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Très important pour votre santé (non lié à la santé naturelle)

 

Vous arrive-t-il, durant les longs voyages en voiture, de mettre les pieds sur le tableau de bord, comme la jeune fille ci-dessous ?

Cette position, qui ne posait pas vraiment problème autrefois, est devenue ultra-dangereuse avec les airbags.

Les airbags peuvent se déclencher lors d’un choc mineur pour la voiture.

Mais si vous êtes dans cette position, vous recevrez vos deux genoux à pleine vitesse dans la figure, éclatant le visage. Mais ce n’est pas tout : la puissance de l’airbag est telle sur les fémurs peuvent se briser nets et être éjectés des hanches.

À la radio, cela donne ceci (image communiquée par les services des pompiers du Pays de Galles) [1] :

Comme vous le voyez, un fémur est totalement sorti de la hanche (à gauche sur la photo), et l’autre est brisé en deux (à droite). Pour la victime, ce sont des années de handicap et de souffrance, qui auraient pu être si facilement évités.

Voilà, c’était mon message court, mais important d’aujourd’hui. Pensez-y si vous envisagez un long trajet en voiture prochainement. Et faites circuler l’information auprès des jeunes.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pourquoi ils nous en veulent autant

 

Notre époque est championne, on le sait, de la lutte contre les discriminations, les haines et les oppressions.

Mais il y a une catégorie de personnes qu’on peut caricaturer, dénigrer sans aucun risque.

Des personnes qui ne bénéficient jamais du moindre mouvement de solidarité politique ni médiatique.

Ces personnes, c’est nous, les partisans de la santé naturelle et des médecines douces.

Haro sur le collier d’ambre

Je termine un article du Figaro Santé sur les colliers d’ambre, une tradition innocente s’il en est. [1]

La journaliste en parle comme s’il s’agissait d’un fléau qui risquerait de décimer les populations. Les parents qui mettent des colliers d’ambre à leurs enfants ne sont pas seulement, explique-t-elle, des benêts, des ennemis de la Science, des religieux, des obscurantistes. Non, ça ne suffit pas : il faut suggérer que ce sont aussi des assassins en puissance.

Oui, des assassins.

Sous quel prétexte ?

Sous prétexte que les enfants risquent de mourir d’étranglement à cause des colliers.

Peu lui importe que le chiffre qu’elle cite (30 morts par an) ne concerne pas spécifiquement les colliers d’ambre portés pour des raisons de santé. Il s’agit du nombre indicatif de morts par tous types de colliers confondus, incluant les adultes. Elle n’avance pas de preuve que, ces quarante dernières années, un seul enfant serait mort par étranglement par collier d’ambre. Mais cela n’empêche pas les sarcasmes, l’acrimonie, le mépris, à toutes les lignes.

Sus aux bracelets en cuivre, aux bourgeons et à l’homéopathie

Et cela n’est rien à côté des articles qui démolissent les personnes portant des bracelets en cuivre, accablent celles qui se soignent avec des pierres ou des bourgeons, et ridiculisent l’homéopathie.

Quant aux articles sur les vaccins, vous connaissez la musique (militaire) : on n’est plus dans le journalisme, mais dans la vocifération, les appels à l’incarcération, aux persécutions et, n’en doutons pas, bientôt à l’élimination (qui a d’ailleurs déjà commencé sur Internet et sur les réseaux sociaux qui occultent les articles pour ne laisser apparaître que ceux qui correspondent à ce que souhaitent les Autorités).

Bref, quand il s’agit de la santé naturelle, le droit à la libre expression, au respect, le droit d’exister, le droit d’aller et venir librement tant qu’on ne fait pas de mal aux autres, n’existent plus. Les Droits de l’Homme ne s’appliquent plus. Tout cela bien sûr au nom du Bien, de la Science, du Progrès technique qui, c’est évident, nous rendent si heureux et en si bonne santé.

Beaucoup d’incompétence scientifique

Les journalistes qui signent ces articles ne sont, à de rares exceptions près, ni scientifiques, ni médecins, ni connaisseurs à aucun titre des sujets de santé qu’ils couvrent.

Et c’est sans doute cela qui explique leur ton de certitude, leur rapidité à condamner. Ils ne savent pas de quoi ils parlent.

Ils n’ont pas passé leur vie à soigner des gens. Ils n’ont pas observé tous les phénomènes bizarres de guérisons qui marquent la vie des médecins.

Ils ont une foi aveugle dans les études scientifiques parce qu’ils n’ont pas lu l’étude de Pr Ioannidis qui a montré que la majorité des résultats de recherche publiés dans les revues scientifiques sont biaisés. [2]

Ils n’ont aucune idée des difficultés, des bidouillages, des problèmes complexes auxquels sont confrontés les chercheurs, qui se heurtent constamment à l’infinie diversité, et instabilité, des êtres humains, ce qui rend les études cliniques si difficiles, et donc les résultats toujours provisoires.

Rien pour remplacer les traitements qu’ils interdisent ?

Rien n’est plus facile et exaltant que de passer l’ensemble des traditions médicales au feu purificateur de la Science.

– “Pas d’étude pour ce traitement, cette plante ? – Hop, interdit

C’est leur méthode pour discréditer de nombreuses pratiques, comme l’ostéopathie, la lithothérapie, la gemmothérapie ; pour interdire des professions comme les herboristes ou les homéopathes ; pour supprimer des compléments nutritionnels ; pour fermer des laboratoires, condamner des médecins déviants.

En toute bonne conscience, persuadés d’agir pour le Progrès, ils enlèvent aux populations leurs colliers, leurs bracelets, leurs granules, leurs crèmes, leurs onguents…

Ils leur interdisent les remèdes de leurs ancêtres. Ils combattent les flacons d’huiles essentielles. Bientôt, ils interdiront l’acupuncture aux Chinois (manque de preuves !) et l’Ayurveda aux Indiens.

Et par quoi les remplacent-ils ?

Par rien.

“- Contentez-vous des médicaments vendus en pharmacie. Si rien ne marche pour vous, tant pis. Vous resterez seul avec votre souffrance.

Qui se charge de redonner de l’espoir aux patients ? De les rassurer ? De les soutenir pour se remettre en route ? Qui se dévoue pour tenter une piste thérapeutique alternative ?

Personne, ou, en tout cas, pas eux.

A force de sanctions et de campagnes de dénigrement, nous n’aurons bientôt plus aucun médecin assez courageux, ou suffisamment fou, pour chercher à soigner hors des sentiers battus, hors des protocoles définis par la Haute Autorité de Santé.

Et si aucun de ces protocoles ne marche pour vous, ce n’est pas leur problème.

Ils se battent pour la Science, vous comprenez ? Pas pour de vulgaires êtres humains de sang et de chair qui souffrent de maladies compliquées comme Lyme, la fibromyalgie, l’arthrose, l’Alzheimer, la dépression, la prostate, les problèmes digestifs, l’insomnie, le surpoids, l’eczéma, l’acné, les tendinites, les crampes, les problèmes circulatoires, la fatigue chronique, les migraines, l’autisme, l’hyperactivité et autres problèmes de santé si mal soignés par la médecine scientifique.

– « Puisque nous n’avons pas de traitement pour vous, c’est que personne n’a de traitement pour vous !! Vous entendez ?! »

Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette hargne, ce souverain mépris, cette colère contre les « naïfs » qui ne sont pas convaincus de rentrer chez eux et de se croiser les bras ?

Quelle volonté de puissance ? De domination ? Pourquoi ?

Un de mes amis médecins me disait récemment qu’il recommandait à ses patientes la spiruline. « Oui, Jean-Marc, je sais bien, les études scientifiques sont jugées insuffisantes. Mais ça marche ! Que veux-tu que je fasse ?? »

Eh bien, justement, surtout, ne rien changer ! Continuer comme ça !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ne cédez pas à la psychose, économisez votre précieux temps et vos nerfs en évitant de lire les articles et d’écouter les (fausses) informations sur cette pseudo nouvelle “pandémie”

 

Une nouvelle fois, les journalistes font les gros titres sur une “terrrrrible pandémie” qui menace l’humanité : le coronavirus du Wuhan, en Chine.

Ils sont contents. Le public commençait à se lasser des grèves, des attentats, des derniers commentaires de Macron à un instituteur, ou du dernier coup de pied d’un policier à un manifestant.

Un bon petit virus bien mortel pour faire monter l’audimat

Un bon petit virus bien mortel, inconnu des scientifiques, arrivant d’une région mystérieuse d’Orient et menaçant d’infecter l’humanité toute entière, rien de tel pour faire grimper l’audimat à bon compte.

  • Pékin annule les festivités du Nouvel an chinois”, annonce le journal Le Monde sur le ton de la tragédie, comme si chacun de nous, dans nos villages de Normandie, d’Alsace ou de Dordogne, devions recevoir cette nouvelle comme une terrible déception, un signe avant-coureur de l’apocalypse à venir.
  • Faut-il craindre un nouveau Sras ?”, s’angoisse un journaliste de France-Info, comme s’il évoquait une catastrophe de grande ampleur ayant laissé des traces terribles.
  • Et enfin, le plus drôle : “En Chine, la Grande Muraille en partie fermée à cause du coronavirus” (Huffington Post). L’internaute qui ne lit que le titre (99 % des cas) imaginera les Chinois se barricadant derrière leur muraille pour se protéger du virus assaillant le pays comme jadis les hordes mongoles venues des steppes glacées. Quelle belle image ! A défaut d’une authentique Troisième Guerre mondiale, que de frissons délicieux !

Sous l’avalanche d’articles alarmistes, impossible pratiquement de retrouver les déclarations du Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris, qui explique que les patients arrivés de Chine « vont bien« , ne présentent « pas de signes de gravité« , et que « la probabilité d’une épidémie en France est extrêmement faible » (voir https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-les-deux-patients-hospitalises-a-paris-vont-tres-bien-7799962647)

Tous les quatre ans, ils nous font le coup

Pour mémoire, l’épidémie de Sras qui a occupé les médias (et les esprits) pendant de nombreux mois, à coup de milliers d’articles et flash d’information, a fait en tout et pour tout… 700 morts.

L’épidémie d’Ebola de 2014, annoncée comme une probable pandémie mondiale avec des millions de morts à la clé, a fait en tout… 11400 morts.

La grande “grippe mexicaine” de 2009-2010, rebaptisée grippe porcine pour ne pas vexer les Mexicains, puis grippe H1N1 pour ne pas vexer les éleveurs bretons, n’a fait aucun mort de plus que la grippe saisonnière qui se produit chaque année. Le virus s’est révélé très peu pathogène. [1]

(J’ouvre une parenthèse. J’avais été le seul à l’époque à dénoncer la psychose exagérée autour d’Ebola. J’avais démontré que ce virus ne pouvait pas se répandre à grande échelle, et que la fin de l’épidémie aurait lieu grâce aux mesures de bon sens prises par les Africains eux-mêmes.

