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Un peu de sagesse

 

Un vieux samouraï se consacrait à enseigner son art aux jeunes. Il était réputé pour sa sagesse et on murmurait qu’il était capable de battre n’importe quel adversaire.

Un jour arriva un guerrier que l’on connaissait pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs de l’autre, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.

Ce jeune guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du vieux samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire. Le vieux maître accepta le défi.

Ils se réunirent alors sur une place et tous les élèves vinrent encourager leur maître. Le jeune guerrier commença à insulter son adversaire, puis lui lança des pierres et lui cracha au visage. Pendant des heures, il fit tout pour provoquer le maître qui restait impassible. À la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, le guerrier se retira.

Dépités d’avoir vu leur maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves l’interrogèrent :

– “Comment avez-vous pu supporter une telle humiliation ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée pour vous défendre ?”

– “Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ?”, demanda le vieux samouraï.

– “À celui qui voulait le donner ?” suggéra l’un des disciples.

– “C’est exact. Et cela vaut aussi pour la rage et les insultes,” dit le maître. “Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son cœur.”

Chère lectrice, cher lecteur,

En lisant ce conte, j’ai pensé à vous, c’est pourquoi je me suis permis de vous l’envoyer.

Il nous rappelle que le seul pouvoir que les autres ont sur nous, c’est celui que nous acceptons de leur donner.

Ainsi, si quelqu’un nous critique, ou nous complimente, et que nous adaptons notre comportement pour qu’il cesse de nous critiquer et qu’il renouvelle ses compliments, c’est comme si nous acceptions de devenir sa marionnette, et de laisser tirer les fils pour nous faire bouger.

Mais nous ne sommes pas faits pour être, toute notre vie, la marionnette d’un autre.

Nous pouvons nous en accommoder quelques temps, en particulier dans l’enfance.

Mais dans la vie adulte, nous avons une partie de nous qui réclame de pouvoir vivre une vie autonome, indépendante du regard, et donc de la volonté, des autres.

Ignorer cela, ou chercher à être heureux tout en étant l’esclave de quelqu’un d’autre, est illusoire. Cela ne marche jamais sur le long terme.

Ainsi le samouraï qui laisse l’autre l’insulter, le provoquer, sans se laisser dicter sa conduite, sans se laisser déterminer par les paroles de l’autre, est-il un modèle de sagesse, et de bonheur.

Ce n’est pas facile, évidemment, de l’imiter. Mais c’est la voie vers la sérénité.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Un appel au bon sens et au réalisme

 

Où allons-nous ???

J’ai recensé 7 fléaux qui nous frappent, simultanément :

1° Des invasions historiques de sauterelles. Depuis mon dernier article, qui était déjà alarmiste, un nuage de 200 milliards de sauterelles s’est constitué en Afrique. Il fait plus de 2400 km2, soit la taille d’un département français [1] !! Il dévore en 30 minutes la totalité des récoltes sur des surfaces de la taille d’une grande métropole. Et déjà, d’autres nuages de sauterelles qui ont ravagé l’Afrique de l’Est et le Moyen-Orient sont en train d’arriver… en Chine ! [2]

2° Un nouveau virus de la tomate, qui tue 100 % des pieds de tomate. L’été prochain, nous pourrions être privés totalement de ce fruit délicieux, symbole de la saison chaude et de la cuisine méridionale.

3° Une très grave maladie des agrumes, la maladie du dragon jaune, qui pourrait nous priver totalement d’oranges, citrons, pamplemousses et de tous les autres agrumes. C’est un insecte venu d’Asie, le psylle, qui est arrivé en Méditerranée après avoir totalement décimé les arbres de Floride, alors qu’il ravage ce qu’il restait d’arbres en Californie. Il n’existe aucun type d’agrume qui y résiste, et aucun traitement.

4° Des chaleurs hivernales inédites et inquiétantes avec plus de 28°C dans le Sud-Ouest de la France en plein milieu du mois de février, [3] et des stations de ski où il pleut comme au mois d’octobre, y compris à haute altitude.

5° Des inondations sans précédent : après les incendies d’Australie, le pays a été dévasté par des pluies diluviennes (plus de 400 mm sont tombés en deux jours à Sidney, soit l’équivalent de deux mois de pluies habituellement) [4]. Même chose dans le Mississipi aux Etats-Unis (des inondations jamais vues) [5], en Angleterre et en France.

6° Le coronavirus qui, quoi qu’on pense de la dangerosité réelle du virus, provoque des perturbations majeures à l’échelle mondiale, et la désorganisation de régions entières du globe.

7° La résurgence de pandémies animales majeures, occultées par les médias au profit du coronavirus, mais pourtant tout aussi menaçantes qu’elles étaient hier : la grippe porcine H1N1, [6] la grippe aviaire H5N1 en Chine [7], la grippe aviaire H5N8 qui vient d’apparaître en Allemagne [8] et, surtout, “l’Ebola du porc”, la fièvre porcine africaine, qui a déjà tué des millions et des millions de porcs en Chine [9] et qui, via les exportations, pourrait contaminer les élevages européens.

Face à cela, et à bien d’autres menaces, le monde a plus que jamais besoin de personnes lucides, formées, et informées, responsables, capables, pour trouver des solutions car ces problèmes ne se résoudront pas seuls.

Donnons l’exemple !

Sortons de notre train-train et de nos petites habitudes bien confortables, mais qui nous conduisent, individuellement et collectivement, vers l’abîme !

Diffusons le plus largement possible nos appels au bon sens, au réalisme, à un mode de vie simple, sain, favorable à notre santé personnelle comme à celle de toutes les espèces vivantes sur Terre.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Combattre les douleurs et l’angoisse avec une plante européenne

 

Les Vikings, on le sait, n’étaient pas tendres, quand ils remontaient les fleuves de France sur leurs drakkars pour piller et incendier les villages, violer les femmes…

Mais parmi eux se distinguaient certains guerriers si dangereux et sanguinaires qu’ils les appelaient les “Berserkers” :

Berserker est un mot de vieux norrois (langue nordique), qu’on peut traduire par “guerrier-fauve”, “guerrier-ours” ou “guerrier-nu”.

Les Berserkers étaient sélectionnés pour leur haute taille (il fallait faire au moins 2 mètres). Ils se soumettaient à des rituels initiatiques destinés à les transformer en fauves, notamment en buvant du sang d’un ours ou d’un loup qu’ils avaient eux-mêmes tués.

Fait remarquable, ils combattaient sans bouclier, avec pour seuls vêtements des peaux de bêtes.

Cela leur donnait l’air féroce, de l’agilité, et l’avantage de pouvoir manier deux lourdes haches ou épées, une dans chaque main.

Les plus braves étaient même nus :

Mais bien entendu, leur risque d’être blessés au combat était considérable.

Pourtant, cela ne semblait pas les affecter.

Aujourd’hui, les spécialistes expliquent le secret des beserkers.

La jusquiame : le secret des berserkers

Avant le combat, les berserkers buvaient des potions à base de jusquiame, une plante européenne bien connue pour ses effets antidouleurs et hallucinogènes.

Cela explique pourquoi, selon les récits (sagas islandaises), les berserkers combattaient en état de transe. On les décrit en effet comme ayant les yeux révulsés, poussant des hurlements de bêtes sauvages, se mettant dans un état de fureur tel qu’ils étaient capables de traverser le feu, de mordre le bouclier de leurs adversaires et, surtout, d’être insensibles à la peur et aux blessures.

L’ethnobotaniste Karsten Fatur, de l’Université de Liubljana, en Slovénie, explique que les Vikings faisaient une tisane avec la jusquiame, ou la faisaient macérer dans l’alcool, ou la mélangeaient avec de la graisse animale qu’ils se frottaient sous les aisselles.

“Cela réduisait leur sensibilité à la douleur, et les rendait sauvages, imprévisibles et extrêmement agressifs.

Ils se mettaient à trembler, à frissonner, à claquer des dents.

Ils perdaient le sens des réalités, ce qui leur permettait de tuer sans se poser aucune question.”

Quand l’effet se dissipait, ils tombaient dans une torpeur profonde qui pouvait durer plusieurs jours.

La jusquiame, bien connue dans toutes les civilisations européennes et méditerranéennes

En effet, la jusquiame est bien connue depuis au moins les Sumériens et les Egyptiens pour ses effets hallucinogènes. Toutes les civilisations européennes et méditerranéennes, depuis, l’ont utilisée, jusqu’aux sorcières du Moyen-Âge et, en fait, jusqu’à nos jours en herboristerie. 

Elle a été utilisée à travers les âges pour combattre la douleur et permettre une forme primitive d’anesthésie.

Aujourd’hui, elle est utilisée comme :

  • laxatif, en association avec la bourdaine et l’aloès ;
  • contre les douleurs digestives, avec la belladone ;
  • contre l’asthme, avec l’éphédrine (issue des plantes du genre Ephedra).

Toxicité

La jusquiame a l’avantage d’être plus pauvre en alcaloïdes toxiques que les autres plantes de sa famille.

Elle peut donner des hallucinations, des spasmes, de la tachycardie (accélération cardiaque) et même en théorie faire perdre conscience et arrêter la respiration, mais il n’y a jamais eu d’accidents recensés avec cette plante.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Souvenons-nous que nous ne sommes pas très forts pour prévoir l’avenir

 

Imaginons un paysan français du 16e siècle, à l’époque de François 1er, s’inquiétant terriblement pour ce qui allait arriver au 17e siècle, à l’époque de Louis XIV.

Ou un jeune chevalier manifestant dans les rues d’Orléans en 1270 pour que le roi Philippe III le Hardi prenne des mesures urgentes pour les générations qui allaient vivre dans les années 1400, pendant la Guerre de Cent Ans.

J’ai lu ces lignes dans un livre sur les grands problèmes actuels qui est sur ma table de chevet [1] (enfin, je cite de mémoire, mais c’était l’idée).

Cela m’a fait réfléchir.

L’idée de l’auteur (l’essayiste Philippe Muray), c’est qu’il est excessivement difficile d’anticiper ce que vivront nos enfants, petits-enfants, arrières-petits enfants.

Certes, dit-il, ils vivront peut-être des catastrophes.

Mais qui nous dit que ce ne sont pas eux, au contraire, qui se souviendront de nous avec pitié ?

Qui diront à leurs enfants : “Cessez de vous plaindre ! Pensez un peu à votre grand-mère qui vivait en 2020, et qui avait tels et tels terribles problèmes que vous n’avez plus à craindre aujourd’hui !

Notre époque est un cas particulier

Il est évident que notre époque est un cas particulier.

Nous sommes plus nombreux que jamais auparavant. Nous consommons des ressources astronomiques. Nous déversons chaque année des milliers de milliards de tonnes de plastiques dans les océans, et de CO2 dans l’atmosphère.

