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Don’t worry, be happy

Mowgli, Baloo, Bagheera : ce qu’ils nous apprennent sur le stress et les insomnies

Nous avons tous, quelque part dans notre tête, l’idée que nous pourrions, si nous le voulions, nous détendre, profiter de la vie, être heureux. Il suffirait d’arrêter de s’en faire, de se prendre la tête.

Ainsi nos problèmes, notre stress, nos angoisses pourraient disparaître ! Nous pourrions, à nouveau, dormir d’un sommeil profond !

Et comme, en plus, le stress augmente le risque cardiaque, le risque de grignotage (et donc d’obésité et de diabète), le risque d’hypertension, nous détendre pourrait aussi nous faire gagner des années de longévité !

Alors, qu’est-ce qui nous retient ?

Nous ne sommes pas maîtres dans notre propre maison (Sigmund Freud)

Ce qui nous retient, évidemment, c’est que le stress et les angoisses ne sont pas quelque chose que nous décidons. C’est quelque chose qui nous tombe dessus, comme la pluie, ou l’orage, et nous ne pouvons rien y faire pour l’arrêter.

Le Dr Sigmund Freud disait : “ Vous n’êtes pas le maître dans votre propre maison.

Certaines personnes naissent avec un tempérament anxieux, pessimiste, dépressif. Elles broient du noir, s’inquiètent, paniquent à toute occasion. Leur intimer de se détendre ne sert à rien. Aussi sympathique que soit la chanson “Don’t worry, be happy” (ne t’en fais pas, soit heureux), elle ne leur procure qu’une détente bien passagère qui cessera dès que ressurgit la réalité de leur vie. Les psychologues savent aujourd’hui mesurer cette tendance à l’inquiétude qu’ils appellent “neuroticisme”, ou tendance à la neurose.

Des années d’effort sur soi-même, de réorganisation de votre vie peuvent vous apaiser un peu, mais il est vain d’espérer passer du tout au tout.

Alors, pour mieux accepter cette fatalité, et voir le bon côté des choses, je vous propose de relire le Livre de la Jungle, de Rudyard Kipling. A travers les aventures du jeune Mowgli, il traite merveilleusement de la question du stress et des insomnies, et apporte des réponses bien réconfortantes.

Le Livre de la Jungle nous donne les réponses sur le stress

Vous vous souvenez en effet que Mowgli, qui a été recueilli bébé par une meute de loups. Il a désormais grandi, et les animaux ont décidé qu’il était temps pour lui de rejoindre le village des hommes.

De façon symbolique, cela représente le moment où l’enfant doit quitter le monde imaginaire de ses animaux en peluche, et accéder au monde des adultes. Car dans la “vraie” jungle, évidemment, avec de “vrais” animaux, un bébé humain ne fait pas long feu…

Pour parvenir au village des hommes, Mowgli est guidé par Bagheera, la panthère. Bagheera est particulièrement habile, musclée, compétente, prudente… et soupe-au-lait. Elle est capable d’anticiper tous les dangers, connaît le chemin, sauve d’ailleurs Mowgli en de multiples occasions. Mais elle ne parvient pas à nouer avec Mowgli une relation d’affection authentique et de confiance. Malgré tout ce qu’elle fait pour lui, Mowgli ne lui manifeste aucune gratitude. Bien au contraire, il ne songe qu’à lui désobéir, lui fausser compagnie. Il n’est absolument pas prêt, ni capable, de profiter de ses leçons, qui lui seraient pourtant bien utiles.

Bagheera représente, dans la vraie vie, le grand-père moralisateur, l’instituteur sourcilleux, le petit patron râleur. Ils sont travailleurs, compétents, expérimentés. Mais ils énervent tout le monde. De leur côté, comme ils accomplissent tous leurs devoirs à fond, et qu’ils ont l’impression que les autres ne sont jamais assez sérieux, ils développent un sentiment d’injustice qui les rend aigris et les coupe des autres.

Divine surprise, voilà que surgit l’ours Baloo. Mowgli n’hésite pas une seconde, et se précipite sans ses bras. Immédiatement, il considère Baloo comme son “ami”, alors que celui-ci n’a rien fait de concret pour lui.

C’est que Baloo sait rire, s’amuser, faire le pitre, danser, se déguiser. Il est le prototype de la personne décomplexée (il ne se soucie pas le moins du monde de sa silhouette pourtant annonciatrice de problèmes cardiovasculaires et de prédiabète). Il ne maîtrise pas sa force et assomme Mowgli en voulant “jouer”. Mais celui-ci ne lui en tient pas rigueur. Baloo l’emmène dans la mauvaise direction, oublie de veiller sur lui, s’endort, et le met en grave danger lorsque Mowgli se fait enlever les singes Bandar-Log. Ses tentatives pour le libérer échouent et tournent à la catastrophe lorsqu’il déséquilibre le temple qui s’effondre sur eux. Mowgli et Baloo ne sont sauvés, de justesse, que par l’intervention de Bagheera, une fois de plus.

La signification symbolique de cette histoire est, évidemment, que tout a un prix dans la vie.

Certes, on rit, on danse, on rigole avec Baloo, qui a d’ailleurs exactement la voix qu’il faudrait pour chanter “Don’t worry, be happy”. Mais on n’est pas en sécurité. Dans la jungle, autrement dit dans la vie, on vous présente très vite la facture. Et celle-ci est souvent disproportionnée avec ce que l’on avait fait. J’avais “juste” oublié de mettre de la laine de verre autour de mes tuyaux, et voilà que toute ma tuyauterie a éclaté lorsqu’il y a eu une vague de froid. J’avais juste bu un petit verre de trop avec mes amis, et je me retrouve handicapé à vie après un terrible accident…

Baloo est sympa et attirant. Mowgli se laisse entraîner. Mais tous les deux doivent bien vite payer le prix de leur insouciance.

Baloo est dangereux

Autre remarque sur Baloo : à première vue, il paraît “cool”, donc “gentil”, et Mowgli, qui n’a pas encore l’expérience de la vie, imagine qu’il n’a pas besoin de se méfier.

En réalité, Baloo est surtout immature et n’a pas conscience de sa propre force, et ne maîtrise pas son agressivité.

Cela se voit une première fois lorsqu’il apprend à Mowgli à crier. Le Baloo si sympa pousse soudain un rugissement effrayant, découvrant de grandes dents acérées (rappelons que les ours sont des fauves) qui, à juste titre, terrorise Mowgli. Il en va ainsi des personnes immatures qui n’ont pas encore découvert leur “ombre”, selon l’expression de Carl G. Jung, c’est-à-dire leur face sombre. Elles se croient donc inoffensives, et elles ne savent pas qu’elles peuvent faire du mal, ce qui les pousse à manquer de vigilance et donc à devenir redoutable pour les autres.

A une autre occasion très symbolique, Baloo va révéler qu’il est vraiment très dangereux. Cela se produit dans la scène chez les singes, où il affronte le roi des Bandar Log, qui est un orang-outan. Celui-ci incarne le roi décadent, le chef qui, au lieu de régner et assumer ses fonctions au service de son peuple, ne songe qu’à s’amuser et à se battre. Toutefois, lorsque le temple menace de s’effondrer (temple qui symbolise l’ordre établi, la civilisation), il est rattrapé par un scrupule. Il abandonne tout et se sacrifie pour sauver l’édifice. Au sens propre, il sert à nouveau de pilier à la société des singes, puisqu’il remplace une colonne et tient le temple sur ses bras. Mais Baloo, le voyant les bras en l’air, est à nouveau saisi par ses instincts de gamin. Il ne peut résister à la tentation d’aller lui faire des chatouilles sous les aisselles, ce qui est totalement irresponsable et, vous vous en souvenez, provoque l’effondrement final.

Quand vous vous réveillez à 4 heures du matin

Alors voici une bonne pensée consolatrice, lorsque vous vous réveillez, angoissé, à quatre heures du matin.

Certes, vous n’êtes pas en train de “profiter du moment présent”. Ni de vous amuser.

Vous êtes de mauvaise humeur, comme Bagheera, et peut-être avez-vous à côté de vous un “Baloo” qui ronfle comme un bienheureux. Vous aimeriez être à sa place. Pouvoir, vous aussi, ne plus vous en faire.

Mais ces moments où votre esprit vous réveille la nuit ne sont jamais perdus. Ce sont des moments où vous ressassez des problèmes qui doivent être ressassés. Car votre cerveau n’est pas idiot. S’il préfère vous réveiller plutôt que de prendre un repos bien nécessaire, c’est parce quîl y a urgence pour vous. Vous devez chercher une solution, et ces moments d’activité cérébrale intense peuvent vous aider à prendre une meilleure décision le matin venu.

Si vous ne trouvez pas la solution

Et ce n’est pas parce que vous ne trouvez pas la solution que ça ne sert à rien d’y avoir passé des nuits d’insomnies

Non, au contraire, ces moments d’efforts nocturnes sont nécessaires pour arriver, le cas échéant, à la certitude que votre problème est insoluble, et que donc il va falloir prendre des décisions douloureuses pour apprendre à vivre avec.

Cela vous permet d’arriver donc à l’état de résignation, ce qui est un moindre mal, comme la fin d’un deuil. Mais vous ne pouvez atteindre cet état que lorsque vous êtes certain d’avoir épuisé tout le spectre des solutions possibles.

Le mot de la fin

Bagheera ne peut dormir que bien en sécurité en hauteur sur une branche d’arbre.

Baloo, lui, dort comme un bienheureux en se laissant emporter par le courant d’une rivière, qui l’entraîne vers des dangers qu’il n’a pas anticipés. A court terme, la vie de Baloo paraît plus facile. Mais c’est bien grâce à Bagheera que Mowgli arrivera, sain et sauf, au village des hommes.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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A 52 ans, Dr Sinclair estime avoir 42 ans d’âge biologique

Votre corps a un permis à point, et vous avez intérêt à savoir où vous en êtes

Le Dr David Sinclair est professeur de génétique et codirecteur du Centre Paul F. Glenn de recherche biologique sur le vieillissement à Harvard (Ecole de Médecine de Harvard).

Il fait partie des chercheurs qui croient dur comme fer à la notion d’âge biologique. Pour lui, chacun de nous vit avec une sorte de “permis à point” pour notre corps.

Le Dr David Sinclair est âgé de 52 ans officiellement, mais selon ses propres estimations, son âge biologique est de 42 ans.[1] Il est à la tête d’une société qui développe des tests pour évaluer l’âge biologique.

Analyses de sang, de salive et d’organes

Certains scientifiques font leurs estimations en analysant des marqueurs dans le sang et la salive.

Ils mesurent alors le niveau d’inflammation et d’insuline dans le corps, vérifient le bon fonctionnement des reins, du foie.

D’autres comparent l’état des organes d’une personne, et ses performances physiques et mentales, avec la moyenne de la population.

Les facteurs qui influencent l’âge biologique sont bien connus : sommeil, stress, exercice physique, stimulation intellectuelle, régime alimentaire, tabac, alcool, médicaments, yoga, méditation et les supplémentations nutritionnelles.

Toutefois, nous avons tous un patrimoine génétique différent, qui nous fait réagir différemment.