J’avais démontré que les organisations humanitaires et l’OMS allaient beaucoup trop loin, désorganisant l’économie de pays déjà très pauvres et persécutant les populations locales inutilement. Qu’il s’agissait aussi d’une histoire de gros sous, l’OMS et les organisations humanitaires ayant obtenu 3 milliards de dollars au titre d’Ebola, tandis que des millions de personnes mourraient ailleurs en Afrique par simple manque d’accès à l’eau potable ou de médicaments contre le paludisme ne coûtant que quelques euros.

Bien entendu, mes propos avaient été dénoncés comme “irresponsables” et “scandaleux” par plusieurs journalistes. Ces critiques s’étaient bien gardées de corriger leur propos (et de s’excuser) lorsque les faits m’ont donné raison.

Mais qu’importent les faits ? Aujourd’hui, le spectre d’Ebola continue à être agité à fréquence régulière, le dernier chiffre en date annoncé étant de “80 millions de morts” à l’échelle planétaire. [2])

Tout ce cirque est bien pratique. Il permet de mobiliser les esprits, d’obtenir des budgets, d’occuper les cerveaux, pour les détourner des échecs des politiques de santé actuels.

Les rues bientôt jonchées de cadavres !

Cela repose sur un mécanisme psychologique tout simple : partant du principe que notre système nerveux est programmé pour réagir aux menaces les plus immédiates, les médias nous parlent d’une épidémie du type “peste noire”, avec les rues jonchées de cadavres. Mécaniquement, cela fait apparaître les terribles ravages causés par Alzheimer, la dépression ou l’arthrose, maladies qui ne sont pas ou mal soignées, comme moins importants.

D’un point de vue télévisuel, rien de plus spectaculaire pour une télévision que les images de médecins portant des combinaisons, des masques, des lunettes et des capuchons de protection, comme s’il s’agissait d’entrer dans un réacteur nucléaire.

Avec une bonne musique de film d’action en arrière-fond, on provoque chez le téléspectateur les frissons, l’excitation qu’on ne parvenait plus à créer avec les sujets habituels.

Un culot énorme

Concernant l’actuelle psychose de “coronavirus de Wuhan”, le culot des journalistes est d’autant plus grand que ce virus n’a strictement rien d’extraordinaire ni de spécialement inquiétant.

Rappelons que le rhume peut être provoqué par un coronavirus. A ce stade, aucune information précise n’existe sur son niveau de transmissibilité, de virulence, son délai d’incubation ni même son origine précise.

Autrement dit : il est beaucoup trop tôt pour s’inquiéter (et pour justifier de gros titres alarmistes dans les médias).

On parle aujourd’hui de 80 décès, qui ont touché des personnes âgées (moyenne d’âge : 75 ans) souffrant pour la plupart de problèmes de santé graves comme des cirrhoses du foie, le diabète et la maladie de Parkinson.

Selon le Dr W. Ian Lipkin, épidémiologiste à l’université de Columbia et conseiller de l’OMS et du gouvernement chinois lors de l’épidémie de SRAS, interrogé le 23 janvier 2020 dans le New York Times :

La majorité des cas mortels sont des personnes âgées et/ou ayant une maladie chronique augmentant leur sensibilité aux maladies infectieuses”. [3]

Surprise, surprise !!

Les vraies causes des pandémies de maladies infectieuses

La grippe espagnole, qui avait fait 50 millions de morts en Europe en 1918-1919, et qui sert d’épouvantail chaque fois que surgit une maladie infectieuse, s’est propagée sur des populations amaigries, affamées, épuisées, souvent déplacées et déjà malades, à cause des horreurs et des privations de la pire Guerre qui n’avait jamais eu lieu.

Des Etats, royaumes et quatre empires s’étaient effondrés, les structures administratives, les circuits de distribution de nourriture et de produits de première nécessité cessant de fonctionner. Tous les hommes valides étaient envoyés se faire massacrer au front, puis dans les guerres civiles atroces qui ont continué à l’est, désorganisant complètement la société. Voilà pourquoi le virus a fait tant de morts !

Aujourd’hui, plutôt que de comparer ce qui est incomparable, rassurons les populations en leur rappelant que c’est par une bonne nourriture et un mode de vie sain qu’on lutte le mieux contre les virus, ce qui est parfaitement possible en temps de paix, pour peux qu’on prenne quelques soins pour sa santé.

Se protéger des virus

Nous avons de nombreuses barrières qui nous protègent des virus : s’il est vrai qu’il se transmettent par les muqueuses, donc potentiellement en absorbant des microgoutelettes de salive d’une personne ayant éternué, rappelons que nos muqueuses sont normalement recouvertes d’un film de protection (le mucus, justement) qui empêche les virus de passer. D’où l’importance d’être bien hydraté, en hiver, de respirer par le nez. Cela évite de se dessécher la bouche et la gorge, et donc d’éliminer ce film protecteur.

En période d’épidémie, il faut, c’est évident, éviter la promiscuité, les contacts avec les muqueuses, donc se mettre les doigts dans le nez, la bouche, les yeux ou les oreilles, surtout après avoir serré des mains ou saisi des poignées de porte.

Les personnes fiévreuses ou malades peuvent rendre service aux autres en portant un masque de protection hygiénique dans les lieux publics pour éviter de disperser dans l’air des microgouttelettes contagieuses.

On veillera bien sûr à prendre soigneusement sa vitamine D, essentielle pour le système immunitaire, de la vitamine C, du chlorure de magnésium (ou du citrate ou du bisglycinate de magnésium) ainsi que de l’extrait de pépin de pamplemousse et des antioxydants que l’on trouve en grand nombre dans les épices (cannelle, gingembre, curcuma, anis étoilé), le vin rouge et le miel (d’où l’intérêt du vin chaud et des recettes de Noël…).

On mangera des aliments fermentés (une bonne choucroute !) pour soigner son microbiote intestinal, premier siège de l’immunité. On mangera de l’ail, et on cuisinera un bon bouillon riche en os et en herbes pour lutter contre les fatigues de l’hiver et les infections.

On boira enfin des tisanes, en particulier au thym ou à l’origan, avec un bon miel de châtaignier.

Un bon sommeil, réparateur, est essentiel, et pour cela j’ai écrit des dizaines de lettres concernant à la fois les conditions physiques nécessaires pour bien dormir, les plantes et produits naturels, mais aussi les mesures psychologiques indispensables pour éviter d’être visité par des angoisses qui vous réveillent en sursaut à quatre heures du matin.

Ces mesures vous protégeront par la même occasion du rhume, de la gastro et de la grippe, ce qui est toujours bon à prendre. Concernant le coronavirus, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, jusqu’à plus ample information.

Vous pouvez me faire confiance, si le danger devait évoluer pour un jour devenir véritablement préoccupant, je vous en informerai sans délai.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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En défense de la lithothérapie

 

La lithothérapie (médecine par les pierres) est évidemment décrite partout comme une arnaque, une “pseudo-science” s’adressant aux esprits bornés, obscurantistes, ennemis du Progrès.

C’est vite vu.

Des chercheurs “très-intelligents-et-très-rationnels” se sont amusés à faire l’expérience :

Je prends des personnes qui ont mal à la tête. Je les divise en trois groupes. Au premier, je donne de l’aspirine, au second, une pierre d’agate (ou d’opale, ou de quartz) à suspendre autour du cou, et au troisième un faux médicament (placebo). Bingo, c’est dans le groupe “aspirine” que les maux de tête sont le mieux soulagés. Dans le groupe qui a reçu une pierre, l’amélioration n’est pas supérieure à celle du groupe placebo. Verdict : la lithothérapie est une arnaque.

Pas besoin d’avoir fait dix ans de médecine pour ça.

Pas besoin, surtout, de disposer de budgets publics pour mener une telle expérience…

Si la chose n’était pas interdite par la loi au premier venu, on pourrait la reproduire dans n’importe quelle classe de collège, en cours de science-nat, entre la dissection de la grenouille et l’observation au microscope des parties génitales du drosophile.

Mais peut-on vraiment, en deux heures de temps (ou moins), invalider une pratique qui remonte à des millénaires de civilisation ?

Plus profondément, peut-on, sans rien gâcher, considérer l’attirance, l’attraction que ressentent les êtres humains pour les pierres, comme irrationnelle, inutile ?

Cela me paraît, pour ma part, inutilement barbare et brutal.

Regardez ces quelques pierres.

Il s’agit de l’azurite-malachite, de la calcédoine, de l’ambre, de l’amétrine, de l’amonite et de la cornaline :

 

Ou encore l’aigue-marine, le bois silicifé et l’agate du Botswana :

 

Que ressentez-vous en les voyant ?

Si vous êtes comme moi, vous êtes fasciné par leur couleur, leurs reflets, leur structure, leur mystère. On dirait que ces pierres vivent.

On a envie de les toucher, de les caresser. Les enfants, bien sûr, les porteront à leur bouche, et seront déçus qu’elles n’aient pas le goût de bonbon.

Surtout, on a envie de les avoir avec soi. De les mettre dans sa poche (ou dans un vide-poche…)

Ce ne sont pourtant que des pierres de bas prix, très courantes, banales vous diront les géologues.

Il n’existe pourtant aucune civilisation, aucune culture, aussi primitive soit-elle, où les Hommes n’ont pas recherché de telles pierres, comme s’il s’agissait pour eux d’une des choses les plus vitales qui soient.

Toutes les sociétés n’ont pas des salles de bain, ni voitures, ni même des chaussures.

Toutes, pourtant, ont des pierres. Comme si la vie humaine ne pouvait pas avoir lieu sans de jolies pierres sur soi, avec soi, dans sa maison (ou dans sa case).

Les pierres à travers les âges

Aujourd’hui plus que jamais, nous les hommes modernes, “civilisés”, férus de “technologie”, nous recherchons et apprécions plus que tout, comme nos plus lointains ancêtres, les pierres pures, de couleur, brillantes, scintillantes.

Diamants, rubis, émeraudes, saphir, diamants de couleur s’arrachent dans les salles des ventes à des millions ou des dizaines de millions d’euros.

Cette bague en diamant rose a été acquise pour 46 millions de dollars !

Quel mystère se cache derrière cette fièvre ?

Se pourrait-il que nous soyons plus proches que nous le pensions :

  • Des Sumériens qui, il y a 6000 ans en Mésopotamie, étaient prêt à tout sacrifier pour obtenir des cristaux ?
  • Des Egyptiens de l’Antiquité qui recherchaient le lapis-lazuli, la turquoise et la cornaline pour combattre les maladies et les énergies négatives, et qui en ornaient les sarcophages de leurs rois, pour les accompagner dans leur voyage dans l’Au-delà ?
  • Des Chinois et des Indiens qui, dans leurs plus anciennes traditions médicinales hindouistes et bouddhistes, considéraient les pierres comme un lieu de haute concentration d’énergie, capable de connecter les éléments physiques avec les éléments surnaturels du corps ;
  • Des Européens de l’époque médiévale qui ornaient les objets les plus sacrés (reliquaires, calices, mitres et crosses), autrement dit ceux qui leur donnaient accès à la vie éternelle, avec les gemmes les plus colorées ?
  • Des rois, reines, empereurs et impératrices de toutes les époques, qui, comme symbole de leur autorité, de leur puissance, se parent des plus belles pierreries ?

