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Le rire médecin
Chère lectrice, cher lecteur,
Souvent je vous parle du bonheur, du rire, qui aident votre corps à aller mieux.
Votre pression artérielle baisse, vos nerfs et muscles se détendent, votre rythme cardiaque ralentit, votre respiration est plus profonde.
Mais aujourd’hui, plutôt qu’un discours, je vous invite à passer de la théorie à la pratique.
Regardez cette vidéo sur Youtube. Elle dure 1 mn 27 secondes. C’est un pur bonheur :
Cliquez ici ou sur la vidéo pour la regarder
À votre santé !
JM Dupuis
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Pour avoir de belles jambes, bien irriguées
Chère lectrice, cher lecteur,
J’ai reçu une volée de bois vert de mes chères lectrices et chers lecteurs, pour avoir conseillé les
« bas de contention le plus souvent possible ».
- « Ça ne va pas, la tête ! Avec les beaux jours qui arrivent… »
- « J’ai 25 ans, je ne veux pas avoir l’air d’une vieille… »
- « En plus, je n’ai pas les jambes en poteau… »
Je vais vous faire une confidence.
Je suis de nature fin et athlétique, et j’ai toujours fait beaucoup de sport. Mais quand j’étais jeune, je devais beaucoup voyager pour mon travail. Chaque fois que j’atterrissais à Roissy après une nuit dans l’avion, mes pieds avaient doublé de volume. Je n’entrais plus dans mes chaussures ! Je n’avais pourtant que 24 ans.
Les problèmes veineux ne sont pas des trucs de « mamie ».
C’est un problème de civilisation :
La voiture, le chauffage central, le travail de bureau, les avions, la pilule contraceptive, les jeans serrés, les bains ou douches trop chauds, l’alcool, les sucreries, la malbouffe (chips salées, biscuits d’apéritif en tous genres), les grossesses : voilà un cocktail explosif pour les veines.
Ajoutez à cela le temps passé à piétiner (à la caisse du supermarché, dans la file à la cantine, sur un quai de gare, dans les transports en commun). Nous avons évidemment des problèmes que nos ancêtres n’avaient pas.
Veines bleutées à la surface des mollets, cellulite, réseau autoroutier sur les cuisses, varices, jambes lourdes, gonflées, parfois douloureuses, nous en sommes tous là, et dès nos vingt ans pour certains.
Selon les données de l’Insee, 18 millions de Français sont concernés par les troubles de la circulation veineuse, dont 57 % des femmes et 26 % des hommes. Cherchez l’erreur !
Alors non, les bas de contention ne sont pas un truc de mamie.
Tous ceux qui ont des problèmes doivent en porter, et je les recommande aussi aux autres en prévention, même aux jeunes. Un jour, ils me diront « merci ».
Non, les bas de contention ne sont plus moches, ni inconfortables
On se souvient tous de ces bas beiges, opaques, rêches, qui ressemblaient à des instruments de torture autrefois.
Les fabricants ont fait des progrès énormes grâce aux nouvelles fibres textiles. On trouve des bas de contention qui sont à la fois doux et fins. À distance, difficile ou impossible de les distinguer de collants stylés.
Ils peuvent être galbants, à motifs, colorés : chacun peut trouver son style. Le bas Papillon, par exemple, est un bas de contention noir et transparent qui se termine par un large ruban rouge de dentelle tissé de motifs papillon… Pas franchement un « tue-l’amour ».
On trouve des bas de contention à résille, à rayures, à losanges. Jugez, par exemple, de ces bas (marque Ondine) :
Pour les plus entreprenantes, le bas de contention « Reflet de teint » de la marque Gibaud Venactif donne dans le bas cuisse porte-jarretelle :
Je m’arrête là. Comme toujours avec les photos de mode, c’est trompeur, car, bien sûr, le mannequin qui porte ces bas de contention a des jambes magnifiques à la base.
Pas si cher
Ajoutons que ces bas ne sont pas si chers que ça.
On parle de 40 à 50 euros, parfois moins (29,80 euros pour les bas « Reflets de teint »).
Il faut tenir compte du fait que leur maillage étroit les rend beaucoup plus résistants. Ces bas permettent aussi de faire d’importantes économies en médicaments, opérations, temps passé chez le médecin. En termes de santé, c’est un des meilleurs investissements.
En effet, je répète que même sans problème veineux grave déclaré, il faut porter des bas de contention deux fois par semaine.
C’est une prévention utile car les troubles, même bénins, ne vont jamais en s’améliorant. Ils peuvent évoluer vers des maladies bien plus graves (thromboses).
Sans devenir parano, on évite ainsi de faire l’autruche.
À votre santé !
JM Dupuis
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Les plantes qui font circuler le sang
Chère lectrice, cher lecteur,
Si vous regardez dans le dictionnaire des médecins, le Vidal, les seuls médicaments qui existent pour les problèmes de circulation sont… les plantes !
La médecine n’a jamais rien trouvé d’autre pour ces problèmes qui touchent 75 % de la population, au moins à un moment de la vie.
Soigner vos varices, gonflements, rougeurs, n’est pourtant pas une question de confort ou d’esthétique.
L’insuffisance veineuse peut entraîner de graves complications, en particulier des phlébites. Le sang stagne dans les veines trop dilatées des jambes et finit par former un caillot. Un jour, ce caillot se détache et remonte dans les poumons où il bouche une artère. C’est l’embolie pulmonaire, mortelle si le caillot est important et qu’elle n’est pas traitée en urgence.
Le sujet du jour est donc sérieux.
Mesures de base
Les premières mesures à prendre contre les jambes en poteau ne sont pas les plantes ou compléments alimentaires. Les premières sont très connues : il faut bouger, en particulier faire faire de la marche.
Se passer les jambes à l’eau froide après la douche, porter des bas de contention le plus souvent possible.
Il faut aussi surélever légèrement vos pieds quand vous dormez. Cela permettra à la lymphe et au sang de refluer.
Attention : ne faites pas l’erreur, comme la plupart des gens, de mettre un coussin ou un dictionnaire sous votre matelas. Cela crée une rupture de pente au niveau des mollets, qui se retrouvent comprimés. Le sang peine alors à circuler.
Le mieux est de surélever les pieds de votre lit – du côté de vos pieds, bien sûr – avec des livres de 5 cm. Il faut en trouver d’une épaisseur identique. Sinon, servez-vous de tasseaux de bois.
Marche dans la mer
Si vous avez la chance d’avoir accès à la mer, faites des marches dans l’eau jusqu’aux genoux.
C’est encore mieux si l’eau est fraîche, sur les plages du Nord ou de l’Atlantique.
Drainages lymphatiques
Il faut se masser tous les jours les jambes et aller régulièrement chez le kiné se faire faire des drainages lymphatiques.
Le drainage lymphatique est un massage qui se fait du bas des jambes vers le haut. Comme son nom l’indique, il sert à faire remonter la lymphe accumulée dans les tissus et qui provoque le gonflement. L’opération se termine par une action de « pompage » sur les ganglions lymphatiques, très importante, que vous ne pouvez faire vous-même. Il existe des « bottes de drainage lymphatique », mais elles ne font pas l’action de pompage sur les ganglions.
Dans la même logique de drainage, drainez tout votre organisme avec des plantes à effet « diurétique », qui évacuent les fluides en trop dans le corps : le pissenlit en tisane, la piloselle en extrait sec, ou encore l’orthosiphon en extrait sec, 2 gélules matin et soir.
Massages
Vous doperez l’efficacité, et le plaisir, des massages de jambes en utilisant en abondance une huile d’amande douce chaude, dans laquelle vous aurez mis quelques gouttes d’huile essentielle d’arnica, de cyprès, de menthe poivrée, d’immortelle (hélichryse italienne), de lentisque pistachier, de genévrier, de laurier noble et de citron.
Ces huiles essentielles faciliteront la circulation et apaiseront vos éventuelles douleurs. Elles ont aussi un effet antibactérien, antiseptique et anti-inflammatoire.
Selon vos goûts, l’odeur qui vous plaît le plus, n’hésitez pas à faire différents mélanges, que vous utiliserez à différents moments.
Ainsi, vous éviterez la routine et profiterez du plaisir renouvelé de vous occuper de vos jambes.
