilité dans le jardin. Tout se passera bien si vous favorisez la biodiversité : animaux et plantes s’équilibreront, chaque espèce nourrissant, fécondant les autres. Vos rendements s’accroîtront. Légumes et fruits seront plus savoureux. Les maladies reculeront. Vous régénérerez la terre au lieu de la détruire.

Vous n’aurez pratiquement plus qu’à observer votre jardin s’épanouir sous vos yeux émerveillés et à récolter, et ce d’autant plus que votre jardin produira toute l’année.

Il ne faut surtout pas retourner la terre car vous enfouissez les insectes de la surface qui ont besoin d’air, et vous exposez à l’air les bactéries qui n’en ont pas besoin (anaérobies). Résultat : toute la vie de votre terre est perturbée, tout meurt ! De même, il faut laisser un maximum de racines dans la terre pour créer des voies d’irrigation.

Il faut poser un épais paillage (de paille, de copeaux ou de Bois Raméal Fragmenté, BRF) qui servira à la fois à la protéger, à retenir l’eau, et à la nourrir en se décomposant.

Ce sont les premières bases de la « permaculture agrobiologique ». Vous pouvez voir ici une excellente vidéo d’introduction à ce sujet :

La culture sur buttes 1 : permaculture et agroécologie

Mais il s’agit d’une démarche très impliquante, de long terme, qui vous conduira à trouver votre propre voie selon votre terre, votre climat, vos goûts et vos contraintes.

En ce qui me concerne, j’ai décidé de créer une zone expérimentale de permaculture dans mon jardin. J’y installe des buttes faites en superposant des couches de matière carbonée, de matière azotée, avec dessus une épaisse couche de terreau puis 20 cm de paillage. Je ne désherbe plus, au contraire, j’accueille les bras ouvert la consoude, le chiendent, et même la prêle et le liseron, mes ennemis d’autrefois.

Le jardinage est une addiction

Il m’est arrivé de ne plus avoir de potager. J’ai toujours très mal vécu de ne plus pouvoir contrôler (un minimum) ce que j’allais manger, et surtout de manger des légumes insipides.

Car, tous les jardiniers le savent : quelle que soit leur forme, leur taille, les vers que l’on y trouve… les légumes du potager ont toujours une saveur et une texture incomparables. C’est vrai pour les tomates, les épinards, les salades… mais c’est vrai aussi pour les pommes de terre, les betteraves rouges, les choux et les navets, des légumes injustement méprisés par ceux qui n’y connaissent rien.

Les légumes que vous faites pousser dans votre jardin n’ont rien à voir avec ce que vous pouvez trouver dans le commerce. La différence n’est pas importante : elle est énorme.

Vous vous apercevez que vous ne saviez plus ce qu’était le goût et l’odeur de la carotte, la première fois que vous récoltez les vôtres. Et c’est pareil pour tous les autres légumes.

Alors même si la récolte est parfois incertaine, jamais on n’éprouve de regrets.

Il y a aussi les bons nutriments, les vitamines. Il y a le jardin des plantes médicinales, les simples. Il y a les pommes acides, râpeuses, mais tellement succulentes, au parfum si subtil… Il y a tant de choses. Jamais, vous ne me ferez abandonner mon potager.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Il y des domaines où l’aromathérapie et la cosmétique naturelle ont beaucoup à apporter. C’est particulièrement vrai pour l’acné. J’en ai d’ailleurs fait de nombreuses fois l’expérience dans mon entourage en tant qu’aromatologue.

Mais attention, pas n’importe comment. L’acné est une pathologie dermatologique complexe qui nécessite d’emblée un accompagnement professionnel. L’idéal est donc de consulter rapidement un dermatologue. Le traitement dermatologique pourra cependant, dans la plupart des cas, être combiné à des remèdes naturels qui peuvent faciliter la guérison et surtout améliorer le confort.

Avant de vous livrer ma recette pour un soin quotidien hydratant adapté aux peaux à tendance acnéique, voici quelques conseils qui devraient vous être utiles.