La couronne des tsars de Russie.
  • Des rois et reines d’aujourd’hui qui, s’ils ne portent plus les tenues d’autrefois et ont abandonné beaucoup des vieilles traditions, se sont bien gardés de se priver également… de leurs pierres :

Kate Middelton porte à son doigt le magnifique saphir qui avait appartenu à Lady Diana.

Allons, allons… soyons pour une fois, honnête et courageux !

La vérité, mes chers lecteurs, c’est que ces pierres jouent un rôle immense dans notre vie !

Elles nous accompagnent. Elles nous rassurent. Elles nous structurent. Elles sont un souvenir, et un symbole, de qui nous sommes, par rapport à qui.

Nous ne sommes pas tous mariés au futur roi d’Angleterre, et nous n’avons pas tous les moyens d’acheter des diamants roses à plusieurs millions d’euros.

Mais qu’importe. La Nature avait bien prévu cela.

Elle nous fournit des pierres de toutes sortes, de toutes les formes et couleurs, pour notre joie, pour notre vie. Pour augmenter nos moments de bonheur, et apaiser nos moments d’épreuve.

Les scientifiques, avec leurs gros sabots et leur expériences cliniques un peu pathétiques, n’ont pas réussi à comprendre l’utilité de ces pierres pour les malades ? Ils ne pensent pas qu’elles peuvent nous aider à aller mieux ?

Qu’ils cherchent encore !

En ce qui me concerne, je n’ai aucun doute là-dessus.

Pour notre équilibre, donc pour notre santé et notre longévité, nous avons besoin de jolies pierres.

  • Pour les mettre au doigt, autour du poignet, en pendentif, aux oreilles, sur la tête ou incrustées ailleurs sur la peau ;
  • Pour orner les objets qui nous sont chers : cadre à photo, bouchon de parfum, médaille ou autre ;
  • Pour poser, tout simplement, sur notre table, nos meubles de salon, notre bureau, notre table de nuit…
  • Pour offrir, en manifestation de reconnaissance, d’un souvenir, d’un grand événement ;
  • Et je n’oublie pas, évidemment, les pierres tombales, ce serait tout un sujet en soi. Rappelons que le plus beau tombeau du monde, qui est à la fois le plus bel hymne à l’amour jamais composé par un homme pour sa femme, le Taj-Mahal, est comme il se doit incrusté de pierres précieuses, du haut en bas :

Plutôt que de raisonner avec notre tête et d’accumuler des colonnes de chiffres pour savoir si la thérapie par les pierres “marche” ou pas, laissons parler notre cœur, qui en sait bien plus long que nous sur ce qui est bon pour nous.

Les scientifiques nous disent, sur Wikipédia, que l’énergie des pierres n’existe pas.

Mais moi, je peux témoigner que je ressens une énergie immense quand je regarde une belle pierre de près, que je la touche, que je l’offre, que je l’accroche, dans un grand mouvement de tendresse, autour du cou de ma bien-aimée.

Je ne suis pas Maharadjah et je ne pourrai pas construire pour elle le Taj-Mahal.

Sans doute. Mais à mon échelle, avec un tout petit budget mais avec de l’imagination (et de l’amour), dès aujourd’hui je sais que je peux lui offrir des pierres qui lui feront plus de bien que tous les antibiotiques et tous les cachets d’aspirine du monde.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le carnet de santé gravé sous la peau arrive

 

Vous avez sans doute lu ceci dans la presse :

“ Des ingénieurs du MIT ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau (…). Elles pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée.

L’idée est d‘inscrire sur le corps lui-même la preuve du vaccin (…).

Le système, décrit mercredi dans la revue «Science Translational Medicine», n’a pour l’instant été testé que sur des rats mais les chercheurs, financés par la Fondation Bill et Melinda Gates, espèrent les tester sur des humains en Afrique dans les deux prochaines années, dit à l’AFP la coautrice Ana Jaklenec, ingénieure biomédicale de MIT. ” [1]

En lisant ceci, j’ai cru à une plaisanterie de mauvais goût.

Mais non, ce n’était pas une blague.

“Injecté en deux minutes par des microaiguilles”

C’est une information tout ce qu’il y a de plus officielle, que vous retrouvez un peu partout, comme par exemple sur le site du Nouvel Observateur, [2] qui donne les précisions suivantes :

“Le tout est injecté par un patch de microaiguilles de 1,5 millimètre de longueur.

Après avoir été appliquées sur la peau pendant deux minutes, les microaiguilles se dissolvent et laissent sous la peau les petits points, répartis par exemple en forme de cercle ou bien d’une croix. Ces petits points sont excités par une partie du spectre lumineux invisible pour nous, proche de l’infrarouge.

Un smartphone modifié, pointé sur la peau, permet de faire apparaître, fluorescent sur l’écran, le cercle ou la croix. Les chercheurs voudraient qu’on puisse injecter le vaccin contre la rougeole en même temps que ces petits points. Un médecin pourrait des années plus tard pointer un smartphone pour vérifier si la personne a été vaccinée.”

Aujourd’hui, ce patch est présenté comme la solution pour mieux vacciner “en Afrique”.

Ainsi les populations occidentales ont l’impression de ne pas être concernées.

Et comme il s’agit de vaccination, un sujet qu’il est interdit de discuter sous peine d’être présenté comme “ennemi de la Science” et partisan du retour des grandes épidémies, toute opposition est désarmée d’avance.

L’enfer est pavé de bonnes intentions

Si c’est pour la bonne cause, pourquoi pas ?”, diront la majorité des gens. “Cela permet de sauver des petits Africains.

Mais qui ne voit pas le danger extrême qui se cache derrière une telle innovation ?

Au-delà même de toute controverse autour des vaccins, marquer les gens dans leur chair, comme du bétail, est contraire à la dignité humaine.

Cela représente aussi une menace extrêmement grave contre nos libertés fondamentales.

Accepter qu’on vous inscrive des informations sous la peau, sans aucun moyen pour vous de les effacer, c’est donner aux Autorités un pouvoir sur vous dont vous n’avez aucune garantie qu’il sera toujours utilisé à bon escient.

Car évidemment, après les vaccins, une bonne âme ne manquera pas de proposer d’inscrire aussi les allergies et les contre-indications à des médicaments. Qui peut être contre ça ?

Puis ce sera les maladies graves (diabète, épilepsie, séropositivité, hépatite B), et les récentes opérations, toujours dans le but de “protéger le patient et le personnel soignant”.

L’enfer étant pavé de bonnes intentions, les hôpitaux proposeront d’inscrire sous la peau l’identité des personnes malades d’Alzheimer, “pour éviter qu’elles ne se perdent”.

Puis ce sera le groupe sanguin et le numéro de Sécurité sociale, pour “éviter les confusions, les fraudes et l’usurpation d’identité”.

A partir de là, rien ne garantit qu’on ne passera pas dans les autres domaines : antécédents judiciaires, pédophilie, violences conjugales, infractions au code la route, “pour prévenir la récidive”.

Très difficile de lutter contre

Il sera alors très difficile, sinon impossible, de lutter contre.

L’argument est tout trouvé : “Quoi, Monsieur, vous êtes contre, vous êtes donc favorable aux maladies contagieuses (et, demain, à la pédophilie, aux violences conjugales, à la délinquance routière ! Cela ne vous dérange pas que des personnes meurent à cause de vous !”)

Et ainsi, très subtilement, ou pas si subtilement d’ailleurs, on change le sujet du débat, on fait un procès d’intention qui permet d’éviter de répondre à la question, à savoir les dérives qui peuvent si facilement se produire si le carnet de santé gravé sous la peau devait être autorisé.

Comme pour la “lutte contre le terrorisme” ou la “fraude fiscale”, ceux qui cherchent à défendre leurs libertés ou leur vie privée sont automatiquement suspects d’avoir quelque chose à cacher. D’être eux-mêmes des terroristes, des fraudeurs, ou tout au moins des sympathisants.

Il ne faut pas tomber dans ce piège. A ceux qui veulent nous marquer “pour notre bien”, il faut répondre que notre plus grand bien, c’est celui de disposer de notre propre corps, de notre propre vie.

Tous les jours, de nouvelles menaces sur nos libertés

Chaque jour, de nouvelles menaces de ce type apparaissent.

Au moment où je vous écris, c’est une nouvelle application qui permet de vous identifier avec une simple photo prise par un smartphone.

Plus de 3 milliards de photos de visages sont déjà identifiés sur Internet, et cette application, appelée “Clearview” fait le lien entre ces photos et le visage des personnes que vous croisez dans la rue.

Dans très peu de temps, vous ne pourrez plus vous promener dans la rue de façon anonyme”, explique le New York Times.

Cette application n’est pas encore disponible pour le grand public, mais devrait l’être très vite. Aujourd’hui, elle est en train d’être étudiée par les douanes, les aéroports, les polices de plusieurs villes dans le monde, les autorités chinoises et bien sûr le FBI aux Etats-Unis.

Ces évolutions rapides doivent être signalées, dénoncées, combattues vigoureusement.

Si nous restons les bras croisés, le prix à payer sera extrêmement cher.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Crise de la quarantaine : un cap à passer

 

Les jeunes redoutent l’âge de la ménopause, de la prostate, des rides, des cheveux qui tombent, des artères qui durcissent et des dents qui se déchaussent.

Ils ont tort !

Selon une très sérieuse étude économique, le pire âge de la vie est 47,2 ans. [1]

C’est à ce moment là que les gens sont les plus malheureux.

Leur moral diminue en effet progressivement pendant les premières décennies de la vie. Il touche le fond autour de 47 ans. Ensuite, il remonte lentement mais sûrement et la grande majorité des gens sont beaucoup plus heureux à 70 ans qu’à la quarantaine !! (même s’ils ne s’en souviennent pas).

Le cycle de la vie

Cela me rappelle l’histoire qu’un de mes vieux maîtres nous avaient racontée :

A 20 ans, vous êtes comme une personne entrant dans un immeuble et qui commence à monter les escaliers”, disait-il.

“Diplôme, premier travail, voiture, famille, maison… A chaque nouvel étage, d’autres escaliers vous attendent.

Vous montez, montez, montez et, à quarante ans, vous arrivez sur le toit.

C’est alors que, enfin, vous vous arrêtez.

Vous regardez autour de vous.

Et là…

Vous réalisez que vous vous êtes trompé d’immeuble !!!

C’est alors : la crise.

À quarante ans, plus possible d’échapper aux conséquences de ses fautes

Une autre façon de voir les choses est la suivante :

Quand vous avez vingt ans, vous êtes plein d’énergie, sans expérience. Vous faites des bêtises, mais les gens vous regardent d’un air amusé : “Ce sont des erreurs de jeunesse !

