Pages

Subscribe:

santé nature innovation

Et du potiron, et de la courge, et du potimarron, etc.

 

Durant l’hiver 1944, nous manquions de tout et beaucoup n’ont survécu que grâce aux topinambours, aux raves, aux rutabagas et aux citrouilles.

Cela nous a laissé un mauvais souvenir collectif.

Pendant plusieurs décennies après la Guerre, la citrouille ne se mangeait quasiment plus en France !

Grand retour de la citrouille

Ce n’est que depuis 20 ans environ qu’elle revient. Les gens redécouvrent ses vertus décoratives, et ses qualités gustatives.

Dans les restaurants, on propose de plus en plus souvent des veloutés de potiron, citrouille, potimarron, avec ou sans châtaignes, et c’est tant mieux car c’est excellent pour la santé.

La citrouille, en effet, est bourrée de bons nutriments : vitamines, minéraux, aussi bien dans sa chair que dans ses précieuses graines, qui peuvent être mangées grillées, dont on extrait une huile excellente et très parfumée (huile de pépins de courge).

La citrouille est excellente pour la santé

La citrouille est pleine d’antioxydants: caroténoïdes (alpha-carotène, bêta-carotène et béta-cryptoxanthine), vitamine C et E. [1]

Les antioxydants sont des substances qui neutralisent les radicaux libres, des molécules agressives fabriquées par le métabolisme des cellules de notre corps.

Les radicaux libres sont des molécules très instables, mais qui peuvent être utiles, notamment pour détruire les bactéries nuisibles dans l’organisme.

Mais un excès de radicaux libres crée un état de « stress oxydatif », ce qui augmente le risque de maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires et le cancer. [2]

Des essais en éprouvettes et sur les animaux ont montré que ces substances protègent la peau contre les rayons solaires [3] et diminuent le risque de cancer et de maladie des yeux. [4]

Les caroténoïdes se transforment en vitamine A dans le corps, ce qui renforce le système immunitaire pour lutter contre les infections.

Cet effet de la citrouille est renforcé par sa richesse en vitamine E, fer et folate, utiles eux-aussi au système immunitaire. [5]

Cela pourrait expliquer la tradition de manger de la citrouille à l’automne et au début de l’hiver dans les pays tempérés de l’hémisphère nord (Europe, Etats-Unis).

La citrouille protège les yeux

La citrouille est excellente pour les yeux car elle est riche en vitamine A, en lutéine et en zéaxanthine : ce sont des composés qui réduisent le risque de cataracte et de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). [6]

Sa vitamine C et E peut aussi contribuer à protéger la macula des dégâts liés aux radicaux libres qui se forment dans l’œil en grande quantité à cause de la lumière qui s’y concentre.

Beaucoup de potassium et de fibres

Côté forme et digestion, la citrouille est aussi excellente :

Sa richesse en potassium réduit le risque d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Elle est très digeste et ses fibres viennent nourrir utilement la flore intestinale. Elle peut être utilisée de très nombreuses façons, des potages aux gratins en passant par la fameuse tarte à la citrouille et à la cannelle, qui est une spécialité nord-américaine qui gagnerait à être connue en Europe.

Encore plus facile, on peut faire griller au four de gros cubes de citrouille, qu’il suffit d’assaisonner avec du sel et du poivre.

Cela fait un repas à part entière, idéal pour les personnes qui aiment manger sain et léger le soir.

Un légume magique

Enfin, on ne saurait parler de la citrouille sans rappeler qu’il s’agit d’un légume tout-à-fait magique !

Il suffit de voir sa taille, qui peut devenir monstrueuse, d’admirer sa couleur, l’aspect de l’écorce, et on est fasciné.

Avec une bouche et des yeux, éclairée de l’intérieur par une bougie vacillante, elle suscite la terreur dans la nuit, d’où son succès pour Halloween.

Dans Cendrillon, la fée s’en sert pour fabriquer un carrosse. Ce n’est pas complètement absurde car aucune autre plante ne produit un fruit aussi monstrueux. Un fermier allemand est entré dans le livre Guinness des records en 2016 pour avoir présenté une citrouille de 1200 kilos !

Les puristes se disputeront sur les appellations, vous expliquant qu’il ne faut « surtout pas » confondre citrouille, potiron, courge, potimarron, etc.

En fait, tous sont des courges. La citrouille est ronde et orange. Le potiron, lui, est plus aplati, et sa couleur varie du rouge au vert foncé. Le potimarron est plus petit, lourd et dur, avec une forme en poire.

Un avantage énorme de la citrouille est qu’elle se conserve bien l’hiver. Il suffit de la poser dans un endroit frais, sec, bien aéré, et bien en vu car, avant de la manger, il faut la savourer avec les yeux.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Halloween : mangez de la citrouille ! appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2MSy94z

santé nature innovation

Et, sinon, devez-vous en chercher un ?

 

La solitude est, on le sait, plus dangereuse pour la santé que le tabac, l’alcool et l’obésité.

Elle augmente le risque de décès prématuré de 50 % ! [1]

Alors la concurrence est rude pour trouver un conjoint.

Car, pas de chance, nous recherchons tous, plus ou moins, le même profil ; et il est de plus en plus rare !

Tous les goûts sont-ils vraiment dans la nature ?

On a beau répéter (sans trop réfléchir) que “tous les goûts soient dans la nature”, on constate un manque d’engouement pour les hommes égoïstes, bornés, méchants, tristes, menteurs, peureux et chômeurs…

Rien à faire.

Malgré les actions ministérielles, les initiatives gouvernementales contre les préjugés et les discriminations, les femmes continuent à exprimer une préférence marquée pour les hommes énergiques, drôles, cultivés et sensibles, sportifs et ouverts d’esprits, entreprenants, courageux, responsables, tendres, fidèles…

Ce que certains appellent aujourd’hui, selon une expression tirée de la zoologie, un “mâle dominant” ou “mâle alpha”.

Le mâle alpha : un concept qui vient des singes

En 1982, le primatologue (spécialiste des singes) Frans de Waal a publié un livre appelé : “La politique chez les chimpanzés : pouvoir et sexe parmi les singes”. [2]

Il expliquait que la plupart des primates ont des hiérarchies sociales avec un mâle dominant au sommet qu’il a appelé le “mâle alpha”.

Etonnamment, ce mâle alpha n’est pas forcément le plus fort du groupe.

Pour atteindre, et se maintenir à cette place, il faut un subtil mélange de force mais aussi de protection pour les femelles et les petits, y compris ceux qui ne sont pas les siens.

Le mâle fort mais injuste et égoïste a vite fait de se faire rétrograder.

C’est de là que l’expression provient. Elle est aujourd’hui utilisée pour les êtres humains, mais la comparaison est un peu hâtive car les sociétés humaines fonctionnent très différemment.

Chez les Hommes, de multiples hiérarchies, permettant de nombreuses “personnes alphas”

Chez les Hommes, il n’y a pas une hiérarchie, avec un mâle au sommet, mais une multitude, peut-être même une infinité de hiérarchies.

Les sommets de ces hiérarchies sont occupés par autant de personnes différentes, hommes ou femmes, selon l’endroit, le moment, les circonstances.

Il y a des hiérarchies dans le sport, les loisirs, l’art, les activités sociales, le travail, les caractères, les tailles, l’âge, les qualités de toutes sortes, si bien que nous sommes toujours « l’alpha » de quelqu’un et le « bêta » de quelqu’un d’autre.

Ainsi vous pouvez être capitaine de votre équipe de foot locale, et dans cette équipe peut jouer la personne qui est donc dans le milieu professionnel votre patron.

Une danseuse étoile enviée de toutes lorsqu’elle est sur scène peut être, dans sa famille, le « vilain petit canard ».

Un maire peut être une personnalité reconnue et appréciée de tous dans sa commune, mais tombe dans l’anonymat quand il va à l’Assemblée nationale à Paris.

Parce que l’être humain doit changer de “casquette” et endosser des rôles variés dans l’existence, chacun peut se retrouver à tout moment en position de domination ou de soumission par rapport à d’autres personnes ayant une expérience et des talents différents des siens.

Il y a donc une multitudes d’hommes et femmes alpha, et une multitudes de façons d’être un être humain alpha.

Dans “Les Bronzés font du ski”, Popeye est le mâle alpha

Parfois, c’est un “raté” qui devient le mâle alpha !

D’où les aventures hilarantes de Popeye (Thierry Lhermitte) dans “Les Bronzés”.

Il a beau être arrogant, peu fiable, ne pas avoir un sou à lui, pas de logement, et s’être fait jeter dehors par sa dernière copine, il est le roi de la fête sur les plages comme sur les pistes.

Cela lui permet de séduire les femmes des médecins et des commerçants en vacances car il connaît tous les trucs pour se valoriser et ridiculiser les autres à bon compte.

Ceux-ci apprennent, à leurs dépens, qu’aucun homme n’est jamais “mâle alpha” dans toutes les circonstances.

C’est aussi la cruelle leçon de Usaïn Bolt, le champion du monde de sprint qui s’est brûlé les ailes en s’essayant au foot, ou de Brad Pitt quand Angelina Jolie l’a quitté et est partie avec tous les enfants…

Quand le mâle alpha est un serial killer

Les hiérarchies humaines sont de tous ordres, y compris les plus dangereuses comme par exemple chez les délinquants, les prisonniers, les terroristes.

Les hommes peuvent s’efforcer de devenir les plus violents. S’instaure une hiérarchie, dans les prisons par exemple, où celui qui a commis les crimes les plus odieux est le plus respecté.

Mais, ce qui est plus étonnant, leurs crimes peuvent aussi susciter l’amour de nombreuses admiratrices !

La presse a relaté le 17 septembre 2019 que le terroriste du Bataclan Salah Abdeslam, incarcéré à Fleury-Mérogis, “recevrait régulièrement des courriers d’adoration d’au moins quatre femmes différentes”.

Anders Breivik, auteur des attentats d’Oslo en 2011, reçoit en moyenne 800 lettres d’amour par an dans sa cellule. [3]

Patrice Alègre, le tueur toulousain condamné pour cinq meurtres précédés de viols, a reçu des lettres de femmes de tous âges, dont plusieurs ont voulu venir le voir en prison. Il n’a choisi d’en voir régulièrement “que deux au parloir” et d’entretenir une correspondance avec quatre. Aujourd’hui, il demande sa libération pour épouser une psychologue canadienne, mère de deux enfants, qui affirme depuis 2009 son désir de l’épouser. [4]

Mais la liste continue : Marc Dutroux a reçu de nombreuses lettres de demande en mariage en prison, le terroriste Carlos a séduit son avocate Isabelle Coutant-Peyre qu’il a épousée en 2001. Jacques Mesrine avait séduit, en pleine cavale, une blonde québécoise de 20 ans, qui s’attachera à lui pendant cinq ans malgré la prison. [5]

On peut le déplorer. S’énerver. Se scandaliser.

Il semble qu’il y ait là quelque chose de très profond dans la nature humaine.

Maintenant, chercher un partenaire qui s’est illustré pour de bonnes raisons, par des moyens légitimes, et dans un domaine qui mérite le respect, est une stratégie plus prudente à mon avis si on cherche le bonheur sur le long terme.

