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Confinement : l’OMS met en garde

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans la confusion générale au sujet du Covid, il faut rappeler que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne recommande le confinement que comme solution de dernier recours :

« Le seul cas où nous pensons qu’un confinement est justifié, c’est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l’ensemble, nous préférons ne pas le faire », a déclaré le Dr David Nabarro, un des six envoyés spéciaux de l’OMS pour le Covid-19 [1].

Le Dr David Nabarro a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d’utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du virus.

Les ruines, faillites, destructions massives d’entreprises, d’emplois, vies humaines, investissements, provoqués par le confinement aboutissent à tuer beaucoup plus de personnes qu’à en sauver, estime-t-il.

Les pays riches qui confinent ne se contentent pas de se ruiner et de détruire des millions d’emplois sur leur territoire.

Ils détruisent encore plus d’emplois et ruinent des millions de personnes dans les pays pauvres. Car, en cas de confinement, nous cessons de commercer avec toutes sortes de gens qui dépendent de cela pour survivre au quotidien.

Doublement de la pauvreté mondiale, en un an !

Le Dr David Nabarro évoque un doublement de la pauvreté mondiale, en un an, à cause des mesures de confinement.

C’est la plus grande catastrophe qui ne soit jamais arrivée dans l’histoire :

«  Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier (…). Regardez ce qu’il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d’ici l’année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au minimum un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l’école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre  », explique David Nabarro.
«  Il s’agit en fait d’une terrible catastrophe mondiale épouvantable  », a-t-il déclaré. «  Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde: Cessez utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres ».

L’égoïsme des pays riches

Mais ses appels doivent bien être complètement ignorés dans les pays riches.

Chez nous, on n’a que faire des pauvres, qu’ils se trouvent sur notre sol ou dans les autres pays.

La Suisse n’a pas hésité à dépenser près de 18 milliards d’euros contre le Covid durant la première vague, ce qui représente la somme hallucinante de 10 millions d’euros par décès  (il y a eu environ 1800 morts du Covid dans le pays ).

Mais la France, pays pourtant moins riche à la base, a fait encore plus fort : la facture de la première vague a été évaluée à 500 milliards par Emmanuel Macron, soit 15 millions d’euros par décès (30 000 décès).[2] Même pour ces pays très développés, il s’agit d’un coût colossal. Il va peser de façon dramatique sur les classes laborieuses et les jeunes générations qui vont devoir assumer cela dans les années qui viennent, sans compter toutes les dépenses supplémentaires engagées avec les nouvelles mesures qui vont être prises prochainement.

La presse annonce pourtant un « bain de sang » social dans nos pays. Ce bain de sang, n’ayons aucun doute à ce sujet, se traduira bel et bien par des restrictions de soin dramatiques qui vont faire des morts en grande quantité dans les années à venir, tant la richesse nationale est en train de fondre, accélérant notre pays dans la voie de la paupérisation. Il est donc absolument faux de prétendre que l’on est en train de sacrifier l’économie pour sauver des vies, comme on le lit partout dans la presse.

C’est l’inverse, exactement : sacrifier l’économie, c’est provoquer des souffrances et des morts en grand nombre dans un système de santé déjà en déficit avant la crise, mais qui sera en ruine dans quelques mois et années parce qu’il n’y aura tout simplement plus de quoi le financer correctement. Et il en ira de même pour l’éducation, la culture et, plus grave encore, l’environnement car nous n’aurons plus l’argent pour financer les urgentes mesures de protection de la nature, qui sont extrêmement coûteuses.

Nous redécouvrirons certains problèmes que connaissent tous les pays pauvres actuellement, où l’environnement est massacré, étant le cadet des soucis des dirigeants comme de la population qui n’ont tout simplement pas les moyens de pouvoir s’inquiéter de l’avenir :

Scènes courantes dans le pays pauvres, qui n’ont souvent pas les ressources financières nécessaires même au traitement des ordures, et encore moins à l’application de normes environnementales.

Des millions d’enfants vont mourir

Le Covid ne tue pas les jeunes directement ; par contre, des millions d’enfants sont déjà frappés par les mesures anti-Covid.

Le Dr Nabarro estime en effet que les mesures contre le Covid sont en train de provoquer au minimum un doublement de la malnutrition des enfants dans le monde.

Dans les pays riches, quelques millions – ou même milliards – en moins, n’impliquent pas encore, directement, de cadavres dans les rues.

C’est autre chose dans les pays pauvres. Selon la Banque Mondiale,  700 millions de personnes dans le monde vivent avec moins de 2 dollars par jour. Une baisse même minime de revenu n’entraîne pas alors de «simples» difficultés passagères: c’est la différence entre la vie et la mort !!

Mort de malnutrition, mort d’épuisement, mort d’infections qui auraient pu être soignées pour quelques euros. C’est le triste sort qui attend de dizaines de millions d’enfants, qui pour la plupart ne seront pas évoqués, ni même décomptés au journal de 20 heures.

Mais peu importe.

Nos experts s’en moquent – et pour cause : ils ne risquent rien personnellement

Chez nous, les spécialistes, les experts, les professeurs, les épidémiologistes, se bousculent au portillon pour appeler au reconfinement.

Sans complexes.

Avec la douce certitude d’être des héros de la nation, il faut remercier, décorer, pour avoir sauvé des vies.

Qu’ont-ils à perdre à réclamer des mesures fortes, des moyens supplémentaires ?

Rien.

Strictement rien.

Il ne peut que gagner de la célébrité, des promotions, des budgets supplémentaires.

Tous vivent bien au chaud dans les bureaux des hôpitaux publics (pas auprès des malades !), les universités, les instituts de recherche financière par l’État. Les plans sociaux, les licenciements, les faillites, les bons de rationnement, et a fortiori la famine, n’existent dans leur univers que sous forme de vagues concepts qui n’existent que dans des livres, et qui n’arrivent qu’aux autres.

Ils peuvent, en toute sécurité, avec des airs compatissants, tirer la «sonnette d’alarme». Inciter à des mesures radicales dont les conséquences négatives ne frapperont, justement, que «les autres». Eux ne risquent pas de perdre leur emploi !

Et une fois la crise terminée, ils s’attribueront uniquement, bien sûr, le mérite des décès évités. Les dommages collatéraux, ce sera aux autres de gérer.

Quant à la logique qui consiste à estimer que faire gagner quelques années à un Occidental justifie de faire mourir un enfant dans un pays pauvre, ne cherchez pas, il n’y en a pas.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : le Dr Nabarro n’est pas le seul scientifique à s’opposer au confinement. Près de 35 000 scientifiques et praticiens de médecine ou de santé publique ont signé la Déclaration de Great Barrington qui stipule que « les politiques actuelles de confinement produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme ».

Parmi les premiers signataires associés au Dr Martin Kulldorff, professeur de médecine à l’université de Harvard, biostatisticien et épidémiologiste spécialisé dans la détection et la surveillance des épidémies de maladies infectieuses et dans l’évaluation de la sécurité des vaccins ; le Dr Sunetra Gupta, professeur à l’université d’Oxford, épidémiologiste spécialisée dans l’immunologie, le développement de vaccins et la modélisation mathématique des maladies infectieuses et le Dr Jay Bhattacharya, professeur de l’université de Stanford, médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en politique de santé publique, spécialisé dans les maladies infectieuses et les populations vulnérables.

Je vous invite à lire cette déclaration en français ici : https://ift.tt/3jubeJX

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Décapitation : ce que nous pouvons faire

 

Nous avons tous subi un nouveau traumatisme grave, avec l’abominable affaire du professeur décapité.

Cela vient à peine quelques jours après nouvel attentat près de Charlie-Hebdo, et l’horrible assassinat de Victorine Dartois.

L’impact de ces crimes sur notre mental, nos vies, ne doit pas être sous-estimé.

Confrontés à une telle violence, nous fabriquons des substances toxiques dans nos estomacs, nos rates, nos vésicules biliaires, notre sang.

Avec la menace montante, s’accélèrent les mécanismes de l’hypertension, des problèmes cardiaques, des ulcères. Et je ne parle pas du dégoût, de la rage, de la rancœur qui montent et qui plombent le moral déjà bien entamé par l’atmosphère ambiante.