Quand vous arrivez à la trentaine et que vous continuez à faire des bêtises, les gens commencent à trouver ça moins drôle. Mais vous pouvez encore vous permettre d’en ignorer les conséquences : “je m’en fiche ! je profite ! on verra bien plus tard !”

Ainsi pour les études, la carrière, la réputation, la famille, la santé, les économies…

Pendant dix ans, vous pouvez encore échapper aux conséquences de vos mauvais choix.

Mais quand arrivent les 40 ans, la situation commence à être tellement embrouillée que l’édifice craque de toutes parts.

Vous êtes assaillis de problèmes qui se cumulent et se renforcent. C’est alors… le burn-out.

Plus le choix : il faut se retrousser les manches

Vous êtes dos au mur.

Il va falloir se retrousser les manches.

Nettoyer les écuries d’Augias.

Ce travail est extrêmement désagréable.

Il faut couper avec des relations (toxiques) de longue date, auxquelles on était habitué.

Il faut revoir son plan de carrière. Eventuellement changer complètement de métier. Déménager. Résilier des contrats. Rembourser des dettes.

Il faut entamer une thérapie complète, pour arrêter de fumer si on fume, de boire si on boit, de manger des sucreries si on est en surpoids. C’est le dernier moment pour agir !!

Tous les sujets qu’on n’avait jamais pris au sérieux vous rattrapent. Il faut les traiter.

Vous ne pouvez plus faire semblant, repousser les choses au lendemain.

C’est pourquoi quarante ans est l’âge où, après une vie relativement tranquille, on commence à s’en prendre “plein dans la gueule”, si vous me passez l’expression.

C’est désagréable.

C’est de pire en pire.

Mais, à force de gérer les ennuis, l’horizon s’éclaircit.

On se met au travail, c’est de plus en plus dur et, au bout de 7 ans, ça commence à aller mieux

On a besoin de 7 ans pour tout remettre à plat, re-démarrer, et commencer à toucher les fruits de ses efforts.

C’est enfin que, après les années noires, les choses commencent à aller mieux.

On retrouve le sourire, un peu de paix. On se forge, surtout, une solide philosophie de vie, une sagesse bâtie sur l’expérience, qui nous permet de voir les choses, les difficultés et frustrations, avec plus d’humour.

On se rend compte, aussi, que personne n’échappe aux ennuis. Cette sensation d’être tous dans le même bateau nous réchauffe le cœur.

On apprend à rire des mauvaises surprises. A s’amuser franchement du spectacle souvent grotesque de la vie. On voit la farce. On réalise que rien, au fond, n’est si important, et ne mérite qu’on s’affole.

Parvenir à rire de tout, surtout des mauvaises nouvelles

Un de mes vieux amis qui fêtait ses 80 ans me disait avec un grand sourire : “Ce qui est vraiment bien à mon âge, c’est que, maintenant, je me fous de tout !

Bien sûr, il exagérait. Il ne se fichait pas de ses enfants, ni de sa femme, ni des belles choses. Mais il avait appris à voir les malheurs avec gaieté. On lui avait diagnostiqué un cancer de la prostate, et cela le faisait rire…

Quelle surprise de voir ça !

Il est vrai que ce cancer, à évolution très lente, a très peu de risque d’être la cause de son décès, et qu’il connaît les astuces de mode de vie pour différer les problèmes au maximum. Mais tout de même, quel étonnement, pour un « plus jeune », de voir ça !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Inquiétude chez les chercheurs pharmaceutiques

 

Les médicaments sont des molécules étrangères qui entrent dans votre corps. Elles modifient certaines fonctions pour vous soigner.

Mais que font-ils sur notre personnalité ?

Comment influencent-ils le fonctionnement si subtil de notre cerveau, cet organe qui reste mystérieux ?

Nous avons appris à ne pas poser de question.

Mais des chercheurs très sérieux sont en train de paniquer.

Je ne suis pas exactement un débutant dans la recherche médicale mais, pour être honnête, ce domaine de recherche est vraiment le plus inquiétant que j’aie jamais dirigé”, témoigne Dominik Mischkowski, de l’Université d’Ohio (Etats-Unis).

Nous connaissons très bien les effets des médicaments sur la physiologie – s’ils ont ou non des effets secondaires sur le corps. Mais nous ne comprenons pas comment ils influencent le comportement humain.

De nombreuses tentatives d’assassinat de conjoint à cause des statines (médicaments anticholestérol)

La télévision anglaise a rapporté le 8 janvier 2020 le cas d’un homme qui, après avoir pris des statines (médicaments anticholestérol), est devenu ultra-agressif, au point que sa femme a commencé à craindre pour sa propre sécurité.

Une chercheuse de l’Université de Californie, Béatrice Golomb, a réuni des témoignages dramatiques de mariages brisés, carrières détruites, et un nombre important de personnes qui ont tenté d’assassiner leur conjoint après avoir pris des statines.

Le problème, explique-t-elle, est que les gens ne font généralement pas le rapport entre les deux. Les médecins ne sont pas au courant, et nient le lien. Elle signale le cas d’un scientifique connu dans le monde entier, et de nombreuses personnes qui se sont suicidées.

Des expériences sur les primates ont montré qu’un taux bas de cholestérol les rend plus agressifs. Diminuer le taux de cholestérol des animaux affecte leurs niveaux de sérotonine, qui régule l’humeur et les comportements sociaux. Chez les êtres humains aussi, perturber le niveau de sérotonine augment le risque de violence, impulsivité, suicide et meurtre. [1]

Une étude publiée par Plos One a montré une augmentation de l’agressivité des femmes ménopausées. [2]

Un Français change de personnalité à cause d’un médicament classique contre Parkinson

En France, nous avons eu en 2011 le cas qui a fait grand bruit d’un père de famille qui a attaqué la société pharmaceutique GlaxoSmithKline. Cet homme tranquille et sans histoire s’est soudain retrouvé en proie à un besoin irrésistible de jouer des sommes énormes au casino, et à se livrer à des orgies avec des hommes. Attiré comme un aimant par les lieux les plus sombres, il a fini par se faire violer.

Il existe en effet des indications sérieuses que la L-dopa, le médicament utilisé contre Parkinson, augmente fortement l’impulsivité, et diminue la capacité des gens à résister à leurs pulsions. [3]

La dopamine en effet, est le neurotransmetteur associé au plaisir et à la récompense. La liste des effets indésirables de ce médicament inclut le risque d’addiction au sexe et aux jeux d’argent.

Un médicament contre l’obésité pousserait à devenir prédateur

En 2015, c’est le médicament anti-obésité Duromine qui a été mis en cause par un homme qui s’était mis à traquer des jeunes filles sur Internet. [4]

Le paracétamol rend asocial

Le paracétamol, on le sait, diminue la douleur.

Il agit en réduisant l’activité de certaines zones du cerveau, comme le cortex insulaire qui joue un rôle important dans nos émotions.

Or, cette zone gère aussi nos souffrances liées aux relations humaines. Cela fait que le paracétamol diminue aussi notre tristesse lorsque nous nous faisons rejeter.

Ce résultat, qui paraît plutôt positif, devient un handicap quand on découvre qu’il se produit en fait parce que notre capacité d’empathie diminue.

Nous sommes moins désolés pour nous-mêmes, mais aussi moins désolés pour les autres. Nous risquons de devenir, et donc d’être perçus, comme plus durs, indifférents.

L’empathie ne détermine pas seulement si vous êtes “gentille” ou si vous pleurez devant un film triste. C’est une émotion qui, en nous permettant d’établir des liens plus profonds avec les autres, contribue à stabiliser les couples [5], à réussir l’éducation des enfants, [6] à plus de succès professionnel. [7]

Les médicaments chimiques sont des nouveautés toutes récentes dans l’histoire de l’humanité. Nous n’en connaissons pas encore tous les secrets !

Mais il faut se souvenir que 90 % des médicaments ont été découverts il y a moins de 70 ans.

A l’échelle de l’histoire de l’humanité, c’est une nouveauté qui vient à peine de sortir.

Nous sommes dans la toute petite enfance de la connaissance pharmaceutique.

Il se pourrait que, dans les années à venir, on réalise que des changements immenses dans la société ont eu lieu à cause de l’effet de ces médicaments sur nos comportements.

Nous sommes habitués à considérer que nous sommes “libres”. Que nous sommes personnellement responsables des émotions que nous ressentons, et que c’est à nous de les maîtriser.

Moyennant quoi, nous passons notre temps à prendre des décisions… et à faire ensuite tout le contraire.

Il est important de prendre conscience que “notre moi n’est pas maître dans sa propre maison”, comme le disait déjà Sigmund Freud il y a un siècle. Avec les médicaments, il se peut que nos comportements et émotions, déjà difficiles à maîtriser, nous échappent encore plus.

D’où l’intérêt de la prudence face aux médicaments chimiques.

Vous ne serez pas étonné d’une telle conclusion, de ma part 😉

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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A tous ceux qui ont l’impression de ne “plus rien comprendre” à notre époque

 

J’ai beau rédiger des “newsletters”, diriger une “start-up”, posséder un “MacBook”, stocker mes photos sur le “Cloud”, écouter des “Podcast” et être abonné à des “chaînes Youtube”, je me sens de plus en plus comme un dinosaure, pour ne pas dire un fossile, ne comprenant plus rien à son époque.

Largué par une évolution des espèces qui aurait accéléré au point de devenir trop rapide pour moi, je me sens parfois comme un rhinocéros laineux arrivant à “Paris-Plage”.

Empêtré au milieu des parasols, du macadam, et des panneaux interdisant la baignade, il se demanderait comment se nourrir, où trouver un bon marécage pour sa sieste et, plus terrible encore, où trouver des congénères qui le comprennent, pour vivre ensemble et perpétuer l’espèce.

L’amitié, en voie de disparition

Une des grandes promesses des nouvelles technologies était de nous permettre d’avoir plus d’amis.

Je me souviens de mon émerveillement quand je me suis aperçu, vers la fin des années 1990, que je pouvais retrouver mes camarades de primaire grâce au site “Copains d’Avant”.

Puis j’ai commencé à recevoir des nouvelles par courrier électronique de cousins perdus depuis des décennies, de l’autre côté des océans. Joie !

Mais le feu d’artifice a été atteint grâce à Facebook, qui permettait de multiplier les “amis” comme des petits pains.

Il suffisait de demander à un ami (dans la vraie vie) de devenir ami avec lui sur Facebook, et on devenait, avec un peu de chance, ami avec tous ses amis !

Ce qui autrefois nécessitait de coûteux efforts en visites, barbecues, dîners, sorties, vacances organisées, pour se constituer péniblement un “réseau d’amis”, se faisait maintenant en quelques clics.

Mes enfants ont des centaines d’amis (pas moi)

Quel ne fut pas mon étonnement de découvrir que mes enfants, qui avaient pourtant peu vécu, avaient des centaines “d’amis” sur Facebook. Moi, le vieil homme, mes amis ne se comptaient que sur les doigts d’une main.

Avais-je raté ma vie ?

