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Lutter contre l’anxiété passe aussi par l’alimentation

En cas d’anxiété chronique, il y a un problème de fond à régler au moyen d’une psychothérapie.

Cela étant dit, il y a aussi des aliments qu’il faut éliminer.

Intolérances alimentaires et anxiété

Chez de nombreuses personnes, l’anxiété a une composante allergique ou auto-immune. C’est difficile à croire, je le sais, et pourtant les liens entre alimentation et état mental sont très forts.

Certaines nourritures énervent, d’autres apaisent. Les Chinois le savent depuis l’Antiquité, et la nutrition est à la base de leur médecine.

Chez nous aussi, le père de la médecine occidentale, Hippocrate, le répétait : « Que l’aliment soit ton premier médicament. »

Cela vaut pour les maladies physiques comme pour celles de l’esprit.

Les aliments que nous supportons mal (intolérance) déclenchent une inflammation, qui, on le sait, est une composante de la dépression. Une inflammation mal contrôlée du cerveau est même associée au suicide [1].

Bien entendu, les allergies et intolérances alimentaires sont personnelles. Vous devez vous assurer que vous supportez les arachides, les noix, les produits laitiers, les FODMAPs, et tant d’autres choses.

Maintenant, il y a aussi des produits que nous avons tous intérêt à éviter en cas d’anxiété.

Excitants contenant de la caféine

D’abord – c’est évident –, tous les excitants : le café, le thé, le chocolat, les sodas contenant de la caféine.

La caféine peut, en effet, à elle seule accélérer le rythme cardiaque et déclencher des accès de panique.

Alcool

Ensuite, l’alcool. Ce point est délicat, car l’alcool a un effet euphorisant dans un premier temps. Il détend, chasse les mauvaises pensées, donne envie de s’amuser. « Le vin fou », dit-on. « Le vin rend la vie joyeuse », disent les Écritures. L’alcool favorise l’oubli, qui, à son tour, procure une sensation de bien-être, surtout quand tout va mal.

Et pourtant, c’est très clair : il faut éviter l’alcool quand on souffre d’anxiété. Quand les effets de l’alcool se dissipent, l’anxiété revient de plus belle, ce qui peut enclencher une spirale vers l’alcoolisme. Selon l’Association américaine contre l’anxiété et la dépression, 20 % des alcooliques souffrent d’anxiété, contre 7 % de la population générale. C’est donc presque trois fois plus.

Malbouffe et AUT (aliments ultra-transformés)

Évitez la malbouffe : le sucre, les fritures, les AUT.

Ces aliments provoquent des perturbations du métabolisme qui ont des effets très négatifs sur l’humeur.

Vous connaissez certainement dans votre entourage des personnes qui deviennent agressives quand elles ont faim. Dans les restaurants aussi, les serveurs le savent, les clients peuvent brusquement se mettre en colère quand les plats tardent à arriver. En revanche, quand ils ont terminé leur repas, ils sont plus calmes et détendus !

C’est un phénomène bien connu et qui est provoqué par l’hypoglycémie, la baisse du niveau de sucre dans le sang.

Cette baisse se produit quand on a faim, mais aussi quand on vient de manger des produits sucrés, ou à forte charge glycémique, parce qu’ils déclenchent une production d’insuline, laquelle fait baisser le taux de sucre sanguin.

Par ailleurs, la malbouffe peut contenir des acides gras trans. Selon une étude publiée dans PLOS, une forte consommation d’acides gras trans est associée à une hausse de 48 % du taux de dépression.

Gluten

Enfin, le gluten : les personnes intolérantes au gluten (maladie cœliaque) souffrent deux fois plus que les autres de dépression [2].

Conclusion

Bien sûr, ces conseils reviennent, vous l’avez remarqué, à manger sain, selon les préceptes alimentaires habituellement prônés dans cette lettre d’information.

On peut en être déçu.

On peut aussi s’en réjouir, en se disant qu’en même temps qu’on soulage son anxiété, on abaisse aussi son risque de maladie cardiaque, de cancer et de très nombreuses autres maladies.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Bien respirer, ça s’apprend !

Respirer, en effet, ne va plus de soi.

La sédentarité, le stress, font que nous ne respirons plus assez à pleins poumons. L’air vicié stagne dans nos alvéoles. Notre sang reste trop chargé en dioxyde de carbone. Nos cellules ne sont plus assez oxygénées.

De plus, nous sommes privés de l’effet relaxant et bienfaisant d’une grande bouffée d’air frais, qui réveille nos sens et remet en route nos neurones embrumés. Respirer à pleins poumons détend les muscles du cou et des épaules, provoque une bouffée d’endorphines (hormones du plaisir) dans le corps.

Nous devons donc apprendre à faire des efforts conscients pour bien respirer. Penser, plusieurs fois par jour, à faire de la cohérence cardiaque par exemple, cette technique diffusée en France par le Dr David Servan-Schreiber.

La cohérence cardiaque consiste à effectuer six inspirations/expirations par minute pendant cinq minutes, en respirant par le diaphragme (ventre), et de façon continue, sans faire de pause.

Elle aide au traitement de l’anxiété, de l’insomnie, de la dépression, et réduit les risques cardiovasculaires [1].

Respirer par le nez, pas par la bouche

La plupart des gens respirent par la bouche, mais la bouche est d’abord faite pour manger.

Elle ne sert à respirer qu’en cas d’urgence ou d’effort violent, quand les narines ne permettent plus de laisser passer assez d’oxygène.

Respirer par la bouche donne de l’air de mauvaise qualité

Respirer par la bouche apporte à nos poumons un air de mauvaise qualité, froid, sec et non filtré.

Le passage de l’air par les narines le réchauffe, l’humidifie, et retient les particules qui se collent au mucus ou restent dans les poils.

Respirer par la bouche favorise les maladies

Respirer par la bouche favorise les maladies. Cela dessèche les muqueuses dans la bouche et dans la gorge. Le mucus qui les recouvre est une barrière de protection qui arrête les virus. Une muqueuse desséchée est une porte grande ouverte pour les microbes.

Respirer par la bouche donne mauvaise haleine

Respirer par la bouche donne mauvaise haleine. Cela assèche les glandes salivaires et donc stoppe le flux de salive. Ce flux de salive qui s’écoule normalement en permanence permet d’évacuer les bactéries malodorantes qui se développent sur les débris invisibles de nourriture. C’est d’ailleurs pour cette raison que les personnes qui dorment la bouche entrouverte ont particulièrement mauvaise haleine le matin.

Respirer par la bouche agace l’entourage

Respirer par la bouche, enfin, agace l’entourage.

Une personne qui respire par la bouche sera jugée moins attirante, fera des bruits et des ronflements qui perturberont les autres.

Comment, donc, prendre l’habitude de bien respirer par le nez ?

Commencer par le diagnostic. Pourquoi respirez-vous par la bouche ? Il suffit pour cela d’essayer de fermer la bouche et de respirer par les narines durant deux minutes. Si vous avez du mal à le faire, vous avez probablement un problème médical ou structurel, type obstruction des narines, déviation de la cloison du nez, problèmes de dents, des sinus, allergie, rhume, etc.

Il faut, bien sûr, résoudre cette cause avant d’entreprendre les exercices ci-dessous.

Maintenant, si vous parvenez à respirer deux minutes sans ouvrir la bouche, c’est qu’il y a un problème d’habitude. Il va falloir corriger cela.

La première mesure est de vous mettre des rappels un peu partout, type « nœud à son mouchoir » ou un « Post-it » sur votre ordinateur, votre télévision, votre tableau de bord dans votre voiture, votre table de nuit, pour vous rappeler de fermer la bouche et de respirer par le nez.

Si cela ne suffit pas, mettez-vous du papier collant sur les lèvres quand vous êtes seul et n’avez pas besoin de parler. Souvenez-vous qu’il faut 21 jours pour changer une habitude, donc ne vous étonnez pas d’avoir à vous surveiller de près pour vous empêcher de recommencer à respirer par la bouche. Mais avec chaque jour qui passe, cela devient plus facile.

La nuit, dormez sur le côté, car la bouche s’entrouvre automatiquement quand on est sur le dos. Si ce n’est pas possible, mettez un bon oreiller sous votre tête et vos épaules, permettant de faire un angle de 30° avec le reste du dos. Si cela ne fonctionne pas, il faudra envisager de porter une mentonnière, une sorte de ruban que vous enroulerez autour de votre tête verticalement et passerez sous votre menton.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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« L’épidémie de grippe va arriver ! »
« L’épidémie de grippe arrive ! »
« L’épidémie de grippe est là ! »
« L’épidémie de grippe s’intensifie ! »
« L’épidémie de grippe touche tous les départements ! »
Etc.

Chaque année, des articles largement copiés-collés des années précédentes se succèdent. Les journalistes ont parfois la vie facile !! Ils recopient le dernier Bulletin épidémiologique et le tour est joué.

Mais je me pose une question : qui calcule, en France, le nombre de personnes touchées par la grippe ??

Sur le terrain, au contact des patients, on a toute la journée des personnes qui défilent en annonçant qu’elles ont, qu’elles ont eu ou qu’elles commencent à avoir « une grippe ».

Mais c’est impossible !

Si vous avez la grippe, vous n’êtes pas en mesure de discuter avec vos amis, même au téléphone !!

Vous êtes au fond de votre lit, recroquevillé, tremblant, frissonnant, mouillé de sueur, avec la conviction que vous vivez vos dernières heures. Toute votre carcasse est douloureuse, vous pouvez à peine ouvrir les yeux, votre sommeil est peuplé de cauchemars.

Ce que la plupart des gens appellent la grippe est un simple rhume, qui peut déjà être vraiment pénible d’ailleurs, avec mal à la tête, nez qui coule, mal de gorge, toux grasse ou sèche, fatigue.

Néanmoins, il est vrai que beaucoup de symptômes sont communs aux deux maladies. Voici donc comment distinguer le rhume de la grippe.

  • « Grippen » est un mot d’origine germanique qui signifie « saisir brusquement ». Le rhume arrive progressivement, sur plusieurs jours. La grippe vous tombe dessus brutalement, dans certains cas en quelques minutes.
  • Le rhume ne vous paralyse pas ; vous pouvez à la rigueur vous forcer à aller au travail ou à l’école, en cas d’urgence absolue. Difficile ou impossible en cas de grippe, qui s’appelait, au 18e siècle, la « peste aviaire » (peste des oiseaux, car le virus est capable de les infecter et il est fréquent chez eux). La peste, c’est grave !
  • Le rhume peut vous arriver un peu n’importe quand dans l’année, quoique surtout en hiver parce que les gens se rassemblent à lintérieur. La grippe est saisonnière, elle fonctionne par épidémies de deux mois, dans la période allant de décembre à mars.
  • Le rhume peut être provoqué par toutes sortes de virus donnant des symptômes variés. C’est pourquoi c’est parfois plutôt le nez, la gorge ou les oreilles qui font mal. Les grippes provoquées par des virus d’une même famille se ressemblent plus.