Comment stopper cela ? Comment empêcher aussi la fabrication de cancers à force de frustrations et de mauvais sentiments face à notre époque qui déraille ??

Je vais tenter une modeste réponse. Comme d’habitude, elle n’engage que moi.

Trois réactions dans la population

 

Dans la population, j’ai observé grosso modo trois types de réactions :

Les uns disent :

  • « Mais c’est horrible, à la fin !! Il n’y aura bientôt plus de liberté d’expression en France ; les professeurs n’auront plus le droit de rien dire dans les classes. Il faut arrêter ces terroristes, les expulser !« 

Les autres disent :

  • « Y en a marre de ces gens racistes qui insultent l’islam. S’ils étaient plus respectueux des autres, on n’en serait pas là. Tout le monde devrait pouvoir pratiquer sa religion en étant respecté !! »

D’autres enfin disent :

  • « C’est la faute d’Internet et des réseaux sociaux qui véhiculent la haine. Il faut lutter contre toutes les formes d’extrémisme et d’intégrisme en sanctionnant Facebook, Twitter, Google et autres plateformes. »
Le Président Macron, le Ministre de l’Intérieur Darmanin, promettent plus de « fermeté ».

Nous verrons si cela change quoi que ce soit.

Les mesures prises lors des précédents attentats de masse, au Bataclan et à Nice, n’ont en tout cas pas évité ces nouveaux massacres.

Je ne crois pas à leurs promesses de « plus jamais ça »

 

De mon côté, je ne me fais aucune illusion : le sang va continuer à couler.

Nous sommes mille fois trop avancés vers le chaos pour que les administrations françaises (ministère de l’Intérieur, Justice, Armée…) puissent stopper d’un coup le phénomène. La preuve, il suffit d’un couteau et d’un téléphone mobile, ou d’une simple voiture pour foncer dans la foule. On ne peut pas interdire tous les couteaux, toutes les voitures (et camions), tous les téléphones, ni déporter toutes les personnes susceptibles de vouloir commettre un attentat.

Pour compliquer les choses, les attentats sont de plus en plus souvent commis par des personnes déstructurées (comme il y en a des millions), qui se lèvent un matin, lisent une information qui les fait « disjoncter », rentrent chez elles prendre un couteau de cuisine, un tournevis ou une hachoir, et sortent dans la rue tuer le premier venu. Comme le « jeune » qui a décapité Samuel Paty, qui n’était même pas fiché S ni repéré par les services de renseignement.

Je suis pessimiste ?

Oui, pour ce qui concerne l’espoir de sortir de la folie de notre époque.

Mais je suis très optimiste en ce qui concerne la façon dont chacun peut, à son niveau, mener une bonne vie, une belle vie, malgré tout ce qui se passe autour :

Prendre sur soi toute la responsabilité

 

J’ai souvent vécu des situations douloureuses. J’ai été confronté à l’injustice. Chaque fois, je me suis aperçu que me concentrer sur mes responsabilités, mes actions, mes paroles, mes erreurs, faisait infiniment plus de bien que de ruminer sans fin sur la culpabilité des autres, accabler les “coupables” réels ou supposés.

Ce n’est pas moi, d’ailleurs, qui ai inventé cette méthode.

Des personnes qui ont connu des vies infiniment plus dures que la mienne, comme Viktor Frankl ou Alexandre Soljenitsyne dans les camps de la mort, ont témoigné que, aussi horrible que puisse être la situation, vous pouvez toujours l’empirer. En refusant les responsabilités, en rejetant toutes les fautes sur les autres, en vous présentant comme innocent, « pur », victime, donc légitime pour utiliser tous les moyens pour essayer de s’en sortir soi-même au détriment des autres, toujours considérés a priori comme plus coupables que soi-même.

Dans les situations d’injustice, il est toujours plus efficace de remettre en cause mon comportement. De toutes façons, chercher à contraindre les autres de changer ne fonctionne simplement pas. Les critiquer, leur faire des reproches, ne fait que les renforcer. Cela empire les choses.

Cette voie a été explorée de façon approfondie par l’écrivain russe Fiodor Dostoïevski, dans “Les frères Karamazov”. Ce livre compte un chapitre merveilleux intitulé “Biographie du starets Zosime”. J’en recommande vivement la lecture. Il s’agit d’un maître spirituel qui, à la veille de sa mort, raconte sa vie, et comment il a découvert cette voie vers la sérénité absolue.

Au 20e siècle, le philosophe Emmanuel Lévinas a structuré cette pensée, mais c’est beaucoup plus dur à lire.

Retrouver une marge de manœuvre

 

Emmanuel Lévinas explique que prendre sur soi, malgré tout le mal qui se déchaîne autour de soi, c’est un moyen de retrouver sa liberté. On découvre qu’on a une marge de manœuvre. On sort de la victimisation qui paralyse. On arrête de s’épuiser à maudire les “méchants” qui, de toutes façons, ressurgissent toujours sous une forme ou sous une autre.

Bien sûr, notre réflexe naturel est de dire : “C’est pas ma faute !!

Cela paraît évident : si j’habite à l’autre bout de la France (ou du monde). Si je ne suis d’aucune manière moi-même intégriste, raciste, ou extrémiste ; si je n’ai jamais appelé à la haine de personne sur Internet, ni fait des caricatures… Alors je suis forcément innocent, non coupable !!

Et bien, justement, est-ce si sûr ?

La théorie des “six poignées de main”, de Frigyes Karinthy

 

Je vous ai déjà parlé de la théorie des “six poignées de main” de l’écrivain hongrois Frigyes Karinthy.

Selon cette théorie, qui date de 1929, nous ne sommes séparés du reste de l’humanité que par six personnes.

Chacun de nous connaît mille personnes, qui en connaissent chacune mille autres, qui en connaissent chacune mille autre ; en six étapes, vous touchez ainsi n’importe quelle personne au monde, y compris le Président des Etats-Unis ou n’importe quel Aborigène d’Australie !

Cela veut dire que n’importe quel acte que nous voyons autour de nous a peut-être pour origine une chose que nous avons faite nous-même.

L’effet papillon

 

Lorsqu’il nous arrive un malheur, il est toujours imprudent de déclarer que “nous n’y sommes pour rien”.

Qu’en savons-nous, au fond ?

A cause de l’effet papillon, chacune de nos paroles peut toucher quelqu’un qui, à son tour, touchera une autre personne, etc. Si bien que nous n’avons strictement aucun moyen de savoir ce qui adviendra de chacune de nos paroles ou de nos actes, bons ou mauvais.

Il est théoriquement possible qu’une mauvaise action commise à l’école maternelle, il y a cinquante ans, ait donné le mauvais exemple à un camarade, qui s’en est souvenu des années plus tard pour justifier tel méfait, qui aura à son tour blessé telle personne, pour la faire basculer dans quelque chose de plus grave, et ainsi de suite.

Un jour, nous croisons une personne qui nous fait mal. C’est, apparemment, “sans raison”, ou du moins sans rapport visible et évident avec nous et notre passé.

Nous ne sommes pas assez intelligents, renseignés, lucides, pour mesurer l’impact réel de nos actions, dans l’espace et dans le temps.

Cela invite à faire extrêmement attention à tout ce que nous disons, et faisons.

La fameuse “goutte d’eau qui a fait déborder le vase”

 

Voir les choses ainsi permet d’adopter une attitude nouvelle face aux malheurs de la vie.

Cela permet d’adopter une attitude plus apaisante, plus constructive, puisque quoiqu’il arrive, nous pouvons estimer que nous avons bel et bien participé, ne serait-ce que d’une façon infime, au malheur qui nous frappe. Se considérer comme responsable de la fameuse “goutte d’eau qui a fait déborder le vase”, ce qui veut dire que nous avons le pouvoir, en changeant de comportement d’améliorer les choses.

Ainsi nous pouvons toujours réagir positivement.

Qui ne peut trouver aucun domaine dans sa vie, où il puisse investir du temps et de l’énergie pour mieux faire, ou moins nuire ? Afin que le monde devienne plus supportable et moins injuste pour lui-même, et donc aussi pour les autres ?