Et ce n’était encore rien à côté de Twitter puis d’Instagram qui allaient permettre à toutes sortes de gens, sortis de nulle part, d’être “suivis” par des millions, des dizaines de millions, de personnes !

Un certain “Jimmy Fallon” est ainsi suivi, paraît-il, par 52 millions de personnes. Ellen DeGenerers, une autre inconnue à mes yeux, par 79,3 millions de personnes. Une dénommée Taylor Swift serait suivie par 126 millions de personnes.

Pourquoi ?

D’après ce qu’on m’a expliqué, la raison pour laquelle tant de personnes s’intéressent à eux, c’est parce que… des millions de personnes s’intéressent à eux.

Où sont passés les vrais amis ?

Ironie du sort, les amis authentiques que nous avions ont été dilués, puis noyés au fur et à mesure que grimpait notre compteur “d’amis sur Facebook”.

Il faut dire que, dans notre enthousiasme, nous avons confondu dans ce fourre-tout nos (rares) vrais amis avec nos connaissances, nos rencontres d’un jour, nos relations professionnelles, nos parents, notre dentiste, une vieille tante, et toutes les personnes pas si proches mais que nous n’avons pas voulu vexer quand elles nous ont écrit pour nous demander d’être “amies” avec nous …

La relation vraie s’est rarifiée, l’intimité s’est perdue.

Un ami, c’est quelqu’un à qui l’on peut se confier. Confier ses joies, ses peines, ses doutes, et même ses fautes.

Impensable à faire avec ce fatras de faux “amis”, qui ne sont plus devenus qu’un groupe de spectateurs un tantinet voyeurs, à qui, par narcissisme, nombrilisme, nous avons livré un peu plus de notre intimité que nous n’aurions dû.

Nous n’avons pas résisté à publier sur notre compte Facebook ces photos où nous nous trouvions si beaux, en week-end, au restaurant, en voyage, à un anniversaire-surprise, et en tout cas toujours en train de nous amuser, de nous “éclater” si possible en bandes nombreuses et rigolardes.

La performance est devenue obligatoire. Chacun s’est mis à gérer une identité publique, distincte de son identité privée.

Chacun est devenu, à son échelle, une “célébrité”.

Tous célèbres, tous acteurs

Ainsi s’est réalisée la prophétie d’Andy Warhol, le peintre pop-art, selon laquelle en l’an 2000, chaque être humain serait célèbre, l’espace d’un instant.

Mais bien sûr, quand on est célèbre, on ne peut pas se permettre de décevoir ses fans (réels ou supposés). On ne peut donc pas leur dire toute la vérité sur soi-même.

Il faut apprendre à jouer.

Nous avons donc appris à prendre les poses qui donnent l’impression qu’on s’amuse follement à tout instant. Nous sommes devenus experts à mimer la joie, l’amour, l’amitié, le bonheur, tels des acteurs professionnels.

Nous avons appris à nous serrer bras-dessus-bras-dessous avec de quasi-inconnus pour nos photos de groupe, tandis que nos petites filles, dès la maternelle, ont appris à faire des “duck faces” puis des “fish gapes”. (Pour les “dinosaures” comme moi qui ne connaissent pas les duck faces et les fish gapes, voir https://www.youtube.com/watch?v=YaN6e6tpugk ; il s’agit de moues ou mimiques de la bouche à caractère sexuel ; autrefois réservées aux photos de charme, elles servent aujourd’hui à la première venue, écolière, ménagère, ou femme d’Etat, de 7 à 77 ans, pour augmenter le succès de ses selfies sur les réseaux sociaux.)

Cette sur-exposition n’a pas contribué à des relations plus saines avec les autres.

Rapidement, un sentiment diffus de tromperie a commencé à se répandre. On a entendu des voix se plaindre du sentiment pénible d’exclusion que ressentent les “amis Facebook” à force de suivre cette sélection, totalement biaisée bien sûr, d’images de notre vie de rêve où tout n’est que rire, chansons, paillettes.

Mais l’alternative, c’était de rester dans l’ombre pendant que les autres devenaient toujours plus visibles.

Que faire ?

Que faire ? Lutter.

Eh bien, comme toujours… lutter.

Toujours lutter.

  • Lutter pour continuer à inviter une voisine à venir prendre une tisane avec des petits gâteaux secs. Oui, c’est ringard, mais quand on le fait, on se rend compte qu’il n’y a finalement « que ça de vrai« .
  • Lutter pour organiser un jeu de société en famille.
  • Lutter pour prendre rendez-vous avec un ami, et se déplacer physiquement pour le voir, plutôt que de le bombarder de photos et liens sur Whatsapp.
  • Lutter pour participer à la chorale du village, aux jardins familiaux, au club de bridge ou d’échecs, plutôt que de jouer à candy-crush avec son smartphone seul dans sa piaule.
  • Lutter pour acheter des livres, les lire réellement, et en parler avec ses amis, si nécessaire en rejoignant un club de lecture, plutôt que de se contenter d’articles raccoleurs sur des sites Internet de bas étage.
  • Lutter pour planter des simples dans son jardin, et fabriquer soi-même ses remèdes à base de plantes, plutôt que de se contenter de rêver devant son écran.
  • Lutter pour rendre visite à un parent malade ou seul.
  • Lutter pour écrire des cartes de vœux, avec de vrais messages à la main pour le Nouvel An, plutôt qu’un message électronique standard envoyé à tout son carnet d’adresses…

Evidemment, nous n’avons pas encore compris que chacune de ces choses, loin d’être dérisoire, est en fait un acte d’héroïsme, aujourd’hui. Nous ne ressentons donc pas de fierté particulière à les faire.

Des actes d’héroïsme

Nous continuons à raisonner comme autrefois, en jugeant que ce sont de “petites choses”.

Mais non.

Ce qui se joue là est extrêmement important.

C’est toute la saveur de la vie, toute la texture de notre société, de notre civilisation, qui peuvent se défaire, et disparaître, si nous ne prenons pas les choses au sérieux pour sauvegarder ces trésors en perdition.

L’amitié, la vraie amitié, n’est pas une option. Nous en avons besoin autant que de pain ou de produits de santé.

  • Toutes les grandeurs du monde ne valent pas un bon ami”, disait Voltaire.
  • « L’amitié double les joies et réduit de moitié les peines« , précisait le philosophe anglais Francis Bacon.

Alors à mon tour, je lance un appel à tous les dinosaures, les fossiles, les rhinocéros laineux qui tiennent à l’amitié vraie, qui savent que l’amitié apaise les maladies et hâte les guérisons : unissons-nous !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Cette vieille amie fait son retour dans les pharmacies

 

À la campagne, nous apprenions à nous méfier des colchiques, qui empoisonnent le bétail.

Les paysans les appelaient “tue-chien”. Un champ envahi de colchiques, comme cela pouvait se produire dans les zones humides, les années d’hiver doux, c’était la catastrophe.

Ces fleurs si délicates, qui ont la couleur des œufs de pâques, peuvent aussi tuer l’homme : dès 10 mg de colchicine, le principe actif, vous commencez à avoir la diarrhée. Au-delà de 40 mg, c’est la mort certaine.

Mais c’est bien connu : “Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait le poison”.

À toute petite dose, la colchique soulage de la goutte

Précisément parce que les anciens savaient que la colchique était riche en produits actifs, ils ont essayé d’en prendre de toutes petites quantités, “pour voir”.

Et, oh miracle, ils se sont aperçus que la colchique soulageait la goutte, cette forme très douloureuse d’inflammation (souvent au gros orteil), causée par des cristaux d’acide urique.

La goutte était la maladie des riches, car elle est provoquée par les viandes faisandées et le vin blanc. C’est la maladie des bons vivants, des gros mangeurs…

Aujourd’hui, les scientifiques savent que la colchique ne fait rien contre le niveau d’urée, trop élevé dans le sang, qui est la vraie cause de la goutte. Par contre, elle dissout les cristaux d’acide urique, responsables de la douleur, ce qui est déjà énorme quand on souffre.

Les médicaments à base de colchique toujours en vente, mais régulièrement dénoncés

Les médicaments à base de colchicine sont apparus il y a deux siècles. Toujours prescrits aujourd’hui, ils sont régulièrement dénoncés par la revue Prescrire comme dangereux si on dépasse la dose (dose maximale : 3 mg le premier jour, à réduire dès que possible). [1]

En 2013, l’Agence du Médicament a lancé une alerte concernant “des décès” à cause des médicaments à base de colchique. Elle n’a pas précisé le nombre, ni les circonstances exactes. On signale en outre régulièrement des morts, à cause de personnes qui mangent des feuilles de colchique, qu’elles prennent pour de l’ail-des-ours. [2]

Et en effet, je confirme. La colchique a beau être une plante, un accident est vite arrivé. Au moindre signe de diarrhée, réduire la dose ou, mieux, cesser totalement la prise de médicament jusqu’à plus ample consultation de votre médecin.

Le médicament semblait donc plus ou moins condamné à être remplacé par les AINS (anti-inflammatoires non-stéroïdiens). Mais voilà que des chercheurs de l’Université de Montpellier qui observaient des patients traités pour la goutte se sont aperçus que ces derniers semblaient étrangement protégés contre les accidents cardiaques.

Découverte de vertus de la colchique contre l’athérosclérose (et donc l’infarctus)

Ils ont poussé l’expérience plus loin, et ont suivi pendant 23 mois 4800 patients qui venaient de faire une crise cardiaque. Ils vivaient dans 12 pays différents et la moitié suivait un traitement placebo associé à un traitement classique, tandis que l’autre moitié ingérait au quotidien 0,5 mg de colchicine.

Ils ont publié les résultats de leur étude dans le prestigieux New England Journal of Medicine (NEJM) et présentés simultanément au congrès scientifique de l’American Heart Association (AHA). [3]

Ils montrent une réduction de 23 % des problèmes cardiaques, probablement dus à l’effet antioxydant et anti-inflammatoire de la colchique. La colchique aurait ainsi un effet bénéfique sur l’athérosclérose, en ralentissant le développement de la plaque artérielle.
A 0,5 mg par jour, la colchicine ne présente pas de danger. Le traitement est extrêmement bon marché, en revanche, et permettrait d’économiser de coûteuses opérations et d’importantes dépenses en médicaments.

L’infarctus concerne 120 000 personnes en France chaque année. Autant de personnes qui pourraient bientôt dire un grand merci à notre jolie petite fleur.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Une étude en double-aveugle contre placebo présente des résultats encourageants contre les acouphènes

 

Si vous avez souvent ou en permanence les oreilles qui sifflent ou qui bourdonnent, vous savez à quel point la vie devient insupportable.

Pour certains, c’est un bruit de marteau sur une enclume, pour d’autres c’est un bruit de train ou de tronçonneuse en permanence.

Ces bruits couvrent les sons, les voix qui vous entourent, si bien que vous peinez à communiquer et à vous concentrer.

Mais surtout, vous êtes dérangé en permanence, y compris dans le silence absolu de votre chambre.