« Que nul ne me touche ! »

Au chapitre des points communs, les virus du rhume et ceux de la grippe partagent le fait d’être extrêmement contagieux.

Dans les deux cas, les virus envahissent les mucus : la salive, tout ce qui sort du nez, de la bouche, de la gorge et des poumons.

Une personne qui éternue dans les transports en commun à l’heure de pointe enverra des gouttelettes en suspension dans l’air qui pourront contaminer… des centaines de personnes.

Il est important donc de tousser dans sa manche, de se laver les mains et surtout d’éviter de porter ses doigts à la bouche, au nez, dans les oreilles ou les yeux.

Dans les pays où le sens du civisme est très développé, même envers les inconnus, les personnes qui craignent de contaminer les autres portent des masques hygiéniques.

Ainsi les Japonais qui visitent nos pays portent-ils des masques chirurgicaux quand ils sont malades (et non pas parce qu’ils veulent se protéger de nos maladies, ainsi que je l’ai longtemps imaginé fort injustement !).

L’autre point commun des deux maladies est que la médecine ne peut rien contre elles. Se reposer, boire et attendre constitue le seul traitement efficace. Le paracétamol qui fait baisser la fièvre permet aux virus de se reproduire plus vite. Il prolonge et aggrave la maladie.

Les antitussifs (Toplexil, Humex), les gouttes pour le nez et les yeux sont à éviter. Ils sont classés comme plus dangereux qu’utiles [1].

Remèdes naturels

Quand on est malade, il est toutefois désagréable et déprimant d’attendre sans rien faire.

Les infections hivernales sont toujours l’occasion pour moi de confectionner de délicieuses tisanes de thym, gingembre, échinacée, et, bien sûr, des grogs bien chargés en citron, miel, clous de girofle… et rhum.

Je charge mon alimentation en vitamine C, je prends des gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse et du zinc, de la gelée royale et une cuillère à café de miel à l’huile essentielle d’origan.

J’évite de respirer par la bouche, et je bois régulièrement de l’eau et du thé, pour éviter que mes muqueuses ne se dessèchent. En effet, les muqueuses sont en principe protégées par une fine couche gluante qui empêche les microbes de passer. Si vous sentez votre bouche, votre gorge ou vos narines sèches, sachez que les virus passeront par là pour pénétrer dans votre corps, c’est l’autoroute pour eux.

En prévention, je n’oublie pas la vitamine D3 quotidiennement dès le mois d’octobre quand je ne peux plus m’exposer assez au soleil.

Si j’en ai l’occasion, je vais au sauna, où je prends soin de verser sur les pierres de l’eau parfumée à l’eucalyptus, au camphre, aux agrumes, et je m’efforce de respirer par le nez, où la chaleur extrême va détruire les virus qui y auraient pénétré.

Si je tombe malade malgré tout, ce qui est rare, j’essaye de le vivre comme une chance qui m’est offerte de prendre du repos sans aucune mauvaise conscience. Comme dans mon enfance où j’étais tout content de m’apercevoir, le matin, que j’étais « malade » et que j’allais donc pouvoir passer une merveilleuse journée en pyjama, tout en ayant ma Maman enfin aux petits soins pour moi tout seul, tandis que les frères et sœurs étaient à l’école.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Derek Amato est un paisible habitant d’une grande ville américaine. Un jour, il plonge dans une piscine du mauvais côté : « J’ai confondu le grand bain et le petit bain. »

C’est la fracture du crâne, l’hospitalisation d’urgence. En sortant de l’hôpital, Derek se rend chez un ami. Dans le salon, il remarque un piano. Il s’en approche. Ses doigts se posent sur le clavier… et il se met à jouer comme un professionnel.

Pourtant, Derek n’avait jamais touché un clavier auparavant.

Vous pouvez voir le reportage (en anglais) sur le lien dans les références de cette lettre [1]. Derek Amato a écrit un livre sur son expérience, intitulé Mon beau désastre (« My Beautiful Disaster [2] »).

Le syndrome du savant

Ce cas n’est pas isolé. Il a été décrit comme le « syndrome du savant », quand « une tragédie vous transforme en génie [3] ».

Derek Amato explique que des carreaux blancs et noirs apparaissent dans son esprit quand il est au piano. « Je me contente de suivre ce que les carreaux me disent de faire. J’essaye de suivre au mieux et cela se transforme en musique. »

Les études scientifiques recensent des cas similaires : par exemple, un garçon de 10 ans devenu un génie du calcul mental après avoir reçu une balle de baseball dans la tête ; un maçon de 56 ans qui, après être tombé d’un mur, devient poète, peintre et sculpteur [4].

Plus courantes sont les personnes âgées qui, au moment où elles commencent une démence sénile, se mettent à peindre, à chanter, à sculpter, alors qu’elles avaient pensé toute leur vie n’avoir aucun talent artistique.

Selon une étude parue en 1998 dans la revue scientifique Neurology, ce prodige pourrait être dû à la dégénérescence sélective du cortex orbitofrontal. Cela entraîne un phénomène de désinhibition des capacités créatives et artistiques, en particulier des capacités visuelles [5].

La personne « voit » des formes qu’elle ne percevait pas avant, et peut s’en servir pour créer.

D’une certaine façon, elle se « libère » des barrières qu’elle s’imposait depuis des années. Alors, son potentiel se révèle, enfin.

Sagesse juive

Il y a une phrase dans la tradition hassidique (une branche du judaïsme) qui dit :

« Ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connaît. Tu risquerais de ne pas te perdre [6]. »

À mon avis, il est impossible de comprendre cette phrase quand on a vingt ans.

À cet âge, on a besoin de certitudes. De foncer. On croit savoir ce qu’on veut. On n’a pas de temps à perdre.

Il n’y a qu’avec l’âge qu’on réalise que, souvent, ce qu’on a fait de mieux dans la vie n’avait pas été prévu.

Les erreurs, les accidents peuvent se révéler avec le temps source d’opportunités étonnantes.

Ils peuvent nous faire découvrir des choses que nous n’avions jamais imaginées. Rencontrer des personnes que nous n’aurions jamais rencontrées. Révéler un potentiel en nous qui serait resté à jamais enfoui.

C’est une des plus belles découvertes de la vie, un des plus beaux cadeaux de la vieillesse. Découvrir que (pratiquement) toutes les expériences peuvent se révéler positives, à condition de changer son regard et d’arriver à les regarder sous le bon angle.

C’est cela, grandir.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pourquoi 98 % des régimes échouent

En 1959 déjà, des recherches ont montré que 95 à 98 % des tentatives pour perdre du poids échouaient. Pire, deux tiers des personnes qui font des régimes regagnent plus qu’elles n’avaient perdu [1] !!

Les raisons en sont biologiques.

Le corps se met en mode « famine » dès que vous arrêtez de manger

Depuis 1969, on sait que le corps se met en mode « famine » dès que vous diminuez les calories.

Il économise son énergie. Il réduit la température interne. Il stocke de la graisse. Il vous inonde d’hormones de la faim pour vous pousser à vous focaliser sur la nourriture.

Votre estomac se met à gargouiller. Votre odorat devient aussi sensible que celui d’un chien de chasse. Vous humez le moindre fumet de nourriture, qui vous fait saliver. La nourriture prend une saveur encore plus plaisante, intense, irrésistible.

Autrement dit, votre corps lutte à mort contre vous pour éviter de perdre du poids. Et il vous poursuivra toute votre vie en vous punissant d’un sentiment horrible de « mourir de faim » si vous persistez à le priver.

Vous n’arrêtez d’avoir faim que quand vous avez regagné votre poids… et un peu plus

Il suffit de perdre 3 % de votre poids pour que, déjà, le métabolisme ralentisse de 17 %.

Les choses ne rentreront dans l’ordre que lorsque vous aurez… retrouvé votre poids initial, si possible avec un petit « supplément » considéré par votre corps comme une assurance en cas de coup dur, au cas où cette perte de poids se reproduirait !!

Des conseils pour maigrir simplistes et inefficaces

Les médecins sollicités pour diagnostiquer et conseiller les personnes obèses ne sont pas forcément qualifiés. La nutrition ne représente que 19 heures d’études en moyenne dans la vie d’un étudiant en médecine.

De quoi connaître en gros la différence entre oméga-3 et oméga-6, entre un polyphénol et un acide aminé, mais sans avoir d’expertise complète en nutrition !

Le résultat : des conseils pour maigrir souvent simplistes, culpabilisants, inefficaces.

En témoignent les statistiques. Depuis 1980, le taux d’obésité a doublé dans 73 pays et augmenté dans 113. Durant cette période, aucun pays du monde n’a connu de baisse de son taux d’obésité. Et cela malgré les campagnes de lutte contre les « calories » lancées dans la plupart des pays, qui incitent la population à surveiller son poids et à fuir les produits gras.

On mange de moins en moins, et de moins en moins gras !

Mais ce ne sont pas les calories qui sont en jeu, ni les produits gras. Aux États-Unis, la population absorbe moins de calories qu’en 2003, et consomme chaque année 3,5 kg de graisses en moins par rapport aux années 1970 [2].

Le problème vient de ce qu’ils mangent, de leur alimentation.

L’excès de fructose et, en particulier, le sirop de glucose-fructose présent dans la plupart des biscuits, gâteaux, barres de céréales, desserts sucrés, pâtes à tartiner, abîment le foie et amoindrissent la sensibilité à l’insuline, plus que les autres édulcorants ayant autant de calories.

Les personnes qui mangent des « oléagineux » (noix, noisettes, amandes, noix du Brésil…) quatre fois par semaine ont 12 % d’incidence de diabète en moins et 13 % de mortalité en moins que les autres, indépendamment de leur poids.

60 % de nos calories proviennent de produits ultra-transformés

Les aliments ultra-transformés (AUT) sont ceux fabriqués industriellement, contenant de multiples ingrédients, dans lesquels il est difficile d’identifier avec certitude quels produits de base vous êtes en train de manger.

Pensez, par exemple, à une « chips » Pringles, à une saucisse Knacki, à des raviolis en boîte ou des biscuits Prince.

Sans lire la liste des ingrédients, impossible de dire précisément de quoi ils sont faits, quels additifs entrent dans leur composition.

Ces aliments représentent environ 60 % des calories que nous absorbons. Selon une nouvelle étude française ayant porté sur 44 551 adultes français de plus de 45 ans, chaque augmentation de 10 % représente une hausse de 14 % de notre risque de mort prématurée. Cette étude a été publiée dans la revue médicale JAMA Internal Medicine le 11 février 2018 [3].

Bien qu’il soit difficile de deviner ce qu’ils contiennent vraiment, les AUT sont le plus souvent composés de produits très bas de gamme, d’ingrédients parmi les moins chers disponibles sur le marché : farines et huiles raffinées, graisses hydrogénées, sucre et sirop de glucose-fructose, sel, amidon de maïs ou de pomme de terre, lait écrémé en poudre, œufs en poudre, margarine, colorants, édulcorants. Le tout grillé, frit, ou soufflé pour donner du volume et ainsi vendre un plus grand paquet, pour une valeur « perçue » comme plus élevée par le consommateur.