Une stratégie avec des résultats certains

 

Cette stratégie a l’avantage d’apporter des résultats certains, puisque mes actions dépendent entièrement de moi.

Je n’ai pas besoin de convaincre qui que ce soit d’autre, qu’il soit journaliste, préfet, député ou ministre, pour prendre des mesures !

Aucun délai, aucune attente, ni contrariété ! Je peux commencer tout de suite, dès maintenant ! Je n’ai besoin de négocier avec personne, si ce n’est avec moi-même. Je fixe librement les objectifs, les récompenses que je m’accorde.

Un point du vue qui énerve

 

Je sais que ce point de vue énerve. Qu’il est frustrant. Que l’on voudrait tous avoir une “grande solution” pour stopper la violence, la souffrance, dans le monde. En finir avec les terroristes maintenant et tout de suite, grâce à des “mesures fortes” (contre la liberté d’expression, contre le blasphème, ou contre les réseaux sociaux, selon les opinions politiques).

Mais l’expérience millénaire a montré que le monde ne marchait pas comme ça. La répression à grande échelle a toujours des effets décevants. On tape, on tape, on tape, on tue même parfois, et parfois à grande échelle. Mais ça ne fait que renforcer la révolte, stimuler les terroristes et les kamikazes.

On voit ça depuis toujours, de la Rome Antique jusqu’à l’actuelle Afghanistan ou même à la France d’aujourd’hui ! Qu’ont fait toutes les lois qui existent déjà sur Internet pour interdire les appels à la violence ? Qui a constaté le moindre apaisement dans les esprits ??

Sur le long terme, le seul moyen d’instaurer plus de paix, d’amitié, de bienveillance, est de persuader les gens d’arrêter de regarder “la paille” dans l’œil du voisin, pour plutôt se concentrer sur “la poutre” qui est dans le sien.

C’est pénible. C’est long. C’est tellement plus pratique, confortable, agréable, de s’en prendre aux autres, de critiquer les “méchants”, les “salauds”, plutôt que de se reconnaître soi-même comme un méchant, un salaud.

C’est pourquoi cette solution, pourtant connue et promue depuis des millénaires par les Sages, est si peu mise en avant.

L’approche qui m’a permis d’arrêter de me passer la rate au court-bouillon

 

Mais en ce qui me concerne, je le répète, c’est la seule solution à laquelle je crois vraiment. C’est ainsi que j’ai pu arrêter de me “passer la rate au court-bouillon”,

En tout cas, j’ai un meilleur sommeil, meilleur appétit, plus d’énergie, de force physique et mentale. Je suis sûr que j’ai amélioré mon système cardiovasculaire et reculé la menace du cancer.

J’ai progressé dans les domaines qui sont importants pour moi (alpinisme, piano, jardin, éducation des mes enfants, meilleure alimentation et connaissance de la santé et des plantes…).

Ma méthode n’arrêtera pas le terrorisme ? Oui, je sais, naturellement. C’est pourquoi je laisse le soin aux Ministres, Parlementaires, aux Juges et aux Forces de l’ordre de proposer d’autres solutions.

Pourvu qu’elles fonctionnent.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Obsession du gluten

 

Le marchand de glace près de chez moi affiche désormais en grand que ses glaces sont “sans gluten”. Mon supermarché vend de la “bière sans gluten”.

Sans gluten” est devenu un argument commercial omniprésent. Cela peut paraître être une ne obsession un peu farfelue à notre époque, alors que personne n’en parlait avant.

Mais ne vous y trompez pas.

Le gluten, c’est sérieux !!

 

La maladie cœliaque et l’intolérance au gluten sont de très graves problèmes. Elles imposent des contraintes alimentaires considérables à ceux qui en souffrent.

Il est normal que les personnes concernées redoutent le moindre contact avec le gluten, et fassent tout leur possible pour lui échapper.

En prenant en compte le nombre d’aliments qui contiennent du gluten ou des traces de gluten, supprimer totalement le gluten de son alimentation est un défi de tous les jours.

De nombreuses marques de produits alimentaires se sont donc mises à fabriquer des produits garantis sans gluten, et c’est une bonne chose.

Comprendre le gluten

 

Pourtant, ce qui me frappe, d’un point de vue scientifique, c’est que la plupart des gens ne savent pas exactement ce qu’est le gluten, ni comment il fonctionne dans notre nourriture.

Voici de quoi il s’agit-il exactement :

Le gluten est une substance très spéciale qui rend les pâtes élastiques, et leur permet de gonfler.

 

 

Mais attention : il n’y a pas de gluten dans la farine de blé, ni dans l’eau, avant de les mélanger !!

  • Comment est-ce possible ?
  • Comment le gluten apparaît-il dans la pâte, tel un lapin sortant du chapeau d’un magicien ??

Pour comprendre, il faut réfléchir à partir de la composition chimique du gluten.

Le gluten apparaît quand la farine est mélangée avec de l’eau

 

Mais attention : il n’y a pas de gluten dans la farine de blé, ni dans l’eau, avant de les mélanger !!

  • Comment est-ce possible ?
  • Comment le gluten apparaît-il dans la pâte, tel un lapin sortant du chapeau d’un magicien ??

Pour comprendre, il faut réfléchir à partir de la composition chimique du gluten.

Le gluten apparaît quand la farine est mélangée avec de l’eau

 

Le gluten est, au plan chimique, une protéine complexe faite à partir de deux protéines présentes dans la farine de blé. Ces molécules sont appelées la gliadine et la gluténine.

A noter que ces molécules sont aussi présentes dans les farines de seigle, d’avoine, d’orge et des différentes espèces de blé appelées en langage technique “triticum”. Vous pouvez vous en souvenir avec le mot SABOT : Seigle, Avoine, Blé, Orge, Triticum. Mais nous verrons plus loin pourquoi c’est dans le blé qu’il y a les plus de gluten.

Lorsque les farines sont hydratées et pétries, les deux protéines (gliadines et gluténines) s’hydratent, s’étendent, et se collent l’une à l’autre. Elles créent entre elles des “ponts disulfure”.

Ce sont ces ponts qui, en se multipliant aboutissent à la formation de gluten comme dans le schéma ci-dessous :

 

 

Comme le savent tous les amateurs de pain, de pâtisseries et viennoiseries, pour faire une bonne pâte bien élastique qui se met en boule, qui gonfle, mais qui est assez solide pour tenir et garder sa forme sans crever lorsqu’elle monte, il faut beaucoup de gluten.

Tandis que la farine blanche contient des quantités élevées et à peu près équivalentes de gliadine et de gluténine, les deux molécules à la base du gluten, les farines faites d’autres céréales en ont moins, ou ont des quantités inégales des deux. Cela provoque une limite structurelle à la formation du gluten, et explique que ces pâtes lèvent moins bien et fassent des pâtisseries moins gonflées et donc croustillantes.

La farine de maïs, par exemple, a de grandes quantités de gliadine mais peu de gluténine, le seigle a peu de gluténine et l’avoine très peu de gliadine. C’est pourquoi il est très difficile de fabriquer un pain sans gluten, et de lui donner une texture agréable. Vous pouvez en revanche plus facilement faire des cakes ou des madeleines sans gluten, puisque ces pâtes sont précisément appréciées pour leur capacité à s’émietter.

De nombreux aliments sont, ou devraient être, naturellement “sans gluten”

 

De nombreux aliments sont ou devraient être naturellement “sans gluten”. Si vous n’ajoutez pas d’additif dans vos glaces, si donc elles sont faites à partir de jus de fruit, de crème, de lait et de sucre, d’œufs, de gélatine, il n’y a pas de gluten.

Les aliments à base de riz ou farine de riz sont naturellement “sans gluten”. Les frites, les chips, le lait, le chocolat sont naturellement sans gluten également.

Il existe toutefois des exceptions : les Rice Krispies “sans gluten” sont en effet différents des Rice Krispies originaux, qui contenaient du gluten sous la forme d’extraits de malt.

Pour les personnes sensibles au gluten, ces produits sont une nécessité. Chasser le gluten de leur alimentation est indispensable. Et pour les personnes qui n’ont pas ces problèmes, il est utile de connaître le mystère qui se cache derrière le croustillant de leur pain, pâte à pizza, le fondant de la brioche et les spaghetti, oreillettes et linguine bien “élastiques” dans l’assiette.