Nous faisons disparaître les espèces, animales et végétales, à un rythme effréné. Plus vite que lors de toutes les grandes extinctions précédentes (par exemple, celle des dinosaures).

Mais ce n’est qu’une première face de la médaille…

L’autre face de la médaille, c’est que nous avons infiniment plus de connaissances, de technologies, de ressources, d’énergie qu’aucune génération avant la nôtre, pour trouver des solutions, et les mettre en œuvre.

Et cela crée une immense incertitude.

L’impossibilité de savoir, exactement, à quelle sauce nous allons être mangés dans les décennies qui viennent.

Par exemple…

  • Qui peut prévoir ce que donneront les progrès de la biologie, pour notamment permettre de ressusciter des espèces disparues ?
  • Le projet des réacteurs ITER, à fusion nucléaire, produisant une énergie illimitée, va-t-il bouleverser le monde et rendre inutile du jour au lendemain toutes les énergies fossiles (et nous fournir assez d’énergie pour capter le CO2 de l’atmosphère, modifier le climat, refroidir le globe si nécessaire ??)
  • Que va-t-il advenir de l’intelligence artificielle ? Va-t-elle nous permettre de résoudre d’innombrables problèmes insolubles aujourd’hui ?

Ce ne sont que trois questions majeures, auxquelles personne n’a de réponse actuellement (mais beaucoup ont des théories).

Il y a des milliers d’autres questions cruciales, sur l’avenir des bactéries mangeuses de plastique pour nettoyer les océans, les véhicules autonomes et électriques qui, peut-être, vont libérer nos villes de 90 % des voitures, l’épuisement des ressources en phosphate pour l’agriculture, la question de l’évolution de la population du globe sachant qu’elle devrait diminuer rapidement à partir de 2050 partout sauf en Afrique, les nouveaux moyens de produire des protéines à partir d’insectes, etc.

Quelles seront les conséquences de tout cela ? Quels changements de perspectives ?

“Plus la science accroît le cercle de ses connaissances et plus grandit autour le cercle d’ombre” (Henri Poincaré)

Le mathématicien français Henri Poincaré (notre “Einstein” national !) disait :

Plus la science accroît le cercle de ses connaissances, et plus grandit autour le cercle d’ombre”.

Cela veut dire que notre progrès scientifique et technique pose de plus en plus de questions mystérieuses.

Notre puissance de destruction grandit, et cela nous inquiète. Mais grandit en même temps notre puissance de correction, de construction.

Si bien qu’il n’est pas impossible que nos enfants et petits-enfants vivent au bout du compte, mieux que nous. Nous ne sommes pas sûrs que tout sera pire demain.

Je n’écris pas cela pour démobiliser. J’écris cela au contraire pour remobiliser.

Car de plus en plus souvent, j’entends des personnes exprimer une telle anxiété, un tel désespoir face à l’avenir, qu’elles baissent les bras. Elles pensent que tout est fichu, qu’il n’y a plus rien à faire, que l’on va forcément à la catastrophe.

Mais en fait non : rien n’est gravé dans le marbre.

Le pire n’est jamais certain.

Aujourd’hui comme hier, nous avons probablement des chances d’avoir un avenir meilleur.

Tout dépend de notre attitude. De notre volonté d’agir. De notre inventivité. De la chance, ou de la malchance qui nous attendent.

Une chose est sûre : le plus grand danger est de nous asseoir en croisant les bras, et en attendant que les problèmes empirent.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les secrets de santé des dauphins qui pourraient révolutionner la médecine des Hommes

 

Les dauphins sont des créatures extraordinaires par bien des aspects : intelligence, sociabilité avec les Hommes, mode de communication, intelligence émotionnelle, goût du jeu…

Mais ils ont une caractéristique encore plus extraordinaire, et très peu connue :

Leur capacité à guérir des plus épouvantables blessures.

Capacité à guérir des plus épouvantables blessures

Les dauphins sont, en effet, régulièrement attaqués par les requins.

Le requin, avec sa gueule immense et sa triple rangée de dents tranchantes comme des rasoirs, peut alors les blesser terriblement (généralement, ils ne les mangent pas).

La chair du dauphin se retrouve à vif au contact de l’eau de mer, comme ci-dessous :

Une blessure aussi énorme, chez un être humain, entraînerait une hémorragie instantanée. Elle s’infecterait, surtout dans l’eau de mer, et ce serait la mort à court terme.

Et bien… pas chez les dauphins

Cicatrisation étonnante

Michael Zasloff, chirurgien et chercheur au Centre Médical de Georgetown University, aux Etats-Unis, a publié dans une revue scientifique spécialisée sur la peau [1], de nombreuses photos de dauphins blessés par des requins.

Comme sur les photos ci-dessous, on voit que la cicatrisation peut être totale, même si bien sûr il reste des traces visibles :

Dans son article, il explique donc que le dauphin n’a ni hémorragie, ni infection, “ce qui est miraculeux”, précise-t-il.

Aucune hémorragie, aucune infection et apparemment, aucune douleur

En dépit d’avoir subi des blessures massives de ses tissus, l’animal retrouve une silhouette normale en environ un mois. Il restera des marques à la surface, mais une masse de tissus de la taille d’un ballon de football aura été restauré sans pratiquement laisser de difformité”. [2]

 

Il faut savoir de plus que les dents du requin pullulent de bactéries. La moindre morsure de requin provoque donc chez l’Homme des infections, qui entraînent la mort en trois ou quatre jours, en l’absence d’antibiotiques.

Mais les dauphins, eux, fabriquent des composés “organohalogènes” qui agissent comme des antibiotiques naturels.

On suppose qu’ils utilisent des cellules souches pour reconstituer leur tissu, et remplir le trou laissé par la morsure.

On note enfin que le dauphin ne semble pas souffrir de sa morsure. Il continue à vivre et à se nourrir comme d’habitude, comme si quelque chose le protégeait de la douleur. Le dauphin produirait donc des antidouleurs naturels ultrapuissants, qui pourraient intéresser la médecine des Hommes.

Ce que le dauphin peut apporter à l’être humain

Comme tous les mammifères marins, le dauphin possède une épaisse couche de “lard” sous la peau. Très riche en collagène, fortement irrigué par le sang, c’est dans ce lard que se cachent probablement les secrets du dauphin.

Selon le Dr. Michael Zasloff, il ne serait pas compliqué du tout d’analyser ce lard pour y découvrir la substance antibiotique exceptionnelle qui permet aux dauphins de résister aux morsures de requins sans faire d’infection.

Il pense également que l’on pourrait étudier la façon dont les cellules souches agissent pour reformer la chair, pour appliquer la technique aux grands accidentés, brûlés, ou personnes victimes d’opérations de grosses tumeurs et qui se retrouvent avec des trous dans la chair. Il pense que l’on pourrait identifier les hormones et protéines impliquées dans leur expansion.

Il pense enfin que, si les dauphins n’ont pas mal, c’est que leur “lard” secrète une substance mystérieuse qui agit comme la morphine contre la douleur.

Nous pourrions découvrir la morphine naturelle que nous recherchons depuis si longtemps !

Encore un exemple, donc, des trésors de la Nature qui sont peut-être là, sous notre nez et qui peuvent révolutionner la médecine dans les années qui viennent !

Une raison de plus d’arrêter de maltraiter nos amis les dauphins.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La façon de diagnostiquer la dépression en France est absurde

 

La façon de diagnostiquer la dépression en France est absurde.

Le psychiatre vous demande si vous avez des pensées morbides, des insomnies, l’envie de vous isoler, et si vous avez perdu l’appétit, l’envie de vous lever le matin, le goût de vos activités habituelles.

Mais ces questions n’ont aucun sens, sorties de leur contexte.

Avant de poser ces questions, il faut évidemment commencer par examiner les problèmes réels que vous rencontrez.

Avez-vous récemment perdu un proche, votre travail, ou appris que vous aviez un cancer ?

Si vous avez de gros tracas (deuil, maladie, chômage, divorce, abandon, accident, agression, faillite, condamnation…), il est normal de répondre oui à une ou plusieurs (ou même toutes !) de ces questions.

Cela ne fait pas de vous un dépressif.

Vous n’êtes pas malade.

Vous êtes un être humain normalement constitué qui réagit normalement à la douleur.

La dépression est présente en cas de décalage entre la réalité et le ressenti

La dépression-maladie est présente lorsqu’il existe un décalage net entre la réalité et votre ressenti.

Personne n’a jamais une vie parfaite. Mais certains ont la chance d’avoir une vie supportable. Ils ont un travail qui les fait vivre, une famille, une bonne santé, et pas de problème majeur.

Et pourtant, ils sont dépressifs.

Dans ce cas, on peut parler d’une maladie. C’est à ce moment-là que les produits contre la dépression ont le plus de chance de faire leur effet.

Pourquoi les études sur les anti-dépresseurs sont toujours floues et contradictoires

Dans les études cliniques sur les personnes dites “dépressives”, on mélange de véritables malades avec des personnes qui ont simplement eu des accidents de la vie.

Suivant la proportion de personnes de chaque catégorie, l’étude montrera une efficacité, ou non, des produits antidépresseurs.

Cela est vrai tant pour les médicaments que pour les produits naturels.

Cela rend les études illisibles, inexploitables, et alimente un débat sans fin sur l’inefficacité des médicaments et produits naturels contre la dépression.

Comment gérer une dépression

Si vous déprimez parce que vous êtes au chômage, votre guérison passera par le fait de retrouver un travail. Les meilleures plantes, les meilleurs nutriments seront inefficaces.

Si vous avez un problème sans solution (deuil, maladie incurable, perte irréversible), la solution ne sera pas non plus dans les produits. Il faudra une psychothérapie qui vous aidera à voir votre vie sous un nouveau jour.

Carl G. Jung explique comment cela marche dans un de ses livres (“Psychology and the East”) :

“Vous êtes comme une personne prise dans une tempête au fond d’une vallée. Vous devez découvrir le chemin pour monter en haut de la montagne, au-dessus de la tempête. Comme l’être humain est à la fois vallée et montagne, cela ne fait pas cesser la tempête. Mais, au moins, une autre partie de vous sera en haut de la montagne et pourra contempler le fait que la vie ne se limite pas à cette tempête.

 

C’est la clé. Vous avez perdu un être cher. C’est terrible. Rien ne pourra vous le rendre. La douleur sera toujours là. La solution n’est pas de le faire revenir, ni de l’oublier. Pour s’en sortir, reprendre goût à la vie, le chemin est de découvrir qu’il existe malgré tout d’autres choses qui méritent d’être vécues, malgré cette absence.