Attention au mâle alpha trop bien « installé »

Celui qui occupe une position “indéboulonnable” est probablement celui qui a choisi un domaine qui était trop facile pour lui.

C’est pourquoi les disciplines sportives sont toujours organisées avec des compétitions locales, régionales, nationales et internationales permettant à chacun de se confronter à meilleur que lui, selon le niveau.

Même les titres de « champion du monde » sont remis en jeu chaque année.

En effet, installé au sommet, jamais remis en cause, l’homme s’encroûte, régresse, s’affaiblit.

Rester éternellement le champion de pétanque de son village sans jamais essayer de se confronter au champion du village d’à côté, c’est un peu dommage.

Pénurie de mâles alpha dans la société

Selon la psychologue américaine Theresa E. DiDonato, spécialiste des relations de couple, il y aurait aujourd’hui dans les pays occidentaux une pénurie d’hommes jugés désirables par les femmes, aboutissant à une baisse du nombre de mariages, ou d’unions stables, avec de graves conséquences sur la détresse des femmes. [6]

Le déséquilibre s’aggrave d’années en années. En effet, la vie moderne favorise les accidents de la vie. De plus en plus d’hommes sont exclus du “marché” des hommes désirables, pour cause d’échec scolaire, addictions diverses, chômage, dépression, divorce, surendettement et même suicide.

90 % des prisonniers sont des hommes, 90 % des SDF sont des hommes, 90 % des morts ou invalides permanents dus à des accidents du travail sont des hommes… La plupart des accidentés de la route sont des hommes…

Cela finit par provoquer une pénurie, qui se reflète dans les chiffres de l’espérance de vie. Celle-ci est 5 ans plus courte pour les hommes, une réduction presque équivalente au tabagisme.

Deux fois plus de femmes que d’hommes, parmi les jeunes médecins et avocats

A cela s’ajoute un autre phénomène, très actuel. Il se trouve que, après des siècles ou des millénaires où les femmes ont peut fait d’études, elles sont désormais beaucoup plus nombreuses parmi les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et occupent de plus en plus de postes de pouvoir et de direction. [7]

L’égalité est dépassée dans de nombreux secteurs où les femmes sont majoritaires. Parmi les jeunes diplômés de médecine, qui reste une des professions les plus prestigieuses de notre société, il y a deux femmes pour un homme. [8] Chez les avocats, pareil. [9]

Or, les femmes manifestent une tendance stable à rechercher un homme plus diplômé qu’elles, avec des responsabilités et une rémunération supérieures. [10]

Cela est vrai dans le milieux pauvres, mais tout autant parmi les femmes ayant de très hauts-salaires, et qui ont tendance à rechercher, malgré tout, un homme gagnant encore plus. [11]

En d’autres termes, si le médecin épouse volontiers une infirmière, la femme médecin, elle cherchera plutôt parmi les professeurs de médecine. Là où le patron d’une entreprise partait volontiers avec sa secrétaire, la patronne cherchera plutôt un patron d’une plus grande entreprise que la sienne.

On peut le regretter, en particulier parce que cela contribue à l’accroissement des inégalités sociales. Mais le fait est que lorsque le couple se forme avec un homme gagnant moins que la femme (20 % des couples en France mais déjà près de 40 % aux Etats-Unis), le risque de divorce est 33 % plus élevé. [12]. Ce sont les femmes qui, dans 70 % des cas, demandent le divorce. [13]

En effet, les tâches ménagères continuent à peser essentiellement sur les femmes et,  lorsqu’elles doivent non seulement porter les enfants mais aussi être le principal pilier financier du foyer, avec toutes les responsabilités et les fatigues que cela implique, cela crée des tensions bien compréhensibles à mon avis…

Appeler les hommes à prendre leurs responsabilités

La solution serait que les hommes prennent enfin leurs responsabilités.

Que ceux qui se laissent couler comprennent que le monde a besoin d’eux aussi.

Qu’ils s’aperçoivent, comme dit plus haut, qu’il y a de nombreuses façons d’être un “alpha”.

Le monde est assez vaste et riche pour offrir à chacun un domaine dans lequel il peut exceller, même si on a connu de nombreux et douloureux échecs.

C’est en se remettant en route qu’on retrouve un sens à sa vie, et que l’on devient un partenaire de qualité, désirable, capable d’apporter le bonheur à quelqu’un, sachant qu’il n’est nul besoin pour cela d’être parfait, bien au contraire.

Avec l’âge, on découvre même que ce sont les blessures, les manquements, les faiblesses, qui font le plus grand charme des gens, à partir du moment où il y a une volonté de s’améliorer. Et les “super-alphas”, ceux qui avaient déjà au départ toutes les qualités, ne sont pas forcément les plus charmants !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Avez-vous épousé un mâle alpha ? appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2qJ10zy

santé nature innovation

Le goût – et le prix – des bonnes choses

 

Tout jardinier qui se respecte connaît les variétés anciennes et nouvelles de tomates.

Mais il y a une loi d’airain, qui s’applique à toutes : plus une variété produit de fruits et résiste aux maladies, moins elle a bon goût.

Quel dommage !

Mais cela semble être une loi de la Nature : ce que vous obtenez facilement, et en grande quantité, a peu de valeur.

C’est comme les perles, ou les pierres précieuses : les plus belles sont les plus rares.

C’est pourquoi les bonnes tomates sont plus chères. Beaucoup plus chères. Beaucoup, beaucoup plus chères !

Au supermarché, des tomates productives, résistantes aux maladies, mais dures et fades

Vous pouvez, si vous le voulez, récolter des dizaines de kilos de tomates sur un seul plan.

Les tomates que vous trouvez au supermarché viennent d’ailleurs de ces variétés.

  • Mais si vous voulez une tomate douce, sucrée, dont les saveurs éclatent au moindre brin de persil ou à la plus petite feuille de basilic…
  • Une tomate charnue, qui fait l’effet d’un baiser langoureux quand vous la posez sur la langue…
  • Une tomate vivante, qui chante la Provence, les cigales, les oliviers, le soleil de la Méditerranée…

Alors n’espérez pas en remplir des cageots.

Le plant poussera difficilement.

Les maladies seront nombreuses : le mildiou, pour commencer, puis le botrytis, aussi appelé “pourriture grise”, l’oïdium, l’aternariose, la chlorose et, surtout, la terrible “maladie bronzée” de la tomate.

La tomate peinera à éclore. Puis elle refusera de mûrir. Enfin, elle éclatera, sur le pied !

Les mille épreuves du jardinier

Il n’y a que si vos pieds sont assez espacés, et bien aérés ; que si vous avez réussi à éviter de mouiller les feuilles, avec un petit abri adéquat ; si vous avez régulièrement inspecté pour intervenir au premier signe d’infection ; si vous avez évité de le noyer d’un arrosage incontrôlé, et déjoué les excès de sécheresse, du chaud comme du froid. Si vous avez évité de cultiver vos tomates à proximité des pommes de terre et si, enfin et surtout, vous avez eu beaucoup de chance.

Ce n’est qu’alors que vous récolterez une tomate biscornue mais succulente, dont la saveur marquera vos papilles. Cette tomate prodigieuse qui vous fait entrer dans un nouvel univers de volupté, que longtemps vous regretterez.

On se doute que les producteurs industriels, qui ont besoin de milliers de tonnes de tomates pour approvisionner les supermarchés, n’ont pas le temps pour cela. Ils ne peuvent pas prendre le risque. Ils ont besoin de tomates calibrées, fermes, résistantes aux maladies, et surtout de longue conservation. Ils doivent miser sur la sécurité s’ils veulent pouvoir payer leurs emprunts, leurs engrais, les intermédiaires et les impôts.

Ils n’ont pas d’autre choix que de produire des tomates qui résisteront au transport par camion, au stockage, aux manipulations et tripotages sur les étals. Des tomates qui resteront intactes quand on les jette au fond d’un caddie, quand on les écrase sous un pack de lait (ou de bière), quand on les passe sur le tapis roulant de la caisse. Des tomates qui rejoindront sans se crever le fond du coffre de voiture, supporteront d’être roulées dans les ronds-points et les bretelles d’autoroute, avant d’être transportées par ascenseur jusqu’à l’appartement, puis mises au frigo.

Histoire d’amour avec une tomate

La tomate dont je vous parle, moi, est cueillie encore chaude, au coucher du soleil.

Avec précaution, je la lave dans ma source. D’un pas lent, je la rapporte jusque dans ma cuisine, où je la plonge cinq secondes dans l’eau bouillante. La peau s’en va d’un coup, et se révèle un fruit carmin ou vermillon, strillé d’incarnat. Elle est douce comme le velour, car le plaisir d’une bonne tomate tient plus encore à sa texture qu’à son goût. C’est la douceur tiède qu’on recherche, le jus qui coule à flot à la moindre pression sur le palais.

Cette tomate n’a en réalité pas besoin de plus qu’un peu de fleur de sel pour donner le meilleur d’elle-même, quoique l’ail, l’huile d’olive et une pointe de vinaigre, voire un peu de mozzarella di buffala, la rehaussent encore.

Mais voilà : c’est une rareté. Un don.

Vous ne pouvez pas l’obtenir en claquant des doigts. Il faut la séduire, se mettre à son service, ou du moins aller jusqu’à elle, et il est illusoire d’espérer lui mettre la main dessus en se contentant de débourser 5 euros, ou même 10 euros le kilo, dans un quelconque supermarché de grande ville.

Pas de prix pour une bonne tomate

Très franchement, les (quelques) bonnes tomates que je récolte chaque année, entre la fin du mois d’août et le 15 septembre, sont sans prix.

Si on me donnait 100 euros par tomate, cela ne compenserait pas le travail, le soin, l’inquiétude qu’elles m’ont procuré.

Du tri de graines à la fabrication du compost et au désherbage à la main, en passant par les semis, la transplantation, l’arrosage, l’installation des tuteurs, des protections, la prévention des maladies, et l’arrachage, ou plutôt le délicat pinçage, des “gourmands” – les branches de tomates qui cherchent à pousser en diagonale, sous chaque feuille, et qu’il faut pincer avant qu’ils ne croissent – c’est une charge, une mission, un sacerdoce.

Pas de prix pour de bonnes fraises, de bonnes carottes et de bonnes patates !

Et je peux en dire autant de la culture de mes fraises, de mes poireaux, de mes carottes, de mes pommes de terre même.

Si vous voulez une bonne pomme de terre, vous devez accepter un rendement moindre.

La fameuse loi de la Nature. On peut l’expliquer par la logique : le sol, même enrichi, ne contient qu’une quantité donnée de minéraux et nutriments. La plante, malgré son réseau racinaire, n’a qu’une capacité d’absorption limitée

Pour exhaler toutes leurs saveurs, fruits et légumes ont besoin de temps pour élaborer et concentrer les parfums, et se charger de molécules aromatiques.

Plus la récolte est abondante, moins chaque légume ou fruit récolté n’en aura accumulé.

C’est pourquoi les grosses pommes Golden ou Granny Smith ne peuvent pas, ne pourront jamais, être aussi parfumées et acidulées que mes petites pommes de plein champ, cox orange, reinettes et Boskoop.

C’est une loi que notre époque s’obstine à refuser.