C’est la raison pour laquelle deux personnes qui ont strictement le même mode de vie ne vont pas évoluer de la même façon, tomber malade ni mourir au même moment. Pour certaines personnes, l’idéal est de faire 10 000 pas par jour, mais pour d’autres, c’est plutôt 6000.

Obtenir le plus d’effet possibles, avec le moins d’efforts possible

D’où l’intérêt de connaître les facteurs sur lesquels vous pouvez agir pour obtenir le plus d’effets, avec le moins d’efforts possibles.

Les scientifiques qui étudient le vieillissement espèrent que, ultimement, chaque personne pourra mesurer de façon précise son âge biologique, déterminer quelles sont les maladies qui risquent le plus de la toucher (cancer, Alzheimer, maladies cardiaques…) pour pouvoir ensuite se focaliser sur les facteurs qui peuvent produire la plus grande différence.

Grâce à l’épigénétique, activer ou stopper l’expression de nos gènes

Les lecteurs de Santé Nature Innovation sont bien placés pour connaître la longue liste des choses à faire pour améliorer notre santé naturellement. Il n’est pas réaliste, pourtant, de passer toute son existence, et ses ressources, à travailler pour essayer de l’allonger.

L’espoir, aujourd’hui, se place dans le domaine de l’épigénétique, la science qui étudie les facteurs environnementaux qui influencent l’expression des gènes. C’est ce que fait le Dr Sinclair, qui a créé des tests mesurant les changements chimiques dans l’ADN de cellules prélevées dans la bouche, par simple frottement d’un bâtonnet contre la joue.

En effet, les changements de mode de vie, comme se mettre au sport ou arrêter le sucre, ne font pas que nous faire perdre du poids et gagner du muscle. Ils déclenchent une réaction en chaîne qui augmente la production d’une protéine qui améliore la mémoire. Selon le Dr Michael Roizen, un anesthésiologiste qui a créé il y a 25 ans le premier questionnaire destiné à évaluer l’âge biologique, notre façon de gérer notre stress peut mettre en route ou bloquer l’expression de plus de 250 gènes.

Les progrès rapides réalisés dans ce nouveau domaine de la médecine nous permettront donc peut-être bientôt de mieux orienter nos efforts, pour plus de résultats.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

[1]  https://www.wsj.com/articles/how-old-are-you-really-meet-your-biological-age-11653388802

 



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Tiens, tiens, tiens…

Le monstre marin est-il en train de remonter à la surface ?

  • Le Pr Didier Raoult ayant été opportunément évacué du débat, en lui collant toutes sortes d’enquêtes, de procès et autres incriminations ;
  • les personnes posant des questions sur le Covid et les vaccins ayant été discréditées en leur collant l’étiquette d’antivax et de complotistes

On pouvait imaginer que les autorités avaient gagné la bataille de la communication autour du Covid.

Sans la moindre preuve que leurs mesures avaient réduit le nombre de morts, sans aucun signe d’ailleurs que le Covid soit vaincu, ni sur le point de l’être, on allait passer au sujet d’actualité suivant, et oublier ainsi les questions gênantes, comme de savoir par exemple si oui ou non il avait été bénéfique de confiner la population, d’imposer le masque aux écoliers, de vacciner la population avec des vaccins en phase expérimentale.

Je m’attendais, donc, à ne plus voir aucune trace dans les médias d’une quelconque controverse sur ces sujets.

Mais voici que, le 16 mai, je tombe par hasard sur un gros reportage sur France 3, donc la télévision officielle, intitulé “Vaccin anti-Covid : la descente aux enfers d’Éloïse”.[1]

Éberlué, je découvre un reportage en tout point semblable aux témoignages que je ne lisais, jusqu’à présent, que sur les réseaux “interdits” que je fréquente par ailleurs… Le journaliste ne mâche aucun de ses mots et fait une description effrayante de la descente aux enfers d’Eloïse suite au vaccin :

 

“ A partir de là, et en quelques semaines, la vie d’Éloïse bascule. Une cascade de pathologies importantes s’abat sur elle. Dès la fin de l’été, le 23 août 2021, Éloïse contracte une pyélonéphrite aiguë – une infection bactérienne du rein. Elle la traite avec des antibiotiques, puis retourne travailler. En septembre 2021, elle finit par faire un malaise sur son lieu de travail. C’est là que le médecin de la cour d’appel de Paris lui détecte une arythmie cardiaque. “Je ne l’ai, à demi-mot, pas prise au sérieux. J’en avais même rigolé alors. Je sortais de ma pyélonéphrite aigüe et là, un problème au cœur”, indique-t-elle.

Dans les semaines qui suivent, Éloïse développe des phlébectomies des veines profondes dans les jambes. “A cause de la souffrance de mes jambes, mon médecin m’a envoyé faire un doppler. En voyant les résultats, on s’est rendu compte que j’étais en incontinence totale. Comme une personne qui atteint les cent ans”, dit-elle. Éloïse subit deux opérations chirurgicales sous anesthésie générale les 5 et 19 novembre 2021.

Elle continue toutefois à enchaîner les malaises, les essoufflements, et à avoir des oppressions au niveau de la poitrine. On lui diagnostique une myocardite le 1er mars 2022. “Elle a atrophié une partie de mon cœur”, dit-elle. S’ajoutent à cela une grande fatigue, des problèmes neurologiques, “une vingtaine de malaises, des maux de têtes, des pertes de mémoire des mécanismes de la vie quotidienne”, nous dit-elle. Son cycle menstruel est aussi affecté : absence de règles depuis onze mois.

(…)

Cette avalanche de pathologies entraîne une avalanche de traitements à suivre, amenant donc des frais financiers de plus en plus importants. Et pour cette mère divorcée, ce n’est pas facile tous les jours. “J’en suis pour l’instant à 8000 euros dépensés en frais médicaux, et je ne suis pas du tout en fin de parcours”, nous confie-t-elle. “J’ai une infection longue durée, reconnue récemment par la sécurité sociale”. “J’ai des abattements sur mes traitements depuis plusieurs mois maintenant, et quand on est seule avec un enfant et un crédit immobilier”, dit-elle.

Surprise des surprises, le journaliste relaie le compte Instagram du comité créé par Eloïse sur Instagram, recensant plus de 500 témoignages similaires au sien !

Je ne savais pas que penser de cette anomalie, dans un paysage médiatique habituellement si parfaitement verrouillé.

Mais voilà que je tombe, quelques jours plus tard, toujours sur une chaîne d’information publique (France Bleu), sur l’histoire stupéfiante d’un père de famille assigné en justice pour avoir écrit trois mails à l’enseignante de son enfant de 7 ans, la priant de ne pas lui faire porter le masque (l’enfant avait une contre-indication médicale).

Cette fois encore, l’article est manifestement en défense de ce père de famille, nullement décrit, ainsi que c’est habituellement le cas, comme un extrémiste, un fou, un illuminé.[2]

Et à peine ai-je terminé que je tombe sur encore un autre article, cette fois sur un site très intellectuel (actualitte.com, site de critique littéraire), intitulé : “Les effets boomerang du vaccin anti-Covid”, où un auteur de roman raconte l’enfer qu’il vit depuis qu’il s’est fait vacciner.[3]

Extrait :

“Je me suis donc fait injecter ce fameux vaccin en mai 2021, made in Pfizer. Deux doses espacées sur trois semaines d’ARNm. Hormis une petite douleur à l’épaule la première fois, tout s’est passé comme sur des roulettes. « Tu vois, m’a dit toute souriante mon amie de l’époque, il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire. »

En fait si. L’histoire a commencé à ce moment-là.

D’abord avec l’apparition de légères paresthésies aux mains. J’avais du mal avec l’index de ma main droite, par exemple pour couper un morceau de viande avec mon couteau. Je n’y ai pas trop prêté attention jusqu’à ce que les douleurs s’étendent aux doigts des deux mains, assorties de sensations électriques, notamment au niveau de la pulpe lorsque je devais écrire sur mon smartphone. Peu à peu, il m’est devenu difficile de saisir, de tirer, de pousser des objets, tandis que j’observais une atrophie modérée des muscles de mes mains. La peau, elle non plus n’était pas en reste : hypersensible au frottement, elle s’est mise à rougir et faire mal pour tout et n’importe quoi. Comme si je n’avais plus de « couche » de protection, les cartilages et ligaments mis à nu. C’est à partir de là que j’ai dû porter des gants pour conduire ou laver les cheveux de mon fils. Aujourd’hui, ça ne suffit même plus et je dois endurer pendant deux jours des sensations de brûlure sur mes paumes que seul le contact avec l’eau froide peut soulager.

Puis les pieds sont entrés dans la partie. Avec le même genre de paresthésies, de sensation de brûlure, de tensions et de douleurs qui, avec le temps, m’ont rendu difficile la station debout statique. J’ai noté là aussi une atrophie légère des muscles, au point qu’il m’arrive de perdre l’équilibre. Le problème s’est étendu aux chevilles, qui se font douloureuses quand je suis emmené à marcher plus d’une heure, avec la crainte toujours présente de m’en fouler une : mon pied droit « glisse » parfois sur le côté, chose qui n’arrivait jamais auparavant.

J’ai remarqué également que ma peau marquait longtemps et profondément. Elle rougit très vite, parfois jusqu’à la douleur, simplement en étant appuyée sur un support quelconque. Une manche de pull contre ma main, mon PC appuyé sur les cuisses, mon téléphone en main peuvent me laisser des traces profondes, parfois comiques, un peu comme si ma peau s’était transformée en pâte à modeler. Ces marques finissent par disparaître au bout de trente minutes à une heure, sans laisser d’hématome. Je ne quitte presque plus mes chaussettes, car la chair de mes pieds supporte difficilement le contact nu du sol. Même d’un vulgaire tapis. L’été dernier, j’ai dû mettre des chaussures pour marcher sur le sable. Moi qui adorais plonger mes pieds dans le sable chaud et courir le long de la plage, je reste désormais assis sur ma serviette à regarder mon fils jouer jusqu’à temps de devoir repartir.”

 

Je vous invite à lire ces trois articles en entier, ils sont en accès libres et gratuits si vous cliquez en bas de mon message sur les références.

Pour moi, c’est le signe clair qu’il se passe quelque chose.

Comme si la révolte qui gronde ne pouvait plus être totalement passée sous silence.

Comme si la manipulation avait été tellement grosse, que plus personne n’y croit, et qu’il devient impossible aux médias de continuer à faire “comme si”.

Comme si le mur du silence, et de la honte, était, enfin, en train de se fendiller.

Je suis peut-être trop optimiste.

Mais croyez-moi, je reste en veille sur ce dossier explosif.

Restez à l’écoute.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

Sources:

[1] https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-et-marne/vaccin-anti-covid-la-descente-aux-enfers-d-eloise-2543656.html

[2] https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-pere-de-famille-poursuivi-pou[…]rois-mails-a-l-enseignante-de-son-fils-a-olargues-1652878128

[3] https://actualitte.com/article/106136/humeurs/vaccin-anti-covid-les-effets-boomerang



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Omicron nous vaccine naturellement

 

Alors que le variant Omicron provoque de nouvelles flambées de Covid (la Chine, la Corée du Nord confinent, le masque est de retour en Grande-Bretagne et à New-York), deux nouvelles études indiquent qu’être infecté par le virus procure une immunité plus forte qu’un deuxième “booster” (4e dose).