Ou alors : vous êtes malade, vous souffrez. Cela vous empêche de faire ce que vous faisiez avant. Vous perdez presque toutes vos capacités. Et pourtant : il reste quand même certaines choses que vous pouvez faire, ou découvrir. C’est la voie étroite où vous pouvez découvrir une nouvelle façon de vivre.

Si, par contre, tout va (à peu près) bien dans votre vie et que vous êtes très dépressif, alors envisagez de prendre des produits.

Attention aux anti-dépresseurs.

En cas d’urgence, les antidépresseurs chimiques sont à prendre en considération. En effet, même s’ils peuvent créer une dépendance et avoir de graves effets secondaires, ils peuvent aussi vous empêcher de vous jeter par la fenêtre, et peuvent donc vous sauver la vie.

Mais il existe de bonnes raisons de se méfier de tous les types d’antidépresseurs chimiques.

Dans son livre “Dépressions, antidépresseurs : le guide” (Editions du Cherche-Midi), le Pr Philippe Even raconte :

“Ce livre est parti d’un de mes très proches dont le fils s’est suicidé sans que personne l’ait vu venir. Il ne se sentait pas bien depuis un mois, et prenait un antidépresseur depuis quelques jours. Bernard Debré (coauteur du livre) a eu une histoire identique de son côté. Des histoires comme ça, il y a en a un grand nombre.”

 

C’est pourquoi les approches naturelles classiques, moins violentes, doivent être tentées dans les cas de dépression faible à modérée.

Approches naturelles classiques contre la dépression

Les produits les plus couramment proposés contre la dépression sont le 5-htp, la bacopa monieri, le millepertuis, le SAMe (S-adenosyl methionine), les oméga-3, le fer, le safran, le ginseng, la camomille et l’huile essentielle de lavande. [1]

Les aliments à privilégier sont les poissons gras, les noix et graines de lin, le chocolat noir, les légumes à feuilles, l’avoine, l’œuf et les agrumes. [2]

Si vous prenez des médicaments, vous pouvez interroger votre médecin sur leurs éventuels effets sur le moral, et envisager de les substituer.

Les cures de luminothérapie, visant à rétablir l’horloge biologique, peuvent être salvatrices.

Approches naturelles non-conventionnelles

Depuis maintenant 10 ans, avec une accélération ces cinq dernières années, des psychiatres s’enthousiasment pour des champignons qui ont des effets incroyables contre la dépression.

Des études de faible ampleur, mais ayant donné des résultats spectaculairement positifs, ont eu lieu aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Ce sujet étant aujourd’hui hautement inflammatoire, je n’en dis pas plus ici, dans une lettre qui reste, après tout, ouverte à tout public, y compris potentiellement des enfants ou du moins des jeunes mineurs.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La bêtise fait plus de morts que le virus

Du bout des lèvres, les grands médias commencent à reconnaître que l’affaire du coronavirus pourrait, finalement, ne pas être si grave que ça.

Voici la dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) ce matin. [1] Il n’est plus question de “catastrophe sanitaire” ni de “millions de morts”. Le ton a changé :

– “La progression du nombre de personnes contaminées semble ralentir ces derniers jours.

–  “Le ralentissement du nombre quotidien de nouveaux décès en Chine continentale se confirme (105 lundi contre 142 dimanche et 143 samedi). De plus, le nombre de nouveaux cas recensés en dehors du Hubei était de seulement 115 lundi, contre près de 450 une semaine plus tôt.”

« Le taux de mortalité du coronavirus pourrait donc avoisiner 0,1 % » (Pr Luc Perino, Faculté de Médecine de Lyon, interrogé dans Le Point)

Timidement, des experts prennent la parole pour suggérer que cette épidémie n’aurait pas de gravité particulière.

Ainsi le magazine Le Point a-t-il publié le 15 février 2020 un discret entretien avec l’épidémiologiste Luc Perino, qui enseigne la faculté de médecine de Lyon. Il explique que :

Le taux de mortalité (du coronavirus) pourrait donc avoisiner 0,1 %. Un chiffre à comparer avec nos grippes, plus contagieuses, qui tuent chaque année en France de 5 000 à 15 000 personnes et dont le taux de létalité est de 0,1 à 0,5 %, donc un taux de mortalité encore plus faible.” [2]

Précisons que la létalité se mesure par rapport au nombre de cas et la mortalité par rapport à toute la population.

Luc Perino rappelle en outre que les virus perdent de la virulence avec le temps, ce qui veut dire qu’ils deviennent moins mortels :

“Il faut préciser qu’un virus, au fil du temps, perd souvent de sa virulence, c’est une loi de l’évolution : il n’a pas intérêt à tuer son hôte, car, en le tuant, il disparaît aussi.”

Le coronavirus ne fait pas que des malheureux

En revanche, Luc Perino souligne que le coronavirus ne fait pas que des malheureux.

L’épidémie connaît elle-même une inflation dans les discours, permettant à ces laboratoires de se livrer à un chantage sanitaire sur les ministères, effrayés à l’idée de devoir porter la moindre responsabilité. C’est le cas déjà du Covid-19 où l’on entend parler de tractations entre certains ministères et le groupe Gilead, qui entend proposer le Truvada, utilisé jusque-là dans la prévention du sida.”

L’hystérie collective a des conséquences

L’hystérie collective a des conséquences graves.

Je ne parle pas seulement de ces malheureux chats obligés de porter des masques (qui ne permettent d’ailleurs pas de les protéger du virus).

Ni des 2200 passagers du paquebot Westerdam condamné à errer sur les mers d’Asie alors qu’aucun cas de coronavirus n’a été repéré à bord:

Non, le plus grave, ce sont les dizaines de millions de personnes confinées chez elles pendant des semaines, dont beaucoup auront été privées de soin, avec certainement des souffrances terribles dont personne ne semble se soucier.

Que sont devenues, pendant ce temps, toutes les personnes qui ont fait des accidents cardiovasculaires, des blocages rénaux, des comas diabétiques, des septicémies et autres urgences médicales ?? Toutes les mères qui ont eu besoin de césariennes en urgence, les brûlés, les accidentés de la route ?

Car rappelons que c’est 60 millions de personnes, soit l’équivalent de la France, qui sont « mis en quarantaine » depuis des semaines et dont l’accès aux soins a dû être, sinon totalement bloqué, du moins considérablement ralenti !!

“Ebola a tué davantage par la désorganisation que par le virus”

Cela s’était déjà produit avec le Sras et Ebola, où la réaction anarchique des pouvoirs publics et des associations humanitaires occidentales semant la panique avaient désorganisé des régions entières d’Asie et d’Afrique et fait d’innombrables victimes « collatérales » (innombrables car, pour le coup, personne n’a cherché à en connaître le nombre…)

Rappelons que, dans les pays les plus pauvres, les gens ont besoin de se procurer à manger chaque matin.

Ils n’ont pas chez eux de frigos remplis de nourriture ni de garde-manger (souvent, il n’ont même pas de “chez eux” !!).

Leur interdire de sortir, de se déplacer, de travailler, est une tragédie au-delà de quelques jours.

Si cela dure plusieurs semaines (comme c’est le cas actuellement pour le Coronavirus, et comme ce fut le cas pour Ebola), les gens commencent à mourir par manque de soins, de nourriture et autre.

Habituellement, personne ne rappelle ce fait désolant. Mais cette fois Luc Perino l’évoque :

“ Des mesures de confinement exagérées peuvent entraîner des déséquilibres économiques ; on en a la certitude depuis Ebola qui a tué davantage par la désorganisation des hôpitaux et de la société que par le virus”, explique-t-il.

Il va falloir attendre encore quelques semaines que la fièvre médiatique retombe sur le coronavirus.

Mais il faudra des mois ou des années avant que le macabre calcul des victimes réelles de l’épidémie soit fait, en incluant toutes les personnes tuées par les peurs irrationnelles.

À ce moment-là toutefois, les journalistes et les cameramen seront loin. Gageons que ces chiffres là ne feront jamais la Une des journaux, si quelqu’un même se donnait la peine d’essayer de les calculer.

Ainsi va le monde.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pourquoi il est si difficile de vivre sainement

 

« Un scorpion, cherchant à traverser une rivière, demande à une grenouille de le prendre sur son dos.

– « Pour qui me prends-tu, scorpion ?? Je te connais, tu vas me piquer !! »

– « Mais non, grenouille ! Tu peux me faire confiance. Si je te pique, je me noierai moi aussi ! »

La grenouille hésite mais finit par céder sous les insistances du scorpion. Elle le fait monter sur son dos et s’engage dans la rivière.

Arrivés au milieu, le scorpion plante son dard profondément dans le dos de la grenouille.

Celle-ci est paralysée et se met à couler, entraînant le scorpion avec elle. Elle parvient cependant à poser une dernière question :

– « Mais enfin, scorpion ! Pourquoi as-tu fait ça ?? Nous allons mourir tous les deux !! »

– « C’est dans ma nature ! », répond le scorpion. »

« C’est dans ma nature »

Cette fable n’est pas compréhensible pour les enfants, ni pour beaucoup de jeunes adultes.

Il faut avoir un peu vécu pour la comprendre.

Comprendre que ce n’est pas l’intérêt qui fait agir les gens.

C’est leur nature, profonde, cachée, et qui leur fait faire constamment des choses… contre leur propre intérêt (jusqu’à s’auto-détruire, comme le scorpion dans cette petite histoire).

L’Homme ne recherche pas son intérêt (ce serait trop beau, et trop facile !)

Le fait a été révélé il y a déjà 150 ans par Nietzsche, Dostoïevsky, Kierkegaard puis Freud et Carl Jung, au XXe siècle :

L’homme agit constamment pour des motifs obscurs, inconnus à lui-même, et certainement totalement contraires à son intérêt.

  • Ainsi il est dans mon intérêt de prendre mes compléments alimentaires de vitamine D, d’oméga-3, de magnésium, d’antioxydants… mais je ne le fais pas.
  • Il est dans mon intérêt d’arrêter de fumer, boire, prendre des médicaments… mais je ne le fais pas.
  • Il est dans mon intérêt de jeuner, faire du sport, dormir à heures fixes… mais je mange des bonbons, du fast-food et je regarde des stupidités sur mon smartphone jusqu’à tard dans la nuit ;
  • Il est dans mon intérêt de couper les liens avec des personnes qui ont une mauvaise influence sur moi… mais je suis attiré par elles comme par un aimant.
  • Il est dans mon intérêt d’étudier, travailler, économiser… mais je repousse toujours mon travail à demain et je dilapide aussitôt que j’ai quelques sous sur mon compte…

La question n’est donc pas : « Quel est mon intérêt ? »

Mais : « Comment parvenir à négocier avec moi-même, pour que je fasse enfin ce qui est dans mon intérêt » !!