Ces astuces seront en adéquation parfaite avec les recommandations de votre dermatologue et pourront faciliter le rétablissement de votre peau :

  • Nettoyez votre peau quotidiennement, mais en douceur ! Oubliez le savon dont le pH trop alcalin et les tensio-actifs trop agressifs mettent à mal l’équilibre de votre peau. Optez pour un gel lavant doux sans savon, si possible bio ou slow, ou pour un peu d’argile blanche mêlée à de l’eau pour un lavage doux. Certains savons surgras à froid conviennent aussi lorsqu’ils sont à la fois très riches en glycérine naturelle et aromatisés raisonnablement avec des huiles essentielles assainissantes (je pense au tea-tree, à la lavande vraie, au lavandin).
  • Tonifiez votre peau à l’issue de chaque toilette avec une lotion tonique légèrement acide ou un hydrolat (eau florale). L’hydrolat de lavande vraie convient parfaitement mais on peut varier les plaisirs avec l’hydrolat de romarin verbénone qui fait des miracles. Les eaux florales ont un pH légèrement acide qui convient particulièrement bien à la peau grasse à problèmes. Évitez à tout prix les lotions à l’alcool, souvent vendues hélas en parfumerie ou pharmacie.
  • Certaines bactéries, je pense notamment à « propioni acnes », veulent du mal à votre peau. Elles peuvent entraîner une inflammation et donner une couleur rouge aux boutons. Optez alors pour une cure de capsules d’huiles essentielles d’origan ou de ravintsara, par exemple, au lieu de prendre des antibiotiques, ou en complément. Demandez conseil à un pharmacien ou à un phytothérapeute.
  • Hydratez chaque jour votre peau avec un soin non-comédogène (c’est-à-dire qui ne va pas bloquer les pores de la peau), si possible assainissant et hydratant à la fois. Évitez les formules qui contiennent des huiles minérales (petrolatum, paraffinum) et les vilains PEG, PPG ainsi que les silicones (par exemple les ingrédients dont le nom se termine par -cone ou -oxane).

Bonne nouvelle, vous pouvez utiliser ma recette ci-dessous pour ce soin !

La recette : soin de beauté pour peau à tendance acnéique

 

Oubliez les crèmes coûteuses et soi-disant miraculeuses ! Ce qu’il vous faut est un soin non comédogène qui hydrate et protège la peau sans la dessécher tout en régulant la production de sébum. Le soin aromatique qui suit peut être utilisé sur le visage ou le dos nettoyés, matin et soir. Il doit son efficacité à la qualité de ses ingrédients naturels :

  • Le gel d’aloe vera pur : La plante Aloe vera barbadensis miller donne un suc aux propriétés extraordinaires, humectant, cicatrisant et protecteur à la fois. Attention, choisissez un bon gel d’aloe vera et évitez les arnaques dans les rayons ! J’utilise personnellement un gel d’aloe vera dont la composition commence par « Aloe vera barbadensis Miller » avant « Aqua » [1], et qui est épaissi avec une gomme végétale uniquement, sans conservateurs agressifs.
  • L’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia) : elle apaise tout autant qu’elle assainit et son parfum est apprécié de tous, même des adolescents. Elle est très bien tolérée par la peau lorsque faiblement dosée.
  • L’huile essentielle de tea-tree (Melaleuca alternifolia) : un grand classique anti-acné, capable d’assainir durablement la peau tout en favorisant sa cicatrisation.
  • L’huile essentielle de sauge sclarée (Salvia sclarea) : plus délicate à utiliser, la sauge sclarée [2] souffre parfois de sa réputation d’huile essentielle « œstrogène-like » (qui imite l’action des œstrogènes humains). À faible dosage cosmétique, cependant, elle est réputée diminuer efficacement le flux de sébum et est très légèrement kératolytique (exfoliante), ce qui libère le teint et atténue les kystes éventuels.
  • L’huile de nigelle (Nigella sativa) : c’est une des rares huiles végétale à contenir une faible part de molécules aromatiques cétonées (dont la thymoquinone), ce qui renforce son action antioxydante, assainissante et cicatrisante.