Depuis des décennies, les ingénieurs agronomes nous promettent des fruits et des légumes qui auront à nouveau du goût.

Ils tripotent les génomes. Ils fabriquent des hybrides. Ils jouent avec les ADN. Surtout, ils dépensent des budgets, de la salive, et font parler d’eux dans les journaux. [1]

Mais dans nos caddies, et dans nos assiettes, c’est toujours la même histoire triste, sauf pour les chanceux qui, parmi nous, ont un potager bio.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Pourquoi les bonnes tomates sont chères appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2qykCX0

santé nature innovation

Bientôt plus aucun moyen de faire confiance sur Internet… ni ailleurs

 

Les « deep fakes » sont ces nouvelles vidéos qui apparaissent actuellement sur Internet, qui utilisent l’image et la voix d’une personnalité pour lui faire dire ou faire… n’importe quoi.

Cela va de déclarations aberrantes prétendument faites par Barack Obama, Mark Zuckerberg ou Emmanuel Macron, à des films X où apparaissent des personnalités qui n’y ont jamais participé.

Il suffit pour cela de disposer d’une vidéo de la personne que vous voulez exploiter. Le programme informatique récupère son image, son timbre de voix, ses mimiques et ses intonations, et s’en sert pour produire un nouveau film où la personne dit et fait tout autre chose.

Demain, vos petits-enfants feront des fausses vidéos de vous avec leur smartphone

Aujourd’hui, les « deep fakes » servent à faire des blagues de potache, ou des films X, mais dans peu de temps n’importe qui pourra en fabriquer à l’aide de son smartphone.

Vos enfants ou petits-enfants vous montreront en riant des vidéos où vous apparaîtrez, et où vous direz que vous êtes un martien, ou que vous vous prenez pour Napoléon. Cela leur paraîtra marrant.

Et en effet, dans un premier temps, on ne verra que le côté bon-enfant.

Mais forcément, des personnes vont utiliser ces techniques de façon malveillante.

Par exemple, dans une procédure de divorce, un des conjoints produira une fausse vidéo montrant l’autre en train de menacer ses enfants ; dans une entreprise, un employé jaloux fera une vidéo d’un collègue tenant des propos sexistes ou racistes ; dans les affaires criminelles, les avocats apporteront des pièces à conviction où un innocent s’accusera du crime commis par leur client, etc.

Doute généralisé

À la télévision ou sur Internet, tout reportage, aussi convaincant soit-il, pourra être mis en doute. Cela suscitera de la méfiance dans l’opinion publique et des divisions encore plus violentes qu’aujourd’hui. On ne saura plus que croire, qui croire.

Les experts redoutent même que les « deep fakes » déclenchent des guerres. Il se pourrait en effet qu’une fausse vidéo d’un chef d’état annonçant qu’il attaque un pays voisin entraîne, sur un malentendu, une riposte dévastatrice.

Mais il y a pire.

Plus moyen de faire confiance à aucun texte

Les programmes de « deep fakes » ne se limitent pas aux vidéos. Les textes et les articles en tout genre, peuvent eux aussi être falsifiés de plus en plus facilement.

Aujourd’hui, lorsque vous lisez un article, sur Internet, dans un journal ou dans un livre, vous savez que c’est une personne réelle qui l’a écrit car les ordinateurs ne sont pas encore capables de produire des textes cohérents, intéressants, et bien écrits.

Quand il y a des arnaques, on peut en général les détecter à d’infimes erreurs d’expression, des fautes d’orthographe, ou de ponctuation.

Mais bientôt, ce ne sera plus vrai.

Les ordinateurs capables d’écrire des articles ayant l’apparence d’être sérieux, sur n’importe quel sujet, et pour défendre n’importe quel point de vue.

Très bientôt, des ordinateurs capables d’écrire parfaitement pourront produire n’importe quel article sur demande, pour ou contre n’importe quoi, en se basant sur tous les textes qui ont été mis en ligne sur Internet depuis 20 ans et qui représentent une source illimitée de contenu.

Sur d’innombrables sujets, vous trouvez déjà des articles qui disent tout et son contraire :

  • « Dix raisons pour lesquelles vous devez boire du café tous les jours »
  • « Dix raisons pour lesquelles il faut éviter le café à tout prix »
  • « Dix raisons pour lesquelles le café n’est ni bon ni mauvais pour la santé »

On trouve bien sûr la même chose pour le vin rouge, les graisses saturées, la viande ou encore de l’huile de noix, de colza, la vitamine D, les compléments nutritionnels, etc.

Le web bientôt envahi d’articles trompeurs

Des logiciels pourront bientôt sélectionner les arguments sur n’importe quel sujet et en faire des articles qui auront toutes les apparences de la crédibilité.

Il suffira d’appuyer sur un bouton pour ajouter des photos, des sources, et même de fausses interviews d’experts réalisées à partir d’articles trouvés sur Internet !

Le Web se retrouvera en très peu de temps envahi d’articles trompeurs mais ayant toutes les apparences du sérieux, et qui dépasseront largement les capacités humaines d’analyse. Nous n’aurons tout simplement pas le temps ni la possibilité d’analyser la crédibilité des articles, qui mêleront habilement le vrai et le faux pour tout embrouiller.

Ce sera la mort d’Internet, mais aussi de l’édition de nouveaux livres et de journaux, car toutes les nouvelles parutions pourront être falsifiées de la même façon.

Les tentatives de réagir sont vouées à l’échec

Bien sûr, il y aura des tentatives de réaction.

Des systèmes de certification se mettront en place, avec des « Autorités » diverses et variées (Etat, ministère, presse officielle, instituts scientifiques…) qui prétendront garantir la fiabilité de certains sites.

Mais d’une part, on sait que l’objectivité est toujours très difficile à trouver et à maintenir, et que des intérêts politiques et financiers finissent toujours par influencer les médias officiels ;

D’autre part, ces sites Internet seront victimes du même problème que les autres, à savoir l’impossibilité de vérifier si les informations qu’ils relayent sont vraies ou fausses !!

On observe déjà aujourd’hui l’intensité de la guerre de l’information sur les vaccins, le cholestérol, l’ostéoporose, la vitamine D, Alzheimer, la curcumine, les oméga-3, le dépistage du cancer de la prostate ou du sein, la pilule contraceptive et la PMA… Et je ne parle pas des guerres, des élections, des luttes commerciales.

Sur Internet, vous trouvez tout et son contraire. Les meilleurs experts s’affrontent. De part et d’autre, des arguments scientifiques d’apparence incontestable sont alignés.

Ceux qui dominent le débat ne sont pas ceux qui ont raison, mais ceux qui sont les plus puissants pour imposer leur point de vue

Ceux qui dominent le débat ne sont pas ceux qui ont raison, mais ceux qui ont le plus de moyens financiers, de relais médiatiques, d’influence sur le Ministère de la Santé et les Facultés de Médecine pour obtenir que leur point de vue soit relayé.

Mais tout cela va prendre une autre dimension, et une toute autre gravité, avec les « deep fakes » et les logiciels d’intelligence artificielle.

Demain, le premier venu pourra en un clic analyser tous les textes publiés en ligne sur un domaine, reprendre les informations qui l’arrangent, écarter les informations qui le dérangent, inventer des sources, des témoignages, des analyses, des expertises, et ainsi produire une synthèse plus complète, plus précise, et plus convaincante que n’importe quel dossier ou documentaire réalisé aujourd’hui à grand frais par les journaux ou les chaînes de télévision.

Ce sera la fin d’Internet, car on y trouvera absolument n’importe quoi, et il sera devenu impossible de distinguer les sources fiables des autres.

Revenir à la communication face à face, aux lettres écrites à la main

Nous n’aurons pas d’autre choix que de revenir à la communication face à face. Seules les choses que nous verrons de nos propres yeux, et les récits qui nous seront rapportés de vive voix par des personnes de confiance, seront dignes de foi.

On redécouvrira l’utilité – et le charme – de la correspondance à la main, où le style d’écriture personnel enrichit de façon si mystérieuse et si forte le sens des mots.

Nous devrons apprendre à écarter tout le reste, car Internet, les journaux, les radios et les télés seront discrédités. Il faudra se méfier des téléphones eux-mêmes car rien ne sera plus facile que de programmer de faux appels imitant la voix de votre conjoint ou de vos parents, et simuler une fausse conversation avec vous !!

Les réseaux sociaux seront envahis de « faux profils », « amis virtuels » et autres chimères créées par les mémoires informatiques. Nos enfants devront, de gré ou de force, redécouvrir les amis en chair et en os.

Seule une consultation en personne chez un médecin ou un thérapeute de bonne réputation, nous garantira d’être bien soigné.

Peut-être même devrai-je vous envoyer mes lettres… par pigeon-voyageur !

Enfin, peut-être que j’exagère.

Mais il est fort probable que l’époque des « mass-media », de la radio à Internet, n’aura été qu’une courte parenthèse d’un siècle dans l’histoire de l’humanité. Elle sera considérée comme une curiosité bizarre par nos arrière-petits enfants, puis vite oubliée.

Et, au fond, ce ne sera peut-être pas si mal ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Deep Fakes sur Internet : gros problèmes en vue appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2Jdez0B

santé nature innovation

L’extraordinaire influence de nos actes

 

Votre pire ennemi est votre meilleur ami”, disent les bouddhistes.

Chez les chrétiens, on connaît l’appel à “tendre la joue gauche” ou à “aimer ses ennemis”.

Pourquoi ces phrases absurdes, limite sadiques, reviennent-elles dans les livres de “sagesse” ?

Pourquoi personne ne les a-t-il supprimées, depuis le temps ?

Un outil qui peut être utile dans certains cas douloureux

Si ces phrases n’ont pas été supprimées, c’est peut-être parce qu’elles peuvent parfois nous aider.

Elles seraient une sorte d’outil, pour sortir de certaines situations douloureuses et compliquées.

Je ne prétends pas détenir la clé de la sagesse.

Mais je me permets de proposer une interprétation qui m’a personnellement aidé :

Le sens de ces paroles, c’est que nos ennemis nous sont parfois “envoyés” pour nous aider à changer notre regard, notre perception des choses. Changer, dans notre vie, les choses qui ont un besoin urgent d’être changées.

Tant que nous ne comprenons pas le message, d’autres ennemis se présentent. Le même cycle recommence, et il se termine toujours de la même façon : mal.

Le jour où nous acceptons de changer, l’ennemi se volatilise. Nous comprenons qu’il nous a finalement été utile, parfois même plus utile que notre meilleur ami, et on peut même parvenir à l’aimer.

Il n’y a que six personnes qui séparent n’importe quel être humain du président des États-Unis

Vous avez sans doute déjà entendu dire qu’il n’y a que six personnes qui vous séparent du président des Etats-Unis.

C’est la “théorie des six degrés de séparation” (aussi appelée “théorie des six poignées de main”). Elle a été établie par un Hongrois, Frigyes Karinthy, en 1929.

Elle stipule que toute personne sur le globe peut être reliée à n’importe quelle autre, au travers d’une chaîne de relations individuelles comprenant au plus six maillons.

Chacun de nous connaît environ mille personnes. Chacune de ces personnes connaît mille autres personnes. Etc.