Apprendre à se connaître soi-même…

Pour cela, il faut apprendre à se connaître soi-même, pour apprendre ce dont nous avons vraiment besoin.

« De quoi ai-je besoin pour parvenir à respecter mon régime, et cesser de manger des cochonneries ? »

Ce n’est pas évident. Il faut très bien se connaître, pour avoir des réponses à cela.

Il faut savoir quelles sont nos forces, pour se fixer un objectif atteignable.

Il faut apprendre à se récompenser comme il faut, pour se donner les moyens de continuer les efforts jusqu’au bout, sans se décourager.

Il faut apprendre à se reposer, faire des pauses, comme toute personne qui entreprend un projet : « Qui veut voyager loin ménage sa monture. »

Il faut aussi apprendre à être patient avec soi-même, et se pardonner ses propres erreurs. Comprendre qu’il faut se traiter avec délicatesse, respect, et qu’on ne peut pas se donner à soi-même des ordres, comme à un esclave.

Il faut accepter de prendre en compte notre part d’ombre.

La part d’ombre

L’ombre est cette partie de moi-même qui veut, qui désire, qui convoite des choses que je n’aime pas. Elle me pousse à faire des choses qui sont contre mon intérêt. Je les fais, tout en sachant que ne devrais pas, et que je vais le regretter ensuite.

Mais je le fais… quand même.

L’ombre, c’est comme une autre personne, malfaisante, qui vit en nous. Elle est opposée à nos propres projets et désirs, et pourtant elle prend régulièrement les commandes et nous fait faire ce qu’elle veut.

C’est énervant. Et pourtant, pour être réaliste, je dois reconnaître qu’elle existe.

La meilleure stratégie pour la gérer n’est pas de nier son existence, mais au contraire d’essayer de bien la connaître pour la maîtriser. Je ne peux pas l’éliminer. Mais je peux en tenir compte. J’apprends à faire des concessions à mon ombre. Pour éviter qu’elle ne s’énerve, reprenne le contrôle, et me fasse faire absolument n’importe quoi.

Pour cela, je dois d’abord partir en exploration dans les profondeurs de ma conscience, comme un plongeur sous-marin part dans l’abîme obscur.

Négocier avec soi-même

Une fois que j’aurai réussi à me connaître moi-même et à reconnaître ma part d’ombre, au moins partiellement, une fois que j’aurai une toute petite idée de ce qui me fait agir dans la vie, alors je pourrai commencer à négocier, doucement, prudemment, avec moi-même, pour obtenir ce que je sais être bon pour moi.

C’est le seul moyen de progresser dans la bonne direction.

Cela peut paraître décourageant, car trop lent.

Mais en vérité, vous n’avez aucune idée des progrès que vous pouvez faire si vous commencez vraiment à bouger dans la bonne direction, jour après jour.

Les changements sont lents au début, mais avec le temps, on apprend à bouger de plus en plus vite. Bientôt, on a l’impression d’avoir été le Petit Poucet… qui a chaussé les bottes de Sept Lieues.

On avance à une vitesse décoiffante. On atteint des objectifs qui nous auraient paru parfaitement irréalistes autrefois.

La vie devient alors, vraiment, extraordinairement belle.

Et ce n’est pas tout :

Cette connaissance de ma Nature profonde (de mon Soi, disait Jung, du « Ça » disait Freud, qu’il désigne comme la source de tous nos désirs, notre « libido » ) me permet de comprendre que les autres, aussi, sont guidés par des désirs mystérieux et profonds.

Eux aussi, peuvent agir contre leur volonté, contre leur intérêt.

Je cesse donc d’avoir des attentes irréalistes. Je cesse de m’énerver. De leur chercher des motifs malveillants.

En tant que médecin, thérapeute, accompagnant, j’apprends à être compréhensif avec mes patients. A ne pas trop attendre des grands discours, des cours de morale, des leçons théoriques. A leur laisser le temps de bouger, à leur rythme.

J’apprends à ne pas trop écouter les grandes promesses, aussi sincères qu’elles puissent paraître.

Car « Nous ne sommes pas le maître dans notre propre maison », disait Freud.

Mais nous pouvons le devenir, en acceptant d’aller regarder qui nous sommes, en vérité.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ne laissez JAMAIS votre “amoureux” vous humilier !

 

C’est la Saint-Valentin !

Cela paraît éloigné de la santé. Mais l’élu de votre cœur est la première personne concernée par votre santé.

C’est encore plus vrai lorsqu’on vieillit… En cas de cancer, Alzheimer, Parkinson ou d’autres handicaps, notre conjoint est le premier qui sera là, ou pas, pour nous aider (et réciproquement)

Mieux vaut, donc, bien le choisir.

Et entretenir les meilleurs rapports avec lui. Faire en sorte qu’il y ait un maximum d’amour, et un minimum de rancœur, pour que la coopération soit plus simple dans les épreuves.

Comment faire ?

Vaste question qui mériterait une encyclopédie. Mais aujourd’hui, je voudrais donner mon meilleur conseil “de vieux” aux jeunes amoureux, qui fêtent la Saint-Valentin :

– Ne restez jamais avec quelqu’un qui vous dévalorise.

La solitude fait peur

La solitude fait peur, et elle fait mal.

On manque d’affection, on se couche dans un lit froid, on s’ennuie. On rêve de bonnes soirées pelotonné dans les bras de l’autre. On fantasme sur les joies de la vie en couple.

Alors on se dit qu’on serait mieux accompagné que seul.

Mais en fait, pas forcément.

Trouver l’amour est compliqué. Chaque personne a ses qualités et ses défauts, et il faut faire des concessions pour tenir dans la durée.

Il est alors fréquent de mettre le curseur au mauvais endroit.

On fait trop de concessions, ou pas assez.

Mais, selon ma (longue) expérience, les personnes les plus malheureuses sont celles qui font trop de concessions.

En particulier, elles pardonnent trop facilement à un conjoint qui ne se montre pas aimant.

Qu’est-ce qu’un conjoint aimant ?

Qu’est-ce qu’un conjoint aimant ?

Jusqu’où doit-on accepter les défauts, les abus, les mouvements d’humeur, qui existent chez tout être humain ?

Eh bien, on peut accepter un peu (ou beaucoup) de chacun de ce qu’on appelait autrefois “les sept péchés capitaux”. Ce sont les sept plus gros défauts de l’être humain : paresse, colère, jalousie, avarice (égoïsme), gourmandise (ce qui inclut l’excès de boisson), orgueil (vantardise) et même, au risque de choquer, luxure (tromperie).

Je sais que je vais paraître trop coulant, laxiste, à certains.

Mais chacun de nous, à un moment où un autre de sa vie, peut avoir ses faiblesses.

Cela peut être terrible, profondément douloureux, déstabilisant pour l’autre. Mais c’est humain. Et il n’est pas sûr que “tout soit fini” entre vous sous prétexte qu’il y a eu des problèmes dans un de ces domaines. L’Amour peut supporter, pardonner, beaucoup de choses.

En revanche, il y a une ligne jaune, à ne par franchir.  Et votre amoureux/conjoint dépasse les bornes le jour où vous vous apercevez qu’il prend plaisir à vous rabaisser, vous humilier.

Le moment de prendre les jambes à son cou

C’est ça la ligne jaune. C’est le moment de prendre les jambes à votre cou.

Car ce comportement là est incompatible avec le couple.

Il est contradictoire. Il est le contraire de l’amour, qui consiste à vouloir le bien de l’autre.

Sur le site Internet Reddit, qui permet de poser des questions sur tous les sujets, une jeune femme demandait : “Quelle est votre plus grand regret de jeunesse ?”.

La réponse la plus populaire, approuvée par des dizaines de milliers de personnes ayant manifestement fait cette triste expérience : “être resté trop longtemps avec quelqu’un qui prenait plaisir à m’humilier.”

L’engrenage infernal

Cette situation est fréquente, et elle se met en route, au fond, assez facilement dans un couple.

L’engrenage infernal peut commencer dès le moment de la première approche.

L’une des deux personnes trouve la faille de l’autre (son point faible). Elle s’engouffre dedans. Elle se moque, fait mal, et l’autre se sent du coup “nulle” et déstabilisée.

C’est alors que la première en profite pour se jeter sur elle et l’embrasser. La personne humiliée ne comprend pas mais elle est rassurée : “Ah tiens, finalement, je ne suis pas si nulle que ça !

Et… elle reste ! Elle se laisse faire !!

Commence alors le cas typique de relation perverse, “toxique” dit-on aujourd’hui, où l’un va tenir l’autre par l’humiliation permanente.

La victime, qui se dévalorise, croit mériter les remarques dévalorisantes. Non seulement elle les excuse, mais elle est même reconnaissante à l’autre de rester en couple avec une personne aussi “nulle” qu’elle. Elle croit sincèrement qu’elle a de la chance !!!

Elle est persuadée qu’elle n’a pas le choix, car elle ne trouverait personne d’autre de toute façon !!

C’est un piège épouvantable, alors, qui se referme sur elle.

Il faut comprendre, d’urgence, que cette situation est impossible : l’amour va TOUJOURS avec de l’admiration et du respect, des paroles et des actions qui vous renforcent et vous fortifient, et pas le contraire.

La personne qui vous aime authentiquement vous trouve forcément “formidable”. Si elle ne vous le manifeste pas ; si vous ne vous sentez pas mis en valeur, estimé, honoré par l’autre, c’est probablement qu’il se sert de vous.

Il profite, il vous exploite, il vous “tient”, il vous écrase. Mais ce n’est pas de l’amour. C’est de l’exploitation, de l’emprise, de l’esclavage (sexuel, financier, domestique…). Et, même si vous avez du mal à le croire, vous seriez mieux, plus heureux sans cette personne. Car “mieux vaut être seul que mal accompagné”.

Agir d’urgence

Si vous êtes concerné par le problème, cherchez une aide psychologique pour vous en sortir.

Si vous connaissez quelqu’un concerné par cela, envoyez-lui d’urgence ce message.

Et n’ayez pas crainte de lui “gâcher” sa Saint-Valentin.

Au contraire, cette fête est celle des vrais amoureux, c’est donc le moment idéal pour faire le bilan de son couple, et de se libérer pour rechercher une personne qui souhaite authentiquement s’engager “pour le meilleur et pour le pire” avec vous.

Et si, après avoir bien examiné votre couple, vous êtes sûr que votre amoureux/conjoint ne prend pas de plaisir à vous humilier, c’est que vous êtes probablement dans une bonne relation, même si bien sûr tout n’est pas rose sur tous les tableaux.

C’est donc le jour de fêter une bonne Saint-Valentin, en offrant un joli cadeau, une délicate attention, un service utile, une parole valorisante et, si possible, un bon moment à deux pour se retrouver.