Une étude a été menée par la société de biotechnologie BioNTech (créatrice du vaccin Pfizer) et l’autre par l’Université de Chicago. Les deux études ont examiné la réaction immunitaire de différents groupes selon leur statut vaccinal et leur nombre d’infections.

Ces études concluent que les personnes qui ont été infectées par le variant omicron fabriquent plus vite des lymphocytes B, un type de globules blancs qui protègent aussi contre les autres variants du Covid.

Le problème, toutefois, dans les deux cas (4e dose et infection au variant Omicron), est que la protection ne dure pas longtemps. Au bout de quelques mois, les différences entre les personnes s’estompent.

La vague éternelle

A l’échelle mondiale, plus d’un demi-milliards de cas de Covid ont été diagnostiqués, ce qui veut dire qu’il y a probablement eu au minimum un milliard d’infections réelles.

Le nombre de morts est officiellement établi à six millions, mais on sait que ce chiffre n’a aucun sens car il additionne toutes les personnes mortes “avec” le coronavirus, quel qu’ait été leur état de santé et leur âge par ailleurs.

La question qui se pose est : va-t-on continuer à compter comme morte du Covid toute personne qui meurt avec le Covid, et donc considérer que nous sommes dans une épidémie éternelle, justifiant constamment des surveillances, des mesures, des annonces ?

C’est le chemin que nous sommes en train de prendre.

La Chine a annoncé qu’elle allait “normaliser” les tests Covid, autrement dit que tout le monde allait désormais en permanence devoir se faire tester, et ce sans limite dans le temps. A Shanghaï, des personnes en combinaisons protectrices blanches viennent tous les jours frapper à votre porte et vous tester. Toute personne positive est immédiatement embarquée et mise à l’isolation, y compris les petits enfants.

Ce n’est pas un film de science-fiction. Ce n’est pas un cauchemar. C’est la réalité.

Pour les personnes qui ont peur d’attraper le Covid, donc de souffrir et éventuellement mourir, cette approche radicale est sans doute la plus efficace.

Pour les Autorités chinoises, c’est un moyen merveilleux de contrôler la population de façon encore plus stricte que d’habitude. Si vous devez vous faire tester, disons. une fois par semaine, alors vous serez tracé en permanence jusqu’à la fin de vos jours, la police pourra toujours savoir où vous êtes.

Ne nous y trompons pas, dans les pays occidentaux la même logique est à l’œuvre. Exploitant la peur bien réelle d’une fraction non-négligeable de la population, les Autorités ne sont que trop heureuses d’imposer des restrictions pour mieux nous contrôler.

Pour nous, l’enjeu est de conserver notre intégrité et nos libertés.

Conserver notre intégrité et nos libertés

Rappeler, inlassablement, que notre santé et notre corps nous appartiennent.

Qu’il en va de notre dignité élémentaire de pouvoir accepter, ou refuser, les traitements médicaux que nous voulons. Que c’est notre droit inaliénable que de choisir notre médecine, nos moyens de nous soigner.

Que personne ne peut nous obliger à introduire dans notre corps des substances étrangères, y compris si elle affirme en toute bonne foi le faire pour notre bien.

Personnellement, ce n’est un secret pour personne, je ne crois que très modérément aux actuelles innovations médicales (en dehors de la chirurgie et de la médecine d’urgence qui, elles, font des prouesses).

Dans un grand effort d’ouverture, et dans l’espoir que cela nous ferait sortir de la crise plus vite, j’avais décidé l’année dernière de faire confiance au vaccin anti-Covid.

Le résultat, il faut bien le reconnaître aujourd’hui, est que la vaccination n’a pas fait de ravages, mais qu’elle n’a pas empêché non plus le Covid de continuer à circuler à grande vitesse. Elle n’a pas du tout stoppé net l’épidémie, comme l’avaient annoncé les Autorités à grands renforts de publicité dans les rues (“A chaque vaccination, c’est la vie qui reprend”).

Cette expérience, après tant d’autres faites dans ma vie, m’a convaincu que la voie de la prudence, et d’un certain scepticisme, reste la meilleure ; et que les traitements naturels éprouvés, à commencer par l’aliment premier médicament, doivent rester la base de notre santé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Après l’épidémie et la guerre, les mauvaises récoltes

 

Nous avions eu l’épidémie, puis la guerre.

Voici que les journaux annoncent la sécheresse et de mauvaises récoltes.

Êtes-vous étonné ?

Plus de lait pour bébé dans le pays le plus “riche” du monde

Les Etats-Unis, première économie mondiale, championne de la surconsommation depuis cent ans, reine des surplus, des portions gigantesques, de l’obésité, affronte actuellement une dramatique pénurie de lait pour bébé.

Je ne sais pas comment les parents américains gèrent cela car cela dure depuis le mois de février.

Il est impossible de remplacer le lait infantile par du simple lait de vache, ni même par du lait de chèvre ou de soja. La composition du lait infantile est spécifiquement adaptée aux besoins des nourrissons. Ils doivent développer leur cerveau, leur ossature, leur musculature, de façon totalement différente d’un veau, d’un chevreau, et a fortiori d’un plant de soja. Ils ne peuvent pas s’en passer, et un mère qui n’a pas allaité depuis la naissance ne peut pas recommencer.

Pendant les guerres, l’absence de lait pour bébé entraînait de graves carences et une forte hausse de la mortalité infantile.

Personnellement, je ne comprends pas comment font les Américains, et j’espère que le problème ne va pas s’étendre à l’Europe. ll semblerait que non, heureusement, car le problème viendrait principalement du fait que les Américains interdisent les laits infantiles européens sur leur territoire.

France : silence assourdissant des médias

En France, comme dans les autres pays, les pénuries s’aggravent lentement mais sûrement.

Les sanctions contre la Russie, qui consistent, je le rappelle, à nous interdire à nous-mêmes de leur acheter les produits dont nous avons besoin, ont vidé nos rayons d’huile de tournesol, de moutarde, de certaines pâtes et, surtout, provoqué déjà des envolées des prix.

A cela viennent s’ajouter trois problèmes dont les conséquences ne sont pas encore visibles, mais qui annoncent une catastrophe dans les douze mois :

1. A cause de la guerre, l’Ukraine n’a pas ou peu semé cette année, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas ou peu de récoltes ;

2. A cause des sanctions, nous n’importons plus de potasse de Russie, indispensable pour nos engrais, ce qui veut dire que nos rendements agricoles vont baisser ; même si la météo était bonne, il faudrait s’attendre à de mauvaises récoltes (et la météo est, pour l’instant, mauvaise) ;

3. La hausse du prix du pétrole et du gaz, et surtout les coupures de gaz russe, provoquent une désorganisation de la production agricole (le gaz représente 80% du coût des engrais, et il est aussi nécessaire pour la fabrication des emballages, le pétrole est nécessaire pour toutes les machines agricoles).

Ces sujets n’intéressent pas, semble-t-il, nos journalistes. Ils n’en parlent pratiquement pas à la télévision. Dans le journal Le Monde, il n’y a eu sur ce sujet que deux articles en un mois. C’est étonnant car les pénuries alimentaires provoquent des émeutes, des révoltes, des révolutions, même (“C’est une révolte ? Non, Sire, c’est une révolution”).

Certains expliquent le silence des journalistes par le fait qu’ils sont massivement parisiens, consomme plutôt de l’huile d’olive, et que Paris n’est pas encore trop touchée.[1]

Le problème, c’est vous

Dans Libération, des sociologues expliquent que c’est la peur de la pénurie qui est le gros problème des Français, pas la pénurie elle-même.

Le problème, selon ces sociologues, c’est vous, et moi, qui cherchons à nous “rassurer” en achetant de la nourriture, qui nous sert de “doudou” et des “produits totem” pour surmonter nos angoisses. Nous sommes, médiocrement, “à la recherche de confort alors que la famine ne nous menace pas du tout”.[2]

Le Président Macron avait pourtant annoncé lui-même il y a deux mois, une “crise alimentaire sans précédent dans les douze à dix-huit mois”, voir son discours ici : https://www.youtube.com/watch?v=zHiuwRYfkcs

La production de lait est en train de s’effondrer en France.[3]

Qui a une boule de cristal pour pouvoir garantir qu’il n’y aura, chez nous, jamais de problème plus vaste ? Comment les journalistes savent-ils que, en France, les pénuries sont forcément provisoires, et n’ont pas tendance à s’étendre et s’aggraver ? Par quel prodige la France serait-elle forcément épargnée par les difficultés qui touchent 80 % des pays du monde ?

Jamais deux sans trois

On peut voir cette sécheresse et les mauvaises récoltes comme un coup du sort, de la malchance. Une série noire, après l’épidémie et la guerre, puisque “jamais deux sans trois”.

De mon côté, je dirais plutôt : “Mêmes causes, mêmes effets.

La crise du Covid a révélé l’extrême manque de sang froid de nos dirigeants, qui ont choisi les mesures les plus radicales, état de guerre, suppression des libertés publiques, confinement et répression de toute la société, plutôt qu’une approche modérée classique en cas d’épidémie (repérer les malades, les isoler, les traiter).

Moyennant quoi les conséquences des mesures anti-Covid sont rapidement devenues aussi graves, et à mon avis, pires que le Covid lui-même, sans pour autant empêcher des vagues successives toujours plus fortes.

A noter, que, si on ne parle plus de l’épidémie actuellement, c’est grâce à l’apparition, inopinée, du variant omicron, bien moins dangereux que les autres. Ce n’est ni grâce aux vaccins, ni aux masques, ni aux confinements.

Perte de sang-froid totale

Lorsque l’armée russe est entrée en Ukraine, la réaction a été tout aussi alarmiste.

Ils ont décidé qu’il s’agissait d’une invasion comparable à celle de la Pologne en 1939, début de la Seconde Guerre mondiale. Cela justifiait une mobilisation générale et mondiale dans ce conflit, toute personne s’interrogeant sur le bien-fondé d’une intervention étant considérée comme soutien de Poutine et traître à la démocratie.

Alors même que personne ne comprenait rien à ce qui se passait, et qu’aucun chiffre officiel n’était communiqué sur le nombre de morts (il n’y en a toujours pas), nous sommes tous sommés, depuis trois mois, de nous inquiéter de “crimes de guerre”, du possible début d’une “Troisième Guerre Mondiale”, et bien entendu d’un nouveau “génocide”.

Qui dit génocide dit, évidemment, devoir impératif d’intervenir. Tous les pays occidentaux ou presque, dont la plupart n’ont aucun intérêt stratégique en Ukraine, ont cru bon d’approuver l’envoi d’armes lourdes en Ukraine, sur la foi de reportages télévisés montrant des décombres, des explosions et des carcasses de blindés pourtant bien difficiles à analyser.