En effet, notre alimentation aujourd’hui est beaucoup plus riche en gluten qu’avant. Les blés modernes sont sélectionnés pour leur haute teneur en gluten, et les fabricants alimentaires ajoutent de plus en plus de gluten dans les aliments pour les rendre plus attirants aux consommateurs.

C’est pour cela que la sensibilité au gluten se développe, et que le gluten devient, peu à peu, une préoccupation générale de santé publique.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La nouvelle pornographie

 

Dans les journaux, les films, la pornographie est considérée comme un domaine “à part” parce que :

  • ce sont des images, ou des bruits, qui “collent” dans le cerveau. Après y avoir été exposé, vous ne pouvez pas décider de penser à autre chose ; tous les détails sont là, comme gravés dans votre tête, aussi précisément que si vous les aviez encore sous les yeux (à la différence d’une poésie ou d’une leçon d’histoire ou de maths, ce qui est bien dommage !) ;

 

  • Vous perdez ainsi le contrôle de votre espace intérieur. Chez les enfants, en particulier, la vue d’une seule image peut les habiter pendant des années, y compris la nuit dans leurs rêves (ou plutôt leurs cauchemars), mais les adultes y sont tout aussi sensibles ;

 

  • Cette obsession pousse la personne à vouloir regarder à nouveau, comme si elle luttait contre une forme d’incrédulité. En retournant voir, elle cherche toujours à voir un peu plus, un peu plus loin. Loin d’apaiser la curiosité, chaque révélation supplémentaire est comme de l’essence que vous jetez sur un incendie. Cela provoque un très puissant phénomène d’addiction.

 

Longtemps, la pornographie a été réservée au domaine du sexe.

Mais aujourd’hui, les médias ont appris à faire de la pornographie avec d’autres sujets. Et jamais ils n’ont déployé autant de savoir-faire qu’avec… le coronavirus.

Le porno du coronavirus

 

Car il n’y a pas que les images de sexe qui collent dans la tête.

Tout aussi fascinantes, obsédantes, peuvent être les images de violence, c’est bien connu, mais aussi certaines images des hôpitaux, en particulier les salles d’opération ou de… réanimation.

Si la télévision montre des images d’une personne en danger de mort sur une civière, branchée à des tuyaux de perfusion, entourée de personnes en combinaison anti-contagion, vous ne pouvez pas vous empêcher de regarder – et de vous en souvenir.

 

Il y a comme un “programme” qui se met en route dans votre tête et qui vous dit : “ – Attention, danger ! Tu as intérêt à regarder et à bien écouter pour qu’il ne t’arrive pas la même chose !! ”

C’est votre instinct de survie qui se met en route. Cela se passe dans votre “cerveau reptilien”, la partie la plus archaïque du cerveau, sur laquelle vous n’avez aucun contrôle car c’est le domaine du réflexe (et non de la pensée).

Vous n’avez aucun contrôle sur votre réaction

 

Encore plus fort :

Si, à ce moment là, une voix d’autorité comme celle d’un médecin, un expert, un haut responsable politique, vous explique que vous êtes concerné, ou pourriez l’être de façon imminente, il est impossible pour vous de reprendre tranquillement votre partie de cartes, votre jardinage, votre travail, comme si de rien n’était.

Vous n’êtes plus en contrôle de ce qui se passe en vous.

Forcément, votre instinct de survie va vous pousser à demander, exiger, plus de détails.

  • Quand ? Comment ? Pourquoi ? Combien de temps ? Et le masque ? Et le vaccin ? Et les médicaments ? Et la chloroquine ? Et les séquelles ? Et les signes avant-coureur ? Et le risque d’y passer ? D’être intubé ? Qui ? Où ? Quelles tendances ? Où circule le virus ? Où sont les « clusters »… Etc., etc.”

 

Or, ce qui se passe en vous est bien plus grave qu’il n’y paraît. Car chaque détail supplémentaire vient occuper une case de plus dans votre cerveau, jusqu’à l’invasion de vos facultés, comme des pissenlits qui envahissent une pelouse.

C’est exactement ce que font les médias actuellement avec le coronavirus.

Sans avoir l’air d’y toucher, ils exploitent précisément tous les mécanismes de la pornographie, qui aboutit elle aussi à une invasion du cerveau de la personne. A force d’entendre parler du matin au soir du Covid, nous ne pouvons plus penser à autre chose de façon suivie, et négligeons de plus en plus nos tâches quotidiennes.

Peu à peu, la vie se transforme, s’oriente de façon exclusive autour de la recherche de ces informations.

Toute la société frappée

 

Le phénomène du coronavirus me paraît pire encore que la pornographie “classique”, car toute la société est absorbée par le phénomène.

Même ceux qui “n’y croient pas”, ceux qui estiment que cette maladie n’est au fond pas plus grave que le cancer ou le diabète, sont touchés. Ils passent aujourd’hui un temps et une énergie considérables à chercher des informations sur le coronavirus pour contrer la version dominante. Qu’ils le veuillent ou non, ils sont obligés de démentir ce que disent les autres, chercher des informations alternatives, ce qui revient au bout du compte exactement au même résultat : négliger, partiellement ou totalement, leurs activités habituelles.

Cette addiction généralisée se fait au plus grand profit des médias, et des réseaux sociaux, qui ont gagné une importance considérable depuis le début de l’épidémie. Il n’y a qu’à voir leurs cours de bourse, qui ont explosé depuis le début de la pandémie.

Inutile de vous dire qu’il est absolument urgent… de lutter.

Comment lutter contre la pornographie médiatique

 

La première étape de la lutte est de comprendre.

Comprendre que les médias se font une concurrence acharnée pour accaparer votre espace mental. Chaque petite part d’espace a une valeur monétaire, qu’ils revendent à prix d’or aux publicitaires.

« Notre boulot, c’est de vendre à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible », disait ainsi en 2004 Patrick Le Lay, alors président-directeur général de TF1.

Chaque fois que vous accordez votre attention à une émission, un article, vous faites un cadeau au journaliste.

Que vous le vouliez ou non, ce qu’il dit, affirme, prétend, raconte, va vous habiter. Même si vous n’êtes “pas d’accord”, votre cerveau va être mobilisé pour mobiliser les arguments contre.

Et les médias sont devenus incroyablement forts pour utiliser les expressions, formules, musiques, effets sonores, images, qui s’impriment le mieux dans votre cerveau reptilien. Nous ne luttons pas à armes égales.

Comme pour la pornographie sexuelle, la seule véritable solution est de ne pas commencer à regarder. Ou même encore plus fort, comme l’alcool pour les alcooliques : ne pas aller dans les endroits où l’on risque de vous en proposer.

Ce n’est pas un manque de courage, ni un manque de force de caractère.

C’est au contraire une saine compréhension de la façon dont nous sommes faits. Il y a des tentations auxquelles nous ne pouvons pas résister, parce que nous avons des instincts qui sont beaucoup plus puissants que notre simple volonté. Le seul moyen de ne pas succomber est de ne pas nous y confronter.

C’est pourquoi il est indispensable d’avoir autre chose à faire et à penser, de plus pressant, de plus important.

Bâtir une forteresse intérieure

 

On ne résiste bien que si l’on a une forteresse intérieure, c’est-à-dire si notre vie est déjà remplie par d’autres activités dont nous apprécions la valeur, et que nous sommes prêts à défendre coûte que coûte. Il faut donc avoir des activités et des projets qui sont vraiment importants pour nous et que nous défendrons de toutes nos forces contre ceux qui voudront nous en détourner.

Car au fond, à la fin de la vie, la seule chose qui nous restera et dont nous pourrons nous réjouir, ce sera ce que nous aurons bâti, créé, défendu, maintenu, vécu, transmis.

Et pour cela, il est rare, très rare, d’avoir besoin de lire un article de journal ou regarder une émission de télévision. Ce sont les livres, les discussions entre amis, les travaux manuels, les arts, les sciences, les recherches approfondies sur le passé, les cultures, les savoirs anciens, la sagesse éternelle, qui nourrissent, structurent, protègent.