Ces produits, pauvres en fibres alimentaires, en vitamines, en bonnes graisses et bonnes protéines, ont un index glycémique très élevé qui les rend redoutables pour le pancréas et favorise le diabète.

La volonté ne suffit pas

Face à ces armes de destruction massive que sont les AUT, la « volonté » et les « efforts » pour perdre du poids pèsent peu de chose.

La seule issue pour la personne est de parvenir à rétablir des repas réguliers sans AUT et donc à base de produits frais, bruts, entiers, biologiques, de saison, si possible locaux, et sans grignotages de malbouffe intercalés.

Cela ne suppose pas seulement une information, une volonté et une discipline personnelle, mais également un cadre de vie – social, familial – favorable, qui impose un rythme et qui ne laisse pas chacun gérer ses désirs et ses fringales seul.

Le combat est, en effet perdu, d’avance si l’on est seul face aux assauts de la publicité et à l’omniprésence de la malbouffe proposée à tous les rayons et tous les coins de rue.

Vous savez que vous devriez manger du céleri à la vapeur et quelques blettes avec un jus de citron et de l’huile de colza. Mais vous ouvrez votre placard et tombez sur un paquet ouvert de bonbons Haribo acidulés et multicolores, vos préférés. Vous tendez la main, en mangez un, et c’est immédiatement un flot irrésistible de salive qui envahit votre bouche, ainsi que l’envie de vous resservir une, deux, trois fois, jusqu’à ce que le paquet soit vide…

Comme tous les changements fondamentaux dans l’existence, il ne suffit pas de se lever un beau matin pour commencer. Les bonnes résolutions marchent rarement, on le sait ; et dans le domaine de la minceur, c’est pire qu’ailleurs.

Le soutien d’un nutritionniste qualifié, humain, empathique, impliqué pour vous faire réussir, est décisif. Une étude de 2017 a montré qu’il fallait douze sessions avec un diététicien pour voir une baisse significative du taux de prédiabète et du risque cardiovasculaire [4].

Le message est clair : c’est la présence humaine, le soutien, l’accompagnement qui vous aideront, bien plus que tous les efforts de volonté du monde. Seuls dans notre coin, nous sommes bien faibles. On le sait depuis longtemps, « l’homme est un animal social », et cela n’a toujours pas changé en 2019.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Naissance d’une relation toxique

Il y a les maladies du corps, les maladies de l’esprit, et il y a les maladies relationnelles.

Ces dernières peuvent être terribles. On parle de relations toxiques, qui empoisonnent leurs victimes.

La relation toxique risque de naître lorsque deux personnalités bien particulières se rencontrent.

Deux personnalités très particulières : Narcissique et Empathique

La première, que nous appellerons Narcissique, a une haute opinion d’elle-même. Elle ne pratique pas l’introspection. Elle ne connaît pas les scrupules, les regrets, les remords.

Elle est persuadée de ne jamais commettre d’erreur. Si elle échoue, c’est de la faute des autres, jamais de la sienne. Quand quelqu’un est accusé à sa place, elle évite de se dénoncer. Elle n’éprouve pas de compassion pour la personne injustement accusée mais, au contraire, un sentiment de supériorité, celui d’avoir été « plus maligne ».

L’autre, que nous appellerons Empathique, doute d’elle-même. Elle se pose constamment des questions sur sa valeur, ses mérites.

En cas de conflit, son réflexe est de croire que c’est de sa faute. Elle s’excuse, se fait des reproches, se remet en question. Elle pense que c’est à elle, et uniquement à elle, de faire des efforts pour changer. Elle prend sur elle la responsabilité de restaurer la paix et l’harmonie, même s’il faut se sacrifier.

Quand Empathique rencontre Narcissique, la relation peut vite devenir toxique.

Chaque fois que surgit un conflit, Narcissique impose son point de vue et n’hésite pas à accabler Empathique, qui n’ose pas répondre de peur d’aggraver la situation.

Quand Narcissique se trompe, elle en fait porter la responsabilité à Empathique.

Empathique suppose qu’il y a eu un malentendu et que Narcissique croit sincèrement que ce n’est pas de sa faute. Elle cherche des excuses à Narcissique car elle déteste les conflits et s’interdit d’avoir une mauvaise opinion des autres. Elle va jusqu’à s’inventer des fautes qui expliqueraient l’attitude injuste de Narcissique envers elle.

« Si je fais les concessions nécessaires, pense-t-elle, Narcissique deviendra gentille avec moi. » Car ce qui lui importe avant tout, c’est de se sentir appréciée, aimée.

Mais Empathique obtient l’exact contraire de ce qu’elle espérait.

Empathique obtient le contraire de ce qu’elle espérait

Voyant qu’Empathique se remet en cause, s’adapte, et fait tout pour éviter le conflit, Narcissique s’engouffre dans la brèche et redouble d’exigence vis-à-vis d’Empathique.

Empathique se remet encore plus en question, ce qui nourrit ses doutes sur elle-même. Elle se consume en questionnements, se demandant pourquoicomment, « ce qui fait que » Narcissique est si méchante avec elle. Elle ne comprend pas que Narcissique profite de la situation, tout simplement.

Narcissique, nous l’avons dit, n’a jamais de scrupules ni de remords. Elle n’éprouve aucune culpabilité à obtenir des avantages au détriment d’Empathique. Au contraire, elle est fière de dominer. Elle voit dans la soumission d’Empathique un signe, non de gentillesse ni de générosité, mais de faiblesse. Dans son esprit, Empathique mérite d’être exploitée.

Empathique a le réflexe inverse. Elle ne peut pas imaginer que quelqu’un soit indifférent à la douleur des autres et à l’injustice, puisqu’elle-même y est si sensible. « J’ai dû faire quelque chose qui justifie l’attitude de Narcissique envers moi, se dit-elle, car sinon Narcissique s’apercevrait que je souffre et m’aiderait, c’est certain ! »

En réalité, Narcissique n’a aucune intention de l’aider. Elle continuera de l’exploiter tant que ce sera dans son intérêt et tant que l’autre ne réagira pas.

Et c’est facile car il est probable qu’Empathique refusera tout secours de l’extérieur. Elle a une image si dévalorisée d’elle-même qu’elle pense que les personnes qui cherchent à intervenir pour la protéger se trompent, qu’elles ne se rendent pas compte que tout est de sa faute.

Enchaînée dans une relation toxique avec Narcissique, elle ira jusqu’à prendre sa défense contre sa famille, ses amis ou collègues qui cherchent à la protéger et qui lui veulent du bien.

C’est ainsi qu’Empathique se retrouvera isolée, à la merci de Narcissique.

Comment sortir de cette situation terrible ?

Il faut pour cela qu’Empathique comprenne l’arme fatale dont se sert Narcissique, et qu’elle la neutralise.

Cette arme s’appelle lidentification projective.

Une projection est un terme de psychanalyse qui désigne le fait d’attribuer aux autres des sentiments inavouables que l’on éprouve soi-même, mais qu’on ne veut pas reconnaître.

Par exemple, une personne brutale qui ne se reconnaît pas comme telle, mais qui voit partout des personnes brutales. Les personnalités narcissiques utilisent ce mécanisme de défense constamment. Dans les thérapies de couple par exemple, il est fréquent de rencontrer des pervers narcissiques qui « diagnostiquent » leur partenaire victime comme étant pervers narcissique.

L’identification est ce que ressent la victime du narcissique. La victime est capable d’empathie. Ayant le « cœur ouvert », elle absorbe facilement, inconsciemment, les projections du narcissique, et les identifie comme siennes. Ainsi, lorsque le narcissique projette ses émotions négatives sur sa victime, cette dernière éprouve instantanément de la honte, de la culpabilité, un sentiment d’illégitimité, d’incompétence, de dévalorisation.

Le narcissique en profite pour l’isoler, l’exploiter, lui extorquer des faveurs (sexuelles, financières ou symboliques comme l’admiration et la reconnaissance…).

La victime s’étiole et perd encore plus confiance en elle-même. Ses mécanismes d’autodéfense, faibles au départ, s’érodent encore. Elle se sent de plus en plus dépendante du narcissique, engluée dans le cycle mortifère de l’identification projective.

Empathique peut briser cette chaîne en prenant conscience du mécanisme. Sa compréhension la protégera contre les distorsions de Narcissique, qui lui fait croire qu’elle est coupable et responsable de sa situation.

Le processus de guérison est long et douloureux car Empathique ressentira encore de la honte, honte cette fois d’avoir été victime de Narcissique. Elle se sentira nulle et faible vis-à-vis de Narcissique, qui a su l’exploiter et semble sortir grande gagnante de la relation.

Il est très important alors qu’Empathique comprenne que ce ne sont pas ses défauts, mais au contraire ses qualités (empathie, bienveillance, générosité, sens de l’honneur et du devoir…) qui l’ont rendue vulnérable. Que ce n’est pas à elle d’avoir honte, mais à Narcissique.

Narcissique n’a aucun mérite d’avoir abusé d’elle. Son absence de scrupules n’est pas une marque de force mais de faiblesse. Son énergie n’est tournée que vers elle-même, elles n’a pas assez de force pour tenir compte des besoins et des droits d’autrui. Elle est dans l’imposture, puisqu’elle doit ses succès à une autre.

Narcissique a besoin de se nourrir des qualités des autres. C’est une sorte de vampire, qui piétine ou régresse car elle ne se confronte pas à ses limites.

Empathique pourra retrouver son assurance en comprenant que sa capacité à regarder en face ses faiblesses et ses failles est une marque de courage et de force. Cette lucidité lui permet de progresser.

En portant un regard vrai sur Narcissique, Empathique s’apercevra d’ailleurs que Narcissique a besoin d’elle, alors qu’elle n’a pas besoin de Narcissique pour vivre.

Pour preuve, lorsqu’Empathique décidera de mettre fin à la relation, Narcissique n’aura de cesse que de maintenir un lien avec elle, ou de la remplacer par une autre victime.

Empathique, de son côté, aura tiré les leçons de l’expérience. Elle ne risquera plus de tomber entre les griffes d’un autre narcissique, car elle les repère désormais à trois kilomètres. Elle aura souffert, mais elle aura progressé. Elle se sera renforcée.

Bravo Empathique !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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« Cancer du pancréas : renoncez à une guérison définitive. »

C’est en ces termes que la Ligue contre le cancer de Suisse présente d’emblée le cancer du pancréas :[1]

« Même s’il faut renoncer à une guérison définitive, ralentir l’évolution et atténuer les symptômes de la maladie est possible. »

On le sait, le cancer du pancréas est une cochonnerie. Le couturier Karl Lagerfeld vient d’en faire les frais. Avant lui, c’était le célèbre fondateur d’Apple, Steve Jobs, et tant d’autres victimes connues ou inconnues.