Par ailleurs, nous sommes supposés ignorer les menaces russes de nous envoyer des missiles nucléaires si nous nous mêlons de ce conflit, alors même qu’ils en ont parfaitement les moyens.

Cette impression de marcher sur la tête est exactement la même quand on nous parle de pénuries alimentaires qui s’annoncent :

Ils sont c*** ou quoi ??

Figurez-vous que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, inquiet de la famine globale qui s’annonce, est actuellement en mission auprès des Russes pour les convaincre de nous livrer la potasse (engrais) que nous leur interdisons nous-même de vendre à l’étranger.

Nous vous autoriserons à nous vendre des engrais, si par ailleurs vous débloquez les ports en Ukraine pour faire partir des céréales vers chez nous”, leur dit-il (il faut le voir pour le croire ; pourtant, je vous promets que c’est vrai, voici l’article dans la presse https://www.wsj.com/articles/u-n-seeks-to-ease-russian-blockade-of-ukraine-grain-shipping-to-avert-food-shortages-11652717161)

Et le pire, c’est qu’il s’étonne que les Russes se montrent “peu intéressés” par sa proposition !!!

Les pieds-nickelés qui nous gouvernent

Ils commencent par imposer des “sanctions” à la Russie qui consistent à nous priver nous-mêmes des produits agricoles, des engrais, du pétrole et du gaz dont nous avons besoin.

Ils arment les Ukrainiens avec des missiles de plus en plus puissants, promettant de mettre la Russie à genoux.

Ils ignorent toutes les mises en garde et négligent de considérer les conséquences de leurs propres actions, sur nos propres pays, à très court terme.

Au bout de quelques semaines, ils ne peuvent plus ignorer qu’ils sont en train de provoquer une catastrophe chez nous, et dans tous les pays pauvres autour du monde, qui n’ont rien demandé, et dont les habitants ignorent l’emplacement et même l’existence de l’Ukraine.

Constatant que les produits et denrées indispensables viennent à manquer, ils vont demander au Russes, leurs ennemis jurés, de laisser l’Ukraine reprendre son commerce en notre faveur, en l’échange de la reprise d’exportations russes de potasse en notre faveur encore.

Et ils s’étonnent que la Russie refuse !!!

Franchement, je ne sais pas comment les choses vont évoluer mais je suis accablé.

Restez néanmoins à l’écoute, je vous ferai part de toute évolution intéressante sur le sujet.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

Sources:

[1] https://www.femina.fr/article/supermarche-apres-l-huile-de-tournesol-et-la-moutarde-cet-ingredient-adore-des-francais-est-lui-aussi-menace-de-penurie voir tweets de Ariane Nicolas en fin d’article.

[2] https://www.liberation.fr/lifestyle/penurie-dhuile-et-panic-buying-la-peur-de-manquer-est-tres-capitaliste-20220501_SP5CFGP4ZBDO7KHDGGW6AER37E/

[3] https://www.femina.fr/article/supermarche-apres-l-huile-de-tournesol-et-la-moutarde-cet-ingredient-adore-des-francais-est-lui-aussi-menace-de-penurie



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Suède et Covid : bilan

 

Vous vous souvenez il y a deux ans. Les Suédois se faisaient traiter de fous, d’irresponsables, d’assassins, pour n’avoir pas voulu imposer de confinement.

Cloîtrés dans nos appartements, nous recevions des images des cafés bondés de Stockholm, la jeunesse souriante qui se promenait dans les rues des centres villes comme si de rien n’était.

Deux ans plus tard, les chiffres définitifs ont pu être établis : la Suède a eu un des taux de mortalité due au Covid les plus bas d’Europe, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [1]

Au cours des années 2020 et 2021, le pays a connu une hausse globale des décès, par rapport à la moyenne, de 56 pour 100 000 habitants, contre 109 en Grande-Bretagne, 11 en Espagne, 116 en Allemagne, 133 en Italie.

Cocorico : la France se trouve, elle-aussi en dessous de la moyenne mondiale :

 

 

En fait, 68 % des morts durant la pandémie proviennent de seulement dix pays, dont les Etats-Unis, la Russie et l’Inde.

Le Brésil, qui lui aussi a résisté au confinement, et a été dénoncé comme un foyer de contamination menaçant la sécurité du monde entier, finit finalement au coude à coude avec les Etats-Unis, avec 3086 morts du Covid pour 100 000 habitants, contre 3066 pour les Etats-Unis.

La Suède est à 1847, nettement derrière la France qui est à 2244. [2]

Le secret des Suédois

La presse anglaise, qui, contrairement à la nôtre, débat ouvertement de cette bizarrerie, suggère que c’est le taux plus faible d’obésité, et un système de santé mieux organisé, qui explique la différence. [3]

Les Suédois sont aussi attachés à un mot, qui est difficile à expliquer, et impossible à traduire : lagom.

Il signifie : “parfait-simple”.

Ni trop, ni trop peu.

Les personnes qui sont “lagom” ne se font pas remarquer, ne s’excitent pas. Elles agissent comme il faut, et puis c’est tout.

Il est mal vu, dans la mentalité suédoise, de sortir du rang, de se considérer comme supérieur ou exceptionnel. D’où l’étonnement quand la Suède, pays du conformisme et du consensus par excellence, a décidé de ne pas suivre la voie tracée par les grands pays et l’Organisation Mondiale de la Santé.

Les Suédois ont considéré le confinement comme une réaction excessive, hystérique, et surtout une expérience grandeur nature, menée sans aucune preuve d’efficacité ni même de test préalable. Confiner tout le monde, fermer les écoles, instaurer l’état de guerre, la suppression des libertés civiles, envoyer la police arrêter les personnes sorties promener leur chien, les hélicoptères de la gendarmerie à la poursuite des alpinistes sur les cimes…

Pour eux, ce n’était ni prudent, ni raisonnable.

Anders Tegnell, l’épidémiologiste officiel de Suède, n’a jamais parlé “d’expérience” suédoise. Tout au long de l’affaire, il a répété qu’il ne pouvait recommander aucune mesure sanitaire qui n’était fondée sur aucune expérience.

Il a aussi répété qu’il ne prétendait pas avoir raison. Et qu’on allait avoir besoin d’attendre des années pour savoir qui avait fait le bon choix. Ils n’ont donc pas cherché à intervenir dans les autres pays, ni pour critiquer, ni même pour commenter leurs choix.

Son calcul était que, l’un dans l’autre, les dégâts collatéraux des confinements et des blocages liés au Covid allaient dépasser les bienfaits.

Pour l’instant, les chiffres sont plutôt en leur faveur. Mais il suffirait qu’un nouveau variant apparaisse pour que tout soit bouleversé une nouvelle fois.

La Suède ne déclarera donc pas victoire. Car tout ceci n’est pas une compétition entre pays. Les comparaisons ne sont là que pour aider chacun à tirer les meilleures conclusions, pour l’avenir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

[1] https://www.who.int/data/sets/global-excess-deaths-associated-with-covid-19-modelled-estimates

[2] https://www.worldometers.info/coronavirus/#countries

[3] https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/swedens-death-rate-among-lowest-europe-despite-avoiding-strict/



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Les maniaques du contrôle

 

Le “maniaque du contrôle”, c’est l’homme qui ne se laisse jamais aller, qui est sans cesse en train d’optimiser : son lit au carré, son régime alimentaire, sa pelouse coupée aux ciseaux à ongles, son revers au tennis, la carrosserie de sa voiture, mais aussi les dépenses de son épouse, l’éducation de ses enfants, le travail de ses subordonnés.

Les psychiatres ont classé ces comportements parmi les “Troubles obsessionnels compulsifs”.

Dans les tribunaux, des employeurs sont régulièrement condamnés pour avoir poussé trop loin les mesures de surveillance de leurs employés. La presse grand public (“Cerveau et Psycho” [1], “Psychologie Magazine” [2], le journal Le Monde [3], etc.) publie régulièrement des articles racontant le calvaire des femmes mariées à un obsédé du contrôle ou de salariés livrés à un patron pathologique.

Un phénomène nouveau

L’expression “maniaque du contrôle” est née dans les années 60 aux Etats-Unis, où l’on parle de “control freak”. (prononcer “controle fric”).

Freak, en anglais, veut dire “monstre” ou “taré”.

Le “control freak” est donc un “monstre ou un taré du contrôle”.

Cette expression a mis quelques décennies à arriver en Europe.

Chez nous, pendant longtemps, il était considéré comme positif, ou d’ailleurs tout simplement normal, de chercher à faire son travail le mieux possible, surveiller ses dépenses, faire les gros yeux aux enfants qui se mettaient les doigts dans le nez.

C’était au contraire les personnes qui sortaient mal rasées, dépenaillées, qui manquaient leurs rendez-vous et leurs engagements, qui étaient considérées comme ayant un problème.

Mais cela a changé ces dernières années. Aujourd’hui, il est fréquent d’être regardé avec ironie à cause d’une “pathologie du contrôle” réelle ou supposée.

Cette ironie se double de mépris quand vous lisez, dans les articles parus à ce sujet ces dernières années, que les “maniaques du contrôle” sont en réalité des personnes intérieurement paniquées par la peur de l’échec, incapables d’accepter l’incertitude inhérente à la vie humaine, et au fond victimes d’un terrible sentiment d’infériorité.

Dans les colonnes du journal Le Monde, un professeur de psychopathologie à l’université Rennes-II, Alain Abelhauser, les accuse ni plus ni moins de rater leur vie :

Les control freaks sont des gens qui, dans l’imaginaire collectif, correspondent à une forme de névrose obsessionnelle “réussie”. On leur donne l’illusion qu’ils s’en sortent bien. Alors que la réalité est tout autre. Souvent, à force de vouloir réussir, protéger leur vie de la sorte, ils passent tout simplement à côté.” [4]

Ce n’est pas ainsi que marche la psychologie

Pour ma part, je suis mal-à-l’aise avec ces jugements de valeur, et également par cette tendance, si actuelle, de voir des maladies partout.

Une des bases de la psychologie est de comprendre, et d’accepter, que la diversité des caractères et des tempéraments est la donnée fondamentale de l’espèce humaine. Les sociétés humaines tirent leur vitalité, leur robustesse et leur adaptabilité, de la diversité des individus qui les composent.

En biologie évolutionniste, on considère même que, si la sélection naturelle a favorisé l’émergence de certains traits de caractères bizarres ou marginaux, c’est parce qu’ils ont leur utilité sociale, eux aussi.

Prenez par exemple une “maladie mentale” pourtant bien établie comme la paranoïa.

Pour l’individu paranoïaque, et pour son entourage, c’est évidemment pénible. Pourtant, à l’échelle de la société, on peut supposer que compter des paranoïaques augmente ses chances de survie par rapport à une société qui n’en aurait aucun.

En effet, le paranoïaque soupçonne constamment qu’on lui en veut, qu’on cherche à le tromper, et lui nuire. La plupart du temps, il a tort. Mais de façon exceptionnelle, il peut avoir raison, éviter un piège particulièrement machiavélique que personne d’autre que lui n’aurait pu soupçonner ! Cette idée est illustrée dans notre culture par l’histoire du Cheval de Troie : les Troyens estiment avoir toute raison de faire confiance et font entrer le cheval dans la ville. Personne ne veut écouter Cassandre, qui annonce la désastre. Cassandre est le prototype de la femme paranoïaque, qui voit le mal partout, mais qui en l’occurrence, avait raison, et aurait pu sauver la ville.