Cure thermale pour les cas problématiques
Si vous avez un problème de « jambes lourdes », voire de « jambes en poteau », non traité depuis des années et que vous souhaitez commencer sérieusement à vous en débarrasser, allez trois semaines en cure thermale dans un centre spécialisé en « phlébologie » (problèmes de veines). Vous obtiendrez rapidement une diminution de vos douleurs et pourrez reprendre la marche à pied progressivement.
On vous proposera des cataplasmes d’argile et probablement des séances d’acupuncture. Faites-les si vous en avez les moyens.
Six mois après le retour de cure, l’œdème (gonflement) a réduit chez 87 % des curistes, les crampes et les lourdeurs ont diminués chez 85 % d’entre eux, les douleurs ont diminué de 24 %.
N’attendez pas qu’il soit trop tard pour agir. Une fois que les vaisseaux sanguins sont dilatés, déformés, voire éclatés, il n’y a plus rien à faire, hors opération chirurgicale.
Renforcer la paroi des veines
Pour lutter contre les jambes en poteau, vous avez besoin de plantes « veinotoniques », qui renforcent la paroi des veines, les empêchant de se distendre, et de plantes à effet « vasoconstricteur », c’est-à-dire qui obligent les veines dilatées à se rétracter.
Les cinq principales plantes dans ce domaine sont [1] :
- la vigne rouge, autrement dit la feuille de vigne de raisin noir, qui a rougi à l’automne : 1 000 mg par jour ;
- le marron d’Inde : 1 500 mg par jour, sous forme d’extrait sec à 10 % d’aescine, le principe actif ;
- le fragon épineux, également appelé « petit houx » : 200 mg d’extrait sec par jour, titré à 10 % de ruscogénine ;
- l’hamamélis : sous forme de tisane, 2 à 3 gr de feuilles, 3 fois par jour ;
- le mélilot : 2 à 3 gr de fleurs par jour, en tisane, 3 fois par jour.
Le régime anti-jambes lourdes de lanutrition. fr
Le site lanutrition. fr propose un « régime jambes légères ». Le terme est, à mon avis, très exagéré, car aucun aliment n’est de nature à corriger les problèmes veineux et lymphatiques, qui sont toujours complexes.
Néanmoins, il est vrai que l’on peut faire beaucoup de choses pour se « dégonfler » grâce à une alimentation adaptée.
Le premier point, le plus évident, est qu’il faut lutter contre le surpoids et l’obésité en général. Ceux-ci sont désastreux pour la circulation des jambes. Ils entraînent systématiquement des problèmes.
De même, les radicaux libres qui abîment la paroi des vaisseaux sanguins sont forcément mauvais. Une alimentation riche en antioxydants (anti-radicaux libres) est donc forcément bonne.
Enfin, tous les aliments qui fluidifient le sang aideront à lutter contre les problèmes de circulation. C’est aussi le cas de ceux qui améliorent la circulation dans les capillaires, en assouplissant les globules rouges pour qu’ils se faufilent mieux dans ces vaisseaux sanguins plus fins que des cheveux.
Perte de poids, antioxydants, aliments qui fluidifient le sang : il faut donc diminuer la consommation de sucre et de glucides, augmenter celle de légumes et de fruits colorés riches en antioxydants, prendre des oméga-3.
En particulier, on recommandera le cacao, sous forme de chocolat noir à 70 % ou plus, les myrtilles, le thé vert, les agrumes, l’ail et l’oignon, très riches en antioxydants, ainsi que toutes les épices (paprika, curcuma, gingembre, herbes aromatiques en tout genre…).
Pour fluidifier le sang, mangez des poissons gras des mers froides, riches en oméga-3. Ils ont, en outre, des propriétés anti-inflammatoires qui calmeront l’inflammation des vaisseaux sanguins. Préférer les anchois et le saumon d’Alaska, moins pollués au mercure et au PCB, que les sardines et le maquereau.
Les compléments alimentaires de l’insuffisance veineuse
Les compléments alimentaires sont là pour nourrir la paroi des veines, les muscles des veines, les fibroblastes qui fabriquent le collagène et l’élastine dans la paroi des vaisseaux sanguins.
Les nutriments qui agissent à ces niveaux sont nombreux, vous vous en doutez bien : la vitamine D, la vitamine E, la vitamine B6, le sélénium, le zinc, le bêta-carotène, les protéines… Le meilleur moyen de les apporter est de prendre un complément multivitaminé de qualité, qui aura l’avantage de vous procurer des bienfaits à tous les autres niveaux (santé cardio-vasculaire, articulations, moral, capacités cognitives, prévention du cancer…), sauf pour les protéines, que vous trouverez dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots), la viande et le poisson.
Mais ne vous contentez pas d’avaler des « pilules », même de plantes ou de bons nutriments essentiels. Gardez bien à l’esprit qu’en termes d’insuffisance veineuse, le meilleur médicament… c’est vous, c’est-à-dire un mode de vie sain et actif.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Pourquoi Google et Facebook sont gratuits
Chère lectrice, cher lecteur,
On sait maintenant comment Google et Facebook font pour gagner de l’argent sans jamais nous demander notre carte de crédit. Ils nous laissent :
- Faire « gratuitement » des recherches sur Internet sur les sujets qui nous intéressent…
- Envoyer « gratuitement » des commentaires, images, textes, idées, documents à nos amis, collègues, familles…
- Stocker « gratuitement » nos photos, fichiers confidentiels sur leurs serveurs…
- Rechercher « gratuitement » comment voyager, combien de temps cela va mettre en partant à telle heure, pour tel endroit…
- Nous renseigner « gratuitement » sur nos maladies, questions intimes, nos éventuels problèmes financiers, professionnels, personnels…
- Nous informer « gratuitement » sur l’actualité, les élections, la culture, les comparatifs de produits…
- Regarder « gratuitement » des documentaires, des films, écouter de la musique sur YouTube (qui appartient à Google).
Tout gratuit !!
Sauf qu’ils enregistrent tout cela minutieusement pour dresser une carte complète de vos goûts, de vos idées, de vos moyens, de vos réseaux, de ce que vous possédez, des lieux et des personnes que vous fréquentez, de ce que vous avez dit à qui et à quel moment.
Chaque jour qui passe, le tableau se complète.
Votre mémoire à vous, dans votre tête, fait le tri, oublie des choses de votre passé, mais pas les mémoires informatiques.
Les mots que vous utilisez, les sites que vous fréquentez, le temps que vous passez à lire chaque article, tout est enregistré si vous êtes connecté à Google ou à Facebook. Ce sont autant de « données » (data, en anglais) qui leur permettent de vous analyser, d’enregistrer votre itinéraire (personnel, professionnel), vos amours, vos disputes, vos réussites, vos échecs, vos vacances, vos sorties, vos questionnements…, l’évolution de vos idées via vos lectures, les articles que vous avez privilégiés.
Aujourd’hui, on peut dire qu’ils nous connaissent mieux que nous-mêmes.
Des informations qui valent de l’or
Google, Facebook, Amazon, Twitter, WhatsApp, Snapchat, Free en France, Uber… Moins une entreprise fait payer ses services à ses utilisateurs, plus vite sa valeur boursière augmente.
Pourquoi ?
Parce que, leurs services étant « gratuits », tous les utilisateurs se précipitent chez eux, leur permettant d’accumuler les précieuses « data » (données personnelles), dont elles feront ensuite le commerce.
Google et Facebook, si vous les utilisez, savent exactement toutes les recherches, articles, messages, achats, voyages que vous avez faits, livres que vous avez achetés, spectacles où vous êtes allé et avec qui vous êtes en contact.
Ces informations valent de l’or. Elles intéressent bien sûr les entreprises commerciales, qui cherchent des clients.
Mais elles intéressent aussi les gouvernements et, plus récemment, les partis politiques pour vous cibler pour influencer les élections [2].
C’est parce que Google, Facebook et Amazon détiennent, et peuvent donc vendre, ces informations sur vous que ces multinationales amassent des fortunes inouïes. Ces sommes se comptent déjà en centaines de milliards, bientôt en milliers de milliards. Facebook vaut 458 milliards, Google 707 milliards, Amazon 680 milliards.
Dans les pays autoritaires, les grandes sociétés Internet transmettent déjà toutes ces informations à la police pour éliminer les gêneurs, les opposants, les importuns [3].
En France, la collaboration avec les autorités s’étend chaque jour. Après avoir été utilisées par la police, les données Internet sont utilisées par les services du ministère de la Santé, les services fiscaux, les services sociaux, etc.