Le cancer le plus mortel, et aucun progrès depuis 40 ans

Le cancer du pancréas est le plus mortel, avec seulement 1 à 5 % de taux de survie à 5 ans.

Attention, taux de survie ne signifie pas « guérison », mais uniquement que le patient vit toujours après 5 ans.

La mortalité diminue à peine pour les hommes depuis 1971 et pas du tout pour les femmes. Il n’y a donc aucun progrès dans les traitements.

Faites connaissance avec votre pancréas

Le pancréas est une glande digestive jaunâtre située juste derrière le bas de l’estomac, contre la colonne vertébrale. C’est le deuxième organe le plus volumineux du corps, après le foie.

Il fait partie de nos organes vitaux, ce qui veut dire qu’on ne peut pas simplement l’enlever en cas de cancer, comme on peut le faire pour les organes non-vitaux (utérus, testicules) ou pour les organes que l’on a en double (reins, poumons).

Le pancréas contribue, d’une part, à la digestion des aliments : il déverse dans l’intestin des enzymes digestives indispensables pour digérer les glucides, les graisses et les protéines.

D’autre part, il sert à la fabrication d’insuline et de glucagon, des substances indispensables à la régulation du sucre sanguin. L’insuline permet aux cellules d’absorber le sucre du sang. Le glucagon joue le rôle inverse.

Différents cancers du pancréas

Le mot « cancer » n’est qu’un terme générique désignant une prolifération rapide et anarchique de cellules.

La maladie est très différente selon le type de cellules qui prolifèrent.

Le pancréas étant un organe compliqué, avec beaucoup de types de cellules différentes, il y a de nombreux types de cancer du pancréas.

Néanmoins, dans 95 % des cas, il s’agit de cancer des cellules fabriquant les enzymes digestives, qui se situent dans la tête du pancréas.

Ces cellules se multiplient, forment une boule dure (tumeur) qui bouche le canal pancréatique, empêchant les enzymes digestives de s’écouler normalement.

Le patient ne s’en aperçoit pas tout de suite. Il n’a que de légers symptômes de dérangement intestinal.

Cependant, la tumeur ne tarde pas à boucher également les canaux biliaires du foie, qui se trouvent à proximité, empêchant la bile de s’écouler normalement. Le patient fait alors une jaunisse : la peau et le blanc de l’œil jaunissent, les selles se décolorent, l’urine prend une couleur brun foncé.

Le cancer s’étend à l’intestin et à l’estomac, provoquant des nausées, vomissements, diarrhées.

Ensuite, des cellules cancéreuses forment des métastases en général dans le foie, mais parfois aussi dans les poumons ou les os.

Dans le cas de Karl Lagerfeld, on ne sait pas pour l’instant quel type exact de cancer du pancréas l’a touché. Pour Steve Jobs, il s’agissait d’une tumeur neuroendocrine du pancréas. C’est une tumeur qui se développe à partir des cellules nerveuses et de cellules productrices d’insuline. C’est le cas le moins grave de cancer du pancréas, ce qui peut expliquer que Steve Jobs ait vécu huit ans après son diagnostic (il avait été diagnostiqué en 2003 et il est mort le 5 octobre 2011).

Les causes du cancer du pancréas

Le risque de cancer du pancréas augmente avec l’âge, le surpoids, le tabac et l’alcool.

Il augmente aussi si l’on souffre de pancréatite, une inflammation du pancréas provoquée par l’alcool ou les calculs biliaires, mais qui ne donne pas de symptômes.

Le risque diminue si l’on réduit sa consommation de sucre et de viande rouge, et qu’on augmente celle de fruits et légumes.

C’est un cancer très insidieux car on ne s’aperçoit de rien pendant longtemps. Quand les symptômes apparaissent, ils sont souvent négligés par le patient comme par le médecin car peu spécifiques : jaunisse, nausées, vomissement, diarrhée, perte de poids, douleur diffuse dans l’abdomen, fatigue ou encore lassitude.

Quand la maladie est enfin diagnostiquée comme telle, la tumeur a en général déjà envahi les tissus environnants (foie, intestin, estomac) et il faut une chirurgie massive et dangereuse pour la retirer.

Dans 85 % des cas, l’opération n’a même pas pour but de permettre une rémission du patient mais seulement de ralentir la progression de la maladie. On parle de chirurgie palliative, qui doit être accompagnée des autres soins aux personnes très malades : accompagnement psychologique et spirituel pour atténuer l’angoisse, lutte contre la douleur, alimentation artificielle quand le système digestif est profondément atteint.

Inutile de préciser qu’il s’agit d’un terrible calvaire pour le malade.

Dans 15 % des cas, quand la tumeur est encore petite et qu’elle n’a pas fait de métastases, on espère une rémission du patient : ce n’est pas une guérison définitive, mais la maladie est repoussée pour quelque temps avant de se manifester à nouveau. Le taux de succès est malheureusement très faible, ce qui explique les résultats globaux si décourageants.

Pour les patients non opérables et métastatiques, la survie médiane est de 6 mois et la survie à 5 ans est nulle.

Quel espoir ?

Quel espoir, dans tout ça ?

Si vous écoutez la médecine officielle (et les médias qui répètent ce qu’on leur dit), le cancer du pancréas est tellement dangereux qu’il faut à tout prix fuir les médecines douces et parallèles.

La preuve, Steve Jobs, qui a cherché à se soigner par l’acupuncture et en mangeant végétarien, est mort ! Beaucoup de médias ont expliqué qu’il s’était fait entraîner dans le monde dangereux des charlatans des approches alternatives, et que c’est ça qui l’a tué.

Mais l’argument n’est pas aussi logique qu’il en a l’air. Car on peut dire exactement l’inverse :

Dans la mesure où le cancer du pancréas est tellement dangereux, les patients n’auraient-ils pas au contraire tout intérêt à aller vers les voies alternatives ?

Qu’ont-ils à perdre ?

Je dirais que c’est une question de personnalité.

Dans une situation aussi grave que l’annonce d’un cancer du pancréas, qui équivaut dans tous les cas à l’annonce de très grandes souffrances, il y a ceux qui vont préférer :

  • se confier entièrement au corps médical et trouver une sorte de sécurité ou au moins être un peu rassurés par un programme complet de chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, y compris si ils savent au fond d’eux-mêmes qu’au bout du compte il y a la souffrance et la mort.
  • Et il y a ceux qui vont au contraire trouver une forme de réconfort voire d’espérance en se lançant dans une sorte de quête personnelle. Ils chercheront à « trouver leur voie » en allant justement à la recherche des guérisseurs, chamanes ou magnétiseurs qui, sait-on jamais, pourraient réussir… l’impossible.

On a reproché à Steve Jobs d’être allé dans des cliniques bizarroïdes au Mexique et en Allemagne, d’avoir approché des homéopathes et des planteurs d’aiguilles et fait des stages de méditation, de yoga et de cueillette de plantes sauvages.

Mais pour cet homme qui avait passé toute sa vie dans des bureaux et devant des ordinateurs, je suis convaincu que ces expériences furent parmi les plus fortes de son existence. Son cancer du pancréas l’a obligé à se détourner de ses obligations (et obsessions) professionnelles et technologiques, et ce fut sans doute pour le mieux, car rien d’autre ne pouvait le faire.

Ceux qui auraient voulu enfermer cet homme dans le premier hôpital universitaire venu, au nom de la science, ne se rendent pas forcément compte que c’est la dernière chose dont il avait besoin, à ce stade de sa vie.

Vous l’avez compris, et vous n’en serez pas étonné, je choisis mon camp et ce n’est pas celui de la voie institutionnelle qui, en apparence, semble la plus raisonnable mais peut paraître à certains n’être qu’un cul-de-sac désespérant.

Or on sait combien l’espoir, et le moral, sont importants et augmentent les chances de guérir, surtout en cas de maladie grave.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les intestins pleins et lourds, ça gâche la vie.

Ce n’est pas visible comme une plaie béante, des articulations gonflées, rouges, douloureuses, une jambe cassée.

Mais c’est un fardeau de chaque instant.

« – Débouchez-moi ça, Docteur ! »

« – Un lavement, des laxatifs… Je ne veux pas le savoir ! Mais je n’en peux plus !! »

Le problème est que notre système intestinal est délicat.

Nos intestins ne sont (malheureusement ou heureusement) pas de simples canalisations en cuivre ou en caoutchouc.

Si vous les traitez avec du Destop, vous risquez de tout abîmer et d’aggraver la situation.

Comme toujours, il faut traiter la cause qui est le mode de vie et le mode alimentaire (j’y reviens plus bas).

Mais dans l’urgence, voici vos options :

  • les laxatifs qui augmentent la quantité d’eau dans les selles : macrogol, lactulose, lactilol. On les appelle des laxatifs « osmotiques » ;
  • les laxatifs qui font gonfler la quantité de selles : mucilages tels que psyllium, le son et l’ispaghul. Ils rendent les selles molles. On les appelle des laxatifs « de lest » ;
  • les laxatifs qui lubrifient les selles, pour mieux les faire glisser dans les intestins : huile de paraffine. On les appelle laxatifs « émollients » ou « purgatifs » ;
  • les laxatifs qui déclenchent des contractions du gros intestin. On les appelle des laxatifs « stimulants » (rhubarbe, ricin, séné, aloès, bourdaine, bisacodyl). Ils irritent l’intestin et déclenchent le besoin d’aller à la selle.

Enfin, il existe des laxatifs de secours qui se présentent sous la forme de suppositoires ou de produits à injecter dans le rectum (lavements). Ils agissent principalement par inflammation du rectum, et ne doivent pas être utilisés régulièrement.

Les laxatifs à base de magnésium sont « hybrides ». Ils sont à la fois stimulants et hydratants.

Parmi ces quatre catégories de laxatifs, seuls les derniers (les stimulants, dont le magnésium) ont des effets indésirables à long terme, en ce sens où ils détraquent les mécanismes naturels d’évacuation des aliments digérés.

Ils irritent la muqueuse de l’intestin, provoquant des douleurs. Ils peuvent entraîner des troubles de l’hydratation et une baisse du potassium dans le sang. Ils peuvent abîmer le foie et les reins. Le magnésium, de plus, est contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale (risque d’hypermagnésémie).

Ces effets néfastes sont présents y compris quand ces produits sont pris sous forme de simples tisanes à base de plantes.

Le problème principal des trois premiers est qu’ils perdent de leur efficacité avec le temps. Des précautions d’usage sont également à prendre pour éviter les problèmes :

  • pour les laxatifs de lest (mucilages) : boire beaucoup d’eau, pour éviter qu’ils ne forment un bloc compact dans le tube digestif qui sera encore plus difficile à évacuer ; la contrepartie inévitable, c’est qu’ils donnent des sensations de ballonnements ;
  • pour les laxatifs émollients (paraffine) : éviter de les prendre avant le coucher, car il y aurait un risque de reflux huileux dans l’œsophage et, éventuellement, les poumons. De plus, ils entraînent une mauvaise absorption des vitamines due à la barrière graisseuse.