Ce n’est pas le dernier flash-info, le nouveau scandale, la nouvelle star, ou la grande “réforme” ou le dernier point de vue de je-ne-sais-quel commentateur, journaliste ou politicien, ni le dernier décompte sur le coronavirus.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Guerre de l’information [nouveau bulletin]

 

Voici mon bulletin (à peu près) bimensuel qui fait le point sur les morts du Covid.

Vous pourrez voir les courbes réelles des décès dans les principaux pays européens qui nous concernent.

On constate partout une réapparition des décès : plusieurs décès dans les petits pays, plusieurs dizaines chaque jour dans les grands pays.

Ces chiffres ne suivent pas pour l’instant l’évolution de la première vague : comme vous le verrez, il n’y pas de flambée comparable aux mois de mars-avril.

La première fois, l’apparition des premiers morts avait rapidement été suivie (en quelques jours) d’une augmentation spectaculaire des décès : plusieurs centaines puis plusieurs milliers !!

Rien de tel cette fois-ci.

Cela fait maintenant huit semaines qu’on compte des milliers ou des dizaines de milliers de contaminations chaque jour, mais le nombre de décès n’explose pas.

Cela tient au fait :

  • qu’on connaît mieux le Covid et qu’on le soigne mieux ;
  • que les infections touchent une immense majorité de personnes en bonne santé ;
  • que le virus est probablement moins virulent (dangereux) qu’aux mois de mars et avril.

Ce qui me choque le plus

Beaucoup de choses me choquent dans la façon dont les médias et les pouvoirs publics communiquent autour du Covid.

Mais ce qui me paraît le plus malsain, et anxiogène, est de continuer à comptabiliser le nombre de morts depuis le début de l’épidémie.

Dans la mesure où il y a des variations énormes, et que 90 % des morts dans nos pays ont eu lieu en mars-avril, il me semblerait plus parlant – et honnête – de parler du nombre de morts par mois, ou par trimestre. Pas de reprendre quotidiennement les chiffres totaux. Après avoir longuement cherché sur Google, je n’ai trouvé aucun site d’information indiquant de façon claire le nombre de morts du Covid depuis la fin de la première vague. Aucun journaliste, à ma connaissance, n’a fait ce travail, pourtant simplissime.

Cela révèle à mon sens d’une forme de manipulation.

Imaginez que l’on ne remette jamais les compteurs à zéro, pour les accidents de la route, le cancer, ou la vieillesse par exemple. Savez-vous qu’il y a eu 65 millions de morts de la route depuis 1970 ? Si l’on donnait ce chiffre à chaque fois qu’on parle d’accident, cela ferait dresser les cheveux sur la tête [1].

Mais passons maintenant à la publication de nos graphiques habituels, en date du vendredi 16 octobre 2020 au matin.

Je rappelle que “Daily New Deaths” signifie “nombre de nouveaux décès par jour”.

Voici la France :

Voici l’Italie :

Voici l’Espagne :

 

Voici la Belgique :

 

 

Voici l’Allemagne :

 

Voici la Suisse :

 

Et voici la Suède (qui n’avait pas confiné) :

 

A votre santé !

 

Jean-Marc Dupuis

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Covid et vitamine D : vous allez me trouver lourd, mais j’insiste quand même

 

En l’absence de vaccin contre le Covid, de nombreuses personnes se tournent vers les compléments alimentaires pour stimuler leur système immunitaire.

Les Autorités réagissent en mettant la population en garde.

La Miviludes (mission de vigilance contre les sectes) s’inquiète des « gourous de la santé naturelle » qui promeuvent des traitements fantaisistes. Elle les accuse de mettre en danger la population en minimisant la gravité de la maladie, et en les détournant de la médecine scientifique.

Cette lutte contre les approches alternatives est internationale.

Aux Etats-Unis, le « Monsieur Covid » du gouvernement fédéral, Dr Anthony Faucy, a pris la parole à la télévision pour dire que « les prétendus compléments alimentaires qui stimulent le système immunitaire ne servent à rien« .

Si j’étais consulté par la Miviludes…

 

Si j’étais consulté par la Miviludes, ou par l’Etat américain, je leur conseillerais d’être beaucoup plus prudents avant de s’exprimer en public, et sans doute aussi de creuser leurs dossiers un peu plus.

Le traitement alternatif le plus répandu pour stimuler l’immunité est la vitamine D.

Et ce n’est pas aussi absurde qu’ils ne le laissent entendre.

C’est plutôt la question inverse que je me pose : pourquoi en parle-t-on si peu ? Pourquoi l’Académie de Médecine elle-même a-t-elle été ignorée, lorsqu’elle a rappelé l’importance de la vitamine D, contre le Covid ??

Ce sujet n’intéresse pas les journalistes. Allez comprendre pourquoi.

Ils sont soi-disant à la recherche d’audimat, et de scandales. En voilà un sujet qui ferait pourtant à coup sûr exploser les compteurs !

De nombreuses études scientifiques à l’appui

 

De nombreuses études scientifiques ont montré que la vitamine D réduit le risque d’infections respiratoires.

Les bienfaits sont particulièrement importants pour les personnes en déficit de vitamine D, ce qui est le cas de tous les Européens (et Américains du Nord) vivant « normalement », c’est-à-dire qui sortent couverts de vêtements à la saison froide. Sans contact avec les rayons du soleil, leur peau ne peut pas fabriquer de vitamine D. Les réserves faites l’été, pendant la saison des bains de soleil, s’épuisent dès la fin du mois de septembre, et ce ne sont pas les quelques jours au sport d’hiver qui suffisent à compenser, le rayonnement solaire hivernal n’étant pas assez fort, et s’appliquant de toutes façons sur de toutes petites zones du corps (tête, éventuellement mains).

Du mois d’octobre jusqu’au mois d’avril, voire mai si le printemps est pluvieux, vous pouvez partir du principe que vous manquez de vitamine D. Un complément quotidien de minimum 1500 UI (Unités internationale) vous fera du bien, et vous pouvez monter à 4000 UI si vous avez fait une prise de sang qui vous indique que votre taux est insuffisant (inférieur à 30 ng/mL, la carence en vitamine D étant déclarée en-dessous de 12 ng/mL).

Jusqu’à 4000 UI par jour, il n’y a aucun risque de surdosage, surtout chez les personnes âgées, sortant peu de chez elles et souffrant de maladies chroniques.

Vitamine D et Covid

 

Plus spécifiquement sur le Covid, des recherches récentes suggèrent qu’un déficit en vitamine D aggrave le risque d’infection et la sévérité de la maladie :

– des études montrent que le nombre de morts du Covid a tendance à être plus important dans les pays éloignés de l’équateur, où la luminosité est plus faible en hiver et où le niveau général de vitamine D dans la population est plus faible [1] ;

– une étude de l’Université de Chicago indique que les personnes qui ont moins de vitamine D dans le sang ont plus de risque de tester positives au Covid [2].

– des études enfin montrent que les personnes en déficit de vitamine D (moins de 30 ng/mL)  diagnostiquées malades du Covid ont un pronostic plus défavorable : risque plus élevé d’avoir des symptômes graves ou même de mourir du Covid [3].

– dans une étude en Espagne sur des personnes hospitalisées avec le Covid, 50 d’entre elles ont reçu de la vitamine D, et 29 ont reçu un placebo (fausse vitamine D). Toutes étaient traitées, par ailleurs, au « protocole Raoult », c’est-à-dire une association d’hydroxychloroquine, un anti-paludéen, et d’azithromycine, un antibiotique. Un seul des patients traités à la vitamine D a dû passer par les soins intensifs, contre la moitié des patients dans le groupe placebo [4].

Selon le Dr David Meltzer, professeur de médecine à l’Université de Chicago et auteur de l’étude citée ci-dessus, la vitamine D n’empêche probablement pas les patients d’être infectés par le Covid, mais les personnes infectées auraient des symptômes si légers qu’elles ne se feraient pas tester, et ne seraient donc jamais identifiées.

Le zinc n’est pas à négliger non plus

 

Les chercheurs s’intéressent aussi à d’autres nutriments, en particulier la vitamine C et le zinc, réputés tous les deux efficaces contre le rhume.