Alors bonne fête, et…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Réflexions sur le coronavirus, que vous ne lirez nulle part ailleurs

 

Mardi 11 février, le nombre de nouveaux cas d’infection par le coronavirus a reculé pour la seconde fois consécutive. [1]

Il s’agit du plus faible nombre de nouvelles infections depuis ces deux dernières semaines.

Selon les informations de la Commission nationale de Santé chinoise, il y aurait eu 2015 nouvelles infections, contre 3900 par jour la semaine dernière.

C’est une diminution de près de 50 % du nombre d’infections quotidiennes.

L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’il est beaucoup trop tôt pour en déduire que le pic de l’épidémie a été franchi.

Néanmoins, c’est une nouvelle qui va dans le bon sens. Si elle se confirme, elle indiquerait que la crainte d’une apocalypse liée au coronavirus n’était pas justifiée. Pour mémoire, ce virus a fait 1200 morts en un mois et demi, sachant qu’il y a chaque jour 3000 morts en Chine du fait d’infections respiratoires (causées par d’autres virus et par l’intense pollution de l’air).

Répression policière brutale

A savoir, de plus, qu’une grande partie de ces nouvelles infections au coronavirus n’ont pas lieu à cause de l’épidémie elle-même, mais à cause des mesures aberrantes prises par les Autorités pour confiner des milliers de personnes dans des hôpitaux bâtis en urgence – et vantés dans la presse occidentale comme l’exemple même du “miracle chinois”.

La Police chinoise, en effet, recherche les gens ayant des symptômes de fièvre ou d’infection respiratoire, qui bien souvent n’ont rien à voir avec le coronavirus, et les met de force dans ces “merveilleux hôpitaux” qui seraient en fait des camps d’internement. [4]

C’est ainsi que le virus se répand chez de nombreuses personnes qui auraient été épargnées si elles étaient restées chez elles.

La vérité sur l’hôpital construit en dix jours

– Rendez-vous compte, ma p’tite dame ! En Chine, ils construisent un hôpital de mille lits en dix jours ! Là où chez nous, il faudrait 20 ans ! Tout de même, la dictature a parfois du bon !”’

Les journaux du monde entier vantent la performance. Un “miracle chinois”, s’exclament-ils.

En réalité, ces hôpitaux pourraient bien être une catastrophe, en participant à répandre la maladie.

Selon une étude qui vient de paraître dans le JAMA, une des revues médicales de référence de haut niveau : [2]

Sur le plan épidémiologique, il semble que la maladie soit d’origine nosocomiale pour 41 % des patients…

Origine nosocomiale”, c’est une expression opaque pour dire que 41 % des nouveaux cas attrapent la maladie dans les hôpitaux qui sont de véritables bouillons de culture.

Selon un commentaire sur cette étude parue dans Journal International de Médecine, le 11 février 2020 :

Cette importance des infections nosocomiales pourrait aussi refléter les spécificités du système de santé chinois, en l’occurrence le recours quasi-systématique à l’hôpital dès la moindre suspicion d’infection (du fait d’une insuffisance de la médecine de ville), d’où une multiplication des infections nosocomiales, même au stade actuel de l’épidémie.” [3]

Traitement, ou enfermement ?

Une inquiétude que l’on peut avoir, en tout cas, est que ces “hôpitaux” (car il va y en avoir un second) ne soient pas tant destinés à soigner les malades, qu’à les enfermer.

Les images publiées ne sont pas forcément rassurantes pour les personnes qui seront internées dans ces chambres :

Car les Autorités chinoises reculent rarement devant la violence physique.

Le journaliste Fang Bing a disparu, arrêté par la police, après avoir diffusé des images affreuses sur la panique régnant dans ces hôpitaux présentés comme “modèles” par le régime chinois et les médias occidentaux. Un autre journaliste, Chen Qiushi, a également disparu après avoir critiqué les mesures prises par les Autorités chinoises. [5]

Aucune prouesse technique derrière ces “hôpitaux” construits à la va-vite

Pour les non-connaisseurs (comme moi), construire un tel hôpital en quelques jours relève malgré tout de la prouesse.

Toutefois, renseignements pris auprès d’un expert, l’architecte Juan Herreros, de l’école Polytechnique de Madrid, spécialiste de ces constructions en préfabriqués :

Il n’y a pas de prouesse technique.

Ce sont des préfabriqués emboîtés les uns dans les autres. Les armées de nombreux pays disposent de ces ressources depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale”. [6]

Il s’agit bien d’infrastructures de type militaire, utilisés dans les zones de conflit pour des usages “variés”.

Reviens, Lao-Tseu, ils sont devenus fous !!

Reste que, si la bataille contre le coronavirus n’est pas terminée encore, elle aura eu le mérite de révéler que les sains principes de la médecine chinoise sont autant piétinés que les Droits de l’Homme en Chine.

“ Évanouie, la médecine traditionnelle chinoise et sa sagesse multimillénaire. Evacuée, l’antique philosophe taoïste et ses méthodes de santé globale extraordinaires”, s’étrangle mon collègue Yves Rasir dans sa dernière lettre à ce sujet, que je vous recommande de lire. [7]

Manifestement, les dirigeants Chinois ne croient plus aux aiguilles, aux énergies, au Yin et au Yang, aux herbes médicinales.

Par contre, leur alignement avec la vision (et les intérêts) de la grande industrie pharmaceutique est désormais parfait.

Ce sera sans doute le grand enseignement que l’on pourra tirer de ce triste événement.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Et les aliments qui soulagent de la constipation

 

La constipation est un problème répandu, défini en général par le fait d’aller moins de trois fois par semaine aux toilettes.

Plus on est vieux, plus on est sédentaire, plus c’est fréquent.

C’est en partie naturel : on mange moins, voire beaucoup moins, et donc il y a moins de déchets à évacuer.

Toutefois, la constipation provoque des sensations désagréables : les intestins lourds, le ventre gonflé, des gaz…

Le pire étant d’avoir envie d’aller aux toilettes, et ne pas y parvenir parce qu’on est bloqué.

On pousse, on force, ce qui peut provoquer des crises d’hémorroïdes, rendant le passage aux toilettes encore plus douloureux.

Une parenthèse sur les hémorroïdes

Il existe beaucoup de bonnes blagues sur les hémorroïdes, mais il s’agit d’un problème sérieux.

La zone où elles apparaissent (rectum et anus) est très sensible, et l’irritation que provoquent les hémorroïdes peut se transformer en douleur aigüe et lancinante, qui irradie dans l’abdomen. Assis, on ne pense qu’à se lever, levé on ne pense qu’à se coucher.

Si vous avez très mal, il y a sans doute des veines qui se sont bouchées (thrombose). Si on sent les pulsations du cœur (ce qu’on appelle des douleurs “pulsatiles”), c’est qu’il y a un abcès ou des fissures anales.

Dans l’urgence, appliquer du froid, et prendre éventuellement des bains de siège froids. Nettoyer la zone délicatement mais impeccablement.

Il existe de nombreuses crèmes vendues en pharmacie. Les plus efficaces contiennent de la cortisone, qui est très anti-inflammatoire. La cortisone est produite naturellement, mais en toutes petites quantités, par nos glandes surrénales (glandes qui produisent des hormones, et qui se situent sur les reins).

Ces crèmes à la cortisone sont sur ordonnance. En vente libre, il existe une crème extrêmement efficace appelée Sédorrhoïde.

Si cela ne suffit pas au bout de trois jours, il va falloir se résigner à aller chez le médecin et peut-être à vous faire opérer.

Lorsque les hémorroïdes sont causées par la constipation, il est toutefois nécessaire de traiter le fond du problème, en supprimant les causes de la constipation.

Celle-ci n’est jamais causée par un aliment unique. Il y a un ensemble de causes : déshydratation, stress, sédentarité, ainsi que des maladies (colopathie fonctionnelle, syndrome du côlon irritable) qui la provoquent.

Toutefois, voici les aliments qui pourraient aggraver les problèmes :

7 aliments qui aggravent la constipation

Il s’agit des :

  • Produits laitiers (yaourt, fromage à pâte dure)
  • Les pâtes blanches, le pain de mie, la semoule, à cause du gluten
  • Le riz blanc
  • La banane, la poire, le coing cuit
  • Les gelées, bonbons avec gélifiants (ours, frites Haribo)
  • La viande et les charcuteries
  • Les fritures, chips, fast-foods.

Les aliments qui soulagent de la constipation

Tous les aliments riches en fibre aident contre la constipation.

Attention, fibres ne veut pas uniquement dire “céréales complètes” avec du son, comme le All-Bran.

Il existe des fibres solubles, présentes dans de nombreux aliments qui ne paraissent pas du tout filandreux.

Il faut boire beaucoup d’eau, et éviter l’alcool qui a un fort impact sur la déshydratation. Un produit que j’ai souvent recommandé autour de moi et qui marche remarquablement est le psyllium. C’est une “mucilage”, c’est-à-dire une substance végétale qui gonfle et prend un aspect visqueux au contact de l’eau.

On en trouve sous l’appellation Mucyllium et il suffit d’en mettre une cuillère à café dans un verre d’eau froide ou autre boisson. Boire tout de suite, avant que les fibres ne se mettent à gonfler. Dans les voies digestives, le psyllium a l’avantage d’apaiser les irritations et réguler aussi bien la constipation que la diarrhée. Dans le premier cas, il hydrate et amollit les selles dures, dans le second cas, il absorbe l’excès d’eau.

Il n’y a pas d’effets indésirables à craindre. C’est une solution que j’ai souvent conseillé autour de moi, avec des retours excellents.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Tandis que nos médias titrent sur le coronavirus

 

Vous trouverez à la fin de ce message des informations rassurantes sur le coronavirus.

Mais, comme les médias ne parlent quasiment pas de cet autre fléau, je voudrais vous parler d’un phénomène inquiétant qui se produit en ce moment : l’Afrique de l’est est envahie par des nuages de sauterelles de dimension “biblique”, qui risquent  bien de faire des millions de victimes.

360 milliards de sauterelles ravagent l’Afrique de l’Est et le Moyen-Orient – un fléau de “dimension biblique” largement  occulté par les médias

Difficile de croire ce qui est en train de se produire en Afrique de l’Est et au Moyen-Orient en ce moment.

Environ 360 milliards de sauterelles (en fait, des criquets pèlerins) dévorent les récoltes à une allure effrayante. Et les experts des Nations-Unies estiment que ce fléau de “dimension biblique” pourrait devenir bien pire dans les mois qui viennent.

Les criquets-pèlerins peuvent franchir 140 km par jour, et chaque adulte consomme son poids en végétation toutes les 24 heures.