Comment ils ont profité de notre innocence
Nous qui avons connu les débuts d’Internet, nous nous souvenons de l’excitation au départ.
Tout était nouveau. Tout devenait facile. Toute l’information était à disposition, gratuitement. On communiquait instantanément, gratuitement ! Et quelle joie d’apprendre à « cliquer » !
Certes, on savait que certaines sociétés enregistraient nos données personnelles et nos commentaires. On savait qu’Amazon, par exemple, enregistrait tous les livres que nous consultions et pouvait ainsi connaître précisément nos centres d’intérêt, nos opinions, nos problèmes du moment.
Mais cela ne paraissait pas grave.
Après tout, si vous n’avez rien à vous reprocher, quel est le problème qu’on sache que vous avez acheté un disque de Jean-Jacques Goldman, le dernier Harry Potter, une nouvelle machine à laver ou un billet Easyjet pour un week-end à Prague ??
Quel « danger » à ce que nos habitudes d’achat, les sites que nous consultons régulièrement, nos commentaires déposés soient enregistrés ??
Aucun, a priori, puisque nous ne violions pas la loi.
Et en effet, au début, ça n’a pas posé de problème.
C’était même rigolo de recevoir les premières publicités ciblées, dans les années 2005-2006.
« Tiens, c’est magique, j’ai fait une recherche sur une destination et on m’envoie des publicités pour des hôtels, des billets d’avion, une voiture de location à l’endroit précisément où je voulais aller !! »
On a même trouvé ça pratique.
Tout aussi « formidable » le système d’Amazon vous proposant des livres selon votre historique d’achat. « Comme c’est pratique, j’ai consulté un livre sur la prostate et un livre sur la calvitie, on me propose un livre sur le cancer… »
L’alibi des « paramètres de confidentialité » que l’on peut soi-disant changer
Certaines personnes plus méfiantes que les autres se sont toutefois inquiétées.
Elles ont exigé de faire disparaître leurs traces sur Internet. Sans doute n’avaient-elles pas la conscience tranquille… Des personnes bizarres qui consultent des sites peu fréquentables, nous disions-nous…
Google, Facebook, Amazon ont fait semblant d’accéder à ces demandes. Ils ont permis de « changer les paramètres de confidentialité » de leurs divers systèmes, sachant parfaitement que la plupart d’entre nous, qui n’avons rien à nous reprocher, justement, n’allions pas le faire.
Pour les quelques enquiquineurs qui faisaient la démarche malgré tout, ils ont compliqué la manœuvre tant et si bien que mêmes les « paranoïaques » se sont retrouvés à leur donner des informations précieuses, nombreuses, sans le savoir, ou en tout cas sans le vouloir.
Au moins, nous disions-nous, nos informations restent bien sécurisées sur des serveurs inaccessibles, où personne n’ira les chercher.
Régulièrement piratés, victimes (consentantes ou non) d’innombrables fuites de données (leaks, en anglais), le résultat est que des centaines de millions de personnes se sont retrouvées exposées après s’être fait voler leur numéro de carte de crédit, identifiants, mots de passe, accès bancaires, les adresses de tous leurs contacts, leur correspondance privée, et bien d’autres informations avec des conséquences souvent catastrophiques (carrière brisée, réputation ruinée, vols d’informations sensibles…)
Mais aujourd’hui, les internautes s’aperçoivent avec horreur qu’ils sont tous entre les mains des géants d’Internet qui ont désormais accumulé tant d’informations à leur sujet que leurs moindres secrets risquent un jour d’être révélés à tous.
Le dilemme de la gratuité
Entre le choix de rentrer votre numéro de carte de crédit pour obtenir un service payant, fonctionnant comme un commerce traditionnel, et un site Internet qui ne vous demande rien mais exploitera ensuite vos informations à des fins financières, 98 % des gens choisissent la seconde solution.
Car la nature humaine est ainsi faite.
Les sites qui demandent ouvertement aux personnes de payer, de leur acheter des choses ou des informations, meurent les uns après les autres.
Santé Nature Innovation est une exception qui confirme la règle. Notre seule source de revenu sont les abonnements que nous vendons à nos propres revues et programmes. Ils sont une condition sine qua non de notre existence en tant qu’éditeur indépendant.
Ces revenus qui proviennent de nos abonnés sont aussi une garantie absolue pour nos lecteurs. Nous ne vendons ni ne transmettons jamais, sous aucune condition et à qui que ce soit, leurs données ; nous n’autorisons aucune publicité extérieure sur nos sites ; nous ne permettons à personne de « cibler » nos lecteurs.
Nos fidèles abonnés nous en sont reconnaissants et comprennent notre fonctionnement. Ils s’aperçoivent que, moyennant une somme modique (quelques dizaines d’euros par an), ils peuvent recevoir tout au long de l’année des informations innombrables de qualité sur tous les domaines de la santé naturelle.
Mais il serait bien naïf d’imaginer qu’il y ait beaucoup d’autres éditeurs comme nous. Au contraire, nous sommes pratiquement les seuls, 99 % des sites Internet sur la place étant… « gratuits ».
« Venez plutôt chez nous ! », disent-ils. « Tout est gratuit. » « Faites tranquillement vos recherches sur vos maladies, vos problèmes, vos douleurs… » « Confiez-nous tous vos secrets. » « Et faites-nous confiance… »
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Nous sommes des machines à fabriquer des acides
Chère lectrice, cher lecteur,
Nous avons tous en tête ces scènes horribles dans les films policiers où le criminel tente de faire disparaître un corps en l’aspergeant d’acide dans une baignoire.
Ce que beaucoup ignorent, c’est que ces produits agressifs comme l’acide chlorhydrique, phosphorique ou sulfurique, ne se trouvent pas uniquement dans des bouteilles de plastique grises hermétiquement fermées par un capuchon sécurisé.
Vous fabriquez de dangereux acides
Notre corps en produit en permanence, et en grosses quantités !!
- Quand nous mangeons du sel de table, nous absorbons en fait du « chlorure de sodium » qui favorise la production d’acide chlorhydrique dans notre corps !
- Les céréales raffinées (pain blanc, riz blanc, pâtes blanches) sont riches en soufre et favorisent la production d’acide sulfurique !!
- Viandes et fromages nous apportent du phosphore qui contribue à la production d’acide phosphorique !!!
Tous ces acides devraient nous ronger de l’intérieur.
La Nature est bien faite.
Heureusement, ils sont compensés par des produits « alcalins » (on dit aussi « basifiants ») qui annulent l’acidité.
Fruits et légumes, frais ou secs, légumineuses, féculents et tubercules (pommes de terre) contiennent des bicarbonates et du potassium qui ont cet effet alcalinisant.
Mais, mais, mais, à l’époque moderne… vous devinez déjà ce que je vais dire. Et vous avez raison !!
Renversement d’équilibre
Traditionnellement, l’alimentation des hommes était surtout riche en légumes, racines, tubercules, fruits. Produits animaux et céréales étaient rares.
L’organisme de l’homme était donc plutôt alcalin.
L’équilibre s’est renversé à l’époque moderne avec une alimentation riche en viandes, laitages et céréales, au détriment des légumes et fruits.
Notre corps possède des mécanismes efficaces de « tampons » pour s’assurer que le pH (mesure de l’acidité) du sang ne s’éloigne pas de la norme. S’il descend en dessous de 7,38, on est en situation d’acidémie, une urgence médicale potentiellement mortelle.
Nous éliminons donc nos excès d’acide par les reins et les urines. C’est pourquoi les urines sont plus acides que le sang : leur pH, chez une personne normale se nourrissant correctement, est entre 6,5 et 7,5.
L’autre mécanisme tampon est le suivant : notre squelette contient des masses de bicarbonates, du magnésium, du calcium, du potassium, du sodium, qui ont un effet basifiant et qui sont largués dans le sang quand il devient trop acide.
Malheureusement, ces éléments ne retournent pas dans le squelette. Ils sont eux aussi éliminés par les urines, ce qui peut conduire à long terme à une décalcification osseuse.
De plus, avec l’âge, les reins marchent moins bien. L’élimination d’acides par les reins devient laborieuse. Il est alors courant que s’installe chez les personnes âgées un état « d’acidose », ce qui veut dire que le pH du sang est légèrement acide, même s’il reste dans les normes.
Cette situation qui n’affole pas les médecins peut cependant dégénérer en « acidose chronique » si rien n’est fait pour compenser.