Faire du bruit dans votre chambre pour “couvrir les bruits de vos oreilles ! »

La seule stratégie pour mieux dormir consiste à faire du bruit en permanence dans votre chambre pour “couvrir” vos acouphènes !!

Autrement dit, provoquer un bruit réel pour concurrencer le bruit de vos tympans : radio, bruit de machine… Bonjour les problèmes avec le conjoint.

Une étude de 2013 a montré que les personnes qui souffrent d’acouphènes sont souvent réveillées lors des phases 3 et 4 du sommeil, ainsi que pendant le sommeil paradoxal. [1] Cela nuit à leur humeur, à leur capacité d’apprentissage et à leur concentration la journée, puisqu’elles sont privées de ces phases décisives pour se régénérer.

Une étude scientifique présente des résultats encourageants contre les acouphènes

C’est donc avec joie et soulagement que nous avons pu lire les résultats d’une étude de nutrition contre les acouphènes, parus en novembre 2019 dans la revue Nutrients. [2]

Cette étude n’a porté que sur trente-cinq personnes mais elle a été réalisée avec beaucoup de rigueur, en suivant les critères les plus stricts de la recherche médicale sérieuse : une étude randomisée en double-aveugle contre placebo pendant trois mois.

Pour rappel, randomisée veut dire que les patients ont été tirés au sort pour recevoir, soit le traitement (des produits naturels que je décris ci-dessous), soit un placebo, c’est-à-dire un produit ayant toute l’apparence du traitement, mais ne contenant aucun principe actif.

En double-aveugle” signifie que ni les patients, ni les médecins qui ont prescrit le traitement et observé les résultats ne savaient qui prenaient quoi. Ceci afin d’éviter qu’ils ne soient influencés.

Le résultat a été que les personnes qui ont reçu le traitement naturel ont connu une baisse significative de l’intensité sonore de leurs acouphènes, ainsi que du niveau sonore nécessaire pour les masquer.

Le traitement naturel contre les acouphènes

Ce traitement naturel consistait en un ensemble de compléments nutritionnels ciblés :

  • une fois par jour : 150 mg de vitamine C, 10 mg de vitamine B6, 200 microgrammes d’acide folique (vitamine B9), 150 microgrammes de biotine (vitamine B8) et 25 mg pour les autres vitamines du groupe B ; 50 mg de magnésium, un extrait de pépin de raisin à forte action antioxydante (OPC) ;
  • deux fois par jour : 300 mg d’acide alpha-lipoïque, elle aussi une substance très antioxydante.

Les cellules du “limaçon” (partie de l’oreille interne qui sert à l’audition) sont en effet abîmées par des radicaux libres. C’est ce qui explique qu’elles “créent” des bruits qui n’existent pas. Les personnes qui souffrent d’acouphènes présentent des mesures de stress oxydatif supérieur à la normale.

Les radicaux libres peuvent être combattus par les antioxydants. D’où la logique de prendre des antioxydants sous forme de compléments nutritionnels pour réduire les acouphènes.

Buvez du café

Les résultats de cette étude sont cohérents avec ceux d’une grande étude d’observation qui avait conclu que les personnes qui boivent trois tasses de café par jour ont moins d’acouphènes que les autres.

Cette étude était parue en 2014 dans le American Journal of Medicine. [3] Elle avait porté sur environ 65 000 femmes suivies pendant 18 ans.

Cet effet pourrait être lié à la richesse du café en antioxydants. Le café est en effet notre source la plus grande d’antioxydants, parmi tous les aliments consommés couramment.

N’oubliez pas le ginkgo biloba

La médecine classique traite les acouphènes avec un médicament, la pentoxifylline, qui dilate les vaisseaux sanguins et améliore donc l’irrigation de l’oreille interne.

Mais nous disposons en santé naturelle d’une plante, ou plus précisément un arbre, qui lui aussi améliore l’irrigation sanguine en dilatant les vaisseaux et en fluidifiant le sang.

Il s’agit du ginkgo biloba.

On ne peut pas prendre directement les feuilles de ginkgo, qui ne sont pas assez concentrées en principes actifs. Il faut prendre un extrait, comme il s’en trouve de nombreuses sortes sur le marché.

Une étude a porté sur un extrait très concentré, le Gingko Biloba EGb 761, dont un gramme contient autant de molécules actives que 50 grammes de feuille, comparé à la pentoxifylline. [4]

Portant sur 197 patients pendant 12 semaines, elle a conclu que l’extrait de gingko était aussi efficace que le médicament.

Mes bonnes pensées vous accompagnent

J’espère que, si vous souffrez d’acouphènes, ces informations pourront vous aider à atténuer vos maux.

Dans mon entourage très proche, une personne qui souffrait d’acouphènes depuis longtemps a déclenché une “maladie de Ménière”, c’est-à-dire d’horribles crises de vertige dues à l’oreille interne endommagée.

C’est absolument terrible. La personne ne sait plus où se trouve le sol ni le plafond, qui tournoient autour d’elle, même quand elle ferme les yeux. Elle ne peut plus se déplacer qu’en rampant, et ne peut plus rien manger à cause du mal de mer.

Les crises peuvent durer des semaines, entraînant un amaigrissement important mais surtout des souffrances désespérantes, qui vous font vivre ensuite dans la crainte permanente d’une nouvelle crise (il y a plusieurs crises par an…).

Si vous pouvez retarder l’apparition de la maladie en prenant des traitements naturels dès maintenant, vous vous direz merci un jour.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Derrière beaucoup de nos problèmes se cache un manque de sommeil

 

Une très mauvaise chose que nous avons faite en 2019, c’est d’avoir encore réduit notre temps de sommeil.

Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), les Français ne dorment plus, en moyenne que 6h42 par nuit. [1]

C’est trop peu.

Dans les années 1940, les adultes dormaient en moyenne plus de huit heures par nuit.

On ne touche pas impunément à un rythme biologique vieux de centaines de millions d’années

Nos nuits ont raccourci d’une heure trente en soixante-dix ans. Cela représente une baisse de 20 %. C’est gigantesque.

Notre rythme veille-sommeil s’est développé, en même temps que notre cerveau, sur des centaines de millions d’années.

Une fonction aussi importante de notre biologie et de notre psychologie ne peut pas être modifiée si profondément et si vite sans graves conséquences.

Selon le spécialiste du sommeil Matt Walker, professeur de neurosciences et psychologie à Berkeley (Californie) :

Basé sur plus de 10 000 études scientifiques, aucune personne ne peut dormir moins de six heures par nuit sans que cela n’entraîne de déficiences.”
Toutes les grandes maladies qui font des hécatombes dans les pays développés, comme l’Alzheimer, le cancer, l’obésité, le diabète, l’anxiété, la dépression, le suicide, tous ont un lien de causalité fort et direct avec le manque de sommeil.” [2]

Beaucoup de problèmes sociétaux sont aggravés par le manque chronique de sommeil des populations

Mais on peut ajouter à cela les comportements aberrants que l’on observe de plus en plus souvent, à tous les niveaux de la société.

Instabilité des couples et des familles, conflits professionnels, comportements économiques absurdes, non-prise en compte des conséquences de nos actes (sur le long terme comme sur le court terme), choix politiques aventureux, élections de candidats fantasques aux postes à plus haute responsabilité.

De plus en plus souvent, on entend des expressions comme : “on marche sur la tête”, ou “y a-t-il un pilote dans l’avion ?”, ou “il n’a plus les yeux en face des trous”.

Mais cette impression de chaos, de n’importe quoi, d’absurde, n’est pas une illusion collective.

C’est une réalité. A force de manquer de sommeil, notre capacité collective de réflexion, et donc de décision, est gravement affectée, avec des conséquences sur le monde réel.

Les nouvelles menaces contre notre sommeil

Pour les adultes, le monde moderne est rempli d’entraves à leur sommeil.

La caféine, qui nous tient éveillé. Le tabac, qui excite. L’alcool, qui fractionne le sommeil et nous prive de rêves.

Nous avons des matelas confortables mais nous sommes environnés de lumières, voyants lumineux et bruits continus.

Les systèmes de chauffage central et climatisation entrent en collision avec notre rythme circadien (veille-sommeil). Lorsque le soleil se couche, la température chute, ce qui aide notre corps à se refroidir, pour se préparer au sommeil. Réciproquement, au petit matin, l’air se réchauffe, ce qui nous aidait autrefois à nous réveiller. Tout cela a disparu de nos intérieurs de plus en plus isolés et donc indépendants des températures extérieures.

Nos écrans LED émettent une lumière bleue particulièrement puissante pour nous empêcher de dormir.

Les messages, jeux et sollicitations diverses que nous obtenons de nos tablettes et smartphones ne s’arrêtent jamais. A minuit, il est encore temps de vérifier “une dernière fois” notre téléphone. Le moindre message ou la moindre nouvelle intéressante peut alors nous maintenir éveillé quinze minutes supplémentaires, ou plus.

Reconquérir notre droit de dormir

Nous n’avons aucune idée des améliorations que nous pourrions obtenir, dans notre propre vie comme dans le monde en général, si nous parvenions à reconquérir notre droit de dormir nos huit heures par nuit.

Mais nous ne l’obtiendrons pas en restant les bras croisés.

Une prise de conscience collective est urgente et indispensable.

  • Nous devons retrouver un ordre de priorité humainement tenable, pour ne plus être assaillis de sollicitations qui nous empêchent de dormir.
  • Attaquer à la racine les sources de stress et d’angoisse qui nous réveillent à quatre heures du matin.
  • Abandonner les activités qui entrent en concurrence avec notre sommeil, sans rien nous apporter de valable en échange.
  • Nous débarrasser des objets et gadgets qui viennent biper inutilement au moment où nous étions justement enfin en train de nous reposer.
  • Sauver nos enfants qui, si nous ne faisons rien, dormiront très probablement encore moins que nous.

C’est bien sûr toute une discipline de vie, un art de vivre ensemble, qu’il faut retrouver. Mais si nous ne prenons pas en charge cette urgence, l’humanité sera encore moins capable d’affronter les grands défis qui lui font face.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Face à la maladie, l’attitude qui apaise les souffrances

 

En cas de maladie, accident, agression, il y a deux façons de réagir :

  1. J’ai fait l’expérience de la souffrance, et cela m’a fait réaliser l’urgence de lutter contre la souffrance dans le monde.
  2. J’ai fait l’expérience de la souffrance, c’est injuste, tout le monde devrait souffrir comme moi.

La première réaction mène à ces personnes âgées aux yeux pétillants et dont les lèvres ne demandent qu’à sourire.

Elles en ont vu de toutes les couleurs, et pourtant : elles voient passer un enfant, vous leur proposez de l’aide au supermarché, et déjà elles s’émerveillent, se confondent en remerciements, leurs yeux se mouillent et vous êtes gêné que votre geste, au fond dérisoire, déclenche tant de gratitude.

La seconde réaction (« c’est injuste que tout le monde ne souffre pas comme moi« ) façonne un autre type de personnalité.

