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La bêtise fait plus de morts que le virus

Du bout des lèvres, les grands médias commencent à reconnaître que l’affaire du coronavirus pourrait, finalement, ne pas être si grave que ça.

Voici la dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) ce matin. [1] Il n’est plus question de “catastrophe sanitaire” ni de “millions de morts”. Le ton a changé :

– “La progression du nombre de personnes contaminées semble ralentir ces derniers jours.

–  “Le ralentissement du nombre quotidien de nouveaux décès en Chine continentale se confirme (105 lundi contre 142 dimanche et 143 samedi). De plus, le nombre de nouveaux cas recensés en dehors du Hubei était de seulement 115 lundi, contre près de 450 une semaine plus tôt.”

« Le taux de mortalité du coronavirus pourrait donc avoisiner 0,1 % » (Pr Luc Perino, Faculté de Médecine de Lyon, interrogé dans Le Point)

Timidement, des experts prennent la parole pour suggérer que cette épidémie n’aurait pas de gravité particulière.

Ainsi le magazine Le Point a-t-il publié le 15 février 2020 un discret entretien avec l’épidémiologiste Luc Perino, qui enseigne la faculté de médecine de Lyon. Il explique que :

Le taux de mortalité (du coronavirus) pourrait donc avoisiner 0,1 %. Un chiffre à comparer avec nos grippes, plus contagieuses, qui tuent chaque année en France de 5 000 à 15 000 personnes et dont le taux de létalité est de 0,1 à 0,5 %, donc un taux de mortalité encore plus faible.” [2]

Précisons que la létalité se mesure par rapport au nombre de cas et la mortalité par rapport à toute la population.

Luc Perino rappelle en outre que les virus perdent de la virulence avec le temps, ce qui veut dire qu’ils deviennent moins mortels :

“Il faut préciser qu’un virus, au fil du temps, perd souvent de sa virulence, c’est une loi de l’évolution : il n’a pas intérêt à tuer son hôte, car, en le tuant, il disparaît aussi.”

Le coronavirus ne fait pas que des malheureux

En revanche, Luc Perino souligne que le coronavirus ne fait pas que des malheureux.

L’épidémie connaît elle-même une inflation dans les discours, permettant à ces laboratoires de se livrer à un chantage sanitaire sur les ministères, effrayés à l’idée de devoir porter la moindre responsabilité. C’est le cas déjà du Covid-19 où l’on entend parler de tractations entre certains ministères et le groupe Gilead, qui entend proposer le Truvada, utilisé jusque-là dans la prévention du sida.”

L’hystérie collective a des conséquences

L’hystérie collective a des conséquences graves.

Je ne parle pas seulement de ces malheureux chats obligés de porter des masques (qui ne permettent d’ailleurs pas de les protéger du virus).

Ni des 2200 passagers du paquebot Westerdam condamné à errer sur les mers d’Asie alors qu’aucun cas de coronavirus n’a été repéré à bord:

Non, le plus grave, ce sont les dizaines de millions de personnes confinées chez elles pendant des semaines, dont beaucoup auront été privées de soin, avec certainement des souffrances terribles dont personne ne semble se soucier.

Que sont devenues, pendant ce temps, toutes les personnes qui ont fait des accidents cardiovasculaires, des blocages rénaux, des comas diabétiques, des septicémies et autres urgences médicales ?? Toutes les mères qui ont eu besoin de césariennes en urgence, les brûlés, les accidentés de la route ?

Car rappelons que c’est 60 millions de personnes, soit l’équivalent de la France, qui sont « mis en quarantaine » depuis des semaines et dont l’accès aux soins a dû être, sinon totalement bloqué, du moins considérablement ralenti !!

“Ebola a tué davantage par la désorganisation que par le virus”

Cela s’était déjà produit avec le Sras et Ebola, où la réaction anarchique des pouvoirs publics et des associations humanitaires occidentales semant la panique avaient désorganisé des régions entières d’Asie et d’Afrique et fait d’innombrables victimes « collatérales » (innombrables car, pour le coup, personne n’a cherché à en connaître le nombre…)

Rappelons que, dans les pays les plus pauvres, les gens ont besoin de se procurer à manger chaque matin.

Ils n’ont pas chez eux de frigos remplis de nourriture ni de garde-manger (souvent, il n’ont même pas de “chez eux” !!).

Leur interdire de sortir, de se déplacer, de travailler, est une tragédie au-delà de quelques jours.

Si cela dure plusieurs semaines (comme c’est le cas actuellement pour le Coronavirus, et comme ce fut le cas pour Ebola), les gens commencent à mourir par manque de soins, de nourriture et autre.

Habituellement, personne ne rappelle ce fait désolant. Mais cette fois Luc Perino l’évoque :

“ Des mesures de confinement exagérées peuvent entraîner des déséquilibres économiques ; on en a la certitude depuis Ebola qui a tué davantage par la désorganisation des hôpitaux et de la société que par le virus”, explique-t-il.

Il va falloir attendre encore quelques semaines que la fièvre médiatique retombe sur le coronavirus.

Mais il faudra des mois ou des années avant que le macabre calcul des victimes réelles de l’épidémie soit fait, en incluant toutes les personnes tuées par les peurs irrationnelles.

À ce moment-là toutefois, les journalistes et les cameramen seront loin. Gageons que ces chiffres là ne feront jamais la Une des journaux, si quelqu’un même se donnait la peine d’essayer de les calculer.

Ainsi va le monde.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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