Les conséquences sont alors multiples et peuvent affecter toutes les fonctions :
- cœur et artères : hypertension et artériosclérose (rigidification des artères) ;
- squelette : déminéralisation, ostéoporose, fractures, tassements ;
- reins : insuffisance rénale, calculs rénaux, infections urinaires ;
- muscles : fonte musculaire (sarcopénie) ;
- peau : mycoses, candidoses, odeurs corporelles de plus en plus désagréables (ce qu’on appelle méchamment « odeur de vieux ») ;
- fatigue ;
- ralentissement général du métabolisme : perte d’énergie et prise de poids ; difficulté à mobiliser et à consommer les calories ;
- inflammation de l’organisme conduisant à un vieillissement accéléré.
Calculez votre risque d’acidose
Pour savoir si vous risquez l’acidose, c’est très simple. Il suffit d’acheter des bandelettes qui changent de couleur selon le pH et de les tremper dans votre urine. On en trouve facilement en pharmacie. Un pH de 6,5, ou inférieur, montre que le corps rejette trop d’acides.
Pour être sûr, il faut répéter le test trois fois par jour pendant cinq jours. Éviter l’urine du matin car elle contient tous les acides accumulés pendant la nuit. Si en moyenne vos mesures sont inférieures à 6,5, ne vous étonnez plus de souffrir des maladies citées ci-dessus.
Le mieux est alors de compenser en mangeant des aliments riches en potassium. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande au moins 3,5 g par jour de potassium.
Les aliments les plus riches en potassium, de très loin, sont le cacao en poudre non sucré, les abricots secs, les bananes sèches, les haricots blancs et les cœurs de palmier cru. Ils contiennent de 1,5 g à 2,5 g de potassium pour 100 g.
Ce ne sont toutefois pas des aliments faciles à manger en grande quantité. Pas d’inquiétude, de très nombreux autres aliments végétaux contiennent du potassium : les amandes, les épinards, les lentilles, les pommes de terre en robe des champs, en particulier (0,6 g de potassium pour 100 g).
Une alimentation riche en légumes couvre à coup sûr vos besoins quotidiens. Si toutefois vous avez du mal à manger des légumes, vous n’aurez pas d’autre choix que de prendre un complément alimentaire quotidien de potassium.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Les lecteurs réguliers de Santé Nature Innovation savent que la cannelle est excellente contre le diabète. (1) Mais des chercheurs viennent de s’apercevoir qu’elle pourrait aussi ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Le mécanisme est remarquable : les personnes malades d’Alzheimer ont des amas caractéristiques de protéines Tau dans le cerveau. Ne cherchez pas à comprendre ce que sont précisément les protéines Tau : après 10 ans d’études, la plupart des médecins eux-mêmes n’en ont aucune idée. Retenez seulement :
Boules de protéines Tau dans le cerveau = maladie d’Alzheimer (en général).
Or, la cannelle contient de l’aldéhyde cinnamique (de cinnamon, qui veut dire cannelle en anglais et en latin). L’aldéhyde cinnamique empêche les protéines Tau de s’agréger entre elles et de former des boules dans le cerveau, en les protégeant du stress oxydatif.
Mais ce n’est pas tout : la cannelle contient aussi de l’épicatéchine, un composé qui empêcherait aussi les protéines Tau de s’agréger. L’épicatéchine est un anti-oxydant que l’on trouve également dans le thé vert, le chocolat, le vin rouge et la myrtille.
Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease (revue médicale sur la maladie d’Alzheimer) a donc récemment conclu que la cannelle pourrait ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer. (2)
Faut-il vous bourrer de cannelle ?
J’ai bien écrit « pourrait ralentir », car cette étude a été menée in vitro (en éprouvette). Or, dans la pratique, in vivo, il y a un gros problème avec toutes les substances censées agir sur le cerveau : pour qu’elles soient efficaces, elles doivent franchir la barrière hémato-encéphalique (BHE) qui empêche la plupart des substances de passer du sang vers le cerveau, afin de le protéger des produits toxiques.
Les dernières recherches laissent penser qu’un peu des substances actives de la cannelle passent bien la BHE. Mais ce n’est probablement pas suffisant pour être vraiment efficace.
Ce que je propose aux chercheurs
Il pourrait toutefois exister une solution à ce problème : administrer de l’huile essentielle de Cannelle par spray nasal, sous forme très diluée bien sûr pour éviter les brûlures.
Cela permettrait d’éviter le problème de l’absorption intestinale et de passer plus facilement la BHE. A ma connaissance, ce produit n’existe pas encore, même dans les boutiques spécialisées sur Internet.
Ne pas confondre cannelle et cannelle
La cannelle est l’écorce intérieure du cannelier. Elle s’utilise en général moulue, ou en infusion.
Mais il existe deux sortes de canneliers : le cannelier de Ceylan, et celui de Chine. La cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum) est à la fois de meilleure qualité et plus chère que la cannelle de Chine (Cinnamomum cassia). C’est donc en général de la cannelle chinoise, qui est brune, que vous trouvez dans le commerce. Mais essayez d’acheter plutôt de la cannelle de Ceylan qui est jaune.
La cannelle jaune de Ceylan contient en effet moins de coumarines, des composés qui fluidifient le sang, et qui peuvent donc provoquer des risques d’hémorragie chez les personnes qui prennent des anticoagulants ou qui ont des problèmes de coagulation sanguine. Vous pouvez donc en consommer plus, sans risque, que la cannelle de Chine.
La cannelle est le type même de l’épice qu’on achète, qu’on stocke dans ses placards… et qu’on oublie pendant des années. C’est dommage car, non seulement elle est délicieuse et s’accommode avec la plupart des plats, mais surtout, elle perd rapidement ses propriétés (et son goût). Il faut donc la conserver dans un récipient hermétique, dans l’obscurité… et la consommer sans tarder. Je vais vous y aider :
Bonnes recettes à la cannelle
– La cannelle rehausse les compotes de poire, de pomme ou de prune. Voici en outre une excellente recette de compote de fruits secs : cuire quinze minutes à feu doux des pruneaux, des dattes et des abricots secs dans du thé aromatisé à la cannelle et au zeste d’orange. Enlever du feu, garnir de pignons et laisser refroidir.
– Les légumes légèrement sucrés tels que la patate douce et la courge s’accommodent bien d’un peu de cannelle.
– Vous pouvez faire une délicieuse soupe méditerranéenne en mettant des dés de poulet dans du bouillon. Ajoutez des pois chiches, un oignon, deux tomates et de petites pâtes. Assaisonnez de cumin, de cannelle, de sel, de poivre et de persil.
– De nombreuses sauces sont améliorées par la cannelle : sauces à spaghetti, chili con carne, ragoûts.
– Le plat salé le plus délicat à la cannelle reste néanmoins la pastilla marocaine :
Faites mariner plusieurs heures des morceaux de viande de pigeon dans un mélange de ras-el-hanout, de cannelle, de safran et de fines herbes fraîches (persil, coriandre) mouillé de bouillon ou d’eau. Faites cuire une heure ce mélange.
Sur plusieurs couches de pâtes de brick (ou de pâte filo), disposez des oignons revenus dans l’huile, des amandes revenues dans l’huile, égouttées puis hachées et assaisonnées de cannelle.
Ajoutez dessus des œufs durs hachés et les morceaux de pigeon.
Recouvrez d’une couche de brick arrosée de beurre et d’eau de fleur d’oranger.
Faites cuire la tourte environ une demi-heure, puis saupoudrez-là de sucre glace et de cannelle, si possible en dessinant des croisillons (ce qui suppose d’utiliser un pochoir).
Vous consommerez de la cannelle, sans vous en douter, dans la plupart des plats orientaux qui contiennent des mélanges d’épices : ras-el-hanout maghrébin, garam masala indien, baharat du golfe persique, gâlat dagga tunisien, cinq-parfums chinois.