Traitement de fond de la constipation

Les laxatifs sont nécessaires pour soulager momentanément, mais le seul moyen de régler ses problèmes intestinaux sur le long terme réside dans l’hygiène de vie : hygiène alimentaire, exercice physique et, surtout, hygiène émotionnelle.

  • L’hygiène alimentaire consiste à manger des produits frais, entiers, surtout des légumes et des fruits (crus avec la peau pour ceux qui se mangent ainsi), et boire beaucoup d’eau.
  • L’exercice physique est essentiel : la marche à pied, comme les autres sports, exerce un massage bienfaisant sur le ventre et un mouvement naturel qui aident les aliments à avancer dans les intestins. Toute gymnastique du corps permet aux aliments de mieux se mélanger, et s’hydrater contribue à les évacuer plus facilement. Il est d’ailleurs courant d’avoir envie d’aller à la selle dès qu’on se met à courir, lorsqu’on a des problèmes de constipation.
  • L’équilibre émotionnel enfin : c’est le sujet le plus important, mais aussi le plus compliqué. On sait à quel point les intestins et l’esprit sont liés.

« Tripes » est l’anagramme d’« esprit » (les deux mots s’écrivent avec les mêmes lettres). Une personne angoissée aura une « boule dans le ventre », et ce n’est pas une simple formule littéraire. C’est une réalité.

Celui qui « n’est pas dans son assiette », parce qu’un événement lui est « resté sur l’estomac », voire « en travers de la gorge », n’a pas réussi à « digérer » ce qui lui était arrivé, et depuis « se fait de la bile » et se « passe la rate au court-bouillon ».

La sagesse populaire nous le dit : pas de digestion normale si l’âme est sens dessus dessous. C’est donc du côté d’une remise à plat de nos sentiments qu’il faut chercher pour que le transit se fasse de façon normale.

Si je ne devais choisir qu’un laxatif

Cela étant dit, il y a un laxatif qui est efficace et sans effets secondaires, dans mon expérience : le psyllium.

Également appelé « plantain des Indes », c’est une graine qui contient un « mucilage », donc une sorte de gel doux, qui hydrate le bol alimentaire, calme l’inflammation de la paroi des intestins, et fait des miracles contre les constipations persistantes.

Plus qu’un laxatif, c’est un régulateur du transit, qui agira également contre la diarrhée si elle se produit. Ses graines absorbent, en effet, l’eau en excès dans l’intestin, permettant de retrouver des selles moins liquides.

Il réduit aussi les gaz dans l’intestin. On le recommande en cas de problème de côlon. Il est aussi recommandé en cas d’hémorroïdes, car les selles sont plus molles et s’évacuent plus facilement. À prendre après un accouchement, en particulier.

Les graines ne sont pas digérées par l’organisme. Elles gonflent dans l’estomac, contribuant à donner un sentiment de satiété et donc à faire perdre du poids à ceux qui en ont besoin. En revanche, ses fibres servent de nourriture à la flore intestinale. Ce sont des prébiotiques.

On peut en saupoudrer n’importe quel plat, ou en mettre une cuillère à café dans un grand verre d’eau et le boire. Le goût est légèrement sucré, pas désagréable du tout.

Selon une étude publiée dans Pubmed en 1999, le psyllium réduirait le taux de glucose global et postprandial chez les personnes souffrant d’un diabète de type 2.

Sur 34 hommes souffrant de diabète de type 2, l’étude a montré que le taux de glucose global a été abaissé de 11 % après 8 semaines de cure de psyllium blond à raison de 5,1 g par jour.

Vous l’aurez compris, j’ai un faible pour le psyllium. On le trouve dans le commerce sous la marque Métamucil (le nom vient de « mucilage », qui est le gel contenu dans les graines de psyllium).

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La vérité est lourde à porter mais elle s’allège dès qu’on la regarde en face

Si vous téléphonez à un ami qui se trouve à Strasbourg, et racontez que vous êtes à Bordeaux alors que vous êtes à Marseille, et que vous lui demandez des indications pour vous rendre chez lui…

… tout ce qu’il pourra vous dire vous sera inutile.

Le problème, c’est que la plupart des gens font cela en permanence.

Ils prétendent être à un endroit où ils ne sont pas.

Ils prétendent que tout va bien, alors que ce n’est pas vrai.

Ils balayent les choses sous le tapis, alors qu’ils savent qu’il y a un problème.

Ils ferment les rideaux, alors qu’il faudrait les écarter et regarder par la fenêtre ce qui se passe.

Cela fait peur, après tout, de regarder où vous êtes lorsque votre vie ne va pas dans la direction où vous aimeriez qu’elle aille.

  • Si vous observez une étrange boule dans votre cou, qui ne cesse de grossir…
  • Si vous vous sentez de plus en plus fatigué, sans raison apparente…
  • Si vous prenez du poids de façon inexpliquée…
  • Si vous êtes essoufflé après avoir monté trois marches…
  • Si vous avez une douleur bizarre dans le bras gauche, des saignements inquiétants…

Vous êtes peut-être à la veille d’un accident.

Vous auriez besoin de savoir la vérité et, très certainement, de prendre des mesures radicales : alimentaires, mode de vie, exercice physique, gestion du stress, sommeil et rythme de vie, sevrage d’alcool et de tabac…

Et pourtant, dans une telle situation, la plupart des gens ne font… rien !

Ils espèrent que tout va bien se passer.

Ils sont comme divisés en plusieurs personnalités :

  • une personne réaliste, qui voit les choses en face, et qui sait très bien ce qu’il faudrait faire ;
  • une autre qui dit à la première de se taire. De disparaître.

Pourquoi ?

Parce que la vérité est un lourd fardeau.

Regarder les choses en face est difficile.

Cela nous oblige à envisager des actes que nous n’avons pas envie d’envisager. À faire des choix que nous n’avons pas envie de faire.

La plupart des gens ne regardent pas les choses en face avant de se réveiller en salle de réanimation, après un infarctus, une embolie, un coma diabétique, un AVC, un blocage rénal.

Mais votre cerveau est intelligent. Il sait toujours quand vous êtes en train de vous mentir à vous-même.

Et il a une stratégie : il gonfle le problème. Et fait monter en vous l’angoisse.

Cette angoisse finit par vous accompagner partout, de jour comme de nuit.

Mais voici le secret :

La vérité est toujours plus inquiétante quand elle est tapie dans l’ombre, et qu’elle échappe à vos yeux.

Quand elle ressemble à un monstre amorphe, à un vampire, un serpent, un dragon, un monstre marin…

Si vous la regardez droit dans les yeux, en revanche, elle fond comme une boule de neige dans une cocotte-minute.

Une fois que vous savez ce qui se passe, et pourquoi, vous vous apercevez que le monstre n’est pas si inquiétant. Il a une tête, des pattes, une queue, mais il commence et se termine à des endroits précis.

Vous pouvez l’affronter, et vous avez une chance de gagner.

La question est de savoir si vous voyez le problème clairement ou pas. Si vous osez le regarder en face.

Une fois que vous l’aurez regardé en face, la solution sera évidente.

Vous comprendrez que, oui, lire ce dossier sur le cholestérol, l’hypertension, le cancer, le diabète, l’arthrose, la prostate ou la ménopause est vraiment nécessaire.

Même si c’est parfois un peu long, compliqué, dur à lire… Qu’on ne s’amuse pas autant qu’en regardant une série à la télévision… Que ce n’est pas aussi facile que d’ouvrir – et d’engloutir – un paquet de chips ou de bonbons…

Cela vous permet d’agir plus tôt. Et donc mieux.

Surtout en santé naturelle où on traite les causes profondes, ce qui prend toujours plus de temps.

Malgré tout, ce n’est pas si compliqué. Un petit effort provoque des résultats énormes. Et la vie est tellement plus agréable quand on est dans le siège du pilote, qu’on tient les manettes pour diriger son avion dans la bonne direction.

C’est ce que j’essaye de vous offrir par mon travail. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Huit choses qui se produisent dans votre corps quand vous marchez chaque jour

Rester en forme peut être compliqué, mais vous êtes un peu obligé de vous en préoccuper si vous souhaitez garder la santé.

Heureusement, vous n’avez pas besoin de vous inscrire dans une salle de sport ni de courir 10 kilomètres tous les jours.

Marcher régulièrement, et à votre rythme, peut déjà faire une énorme différence pour vous maintenir en bonne santé.

Vous améliorez l’oxygénation et l’irrigation de votre cerveau par le sang, ce qui augmente vos capacités cognitives. Votre cœur gagne en capacité, vos artères s’assouplissent, vos poumons se dilatent et vous chassez l’air vicié qui stagne dans les alvéoles de vos poumons.

Exposé à la lumière directe du soleil, vous fabriquez de la vitamine D et vos os en bénéficient, d’autant plus que chaque pas que vous faites provoque une onde de choc dans votre squelette qui augmente votre densité osseuse.

Voici, dans le détail, huit bienfaits que vous retirerez immédiatement de 30 minutes de marche par jour :

  • Une meilleure santé mentale : marcher est bon pour le moral et peut apaiser les symptômes de la dépression, au moins aussi bien que les médicaments chez certaines personnes [1].
  • Efficace pour perdre du poids : même si courir est plus efficace, marcher est un bon moyen de perdre du poids, selon une étude de l’université McGill au Canada [2].
  • Réduit le risque de certains cancers : deux études de l’American Society for Clinical Oncology ont montré que le fait de marcher 3 heures par semaine divisait par deux le risque de mourir d’un cancer du sein ou du côlon [3].
  • Aide le système immunitaire : marcher au moins 30 minutes par jour renforce votre système immunitaire, et réduit donc le risque d’infection [4].
  • Peut prévenir le diabète : les exercices en aérobie aident le corps à mieux utiliser l’insuline. Une marche rapide après les repas est très efficace contre le diabète [5].
  • Réduit l’envie de sucre et le grignotage antistress : des études de l’université d’Exeter ont montré que marcher quinze minutes faisait baisser l’envie de sucre. Marcher quotidiennement réduit aussi le besoin de manger en cas de stress [6].
  • Très bon pour le système cardiovasculaire : une étude de l’école de médecine de Harvard a montré que marcher 20 minutes par jour réduisait le risque de maladie cardiaque de 31 % [7].
  • Améliore la mobilité à un âge avancé : pratiquer la marche à pied quand on est jeune diminue fortement le risque de handicap physique dans la vieillesse [8].

Tout cela simplement en mettant de bonnes chaussures et en sortant de chez soi avec des vêtements adaptés à la saison !!

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Naissance d’une relation toxique

Il y a les maladies du corps, les maladies de l’esprit, et il y a les maladies relationnelles.

Ces dernières peuvent être terribles. On parle de relations toxiques, qui empoisonnent leurs victimes.