 

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Dire STOP à l’acné même à l’âge adulte

L’acné est un problème de fond qui nécessite une prise en charge globale : cures de tisane dépuratives, oligothérapie avec l’aide précieuse du zinc ou bien les précieuses huiles essentielles. Découvrez tous les conseils pour en finir avec l’acné dans le dossier gratuit Plantes & Bien-Être. Vous recevrez immédiatement ce dossier « spécial acné » pour toute nouvelle inscription à Plantes & Bien-Être en cliquant ici.


Suite de la lettre ci-dessous :

La recette que je vous propose est celle d’un gel pénétrant facile à masser matin et soir sur la peau. Non gras et légèrement parfumé, il ravit les femmes autant que les hommes. Il ne convient cependant pas aux femmes enceintes ni aux enfants de moins de 10 ans .

Pour un peu plus de 20 ml de sérum :

Dans un flacon-pompe neuf ou récupéré de 20 ml au moins, en verre ou en alu et bien désinfecté, versez successivement :

  • 2 ml d’huile de nigelle (aidez-vous d’une seringue graduée)
  • 5 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia)
  • 4 gouttes d’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia)
  • 3 gouttes d’huile essentielle de sauge sclarée (Salvia sclarea). À noter que ceci est une option.
  • 17,5 ml de gel d’aloe vera pur. Ceci correspond à une très grosse cuillère à soupe de pharmacopée (la cuillère à soupe profonde de nos grand-mères).

Fermez le flacon et agitez-le comme un cocktail (bien sûr, ne buvez pas J). Vous remarquerez que la préparation devient blanchâtre, comme une crème.

À chaque application, versez très peu de sérum dans la paume de la main, chauffez la préparation en frottant les mains et appliquez en mouvements amples sur la peau bien propre.

Ce sérum se conserve 6 mois à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur.

Si vous êtes enceinte, vous pouvez formuler le même sérum anti-imperfections mais uniquement avec l’huile essentielle de lavande vraie.

NOTES :

  • Si après 14 jours d’utilisation vous notez un phénomène de « purge » avec l’apparition de quelques boutons, ne vous inquiétez pas, ça ne dure pas plus de 10 jours environ. Révisez quand même bien votre nettoyage comme indiqué (sans savon + hydrolat) et poursuivez avec l’accord de votre médecin. Au final, la production sébacée et l’inflammation diminuent en un peu plus de 1 mois environ.
  • Le soin de l’acné au naturel est une démarche globale. Si le sujet vous intéresse, sachez que ma collègue Annie Casamayou et moi-même avons écrit le livre “SOS Peau au naturel” qui vous donne tous les gestes à adopter et les clés pour comprendre l’état de votre peau.

Merci d’avoir choisi de faire avec moi la révolution dans votre salle de bain. Et d’ici à ma prochaine lettre, prenez bien soin de vous !

Julien KAIBECK

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Les super-aliments sont ces produits végétaux et parfois animaux qui fortifient, accélèrent la guérison et la convalescence des malades grâce à leur richesse nutritionnelle exceptionnelle.

Très répandus, parce que très efficaces, ce sont souvent eux qui ont été étudiés les premiers par les scientifiques, ethno-botanistes ou médecins, qui cherchaient dans la nature des solutions aux maladies des hommes.

Ces vertus hors-du-commun ne sont pas dues au hasard. Exposés à d’énormes dangers, soumis à d’immenses contraintes, ce sont des organismes qui ont su développer de complexes mécanismes de défense pour traverser les millions d’années. En les consommant, l’homme se confère ces protections.

Parmi ces produits, le plus ancien, et donc le plus fascinant, est l’Arthrospira platensis, connue sous le nom d’algue bleue ou spiruline.