Dans une étude espagnole, des chercheurs ont rapporté que les patients manquant de zinc avaient eu aussi plus de risque d’être infectés par le Covid, mais cette étude n’a pas encore été revue par des pairs, et ses résultats doivent être pris avec précaution [5].

Le zinc peut être pris par doses de 13 à 23 milligrammes toutes les deux heures lorsque vous avez des symptômes de rhume, sur une période d’une semaine (à ne pas dépasser). Les végétariens, ainsi que les personnes souffrant de problèmes digestifs, ont plus de risque de manquer de zinc.

Y a-t-il un espoir que l’épidémie s’arrête ?

 

Partout on nous prépare à une aggravation, et une prolongation, des mesures anti-Covid. Déjà l’Assemblée nationale a prolongé le « régime transitoire de sortie de l’état d’urgence sanitaire » jusqu’au 1er février 2021 [6].

Mais il y a un (1 !) pays dans le monde qui est officiellement totalement sortie de la pandémie, avec une disparition totale et intégrale du coronavirus : c’est… la Chine !

Tous les jours, la Chine publie un décompte des nouveaux cas de coronavirus sur son territoire, les chiffres variant de 10 à 20 cas, en précisant qu’il s’agit « uniquement de cas importés« , autrement dit de personne infectées à l’étranger. Il semble impossible d’attraper le virus tant que vous êtes sur le territoire chinois [7]!

Eh oui ! Alors que la France s’enfonce dans la crise, et compte près de 500 morts par million d’habitants, ce qui est à peu près la moyenne des pays occidentaux, tous touchés sévèrement, la Chine, elle, n’aura eu en tout et pour tout que 3 morts par millions d’habitants, soit 150 fois moins que nous [8].

Par ailleurs, l’effondrement économique dont sont touchés tous les pays du monde, avec un recul dramatique du PIB (- 9,5 % pour la France) a relativement épargné la Chine qui, elle, a connu cette année un taux de croissance de 1,8 % [9].

Selon la presse officielle chinoise, le rebond de la croissance serait vigoureux et constant [10].

Enfin, c’est du moins ce que racontent les sources officielles. Pas moyen d’avoir des précisions de la part de nos journalistes d’investigation occupés à faire la chasse aux « fake news » et à nous remettre les idées à l’endroit, pour notre plus grand bien. Le confinement, dont on a vu les limites pour éliminer le virus dans tous les pays du monde aurait, miraculeusement, été l’arme absolue en Chine. Cela ne semble étonner personne. Moi si, mais je n’ai pas d’explication.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Silhouette : pomme ou poire ?

 

Regardez bien l’image suivante :

Ces deux femmes font le même poids.

La différence est que :

  • celle de gauche a grossi dans le ventre ;
  • celle de droit a grossi au niveau des hanches et des cuisses.

C’est le type de choix que nous n’avons, hélas, pas la chance de pouvoir faire.

Nous ne décidons pas.

En effet, chaque personne naît avec des cellules « adipeuses » (graisseuses) différentes, selon son patrimoine génétique.

Les hommes, ont tendance à grossir en forme de pomme :

Les femmes en forme de poire.

Mais du point de vue de la santé, cela fait une différence énorme.

De plus, selon une nouvelle méta-analyse de la littérature scientifique, chaque augmentation de 10 cm du tour de taille augmente le risque de mortalité de 11 %, toutes causes confondues[1].

Les personnes en forme de pomme, qui ont donc une « bouée » au niveau du ventre ont plus de risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires[2].

Pour la graisse dans les cuisses, c’est le contraire !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, chaque augmentation de 5 cm du tour de cuisse a été associé à une baisse de 18 % du risque de décès pendant la période de suivi.

En effet, ce ne sont pas exactement les mêmes cellules qui stockent la graisse dans les fesses et les cuisses, et celles qui la stockent dans le ventre.

Dans le ventre, on parle de « graisse viscérale ». Les viscères sont les organes contenus dans le ventre, ou plus précisément le tronc : estomac, foie, intestin, poumons, coeur, rein, rate.

Dans les fesses et les cuisses, c’est en fait de la simple graisse sous-cutanée (sous la peau), qui influence moins le fonctionnement du reste de l’organisme.

Les 3 malédictions de la graisse viscérale : diabète, maladie cardiaque, inflammation

 

La graisse viscérale a trois « malédictions ».

La première est qu’elle est résistante à l’insuline : il faut plus d’insuline pour qu’elle « accepte » de se transformer en glucose pour rejoindre le sang et se faire brûler par les muscles. Elle est donc plus difficile à perdre. C’est un facteur de risque de diabète de type 2.

En revanche, elle libère plus de triglycérides sanguins, des corps gras associés à un risque accru de maladie cardiaque.

Cette graisse viscérale peut en outre provoquer une inflammation[3].

Cela augmente encore le risque cardiaque et le risque de maladies métaboliques.

Le gène LRP5 est en cause

 

De vastes études génétiques ont identifié plus de 400 minuscules différences génétiques qui expliquent la distribution de la graisse corporelle. C’est donc un problème extrêmement complexe.

En revanche, il existe une mutation courante, sur le gène LRP5, qui entraîne une accumulation de graisse au niveau de l’abdomen et moins dans le bas du corps[4].

Si vous êtes concerné, cela signifie que vous n’obtiendrez pas les mêmes résultats que les autres. A efforts égaux, du point du vue du mode de vie, du sport, de l’alimentation, des compléments alimentaires, vous aurez malheureusement plus de graisse au niveau de la taille.

C’est bien sûr désolant, mais c’est aussi rassurant pour les personnes qui désespèrent un peu. Non, ce n’est pas votre « faute ». Oui, c’est plus dur pour vous. Mais savoir cela peut vous aider à être moins sévère avec vous-même, à ne pas trop vous poser de questions sur ce que vous avez fait de « mal ».

Les personnes qui s’en sortent mieux que vous ne sont pas plus méritantes, ni intelligentes ou avisées. Elles ont eu plus de chance, de même que dans tant de domaines de la vie nous sommes inégaux.

La plus grande inégalité devant le poids

 

La plus grande inégalité d’entre toutes, d’ailleurs, n’est-elle pas d’être né à l’époque qui est la nôtre ??

Faut-il être jaloux de tous nos ancêtres qui sont nés à des époques où ces problèmes n’existaient pas, ou peu ? Ils en avaient d’autres : les famines, les épidémies de maladies vraiment mortelles pour les gens bien portants, la mortalité infantile (un enfant sur deux atteignait l’âge de cinq ans en 1820), les décès en couche (un accouchement sur douze aboutissait au décès de la mère…)

Mais oui, il faut bien reconnaître que, par ailleurs, les gens n’avaient pas autant de problème de poids, donc de diabète, maladies cardiovasculaires, cancer… Parce qu’ils vivaient à l’air libre, que la plupart pratiquaient des travaux manuels très éprouvants, parce qu’ils devaient marcher, ou chevaucher, pour se déplacer, parce que les maisons étaient mal isolées, leurs dépenses énergétiques étaient bien plus élevées que les nôtres. Par ailleurs, le sucre, les sucres, étaient bien moins courants, et ils n’avaient pas tellement d’autre choix que de manger du chou, des navets, des haricots, des lentilles, des châtaignes… toute l’année.

Pas ou peu de viande : un bout de lard, le dimanche, dans la soupe. Les jours de fête un morceau de lapin ou une perdrix. Pas de boissons sucrées mais l’eau du puits, qu’il fallait puiser en tirant sur une lourde chaîne. Alors oui, cette vie dure qu’ils menaient avait un avantage, c’est qu’ils risquaient bien moins de grossir.

Remarquez que rien ni personne ne nous empêche de mettre chez nous du carton aux fenêtres, plutôt que du double-vitrage, de stopper le chauffage, de nous laver à l’eau froide, de supprimer notre voiture ou le train pour tout faire à pied ou en vélo. De manger comme les Français d’autrefois des soupes de légume et du pain dur. Rien ne l’interdit. Mais il y a si peu de candidats !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Et provoquent ainsi la pire casse sociale de l’Histoire !!