De même, l’avare qui aura entassé de l’or dans un trou, au-delà de toute raison et de tout besoin réaliste, peut, à l’occasion d’une catastrophe, sauver une communauté.

Ainsi, plutôt que de chercher à critiquer ou dénigrer certains tempéraments, il est toujours plus utile et intéressant de chercher à comprendre leurs avantages et leurs inconvénients, sachant qu’une médaille a toujours deux faces.

Une médaille a toujours deux faces

Dans le cas des personnes dites maniaques du contrôle, il me paraît particulièrement injuste de les traiter comme des malades. de faire la liste de leurs défauts, sans reconnaître en même temps les avantages inouïs et les bienfaits immenses que leur présence peut apporter à une société.

Ceci est d’autant plus vrai à notre époque où existent des technologies complexes et parfois très dangereuses, qui pourraient provoquer des catastrophes si elles échappaient à leurs concepteurs.

Ainsi, personnellement, j’espère de tout cœur qu’il y a des “maniaques du contrôle” :

  • à la sécurité des centrales atomiques chez EDF ;
  • dans les services informatiques de ma banque (en particulier celui qui gère les accès internet à mon compte d’épargne personnel…) ;
  • dans le service de propreté et de désinfection de l’hôpital où je me ferai un jour opérer d’un cancer ou d’un problème cardiaque ;
  • dans la signalisation des TGV qui bifurquent sur des voies à 300 km/h ;
  • dans le dosage des médicaments, sur les chaînes de production des laboratoires pharmaceutiques et à la surveillance des antibiotiques ;
  • dans les laboratoires de recherche bactériologiques, qui manipulent des virus ultra-dangereux ;
  • chez les ingénieurs qui ont conçu mon téléphone et mon ordinateur pour les protéger des piratages ;
  • Etc.

Une petite excuse facile

Ajoutons à cela que, comme chacun peut aisément le reconnaître, c’est une solution de facilité incroyablement facile, et peu honorable, que de coller l’étiquette “maniaque du contrôle” aux personnes qui, tout simplement, font leur travail et nous font remarquer nos erreurs et nos manquements.

Ainsi, mon instituteur de CP, Monsieur Laquille… Il insistait pour que je me tienne droit sur ma chaise, les pieds à plat, la main gauche sur mon buvard, le stylo entre le pouce, le majeur et l’index. Il me forçait à écrire le “a” entre les deux lignes, sans dépasser ; me barrait au rouge lorsque j’oubliais “la petite queue” ; et me déchirait la page si je ne laissais pas deux carreaux après la marge sur mon cahier !!

Etait-ce un “maniaque du contrôle” ?

Il serait certainement accusé, aujourd’hui, de maltraitance. C’est pourtant grâce à lui, et à son infinie patience, que j’ai finalement cessé de faire des “pattes de mouche”.

La bonne excuse de la “poésie” et de la “spontanéité”

Les maniaques du contrôle sont accusés d’être incapables de spontanéité, de fantaisie, de poésie.

La question se pose là aussi de savoir s’il ne s’agit pas encore d’une accusation sournoise.

Jean de la Fontaine, qui s’y connaissait en poésie, était un travailleur acharné, attentif au moindre détail de ses fables, de ses rimes, tout comme Racine et Corneille qui, jamais au grand jamais, ne se trompaient sur le nombre de pieds dans leurs alexandrins, et dans chaque hémistiche. Tous ciselaient chaque vers de leurs poèmes et pièces de théâtres, et recommençaient inlassablement jusqu’à atteindre la perfection.

Ludwig van Beethoven, lui, disait que : “Le génie, c’est cinq pour cent d’inspiration, quatre-vingt-quinze pour cent de transpiration.

Sans technique rigoureusement maîtrisée, sans obsession pour le contrôle absolu de votre geste, comment voulez-vous sculpter le David de Michelange ou peindre la Joconde ??

Comment réussir les prodiges de beauté des patineurs artistiques si la moindre figure n’a pas été travaillée jusqu’à la perfection ?

Comment réussir une opération à cœur ouvert, ou une chirurgie du cerveau, si vous faites confiance à votre “spontanéité” ? Comment envoyer une navette sur Mars si vous misez sur les avantages supposés de votre “fantaisie” ?

Bien entendu, la vie n’est pas faite que de performance, de dépassement de soi. Il faut aussi du temps pour s’amuser, se détendre, profiter, dormir. Mais ce n’est pas une raison pour confondre professionnalisme et amateurisme, mettre sur le même plan l’art et le bazar.

Pistes d’amélioration pour les “maniaques du contrôle”

Alors, si vous avez un maniaque du contrôle dans votre entourage, plutôt que de le dénigrer ou de l’envoyer chez le psychiatre, ma suggestion est de commencer par reconnaître que ses efforts rendent service autour de lui, en particulier quand il s’impose des tâches ingrates.

Et pour l’aider à progresser, vous pourriez lui suggérer avec délicatesse qu’il n’a pas à se charger d’un si lourd fardeau, ni de se prendre trop au sérieux. Qu’il n’a pas besoin de prendre en charge la terre entière, au risque de se rendre détestable, d’accumuler du ressentiment contre les autres soupçonnés de ne pas en faire assez, et de devenir agressifs.

Ceci étant dit, selon ce que j’ai observé, il n’est en général pas nécessaire d’intervenir. Quand ils ne le comprennent pas spontanément, la vie se charge toute seule de leur mettre les fessées nécessaires pour les faire changer. Cela se produit en général avant les 40 ans. Et après, s’ils comprennent la leçon, cela en fait des gens vraiment exceptionnels jusqu’à la fin de leurs jours.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

[1] https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie/attention-poc-ou-les-maniaques-du-controle-21802.php

[2] https://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Arreter-de-vouloir-tout-controler/Tout-controler-la-grande-illusion

[3] https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2013/08/09/les-obsedes-du-rien-lacher_3459013_4497186.html

[4] https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2013/08/09/les-obsedes-du-rien-lacher_3459013_4497186.html



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Du piment contre le cancer

 

Cancer du poumon, cancer de la thyroïde, cancer du sein, cancer du foie, cancer de l’estomac, cancer colorectal, cancer du côlon, ostéosarcome (cancer des os) : contre tous ces cancers, la capsaïcine, la substance “qui pique” dans le piment, peut vous protéger.

Selon une étude parue dans la revue Pharmacology & Therapeutics :

Plusieurs études scientifiques convergentes montrent que le piment (capsaïcine) montre une activité anti cancer robuste, bloquant la croissance, l’angiogenèse (croissance des vaisseaux sanguins) et les métastases contre de nombreux cancers humains”.

(En anglais, “Several convergent studies show that capsaicin displays robust cancer activity, suppressing the growth, angiogenesis and metastasis of several human cancers.”). [1]

Alors, faut-il se précipiter sur le tabasco, la harissa, les piments rouges ?

Impossible de manger

Oui, vous pouvez, si vous aimez. Mais il faut savoir que la biodisponibilité de la capsaïcine ainsi consommée n’est pas très forte. Son activité anticancer est donc réduite.

Vous ne pouvez pas non plus compenser cela en absorbant de grandes quantités de piment.

La consommation de fortes quantités de capsaïcine provoque, comme chacun sait, des effets indésirables comme des crampes intestinales, des douleurs d’estomac et des brûlures de l’intestin. En cas de très forte consommation, cela peut aller jusqu’aux nausées, diarrhées et vomissements.

Tous ces inconvénients pourraient être un jour contournés en encapsulant la capsaïcine dans des systèmes avancés d’administration des nutriments tels que :

  • les liposomes
  • les complexes phospholipides
  • les systèmes de dispersion solides

Ces procédés sont déjà utilisés pour augmenter la pénétration de la vitamine C et de la curcumine, avec des effets spectaculaires.

La capsaïcine est une substance hydrophobe (n’aime pas l’eau), lipophile (aime les graisses) et a donc besoin d’être encapsulée pour mieux pénétrer dans nos cellules.

Selon les auteurs de cette étude, il pourrait alors s’agir de thérapie d’un nouveau genre, contre le cancer, qui pourraient remplacer la chimiothérapie ou servir d’agent de sensibilisation à la chimiothérapie, afin de renforcer l’efficacité des traitements existants.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

 

Sources:

[1] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163725822000717?via%3Dihub



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Greffe de porc : êtes-vous prêt ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Début janvier 2022, pour la première fois, un être humain s’est fait greffer un cœur de porc.

Le patient, qui était en insuffisance cardiaque terminale avant l’opération, a pu reprendre le cours de son existence.

Malheureusement, le cœur de porc était infecté par un virus fréquent chez les cochons, le cytomégalovirus. Vingt jours après l’opération, ce virus a été détecté. La santé de David Bennet s’est alors rapidement dégradée et il est décédé deux mois après la greffe, le 8 mars 2022. Les médecins ne disposaient en effet d’aucun traitement contre cette maladie qui ne touche jamais les êtres humains.

Pour les chercheurs, cette opération représente néanmoins une grande victoire : la greffe, en elle-même, aurait fonctionné. Ils pensent pouvoir éviter la prochaine fois l’infection au cytomégalovirus, en renforçant encore les contrôles (des recherches approfondies avaient été menées, qui avaient conclu en l’absence de tout cytomégalovirus dans le cœur greffé, ce qui était erroné).

On n’arrête pas le progrès

Le Dr Muhammad Mohiuddin, en charge du programme de greffe d’organe de porc à l’université de Maryland (USA), a déclaré que la mort de ce premier patient n’avait en rien entamé sa détermination à poursuivre son projet.

Une équipe concurrente, à l’Université de Birmingham en Alabama, s’apprête d’ailleurs à réaliser une greffe de rein de porc sur un autre malade.

Cette fois, le cochon a été séparé de sa mère à la naissance et a été élevé dans un environnement stérile qui devrait éviter toute contamination.

Mi-homme mi-cochon

La liste des organes qui peuvent être greffés ne cesse de s’allonger :

 

 

 

Sources:

[1] https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/le_patient_au_cur_de_porc_tue_par_un_virus_porcin__192409/document_actu_pro.phtml



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Une seule piqûre de cette tique peut vous rendre allergique à la viande pour la vie

 

Une seule morsure de cette tique peut déclencher une allergie à la viande pour la vie.

Il s’agit de la tique à l’étoile solitaire (en anglais, “lone star tick”), ainsi nommée à cause de la petite tache blanche qu’elle porte sur le dos.

La maladie est provoquée par des sucres très particuliers, qui sont présents dans la viande de tous les mammifères sauf certains primates, et chez l’homme. On appelle ces sucres des galactose-alpha-1,3-galactose, ou plus simplement alpha-gal.

Lorsque la tique pique un animal comme une souris, un lièvre ou un chevreuil, elle ingère des alpha-gal, qu’elle va ensuite ré-injecter, avec sa salive, dans le sang des êtres humains.