Ce sont ces personnes traumatisées par la souffrance, que rien ne peut plus réjouir. Leur visage est marqué par l’amertume, leur bouche retournée, leurs yeux infiniment tristes.

C’est le personnage décrit dans l’horrible film “Joker”, sorti cet automne.

Avez-vous vu l’horrible film « Joker » ?

“Joker” raconte l’histoire d’un homme qui aime faire rire les gens et qui devient clown.

Mais un jour il se fait attaquer dans la rue par des voyous qui lui volent son matériel et lui cassent la figure.

Joker décide de se venger en faisant souffrir un maximum de personnes, gratuitement, comme lui-même a été attaqué gratuitement.

Comment savoir comment nous allons réagir face à la maladie ?

Comment faire pour réagir de la première façon, plutôt que de la seconde, pour éviter de devenir une personne aigrie, à l’amertume recuite, défigurée par les malheurs qu’elle a subis ?

C’est un sujet que, malheureusement, je connais un peu, ayant été beaucoup confronté à la maladie pendant ma vie. C’est pourquoi je me permets de partager avec vous ces réflexions :

1. On ne décide pas de sa façon de réagir

La première chose que j’ai apprise, c’est qu’on ne choisit pas sa réaction.

Nous ne sommes pas des robots qui obéissent à une télécommande comme une télé. Vous ne pouvez pas décider de ressentir des émotions positives ou négatives, en poussant sur un bouton (sinon, qui choisirait le désespoir ?).

Les personnes qui ont la chance d’être nées avec un caractère optimiste, qui voient toujours le verre “à moitié plein”, ont tendance à penser que les autres devraient simplement faire “un petit effort” pour être comme elles.

C’est naïf.

Face aux épreuves, vous n’êtes pas maître de vos réactions émotionnelles. Vous pouvez être envahi d’une tristesse, d’une rancœur, d’une rage, immenses, sans rien pouvoir y faire. Vous étouffez de colère. Vos nuits sont traversées d’images de cauchemars où vous courrez pour fuir jusqu’à l’extrémité de la terre pour échapper à des monstres, et ça ne suffit pas…

Les personnes qui réagissent bien n’ont pas forcément du mérite. Elles ont la chance de ne pas se sentir profondément affectées, de savoir oublier, pardonner, passer à autre chose, s’accommoder de leur nouvelle situation facilement. Mais elles n’ont pas forcément fait quelque chose pour cela.

Les émotions nous “arrivent”, comme un accident, ou un coup de chance.

2. Après le premier choc, il est possible de faire un choix

Dans un second temps cependant, une fois que nous avons eu le temps d’encaisser le premier choc, il est possible de faire des choix, sur ce que nous souhaitons vivre.

En gros, nous avons le choix entre nous dire :

– “Ce cancer, ou cette sclérose en plaque qui m’arrive est la confirmation ultime que la vie est stupidement, absurdement cruelle. Elle ne conduit qu’à la douleur et à la mort. Celui qui a créé l’humanité, s’il existe, est le dernier des salauds. L’humanité est trop moche, mieux vaudrait qu’elle disparaisse.

Cette vision des choses se retrouve très souvent dans la littérature, le théâtre, les films modernes. Mais il y a 150 ans déjà, l’écrivain russe Dostoïevski a écrit des romans (“Crime et châtiments”, “Les carnets du sous-sol”) où les “héros” pensent et vivent précisément cela. On retrouve des personnages identiques dans les pièces de théâtre de Tchekhov, et les romans de Tolstoï. (Ce dernier, malgré sa fortune et sa renommée, trouvait la vie si cruelle qu’il redoutait de sortir dans son jardin seul avec un fusil ou une corde, tant il était certain alors de se suicider…)

Dans la vraie vie, il y a les auteurs de tueries de masse, ou le cas récent de Raphaël Samuel. Ce jeune de 27 ans a annoncé à la presse britannique porter plainte contre ses parents pour lui avoir donné naissance sans son consentement. “Il est mal de mettre au monde des enfants parce qu’ils doivent ensuite assumer une vie entière de souffrance.”, a-t-il expliqué. [1]

L’autre vision du monde est la suivante :

Depuis mon enfance j’ai appris que le malheur frappe de façon aveugle. Cette maladie ne prouve donc rien de nouveau. Aujourd’hui comme hier, malade ou non, je garde ma liberté d’action. Même si je suis très affaibli, je garde toujours la possibilité de refuser d’empirer encore la situation, par des attitudes destructrices pour les autres et pour moi-même. Je peux encore contribuer à améliorer les choses, ne serait-ce qu’en me mettant à disposition des autres pour les écouter.

Dans ce second cas, la vie garde son sens et son intérêt. Même si c’est très dur, elle reste une aventure. Celui qui la vit souffre, mais il participe encore à l’aventure humaine de façon positive.

3. Le combat se joue sur plusieurs fronts, et il n’est jamais gagné définitivement

Le monde ne se sépare pas en deux camps, les “mauvais” qui adoptent la première attitude, contre les “bons” qui adoptent la seconde.

Chacun de nous doit mener le combat en permanence en lui-même, entre ces deux tendances qui s’affrontent.

Plus profondément encore, nous avons en fait en permanence de multiples combats à mener, sur de multiples fronts. Car nos vies comportent de très nombreuses dimensions différentes (santé, famille, profession, sports, loisirs, amitiés, responsabilités sociales…). Dans chaque domaine, nous pouvons adopter tantôt l’une, tantôt l’autre de ces deux attitudes.

Ce combat ressemble donc à celui d’Hercule, qui affrontait l’hydre de Lerne.

Comme vous le savez, cette hydre était un monstre à plusieurs têtes, et chaque fois qu’il en coupait une, sept autres apparaissaient. Mais l’épreuve pour lui consistait précisément à ne pas se décourager, malgré un combat apparemment désespéré.

4. L’importance de se battre

La vie consiste donc à mener des combats sur tous les fronts. Plus vous menez de combats, mieux vous vous sentez.

La question de savoir si l’on perd ou si l’on gagne ces combats n’est pas du tout aussi importante qu’on ne le croit quand on est jeune. C’est le combat qui est important, pas son issue. De toutes façons, cette issue dépend souvent de bien autres choses que notre volonté ou nos capacités.

Le fait de soutenir tous les combats possibles fait une immense différence sur le long terme.

Différence sur le monde autour de nous, mais surtout différence dans notre propre vie.

Si nous nous laissons envahir par le doute, la conviction qu’il ne sert à rien de se battre, nous en payons le prix dans notre propre personnalité.

Empoisonné de l’intérieur par les haines, les rancœurs, l’aigreur, nous devenons un épouvantail qui fait fuir les autres, et qui fait un fort désagréable compagnon de vie pour nous-même.

A l’inverse, celui qui se charge les épaules au maximum de ce qu’il peut porter, même s’il ploie sous la charge au point de devoir mettre un genou à terre, même s’il est cerné par les menaces, deviendra l’incarnation de la force tranquille :

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Rajeunissez vos artères de 4 ans en vous préparant au marathon

 

Adolescent, j’ai trop couru.

Cela m’a fait perdre de la masse musculaire (j’étais “maigre comme un coucou”, disait ma mère) et donné des douleurs aux genoux, qui heureusement ont disparu quand j’ai cessé de courir.

De plus, trop courir m’a fait perdre du temps.

On finit par courir cinq, six, sept, dix heures par semaine, autant de temps qui aurait pu servir à autre chose, de plus utile pour moi (et pour la nation).

Bref, j’ai cessé de courir et je préfère aujourd’hui les sports qui m’amusent (alpinisme en particulier) ou qui sont très intenses. Quand je cours, je fais des exercices fractionnés à haute intensité.

Les exercices fractionnés à haute intensité

C’est ultra-simple : pendant 30 secondes, vous y allez à fond, vous vous reposez 30 secondes, et ce huit fois de suite.

Vous pouvez le faire à la course, à la nage, en sautant, sur les bras, en patin à roulettes, à ski, en fendant des bûches à la hache, comme vous voulez.

Un excellent moyen est de monter des escaliers publics (métro, centre commercial, bâtiments officiels) 4 à 4 comme Rocky, dans cette scène mythique où il est suivi par des centaines d’enfants : https://www.youtube.com/watch?v=phN4xAAl8DU (sur la musique que Philippe Bouvard a récupérée pour le générique des Grosses Têtes, ça fait toujours plaisir).

L’important est que le cœur soit poussé au maximum. Les études ont montré qu’on gagne plus de résistance en faisant ça qu’en courant des heures et des heures.

MAIS….

Pour autant, rien ne vous empêche de courir des longues distances si vous le souhaitez.

Préparez-vous au marathon si cela vous motive

Des millions, des dizaines de millions de personnes prennent un plaisir fou à courir, sur les plages, dans la campagne, dans la montagne (trail), et témoignent que cela leur apporte énormément.

Il y a le sens collectif, quand on court en groupe, le sens de la fête, quand on participe à un grand événement comme le marathon de Paris ou autre.

Si c’est cela qui vous motive, vous avez raison, et lancez-vous.

Surtout, ne vous laissez pas arrêter par votre âge.

Bien souvent, on a peur de se faire mal. De la crise cardiaque. Des articulations douloureuses, “trop rouillées”.

En réalité, une nouvelle étude vient de changer tout ça. Il n’y a que des avantages à vous mettre à la course à pied.

Mieux, plus vous êtes vieux, plus cela vous fera du bien !

Plus vous êtes vieux, plus cela vous fera du bien !

Il apparaît qu’il n’est jamais trop tard”, a commenté la chercheuse Charlotte Manisty, du University College of London (Grande-Bretagne).

Dans l’étude, publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, elle a suivi le cas de 138 personnes qui avaient couru le Marathon de Londres pour la première fois en 2016 et 2017.

Elle a examiné l’état de leurs artères au début de leur entraînement pour le marathon, puis après l’avoir couru :

Résultat : une baisse de quatre ans, en moyenne, de l’âge des artères et une diminution de la pression systolique (quand le cœur se contracte) et diastolique (quand il se relâche,), de 4 et 3 mm de mercure respectivement.

Ces observations montrent qu’il est possible d’inverser les conséquences du vieillissement sur les vaisseaux sanguins en faisant de l’exercice grandeur nature en seulement six mois”, a déclaré Manisty.

Cette étude a montré par ailleurs que les gains de santé les plus importants apparaissaient chez les hommes, les plus lents, les plus vieux, et qui avaient la plus haute tension artérielle en commençant l’entraînement…

Moralité, c’est une nouvelle confirmation du vieux dicton de santé naturelle :

Si l’exercice physique était une pilule, il serait acclamé par les revues médicales comme un médicament miracle”.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Des mini-bananes jaunes, rouges et vertes

 

L’anniversaire se passait à merveille et tous les enfants jouaient dans le jardin. C’était il y a 3 mois, au début de l’automne.

Mais voilà que le petit Florian, 9 ans, invité pour la première fois, est entré dans ma serre.

Là, il a vu des mini-bananes jaunes, rouges et vertes, accrochées à un arbuste ressemblant à un bonzaï.