La relation toxique risque de naître lorsque deux personnalités bien particulières se rencontrent.

Deux personnalités très particulières : Narcissique et Empathique

La première, que nous appellerons Narcissique, a une haute opinion d’elle-même. Elle ne pratique pas l’introspection. Elle ne connaît pas les scrupules, les regrets, les remords.

Elle est persuadée de ne jamais commettre d’erreur. Si elle échoue, c’est de la faute des autres, jamais de la sienne. Quand quelqu’un est accusé à sa place, elle évite de se dénoncer. Elle n’éprouve pas de compassion pour la personne injustement accusée mais, au contraire, un sentiment de supériorité, celui d’avoir été « plus maligne ».

L’autre, que nous appellerons Empathique, doute d’elle-même. Elle se pose constamment des questions sur sa valeur, ses mérites.

En cas de conflit, son réflexe est de croire que c’est de sa faute. Elle s’excuse, se fait des reproches, se remet en question. Elle pense que c’est à elle, et uniquement à elle, de faire des efforts pour changer. Elle prend sur elle la responsabilité de restaurer la paix et l’harmonie, même s’il faut se sacrifier.

Quand Empathique rencontre Narcissique, la relation peut vite devenir toxique.

Chaque fois que surgit un conflit, Narcissique impose son point de vue et n’hésite pas à accabler Empathique, qui n’ose pas répondre de peur d’aggraver la situation.

Quand Narcissique se trompe, elle en fait porter la responsabilité à Empathique.

Empathique suppose qu’il y a eu un malentendu et que Narcissique croit sincèrement que ce n’est pas de sa faute. Elle cherche des excuses à Narcissique car elle déteste les conflits et s’interdit d’avoir une mauvaise opinion des autres. Elle va jusqu’à s’inventer des fautes qui expliqueraient l’attitude injuste de Narcissique envers elle.

« Si je fais les concessions nécessaires, pense-t-elle, Narcissique deviendra gentille avec moi. » Car ce qui lui importe avant tout, c’est de se sentir appréciée, aimée.

Mais Empathique obtient l’exact contraire de ce qu’elle espérait.

Empathique obtient le contraire de ce qu’elle espérait

Voyant qu’Empathique se remet en cause, s’adapte, et fait tout pour éviter le conflit, Narcissique s’engouffre dans la brèche et redouble d’exigence vis-à-vis d’Empathique.

Empathique se remet encore plus en question, ce qui nourrit ses doutes sur elle-même. Elle se consume en questionnements, se demandant pourquoicomment, « ce qui fait que » Narcissique est si méchante avec elle. Elle ne comprend pas que Narcissique profite de la situation, tout simplement.

Narcissique, nous l’avons dit, n’a jamais de scrupules ni de remords. Elle n’éprouve aucune culpabilité à obtenir des avantages au détriment d’Empathique. Au contraire, elle est fière de dominer. Elle voit dans la soumission d’Empathique un signe, non de gentillesse ni de générosité, mais de faiblesse. Dans son esprit, Empathique mérite d’être exploitée.

Empathique a le réflexe inverse. Elle ne peut pas imaginer que quelqu’un soit indifférent à la douleur des autres et à l’injustice, puisqu’elle-même y est si sensible. « J’ai dû faire quelque chose qui justifie l’attitude de Narcissique envers moi, se dit-elle, car sinon Narcissique s’apercevrait que je souffre et m’aiderait, c’est certain ! »

En réalité, Narcissique n’a aucune intention de l’aider. Elle continuera de l’exploiter tant que ce sera dans son intérêt et tant que l’autre ne réagira pas.

Et c’est facile car il est probable qu’Empathique refusera tout secours de l’extérieur. Elle a une image si dévalorisée d’elle-même qu’elle pense que les personnes qui cherchent à intervenir pour la protéger se trompent, qu’elles ne se rendent pas compte que tout est de sa faute.

Enchaînée dans une relation toxique avec Narcissique, elle ira jusqu’à prendre sa défense contre sa famille, ses amis ou collègues qui cherchent à la protéger et qui lui veulent du bien.

C’est ainsi qu’Empathique se retrouvera isolée, à la merci de Narcissique.

Comment sortir de cette situation terrible ?

Il faut pour cela qu’Empathique comprenne l’arme fatale dont se sert Narcissique, et qu’elle la neutralise.

Cette arme s’appelle lidentification projective.

Une projection est un terme de psychanalyse qui désigne le fait d’attribuer aux autres des sentiments inavouables que l’on éprouve soi-même, mais qu’on ne veut pas reconnaître.

Par exemple, une personne brutale qui ne se reconnaît pas comme telle, mais qui voit partout des personnes brutales. Les personnalités narcissiques utilisent ce mécanisme de défense constamment. Dans les thérapies de couple par exemple, il est fréquent de rencontrer des pervers narcissiques qui « diagnostiquent » leur partenaire victime comme étant pervers narcissique.

L’identification est ce que ressent la victime du narcissique. La victime est capable d’empathie. Ayant le « cœur ouvert », elle absorbe facilement, inconsciemment, les projections du narcissique, et les identifie comme siennes. Ainsi, lorsque le narcissique projette ses émotions négatives sur sa victime, cette dernière éprouve instantanément de la honte, de la culpabilité, un sentiment d’illégitimité, d’incompétence, de dévalorisation.

Le narcissique en profite pour l’isoler, l’exploiter, lui extorquer des faveurs (sexuelles, financières ou symboliques comme l’admiration et la reconnaissance…).

La victime s’étiole et perd encore plus confiance en elle-même. Ses mécanismes d’autodéfense, faibles au départ, s’érodent encore. Elle se sent de plus en plus dépendante du narcissique, engluée dans le cycle mortifère de l’identification projective.

Empathique peut briser cette chaîne en prenant conscience du mécanisme. Sa compréhension la protégera contre les distorsions de Narcissique, qui lui fait croire qu’elle est coupable et responsable de sa situation.

Le processus de guérison est long et douloureux car Empathique ressentira encore de la honte, honte cette fois d’avoir été victime de Narcissique. Elle se sentira nulle et faible vis-à-vis de Narcissique, qui a su l’exploiter et semble sortir grande gagnante de la relation.

Il est très important alors qu’Empathique comprenne que ce ne sont pas ses défauts, mais au contraire ses qualités (empathie, bienveillance, générosité, sens de l’honneur et du devoir…) qui l’ont rendue vulnérable. Que ce n’est pas à elle d’avoir honte, mais à Narcissique.

Narcissique n’a aucun mérite d’avoir abusé d’elle. Son absence de scrupules n’est pas une marque de force mais de faiblesse. Son énergie n’est tournée que vers elle-même, elles n’a pas assez de force pour tenir compte des besoins et des droits d’autrui. Elle est dans l’imposture, puisqu’elle doit ses succès à une autre.

Narcissique a besoin de se nourrir des qualités des autres. C’est une sorte de vampire, qui piétine ou régresse car elle ne se confronte pas à ses limites.

Empathique pourra retrouver son assurance en comprenant que sa capacité à regarder en face ses faiblesses et ses failles est une marque de courage et de force. Cette lucidité lui permet de progresser.

En portant un regard vrai sur Narcissique, Empathique s’apercevra d’ailleurs que Narcissique a besoin d’elle, alors qu’elle n’a pas besoin de Narcissique pour vivre.

Pour preuve, lorsqu’Empathique décidera de mettre fin à la relation, Narcissique n’aura de cesse que de maintenir un lien avec elle, ou de la remplacer par une autre victime.

Empathique, de son côté, aura tiré les leçons de l’expérience. Elle ne risquera plus de tomber entre les griffes d’un autre narcissique, car elle les repère désormais à trois kilomètres. Elle aura souffert, mais elle aura progressé. Elle se sera renforcée.

Bravo Empathique !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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"Le temps qui n'est pas pris pour préserver sa santé sera pris pour la maladie". Proverbe chinois - Tout d'abord, un petit rappel : TCM, c'est triglycérides à chaîne moyenne. Les triglycérides sont les lipides, ou les matières grasses, et il en existe...

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Une vidéo choquante montre la différence entre des poumons sains et ceux d’un fumeur (un paquet par jour)

Une terrible vidéo circule sur Internet, montrant la différence entre des poumons sains et ceux d’un fumeur ayant fumé un paquet de cigarettes par jour pendant 20 ans.

 

Mise sur Facebook par une infirmière américaine, elle montre les poumons noirs d’un gros fumeur, qui ne parviennent plus à se gonfler et se dégonfler normalement, à côté des poumons roses d’une personne en bonne santé. (Voir la vidéo ici : https://www.koreus.com/video/poumons-fumeur-sains.html)

Les poumons ont perdu leur « élastance », c’est-à-dire leur capacité à revenir à l’état initial après déformation.

Une élastance réduite indique que les poumons deviennent rigides et peinent à se gonfler.

On comprend quand on voit ça pourquoi les fumeurs soufflent quand ils font des efforts. On parle de BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), c’est-à-dire de l’obstruction lente et progressive des poumons et la destruction des alvéoles.

3,5 millions de Français en sont atteints, et 17 000 en meurent chaque année. Sans même parler des cancers du poumon (31 000 décès par an) ni les maladies cardiovasculaires provoquées par le tabac.

Rappelons qu’aucun produit, naturel ou chimique, ne permet de nettoyer ses poumons. Ils sont noircis par les goudrons issus de la combustion, mais aussi parce que les cellules ont absorbé de nombreuses substances toxiques présentes dans la fumée de cigarette : acétone, monoxyde de carbone, ammoniac, chlorure de vinyle, etc.

Non à l’interdiction totale du tabac

Pour autant – je vais sans doute en choquer quelques-uns –, je trouve abusif de vouloir éradiquer le tabac totalement, ainsi que sont en train de le faire certains États [1].

Les graves conséquences pour la santé sont dues au tabagisme, c’est-à-dire à la consommation fréquente et à forte dose de tabac.

S’il est vrai qu’il est mauvais de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant des années, aucune preuve n’existe qu’il soit néfaste de fumer occasionnellement comme le faisaient, par exemple, les Indiens avec le calumet ou comme cela se pratiquait en Europe autrefois avec les pipes traditionnelles.

Le tabac appartient à notre culture, qu’on le veuille ou non. S’il faut interdire toutes les activités qui entraînent des dangers chez ceux qui en abusent, on interdira bientôt la voile (à cause de ceux qui se noient), le ski (à cause de ceux qui se tuent), le vélo et même le golf et la pétanque à cause des fractures du crâne.

Enfin, il me semble utile de ne pas en rajouter, car les pouvoirs publics en font déjà trop, à mon sens, contre le tabac.