Le problème est que ce sucre est indestructible : il n’est détruit ni par la cuisson, ni par la digestion. Lorsqu’il se retrouve dans le sang d’un être humain, cela déclenche une forte réaction immunitaire, avec production d’anti-corps.

Cette réaction peut être très forte et inclure de l’urticaire, des maux de tête, des vomissements.

A la suite d’une telle piqûre, la personne peut développer une allergie à vie : au moindre contact futur avec des sucres alpha-gal, elle aura les mêmes réactions. Cela se produit chaque fois qu’elle mangera de la viande rouge, et en particulier des abats, mais pas la viande de volaille ni le poisson.

Allergie aux médicaments

Les personnes allergiques peuvent également ne plus supporter :

  • le lait de vache
  • le fromage
  • la gélatine, et donc tous les produits qui en contiennent dont certains médicaments
  • certains vaccins, par exemple le vaccin contre le zona.

De plus, les symptômes s’aggravent en général avec le temps.

Il s’agit donc d’un problème très handicapant, et il n’existe aucun traitement à ce jour.

On ne peut donc pas soigner cette maladie, mais uniquement traiter les crises avec de l’adrénaline, lorsque le patient, par inadvertance, mange de la viande et déclenche une réaction allergique.

Une maladie émergente

Cette maladie n’a été décrite pour la première fois qu’en 2009. Entre 2010 et 2018, plus de 34 000 cas d’allergie au sucres alpha-gal ont été diagnostiqués, la plupart étant dans le sud-est des Etats-Unis dans les zones infestées de tiques.

Mais la maladie s’est étendue en Australie et, aujourd’hui, en Europe. En 2017, déjà, elle était implantée en France et en Belgique avec plusieurs dizaines de cas, repérés car ayant fait des chocs anaphylactiques. Il semblerait en outre que, chez nous, les tiques “normales”, de type Ixodes Rinus (la plus courante en Europe de l’Ouest), soit capable de donner cette maladie.

Cette maladie reste cependant très peu connue des médecins. Ne faisant l’objet d’aucune déclaration obligatoire auprès des autorités, il est à peu près certain qu’elle est largement sous-diagnostiquée.

Il faut savoir, de plus que, contrairement à la plupart des allergies alimentaires qui se déclenchent rapidement après l’ingestion, les symptômes apparaissent en général plus de deux heures après avoir mangé de la viande. Cela fait que les patients peinent à établir une relation entre le fait d’avoir mangé de la viande, et les symptômes allergiques, qui sont surtout gastro-intestinaux.

C’est en tout cas une bonne raison de continuer à vous méfier terriblement des tiques, maintenant que les beaux jours reviennent, sans évidemment jamais que cela ne vous dissuade d’aller profiter des beautés de la nature.

La crainte des tiques ne doit jamais dissuader quiconque de partir faire une belle randonnée, excellente pour le cœur, les muscles, le moral et les amitiés. Il suffit de prendre ses précautions et de s’habiller, comme ce promeneur, de vêtements bien couvrant.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Mais c’est nous qui payons

Chère lectrice, cher lecteur,

Quand le Covid est apparu, Emmanuel Macron a demandé aux meilleurs médecins du pays comment limiter au maximum la contagion.

Leur réponse a été grosso modo la suivante :

Pour diminuer au maximum la contagion, restez chez vous, ne laissez personne vous approcher, n’allez plus au travail, annulez vos sorties, réunions, fêtes, voyages, n’allez plus au cinéma, ni au restaurant, ni au bar, ni au musée, ni à la messe ni à la mosquée, ni, si possible, faire de courses. N’embrassez plus, ne serrez plus les mains, ne prenez plus les transports en commun, portez des masques les plus hermétiques possibles, lavez-vous et désinfectez vous les mains plus souvent possible, portez des gants si vous le pouvez. Dès qu’un vaccin sera disponible, faites vous vacciner, et faites les rappels. Ces mesures seront d’autant plus efficaces qu’elles concerneront un grand nombre de personnes, des nourrissons aux personnes âgées, quel que soit leur état de santé, et si possible dans le monde entier.

Oui, c’était radical. Mais c’était la réponse la plus juste, médicalement parlant. C’est la façon la plus crédible pour stopper une épidémie. En conscience, les médecins ne pouvaient pas dire autre chose que ça.

Le problème, bien sûr, c’était les conséquences pratiques. Qu’allait-il se passer, pour notre société, si l’on mettait en place un tel programme, jusqu’au bout ?

Cela ne pouvait que provoquer une catastrophe.

Mais réflexion faite, ce n’était pas la faute des médecins : ils n’ont fait que répondre à la question qu’on leur posait. Et, avec le recul, je ne pense même pas que c’est pas parce qu’ils étaient achetés par les labo, qu’ils ont donné ces conseils.

La faute de Macron

La responsabilité de la faute appartient à Emmanuel Macron.

Il a décidé d’agir en ne tenant compte que de l’aspect médical, alors que sa tâche est au contraire de tenir compte de toutes les données du problème : les conséquences pratiques, humaines, sociales, psychologiques de ses décisions.

C’est cela, l’art de la politique.

Mais dès le premier jour, il a voulu s’en tenir à un discours simpliste et irresponsable : Mesdames et Messieurs, rassurez-vous, je ferai tout ce qui est possible pour limiter la contagion du Covid, quoi qu’il en coûte au pays.

Inévitablement, cela allait nous conduire collectivement à une catastrophe. C’était parfaitement prévisible. Et ils n’ont rien voulu lâcher, quelles que soient les conséquences qui s’abattaient sur nous comme un tsunami 

  • Des millions d’opérations chirurgicales, de rendez-vous médicaux, d’examens, allaient devoir être annulés, et les patients n’allaient pas être traités ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les infarctus, les AVC, les maladies cardiaques n’allaient plus pouvoir être pris en charge avec la rapidité nécessaire ? Peu importe, on ne change rien.
  • Des centaines de milliers de personnes âgées allaient devoir passer des mois à l’isolement total dans les Ehpad ? Peu importe, on ne change rien.
  • Beaucoup allaient mourir dans le plus atroce isolement, sans avoir pu être approchés une dernière fois par un être humain ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les enterrements allaient devoir se faire en tout petit comité, empêchant les gens de se retrouver pour se soutenir et entreprendre ensemble le travail de deuil ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les gens n’allaient plus pouvoir se rencontrer, s’aimer, se marier ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les familles ne pourraient plus accompagner leurs enfants, conjoints, parents ou grand-parents à l’hôpital ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les femmes allaient devoir accoucher seules à l’hôpital, et les pères être privés de voir leur enfant naître ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les jeunes n’allaient plus pouvoir se préparer aux examens, au bac, ni vivre les expériences normales et irremplaçables de la jeunesse (sortir, faire des rencontres, tomber amoureux…) ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les enfants n’allaient plus pouvoir jouer dans la cour de récréation ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les bébés n’allaient plus pouvoir apprendre, dans les crèches, à parler et à sourire, privés de l’occasion de voir des visages humains ? Peu importe, on ne change rien.
  • Des milliers d’entreprises allaient faire faillite, se désorganiser, allonger les délais jusqu’à instaurer un chaos économique profond, empêchant pour des mois ou des années d’innombrables activités et projets d’avoir lieu ? Peu importe, on ne change rien.
  • Les tribunaux allaient cesser de rendre la justice, les dossiers allaient trainer des mois et des années de plus, au désespoir des personnes dont la vie était suspendue à ces décisions ? Peu importe, on ne change rien.
  • Etc.

En fait, rien de rien, aucun argument ne pouvait tenir face à l’argument : “chaque mort est un mort de trop, chaque cas de Covid qui peut être évité doit être évité”.

Mais j’insiste : les médecins n’ont fait que ce qu’on leur demandait : proposer des mesures, qui, selon la théorie médicale, empêcheraient un maximum de personnes de tomber malades du Covid. Ce n’était pas leur rôle, ni leur compétence, ni leur pouvoir d’ailleurs, de prendre en compte les conséquences pratiques des mesures sanitaires drastiques qui ont été prises.

Les médecins ne sont pas coupables ; ce sont les Autorités qui ont commis une faute en leur transférant le pouvoir

Tout l’art de diriger consiste à obtenir le plus de bienfaits possibles, en causant le moins de dommages possibles.

Après avoir écouté les médecins, Emmanuel Macron aurait dû écouter toutes les personnes qui s’inquiétaient des conséquences des mesures radicales. Et il aurait dû en tenir compte.

Il ne l’a pas fait. Il s’est contenté de la première étape. On commence tout juste aujourd’hui à mesurer les conséquences, avec une crise économique et politique qui s’aggrave de jour en jour.

Mon diagnostic sur Macron est qu’il s’agit d’un personnage immature, narcissique, et totalement incompétent pour assumer la tache de chef d’Etat. Je ne le dis pas pour faire de la politique, mais pour inciter mes lecteurs à se tenir sur leurs gardes, et à ne plus accorder le moindre crédit (s’ils l’ont jamais fait…) à ses discours, qui ne sont faits que pour manipuler les gens et promouvoir sa petite personne.

Aujourd’hui, il a été prolongé pour cinq ans au pouvoir. Dieu sait ce qu’il va encore commettre comme âneries. De notre côté, nous n’y pouvons rien, et n’avons aucune solution à proposer pour atténuer les conséquences. Bien entendu, cela ne nous empêchera pas de continuer à vivre, apprendre, progresser sur le plan individuel, dans le domaine de notre santé.

Et c’est cela l’essentiel, heureusement.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Vous avez certainement entendu parler dans la presse de la guérison miraculeuse de la petite Mayline Tran, à Lyon. (Voir photo du 20 Minutes ci-dessus; Mayline entourée de ses parents)

Âgée de 3 ans et demi, Mayline s’étouffe en mangeant une saucisse, qui s’était coincée dans sa trachée (voies respiratoires). C’était en mai 2012, il y a dix ans.

Le morceau est si gros que personne ne parvient à le faire ressortir. La petite s’effondre, asphyxiée.

“Son cœur s’est arrêté dans mes bras”

Son cœur s’est arrêté dans mes bras”, témoigne son père Emmanuel. Malgré ses tentatives désespérées de massages cardiaques pour la maintenir en vie en attendant les secours, il ne parvient pas à la réanimer.

Lorsque les pompiers arrivent, ils tentent de faire repartir son cœur. Peine perdue, il s’arrête à chaque fois. Ils la transportent malgré tout à l’hôpital, où les médecins ne peuvent que constater qu’elle est entrée dans le coma, en état de mort cérébrale : “On nous a annoncé que son état neurologique était irréversible et son décès imminent.

“C’était comme si on nous vidait de l’intérieur”

Les parents sentent leur vie se dissoudre : “c’est la douleur la plus violente que nous ayons ressentie. Comme si on nous vidait de l’intérieur et que plus rien n’avait de sens ni de saveur.

La petite reste en “réa”, on lui fait passer un IRM qui ne fait que confirmer le diagnostic terrible des médecins : la petite va mourir d’un instant à l’autre.