Survivre en milieu hostile

La spiruline est la plus ancienne forme de vie sur notre planète : elle existait, sous sa forme actuelle, il y trois milliards d’années !

Imaginez : il y a quatre milliards d’années, la Terre n’avait pas d’océan et il n’y avait pas d’oxygène dans l’atmosphère. La planète entière était de magma en fusion, radioactive, et bombardée en permanence par d’énormes astéroïdes.

Les roches terrestres en fusion dégageaient de l’azote, du dioxyde de carbone, de l’ammoniac, du méthane, de la vapeur d’eau et ce sont ces gaz qui formaient l’atmosphère, évidemment irrespirable pour un être humain.

Peu à peu, la Terre commença toutefois à refroidir. Cela permit à la croûte terrestre de se former, et à la vapeur d’eau de l’atmosphère de condenser, produisant des pluies, qui s’accumulaient dans les cuvettes formées par l’impact des astéroïdes. Mais à intervalles de quelques centaines d’années, de nouvelles pluies d’astéroïdes frappaient la surface de la Terre, ce qui produisait un échauffement tel que la croûte terrestre fondait à nouveau.

Il y a 3,5 milliards d’années, la Terre avait assez refroidi pour que les eaux s’accumulent et commencent à former des océans.

C’est dans ce contexte extrême qu’est apparue la spiruline.

Cette micro-algue dut son salut à sa teneur astronomique en bêta-carotène, cryptoxanthine, lutéine, zéaxanthine, et autres caroténoïdes, en phycocyanine et en chlorophylle, des pigments antioxydants qui la protégeaient contre les molécules agressives. La couleur bleue exceptionnelle de la spiruline lui vient de la phycocyanine, unique colorant naturel autorisé dans les produits alimentaires.

La spiruline a donc résisté aux plus grands cataclysmes, aux rayons cosmiques radioactifs, à toutes les pollutions, maladies et prédateurs. Elle existe toujours aujourd’hui, sous sa forme originelle.

Les hommes découvrent la spiruline

Les hommes, bien entendu, se sont aperçus depuis longtemps des vertus fortifiantes de la spiruline.

Les chichimêcatlahtohqueh, seigneurs des acolhuah, une tribu aztèque, tiraient leur prestige – et leur richesse – de l’exploitation du tecuitlal, « l’or bleu » du lac Texcoco, dans l’actuel Mexique. Le tecuitlal, vous l’avez deviné, était en fait de la spiruline. Les conquistadors d’Hernando Cortès furent les premiers Européens à mettre la main sur la spiruline, lors de la conquête du Mexique en 1519.

Certaines peuplades du Sahara récoltaient également dans le Kanem et le Lac Tchad une boue bleue-verte réputée miraculeuse appelée dihé. Le dihé était traditionnellement une nourriture sacrée réservée aux seules épouses des chefs de tribus durant leurs périodes de grossesse, garantissant la naissance d’enfants forts et en meilleure santé. Il s’agissait, là encore, ni plus ni moins que de spiruline, qui fait aujourd’hui l’objet d’un vaste projet de développement au Tchad financé par l’Union Européenne et la FAO (Food and Agricultural Organization, organe de l’ONU dédié au développement agricole). (1)

Aux origines de la force

La spiruline doit sa force à son arsenal de pigments protecteurs d’une composition et d’une concentration uniques : phycocyanine lui donnant sa couleur bleue, chlorophylle (vert) et caroténoïdes (orange).

Cette richesse pigmentaire permet à la spiruline d’exploiter au mieux les rayons solaires pour produire de l’oxygène. Elle est pour cela plus de trois fois plus efficace qu’un autre végétal comme le soja, convertissant 10 % de l’énergie solaire en oxygène, contre 3 % pour le soja.

La spiruline contient de nombreux nutriments : vitamine B12, acides gras insaturés oméga-6 à longue chaîne (acide gamma-linolénique) et acides gras oméga-3 (acide alpha-linoléique), vitamines, fer et minéraux. Néanmoins, la spiruline est trop pauvre pour remplacer un vrai complément multivitamine.