 

  • Alors que le virus du Covid galope ;
  • Alors que le gouvernement impose des restrictions chaque jour de nouvelles ;
  • Alors que des secteurs entiers de l’économie s’effondrent, asphyxiés par les mesures anti-Covid….

L’Etat français réduit le nombre de lits en réanimation

Incroyable mais vrai:

Il y a moins de lits disponibles actuellement que lors de la première vague (mars 2020), selon le Pr Philippe Juvin, chef des urgences à l’hôpital européen Georges Pompidou qui s’exprimait sur France-Inter [1].

Ne cherchez pas plus loin les raisons des mesures draconiennes imposées chaque jour à la population, aux bars, aux restaurants, et à tant de secteurs de l’économie.

Ne cherchez pas plus loin pourquoi des millions de personnes sont au chômage et ne retrouveront jamais leur emploi.

Mais, je vous en prie, signez et faites signer d’urgence la pétition ci-jointe pour appeler les Autorités à augmenter de toute urgence le nombre de lits en réanimation.

Je signe la pétition pour augmenter le nombre de lits en réanimation.

«Faire croire qu’il y a 12 000 lits, c’est mentir en connaissance de cause» (Pr. Djillali Annane, chef de service à l’hôpital Raymond-Poincaré)

 

En juillet, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait annoncé qu’au moins 12 000 lits de réanimation pourraient être mobilisables à l’automne, contre 5000 lors de la «première vague».

En réalité, ils n’ont rien fait :

« Faire croire aux Français qu’il y a 12 000 lits de réanimation, c’est mentir en connaissance de cause », témoigne le Pr Djillali Annane, chef du service de médecine intensive réanimation à l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches (Hauts- de-Seine).

« La réalité est que nous avons de 5058 lits de réanimation en France. », Explique-t-il dans une interview au Figaro [2] .

5058 lits en réanimation à l’échelle de tout notre pays, qui doivent servir pour les malades du Covid… et pour tous les autres (accidents, opérations chirurgicales, maladies graves, etc.) !!!

C’est n’importe quoi.

L’Allemagne a 3,4 fois plus de lits que nous !! [3]

600 lits restent fermés faute de personnel !!

 

Un rapport envoyé à la Cour des Comptes par le Conseil national professionnel de médecine intensive réanimation le 30 septembre, indique que entre 500 et 600 lits de réanimation sont en permanence fermés par manque de personnel.

Pendant qu’on fabrique des millions de chômeurs, on laisse les gens mourir parce que personne ne peut s’occuper d’eux dans les hôpitaux.

« Actuellement, nous ne sommes même pas en mesure de faire fonctionner la totalité des lits de réanimation », se désespère le Pr Annane.

Voyez-vous l’absurdité ? Le scandale ? La honte ???

La pénurie de masques et de gel hydro-alcoolique ne sont rien à côté de ce nouveau fiasco, dont pourtant on parle très peu.

La plus stupide erreur économique possible

 

En cette période, chercher à économiser sur le nombre de lits en réanimation est la plus stupide erreur économique possible.

Créer 3000 lits supplémentaires en réanimation aurait coûté environ 50 millions d’euros.

Comme ils n’ont pas voulu mettre l’argent, il faut maintenant détruire des pans entiers de l’économie, licencier des millions de gens, à cause des mesures anti-Covid !

Cela coûte des centaines de milliards à l’économie. Cela ruine des millions de personnes.

On n’a jamais, jamais, JAMAIS, vu une telle erreur économique.

C’est pire encore que le gouvernement français qui faisait des économies de bout de chandelle sur les armées, en 1939, tandis que l’Allemagne alignait les blindés de l’autre côté de la frontière.

Les mesures anti-Covid visent à préserver les capacités hospitalières

 

Car la situation est simple :

Le Covid-19 ne tue plus beaucoup. On ne redoute plus d’hécatombe.

Les mesures restrictives sont prises pour éviter un engorgement des services de réanimation dans les hôpitaux.

Le but est d’éviter que d’autres malades ne soient privés de soins à cause des malades du Covid.

C’est la justification avancée pour le masque, les restrictions dans les transports, les interdictions de rassemblement dans les lieux publics, l’annulation des congrès et événements culturels, les restrictions même sur les fêtes familiales, qui ont tant d’impact sur nos vies et sur le fonctionnement du pays.

“Tsunami de plans sociaux”

 

Le problème est que ces mesures, et la psychose qui va avec, sont en train d’entraîner un effondrement économique.

Plus de 349 grandes entreprises ont fait des plans sociaux depuis mars. On compte 3 fois plus de ruptures de contrat de travail que sur la même période l’an dernier[4].

Mais ce n’est encore rien par rapport au “tsunami de plans sociaux qui va déferler sur la France au printemps 2021”. Les chef de l’Etat Emmanuel Macron lui-même annonce une période “difficile”[5]!

La pire casse sociale de l’histoire

 

Le PIB (produit intérieur brut) de la France au deuxième trimestre est 19 % plus bas qu’en 2019[6].

Cela ne s’était jamais vu dans l’histoire. Même pendant la “‘grève générale” de mai 68, il n’était tombé que de 5,3 %, soit trois fois moins.

Voici l’effroyable graphique publié par le journal Le Parisien :

Il montre un effondrement jamais vu de la production française.

C’est la pire casse sociale de l’histoire moderne.

Encore, une fois, je rappelle que l’Allemagne s’en sort infiniment mieux que nous. Elle dispose de 3,4 fois plus de lits en réanimation !!!

Conséquence : moins de morts du Covid et une économie qui reprend de plus belle, tandis que la France s’enfonce dans la crise.

Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Nous allons bientôt nous retrouver dans un champ de ruine.

Signez d’urgence la pétition aux pouvoirs publics, pour augmenter le nombre de lits en réanimation !!

C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour appeler les Autorités à augmenter de toute urgence le nombre de lits en réanimation.

Je signe la pétition pour augmenter le nombre de lits en réanimation.

 

Tout ceci est la conséquence logique de la mauvaise gestion, de décisions irresponsables, de politique à court-vue.

La France n’a pas toujours été sous-renforcée. Notre pays disposait de 1000 lits supplémentaires il y a quinze ans.

Mais depuis quinze ans, on réduit le nombre de lits sous prétexte d’économies.

  • Qui les méritent de lancer des formations accélérées pour toutes les personnes disponibles, qui pourraient se présenter aux soins hospitaliers ?
  • La Chine avait construit en quelques semaines un hôpital de mille places à Wuhan. Ne pouvons-nous pas, en plusieurs mois, essayer de faire la même chose ?

Ce qui est clair, c’est qu’ils n’ont pas bougé depuis le début de la crise du Covid en février.

Si les Français ne se lèvent pas massivement, ils vont continuer à couler le pays

 

Si les Français ne se lèvent pas massivement, avec des centaines de milliers ou des millions de citoyens exigeant un changement immédiat de politique, ils vont continuer à couler le pays.

Je vous en prie, agissez d’urgence. Faites-le pour vous, mais aussi pour vos enfants ou petits-enfants qui vont se retrouver dans un pays à genoux. Faites-le pour toutes les personnes déjà en cours de licenciement, ou sur le point de l’être, qui risque de tomber dans le désespoir.

Faites-le, bien sûr aussi, pour tous les malades qui risquent d’être privés de soin.

Très franchement, il n’y a strictement aucune bonne raison de laisser une telle tragédie se produire.

La solution est à portée de la main. Ce n’est qu’une question de volonté, et de nombre, puisque nous sommes en démocratie.

Je compte sur vous,

Jean-Marc Dupuis

Je signe la pétition pour augmenter le nombre de lits en réanimation.

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La nouvelle désobéissance civile

 

Dans ma jeunesse, la « désobéissance civile » était à la mode.

En ces temps anciens, cela consistait à :

– se laisser pousser les cheveux, la barbe, porter des pantalons patte d’eph rapiécés ;
– gratter une guitare en chantant du Bob Dylan, la voix rauque ;
– refuser le service militaire ;
– vivre « à la colle » ;
– bloquer un convoi de déchets nucléaires ;
– écouter des émissions de radios clandestines ;
– distribuer des tracts contestataires ;
– inscrire des slogans sur les murs ;
– mettre ses enfants à l’école Steiner ;
– porter des sandales.