Pendant quinze jours, les rendez-vous médicaux s’enchaînent, mais la situation ne devient que plus catastrophique : il n’y a plus aucun espoir, la petite ne survit que parce qu’elle est sous assistance respiratoire permanente et alimentation artificielle. Ses yeux noirs sont vides, et ne réagissent plus du tout. Son cœur ne fonctionne que grâce à des décharges électriques régulières, mais qui conduit à une embolie pulmonaire. Dès qu’on arrête les traitements, Mayline entre en convulsions fortes.

Les médecins se prononcent pour l’arrêt des soins

Les médecins veulent “débrancher” Mayline, mais la mère d’origine vietnamienne, est croyante, et s’oppose à leur décision.

Avec sa paroisse. à Lyon, elle organise une prière de guérison, qui commence quinze jours après l’accident, à un moment où il n’y a plus aucun espoir selon les médecins.

La prière dure neuf jours et s’achève le 23 juin 2012. Début juillet 2012, la petite est toujours dans le coma, et les parents décident de la transférer à Nice, pour préparer son enterrement. Ils se mettent en quête d’un cercueil. Mais c’est alors qu’ils constatent que “quelque chose a changé”. Ils ont l’impression que Mayline est en train de revenir à la vie.

Les médecins niçois n’y croient pas. Elle ne va peut-être pas mourir tout de suite, mais elle restera pour le reste de ses jours en état végétatif, estiment-ils.

Pourtant, semaine après semaine, Mayline reprend vie. Les médecins ne font aucun commentaire. Ce qui se passe est médicalement et scientifiquement impossible. Les parents eux, ne peuvent que constater la réalité, et se réjouir. Non seulement la petite s’anime chaque jour, mais elle retrouve, peu à peu, chacune de ses facultés, aussi bien sur le plan cardiaque que sur les plans nerveux et mental.

Elle se remet à voir, parler, se lever, sort de son lit… En décembre, elle quitte l’hôpital, entièrement remise.

Aujourd’hui, Mayline est une magnifique jeune fille de 14 ans, sans le moindre problème de santé ni aucune séquelle.

L’avis de la médecine

Les médecins, eux, semblent plutôt gênés de ce qui se passe, d’après les témoignages.

Egalement, et surtout, dans la presse médicale, c’est le silence total, sur un cas qui devrait pourtant intéresser les chercheurs curieux. Rien même dans les colonnes scientifiques du journal Le Monde ni du Figaro Santé, pourtant consacrées, en principe, aux informations dignes d’intérêt.

Les médecins n’ont jamais pu nous expliquer ce qui se passait, ils ne nous ont pas donné de seuil de progression ni de limite à sa progression », détaille le père de Mayline, Emmanuel.

Une anecdote qui en dit long :

Quelques jours après la sortie de l’hôpital, il croise avec sa fille un des médecins qui l’avait soignée : « C’était le 22 décembre en plein pendant les dernières courses de Noël. j’étais avec Mayline dans la rue quand on s’est croisé. Nous nous sommes salués et regardant Mayline je lui ai demandé de m’expliquer car je ne comprenais pas : on m’avait dit qu’elle allait mourir, qu’elle ne serait capable que d’ouvrir les yeux, qu’elle n’aurait aucune perception de son environnement… Pourtant elle était là, comme n’importe quelle fillette de son âge ! », résume-t-il.

Le médecin lui a alors répondu :

« Imaginez que vous êtes en voiture sur l’autoroute et que le moteur s’arrête, que vous n’avez plus d’essence. Impossible de la faire avancer n’est-ce pas ? Et bien Mayline c’est ça, sauf que la voiture a été redémarrée ».

On peine à imaginer une réponse plus embarrassée (et embarrassante).

Un miracle reconnu

Dans un livre racontant son histoire, Emmanuel raconte que, n’étant pas pratiquant, contrairement à sa femme, il ne pensait pas possible un tel miracle.

Il a changé d’avis aujourd’hui, et a écrit ce livre intitulé : “Sauvée par un miracle”, aux Editions Artège (https://ift.tt/N0MiHEX)

La guérison a été l’objet d’une enquête de deux ans par l’Eglise catholique qui a reconnu officiellement cette guérison comme étant miraculeuse :

Mais « Nous, on avait vécu notre miracle depuis longtemps », sourit Emmanuel Tran. « Depuis, on a fait en sorte que Mayline ne se sente pas différente. Surtout, qu’elle ne soit pas cataloguée de folle. On l’a protégée au mieux. »

« Nous sommes des personnes normales dans un monde à peu près normal », ajoute-t-il.

« On peut se sentir dépassé, mais pour moi, l’important, c’est de faire comprendre que les miracles existent. On a du mal à le croire, comme moi par le passé, on a tous des doutes. C’est énorme, on le gère comme on peut, mais au final le message est très beau : tout le monde peut en bénéficier. »

Quelles belles paroles ! Quelle sagesse, et quelle simplicité !

Et je vous confirme que, d’après mon expérience, il a raison : tout le monde peut vraiment en bénéficier.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Il est important de conserver chez soi de l’iodure de potassium, surtout si l’on habite auprès d’une centrale nucléaire.

En cas de fuites radioactives, en effet, on prend ce produit, sous forme de comprimés, et la thyroïde se “sature” en iode, empêchant l’iode radioactif dégagé par l’accident, de s’installer dedans.

Ainsi est fortement réduit le risque ultérieur de cancer de la thyroïde.

Si vous n’en avez pas, vous pouvez aussi vous badigeonner de la teinture d’iode sur le bras, l’iode pénètre ainsi dans le sang et produit un effet similaire.

C’est le type de considérations qui occupaient les gens dans les années 50 et 60, à cause de la Guerre froide, et qui malheureusement, refont surface aujourd’hui dans notre douloureuse actualité.

Toutefois, je n’insiste pas trop sur cette “solution santé” car elle parait bien dérisoire face aux conséquences plus générales d’un vrai conflit nucléaire…

(Avertissement : la suite de ce message est éprouvante à lire ; vu l’avalanche de mauvaises nouvelles auxquelles nous sommes déjà tous soumis quotidiennement aux informations, chacun de mes lecteurs est parfaitement légitime à estimer qu’il a déjà sa dose de stress, et qu’il ne souhaite pas en rajouter. Vous pouvez interrompre votre lecture ici.)

La bombe Tsar

Les Russes disposent, paraît-il, d’un bombe appelée “Tsar” capable de vaporiser tout Paris, ses immeubles, ses habitants (il n’en resterait plus aucune trace), et de détruire et tuer toute vie alentour jusqu’à 65 km, c’est-à-dire toute la banlieue et presque Chartres, Beauvais, Compiègne ou encore Château-Thierry1.

Soit au minimum 6 millions de morts et 2,5 millions de blessés, en une seconde.

Or, avec Londres et Berlin, Paris fait partie des trois cibles citées par les médias russes contrôlés par le Kremlin.

Des émissions télévisées sont diffusées actuellement en Russie, où les frappes nucléaires sur la France sont librement discutées, et même approuvées par les commentateurs. Le Président Poutine répète pratiquement chaque jour que, si l’Occident continue les livraisons d’armes à l’Ukraine, au point de compromettre les chances de victoire de la Russie, il n’hésitera pas à appuyer sur le bouton.

En Occident, les médias et les dirigeants nous disent qu’il ne faut pas les prendre au sérieux.

Espérons que ce soit vrai. Néanmoins, il faut avoir conscience que :

Aucun moyen d’arrêter les missiles nucléaires

Notre armée ne dispose d’aucun système pour arrêter ce type de missiles, tirés directement de la Russie. Ils atteindraient Paris environ trois minutes après que Poutine eut appuyé sur le bouton.

Notre protection, c’est que la France pourrait alors tirer à son tour, en représailles, des missiles nucléaires sur la Russie. C’est ce que les dirigeants appellent la “dissuasion nucléaire”.

Mais, est-ce vraiment une “protection” ?

Personnellement, si je faisais partie des survivants, je ne serais pas consolé de savoir que nous avons, nous aussi, commis l’abomination en faisant des millions de morts à Saint-Pétersbourg et à Moscou.

A vrai dire, je trouverais cela encore pire.

La doctrine de la “dissuasion nucléaire” ne tient pas debout

Il faut reconnaître que la doctrine de la dissuasion nucléaire, aussi appelée “destruction mutuelle assurée”, ne tient pas debout.

Elle ne peut qu’avoir germé dans le cerveau d’imbéciles n’ayant aucune notion de psychologie humaine.

Et ce n’est pas parce qu’il n’y a plus eu d’attaque nucléaire depuis Hiroshima que cela prouve quoi que ce soit. 70 ans, ce n’est qu’un clin d’œil à l’échelle de l’histoire du monde.

Il est bien connu que l’être humain adore faire du mal à ses ennemis, y compris à ses propres dépens.

Cela s’est vu bien souvent dans l’histoire. Jamais n’ont manqué les aventuriers et kamikazes en tous genres, ravis de mourir si cela permettait d’infliger le plus de mal possible autour d’eux.

C’est ce que font, quasiment tous les jours, les auteurs des “crimes de masse” aux Etats-Unis. Ils sortent dans la rue un fusil à la main et essayent de faire un maximum de morts avant d’être abattus par la police. Savoir qu’ils vont mourir, en conséquence de leur crime, n’exerce aucune dissuasion. Au contraire, leur propre disparition fait partie du plan, car ce sont des personnes qui n’aiment pas la vie, n’aiment pas les autres, ni eux-mêmes, et estiment que c’est tant mieux s’il y a des morts.

Dans le cas de Poutine, rappelons que :

  • C’est un violent, formé au KGB, puis entré dans les mafias russes, admirateur de la force. Le sang (Tchétchénie), les assassinats (espions, oligarques…) font partie de son ADN. et il s’en fait une gloire ; beaucoup de Russes l’aiment à cause de cela, c’est pourquoi il bénéficient d’un soutien majoritaire dans l’opinion ;

 

  • Poutine sait que, s’il perd la guerre, il risque de finir comme Saddam Hussein et Ben Laden. Il est d’ailleurs réputé vivre dans la hantise de la mort atroce du dictateur Kadhafi, déchiqueté par la foule après avoir été renversé. Pour Poutine, donc, mourir par une frappe nucléaire sur Moscou peut bien lui paraître un moindre mal, s’il sent qu’il perd la guerre en Ukraine ;

 

  • Poutine a déclaré, en 2019, que ni lui ni les Russes ne devaient craindre une riposte nucléaire : “nous irons directement au Paradis, tandis que eux (les Occidentaux) iront en enfer”. C’est une vision des choses qui paraît quelque peu simpliste. Mais on sait que, tous les jours, des attentats suicides sont commis par des islamistes répondant exactement à cette “logique” ;

 

  • Il semblerait que Poutine soit malade. Dans ce cas, on ne peut pas exclure qu’il soit très déprimé et qu’il se dise “fichu pour fichu, autant faire un grand feu d’artifice avant de mourir”.

Poutine et Hitler

Le parallèle est souvent fait entre Hitler et Poutine.

Hé bien, il se trouve que Hitler, quand il s’est su perdu, a tout fait pour que l’Allemagne soit ravagée le plus complètement possible, avant de se suicider. Et n’oublions pas non plus son fidèle adjoint Goebbels qui était avec lui dans le bunker à Berlin. Goebbels a fait “encore mieux” qu’Hitler puisqu’il a tué sa femme et ses six enfants avant de se suicider aussi.