Ces petites créatures voraces se déplacent en colonies absolument gigantesques qui peuvent faire jusqu’à 60 km de large. Des millions et des millions de personnes sont en train d’assister à ce désastre, et n’auront très bientôt plus rien à manger… du tout.

Après avoir ravagé l’Afrique de l’Est et le Moyen-Orient, les criquets sont en train de menacer le Pakistan, qui a déclaré l”urgence nationale suite à la pire invasion depuis 27 ans.

Le soleil disparaît

Un des phénomènes les plus marquants des nuages de criquets est que, même en plein désert, ils noircissent le ciel au point de faire disparaître le soleil.

De terrifiantes photos montrent le nuage passant sur l’Arabie Saoudite.

Il s’agit certainement du pire fléau d’animaux migrateurs dans le monde”, a déclaré Keith Cressman, expert en agriculture à la FAO. “Un nuage de la taille de Rome peut manger autant de nourriture en un jour que toute la population du Kenya”.

Même le bétail est menacé car les criquets dévorent aussi l’herbe des pâturages.

Le nombre de criquets pourrait être multiplié par 500 !

Le nombre de criquets pourrait toutefois être multiplié par 500 d’ici le mois de juin, si rien n’est fait pour enrayer la catastrophe.

Il se trouve en effet que les conditions actuelles en Afrique sont extrêmement favorables à l’accouplement et la reproduction des criquets.

Des cyclones ont en effet touché les endroits les plus secs de la péninsule arabe l’année dernière. L’humidité a permis aux œufs d’éclore, et un autre cyclone leur a permis de se reproduire et de se multiplier de façon inhabituelle, avant de partir envahir la Corne de l’Afrique où ils sont en train de tout ravager.

A chaque génération, le nombre de criquets peut être multiplié par vingt, et plusieurs cycles vont avoir lieu dans les mois qui viennent.

Une famine apocalyptique

Pour les villageois africains qui dépendent des cultures vivrières, c’est une tragédie :

Sous leurs yeux, ils voient disparaître les récoltes qui devaient assurer leur survie.

Que restera-t-il pour leurs familles dans les mois qui viennent ? La réponse est malheureusement claire : rien.

Les vies n’ont pas toutes la même valeur

C’est à cela qu’on voit que toutes les vies n’ont pas la même valeur.

Les médias multiplient les gros titres sur le coronavirus qui a fait jusqu’à présent :

  • 636 morts (en un mois), sachant que meurent chaque jour en Chine 3000 personnes de problèmes respiratoires (et, par jour, 30 000 toutes causes confondues, soit un million de personnes par mois).

Rappelons que les coronavirus ne sont pas en soi plus dangereux que les autres virus. On n’en connaît que six aujourd’hui, dont quatre provoquent de simples symptômes équivalents au rhume ou à la gastro.

Deux coronavirus se distinguent : le MERS et le SARS hautement pathogènes.

Or, pour l’instant, il n’y a aucune raison de penser que le coronavirus de Wuhan appartienne à la catégorie “hautement pathogène”.

Pour l’instant, les données disponibles sont trop incomplètes pour permettre d’affirmer que le virus qui a émergé à Wuhan appartient à l’une ou l’autre de ces catégories. Il va falloir attendre d’obtenir plus d’informations, de la part des autorités sanitaires chinoises notamment.”, indique Anne Goffard, médecin, professeur des universités et praticienne hospitalière (Université de Lille). [1]

La plupart des victimes souffrent de problèmes de santé

Au contraire, pour l’instant, les victimes sont âgées, souffrant de problème de santé :

80 % des victimes sont âgées de 60 ans ou plus et 75 % souffraient déjà de problèmes de santé”, selon la Commission nationale de la santé (CNS) de Chine (déclaration du mardi 4 février 2020).

Le plus jeune avait 36 ans mais il était déjà hospitalisé le 9 janvier pour insuffisance cardiaque.

Pour l’instant, le taux de mortalité est quatre à cinq fois plus faible que celui du Sras (2,1 % contre 9,6 %).

À la question : “Faut-il craindre que le coronavirus devienne plus dangereux pour l’être humain ?”, le Pr Anne Goffard répond :

“ Probablement pas. On ne connaît en effet aucun cas de coronavirus peu pathogène qui soit devenu hautement pathogène.

Au contraire, les mécanismes d’adaptation font généralement que les virus très pathogènes perdent en virulence au fil du temps. Ainsi, les virus responsables des pandémies de grippe sont initialement relativement peu adaptés à l’humain. Petit à petit, ils accumulent des mutations, et ils deviennent moins pathogènes.

Ces propos sont confirmés par le Pr Payan, virologue au CHU de Brest :

“ Si le virus s’adapte à l’espèce humaine, il va gagner en capacité d’adaptation et de transmission d’un sujet à l’autre, mais il va perdre certainement en virulence. On se retrouverait avec le même type de coronavirus que l’on connaît déjà, dont le taux de mortalité est quasi-zéro.” [2]

À qui profite cette hystérie autour du coronavirus ?

À qui, donc, profite cette hystérie autour du coronavirus ?

  • Aux Autorités Chinoises, qui cherchent à détourner l’attention de ce qu’elles font à Hongkong, et de leurs méfaits en général sur leurs populations et sur l’environnement ? [3]
  • A l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) pour qui chaque pandémie, réelle ou supposée, est l’occasion de réclamer – et d’obtenir – des fonds supplémentaires en nous menaçant de catastrophe ? [4]
  • Aux laboratoires pharmaceutiques et à l’industrie du vaccin qui, comme il se doit, reçoivent des fonds d’urgence [5] pour nous préparer un “indispensable” vaccin [6] supplémentaire contre le coronavirus ?
  • Ou, d’une façon générale, à ceux qui nous gouvernent et qui ont intérêt à nous faire trembler pour pouvoir se présenter à nous comme les indispensables sauveurs, Zorro, Goldorak et Capitaine Flamme réunis, pour “sauver tous les Hommes” des méchants virus, et ainsi masquer leur incapacité face aux vrais problèmes ?

Une chose est sûre : les Africains voient leurs récoltes disparaître, pour de vrai, et leurs enfants menacés d’une terrible famine à très court terme, pour de vrai.

Certes, ils ne sont aujourd’hui pas considérés par les puissants comme les bons “chevaux” sur lesquels miser ; des problèmes qui méritent qu’on en parle.

Mais au fond, ce mépris est-il différent de celui dont nos Autorités de santé font preuve pour des pans entiers de la population française, dont les problèmes sont censés ne pas être graves, ou même, ne pas exister ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Un trésor de la médecine amérindienne

 

Il existe un cactus très spécial, qui porte des sortes de feuilles, et qui est utilisé contre l’hypertension, le diabète et les rhumatismes.

Originaire d’Amérique du Sud, ce cactus est appelé “Pereskia bleo”. Il ressemble à un buisson, avec de très jolies fleurs oranges ou rouges.

Exceptionnellement résistant, on le trouve aujourd’hui à l’île de la Réunion, au Panama et en Colombie.

Cette plante étant couramment utilisée par les populations locales en tant que plante médicinale, des chercheurs ont voulu en déterminer les éventuels effets toxiques, pour éviter les accidents.

Après avoir donné une dose massive d’extrait à des souris (2500 mg/kilo de masse corporelle), ils n’ont observé aucun effet négatif et aucun décès. [1]

Usages médicinaux de la Pereskia Bleo

Les usages de la Pereskia bléo sont nombreux et variés. [2]

Pour détoxifier et prévenir le cancer, on fait une sorte de thé, en réalité une décoction (on fait bouillir les feuilles longuement, puis on boit la préparation chaude ou froide).

Cette boisson est aussi utilisée pour traiter les hémorroïdes, l’hypertension et le diabète, les infections, les maux de tête, les ulcères et les problèmes inflammatoires comme les rhumatismes et l’asthme.

Les indigènes de Colombie l’utilisent pour neutraliser les morsures de serpent, relaxer les crampes et apaiser les douleurs musculaires.

En Amérique centrale, les indiens Kunas utilisent les feuilles écrasées pour assainir l’eau potable.

Mélange avec des excréments de fourmis rouges

Pour soulager les maux d’estomac, il existe une recette extrêmement particulière, appelée “na kumakalat”.

On prélève les fleurs du cactus (inflorescence) et on les mélange avec des excréments de fourmis rouges en utilisant un mortier spécial, humidifié avec de l’eau.

On en fait ensuite des formes qui sont séchées au soleil. Ces formes peuvent être conservées et sont écrasées dans de l’eau pour être consommées.

Recherche pharmacologique

Des recherches ont commencé sur les effets des composants chimiques présents dans la Pereskia sur la prolifération des cellules cancéreuses, l’inflammation ou encore les propriétés antioxydantes, antibactériennes et antimicrobiennes.

Les résultats sont prometteurs et semblent confirmer les usages traditionnels. Ils incitent aujourd’hui les chercheurs à aller plus loin. [3]

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour la santé naturelle, qui vient confirmer que la Nature est loin d’avoir révélé tous ses secrets.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les aliments qui aident à assimiler le fer, et ceux qui le bloquent

 

Il n’y a pas de statistiques fiables sur le nombre de femmes qui manquent de fer (les chiffres varient du simple au triple selon les sources). Mais, si j’en crois mon expérience, cela court les rues.

Le manque de fer se manifeste par la perte de cheveux, des ongles qui se dédoublent, une pâleur, une grande fatigue, un moral en berne…

Le fer aide le sang à transporter l’oxygène. En manque de fer, vos cellules sont moins oxygénées. Vous êtes essoufflé et fatigué, et les cellules de votre peau, de vos ongles et de vos cheveux souffrent.

Le taux idéal de ferritine est compris entre 50 et 100 microgrammes par litre. Pourtant, il est courant de voir des femmes à 20, à 10, à 5.

Le pire est que personne ne s’inquiète pour elles.

Elles sont angoissées, fatiguées. Elles ne “comprennent pas” ce qui leur arrive. Elles essayent de prendre sur elles, de dormir, mais ça ne sert à rien. Elles croient qu’elles sont en train de vieillir à vive allure. Mais non !

Le fer est difficile à assimiler, les réserves sont longues à reconstituer

Le problème du fer, c’est qu’il est difficile à assimiler. Les réserves mettent de longs mois à se reconstituer quand, enfin, on prend le problème au sérieux.

Pour les femmes non ménopausées, le problème est encore plus compliqué car elles en perdent régulièrement (le fer est dans le sang, dans l’hémoglobine).

De plus, ce n’est pas parce que vous mangez des aliments riches en fer que vous reconstituez vos réserves.

Le fer végétal en particulier, celui qui est dans les épinards, les lentilles, le soja et les brocolis, s’absorbe très mal. Le fer hémique, qu’on trouve dans le poisson et les viandes, surtout les viandes rouges, s’absorbe moins mal, mais quand même : 75 % environ sera rejeté sans être absorbé dans le tube digestif.