Au bout de six maillons, on arrive ainsi à connaître l’ensemble de l’humanité.

Mais les choses se sont encore accélérées récemment.

Avec le développement d’Internet et des réseaux sociaux, des chercheurs chez Microsoft, Eric Horvitz et Jure Leskovec, ont calculé en 2016 qu’il n’y avait plus que 3,3 maillons qui séparaient chacun de nous de l’ensemble de l’humanité.

Cela nous donne une idée de l’influence extraordinaire que peuvent avoir chacun de nos actes sur toute l’humanité.

L’effet papillon est réel.

Une responsabilité énorme sur nos épaules

Lorsque nous blessons quelqu’un, même légèrement, même involontairement, nous ne savons jamais ce qu’il en découlera.

Il se pourrait que le destin de cette personne en soit modifié. Par exemple, en manquant une occasion ce jour là qui se présentait à elle.

De cette occasion manquée peut surgir autre chose : frustration, colère, énervement… Il se pourrait que la personne, blessée, en blesse une autre. Qui en blessera une autre. Et ainsi de suite…

Du fait de la “théorie des six poignées de main”, il est très probable qu’un jour une de ces personnes arrive dans notre vie. Mais elle arrivera avec sa blessure, dont nous sommes nous-même responsable à l’origine.

Elle éprouve un intense mal-être. Elle est habitée par le besoin de vengeance, contre n’importe qui.

Elle vous rencontre. Elle vous fait du mal.

Vous dites : “Mais enfin, je n’ai rien fait pour mériter ça !”

Mais il est trop tard.

Arrêter la spirale, avant qu’il ne soit trop tard

Pour arrêter la chose, pour éviter d’en arriver là un jour, il aurait fallu, dès l’origine, éviter ce mouvement d’humeur, ce petit mensonge, cette infime injustice, qui a fini par avoir de si terribles conséquences dans notre propre vie.

Le problème est qu’on ne réalise en général pas l’enchaînement des causes. Et on ne s’inquiète pas de stopper le mal tant qu’on n’a pas connu de grandes épreuves.

C’est pourquoi les sages ont en général une barbe blanche. Il faut avoir vécu, pour le comprendre.

Ce n’est pas le type de réflexion qui vous vient lorsque vous vous faites marcher sur le pied dans le bus, ou quand la caissière est désagréable, ou quand la maîtresse vous met une bulle.

Non, la prise de conscience ne se manifeste que le jour où vous avez vraiment mal. Le jour où vous vivez une injustice vraiment violente.

Pour cela, il faut sans doute que votre pire ennemi intervienne dans votre vie.

Lui seul peut vous faire prendre conscience de la chose la plus importante de votre vie, à savoir que vos actions ont des conséquences.

Que chacun de vos gestes et chacune de vos paroles comptent, et que donc votre vie a un sens, et de l’importance.

On raconte qu’Adolf Hitler n’aurait jamais fait de politique s’il n’avait pas été recalé plusieurs fois, et apparemment injustement, à l’école de peinture de Vienne, car il rêvait d’être peintre !!

Le jury d’examen se doutait-il des conséquences qu’allait avoir son acte ?

Remonter dans la généalogie

L’enchaînement compliqué des méfaits, qui risquent un jour de nous revenir dessus par une sorte d’effet boomerang, explique sans doute l’importance que portaient les Anciens aux “malédictions sur plusieurs générations”.

C’est un thème qui revient souvent dans les textes anciens : un homme commet un meurtre et il est “maudit pendant sept générations” (ou douze, ou plus).

L’idée est que la personne qui commet un crime ne paiera pas toujours tout de suite. Mais les conséquences de son crime retomberont, tôt ou tard, sur lui ou ses enfants, ou les enfants de ses enfants, etc.

C’est un fait que les Hommes ont constaté au cours des millénaires, et qui s’est inscrit dans les consciences.

Parole d’un lecteur de Santé Nature Innovation

J’ai reçu ce matin ce témoignage de la part d’un lecteur fidèle de Santé Nature Innovation :

“J’ai vécu un divorce épouvantable sur 14 ans et j’ai tout perdu après avoir tout construit sur ce mariage.

Ma conclusion est : avant j’étais c*** et basique, religieux psychorigide, je ne savais pas grand chose sur tout.

Depuis qu’on m’a jeté comme une m***de, ma sagesse a fait un pas de géant, ma réflexion a centuplé en profondeur, et je suis passé de l’esclavage à la liberté dans tous les domaines.”

Je ne serais pas étonné que ce lecteur considère que sa pire ennemie se soit révélée être sa meilleure amie.

Je ne serais pas étonné, même, qu’il finisse par “aimer son ennemie”.

Après tout, elle lui a fait faire le “pas de géant” qui lui a ouvert la voie vers “la liberté dans tous les domaines”.

Ce n’est pas rien !

Je sais que beaucoup de mes lecteurs ont connu, et connaissent, de grandes douleurs, de grandes injustices, du fait de personnes proches qui les font souffrir.

Puissent-ils un jour parvenir à la conclusion si puissante, si libératrice, que leur ennemi les a aidés à franchir un cap qu’ils n’auraient jamais pu passer sans lui.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Mon pire ennemi est mon meilleur ami appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/32vUien

santé nature innovation

Le café soluble a toutes les vertus santé du café, mais pas le goût

 

Le café soluble est aussi bon pour la santé que le vrai café.

Vous pouvez en boire sans problème 3 ou 4 tasses par jour si cela vous dit, et cela ne pourra vous faire que du bien.

Comme pour le café, les effets sont positifs sur :

– le cerveau : concentration, attention, rapidité, le café améliore les fonctions cérébrales. [1] Il diminue le risque de dépression [2] et de suicide [3] chez les femmes ;

– le métabolisme : le café augmente le métabolisme et vous fait brûler plus de calories, ce qui donne de l’énergie et fait maigrir [4] ;

– le système nerveux : le café diminue le risque de maladie d’Alzheimer [5] et de Parkinson [6] ;

 Le cœur : le café réduit le risque de maladie cardiovasculaires ; [7]

 Le foie : le café protège le foie contre la cirrhose [8], et réduit le risque de cancer du foie [9] ;

– le diabète : le café réduit le risque de développer le diabète de type 2 [10].

Je rappelle que le café est l’aliment le plus riche en antioxydants (polyphénols) dans le régime moderne des Français. [11] Les études montrent que, dans l’ensemble, les buveurs de café vivent plus longtemps que les autres. [12]

Maintenant, le problème du Nescafé, et des autres cafés solubles, c’est le goût : acide, amer, goût de brûlé.

Est-ce inévitable ?

Oui.

« Café bouillu, café foutu »

Les grandes marques du café soluble (Nescafé, Maxwell…) essayent à tout prix de vous convaincre que leur café est fait à partir de café normal, et que le traitement pour le transformer en petits grains secs ne change rien.

C’est absurde.

Même si vous prenez le meilleur café qui soit à la base (et ce n’est évidemment pas le cas, ce serait trop cher), le café soluble ne peut pas garder le bon goût du café.

En effet, on fabrique d’abord un café dans une cafetière géante. A ce stade, il s’agit d’un café normal, bien que très concentré, avec toute la richesse des 700 arômes (environ) qui donnent cette odeur si complexe et appétissante du vrai café qui sort de la cafetière.

Ce café est immédiatement refroidi, et déshydraté, c’est-à-dire qu’on retire l’eau par évaporation. Mais bien entendu, beaucoup d’arômes s’évaporent au même moment, et déjà ce qui reste, et qu’on appelle la « liqueur de café » n’a plus le fumet délicieux d’une tasse de café frais.

Pourtant, ce n’est que le début des ennuis. Il faut maintenant transformer cette liqueur en grains secs. Et c’est bien sûr ça qui pose problème.

Il y a deux techniques pour cela : la première est de la projeter en microgoutellettes dans un four très chaud (250 °C). L’eau s’évapore, on récupère une poudre sèche, mais bien sûr l’essentiel des arômes ont alors disparu. Ne reste que l’acidité, l’amertume, le goût de brûlé… si caractéristiques du café soluble.

L’autre technique est la « lyophilisation » : on congèle la liqueur, on casse le glaçon ainsi obtenu en petits morceaux, qu’on met dans une chambre sous vide.

On réchauffe légèrement et les cristaux de glace se transforment en vapeur (processus de sublimation), laissant de fines paillettes dorées, qui ressemblent à du café moulu.

Cependant, dans l’opération, de nombreux arômes se seront aussi évaporés. Le taux de caféine a aussi baissé.

Le goût du café est donc plus pauvre, moins complexe, moins onctueux.

Dans les deux cas, les fabricants font comme s’ils ignoraient le dicton pourtant connu dans toutes les campagnes « Café bouillu, café foutu ».

Le prix du café soluble dépend en grande partie du café utilisé pour le fabriquer

On ne s’étonnera pas que les fabricants de café soluble, qui produisent d’énormes quantités, utilisent du café de moins bonne qualité à base de Robusta. Le Robusta est beaucoup plus amer, et il a moins d’arômes.

Sur l’étiquette du Nescafé Gold, on lit « élaboré avec des Arabicas », mais cela ne signifie pas « sans Robusta », et sur la fiche Wikipédia du Nescafé il est écrit qu’il est fait avec de l’Arabica et du Robusta.

De toute façon, mettre le meilleur café dans les cuves dans les usines serait dommage pour un café qui, au bout du compte, a son goût dénaturé en cours de route.

La différence ne se justifierait pas à la caisse. C’est une conséquence inévitable de la guerre des prix.

Accepter de payer le prix… et de patienter un peu

Le café soluble, c’est moins bon, mais c’est tellement plus rapide, facile, pratique !

Il n’y a même pas besoin d’une bouilloire : un peu d’eau chaude du robinet, et hop, c’est prêt.

C’est pratique, c’est vrai.

Et on s’y habitue très bien avec le temps.

Mais pour ma part, je continue à avoir besoin, pour bien démarrer la journée, de l’odeur du bon café fraîchement moulu, sorti d’une cafetière à l’italienne qui me rappelle mon enfance.

Encore un excès de nostalgie, sans doute, mais que voulez-vous, on ne se refait pas.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Le Nescafé est-il bon pour la santé ? appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/31odqti

santé nature innovation

L’anti-dépresseur le plus vendu au monde ne marche pas contre la dépression

 

L’anti-dépresseur Zoloft, de la famille du Prozac, serait inefficace, selon une nouvelle étude clinique britannique publiée dans The Lancet. [1]

Cette étude est la première qui soit réalisée sans aucun financement des grandes entreprises pharmaceutiques.

Elle a porté sur 700 patients, ayant été chez le médecin en Angleterre pour dépression.

La moitié de ces patients ont reçu du Zoloft, l’autre moitié un placebo (faux médicament).

Résultat : aucune différence statistique dans leur score de dépression après six semaines de traitement. Après 12 semaines, pareil : aucune différence significative.

Inefficace contre la dépression, ce médicament aurait un léger effet contre l’anxiété

Toutefois, interrogés sur le fait de savoir s’ils se sentaient mieux, moins anxieux, et si leur santé globale s’était améliorée, les patients prenant le médicament ont déclaré une légère amélioration, de 20 %.