Enfin, vous pouvez ajouter de la cannelle dans de nombreuses boissons : chocolat chaud, thé (en faisant infuser un bâton), vin chaud.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
- Voir notamment :Broadhurst CL, Polansky MM, Anderson RA. Inslin-like biological activity of culinary and medicinal plant aqueous extracts in vitro. J Agric Food Chem 2000 March;48(3):849-52.Anderson RA, Broadhurst CL, et al. Isolation and characterization of polyphenol type-A polymers from cinnamon with insulin-like biological activity. J Agric Food Chem 2004 January 14;52(1):65-70.Imparl-Radosevich J, Deas S, et al. Regulation of PTP-1 and insulin receptor kinase by fractions from cinnamon: implications for cinnamon regulation of insulin signalling. Horm Res 1998 September;50(3):177-82.Kim SH, Hyun SH, Choung SY. Anti-diabetic effect of cinnamon extract on blood glucose in db/db mice. J Ethnopharmacol 2006 March 8;104(1-2):119-23.Jarvill-Taylor KJ, Anderson RA, Graves DJ. A hydroxychalcone derived from cinnamon functions as a mimetic for insulin in 3T3-L1 adipocytes. J Am Coll Nutr 2001 August;20(4):327-36.Qin B, Nagasaki M, et al. Cinnamon extract prevents the insulin resistance induced by a high-fructose diet. Horm Metab Res 2004 February;36(2):119-25.Khan A, Safdar M, et al. Cinnamon improves glucose and lipids of people with type 2 diabetes. Diabetes Care 2003 December;26(12):3215-8.Mang B, Wolters M, et al. Effects of a cinnamon extract on plasma glucose, HbA, and serum lipids in diabetes mellitus type 2. Eur J Clin Invest 2006 May;36(5):340-4.
(2) George RC, Lew J, Graves DJ. Interaction of cinnamaldehyde and epicatechin with tau: Implications of beneficial effects in modulating Alzheimer’s disease pathogenesis. J Alzheimers Dis. 2013 Mar 26.
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santé nature innovation
Ces Fake News (fausses informations) sont répandues par les lobbys et cautionnées par… les autorités !!
Chère lectrice, cher lecteur,
Le sujet de la santé est envahi de « fake news », ou fausses informations.
Entre le lobby pharmaceutique, le lobby agroalimentaire, le lobby des grandes surfaces et celui de la publicité, nous sommes pilonnés de fausses informations sur notre santé et notre alimentation.
Leur but n’est pas de nous aider. Il est de nous faire acheter.
Ils veulent faire de nous de bons « CON-sommateurs ». Et si nous tombons malades, tant mieux car nous achèterons encore plus pour nous soigner.
Des efforts qui rendent malades
Problème, ces « Fake News » sont reprises et cautionnées par les autorités de santé.
À force de désinformation, beaucoup de Français tombent malades.
Ils sont convaincus de se faire du bien. Ils font des sacrifices. Ils dépensent. Mais ils ruinent leur santé !!
Alors, êtes-vous concerné vous aussi ? Faites-vous certaines de ces erreurs fatales inspirées par la manipulation médiatique ?
1° « Pour être en bonne santé, je bois tous les matins un bon jus d’orange »
C’est écrit sur les boîtes de corn-flakes, enseigné dans les écoles, affiché dans les hôpitaux et les salles d’attente des médecins, publié sur les dépliants du « Programme National Nutrition Santé », financé par le gouvernement [1].
Et pourtant, les études scientifiques sont formelles : boire du jus d’orange le matin est aussi mauvais que de boire du Coca-Cola.
Le jus de fruits contient autant de sucre que les boissons gazeuses, et parfois encore plus [2] !
Une étude de l’université de Harvard révèle que les jus de fruits sont aussi coupables que les sodas dans l’épidémie de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancers. Boire un verre de jus de fruits frais par jour augmente le risque de diabète de 21 % [3] !
Un verre de jus d’orange ou de pomme contient autant de sucre et plus de calories qu’un verre de Coca-Cola [4].
Peu importe que le jus soit fraîchement pressé ou sorte d’une bouteille à base de concentré.
Le sucre est là, hyperassimilable. Il passera comme un missile à travers l’intestin et dans le sang. Il fera brusquement monter la glycémie, entraînant une décharge d’insuline qui provoquera une crise d’hypoglycémie sur le coup des 11 heures.
Les spécialistes en nutrition de Harvard recommandent au contraire de manger des fruits frais entiers, en particulier des myrtilles, du raisin et des pommes, qui sont liés à un risque plus faible de diabète de type 2 [5].
2° « Le pain complet est très bon pour la santé »
Sous prétexte que le pain blanc est mauvais pour la santé, le pain complet est partout présenté comme l’alternative saine, traditionnelle, à manger sans modération.
Certes, le pain blanc fait à partir de farine ultraraffinée ne vous apporte que des calories vides, de l’amidon qui se transforme en sucre pur dans l’estomac.
Pour autant, le pain complet est à peine meilleur. Il ne mérite en aucun cas de tenir une place centrale dans un régime alimentaire protecteur.
Parce qu’il contient du son (l’enveloppe des grains de céréales), le pain complet contient plus de pesticides que le pain blanc. S’il contient plus de fibres que le pain blanc, il reste un aliment pauvre en vitamines et minéraux, par rapport à son apport calorique.
Contrairement aux idées reçues, son index glycémique est aussi élevé que celui du pain blanc (71), soit supérieur au sucre de table (67) !!
Comme le jus d’orange, le pain complet du petit-déjeuner fait monter brutalement votre glycémie, entraîne un pic d’insuline et donc une crise d’hypoglycémie à 11 heures.
Ni le pain complet, ni les céréales complètes ne doivent être particulièrement recherchés dans le cadre d’une alimentation saine.
3° « Ne pas oublier un produit laitier à chaque repas »
Ah… les produits laitiers ! L’aliment santé par excellence. Il en faut « 3 ou 4 par jour », selon le Plan National Nutrition Santé [6].
Et le gouvernement est là pour rappeler les parents déficients à l’ordre. Souvenez-vous des distributions gratuites de lait dans les écoles maternelles… La consigne, mille fois répétée, de consommer des produits laitiers pour leur « calcium » indispensable à la croissance et au squelette.
Ces campagnes ont durablement marqué les esprits. Elles n’avaient pourtant pas pour objectif prioritaire la santé de la population mais… d’écoulement les surplus de l’industrie laitière !
On ne le dira jamais assez : le lait de vache est fait pour les petits veaux.
Le veau pèse 45 kg à la naissance. Il monte à 300 kg pour son premier anniversaire !! [7]
Tant mieux pour lui ! Mais le petit homme n’a pas les mêmes besoins.
Cela fait 170 ans (1850) qu’il a été clairement démontré que le lait de chaque espèce possède une composition unique. Chaque espèce a des besoins nutritionnels particuliers selon sa vitesse de croissance, son exposition aux infections, ou encore selon les tissus à développer (cerveau chez l’homme, muscle chez le veau…).
Le lait humain est de loin le plus complexe des laits des mammifères. Il contient plus de 200 molécules différentes de sucre, contre seulement 30 à 50 chez la souris et la vache [8].
Il contient en revanche trois fois moins de protéines que le lait de vache [9]. Et, bien sûr, il ne contient pas les « facteurs de croissance bovins » (rBGH) présents dans le lait de vache, qui permettent la prodigieuse croissance musculaire du veau.
Ces facteurs de croissance bovins favorisent la croissance des tumeurs chez l’homme, ce qui pourrait expliquer pourquoi le cancer de la prostate est plus fréquent chez les gros consommateurs de lait [10].
Malgré les progrès dans la composition des laits maternisés, les enfants allaités par leur mère continuent donc à avoir moins d’infections, moins de diabète, moins de risque d’obésité, moins de maladie cœliaque (intolérance au gluten) [11].
Concernant les adultes, le tableau est pire. Les trois quarts de l’humanité n’ont pas les enzymes digestifs leur permettant d’assimiler les produits laitiers. En France, c’est 41 % [12]. De nombreux problèmes digestifs, immunitaires, infectieux, pourraient être provoqués par des intolérances (non détectées) aux produits laitiers.
Le lait rend-il au moins les os solides ?
Non.
Les femmes asiatiques, qui ne boivent jamais de lait, ont moins d’ostéoporose et de fractures que les Scandinaves, championnes du monde de la consommation de lait [13].
Une étude suédoise a montré une plus forte mortalité et un plus grand risque de fracture dans le groupe buvant le plus de lait [14].
À noter en outre que l’essentiel du lait provient aujourd’hui d’élevages en batterie, de vaches prenant des antibiotiques, nourries de tourteau de soja OGM et autres céréales arrosées de pesticides.
On trouve donc dans le lait non-biologique de forts taux de pesticides et d’antibiotiques.