La vitamine C et le bêta-carotène (qui se transforme en vitamine A) augmentent l’absorption du fer

Pour augmenter l’absorption intestinale de fer, il faut veiller à manger en même temps que vos aliments riches en fer, des aliments riches en vitamine C, en vitamine A et bêta-carotène.

Vous trouvez la vitamine C dans les fruits et légumes. Il est donc bon de commencer les repas par des crudités et/ou le terminer par de la salade verte et des fruits (frais). Les légumes les plus riches en vitamine C sont le poivron, le brocoli et les choux de Bruxelles cuits. Les fruits les plus riches sont les kiwis, les litchis, les fraises, les oranges et les citrons.

100 mg de vitamine C augmentent l’absorption du fer de 67 %. [1]

La vitamine A, elle, se trouve principalement dans le foie d’animal. Le bêta-carotène se trouve dans les légumes et fruits : les oranges principalement. Le bêta-carotène est aussi appelé proto-vitamine A car notre corps le transforme facilement en vitamine A.

Les fruits et légumes riches en bêta-carotène sont donc ceux qui ont des pigments oranges : carottes, patates douces, abricots, oranges, épinards (on ne le voit pas à cause du vert qui couvre la couleur, mais les épinards sont très riches en béta-carotène), poivrons rouges et choux vert, pour les mêmes raisons.

Dans une étude sur 100 personnes qui ont consommé des repas à base de céréales, la présence de vitamine A a augmenté l’absorption de 200 % pour le riz, 80 % pour le blé et 140 % pour le maïs. [2]

Si vous aimez le jus de carotte, c’est une excellent source de vitamine C, mais aussi de bêta-carotène.

La viande et le poisson aident à absorber le fer des fruits et légumes

Egalement, il est important de savoir que le poisson et les viandes stimulent l’assimilation du fer non-hémique. Autrement dit, vous absorberez mieux le fer de vos épinards si vous mangez du steak en même temps.

La différence est considérable car le taux d’absorption est multiplié par deux ou trois, avec 75 grammes de viande.

C’est l’intérêt de manger les deux types d’aliments (animaux et végétaux) ensemble.

Les céréales crues, le thé, le café et le calcium freinent l’absorption du fer

D’autres aliments, en revanche, freinent l’absorption du fer. Ils sont donc à éviter particulièrement si vous êtes anémié.

Il s’agit de l’acide phytique, que l’on trouve dans les céréales crues, et aussi dans les légumineuses crues (mais celles-ci se mangent très rarement crues).

L’effet de l’acide phytique est très puissant, 250 mg suffisant à bloquer 82 % de l’absorption du fer.

Mais le fer est aussi bloqué par les polyphénols, des molécules aromatiques qu’on trouve en abondance dans le thé et le café. Cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter le thé et le café, simplement qu’il ne faut pas en boire pendant les repas (ni à la fin du repas) si on manque de fer.

Enfin, le calcium freine l’assimilation du fer. C’est un problème plus compliqué car le calcium est très fréquent dans l’alimentation. Il n’est pas seulement dans les laitages. On en trouve même dans l’eau du robinet (le calcaire est une forme de calcium).

Heureusement, si vous prenez les autres mesures mentionnées dans cette lettre, vous pouvez négliger les effets du calcium contre l’assimilation du fer.

Une pensée pour les enfants

Les femmes ne sont pas les seules à manquer de fer. Il arrive régulièrement que les enfants en croissance soient en déficit, ce qui explique leur fatigue.

2 à 6 % des enfants européens souffrent d’anémie. [3] C’est ennuyeux pour eux car un manque de fer dans la petite enfance cause une baisse du Quotient Intellectuel (QI). [4]

En cas de doute, faites vérifier le taux de ferritine de votre enfant par un laboratoire d’analyse, et prenez des mesures nutritionnelles pour redresser son taux de fer.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Rechercher les causes ailleurs que dans les vertèbres

 

A 65 ans, le producteur hollywoodien Harvey Weinstein était une force de la nature.

 

Le producteur Harvey Weinstein avant l’affaire #Me-Too, était une force de la nature

Débordant d’énergie (peut-être trop…), il avait monté une des plus grosses sociétés de production de films du monde. Il était ami avec Bill Clinton, Obama et Paul McCartney. Il courait les galas, les cérémonies, les événements mondains. La reine Élisabeth II lui avait même décerné le titre de « Commandeur honoraire de l’ordre de l’Empire britannique » !

Et puis vint le 5 octobre 2017.

Le journal américain New York Times publie des accusations de harcèlement et de viol.

  • Le 10 octobre, sa femme le quitte et part avec ses deux enfants.
  • Le 14 octobre, il est exclu à vie de la ligue des producteurs de film.
  • Le 16 octobre, son nom est effacé de la promenade des planches à Deauville.
  • En février suivant (2018), il est ruiné. Son entreprise fait faillite.
  • Le procureur de Manhattan déclare qu’il mérite la prison à vie. On lui met un bracelet électronique, etc.

En quelques mois, Harvey Weinstein devient un vieillard.

Harvey Weinstein le 20 janvier 2020 à son arrivée au tribunal.

Il vit aujourd’hui terré dans un appartement. Il passe ses journées, paraît-il, à rechercher sur Google les articles qui le concernent et qui le désignent comme un rebut de l’humanité.

Il souffre de diabète, d’hypertension et a dû subir en décembre une double laminectomie (opération de la colonne vertébrale). Il est courbé en deux, et ne peut plus se déplacer qu’avec un déambulateur.

Voir aussi la vidéo officielle de l’Associated Press réalisée lors de son arrivée au tribunal. C’est pathétique, à tel point que certains l’accusent de faire semblant pour appitoyer les foules (mais je ne pense pas que ce soit vrai, malheureusement) :

https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=aD03KQUuHDI

Son corps lui fait payer ses abus

Harvey Weinstein est allé loin dans les abus, et son corps le lui fait payer cher.

Certains diront que c’est bien-fait. Mais ce n’est pas le sujet. Nous parlons ici de médecine.

En voyant ces images, cela m’a rappelé toutes les personnes qui, comme Harvey Weinstein, se retrouvent physiquement détruites non par une maladie classique, mais par le poids de la vie : nos accidents, nos coups de malchance mais aussi nos erreurs, volontaires ou involontaires, conscientes ou inconscientes.

L’aspirine, la cortisone, les gels anti-douleur, les ceintures lombaires, l’ostéopathie, l’acupuncture, les huiles essentielles et les opérations chirurgicales ne sont alors pas la solution.

Ou du moins, pas la solution suffisante, si elle ne s’accompagne pas d’une remise en cause, d’un changement profond et, lorsqu’un tort a été commis envers d’autres personnes, par un effort maximal de réparation.

Harvey Weinstein “ne comprend pas”….

Dans le cas d’Harvey Weinstein, cela semble mal parti.

Toujours d’après la presse américaine, “il ne comprend pas” ce qui lui arrive. [1]

Il doit avoir la tête dure, ou souffrir d’amnésie, car ses accusatrices sont nombreuses et unanimes. (À sa décharge, il vivait dans un milieu où les excès n’étaient pas seulement tolérés. Ils étaient approuvés, et même encouragés par ces mêmes journalistes, politiques et stars qui, aujourd’hui, le dénoncent.)

Mais revenons à nos moutons. Ces 61 % des Françaises, et 35 % des Français qui ne sont pas Harvey Weinstein, mais qui eux aussi ont le dos en compote.

Cette extraordinaire épidémie de mal de dos ne s’explique pas uniquement par les causes médicales (problèmes de disques, vertèbres, de siège de bureau…)

Le stress, les angoisses, les remords, les frustrations, les phobies, jouent bien sûr un rôle décisif. Plus une société est malade, plus les gens souffrent de mal de dos, et ce n’est pas un hasard si en France, championne du monde de la consommation d’anti-dépresseurs, 90 % de la population est touchée par le mal de dos, selon une étude Opinionway. [2]

Travailler sur les causes profondes

Il va donc falloir travailler sur les causes profondes.

Examiner, dans notre vie, tout ce qui nous procure de l’inconfort, de l’angoisse, des peurs, des tensions musculaires. Déterrer tout cela, pour faire le tri entre les causes vraies, qui nécessitent une action, et celles qui peuvent et doivent être classées et oubliées.

Cela peut nécessiter de remonter à notre petite enfance, voir à la vie de nos parents, grands-parents, pour comprendre d’où nous viennent ces idées qui nous habitent, et qui parfois nous ruinent l’existence. Ce qu’on appelle la “psycho-généalogie”, souvent dénoncée dans les médias comme une “pseudo-science”, alors qu’il s’agit d’une des constatations les plus anciennes et certainement les plus vraies de la psychologie :

Les problèmes que nous avons peuvent remonter à des événements qui se sont passés dans notre famille il y a plusieurs générations. Par pudeur, tabou, honte, le terrible “secret de famille” est oublié, enterré, mais les conséquences, elles, ne s’en manifestent que plus fort. Elles se traduisent par des comportements aberrants transmis dans l’éducation de génération en génération.

C’est l’idée de la “malédiction familiale” toujours présente dans la littérature (pensons à Zola). Par exemple : l’alcoolisme, la malhonnêteté, la colère. Pour briser la transmission, il faut découvrir la cause, l’analyser, et ainsi on la met à distance, on peut s’en libérer.

Mais il faut surmonter de hautes barrières car, dans la famille, on nous aura enseigné qu’il est “mal” de poser certaines questions. Et c’est justement les questions qui sont interdites qui ont le plus à nous apprendre…

Les émotions s’installent dans notre tête, sans que nous puissions rien y faire

Nous avons l’habitude de penser que nous fabriquons nous mêmes nos émotions et nos idées. Que c’est nous qui pensons, comme si nous pouvions décider d’avoir telle ou telle pensée dans la tête.

Il y a 130 ans, le philosophe Nietzsche a pourtant expliqué que c’était le contraire. [3] Les idées ne nous demandent pas notre avis. Elles arrivent dans notre cerveau, s’y installent, et nous n’avons aucune liberté de les faire partir !

Notre cerveau est, selon lui, colonisé par des idées plus ou moins cohérentes (et plutôt moins…), venant de partout, certaines étant transmises depuis des milliers d’années par l’éducation, ou remontant à des instincts primitifs. Nous n’avons pas de prise sur elles, et nous les communiquons aux autres, comme des virus. « Ce n’est pas nous qui possédons des idées, ce sont les idées qui nous possèdent« .

Essayez d’arrêter d’être jaloux si vous éprouvez de la jalousie, d’arrêter d’être amoureux si vous êtes amoureux, d’arrêter d’avoir peur si vous avez peur. C’est très difficile !