Les chercheurs en ont conclu que, à défaut d’être efficace pour la dépression, le Zoloft pouvait (devait !) être prescrit contre les symptômes faibles et modérés d’anxiété :

Nos conclusions sont en faveur de la prescription d’antidépresseurs ISRS (de type Prozac et Zoloft, NDLR), à un groupe plus large de patients que ce qu’on pensait, y compris ceux qui ont des symptômes modérés qui ne remplissent pas les critères de diagnostic de la dépression ou du syndrome d’anxiété généralisée.”, écrivent-ils en conclusion. [2]

Curieuse conclusion

Cette conclusion me paraît curieuse, et pour tout dire contradictoire.

Le médicament ne soigne pas la dépression, il faudrait donc l’étendre à un nombre plus important de patients, sous prétexte qu’il a un léger effet contre l’anxiété ?

Mais cela ne tient pas compte du risque d’accidents, et d’effets indésirables. Ces médicaments ne sont pas des bonbons.

Les patients qui prennent du Zoloft se plaignent très souvent de problèmes : insomnie, anxiété, perte du goût et de l’odorat, sentiment d’être anesthésié, indifférent à la vie, coupé du monde…

Ils sont aussi victimes de dépendance, et de symptômes de sevrages difficiles, incluant des crises de panique, des sueurs et tremblements…

Il existe un site Internet intéressant, meamedica.fr, qui est une plateforme indépendante où les patients peuvent témoigner des effets de leurs médicaments. Voici la page du Zoloft (dont la molécule s’appelle “sertraline”) : https://www.meamedica.fr/depression-antidepresseurs-irs/sertraline

Voici un témoignage récent d’une femme de 26 ans :

“ Bonjour,

Suite à un échec avec le fluvoxamine, on m’a prescrit le Zoloft.

J’ai commencé à 50 mg la première semaine, puis la semaine suivante j’en ai pris 75 mg pour monter jusqu’à 100 mg.

Bref, ce que je peux dire, c’est que ce traitement est un échec.

Mon anxiété ne faisait qu’augmenter lorsque je prenais une dose plus forte en plus d’avoir peu d’appétit sous ce médicament ainsi que des battements rapides du coeur. En plus, à 100 mg, j’ai commencé à avoir des idées noires et je n’arrêtais pas de pleurer sans aucune raison. Ce medoc m’a mise à terre alors qu’il était supposé me remonter. Je le déconseille donc si vous souffrez d’angoisse car il ne fait que les augmenter et je ne suis pas la seule à avoir vécu cet enfer vu que j’ai une amie qui en a pris aussi et qui a eu des effets secondaires similaires.

Aujourd’hui, je commence un traitement sous Remeron mais je peux vous dire que je ressens encore les effets du Zoloft, en plus du sevrage qui n’est pas facile.

Réfléchissez à deux fois avant de le prendre et exprimez clairement ce que vous ressentez au médecin pour qu’il vous prescrive un traitement adapté à votre situation.”

Le site contient aussi des témoignages plus positifs, mais il reste surprenant que des médecins-chercheurs poussent leurs confrères à une prescription plus large, y compris à des personnes ayant des symptômes modérés, d’un médicament aussi puissant.

Rappelons que les anti-dépresseurs sont les médicaments “apprenti-sorciers” par excellence de la médecine moderne : on ne sait pas comment ils fonctionnent, on ne sait pas sur quelle partie du cerveau ou du système nerveux ils agissent.

Dans ces conditions, le réflexe devrait être… la prudence.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Anti-dépresseur Zoloft : inefficace (nouvelle étude) appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2MLYEr8

santé nature innovation

Comment le gras est devenu bon pour la santé

 

Rappelez-vous les années 80…

Le fin du fin, quand on voulait être en bonne santé, c’était les biscottes, les cracottes, les triscottes !

– Les œufs ? « Bourrés de cholestérol !! » ; 

– L’huile d’olive ? « Si vous voulez vraiment ressembler à une Mamma italienne… » ;

– Les avocats ? « Très mauvais pour le cœur ! » ;

– Les noix ? « La route directe vers l’obésité ! ».

Nous n’avions plus non plus le droit de manger du beurre, le gras du jambon, les olives, pour les mêmes raisons.

Le triomphe du riz complet

En revanche, aucune limite sur le riz complet, les pommes de terre, les pâtes, et tous les « féculents » présentés comme excellents pour la santé…

Et puis dans les années 90… patatras.

Un étrange docteur venu des Etats-Unis, le Dr Atkins, déclara que c’était de la foutaise.

« – L’ennemi, c’est le sucre ! »

Pour être en bonne santé, pour maigrir, il fallait manger des protéines. Oui, de la viande, rouge si possible, et sans limite !!

Dukan et Montignac montent sur scène

En France, le régime Atkins fut introduit sous le nom de régime « Dukan » qui, quoiqu’il ait prétendu par la suite, ressemblait à s’y méprendre au régime Atkins.

Puis vinrent les années 2000 et le régime « Montignac », orienté vers les aliments à faible index glycémique.

Avec Montignac, vous ne deviez plus vous soucier si ce sont des glucides, des protéines, des lipides, ou même de la quantité dans votre assiette.

Le but, c’est de choisir des aliments qui ne se transforment pas trop vite en sucre, lors de la digestion.

Vous évitez ainsi les « pics de glucose » sanguin, favorisant le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires…

Puis ce fut la mode du régime « paléo », ou préhistorique : manger comme nos ancêtres chasseurs-cueilleurs…

Une logique derrière tout cela : toujours moins de glucides

Derrière ces apparents mouvements de balancier, on décèle une logique :

La méfiance grandissante face au glucose. Les prémices de la guerre totale contre le sucre.

En effet, à chaque étape, y compris celle du régime méditerranéen et du régime paléo, on consomme de moins en moins de produits sucrés et glucidiques.

Il était donc logique que, un jour où l’autre, on en arrive à éliminer tout sucre, quel qu’il soit : rapide, lent, complexe, à index glycémique élevé ou faible…

Aujourd’hui, même les sucres artificiels sont dénoncés (pour d’autres raisons : trop chimiques).

Il était logique que l’on en vienne à promouvoir un régime exclusivement à base de graisses et de viande.

Ce régime, qui aurait fait hurler de terreur les cardiologues d’autrefois, est aujourd’hui l’objet de tous les désirs, les espoirs, les fantasmes.

On l’appelle le régime cétogène, un mot dérivé de « cétone » un terme de chimie qui désigne certaines molécules à base de carbone.

L’origine du régime cétogène

Le régime cétogène est aujourd’hui utilisé en vue d’une vie saine. Mais il est bien connu des médecins depuis un siècle, puisqu’il fut longtemps le seul traitement efficace contre l’épilepsie.

Pratiqué à l’hôpital, sous surveillance médicale constante, et ce pendant trois semaines, il guérit environ un tiers des patients épileptiques.

Il est dérivé des cures de jeûne, que les médecins pratiquaient au 19e siècle pour traiter le diabète. En effet, quand nous jeûnons, notre corps fabrique des « corps cétoniques ».

Ces corps cétoniques peuvent servir de carburant alternatif aux cellules, pour remplacer le glucose quand celui-ci vient à manquer.

On dit que le corps entre en état de « cétose », ce qui produit des bienfaits contre le diabète et l’épilepsie.

Toutefois, cet état de cétose peut aussi être provoqué en mangeant uniquement des graisses, ce qui est évidemment moins éprouvant que de ne rien manger du tout.

Les principes du régime cétogène

Le régime cétogène, donc, consiste à manger principalement des graisses  : huiles, gras et aliments à forte teneur en gras.

Les protéines sont considérées comme un moindre mal. En revanche, les glucides sont rigoureusement proscrits. Ils ne doivent pas dépasser 5 % de l’alimentation totale.

L’essentiel des repas repose donc sur :

– De la viande : poulet, canard, veau, porc, viande rouge et charcuteries ;

– Des poissons gras : saumon, truite, thon, maquereaux ;

– Des œufs ;

– Du beurre, de la crème ;

– Des fromages, en privilégiant les fromages de chèvre et de brebis ;

– Des noix et des graines ;

– Des huiles, qui peuvent être bues telles quelles (ou mangées à la cuillère à soupe) ;

– Des avocats ;

– Des légumes-feuille verts, des oignons, ail, des poivrons (pas de petits pois, ni de haricots, y compris haricots verts) ;

– Des condiments : moutarde, sel, poivre, vinaigre, épices en tout genre, herbes aromatiques.

Les bienfaits du régime cétogène

Utilisé à l’origine contre l’épilepsie, le régime cétogène est parfois conseillé aujourd’hui pour les autres maladies neurologiques,[1] et également les maladies du métabolisme grâce à son effet similaire à celui du jeûne.

Des études sur de nombreuses maladies ont été menées, mais gardez à l’esprit que l’intérêt pour la diète cétogène est récent, et que les recherches n’ont pas encore abouti à des données très concluantes.

Néanmoins, il existe des études indiquant des bienfaits pour :

– Les maladies artérielles et cardiaques : le régime cétogène réduit les facteurs de risque comme la graisse corporelle,[2] la pression artérielle, le sucre sanguin. On observe une baisse du taux de cholestérol HDL, indiquant une amélioration de la condition générale.[3]

– Le cancer : la diète cétogène est étudiée dans le cadre du cancer, pour ralentir la croissance des tumeurs ; ces recherches s’appuient sur les théories du cancer comme maladie métabolique, où les tumeurs se nourriraient de glucose, par fermentation, processus théoriquement impossible si le corps est en cétose.[4] Des travaux sont menés sur les tumeurs du cerveau ;[5]

– Acné : une baisse des niveaux d’insuline et de la consommation d’aliments sucrés et hautement transformés pourrait aider à réduire les symptômes de l’acné ;[6]

– Syndrome des ovaires polykystiques : selon la même logique, la baisse des niveaux d’insuline est favorable, car l’insuline joue un rôle clé dans cette maladie.[7]

Les effets secondaires du régime cétogène, et comment les minimiser

Le régime cétogène ne présente pas de danger pour les personnes en bonne santé. Mais il peut provoquer des réactions un peu surprenantes dans un premier temps, pendant que le corps s’adapte.

Les Américains appellent cela la « grippe céto » (Keto Flu).

Elle dure quelques jours au début du régime. Vous manquez d’énergie, votre cerveau tourne au ralenti. Vous avez faim, vous avez du mal à dormir, des nausées, des problèmes digestifs et, si vous faites du sport, de mauvaises performances.

L’haleine sent l’ammoniac, et l’équilibre hydrique du corps se modifie. Pour aider à l’adaptation, il peut être nécessaire d’ajouter du sel à l’alimentation, et prendre des sels minéraux comme du potassium (1000 mg), du magnésium (300 mg).

Au début, il est important de manger à sa faim, sans crainte de grossir. En effet, le régime cétogène fait partie de ces régimes qui permettent de perdre du poids sans restriction calorique, c’est-à-dire sans rationner le nombre de calories absorbées.

Aliments spéciaux et compléments nutritionnels pour le régime cétogène

Il existe en pharmacie une huile alimentaire spéciale pour le régime cétogène, appelée huile « TCM ». C’est une huile composée de triglycérides à chaînes moyennes. Les triglycérides sont des molécules de graisses à trois brins, dont la longueur peut varier.