Historiquement en France, les produits laitiers furent une source majeure de contamination aux PCB (perturbateurs endocriniens). Les taux ont toutefois reculé depuis le début des années 2000 suite à la loi de 1986 interdisant les PCB [15].
Alors le lait, aliment santé ? Je réponds : « Peut mieux faire ! »
4° « Attention aux œufs, riches en cholestérol ! »
Alors que le pain, le jus de fruits, les produits laitiers et le chocolat en poudre sont à l’honneur au petit-déjeuner, on vous met en garde… contre les œufs, qui contiendraient trop de cholestérol !
C’est absurde.
Votre taux de cholestérol dans le sang est indépendant du cholestérol qui se trouve dans votre alimentation. Car c’est votre foie qui fabrique votre cholestérol sanguin, à partir du sucre que vous mangez. Dès que vous apportez du cholestérol par votre alimentation, votre foie se met à en produire moins, c’est tout. Mais la quantité totale de cholestérol dans votre sang restera la même [16].
Ainsi c’est le jus d’orange, le pain (riche en glucide) mais également les produits laitiers (qui contiennent une forme de sucre, le lactose, très proche du glucose), qui font monter le taux de cholestérol ! Pas les œufs !
Une étude de Harvard a d’ailleurs montré que les hommes qui mangent quatre œufs par semaine ont 37 % de risque de diabète en moins que ceux qui ne mangent qu’un seul œuf [17] !
Une célèbre étude médicale sur un homme qui mangeait chaque jour 25 œufs (et rien d’autre) a montré que son taux de cholestérol était absolument normal. Cette étude fut publiée par le Dr Kern en 1991 dans le New England Journal of Medicine [18].
Les œufs en effet ne contiennent pas de glucides. L’œuf est l’aliment le plus complet en protéines, pour faire de bons muscles, le seul qui contienne tous les acides aminés essentiels, plus une large palette de vitamines (A, B2, B5, B6, B9, B12, D, E et K), de la lutéine (contre la cataracte) et de la choline, une forme rare de vitamine B dont manquent la plupart des gens, mais qui est indispensable pour le cerveau [19].
Les œufs sont en outre une des meilleures sources d’oméga-3 lorsqu’ils viennent de poules nourries aux graines de lin.
Bien sûr, il ne faut pas manger que des œufs. L’homme dont il était question dans l’étude du Dr Kern avait de graves problèmes d’Alzheimer, peut-être liés à sa monodiète d’œufs.
Mais à partir du moment où vous mangez des œufs biologiques de bonne qualité, vous pouvez manger sans aucun problème trois œufs par jour [20]. Au-delà, aucune étude n’a été réalisée mais il n’y a aucune raison de penser que ce soit dangereux.
À noter qu’Emma Morano, qui est morte à l’âge de 117 ans l’année dernière (15 avril 2017), attribuait son incroyable longévité à son régime alimentaire qui consistait précisément à manger trois œufs par jour.
5° « Il faut manger moins gras »
« Ne mange pas trop gras, trop salé, trop sucré », chantent en chœur les personnages des publicités pour les enfants.
Trop salé, trop sucré, ils ont raison.
Trop gras, non.
Cela va faire 25 ans que les médecins français Serge Renaud et Michel de Lorgeril ont mis en lumière le « Paradoxe français » (French Paradox) : dans le sud-ouest de la France, où la cuisine est riche en graisse de canard et en vin rouge, la longévité est supérieure à la moyenne, les maladies cardiovasculaires sont rares [21].
Il est vrai que nous mangeons trop de mauvaises graisses : graisses dénaturées, surcuites, oxydées, toxiques, huiles industrielles et margarines de piètre qualité.
Mais que se passe-t-il si vous vous contentez de manger moins gras ? Vous avez faim. Vous compensez en mangeant plus de féculents, qui sont des glucides, donc des sucres.
Or, nous mangeons déjà trop de glucides. L’épidémie d’obésité qui a frappé les États-Unis, puis l’Europe, et aujourd’hui les pays en voie de développement, a commencé au moment précis où ces populations ont commencé à faire la chasse aux graisses. C’était dans les années 1970.
Aujourd’hui, on sait qu’il ne faut pas forcément manger moins gras. Il faut surtout manger moins de mauvaises graisses, et les remplacer par de bonnes graisses.
Il y a le choix :
- Les oléagineux sont tous les fruits à coque (noix, noisettes, amandes, noix de pécan, noix de macadamia…). Ils sont riches en graisses mais ce sont de bonnes graisses.
- Les poissons gras, à partir du moment où ils ne sont pas pollués au mercure et au PCB, sont excellents pour la santé. Ils protègent le cœur et protègent contre le cancer.
- Les œufs, dont nous venons de parler, contiennent de bonnes graisses, pour le cerveau, surtout lorsque les poules sont nourries en oméga-3 (graines de lin, pourpier, graines de colza…).
- Le chocolat noir (plus de 70 % de cacao) contient de la graisse de qualité, et beaucoup d’antioxydants protecteurs.
- L’avocat est très riche en bonnes huiles, tout comme les olives.
- La noix de coco est une très bonne source de gras. L’huile de coco vierge est recommandée pour les fritures car très stable à haute température.
Souvenons-nous que notre alimentation est trop pauvre en acides gras oméga-3, qui se trouvent dans les huiles de poisson, l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de noix.
J’ajoute qu’il est sadique de chercher à priver les gens de graisses. Non seulement cela vous condamne à souffrir de la faim, ce qui aboutit immanquablement à « craquer » sur un pot de Nutella, un paquet de chips ou un bac de glace à la vanille.
Lors d’un régime sans gras, chaque burger, pizza, chips devient la pire des tentations.
Mais c’est la graisse qui donne le bon goût à la nourriture, aux sauces, aux assaisonnements. Le gras se lie en effet aux molécules « phénoliques » qui parfument.
Sans gras, la nourriture et le monde seraient horriblement tristes !
6° « Il faut des féculents à chaque repas »
C’est l’obsession du « Plan National Nutrition Santé ». Nous faire manger « des féculents à chaque repas » qui, soi-disant, ne « feraient pas grossir » [22] :
« FAKE NEWS !! » (Information mensongère.)
Bien sûr que les féculents font grossir. Comment pourrait-il en être autrement ? Les féculents sont principalement composés de glucides. C’est vrai pour les pommes de terre, les pâtes, les céréales du petit-déjeuner, le riz, la semoule, les haricots, fèves, flageolets, pois chiches, tous recommandés dans le dépliant du PNNS !
Les glucides contenus dans les féculents sont des sucres. Bien qu’ils ne paraissent pas sucrés dans la bouche, ils sont transformés en pur sucre lors de la digestion.
Et non seulement ils font grossir, mais ils donnent aussi des maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer.
Sur ce dépliant, les experts racontent encore que les féculents « permettent de tenir entre les repas et d’éviter le grignotage à tout moment de la journée ».
C’est faux !
Au contraire, en provoquant une décharge d’insuline entraînant une hypoglycémie, ce sont eux les grands coupables des fringales irrésistibles !! Les aliments qui « tiennent au ventre » et coupent l’envie de grignoter sont au contraire les protéines et les graisses.
7° « Le régime sans gluten est une lubie inutile et dangereuse »
« Régime sans gluten : danger ! », titrait le magazine L’Express, le 17 mai 2017 [23].
Le régime sans gluten est dangereux pour la santé, reprennent France Info et France 2, en faisant mine de citer une enquête de 60 Millions de Consommateurs :
Mais encore une fois, il s’agit d’une « Fake News » (fausse information).
L’enquête de 60 Millions de Consommateurs n’explique pas du tout que manger sans gluten soit dangereux pour la santé.
Elle explique qu’il existe beaucoup d’arnaques dans les rayons de produits sans gluten des supermarchés. L’association y a détecté beaucoup de produits contenant trop d’additifs, moins de protéines, moins de fibres mais coûtant au final deux fois plus cher que l’alimentation normale [24].
Mais attribuer le danger au régime sans gluten en tant que tel est une manipulation médiatique.
Non, le régime sans gluten n’est pas dangereux et, oui, il y a de bonnes raisons de se méfier du blé moderne, notre principale source de gluten !
Le blé moderne n’a plus rien à voir avec les variétés traditionnelles. À force de croisements et d’hybridation, il contient 42 chromosomes au lieu de 14 !!
Il est devenu beaucoup plus riche en gliadine, une protéine qui fait des micro-trous dans l’intestin.