C’est, pour moi, un peu comme les campagnes contre les MST ou la prévention routière : il y en a tant qu’elles font partie du paysage, on ne les remarque plus. C’est dommage. Mais c’est toujours le vieux principe médical de Paracelse qui s’applique : « Tout est poison. Rien n’est poison. C’est la dose qui fait le poison. »

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Quand l’échec est si immense que le corps ne trouve d’autres moyens que de s’effondrer en tombant malade

« Parfois, la douleur du cœur est tellement indicible que le corps doit user de stratagèmes pour exprimer, extérioriser et survivre à ce puits de souffrance.

Je parle de la peine d’amour, du cœur brisé.

De cette déception de parcours de vie, rêvé, espéré et enfin raté.

Ce serait plus simple pourtant de pouvoir pleurer et de mettre des mots sur ses larmes. De pouvoir crier, taper, sortir de cette colère en sachant la nommer et en en connaissant l’origine.

Quand l’échec est si immense que le corps ne trouve d’autres moyens que de seffondrer en tombant malade. Cet anéantissement de la santé est la seule façon possible pour que notre cœur pleure et puisse être en accord avec notre corps et ainsi commencer à se réparer. »

J’ai ce texte dans un tiroir de mon bureau. Je l’ai découpé dans le journal Santé intégrative de mars/avril 2013.

Il a été écrit par une certaine Ysabel Pineau. Je ne la connais pas. Mais ce texte m’a touché. Il dit une chose qu’on entend rarement.

Oui, il y a des peines dans la vie qui sont tellement fortes qu’on ne peut les exprimer et les évacuer autrement qu’en tombant malade physiquement.

La maladie devient alors la solution. Elle est le seul chemin vers la guérison.

Comment ?

Ysabel Pineau nous l’explique avec ses mots :

« Le corps s’effondre et nous pousse à regarder en face lorigine de notre mal.

Il nous force à sortir ces larmes et à accepter que, oui j’ai mal, oui je suis déçue, oui j’aurais aimé que ça se passe autrement, que tu m’aimes autrement.

Cette douleur physique m’a parlé de ce qui n’existait plus entre nous.

Elle m’a parlé de cette fin inéluctable, de ce besoin, non pas de tourner la page, mais de fermer le livre.

Une réparation du corps, puis du cœur ou peut-être l’inverse, se fait doucement, tranquillement.

Chaque larme versée fait place à une guérison, et un jour il n’y a plus que la guérison.

Plus de larmes ! Le livre est placé dans la bibliothèque de notre vie, et on est prêt à commencer un nouveau chapitre.

Le temps que le corps se rebâtisse laisse à l’âme une porte ouverte pour se nettoyer, se purifier, se reconnecter à ce que je suis et ce que je veux, à moi-même. »

Ne pas mourir de chagrin

Des chercheurs de l’Université de Rice (Texas) viennent de réaliser une étude montrant que les personnes qui avaient perdu un amour avaient un niveau d’inflammation dans l’organisme beaucoup plus élevé. [1]

« Des recherches ont montré que l’inflammation contribue à pratiquement toutes les maladies chez les adultes », écrit l’auteur principal de l’étude, Chris Fagundes. « Nous savons que la dépression est liée à un état d’inflammation plus fort, et que ceux qui ont perdu un conjoint ont un risque considérablement plus élevé de dépression majeure, d’attaque cardiaque, d’AVC et de mort prématurée. »

Une étude de juillet 2018 a en effet montré que le risque cardiaque augmente après la perte d’un être cher, et le risque de mourir dans les six mois augmente de… 41 % !! [2]

Tout ceci pour vous encourager à prendre les choses au sérieux si vous vous sentez malade de chagrin ou, pire, prêt à mourir de chagrin.

Ce n’est pas une blague. Vous ne faites pas du « cinéma ». Vous n’exagérez pas !!

Si vous souffrez, c’est qu’il y a vraiment quelque chose qui se passe en vous, au niveau physique et pas seulement au sens figuré, dans votre « imagination ».

Traitez-vous comme vous le feriez si on vous avait annoncé une grave maladie. Soyez indulgent, patient, bon avec vous-même. Vous en avez absolument besoin.

Vous devez être pris au sérieux. C’est peut-être votre vie qui est en jeu. C’est vraiment important.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Il est plus facile de prendre soin de votre santé lorsque vous avez de bons ingrédients et de bons ustensiles sous la main.

Vous trouverez ici douze produits essentiels à avoir dans votre cuisine.

Essayez de ne jamais tomber à court de l’un d’entre eux : graisses et épices bénéfiques pour la santé ou médicinales, ainsi qu’une liste variée d’ustensiles non toxiques pour éviter l’exposition inutile aux toxines et aux ingrédients néfastes pour la santé.

Graisses bonnes pour la santé et huiles de cuisson

  • Huile d’olive : elle contient des acides gras qui aident à limiter le risque de maladie cardiaque. C’est aussi une très bonne huile de cuisson, contrairement à ce qui est raconté en général. Attention toutefois aux huiles d’olive frelatées ou falsifiées. Le mieux est de s’approvisionner, pour ceux qui le peuvent, auprès d’un petit producteur de confiance.
  • Huile de colza et huile de lin : à mélanger pour les vinaigrettes. Riches en oméga-3 (ne pas les cuire, les oméga-3 seraient détruits par la chaleur : ils s’oxydent et se transforment en produits toxiques).
  • Huile de coco : c’est une bonne huile de cuisson, car elle est stable à haute température. Son point de fumée se situe à 177 °C, ce qui veut dire qu’elle ne produit pas de composés toxiques jusque-là (l’huile de colza et de tournesol fume dès 107°, celle de maïs à 160°, celle d’olive à 191°). C’est une excellente source d’énergie, grâce à ses triglycérides à chaînes moyennes (TCM). Ces TCM sont digérés et convertis par le foie en énergie pour un usage immédiat.
  • Graisses animales : graisse de canard, beurre biologique.

Légumes surgelés

Haricots verts, épinards, petit pois, fèves… Il faut en avoir constamment dans son congélateur, et penser à les manger.

Pour des raisons économiques, les producteurs de surgelés s’arrangent pour :

  • récolter ces légumes en pleine saison (lorsqu’ils sont les plus abondants et les moins chers) ;
  • les surgeler à proximité du lieu de récolte (plus vite ils sont surgelés, moins ils ont perdu de poids en eau et de vitamines) ;

Ils se transportent ensuite plus facilement que les produits frais, et ne perdent pas leur qualité dans les rayons.

Pour toutes ces raisons, on arrive à cette conclusion, paradoxale, qu’il est finalement meilleur et moins cher d’acheter ses légumes surgelés que de les acheter frais. Ils sont de plus, en général, de meilleure qualité, tant sur le plan du goût que des nutriments.

Les fonds de paquets de surgelés ayant trop traîné étant peu appétissants, on veillera régulièrement à les vider pour en faire une bonne soupe verte mélangée.

Conserves

De même que les légumes verts surgelés, moins chers et meilleurs bien souvent que les frais, vous avez grand intérêt à acheter vos haricots rouges et blancs, vos flageolets et vos pois chiches en boîte.

Cuits dans d’immenses cuves, ils consomment ainsi beaucoup moins d’énergie que si chacun les cuisinait chez soi. Ils sont, de plus, mieux cuits que lorsqu’on le fait soi-même avec le risque de les obtenir trop durs, en bouillie ou carbonisés au fond de la casserole. Les professionnels étudient, en effet, l’hydratation et le temps de cuisson de façon scientifique pour obtenir des haricots et des pois chiches parfaitement cuits, à la fois tendres et fermes, ce qui est presque impossible à obtenir soi-même.

À moins que vous n’ayez une grand-mère qui vous ait transmis ses secrets, vous ne parviendrez, en général, pas à cuisiner un cassoulet aussi bien que ce qui sort directement d’une boîte de conserve d’une bonne marque, comme « La Belle Chaurienne » (pas plus chère que les autres).

Une exception : les lentilles.

Pour une raison que j’ignore, les lentilles en conserve sont en général aqueuses, trop molles et, en tout cas, bien moins bonnes que ce qu’on obtient chez soi en faisant bouillir des lentilles dans une casserole d’eau.

Noix, amandes, noisettes

Peuvent être ajoutées dans les salades, servir de dessert, à l’apéritif ou de snacks, remplaçant avantageusement les biscuits d’apéritif, les desserts sucrés et les bonbons…

Sel de l’Himalaya

Le sel est très important pour le fonctionnement des cellules (échanges chimiques et signaux électriques) et pour l’équilibre acido-basique.

Mais il y a une grosse différence entre le sel raffiné et le sel de l’Himalaya.

90 % du sel de mer est aujourd’hui contaminé par les microplastiques [1]. Bien que les conséquences pour la santé n’en soient pas certaines, personne n’a envie de saupoudrer sa nourriture de microbilles de plastique…

Le sel de l’Himalaya, quant à lui, est non-raffiné, plus pur et est considéré comme l’une des meilleures sources de minéraux naturels. Je vous conseille donc de le préférer au sel de table raffiné.

Poivre noir

Le poivre noir aide à la digestion et inhibe le développement de nombreux pathogènes, notamment les staphylocoques, l’Helicobacter pylori et l’E. coli. Des recherches suggèrent que la pipérine, le composé actif du poivre, inhibe également le développement de nouvelles cellules graisseuses.

Utilisez du poivre entier, plutôt que du poivre moulu. Le poivre entier se conserve de façon quasi indéfinie sans perdre ses qualités. Le poivre moulu se périme au bout de trois mois et, lorsque vous l’achetez ainsi, vous n’avez pas de garantie quant à ce qu’il contient vraiment.

Lorsque vous cuisinez, mettez-le au dernier moment afin qu’il conserve ses huiles essentielles.

Moutarde

La moutarde appartient à la même famille que le brocoli, et partage avec lui ses vertus anticancer.

Elle contient comme le brocoli du sulforaphane (anticancer), mais aussi de la myrosinase, un enzyme qui augmente le potentiel anticancer.

Épices médicinales

Curcuma : les raisons d’ajouter un peu partout du curcuma dans votre nourriture sont trop nombreuses pour être détaillées ici. Le curcuma fait partie des « super-aliments » de l’Inde comme de la Chine. Il est antioxydant, détoxifiant, anti-inflammatoire, et protège de nombreuses maladies graves.

De même, le gingembre est employé depuis des millénaires en Inde comme en Chine, dans l’alimentation comme dans les boissons (jus de gingembre, infusion de gingembre…). C’est un fortifiant et un remède populaire classique contre le mal de tête et les nausées. Il traite également les problèmes digestifs et les douleurs musculaires ou articulaires, entre autres.

Le cumin est la seconde épice la plus consommée au monde, après le poivre noir. Il stimule la sécrétion des enzymes pancréatiques, qui sont nécessaires à la digestion et à l’assimilation des nutriments. Il a aussi des propriétés anticancer et anti diabète grâce à ses terpènes, ses phénols et ses flavonoïdes.

Ustensiles

Enfin, le type d’ustensiles de cuisine dont vous vous servez peut aussi avoir un effet sur votre santé.