C’est une huile qui peut être ajoutée dans les boissons, le yaourt, les potages, et qui augmente le niveau de corps cétoniques.

Les compléments alimentaires pour sportifs, créatine et petit-lait (souvent rencontré sous son appellation anglophone « whey ») aideront les personnes qui pratiquent le régime cétogène tout en faisant du sport.

Comme les autres régimes, le régime cétogène n’est évidemment pas miraculeux. Mais il a l’avantage énorme de permettre de maigrir sans donner cette horrible sensation de faim que l’on éprouve avec les autres régimes. Rien ne coupe plus l’appétit que le gras, parce que la graisse reste très longtemps dans l’estomac avant d’être digérée.

Le problème est que vous ne ressentez pas l’effet “coup de fouet” que donne le sucre. Avec le régime cétogène, on sent moins vite l’énergie revenir. C’est logique : cette énergie qui monte vient du niveau de glucose qui monte dans le sang. Sans glucides dans l’alimentation, le corps doit fabriquer du glucose à partir des débris de protéines (proétolyse) et des stocks de graisse, mais c’est plus long.

Avec le régime cétogène, le glucose remonte donc très lentement. Les personnes qui suivent un régime cétogène compensent souvent ce phénomène en buvant du café, du thé matcha, en prenant du ginseng, du gingembre ou de la maca, au moins jusqu’au moment où leur corps s’habitue.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Incroyable diète cétogène appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2ISAIB9

santé nature innovation

Le secret de la richesse

 

Il existe, dans le monde, deux sortes de biens :

Les premiers, comme les gâteaux ou les voitures, ne peuvent être donnés à deux personnes à la fois. Si j’augmente votre part, cela diminue la mienne. Si vous prenez une place, personne d’autre ne pourra s’y asseoir.

Ces biens déclenchent forcément, à un moment ou à un autre, de la rivalité.

La rivalité débouche sur la jalousie. Et la jalousie sur la haine, éventuellement la violence.

Mais il existe de nombreux biens, et à vrai dire les plus précieux, qui peuvent être partagés sans appauvrir celui qui les donne.

Ces biens qui peuvent être partagés sans appauvrir celui qui les donne

Ainsi l’instruction, le langage, les mathématiques, les connaissances, les bonnes histoires…

Les recettes, les chansons, les proverbes, les sourires, les souvenirs et expériences…

C’est grâce à cela que nous pouvons nous rapprocher de nos semblables, coopérer, et nous enrichir mutuellement à une vitesse extraordinaire.

« Celui qui reçoit une idée de ma part, augmente son instruction sans diminuer la mienne », disait Thomas Jefferson.

« Et celui qui allume sa lanterne à la mienne, reçoit de la lumière sans me plonger dans l’obscurité. »

C’est là le secret de la richesse de notre époque. Cette capacité inouïe que nous avons aujourd’hui de partager les informations, savoir-faire, expériences. Nous évitons ainsi aux autres de commettre les mêmes erreurs que nous, et nous les aidons à résoudre plus vite leurs problèmes.

Comment les pratiques de santé naturelle ont explosé, grâce à Internet

Bien entendu, les connaissances en santé naturelle sont du même type, surtout avec Internet.

Je peux partager avec vous des connaissances sans que cela ne me retire rien du tout.

Bien entendu, il faut payer pour les ordinateurs, l’électricité, les serveurs informatiques, la documentation, le loyer et la comptabilité… C’est pourquoi j’insiste pour que les fidèles lecteurs de Santé Nature Innovation prennent un petit abonnement à une revue « payante », qui coûte quelques euros par an.

Mais évidemment, ce que nous partageons n’a, en valeur, aucune commune mesure avec le prix.

Il suffit que vous trouviez un seul remède… une seule technique… une seule information sur un soin, un produit, une thérapie… une seule parole qui vous rassure, vous réconforte, vous remette en selle pour la vie… et vous pouvez gagner des années de vie en meilleure santé, plus heureuse, ce qui n’a pas de prix, tout simplement.

Et bien sûr, je ne suis plus le seul, comme lorsque j’ai commencé.

Vous pouvez aujourd’hui profiter de nombreuses lettres d’information gratuite de grande qualité, éditées par toutes sortes de personnalités différentes, avec des expériences, des regards aussi riches que variés.

Une masse d’informations inimaginable à partager

C’est pourquoi j’aime tant Santé Nature Innovation.

Cela va faire bientôt 10 ans que j’écris, tous les jours de la semaine !

Rarement il m’est arrivé de vous renvoyer un message déjà publié. En principe, chacun de mes messages contenait des idées nouvelles.

Je m’appuie sur de nombreuses sources, françaises et étrangères, et énormément sur mon expérience, ainsi que sur les retours des personnes que j’aide, qui m’entourent, ou qui m’écrivent.

Cela fait une masse de plus en plus grosse de choses à partager, et qui nous enrichissent mutuellement de façon inimaginable.

En cette époque où l’on déplore si souvent l’égoïsme, l’individualisme, nous pouvons malgré tout éprouver une véritable gratitude, une profonde joie, de penser qu’un tel système de partage puisse exister.

Pensons aussi au fait qu’il bénéficie à des milliers de personnes démunies qui peuvent profiter de ces lettres d’information sans aucune contribution en retour (espérons malgré tout qu’elles le feront le jour où elles pourront se le permettre 😉

Mais aujourd’hui, je voulais partager avec vous cette bonne pensée, car je ne suis pas le seul, et de loin, à faire ce travail, et je voulais dire un grand « merci » également à tous les rédacteurs d’ici et d’ailleurs qui m’enrichissent, tous les jours, de leur travail désintéressé.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Un moyen efficace de faire du bien appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2MC744b

santé nature innovation

La majorité de la population et des parlementaires est d’accord sur le principe, mais pas sur la façon de faire

 

Depuis des mois, les gens s’énervent autour de la « Procréation Médicalement Assistée », ou PMA, pour les femmes célibataires et les couples de femmes mariées.

Sur le principe, la majorité des gens sont d’accord : ils trouvent normal que les couples de femmes mariées puissent recourir à la procréation médicalement assistée pour avoir des enfants.

De même, à l’Assemblée, la majorité des députés sont d’accord.

Où est le problème, alors ? Pourquoi ne pas voter la loi, puis passer au problème suivant ?

D’accord sur le principe, mais pas sur la façon de faire

On peut être d’accord sur le principe, mais pas sur la façon de faire.

Par exemple :

  • Sur les papiers, l’enfant aura deux mamans. Mais il faut bien que l’ovule vienne de l’une des deux (on ne peut pas encore concevoir un enfant à partir de deux ovules de femmes).
  • Dans ce cas, faut-il donner une reconnaissance particulière à la mère qui aura donné l’ovule ? Ou bien faut-il qu’elles soient mères à égalité ?

Chacun peut se triturer les méninges pour trouver des arguments pour ou contre les deux positions.

Le problème est qu’il est impossible de trancher. Les deux positions peuvent se défendre, suivant les options philosophiques de chacun.

Forcément, certains vont se sentir gravement lésés

Comme les députés seront obligés de se prononcer pour l’une des deux options, il y aura forcément un des camps qui se sentira gravement lésé sur cette question.

Mais la PMA pour les couples de femmes pose bien d’autres problèmes du même type.

Par exemple :

  • La même question se pose pour le spermatozoïde.
  • En effet, pour l’instant, il est toujours nécessaire de recourir au spermatozoïde d’un homme pour former un embryon humain.
  • En revanche, sur les papiers, il y aura deux mères et pas de père.

Question : l’enfant peut-il avoir le droit de savoir qui est l’homme qui a donné son spermatozoïde pour le concevoir ?

Si oui, quel sera alors le statut de cet homme, puisqu’il est censé n’y avoir que deux parents, les deux mères ? Faut-il le protéger par l’anonymat, afin de lui éviter le risque de se faire un jour « ennuyer » par l’enfant, qui viendrait par exemple réclamer des droits sur son héritage ? Ou, au contraire, faut-il donner à l’enfant le droit un jour de demander à le connaître ?

Comme pour la question précédente, chacun peut se faire son idée.

Il ne s’agit pas d’être de droite ou de gauche, progressiste ou réactionnaire, féministe ou non féministe.

Aucun moyen de dire si une position est plus juste que les autres

Il n’y a aucun moyen de dire si une position est plus juste que les autres.

Les uns invoqueront le fait que « depuis toujours, les enfants ont un père et une mère, et que cela reste incontournable sur le plan biologique ».

Les autres diront que c’est là une conception dépassée et qu’un enfant n’est pas défini par les gamètes qui l’ont constitué, mais par la volonté et le projet parental des personnes qui ont souhaité l’avoir.

Je ne sais pas ce que les députés vont décider. Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’ils devront trancher au hasard, faire des mécontents et créer de nombreux problèmes douloureux, où des personnes (parents ou enfants) se sentiront meurtries dans leur chair.

Des larmes et des cris en perspective

Ce qui est certain également, c’est que la loi sera contestée, non pas tout de suite, mais dans deux ou trois ans au plus tard.

Imaginez, par exemple, deux femmes mariées. L’une se fait féconder par le spermatozoïde d’un ami proche qui a accepté de se dévouer.

L’enfant naît.

Par la loi, sa femme est reconnue mère au même titre qu’elle-même.

L’ami ne figure nulle part sur les papiers ni même dans l’acte de naissance, où il n’est pas précisé que l’enfant est né par PMA (c’est l’option qui semble être en passe d’être adoptée au moment où je vous écris).

Mais l’expérience a rapproché la femme et son ami. Celui-ci se sent un peu le « père » de l’enfant, même si, selon la loi, il ne l’est pas. Il est, malgré lui, impatient de le voir et de le connaître. Et la femme ne peut s’empêcher de voir en lui un peu le père de son enfant.

Or, trois mois après la naissance, voici que les deux femmes se disputent et divorcent [1].

Celle qui s’était fait féconder part avec l’enfant sous le bras et va rejoindre… le père biologique de l’enfant, avec qui elle se marie.

La femme du premier mariage reste maman au même titre qu’elle-même.

Elle dispose d’un droit de garde, devra payer une pension alimentaire, donner à l’enfant tout ou partie de son héritage, etc.

Cela va-t-il, cela peut-il « arranger » tout le monde ?

Les gens vont-ils se montrer « raisonnables » ?

On peut penser que les adultes impliqués vont être raisonnables, « jouer fair play », etc.

Mais le problème, dans ces cas-là, est qu’on ne sait plus où se trouve le « raisonnable » et le « fair-play ».

Selon les options philosophiques de chacun, on pourra estimer qu’il est « parfaitement normal que » le père et la mère biologiques, désormais mariés, puissent reconnaître leur enfant et s’en occuper comme n’importe quel autre couple.

Mais on peut tout aussi bien estimer qu’il est « parfaitement normal que » l’ex-épouse de la femme, qui avait été partie prenante du projet parental, soit intégralement maintenue dans ses droits et qu’elle obtienne la garde de l’enfant à mi-temps.

Encore une fois, ce n’est pas une question d’être « pour ou contre » l’égalité des droits entre les couples de même sexe et les autres.