Cette porosité permet le passage de grosses molécules déclenchant allergies, inflammations, douleurs articulaires et parfois des maladies auto-immunes.
C’est pourquoi le régime sans gluten peut faire disparaître les symptômes de dizaines de maladies, dont la polyarthrite, les rectocolites, le lupus, et bien d’autres.
Le régime sans gluten n’est donc pas une mode. Il se répand parce qu’il marche.
Ses bienfaits concernent tout le monde, même les personnes qui ne souffrent pas d’intolérance au gluten (maladie cœliaque).
8° « Le soleil donne le cancer »
Les dermatologues et les fabricants de crème solaire se sont donné comme mission de convaincre le monde que le soleil doit être évité parce qu’il provoque le cancer.
Même dans le nord de la France, on nous met en garde contre les dangers du soleil.
Là encore, « fake news !! » (Fausse information).
Il est vrai qu’il y a un lien entre les coups de soleil et le mélanome, une forme rare mais très dangereuse de cancer de la peau. 90 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués chaque année en France mais seuls 15 % sont des mélanomes (14 000).
Parmi eux, 85 % environ seront opérés avant de devenir dangereux. Mais resteront environ 1 700 personnes qui mourront de ce cancer.
1 700, c’est encore beaucoup trop.
Néanmoins, il faut mettre ce chiffre en balance avec tous les décès que le soleil permet d’éviter par ailleurs.
Sous l’effet du soleil, notre peau fabrique de la vitamine D qui nous protège contre 17 types de cancers, dont les plus fréquents (sein, colon, ovaires) et les plus dangereux (pancréas, poumon).
Selon une étude du Dr William Grant, expert international de la vitamine D, 30 % des décès par cancer pourraient être évités grâce à de meilleurs apports en vitamine D, ce qui représenterait 2 millions de vies sauvées chaque année à l’échelle mondiale [25].
Selon le Dr Cédric Garland, de l’École de médecine de l’université de Californie à San Diego (États-Unis), spécialiste de la vitamine D qu’il étudie depuis 30 ans, 600 000 cas de cancer du sein et de cancer colorectal pourraient être évités chaque année à l’échelle mondiale grâce à de meilleurs apports en vitamine D.
Une étude à grande échelle randomisée et contrôlée par placebo a montré que la vitamine D, associée au calcium, peut diminuer le risque global de cancer jusqu’à 60 % chez les femmes après la ménopause [26].
Les femmes à la peau claire et qui prennent beaucoup de soleil sur le long terme ont moins de risques de développer un cancer du sein invasif, qui s’étend au-delà du sein, selon une étude de l’American Journal of Epidemiology [27].
De plus, lorsque vous vous exposez au soleil, votre taux d’oxyde nitrique dans le sang augmente. Cela entraîne une diminution de votre pression sanguine. Selon Richard Weller, un chercheur spécialisé en dermatologie qui a étudié les effets du soleil sur la santé, le soleil pourrait donc être un moyen efficace de lutter contre l’hypertension [28].
Ce qu’il faut, c’est vous exposer pendant 20 minutes maximum quand le soleil est haut dans le ciel.
Pour préparer votre peau, vous pouvez prendre un complément alimentaire d’astaxanthine, un antioxydant rouge protecteur, extrait d’algues.
En cas de coup de soleil, appliquez une crème à l’aloe vera sur votre peau.
Mais surtout, profitez bien des beaux jours qui arrivent pour faire le plein de vitamine D et d’oxyde nitrique.
Réjouissez-vous donc quand brille le soleil et qu’un grand ciel bleu s’étend au-dessus de votre tête. Si vous voyez sur votre peau une plaie ou une boule d’aspect inquiétant et évolutif, allez bien sûr voir le médecin. Mais surtout, pas de paranoïa : en profitant du temps ensoleillé, vous diminuerez d’autant votre risque de toutes maladies confondues (surtout cancer et maladies cardiaques, mais aussi ostéoporose, sclérose en plaques et dépression), beaucoup plus que vous n’augmenterez votre risque de mourir d’un cancer de la peau.
Cela reste vrai tant que vous évitez les coups de soleil et brûlures.
9° « Les compléments nutritionnels ne servent à rien »
On sait de façon sûre que 80 % de la population est en déficit de vitamine D [29], 75 % en déficit de magnésium [30], 91 % en déficit d’oméga-3 [31].
La plupart de nos contemporains mangent trop de sel, pas assez de légumes ni de fruits, et manquent donc d’antioxydants et de vitamines.
Par ailleurs, les études scientifiques ont montré l’intérêt des compléments nutritionnels en particulier pour les personnes vieillissantes :
« Les bienfaits potentiels des compléments de multivitamines surpassent probablement tout risque pour la population générale, et pourraient être particulièrement bénéfiques pour les personnes plus âgées [32]. »
Pourtant, au niveau national, aucun effort n’est mené pour encourager la prise de compléments nutritionnels.
Au contraire : les mises en garde injustifiées, le dénigrement sont la loi dans ce domaine.
Dans la grande presse, les compléments nutritionnels ne sont mentionnés que lorsqu’ils peuvent être attaqués.
Quand, de façon rarissime, un accident se produit, l’affaire est répercutée à grande échelle alors que les 15 000 morts chaque année liés au mauvais usage des médicaments sont à peine mentionnés.
10° « Il faut manger un petit peu de tout »
Dans notre monde envahi par la malbouffe, le pire conseil nutritionnel que vous puissiez suivre est de manger « un petit peu de tout » !
Entrez dans un magasin alimentaire : que voyez-vous ?
Des emballages de toutes les couleurs contenant des chips, des bonbons, des biscuits, des desserts sucrés, des sodas, des pizzas, des céréales du petit-déjeuner, des aliments ultra-transformés bourrés de sucre, de colorants, d’additifs, etc.
Nos magasins d’alimentation sont remplis de produits ultra-transformés. La plupart sont à éviter.
Si vous décidez de prendre un petit peu de tout, votre caddie ressemblera à ça :
Mais ce n’est pas votre objectif.
Ce que vous voulez rapporter chez vous, ce ne sont pas des échantillons d’un « petit peu de toutes » les cochonneries qu’on trouve dans les magasins.
Vous voulez de la nourriture saine, riche en nutriments essentiels, non raffinée, non transformée, locale, bio, etc.
Votre plan de travail dans la cuisine doit plutôt ressembler à ça :
Ce qui suppose d’éviter la quasi-totalité des rayons de votre supermarché.
Pour y arriver, il faudra rester dans les zones où l’on vous propose des légumes, des fruits, de bons poissons, de bonnes viandes, des œufs et des huiles bio, les condiments et les produits de base.
Conclusion
Je n’ai listé que les 10 plus grandes arnaques en conseils santé mais la liste aurait pu être bien plus longue. J’aurai pu parler des galettes de riz, des margarines anticholestérol, des plats cuisinés bio…
Ne vous faites pas avoir par les lobbys qui ne sont pas là pour prendre soin de votre santé.
Leur but est de vendre leurs produits… parfois à nos dépens.
À votre santé !
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Mieux que le Roaccutane, ces 5 remèdes naturels pulvérisent votre acné
Chère lectrice, cher lecteur,
J’ai dit beaucoup de mal du Roaccutane et des antibiotiques, les traitements médicaux standard contre l’acné.
Voici donc un point complet sur les traitements naturels efficaces.
1) Alimentation
- Supprimer les produits laitiers (de vache), le gluten, et réduire drastiquement les sucres, y compris les féculents, favoriser les légumes verts, les viandes blanches, les produits alimentaires non transformés [1].
2) Traitement de fond
- Nettoyer le foie par une cure dépurative d’ampoules de radis noir [2].
- Prendre une capsule par jour d’huile essentielle d’origan (effet antibiotique contre la bactérie Propioni acnes, responsable de l’acné).
3) Sérum hydratant anti-comédons
Voici la recette de sérum hydratant anti-comédons validée par Julien Kaibeck, expert en beauté naturelle [3]. Elle est très efficace.
Mettre dans une bouteille propre de 20 ml au moins :
- 17,5 ml de gel d’Aloe vera pur. Ceci correspond à une très grosse cuillère à soupe de pharmacopée (la cuillère à soupe, profonde, de nos grands-mères) ;
- 2 ml d’huile de nigelle (aidez-vous d’une seringue graduée) ;
- 5 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia) ;
- 4 gouttes d’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia) ;
- 3 gouttes d’huile essentielle de sauge sclarée (Salvia sclarea). À noter que cela est une option.
