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Réflexions sur le coronavirus, que vous ne lirez nulle part ailleurs

 

Mardi 11 février, le nombre de nouveaux cas d’infection par le coronavirus a reculé pour la seconde fois consécutive. [1]

Il s’agit du plus faible nombre de nouvelles infections depuis ces deux dernières semaines.

Selon les informations de la Commission nationale de Santé chinoise, il y aurait eu 2015 nouvelles infections, contre 3900 par jour la semaine dernière.

C’est une diminution de près de 50 % du nombre d’infections quotidiennes.

L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’il est beaucoup trop tôt pour en déduire que le pic de l’épidémie a été franchi.

Néanmoins, c’est une nouvelle qui va dans le bon sens. Si elle se confirme, elle indiquerait que la crainte d’une apocalypse liée au coronavirus n’était pas justifiée. Pour mémoire, ce virus a fait 1200 morts en un mois et demi, sachant qu’il y a chaque jour 3000 morts en Chine du fait d’infections respiratoires (causées par d’autres virus et par l’intense pollution de l’air).

Répression policière brutale

A savoir, de plus, qu’une grande partie de ces nouvelles infections au coronavirus n’ont pas lieu à cause de l’épidémie elle-même, mais à cause des mesures aberrantes prises par les Autorités pour confiner des milliers de personnes dans des hôpitaux bâtis en urgence – et vantés dans la presse occidentale comme l’exemple même du “miracle chinois”.

La Police chinoise, en effet, recherche les gens ayant des symptômes de fièvre ou d’infection respiratoire, qui bien souvent n’ont rien à voir avec le coronavirus, et les met de force dans ces “merveilleux hôpitaux” qui seraient en fait des camps d’internement. [4]

C’est ainsi que le virus se répand chez de nombreuses personnes qui auraient été épargnées si elles étaient restées chez elles.

La vérité sur l’hôpital construit en dix jours

– Rendez-vous compte, ma p’tite dame ! En Chine, ils construisent un hôpital de mille lits en dix jours ! Là où chez nous, il faudrait 20 ans ! Tout de même, la dictature a parfois du bon !”’

Les journaux du monde entier vantent la performance. Un “miracle chinois”, s’exclament-ils.

En réalité, ces hôpitaux pourraient bien être une catastrophe, en participant à répandre la maladie.

Selon une étude qui vient de paraître dans le JAMA, une des revues médicales de référence de haut niveau : [2]

Sur le plan épidémiologique, il semble que la maladie soit d’origine nosocomiale pour 41 % des patients…

Origine nosocomiale”, c’est une expression opaque pour dire que 41 % des nouveaux cas attrapent la maladie dans les hôpitaux qui sont de véritables bouillons de culture.

Selon un commentaire sur cette étude parue dans Journal International de Médecine, le 11 février 2020 :

Cette importance des infections nosocomiales pourrait aussi refléter les spécificités du système de santé chinois, en l’occurrence le recours quasi-systématique à l’hôpital dès la moindre suspicion d’infection (du fait d’une insuffisance de la médecine de ville), d’où une multiplication des infections nosocomiales, même au stade actuel de l’épidémie.” [3]

Traitement, ou enfermement ?

Une inquiétude que l’on peut avoir, en tout cas, est que ces “hôpitaux” (car il va y en avoir un second) ne soient pas tant destinés à soigner les malades, qu’à les enfermer.

Les images publiées ne sont pas forcément rassurantes pour les personnes qui seront internées dans ces chambres :

Car les Autorités chinoises reculent rarement devant la violence physique.

Le journaliste Fang Bing a disparu, arrêté par la police, après avoir diffusé des images affreuses sur la panique régnant dans ces hôpitaux présentés comme “modèles” par le régime chinois et les médias occidentaux. Un autre journaliste, Chen Qiushi, a également disparu après avoir critiqué les mesures prises par les Autorités chinoises. [5]

Aucune prouesse technique derrière ces “hôpitaux” construits à la va-vite

Pour les non-connaisseurs (comme moi), construire un tel hôpital en quelques jours relève malgré tout de la prouesse.

Toutefois, renseignements pris auprès d’un expert, l’architecte Juan Herreros, de l’école Polytechnique de Madrid, spécialiste de ces constructions en préfabriqués :

Il n’y a pas de prouesse technique.

Ce sont des préfabriqués emboîtés les uns dans les autres. Les armées de nombreux pays disposent de ces ressources depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale”. [6]

Il s’agit bien d’infrastructures de type militaire, utilisés dans les zones de conflit pour des usages “variés”.

Reviens, Lao-Tseu, ils sont devenus fous !!

Reste que, si la bataille contre le coronavirus n’est pas terminée encore, elle aura eu le mérite de révéler que les sains principes de la médecine chinoise sont autant piétinés que les Droits de l’Homme en Chine.

“ Évanouie, la médecine traditionnelle chinoise et sa sagesse multimillénaire. Evacuée, l’antique philosophe taoïste et ses méthodes de santé globale extraordinaires”, s’étrangle mon collègue Yves Rasir dans sa dernière lettre à ce sujet, que je vous recommande de lire. [7]

Manifestement, les dirigeants Chinois ne croient plus aux aiguilles, aux énergies, au Yin et au Yang, aux herbes médicinales.

Par contre, leur alignement avec la vision (et les intérêts) de la grande industrie pharmaceutique est désormais parfait.

Ce sera sans doute le grand enseignement que l’on pourra tirer de ce triste événement.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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