Sans aller chercher dans des exemples aussi dramatiques, parlons de ce que tout parent peut observer chez ses enfants, et ce que tout spectateur peut voir aux informations, tous le jours : des petits, des ados, des adultes, qui infligent aux autres des vexations, des coups, pour le plaisir, et même si cela risque de leur retomber dessus.

Partir du principe que, forcément, Poutine n’est pas comme ça, est un pari risqué, reposant sur une vision superficielle et fort naïve de l’humanité.

Les petites techniques des Occidentaux pour se voiler la face

Parmi toutes les forces psychiques de notre cerveau, la plus puissante est celle du déni.

Pour éviter les efforts, les sacrifices, les décisions douloureuses, nous nous racontons à nous-même des fables, qui nous permettent de rester bien tranquillement installés dans notre marécage.

Nous faisons comme Porculus, le sympathique cochon, qui n’a pas de plus grand plaisir que de s’enfoncer dans “la bonne boue, si douce” :

Depuis notre plus tendre enfance, nous avons développé des stratégies d’évitement, des petites techniques, pour ne pas regarder les choses en face, et qui nous permettent de ne pas nous en faire.

Cela va des leçons non apprises, aux examens non préparés, aux avertissements ignorés de la part de notre patron, voire de la police. Ce sont les personnes qui trafiquent en espérant ne pas être arrêtées, fument en espérant ne pas avoir le cancer, qui font des excès de vitesse en espérant ne pas avoir d’amende ni d’accident, qui se nourrissent de malbouffe en espérant éviter de grossir et d’avoir le diabète. Bref, toutes ces fois on nous mentons et trichons en espérant qu’on ne nous verra pas, ou du moins qu’on réussira “toujours” à s’en sortir.

Nous avons en général raison, d’ailleurs, de ne pas nous en faire.

Bien souvent, nous passons entre les gouttes. C’est le “pas vu, pas pris”. On trouve une bonne excuse, un petit mensonge, on verse une larme, on promet de ne pas recommencer, et puis ça passe.

Mais le problème est que ça ne marche pas toujours, justement. Au contraire, on peut dire que, tôt ou tard, les choses finissent par nous rattraper.

“Tant va la cruche à l’eau…”

En effet, il y a ce vieux proverbe qui dit : “Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse.”

Cela veut dire qu’à force de faire des choses, il arrive un moment où il va falloir payer la facture.

Parfois, la facture est bien plus lourde que celle que nous méritions.

C’est la chanson Pont du Nord. Vous vous souvenez :

“Su’l’pont du Nord un bal y est donné, etc.”

Dans cette chanson, la jeune fille ne fait pas quelque chose de grave. Elle veut “juste” aller danser au bal. Elle ne fait qu’un petit mensonge à sa maman. Mais pas de chance, le pont s’écroule, et elle meurt noyée…

“Voici le sort des enfants obstinés, voici le sort, des enfants obstinés…” termine la chanson.

C’est cela même : l’obstination.

L’obstination, pour se convaincre que, puisque ça a marché jusqu’à présent, cela marchera toujours, sans que nous ayons besoin de faire quoi que ce soit, sinon de continuer notre petite routine.

Comme l’histoire de la dinde de Noël, qui tous les matins voit le paysan lui apporter du grain pour l’engraisser. Au bout de plusieurs mois, elle finit par se persuader que le paysan est son ami, et qu’il ne lui veut que du bien. Jusqu’au jour de Noël où elle se fait égorger, et manger.

Poutine bluffe, c’est sûr…

Les Occidentaux sont pratiquement unanimes : quand Poutine explique que les Européens et les Américains devraient se méfier d’une attaque nucléaire, il bluffe.

Nos ministres de la Défense, Florence Parly pour la France, Mary Elizabeth Truss pour la Grande-Bretagne, Christine Lambrecht pour l’Allemagne, Lorenzo Guerini pour l’Italie, Margarita Robles pour l’Espagne, Ludivine Dedonder pour la Belgique, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, Joe Biden et Nancy Pelosi (parlement américain), sont tous d’accord pour ne pas tenir compte de ses menaces :

  • “- Il le dit, mais il ne le fera jamais ! Ignorons ses paroles et armons l’Ukraine !”

Et d’envoyer des chars, des missiles, des munitions et, bientôt, des avions de chasse.

Dans la presse, vous trouverez le catalogue complet des bonnes excuses et justifications pour ignorer la menace nucléaire :

  • “C’est juste de la rhétorique”(ah bon, pourquoi ? Comment le savez-vous ??)

 

  • Cela fait des années qu’il le dit, et il ne le fait jamais (hm… est-ce que ça prouve quoi que ce soit sur l’avenir ?)

 

  • Il n’a pas clairement dit qu’il allait nous envoyer une bombe nucléaire. Il a seulement dit qu’il réagirait à toute intervention occidentale en Ukraine avec des “armes allant à la vitesse de l’éclair”, qui provoqueraient des “destructions comme le monde n’en a jamais connues auparavant”. Donc, à ce stade, on ne sait pas (ouais ouais ouais…)

 

  • Il va peut-être le faire, mais ce ne seront “que” des armes nucléaires tactiques, et non pas des missiles nucléaires stratégiques. (La différence entre un arme nucléaire “tactique” ou “stratégique” est une vue de l’esprit, totalement arbitraire) ;

 

  • On ne peut tout de même pas le laisser massacrer violer les Droits de l’Homme les bras croisés (d’accord, mais êtes-vous sûr que votre solution ne fait pas courir un risque encore bien pire et terrifiant, pour les Droits de l’Homme ? Avez-vous vraiment les moyens d’agir ?)

 

  • et, ma préférée : “C’est un aveu de faiblesse. Après le désastre sur le terrain et la réaction unanime et courageuse des Occidentaux, il agite la menace nucléaire parce qu’il est désespéré.”

 

Un aveu de faiblesse.

Extra.

Voilà ce que titrent nos médias.

Franchement, cela fait peur.

Personne n’est dans la tête de Poutine

En réalité, nous le savons tous, il n’y a aucun moyen de savoir si Vladimir Poutine bluffe ou pas.

Selon toute probabilité, lui-même ne le sait pas. Il se dit “p’têt ben que oui, p’têt ben que non.”

Il se tâte. Il attend de voir.

  • “Ça dépend, si y a du vent”, comme disait Fernand Raynaud.

Poutine pourrait même être dans cette situation que nous avons tous connue un jour, où nous avons dit une chose “juste pour rire”, sans y croire une seconde, sauf que les choses ont ensuite évolué et ce qui était une blague est devenu sérieux, puis s’est concrétisé, à la surprise générale…

L’important, donc, n’est pas de savoir ce qui se passe dans la tête de Poutine, surtout qu’on nous dit régulièrement qu’il est fou, de toute façon.

Donc personne ne sait ce qu’il pense, ni ce qu’il va faire.

L’important c’est de répondre à la seule question :

“Peut-il, techniquement parlant, le faire ?”

Et là, nous avons tous la réponse : oui.

Regarder les choses en face est toujours la meilleure solution dans les cas difficiles

Alors bien sûr, ça met mal à l’aise.

Mais l’avantage, quand on regarde les choses en face, et qu’on arrête de se cacher derrière des petites excuses minables, c’est qu’on peut mesurer le vrai danger, et adopter une ligne de conduite en conséquence.

Et à ce stade, toutes les personnes de bonne volonté peuvent se mettre d’accord sur le fait qu’il paraît raisonnable d’éviter de jeter de l’huile sur le feu.

Notre marge d’action s’arrête là. Nous ne pouvons pas décider pour Poutine. Nous n’atteindrons pas le risque zéro.

Mais, éviter de mettre de l’huile sur le feu, ce n’est déjà pas mal :

Nous pouvons agir pour, au moins, ne pas contribuer activement à augmenter le risque d’apocalypse. Prendre toutes les mesures nécessaires pour diminuer la probabilité le plus possible.

Nous pouvons, en particulier, éviter de faire les imbéciles, et de nous comporter comme des gamins immatures.

Nous pouvons agir en adultes, en écoutant tout simplement ce que dit Poutine, sans déclarer par avance qu’il ne mettra pas ses menaces à exécution. Parce que nous n’en savons rien. Et que, connaissant le profil du bonhomme, il est capable de tout.

Je ne dis pas qu’il faut “approuver” Poutine, ni croire sur parole tout ce qu’il dit, et encore moins le soutenir.

Je ne dis pas non plus qu’il faille paniquer aujourd’hui. Cela ne servirait à rien, de toute façon.

Rappelons que, si vous cherchez à vous casser le moral, vous n’avez pas du tout besoin de la guerre en Ukraine. Selon les spécialistes, il existe 300 problèmes majeurs qui menacent l’humanité, à tout moment, et cela va de l’astéroïde qui pourrait heurter la Terre à la tempête solaire détruisant tous les ordinateurs du monde, en passant par les explosions volcaniques en chaîne, les pluies de météorites, le réchauffement du permafrost, le nouveau virus tueur bien pire que le Covid, une crise financière globale, un refroidissement planétaire accéléré comme dans le film “le Jour d’Après”, la baisse des spermatozoïdes chez les hommes avec le risque d’une stérilité généralisée et la fin de l’humanité à court terme, etc…

Les pessimistes peuvent s’en donner à cœur joie avec des sujets innombrables, il suffit pour cela de consulter un seul site Internet sur l’avenir de l’environnement par exemple.

De nombreux informaticiens de la Silicon Valley, dont Bill Gates et Elon Musk, s’inquiètent même d’un danger dont ils disent qu’il est pire que la menace nucléaire : l’intelligence artificielle qui, selon eux va bientôt échapper à l’homme, et l’avènement du règne des robots, comme dans Terminator…

Ajoutons à cela que les armes “conventionnelles” modernes sont tellement puissantes, déjà, qu’elles peuvent faire pratiquement autant de dégâts que les armes nucléaires. Les grandes armées du monde disposent de tous les moyens nécessaires pour ravager le monde, si l’ordre leur en était donné, sans faire exploser la moindre bombe atomique…

Tout cela pour dire que la menace de la mort, quoi qu’il arrive, flotte déjà au-dessus de nos têtes en permanence. De ce point de vue, il n’y a rien de nouveau sous le soleil depuis que le monde est monde.

Mais de la même façon, depuis que le monde est monde, les personnes qui souhaitent vivre doivent aussi se montrer raisonnables, et éviter d’aller exprès se jeter dans la gueule du loup. On ne va pas s’amuser à titiller le grizzli dans sa tanière. Mowgli évite d’aller provoquer le tigre Shere Khan qui, par ailleurs, est tiraillé par la faim et rêve de chair humaine…

C’est ce qu’on appelle la sagesse, la prudence.

C’est une attitude élémentaire. C’est ce que je conseillerais de faire, si j’étais ministre, ou président

Mais bon, ce n’est pas le cas donc, comme tout le monde, je suis condamné à attendre, en espérant pour le mieux.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis



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