Fermez, puis agitez. Vous obtenez une crème blanchâtre. Trois gouttes dans la main suffisent pour chaque application, à faire matin et soir. Chauffez la crème dans la main, puis appliquez-la par des mouvements amples sur une peau bien propre. Elle se conserve 6 mois.
Si vous êtes enceinte, ne mettez que de l’huile essentielle de lavande dans la préparation.
4) Compléments nutritionnels
Prendre :
- des gouttes de vitamine D (au moins 1 500 UI par jour), l’acné étant deux fois plus fréquente chez les personnes en déficit de vitamine D [4] ;
- des probiotiques Lactobacillus rhamnosus SP1 (deux capsules d’au moins 2 milliards de bactéries, 15 min avant chaque repas) [5] ;
- des extraits de thé vert (épigallocatéchine gallate), 1 500 mg par jour pendant 4 semaines [6] ;
- des isoflavones de soja, régulateur d’hormones (phytoestrogènes), 160 mg pendant 12 semaines [7].
Par ailleurs, bien qu’il n’existe pas d’étude scientifique convaincante à ce sujet, la levure de bière est très largement utilisée contre l’acné, et semble souvent donner satisfaction (3 gélules ou comprimés, à prendre en dehors des repas).
5) Luminothérapie (ou photothérapie)
Beaucoup plus scientifique : des chercheurs ont remarqué que les ondes lumineuses de 400 à 420 nm (nanomètres), et de 630 nm, tuent les bactéries responsables de l’acné, les Propioni acnes [8].
Cela correspond à de la lumière d’une nuance précise de bleu et de rouge.
Sous l’effet de ces rayons, les bactéries de l’acné se suicident. En effet, elles sécrètent des molécules, appelées « porphyrines », qui les intoxiquent [9].
Ce traitement n’empêche pas la peau de fabriquer trop de sébum (la graisse de la peau, qui provoque les points noirs). Mais il empêche l’inflammation débouchant sur des boutons rouges et remplis de pus.
Il faut appliquer ces lumières rouge et bleue à proximité des boutons pendant 10 à 15 minutes, une fois par semaine chez le dermatologue, tous les jours si vous faites le traitement vous-même avec un masque acheté en supermarché – forcément moins puissant.
Le problème des masques est leur prix, disproportionné par rapport au coût de fabrication. Le masque Neutrogena ne fonctionne qu’avec un « activateur » qu’il faut repayer toutes les cinquante séances. C’est un système habile pour vous vendre la même chose plusieurs fois.
Néanmoins, les résultats sont là, tant dans une étude réalisée par le fabricant [10] lui-même que dans une étude indépendante sur la luminothérapie [11] contre l’acné et aussi d’après les témoignages d’utilisateurs [12].
Remèdes de grands-mères
Vous trouverez profusion de remèdes de grands-mères à base de vinaigre de cidre, bicarbonate de soude, citron, miel, huiles essentielles variées. Il suffit de taper « acné » sur votre moteur de recherche.
Je recommande néanmoins de commencer par les remèdes validés scientifiquement et par l’expérience, que j’ai listés ici.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Si vous manquez de cette précieuse vitamine
Chère lectrice, cher lecteur,
Une nouvelle étude, parue fin 2017, a montré que les femmes qui manquent de vitamine D avant leur diagnostic développent des cancers plus agressifs et ont moins de chances de survie [1].
Réduire son risque de cancer du sein grâce à la vitamine D
Comme je le rappelle souvent, il est pratiquement impossible de se procurer assez de vitamine D par la seule alimentation. En cette époque de l’année, en Europe, vous n’avez pas assez de soleil pour fabriquer de la vitamine D dans votre peau.
J’insiste donc sur l’importance de prendre de la vitamine D en complément nutritionnel.
Mais vous vous demandez sans doute combien une femme doit prendre de vitamine D pour diminuer son risque de cancer du sein au maximum.
Question de niveau sanguin
Il n’y a pas de réponse simple. Tout dépend de votre niveau de départ de vitamine D dans le sang. Ce niveau dépend principalement de la fréquence et de l’intensité de votre exposition au soleil.
Si votre niveau de départ est très faible (moins de 10 ng/mL), il faudra prendre 10 000 UI par jour pour atteindre un niveau qui vous protège (plus de 30 ng/mL et, idéalement, entre 50 et 60 ng/mL).
Dans l’étude dont je parle au début de cette lettre, les femmes qui avaient plus de 30 ng/mL de vitamine D avaient moins de risque d’un cancer agressif et d’un décès rapide.
Or, parmi les femmes ménopausées de 45 à 75 ans ayant eu un cancer du sein, seul un tiers atteignaient ce niveau (30 ng/mL ou plus).
48 % d’entre elles avaient moins de 20 ng/mL, et 18 % de 20 à 29 ng/mL.
Il s’agissait pourtant de femmes vivant au Brésil, c’est-à-dire près de l’équateur. Dans cette zone, il est facile de s’exposer régulièrement au soleil. On peut le faire toute l’année, et les rayons sont toujours assez forts pour permettre la synthèse de la vitamine D dans la peau.
Gros déficit de vitamine D en France !
En France, on sait que les trois quarts de la population sont en déficit de vitamine D.
D’octobre à avril, vous ne fabriquez pas de vitamine D, même si vous prenez des bains de soleil, car les rayons sont trop obliques.
Pour atteindre et dépasser les 30 ng/mL, vous n’avez pas d’autres possibilités que de prendre une bonne complémentation quotidienne de vitamine D, ce qui signifie 1 500 UI par jour si vous avez déjà un bon niveau et que vous souhaitez vous y maintenir, 5 000 UI si vous avez un déficit modéré (de 10 à 30 ng/mL), 10 000 UI si vous avez moins de 10 ng/mL.
Si vous avez fait une prise de sang et que vous vous savez en déficit (moins de 30 ng/mL), alors je vous recommande de prendre un complément et de refaire un test sanguin dans les 4 mois.
Faut-il craindre l’overdose de vitamine D ?
Sachant que les autorités de santé recommandent 400 UI par jour de vitamine D, les doses de 5 000 ou de 10 000 UI paraissent colossales.
Devez-vous craindre l’overdose ?
Non.
Dès qu’il s’agit de compléments nutritionnels, vous entendez des mises en garde contre les risques d’intoxication, avant même qu’on vous parle des bienfaits. Les bienfaits sont d’ailleurs en général niés. On vous dit : « Ça ne sert à rien, mais tant que ça ne fait pas de mal… »
Ce scepticisme n’est pas justifié scientifiquement. Comme l’a montré cette récente étude brésilienne, et tant d’autres, on peut diminuer fortement son risque de cancer grâce à une bonne supplémentation en vitamine D. Pourquoi faudrait-il ne pas en parler ? Pourquoi se moquer des gens qui tirent les conséquences des études scientifiques et prennent en main leur santé ??
On vous alerte contre le risque de surdosages. Mais dans le cas de la vitamine D, la littérature scientifique recense des cas de surdosage chez les personnes prenant des ampoules achetées en pharmacie à doses médicales, de 300 000 UI par jour, prises 9 jours d’affilée [2].
Cela représente 2 700 000 UI en neuf jours !!
Une telle dose n’a rien à voir avec les niveaux que vous atteignez avec une complémentation nutritionnelle naturelle, à doses physiologiques, telle que je la recommande (et la pratique moi-même).
Les vitamines sont mesurées sur des échelles toutes petites. On parle parfois de milligrammes (millièmes de grammes, pour la vitamine C par exemple), mais plus souvent de microgrammes (un millième de millième de gramme).
C’est pourquoi les dosages recherchés dans le sang sont infinitésimaux : pour la vitamine D, on la mesure en nanogrammes par millilitres, ce qui représente un millième de microgramme, autrement dit un milliardième de gramme !
Donc, n’allez pas imaginer que vous prenez de « fortes » doses de vitamine D lorsque vous en prenez 5 000 ou 10 000 UI par jour.
N’oubliez pas que les recherches actuelles montrent qu’un niveau plus haut de vitamine D aide non seulement à prévenir le cancer du sein, mais également d’autres formes de cancers et aussi, comme rappelé dans ma dernière lettre, le diabète, la dépression, les démences, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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