C’est un problème insoluble créé par l’évolution des mentalités, les innovations médicales et les changements législatifs.

Beaucoup de travail en perspective pour les juges et les psys

Bien entendu, tout projet, et a fortiori toute nouveauté, entraîne toujours son lot de problèmes, et ce n’est pas pour cela qu’il faut ne rien faire.

La particularité de cette nouveauté-là est que les problèmes ne retomberont pas seulement sur les personnes qui auront décidé de s’engager, en toute connaissance de cause, mais aussi sur les enfants, qui seront déchirés entre les adultes qui se disputeront et qui, tous, auront de bons arguments à faire valoir.

Entre les enfants qui demanderont laquelle des deux mamans a apporté son ovule, où est le monsieur qui a donné son spermatozoïde, pourquoi l’une de leurs mamans a accouché d’eux, les ont allaités, leur ressemble beaucoup et l’autre pas du tout mais qui pourtant sont toutes deux leur mère, les hommes pris de remords qui voudront connaître leur enfant mais qui ne figureront nulle part dans les papiers, les mères qui devront payer des pensions alimentaires et donner une part d’héritage à des enfants qu’elles n’auront jamais portés, et les enfants qui seront frères et sœurs à part entière avec les deux mêmes mères, mais qui n’auront aucun trait commun, il risque d’y avoir bien des incompréhensions, des angoisses, des sentiments d’injustice.

Il est vrai que la situation actuelle est déjà terriblement compliquée et qu’un nombre important d’enfants vivent des drames familiaux.

La question est de savoir si cette réforme va vraiment améliorer cette situation.

À moins que ça n’en soit pas le but…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Pourquoi les gens s’énervent autour de la PMA appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/316ZeEQ

santé nature innovation

Le cholestérol est une molécule vitale : le détruire avec des médicaments est une grave erreur

 

Je m’aperçois que je ne vous ai plus parlé depuis quelques temps du cholestérol.

Or, plusieurs études récentes sont venues dessiner de nouveaux contours à ce problème.

Voici donc un rappel de l’état de la science sur le sujet :

Rappel de l’état de la science au sujet du cholestérol

Notre corps fabrique constamment du cholestérol et, s’il le fait, c’est parce qu’il en a besoin :

  • Besoin, et c’est le plus important, de former chacune de nos cellules : nos membranes cellulaires ne pourraient pas exister sans cholestérol. Le cholestérol est en effet une très grosse molécule. Avec ses 27 atomes de carbone (ce qui est énorme), elle est comme une « plaque tectonique » qui donne de la rigidité aux membranes cellulaires ;
  • Besoin pour fabriquer des acides et des sels biliaires, sans lesquels nous ne pourrions pas digérer les graisses ;
  • Besoin pour fabriquer des hormones, en particulier les hormones sexuelles ;
  • Besoin pour fabriquer de la vitamine D, qui est faite à partir du cholestérol, et qui est indispensable pour l’immunité, les os, les articulations, et pour prévenir de nombreux cancers.

Un faible taux de cholestérol augmenterait le risque de certains cancers.

Bref, le cholestérol est une molécule absolument indispensable, et il est absurde de partir du principe que « moins on en a, mieux on se porte ».

Comment on mesure le cholestérol – et pourquoi cela pose d’énormes problèmes

Le cholestérol est, comme on le voit, impliqué un peu partout dans le corps.

Conséquence : les médecins ne peuvent pas l’extraire de toutes vos cellules pour savoir combien vous en avez.

Ce qu’ils font, c’est mesurer le cholestérol qui circule dans le sang.

Or, c’est là que les problèmes commencent.

Pour le transporter là où il en a besoin, notre corps utilise un système de petits « bateaux » qui chargent la molécule de cholestérol et l’emportent à destination.

Ces petits « bateaux » sont des protéines. Les unes transportent le cholestérol vers les organes qui en ont besoin.

Les autres rapportent le cholestérol vers le foie. Le cholestérol est en effet considéré comme une molécule très précieuse. Il n’est donc pas dégradé et évacué comme d’autres. L’organisme préfère le garder pour s’en resservir. C’est le foie qui sert de zone de stockage.

Le mythe du bon et du mauvais cholestérol

Or, la médecine, qui aime les idées simples, a décidé de considérer que les bateaux qui transportent le cholestérol vers les organes, aussi appelé cholestérol LDL, étaient « mauvais », tandis que ceux qui le rapportent vers le foie (les HDL) seraient « bons ».

Ainsi est né le mythe, si répandu, du « bon » et du « mauvais » cholestérol, auquel il est fait référence à tout bout de champ sans que quiconque ne comprenne profondément de quoi il est question.

Il s’agit de la même molécule de cholestérol, dans les deux cas. C’est seulement le bateau qui change.

Or il est absurde de considérer que l’un serait mauvais. S’il existe, c’est parce qu’il est utile pour le corps.

Le cholestérol peut-il boucher les artères ?

On pourrait imaginer que, comme pour la circulation automobile dans les grandes villes, ou plutôt comme les péniches dans les fleuves, la quantité totale de cholestérol en circulation puisse augmenter de façon anarchique jusqu’à provoquer des bouchons, et que la solution serait donc de le faire baisser avec des médicaments.

Cette comparaison ne tient pas debout.

Même si une petite partie de notre cholestérol provient de l’alimentation, la plus grande partie du cholestérol est fabriquée par le foie, au fur et à mesure de nos besoins.

Si votre taux de cholestérol (bon ou mauvais, peu importe) se met à monter, cela ne signifie pas du tout que vous devriez prendre des médicaments pour le faire baisser, ni d’ailleurs prendre des produits naturels comme la levure de riz rouge qui contient naturellement des statines (molécules anti-cholestérol).

Cela signifie que, hors maladie génétique appelée « hypercholestérolémie familiale », votre corps estime avoir besoin de plus de cholestérol, par exemple pour combler des micro-trous dans la paroi de vos artères provoqués par une inflammation chronique (mais il y a bien d’autres causes possibles).

Un problème de mode de vie

Mais quelle que soit cette cause, il est certain qu’elle a quelque chose à voir avec votre mode de vie.

C’est dur à dire, et je ne veux pas paraître désagréable, mais la réalité est malheureusement que vous mangez sans doute mal, et probablement trop.

Vous faites trop peu d’exercice. Vous fumez, buvez, stressez. Votre mode de vie est malsain et, si l’on vous examinait dans votre ensemble, on trouverait bien d’autres sources d’inquiétude que votre taux de cholestérol : surcharge pondérale, foie malade, vésicule boueuse, pancréas fatigué, inflammation généralisée, gaz intestinaux, sommeil perturbé et, très probablement, moral fluctuant.

Prenez rendez-vous avec un nutritionniste

Plutôt que de courir les cabinets de biologie pour des analyses, les cabinets de cardiologie pour de savants diagnostics sur l’état de vos artères, et les pharmacies pour des médicaments, prenez rendez-vous d’urgence chez un nutritionniste.

Mieux, si vous avez la chance de pouvoir le faire, prenez un véritable coach de vie qui va vous aider à vous remettre sur les rails.

Votre taux de cholestérol, miraculeusement, reviendra dans la « norme », mais ce ne sera qu’un bienfait très secondaire par rapport à tout ce que vous apportera un mode de vie sain.

Le taux de cholestérol n’est pas un prédicteur de maladie

Certaines analyses sanguines peuvent révéler des maladies. C’est le cas de votre taux d’urée, créatinine, hémoglobine ou, dans une moindre mesure, de glucose.

Mais votre taux de cholestérol n’est pas lié à une maladie, fut-elle cardiovasculaire, mais à votre mode de vie ordinaire.

Si vous vivez sainement, vos artères et votre cœur iront mieux. Vous diminuerez fortement votre risque de maladie cardiovasculaire. Il se trouve que, par ailleurs, votre taux de cholestérol baissera également. Mais ce n’était pas le cholestérol qui vous rendait malade. C’était votre mode de vie malsain !!

Les médicaments donnent une dangereuse illusion d’aller mieux

C’est pourquoi il est dangereux médicalement de traiter les personnes ayant trop de cholestérol avec des « médicaments anti-cholestérol » (statines).

En faisant baisser artificiellement le taux de cholestérol, ces médicaments donnent l’illusion au patient qu’il va aller mieux ; que son risque cardiaque va diminuer ; qu’il peut donc persévérer dans le chemin de perdition où il s’était engagé !!

Ce phénomène est à vrai dire un tel scandale que d’innombrables théories du complot ont émergé pour tenter d’expliquer comment une civilisation qui se veut scientifique et rationnelle comme la nôtre, pouvait être tombée dans une telle mascarade.

Les uns invoquent l’influence de l’industrie pharmaceutique, qui tient avec les statines un de ses plus gros marchés.

D’autres pensent que c’est la multiplication des cardiologues, une profession médicale dont les effectifs ont explosé ces quarante dernières années, qui chercherait ainsi à justifier son existence.

D’autres encore pensent au lobby des chirurgiens, des hôpitaux, voire des ambulances : en donnant au public l’illusion d’être protégé contre les maladies cardiovasculaires, on favorise le nombre d’infarctus, et de lucratives opérations de pontage en urgence, nécessitant toujours un intense suivi, et une médicamentation appuyée et souvent définitive (anti-coagulants).

Pour ma part, je crois surtout que c’est la peur qui justifie cela.

La peur, pour le patient, d’entendre la vérité en face. La peur, pour les médecins, de passer pour méchants, voire brutaux, en révélant à leurs patients la cause réelle de leurs problèmes.

La peur aussi, d’être confronté à la nécessité d’aider une personne à tout reprendre à zéro dans son existence : comment faire ses courses, cuisiner, manger, quel emploi du temps pour quelles activités, avec qui, etc.

Pour chaque patient, c’est un Himalaya qu’il faut gravir à nouveau, et combien il est plus simple alors de se contenter de griffonner une ordonnance, même si cela implique de « mentir » au patient en lui faisant croire qu’il souffre d’un épineux problème physiologique.

N’oublions pas le pouvoir de prescrire, si grisant pour le médecin. D’un coup de plume, ou de quelques touches sur son ordinateur, il accorde au patient la substance « magique » qui lui accordera la vie longue, et heureuse… On est pas loin de l’élixir de longue vie des alchimistes du Moyen-Âge, à ceci près que tout est gratuit aujourd’hui grâce à la Sécurité Sociale !

Pas de questions à se poser et, surtout, aucun effort à faire. Ce système arrange tout le monde et c’est pourquoi, malgré cette lettre et tant d’autres sur le même sujet, rien ne change, ou si peu.

Mais il faut parfois accepter d’être « la voix qui crie dans le désert »…

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Rappel important sur le cholestérol appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2p5knSE

santé nature innovation

Pourquoi se réveille-t-on à 4 h du matin ??

 

Pour la troisième fois de la semaine, vous vous réveillez en sursaut.

Angoisse. Quelle heure est-il ?

Non ! Une fois encore, quatre heures du matin !!

Une fois encore, quatre heures du matin

Nous sommes tous passés par des phases de notre vie où nous nous sommes réveillés chaque nuit entre 3 h et 5 h du matin.