Pour le faire, il faut négocier, comme face à un adversaire. Lancer, contre une idée qui nous gêne, une idée plus puissante, qui va combattre l’autre, en espérant qu’elle gagne et la remplace.

Il faut agir avec tact et esprit de stratégie. Il faut s’aguerrir pour la bataille. Il faut repartir de nombreuses fois à l’assaut. Il faut avoir des alliés, des réserves, si possible des armes secrètes…

Ainsi nous avons une chance de reconfigurer notre façon de penser, et donc de ressentir la vie. Modifier nos approches, nos actions, nos façons de voir et ressentir les choses.

Cela prend beaucoup de temps et d’effort. C’est un vrai combat.

Certaine de ces idées étant nuisibles, angoissantes, elles nous pourrissent la vie et provoquent des tensions nerveuses qui se transforment facilement en mal de dos.

Par exemple :

Si on vous a fait un enfant dans le dos…

  • Si on vous a “fait un enfant dans le dos”, et “mis sur le dos” une chose que vous ne méritiez pas…
  • Si vous vous êtes “cassé le dos” pour les autres, mais que, pour tout remerciement, on vous a “cassé du sucre sur le dos”…
  • Si vous êtes obligé de “faire le gros dos”, et qu’en plus, tout le monde vous a “tourné le dos” au moment où vous aviez besoin d’aide…

Alors il n’est pas étonnant que vous en ayez “plein le dos”, et que votre dos vous fasse souffrir.

Il est urgent de tout remettre à plat. Et c’est cela probablement la plus efficace manière de faire cesser ces terribles maux de dos.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La lithothérapie n’est pas du charlatanisme (et ceux qui prétendent le contraire n’ont pas lu ce qui est ci-dessous)

 

Vous êtes nombreux à m’avoir envoyé des témoignages sur les pierres qui guérissent, suite à ma lettre sur la thérapie par les pierres (lithothérapie).

J’en ai sélectionné certains que je vous ai mis à la fin de cette lettre. IIs parlent des vertus de l’améthyste, du quartz rose, de l’ambre, de l’amétrine, de la fluorine entre autres.

Mais avant cela, un mot encore sur l’importance cruciale des pierres dans nos vies.

J’évoquais donc l’étrange pouvoir des pierres précieuses ou semi-précieuses.

Mais les pierres les plus importantes dans nos vies, celles qui nous font le plus de bien à contempler, ne sont-elles pas les “vulgaires” pierres du pays qui forment nos murs, nos murets, nos monuments ?

Pensons un instant à la vie de nos grand-parents ou arrière-grands parents qui ont grandi dans ce type d’endroits :

Ou à nos ancêtres, plus lointain, qui depuis le néolithique (âge de pierre !), vivaient dans des maisons comme celles-ci :

Pensons-nous réellement que ces pierres, pourtant si simples, peu coûteuses, gratuites même (aucune police ne vous recherchera si vous en emportez une dans votre poche !) n’avaient aucun impact favorable sur leur santé, leur psychisme, leur équilibre, et donc leur résistance aux maladies ?

Là encore, nos scientifiques en blouse blanche nous riront au nez, n’en doutons-pas :

Il n’existe aucune étude scientifique d’un bienfait pour la santé d’une maison en pierre. Au contraire, le béton arrête mieux les germes et les courants d’air !

Et pourtant.

Imagine-t-on la somme d’énergies négatives qui nous frappent depuis que nous avons remplacé ces belles pierres par le béton et le placo ? Depuis que nos sols en pavés et en dalles ont été changés en macadam et revêtements synthétiques ?

Et que même nos nouveaux habitats “écologiques”, respectant toutes les “normes environnementales”, ressemblent à ceci :

 
Les nouveaux habitats “écologiques”, respectueux des “normes environnementales”…

Comment prétendre que les pierres naturelles ne nous font pas de bien ?

Sommes-nous honnêtes avec nous-mêmes quand nous essayons de nous persuader qu’avoir abandonné les pierres naturelles dans nos maisons, nos villages, ne cause aucun mal-être dans nos vies ??

Laissez-moi rire (ou pleurer).

Bien souvent, quand je me promène dans nos villes nouvelles et que je vois les néons, le béton, le plastique qui recouvre, de plus en plus souvent, les façades des magasins et des entrepôts ; quand je vois nos nouvelles banlieues pavillonnaires, et que je les compare aux maisons d’autrefois… je me prends à rêver que nos enfants et petits-enfants s’aperçoivent de la folie de notre époque, et qu’ils reviennent à des constructions plus humaines.

Rendez-vous compte.

Même les personnes riches d’aujourd’hui privilégient presque toujours le confort, l’aspect pratique, et l’économie, ce qui les conduit à construire et habiter des maisons telle que celle de droite (ci-dessous) :

Alors qu’ils auraient eu les moyens de vivre dans celle de gauche…

Qu’en pensent les scientifiques, les médecins ?

Je m’étonne que les médecins, les scientifiques, puissent imaginer qu’il soit indifférent pour notre santé de vivre à droite, ou à gauche.

Qu’ils puissent penser que, pour des enfants, vivre dans la maison (très haut de gamme !) de droite ne risque pas de les rendre plus malades et dépressifs que dans la maison de gauche – et ce malgré le trampoline et la balancelle Castorama.

Pour qui nous prennent-ils ??

Pour qui nous prennent-ils pour imaginer que le contact, la présence, des matériaux naturels comme les vieilles pierres n’ait aucune influence positive sur nos vies ?

Pour des machines ? Des robots ? Des trans-humains qui, miraculeusement, peuvent vivre toute une vie dans une boîte de conserve sans que cela ne déclenche aucune maladie ?

Qui aura le courage de reconnaître que, si notre société est malade, c’est aussi parce que nous construisons des maisons, des immeubles, des villes, de plus en plus atroces, dans lesquels il est impossible d’être bien sans prendre d’antidépresseurs ?

Dans lesquels tout (le bruit, les ondes, le béton, la pollution) est réuni pour nous donner de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires, du cancer ?

Qui comprendra que l’être humain a besoin de maisons vivantes, de villages vivants pour être bien ?

Des maisons qui ont l’air d’avoir deux yeux et une bouche (qui sourit !). Des monuments publics d’aspect symétrique et harmonieux, comme on savait en construire autrefois, qui font du bien à l’âme quand on les voit et qu’on s’y promène.

Les lapins sont-ils forcément plus mal lotis que nous ?

Espérons donc que nos enfants seront plus sages que nous. Qu’ils utiliseront leurs ressources et leur intelligence pour embellir leurs maisons, plutôt que de multiplier les cages à lapin.

Que dis-je, une cage à lapin ?

Je me demande parfois si certains clapiers ne sont pas plus humains que certaines de nos constructions dites “sociales” (ce joli mot qui désigne, aujourd’hui, tout ce qui en fait détruit la société).

Mais bref, j’arrête de m’énerver, vous avez compris le message !

Nous avons besoin, individuellement et collectivement de lithothérapie

Nous avons besoin, individuellement et collectivement de lithothérapie (thérapie par les pierres).

Je ne suis pas le seul à le penser. Voici des témoignages non-sollicités et non filtrés – autrement dit entièrement spontanés, sur la thérapies par les pierres envoyés par mes fidèles lecteurs entre dimanche et lundi 26 et 27 janvier 2020. Retrouvez-les sur notre site ici pour en savoir plus :

– Josiane A. : La lithothérapie fonctionne : mon mari avait trop de tension artérielle et je lui ai acheté une lapis lazuli qui a réglé le problème en moins d’un semaine SANS prise de médicament. J’ai des problèmes d’estomacs depuis des années et j’ai réussi à diminuer l’acidité avec la pierre Citrine, il faut savoir les utiliser et les mettre sur des points de pulsations et savoir comment les purifier. Tout est une question de bon sens : si certains guérisseurs utilisent des connaissances millénaires, c’est qu’il y a des résultats!

Catherine D. témoigne de l’importance pour elle des pierres bleues, et insiste sur l’importance de les porter longtemps pour en sentir les effets bénéfiques :

J’en porte en bracelet en bague en pendentif et quand je les porte je me sens mieux mais dès que je les oublie je me sens mal. Cela fait 3 ans que je les ai et j’en achète régulièrement. Les pierres nous font du bien mais bien sur pas en 2 heures. Il faut les avoir et les porter régulièrement pour sentir leurs bienfaits.”

Josette L. témoigne :

“ Je souffre d’un doigt à ressaut. C’est un doigt qui se bloque et qui fait mal. Et depuis que je porte à ce même doigt une bague de malachite, j’ai beaucoup moins de douleur. Et il se coince moins.”

Zoli K. :

“La lithothérapie ne va pas, comme d’autres méthodes naturelles d’ailleurs, remplacer le médecin, mais elle peut agir en prévention ou pour des petits soucis de santé. (…) Un exemple : l’apatite bleue à sensiblement diminué les rhumatismes d’une connaissance via l’élixir. Un collègue de travail à moins de problèmes de bégaiement depuis qu’il porte une turquoise sur lui.”

Edith recommande la labradorite et la shungite contre les ondes wifi.

Guillain raconte que :

“Les pierres ont changé ma vie. Je dors avec un galet de quartz rose et une améthyste donc je ne prends plus de médicaments (que je prenais depuis 25 ans) et je pourrais vous en citer bien d’autres. Par exemple, l’ambre me calme, mais ce n’est pas nouveau : autrefois on mettait un collier d’ambre autour du cou des enfants pour les calmer.”

Catherine G., elle, se dit “très sensible aux pierres” et dit avoir constaté beaucoup de résultats :

“Pour ma part, je suis très sensible aux pierres et j’en porte régulièrement autour du cou. Je réagis à leurs vibrations. Par exemple, l’améthyste m’apaise et me calme, l’œil du tigre m’a aidé à sortir de la dépression. Je me sens bien, je me sens forte quand je les ai sur moi. Ce ne sont pas forcément des bijoux, mais aussi des pierres roulées ou brutes. Depuis que je travaille dans le funéraire, je mets régulièrement une labradorite.
En fait, le matin, je peux changer et mettre une pierre différente selon mon humeur. C’est comme si la pierre m’appelait. Parfois la pierre de lune, la cornaline, l’amétrine, la fluorine, l’aigue marine, le lapis, le cristal de roche, etc…Il faut en prendre soin. Une pierre donne beaucoup si vous l’écoutez”

J’espère en tout cas que ces témoignages sauront vous inspirer. En lithothérapie, l’important est d’être à l’écoute de vos émotions. Ne vous laissez pas impressionner par les savants sarcastiques qui se moqueront de vous en niant que vous puissiez vous sentir bien grâce à de jolies pierres. Que savent-ils de ce qui se passe dans nos cœurs ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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