Pour protéger toute la famille, optez des couteaux en céramique, surtout pour les produits qui s’oxydent (légumes, fruits, viande). Ne pas mettre la céramique en contact avec le fromage, à cause de sa tendance à coller.

Choisissez des casseroles et des poêles en céramique également, ou en autres matériaux inertes. Les surfaces antiadhérentes contiennent des perfluoralkyls (PFAS), qui sont des cancérigènes probables.

Lorsqu’on les chauffe, ils libèrent de l’acide perfluoro-octanique, lié aux maladies de la thyroïde, à l’infertilité, à des dommages causés aux organes. Les toxines dangereuses sont produites après seulement deux à cinq minutes de chauffage.

Les casseroles et poêles en inox, aluminium et cuivre ont aussi leurs inconvénients, entraînant une exposition toxique.

La céramique, faite à partir de terre et d’eau uniquement, ne libère aucun gaz ni aucune odeur, même chauffée à très haute température.

Servez-vous de bocaux en verre, en terre cuite ou en porcelaine pour conserver vos aliments. Les plastiques, surtout les plastiques souples, peuvent contenir des phtalates, du bisphénol-A et du bisphénol, des PVC et des styrènes, qui sont des perturbateurs endocriniens.

Tous les plastiques sont potentiellement dangereux pour la santé et vous gagnez à les éviter, surtout si vous avez des enfants. Le verre est complètement inerte et peut être réutilisé à l’infini tant qu’on ne le casse pas (auquel cas, il peut être recyclé).

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pourquoi ne commenceriez-vous pas, aujourd’hui, à jouer du piano ?

« Je suis nul… »
« J’ai fait 3 ans de piano quand j’étais petit et ça a été une catastrophe… »
« Je n’ai pas l’oreille musicale ; d’ailleurs, je chante comme une casserole. »
« Je suis trop vieux. »
« Je ne sais pas lire les notes. »
« Je n’ai pas le temps ! »« Je n’ai pas d’argent !! »

STOP !!!! Mauvaises réponses !!!

De grâce, arrêtez de chercher des excuses. Continuez à lire. Donnez-moi l’occasion de vous dire pourquoi je suis persuadé que vous pouvez jouer du piano, vous aussi. J’en ai la certitude.

Vous pouvez apprendre à jouer la musique de Let it be, des Beatles, en 20 minutes !

Au-delà du plaisir que vous en tirerez, et de la joie que cela apportera autour de vous, tenez compte du fait que :

Jouer de la musique est un des moyens les plus efficaces pour développer vos capacités cérébrales, regagner des points de QI, éloigner l’Alzheimer et ralentir le déclin cognitif lié à l’âge.

Selon Jutz Jäncke, psychologue à l’université de Zurich,

« Apprendre à jouer d’un instrument de musique élève le QI de 7 points, tant chez les adultes que chez les enfants ».

« Nous avons constaté que, même chez les personnes de plus de 65 ans, un gros changement se produit dans le cerveau après avoir joué d’un instrument pendant quatre ou cinq mois, une heure par semaine. »

« Les parties du cerveau qui contrôlent l’ouïe, la mémoire et les mains deviennent toutes plus actives… Cela accroît la mémoire verbale et la sensibilité aux émotions des autres [1]. »

Jouer de la musique change la forme et la puissance du cerveau.

Une fois que vous saurez jouer Let it be (je vais vous indiquer comment, dans un instant), vous serez rassuré(e) sur vos capacités à jouer du piano, vous pourrez passer à un autre morceau. Jour après jour, vous allez progresser et, si vous le souhaitez, devenir un excellent pianiste dans les années à venir.

Si vous avez une tête et des mains, vous pouvez jouer du piano

La grande erreur que font les débutants, c’est de s’imaginer que « jouer du piano » consiste à donner des concerts, des pièces classiques ou modernes de virtuosité.

Non.

Le piano, c’est comme la cuisine : vous n’avez pas besoin de devenir un chef étoilé. Il existe des tas de recettes excellentes que vous pouvez vous faire vous-même, à la maison, et qui ne demandent aucun talent particulier.

Pensez à une bonne omelette au fromage, à des crêpes au sirop d’érable, à des tagliatelles aux tomates fraîches et à l’ail, à des carottes râpées au citron, à l’huile de colza, avec du sel, du poivre et du persil, à une soupe au potiron ! Pas besoin de faire des queues d’écrevisse, de la bisque de homard, ni du foie gras truffé pour se régaler.

La musique, c’est pareil. Il y a des morceaux très compliqués. Mais vous n’avez pas besoin de savoir les jouer pour avoir déjà énormément de plaisir.

Si vous avez une tête et des mains, vous pouvez jouer du piano. Il suffit de connaître ce secret :

Le secret pour jouer du piano

Le secret, c’est d’accepter de démarrer là où vous êtes.

Vous ne savez pas où est le do, le , le mi ?

C’est normal. Vous ne pouvez pas le savoir si personne ne vous l’a jamais montré.

Mais de nombreux musiciens très braves ont mis sur Internet des vidéos gratuites pour vous enseigner les rudiments.

Il suffit de cliquer, et vous avez tout sur YouTube !!

Par exemple, celle-ci, qui part du principe que vous ne savez strictement rien… mais qui vous apprend à jouer Let it be en 20 minutes !! Suivre le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=9LIsAz86Y1s

Soyez aussi gentil(le) avec vous-même qu’avec un petit enfant

Vous êtes-vous déjà émerveillé(e) devant le dessin maladroit d’un petit enfant ?

L’enfant y avait mis tout son cœur. Et vous avez trouvé ça « beau ».

Cette gentillesse, cette simplicité, essayez d’en user… avec vous-même.

Vous n’avez pas dit à cet enfant : « Tu es nul ! »

Vous ne l’avez même pas pensé. Même si son dessin ne ressemblait pas à du Michel-Ange.

De la même façon, quand vous vous assiérez pour la première fois devant votre piano, adoptez cette même attitude bienveillante.

Regardez-vous comme si vous étiez un tout-petit. Car vous êtes un tout-petit, à ce moment-là.

Vous devez faire « vos premiers pas ». Un tout-petit qui fait ses premiers pas, ça tombe.

C’est normal. C’est même mignon.

Mais quand il arrive à faire trois pas, on est déjà très fier de lui.

Soyez content(e) dès que vous réussirez à frapper sur votre première touche au piano.

Et soyez fier(ère) de vous-même à chaque progrès que vous ferez. Ne commencez surtout pas en ayant honte d’être « nul(le) », et en pensant que vous ne serez satisfait(e) que le jour où vous jouerez à la salle Pleyel devant 1 500 personnes.

Des pianos… à donner !

Dernier argument : le manque d’argent.

Sur les sites de petites annonces, on trouve des pianos à tous les prix. Certains ne coûtent que 100 ou 200 euros. D’autres sont carrément… à donner !

Le coût sera dans le transport de l’instrument. Un piano fait au moins 200 kg et nécessite d’être manipulé avec précaution.

Mais la technologie est venue remédier à cela.

On trouve de bons pianos électroniques, légers et peu encombrants, pour le même prix !!

Pour moi, faire du piano, c’est simplement un excellent exercice pour faire baisser le niveau de stress, réguler la respiration, méditer en pleine conscience. Cela prépare au sommeil encore mieux que la lecture, car c’est doucement physique et relaxant pour les muscles.

Puisque, en plus, cela augmente les capacités cognitives, c’est une activité qui devrait être prescrite par tous les bons médecins, il me semble !!

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les deux tiers des médecins en épuisement physique et moral

Quand vous allez chez le médecin, vous estimez « normal » qu’il vous écoute.

« Je suis malade ; le médecin est là pour ça !! »

C’est vrai. Mais encore faut-il que vous ayez en face de vous un médecin capable de vous écouter. Car selon le baromètre réalisé par 360 Medics, une agence spécialisée pour les médecins :

« Près de deux tiers des médecins ressentent un épuisement à la fois physique et moral ». [1]

Voici un échantillon des commentaires laissés par les médecins sur cet article (voir les commentaires complets sur le site) [2] :

« Limite burn-out moi aussi, la nuit je me dis que cela ne peut plus continuer ainsi, que je vais diminuer mon activité, que je n’en peux plus. (…) Un patient paranoïaque que j’avais hospitalisé dans l’hôpital de secteur, en a été sorti après avoir menacé de mort une infirmière et je n’en ai pas été avertie, j’ai dû téléphoner dans le service sept jours de suite avant de connaître les raisons de sa sortie. Tout dysfonctionne… »

« Autrefois, lorsque nous voulions hospitaliser un patient suicidaire nous trouvions de la place facilement. Pour les adolescents anorexiques ou suicidaires (l’urgence majeure) nous pouvions les hospitaliser rapidement et travaillions en collaboration et confiance avec les hospitaliers. A présent c’est beaucoup plus difficile. Que faire, nous travaillons sans filet, sans aide au risque de l’erreur médicale. Je ne parle pas du patient en burn-out et de toute la paperasse qui s’ensuit, de la sécu qui refuse de continuer de payer les arrêts maladie. »

« Les choses se sont considérablement aggravées depuis la dernière étude du Ministère de la Santé qui remonte à 2010, et dont les résultats n’ont guère ému les technocrates qui nous dirigent. »

« Un conseil, comme moi devenez salarié et si vous gardez une petite activité de consultation hospitalière, comme moi, REFUSEZ de devenir médecin traitant. Refilez la patate chaude (le patient en affection longue durée avec tous sa paperasserie, le psy ou le chômeur qui viendra toutes les semaines pour son somnifère ou un nième prolongation de son arrêt de travail) au confrère. »

Bien sûr, ce malaise des médecins a des causes profondes sur lesquelles vous et moi n’avons pas de prise.

Mais il faut être réaliste : il y a dix ans, je m’inquiétais déjà que la médecine soit en train d’aller dans le mur.

Aujourd’hui, c’est chose faite.

Le système est à bout. Il sera bientôt fini, terminé.

Les files d’attente, les retards, les erreurs médicales, les accidents et les refus de soin vont forcément se multiplier.

Ce ne sera pas le moment de s’étonner, de dire qu’on ne savait pas ou qu’on n’était pas préparé.

Non, le moment d’agir a déjà sonné. Les patients doivent partir du principe qu’ils ne peuvent plus compter sur un système fiable.

Ils doivent s’informer et se former eux-mêmes. Ne plus avoir une confiance aveugle dans le système. Ce n’est plus possible.

Tous mes lecteurs responsables l’ont déjà compris. Je compte sur eux pour relayer ce message à leur entourage. Car la politique de l’autruche ne donnera rien de bon.

Oui, je prêche (encore une fois) pour ma paroisse. Lisez nos publications. Formez-vous. Suivez les multiples cours que nous offrons sur tous les sujets de santé importants. Venez à nos conférences et nos webinaires en ligne dont beaucoup (la plupart !!) sont gratuits.

D’ici peu, vous vous féliciterez d’avoir saisi le taureau par les cornes, avant les autres.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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