Les choses ont bien changé aujourd’hui.

La destruction banale

 

Nous vivons dans un monde où :

– la médecine officielle détruit la santé ;
– les chercheurs accrédités falsifient les études ;
– les journalistes des grands médias détruisent l’information ;
– les artistes démolissent l’art ;
– les musiciens nous arrachent les tympans ;
– les instituteurs luttent contre l’autorité ;
– les curés dénigrent la morale ;
– les juges favorisent l’insécurité ;
– les gouvernants favorisent le chaos.
La chose la plus banale que vous puissiez faire, dans ce contexte, est de détruire votre vie ou celle de quelqu’un d’autre, ou d’assister passivement aux destructions sans rien faire, les yeux dans le vague.

Si vraiment vous sombrez dans le terrorisme de masse, on vous arrêtera  (mollement), ou vous jugera (mollement) et on vous relâchera tout aussi mollement.

Un savoir-faire inégalé

 

En un peu moins d’un siècle, nous sommes passés maîtres dans l’art de détruire, à l’échelle industrielle :

– destruction des cultures, des langues, des croyances ;
– destruction de la famille, de la vie privée, de l’intimité, de l’enfance, de l’innocence, des rapports humains normaux, de la justice ;
– destruction des savoir-faire artisanaux, des patrimoines des classes moyennes, de la douceur de vivre, de la politesse ;
– destruction des vies humaines, avec les guerres de masse et les camps d’extermination ;
– destruction des espèces animales et végétales ;
– destruction des sols, des paysages, des océans, des écosystèmes ;
– destruction des réserves naturelles d’à peu près tout (pétrole, eau potable, phosphates, minerais…).

La vie est devenue une course effrénée pour acheter des choses dont nous n’avons pas besoin, avec de l’argent que nous n’avons pas, pour impressionner des personnes que nous n’aimons pas.

Le dernier moyen qui nous reste de désobéir

 

Le dernier moyen qui nous reste de « désobéir », aujourd’hui, c’est de nous respecter nous-même et respecter les autres.

Vous ne pouvez pas plus « désobéir » qu’en prenant soin de votre santé et de votre famille, en refusant les médicaments et traitements inutiles, en cultivant votre propre jardin, en résistant aux publicités pour les cochonneries des supermarchés, en vous préservant des télés et écrans qui répandent la terreur et les scandales, en étant respectueux des bonnes manières et de la justice, en vous efforçant d’apaiser les querelles, de vivre selon vos moyens, d’éviter les dettes, de dire la vérité, de poser des limites claires, d’être patient, joyeux, bon, doux, ferme et responsable.

Si vous n’avez pas de limite, on peut vous forcer à faire n’importe quoi. Si vous n’êtes pas capable de tirer un trait au-delà duquel vous ne laisserez pas les autres vous pousser, vous pouvez être sûr que rien ne les arrêtera.

(Un exemple simple : je ne me ferai pas vacciner, quel que soit le fabricant, ou les études m’assurant que le vaccin est « sans danger ». Ce n’est pas à moi de convaincre qui que ce soit de mes raisons. C’est mon corps, ma vie, un point c’est tout.)

Quelles sont vos limites ?

 

Quand il y a assez de personnes dans un pays qui posent ces limites – et ils n’en faut pas tant que ça – il devient incroyablement difficile pour les apprentis-dictateurs d’imposer leurs fantaisies aux autres.

Et vous : quelles sont les limites que vous posez ? Pour quels droits, dignité, êtes-vous prêt à donner votre vie ?

Nous sommes aujourd’hui manipulés quotidiennement pour nous faire accepter l’inacceptable.

Cette manipulation est tout simple : il suffit de nous montrer des images chocs, des comportements aberrants, et de nous faire entendre des histoires absurdes. Selon le grand principe établi déjà il y a quinze siècles par le philosophe Augustin d’Hippone :

« A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! »

Résistez !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Il poignarde son cousin pour une sombre histoire de lait d’amande

 

C’est une bien triste nouvelle qui nous arrive de Floride :

Justin Garcia, un garçon de trente ans, a été arrêté par la police mercredi 30 septembre pour avoir poignardé son cousin, suite à une dispute sur les vertus comparées du lait d’amande par rapport à celles du lait entier. [1]

Cet homme a été mis en prison puis relâché après paiement d’une caution de 25 000 dollars.

La presse américaine, qui a rapporté l’affaire, ne précise pas qui des deux cousins défendait l’un ou l’autre lait.

Toujours est-il que, selon le témoignage de la victime, la dispute a commencé par un vif échange d’arguments sur celui des deux laits qui serait le meilleur pour la santé.

 

Dans la ferveur du débat, Justin Garcia a empoigné son cousin pour lui administrer un coup de poing au visage, déclenchant une riposte immédiate. Justin Garcia aurait alors tiré de sa poche un couteau et se serait mis à poursuivre son cousin à travers les rues de leur résidence.

L’ayant attrapé, il aurait tenté de lui enfoncer la lame de 10 cm dans la poitrine. Son geste fut heureusement interrompu par son oncle, qui se trouvait là par hasard, en train de laver sa voiture dans la rue. L’oncle serait parvenu à à maîtriser Justin jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.

Pour sa défense, Justin Garcia explique que son cousin l’aurait menacé d’un bâton, ce qui aurait déclenché le premier coup de poing.

« Mon cousin se croit plus intelligent que tout le reste de la famille« , s’est-il plaint auprès des policiers.

Qui a raison ?

 

Le plus triste est qu’il est pratiquement impossible de départager les combattants.

Tout dépend du point de vue selon lequel on se place !

– Le lait d’amande contient 13 calories pour 100 ml contre 70 pour le lait entier.

C’est un avantage si vous cherchez à maigrir, mais un désavantage si vous avez besoin d’énergie ou de prendre du poids.

– Le lait entier contient aussi plus de protéines que le lait d’amandes : 3,5 g pour 100 mL contre 0,4 g, soit 9 fois plus. C’est un avantage si vous cherchez à vous muscler.

– Le lait entier est beaucoup plus gras que le lait d’amande, qui se compare plutôt au lait écrémé. Il contient près de 4 g de lipides pour 100 mL, contre 2 g pour le lait d’amande.

– Côté calcium, qui est souvent la grande motivation des buveurs de lait, les deux sortes de lait se valent : 120 milligrammes pour 100 mL chacun.

Le problème du lait est souvent l’allergie au lactose (le « sucre » du lait). Qu’il soit entier, demi-écrémé ou écrémé ne change rien à l’affaire. C’est une bonne raison de boire des laits végétaux, type lait d’amande ou lait de soja.

Il y a enfin le gros problème éthique, mais là encore les arguments se valent, selon la sensibilité et les objectifs de chacun.

Selon votre sensibilité écologique, optez plutôt pour l’un ou pour l’autre (mais le lait d’avoine est le meilleur)

 

Les personnes sensibles au bien-être animal, et aux problèmes causés par l’élevage de bovins (déforestation, émissions de CO2, de méthane, dépense énergétique) renonceront à boire du lait de vache.

Les personnes concernées par la sécheresse et le gaspillage de l’eau refuseront le lait d’amande. La culture d’amandes réclame une irrigation massive, dans des régions méditerranéennes, ou très chaudes, généralement déjà touchées par le manque d’eau (la Californie, qui produit 80 % des amandes dans le monde).

Il est en effet troublant de penser que produire 1 litre de lait d’amande consomme 6098 litres d’eau !! [2]

Plus raisonnable est le lait de soja, et plus encore le lait d’avoine : il ne consomme qu’un sixième de l’eau nécessaire au lait d’amande, et 80 % de surface agricole en moins que le lait de vache.

C’est là peut-être l’origine de la dispute entre les deux cousins. Ayant vu l’autre boire du lait d’amande, le premier aurait cédé à un accès de panique en visualisant, dans un flash prophétique hallucinatoire, les étendues désertifiées par la mono-culture intensive d’amandiers. Il aurait donc cherché à prévenir un nouveau « crime d’écocide » (nouvelle notion juridique relatif à la destruction irrémédiable d’un écosystème du fait de l’homme), en éliminant son cousin inconscient.

C’est peut-être une explication, comme disait l’autre.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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