On a longtemps cru que la spiruline contenait 60 % de protéines. En réalité, elle contient 25 % de protéines. Les oeufs sont une meilleure source de protéines.

Usages thérapeutiques contemporains de la spiruline

A la suite de la catastrophe de Tchernobyl, la spiruline fut administrée aux malades : il a été constaté une réduction très significative de radioactivité dans les urines et une augmentation des cellules T, (cellules intervenant sur l’immunité).

Cette substance a fait l’objet d’un brevet au Japon sur ses effets sur le système immunitaire. Selon plusieurs études japonaises, elle augmente le taux de lymphocytes.

Sa richesse en fer lui permet de répondre aux anémies. En particulier, elle contient plus de fer que le foie de veau : de 3 mg à 8 mg par 5 g (nos besoins journaliers sont de 10 mg pour les hommes qui ne perdent pas de sang et pour les femmes après la ménopause, de 16 à 20 mg pour les femmes qui ont leurs règles).

En 2001, les études de Puyfoulhoux montrent une meilleure biodisponibilité du fer de la spiruline par rapport à la viande chez l’homme. Cet élément est important car beaucoup de personnes fixent mal le fer. Les compléments alimentaires de fer eux-mêmes sont en général mal absorbés, donc peu efficaces, et provoquent souvent des problèmes de digestion (par exemple Tardyféron).

Pour toutes ces raisons, elle peut intéresser les personnes dénutries, pour cause de maladie, de vieillesse, de mauvaise alimentation chronique, ou de traitement médicamenteux lourd. Prendre deux cuillères à café de spiruline (10 g) apporte autant de fer qu’une portion de brocolis, et autant de caroténoïdes qu’une carotte.

Les malades du cancer peuvent prendre de la spiruline et ainsi bénéficier de ses effets anti-radioactifs, détoxifiants, et favorisant le taux de lymphocytes (globules blancs) et cellules-T (cellules immunitaires de grande importance), qui sont détruites par la chimiothérapie.

Selon Schwartz and Sklar (1987), le béta-carotène de la spiruline a des actions inhibitrices sur la carcinogénèse du cancer chez le hamster. Les défenses immunitaires seraient, d’après eux, stimulées pour contrer les cellules malignes, et ce à faibles doses d’extrait de spiruline.

Où trouver et comment utiliser la spiruline

La spiruline est aujourd’hui cultivée de façon contrôlée partout où le climat le permet : Chili, Chine, Cuba, Inde, Afrique de l’Ouest, Grèce (en serres géothermiques), Mexique, Tchad, etc.

On la trouve facilement en boutique bio, où elle se présente sous forme d’une poudre bleu-vert déshydratée, en vrac ou en capsules. Si vous l’achetez en vrac, vous pourrez la mélanger à vos aliments : soupes, purées, boissons, desserts.

La spiruline étant très concentrée, commencez par une dose de 1 g par jour (un quart de cuillère à café) durant la première semaine puis augmentez progressivement la dose jusqu’à 5 à 10 grammes par jour (10 grammes pour les personnes qui mangent très peu de légumes du fait de leur état de santé).
Vous pouvez également effectuer une cure de spiruline sous la forme de compléments alimentaires en comprimés.

Au début de la cure de spiruline, certains problèmes digestifs peuvent apparaître. Il convient dans ces cas de réduire les doses et de les augmenter au fur et à mesure, le temps que l’organisme s’habitue.

Elle peut servir d’aliment de base à l’être humain mais il est faux de dire, comme certains, que la spiruline pourrait représenter une source illimitée de nourriture pour l’humanité. En effet, malgré sa richesse en nutriments, elle est faible en calories. Son intérêt est en revanche incontestable pour combattre la malnutrition dans les pays pauvres, et c’est d’ailleurs en ce sens que travaillent plusieurs organisations internationales.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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