– “Chouette, un arbre à bonbons !

Mais ce n’était pas des bonbons, ni des mini-bananes.

C’était des piments… oiseaux, parmi les plus forts du monde.

Le petit devient blanc, puis rouge, puis vert

Mes enfants savent depuis longtemps qu’ils ne doivent jamais toucher les piments (et ne parlons pas de les manger…).

Mais le petit Florian, qui ne se doutait de rien, a croqué un piment et l’a avalé d’un coup, avant de s’apercevoir que ça piquait.

Remarquez qu’il l’a fait malgré les cris des autres enfants, qui lui disaient de ne pas le faire… Enfin, c’est en se trompant qu’on apprend.

Il est devenu blanc, puis rouge, puis vert. Il s’est mis à crier, puis à suer, enfin à pleurer.

Il a mis ses mains dans sa bouche, mordu ses doigts, couru, s’est jeté par terre, a essayé de boire de l’eau de l’étang, pourtant vaseuse.

Les autres enfants se sont mis à crier eux-aussi, paniqués.

Quand j’ai compris ce qu’il se passait, j’ai attrapé un pain et j’ai sorti une boule de mie, puis je me suis précipité dans le jardin pour la lui fourrer dans la bouche. Je lui ai fait boire ensuite un grand verre de lait cru, bien frais.

La douleur s’est calmée peu à peu, et Florian a retrouvé ses esprits.

Mais pourquoi diable ai-je une plante si dangereuse dans mon jardin ?

Le piment est bon pour la santé

Eh bien, il se trouve que le piment est bon pour la santé.

On a longtemps cru que le piment ne servait qu’à cacher le goût des viandes avariées, surtout dans les pays tropicaux où il est si difficile de conserver la viande, et à couper l’appétit. [1]

Il semble par ailleurs que la substance irritante dans le piment, la capsaïcine, fasse fuir tous les animaux sans exception. Les plantes qui en produisent se protégeraient ainsi des prédateurs.

Seul l’Homme, par pur masochisme, mangerait du piment : il est vrai que la brûlure provoque la sécrétion d’endorphines (morphine naturelle) qui ont un effet antalgique (anti-douleur).

C’est pourquoi on fait des baumes à base de piment contre les douleurs articulaires, foulures et rhumatismes (baume du tigre).

Baisse de 40 % du risque de décès par infarctus

Des recherches plus récentes toutefois ont montré bien d’autres vertus médicinales au piment.

Le fait a été rappelé juste avant Noël, puisque des chercheurs italiens de l’étude Neuromed, qui suit les habitudes alimentaires de 22 000 volontaires pendant 8 ans, ont observé que les personnes qui consomment du piment 4 fois par semaine au minimum voyaient leur risque de décès par attaque cardiaque (infarctus) diminuer de 40%. [2]

Mais le risque d’AVC mortel baisse encore plus, car il est pratiquement divisé par deux.

Effet anti-migraine chez 7 personnes sur 10

Pour les plus courageux d’entre nous, il existe des sprays nasaux à la capsaïcine, à s’injecter dans le nez, donc.

Selon une étude, sept participants sur dix ont vu une baisse de leur migraine ou de leurs maux de tête. [3]

Je recommande toutefois la plus grande prudence avec cette expérience. Sur les muqueuses, l’effet de la capsaïcine est terrible et nous avons beaucoup de nerfs dans le nez, ce qui peut provoquer des douleurs horribles.

Utile pour perdre du poids

Le piment donne chaud, fait battre le cœur, et aide à perdre du poids en stimulant le métabolisme. [4]

En activant les récepteurs TRPV1, la capsaïcine a aussi un effet coupe-faim.

Contre l’arthrose et la fibromyalgie

La capsaïcine perturbe les terminaisons nerveuses qui captent la douleur.

Elle est donc utilisée dans de nombreuses crèmes et patch anti-douleur,.

Dans une étude, elle a réduit de moitié l’inconfort lié à l’arthrose et la fibromyalgie, et ce en l’espace de quelques semaines seulement. [5]

Le piment le plus fort du monde

Les piments ont leur propre classement, selon l’échelle de chaleur de Scoville (Scoville Heat Units, ou SHU), selon la quantité d’eau sucrée nécessaire pour neutraliser leur effet piquant.

Ils sont classés de zéro à 1 641 183 SHUs.

Le piment le plus fort du monde est le Carolina Reaper (la “moissonneuse de Caroline”).

Les piments secs sont plus forts que les frais.

Plus la tige est fine, plus le piment est fort.

Le petit Florian ne le savait pas. Il n’avait pas vu que les tiges de mes piments étaient fines comme des brindilles ! Je n’aurais pas aimé être à sa place.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Des nouvelles pour bien commencer l’année

 

Difficile de formuler des “vœux de bonheur” quand les mauvaises nouvelles fourmillent comme actuellement sur nos écrans.

Je suis malgré tout parti à la pêche aux bonnes nouvelles et je vous ai rapporté quelques belles prises.

A noter que ce sport (la pêche aux bonnes nouvelles) n’est pas sans danger.

Chaque fois que je publie des bonnes nouvelles, je reçois des volées de bois vert de personnes qui me reprochent mon optimisme. Elles m’accusent de “démobiliser” les populations contre l’urgence climatique et autres dangers.

Je comprends l’objection et pourtant je ne compte pas arrêter. Mes collègues journalistes et rédacteurs de tout poil mettent beaucoup d’énergie à diffuser des mauvaises nouvelles. Moi-même je contribue parfois ou souvent à ce mouvement, quand c’est nécessaire.

Mais ce n’est pas une raison pour occulter activement et systématiquement les bonnes nouvelles, surtout en début d’année.

Voici donc ma moisson de faits encourageants en ce début 2020, pour accompagner mes bons vœux de bonheur, de santé, et de prospérité.

Vous me direz s’ils vous rassurent un peu et s’ils vous permettent de commencer cette nouvelle année avec plus de baume au cœur !

Année record pour l’agriculture bio

La presse a annoncé en juin 2019 une progression massive du nombre de surfaces bio. [1]

Elles ont battu tous les records, progressant de 7,5 % en 2018. Cela concerne autant les céréales que les cultures maraîchères et le vin.

Les grandes cultures bio progressent même de 31 %, un rythme ébouriffant.

Baisse d’un tiers de notre consommation de ressources naturelles, par habitant

Dans les pays Occidentaux, nous consommons un tiers de moins en minéraux, métaux, énergies fossiles, terres, biomasse qu’en l’an 2000 (9,4 tonnes par an et par habitant en 2019 contre 13,4 tonnes en 2000). [2]

Et oui : à force d’isoler nos maisons, réduire la consommation de nos voitures, mettre des ampoules LED, prendre notre vélo ou les transports en commun, nous aurions vraiment réduit notre impact.

Il faut continuer dans ce sens, mais bravo pour cette réussite obtenue en moins de deux décennies !

Le smartphone, grand économiseur d’appareils électriques et de ressources

Vous vous souvenez des ordinateurs énormes que nous avions dans les années 90 ?

Aujourd’hui, le premier smartphone venu fait mieux en terme de mémoire et de vitesse de calcul.

Mais ce n’est pas tout.

Le smartphone remplace désormais, chez la plupart d’entre nous, les journaux, les magazines, le caméscope, la calculatrice, la lampe-torche, la montre, la chaîne Hifi, la télé, le guichet de la poste, de la banque, de la SNCF, de la RATP, la Poste, les lettres, les enveloppes, les timbres et tout le transport que cela impliquait, etc, etc.

C’est une économie considérable d’appareils électriques qui ne seront pas fabriqués, et de ressources qui ne sont pas consommées.

Continuons ainsi !

Baisse gigantesque de la consommation de sacs en plastique

Dans ma jeunesse, tout passage au supermarché impliquait de revenir avec des sacs, parfois des dizaines de sacs plastiques qui envahissaient nos appartements et remplissaient les vide-ordures.

C’est fini, aujourd’hui, dans les pays occidentaux.

En deux ans, la consommation de sacs en plastique a baissé de 90 % ! [3]

C’est beaucoup plus que l’objectif de réduction initial, et c’est tant mieux pour les océans et en particulier les tortues, qui doivent être bien impatientes que les autres pays du monde suivent ce bon exemple.

Une canette contient sept fois moins d’aluminium

Vous souvenez-vous des canettes de notre jeunesse ? En 1959, chacune contenait 85 grammes d’aluminium.

Aujourd’hui, elles ne contiennent plus que 13 grammes, et elles sont la plupart du temps recyclées.

C’est une nouvelle très importante, sachant que l’extraction d’aluminium (mine de bauxite) nécessite d’énormes quantités d’électricité, et pollue terriblement l’environnement.

Baisse des besoins en terres cultivables

Dans le domaine agricole, d’immenses progrès ont été faits en termes d’irrigation et d’usage raisonné des engrais et des pesticides.

Pour une même quantité de nourriture, nous produisons avec 65 % de surface en moins qu’il y a 50 ans.

Par exemple, les producteurs de pommes de terre produisent 40 % de plus sur 20 % de terres en moins qu’il y a 40 ans. [4]

D’ici 2050, on estime qu’une surface de la taille de l’Inde aura été libérée par l’agriculture.

C’est pourquoi, en dehors des pays les plus pauvres de la planète, récemment touchés par des guerres, il n’y a plus un pays au monde où la forêt régresse (0,7% par an en France depuis 1980) [5]. Dans nos pays, la population de grands animaux sauvages progresse. Nous avons aujourd’hui deux fois plus de superficie de forêts qu’en 1830 !

Baisse de la mortalité infantile, recul de la pauvreté

Mais le phénomène le plus extraordinaire auquel nous assistons est la baisse spectaculaire de la pauvreté à travers le monde.

La mortalité infantile (enfants de moins de 5 ans) a diminué de plus de la moitié depuis 1990, une réussite incroyable, passant de 12,7 millions par an à 5,9 millions.

« Nous devons reconnaître que des progrès considérables ont eu lieu dans le monde, notamment depuis 2000, de nombreux pays ayant triplé leur taux de réduction de la mortalité des moins de 5 ans, » a affirmé Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe de l’UNICEF. [6]

Dans ce domaine, nous dépassons constamment les objectifs fixés par l’ONU. La pauvreté extrême est en voie de disparition rapide, à tel point qu’on estime aujourd’hui qu’elle pourrait avoir totalement disparu en 2030. [7]

Eviter de tout compromettre

Il faut, bien entendu, éviter pour cela de provoquer une guerre de grande ampleur.

Espérons que nous y parviendrons, mais ce n’est pas gagné car l’on entend de plus en plus de grondements de canons, et d’appels divers et variés à “faire péter le système”.

Notre espoir est de rappeler autour de nous, autant que nous le pouvons, que “le bien ne fait pas de bruit”, et que, selon le proverbe africain, “un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse…

Je compte sur vous pour m’aider dans ce grand projet, si nécessaire pour notre avenir à tous.

Alors bonne année, et bonne santé pour 2020 !

Jean-Marc Dupuis

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