Si vous êtes comme moi, vous avez essayé la valériane, la mélatonine, l’huile essentielle de lavande, arrêté le café… Mais quelle que soit la méthode, vous avez agi à l’encontre de siècles d’expérience !

L’historien Roger Ekirch a publié en 2006 un livre contenant plus de 500 comptes rendus écrits à travers les âges sur le premier sommeil et le second sommeil.

Journaux intimes, revues médicales, livres de prières : tous évoquent des approches du sommeil très différentes de ce que nous considérons aujourd’hui comme « normal ».

Il semble que les gens aient eu l’habitude de dormir la première partie de la nuit, de se réveiller quelques heures au petit matin, puis de compléter leur repos jusqu’au moment de démarrer la journée sérieusement.

Les travaux de Roger Ekirch sont appuyés par des scientifiques qui ont constaté que notre corps revient naturellement à cette façon de dormir quand on supprime les stimulations artificielles (la lumière électrique, par exemple).

Activités diverses au milieu de la nuit

Dans cette période entre le premier et le second sommeil, les gens ravivaient le feu, faisaient un tour de garde, mangeaient quelque chose, nourrissaient les bébés, se racontaient des histoires ou faisaient l’amour.

On pense que c’est à cause de cela que tant de contes anciens font intervenir des personnages nocturnes, telles la chouette qui hulule, la « reine de la nuit », la sorcière sur son balai, la lune avec ses yeux et sa bouche…

Nous avons perdu tout souvenir de cette façon de dormir, à tel point que le réveil à 4 h du matin nous provoque un accès d’anxiété incroyable, et complètement inutile.

Nous gâchons ce moment de créativité et d’imagination extraordinaire

Au lieu de mettre à profit ce temps idéal, dans le calme et l’obscurité de la nuit, pour réfléchir, imaginer, créer (car notre cerveau est particulièrement alerte à ce moment-là), nous paniquons.

Si bien que, au lieu de mettre ce précieux moment à profit, nous le transformons en cauchemar.

Nous retournons cette énergie cérébrale contre nous-mêmes, pour nous fabriquer des angoisses, imaginer toutes sortes de dangers et de catastrophes qui disparaîtront comme par enchantement avec la lumière du jour.

Ainsi, c’est à quatre heures du matin que nous nous inquiétons le plus de la baisse de productivité de la journée. Nous voyons tous les événements de notre vie notre mariage, notre travail, nos amitiés, notre famille, notre santé sous l’aspect le plus sombre.

Or, il semble qu’il y ait de bonnes raisons de croire que le cerveau explore de nouvelles pistes, la nuit.

Mêler les rêves et la conscience rend très créatif

Quand nous tombons endormis, nous fabriquons de la prolactine, une hormone qui nous met dans un état de relaxation, de rêve et de sommeil.

Nous sécrétons aussi de la prolactine quand nous nous réveillons et restons bien détendus.

C’est pourquoi, si nous ne sommes pas assaillis par des idées noires, les moments où nous « paressons » au lit le matin peuvent être si agréables.

Quand on se réveille la nuit, ces hormones nous permettent de combiner notre capacité à rêver, donc à imaginer, à inventer des choses sans contraintes, et nos facultés intellectuelles conscientes.

C’est donc un moment d’hypercréativité à exploiter au mieux, mais qui se retourne facilement contre vous parce que c’est à ce moment-là que vous risquez le plus d’imaginer que cette tache dans votre dos est probablement un mélanome.

Ne pas rester au lit

Si vous lisez mes lettres depuis longtemps, vous savez que je recommande de ne pas rester au lit à partir du moment où vous avez constaté que vous étiez réveillé.

Je ne suis sans doute pas le seul à vous l’avoir conseillé. Votre médecin, des amis, vous ont forcément invité à aller manger quelque chose à la cuisine, à lire un livre dans un bon fauteuil, avec une lumière tamisée, à écouter de la musique douce, à faire un puzzle, du tricot, à boire une tisane ou une tasse de chocolat chaud…

Cela peut sembler contre-productif, mais, là encore, c’est l’expérience qui parle. Se mettre en action tranquillement, sans activité trop excitante, est la meilleure façon d’être repris par le sommeil. La difficulté est d’oublier de guetter le sommeil, et de parvenir à faire son ouvrage en laissant vagabonder ses pensées en toute relaxation.

Soudain, le sommeil revient et il vous suffit alors de vous coucher pour vous rendormir. Vous repartez pour 45 minutes de sommeil minimum, de préférence 1 h 30 ou 2 h, qui au bout du compte vous apporteront le repos nécessaire pour passer une bonne journée.

La lumière électrique a tout brisé

Évidemment, le problème est qu’on est très tenté, aujourd’hui, d’allumer une forte lumière électrique, voire un smartphone, un écran d’ordinateur ou une télévision.

Autrefois, les gens restaient dans l’obscurité.

La seule lumière qu’ils avaient était celle de quelques braises, d’un feu, d’une chandelle tremblotante, du clair de lune… Tout cela facilitait grandement le rendormissement.

Si vous devez absolument vous éclairer, allumez une petite lampe de chevet ou une veilleuse, sans quoi vous risquez de briser votre rythme circadien (rythme jour/nuit)

De plus, ce sommeil fractionné en deux s’intègre mal dans le mode de vie moderne, où on se couche tard (après le film) et où on se lève tôt pour partir au travail.

Seules les personnes qui bénéficient d’horaires de travail flexibles peuvent vraiment s’adapter à cette façon de dormir en toute décontraction, sans paniquer à l’idée de n’avoir pas assez dormi, ce qui est, bien sûr, le moyen le plus sûr de rester éveillé.

L’espoir est que notre société, orientée vers la productivité, redécouvre les vertus des rythmes de vie naturels, et qu’elle ait l’intelligence de s’adapter car, en effet, avec un bon sommeil naturel, on est incroyablement plus productif.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post 4 h du matin, les yeux grands ouverts appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/30U6rIt

santé nature innovation

Le témoignage de Marie-Anne F.

 

Marie-Anne F., une de mes fidèles lectrices, m’a envoyé le message suivant, qui m’a profondément touché :

« J’avais un collègue qui faisait des remarques moqueuses (euphémisme) à beaucoup de ses camarades. J’en ai été également victime quand il a commencé à se moquer de ma petite taille. La première fois, j’en ai été blessée et je n’ai pas répondu.

J’ai bénéficié d’une trêve.

Quand il m’a réattaquée, je lui ai dit : “Hé, grand, tu oublies de dire…” et j’en ai rajouté autant que je pouvais sur tous mes défauts

C’est ainsi que j’ai obtenu la paix. J’ai même pu me permettre parfois une remarque “rieuse” à son endroit, sans réaction de sa part, mais avec le sourire complice de mes autres collègues.

Un jour, une collègue a dit que j’avais un sale caractère (c’est un peu vrai), il a rétorqué que moi au moins j’en avais. J’avais gagné et il ne m’a plus jamais ennuyée. »

« Y a qu’la vérité qui blesse ! »

« Y a qu’la vérité qui blesse ! », aimions-nous crier au collège quand un élève se plaignait d’avoir été dénigré.

C’est là tout le problème des attaques et critiques que l’on peut subir dans la vie.

Nul besoin pour celui qui nous critique d’être intelligent ou fin psychologue : n’importe quelle personne malveillante peut trouver en nous, très facilement, des méchancetés à dire, qui auront un fond de vérité.

Non, nous ne sommes jamais parfaits, ni même totalement innocents.

Confronté aux moqueries, on peut garder le silence ou répondre en cherchant à blesser encore plus le moqueur, pour se venger.

Mais, dans un cas comme dans l’autre, la blessure restera.

Alors, la meilleure – et, en fait, la seule façon – de répondre, c’est bien celle de Marie-Anne.

La seule façon de répondre, c’est celle de Marie-Anne

Cette « solution » réclame un immense courage.

Peu de personnes en sont capables, à vrai dire. Car il faut oser se regarder tel qu’on est, s’accepter et comprendre que, dans la vie, l’important n’est pas d’être parfait, mais de s’efforcer de faire ce qu’on peut avec ce qu’on a.

C’est difficile. Il faut beaucoup travailler sur soi d’abord, pour en arriver là, et comprendre que les critiques, qu’elles viennent des autres ou de soi-même, n’ont en réalité aucun sens.

Mais seules les personnes qui en sont capables peuvent échapper aux blessures d’amour-propre qu’il est si facile de nous infliger.

Avoir le courage d’écouter son agresseur, aussi malveillant qu’il puisse être

Il faut, pour cela, avoir le courage d’écouter notre agresseur, aussi malveillant qu’il puisse être.

Trouver ce qui est vrai, ou ce qui a un fond de vérité, dans les défauts, manques, faiblesses, ridicules erreurs qu’il s’amuse à souligner chez nous.

Plutôt que de crier, de contester, de se venger, ce qui ne sert à rien sinon à faire empirer les choses et à nous attirer des remarques encore plus blessantes, prendre ce qu’il dit de vrai, ou d’à peu près vrai, et lui répondre :

« Mais oui, tu as raison, je suis ainsi.

Ou, du moins, à peu près ainsi, car ce que tu dis n’est pas tout à fait exact, mais peu importe. Dans l’ensemble, tu as raison, je ne suis pas parfaite, loin de là.

D’ailleurs, puisque tu t’intéresses tant à moi, puisque mes défauts semblent si importants pour toi que tu as décidé d’en faire un sujet de discussion publique, je souhaitais t’informer qu’il y a bien d’autres choses en moi que tu ne connais pas et qui te sembleraient critiquables si tu les connaissais.

Tu me reproches telles choses que j’ai mal faites, mais tu sais, depuis le jour de ma naissance, la liste en est incroyablement plus longue que celle que tu as établie. Tu ne connais, en fait, quasiment rien de ce que je suis.

Tu me juges trop petite, trop grosse, trop moche ? Mais tu oublies de mentionner mon nez, qui est tordu, mes oreilles, qui sont trop décollées, mes cheveux, qui sont filasse.

Malheureusement, je n’ai pas le temps pour continuer, car la liste serait très longue. Mais si cela t’intéresse, je suis à ta disposition pour te signaler d’autres défauts de ma personne.

Pour le moment, j’ai des choses importantes à faire et j’estime t’avoir déjà accordé assez de temps comme cela. Merci de me laisser tranquille, mais d’ici là amuse-toi bien à rire de moi, ou des autres, cela me fera plaisir pour toi. »

 

Il n’y a en fait rien à ajouter. Cette réaction peut paraître bizarre. Elle est très rare. La plupart du temps, nous cherchons une autre voie.

« Mais c’est pas possible ; je ne peux tout de même pas me laisser faire ! »

Le problème est que nous n’avons aucune prise sur les sentiments malveillants des autres. S’énerver face à quelqu’un qui cherche à nous blesser, c’est au fond le laisser gagner.

Reconnaître qu’il n’y a rien de plus facile que de nous blesser, et que cela n’a en revanche rien de glorieux pour celui qui le fait est, selon mon expérience le moyen le plus rapide d’éteindre ces comportements, pour s’en détourner, et continuer son chemin sereinement.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

The post Blessures d’amour-propre : la meilleure (et la seule) façon de réagir appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/2oUubyV