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Combattre les douleurs articulaires

Si vous avez entre 45 et 64 ans, vous avez 30% de chances de souffrir un jour d’arthrose [1]. J’en parle régulièrement dans mes lettres et il me semble important de (re)faire un point dessus.

Vu les ennuis et les douleurs que cause cette maladie, pendant des années ou des décennies, il semble indispensable de vous préoccuper dès maintenant de l’empêcher d’apparaître, surtout si vous avez une des prédispositions suivantes :

  • excès de poids
  • blessures aux articulations
  • hérédité
  • sexe (les femmes ont plus d’arthrose que les hommes)
  • mauvais alignement des os (jambes en X ou jambes arquées)

L’arthrose n’est pas causée par l’usure du cartilage

On imagine souvent que l’arthrose est causée par l’usure du cartilage, au point de jonction entre les os. A force de frotter l’une contre l’autre, les deux surfaces de cartilage finiraient par s’éroder.

C’est une vision sympathique mais naïve. Voici comment les choses se passent réellement :

Le cartilage est une couche mince (quelques millimètres au plus dans les plus grosses articulations) qui recouvre le bout des os et qui joue le rôle de « pneu » de l’articulation. Sa surface ferme et élastique est très lisse.

Le cartilage est imbibé de synovie, le liquide articulaire, présent normalement en très petite quantité, et de consistance filante (comme du blanc d’œuf : ovie veut dire œuf). Cette synovie est si efficace comme lubrifiant que le cartilage glisse plus facilement sur le cartilage adjacent qu’un patin sur la glace !

Lorsque vous avez de l’arthrose, votre cartilage s’amincit puis disparaît. Mais ce n’est pas à cause de l’usure. Au contraire : ce serait plutôt à cause du manque de mouvement.

En effet, le cartilage n’étant pas irrigué par des vaisseaux sanguins, sa seule façon de se procurer des nutriments pour se renouveler est que la synovie y pénètre et y circule. C’est dans la synovie que se trouve la « nourriture » des cellules productrices de cartilage. Or, cela ne se produit que sous l’effet des pressions provoquées par les mouvements : compressé puis relâché, le cartilage, un peu à la manière d’une éponge, s’imprègne puis expulse la synovie, se chargeant au passage des précieux nutriments qu’elle contient.

Ainsi, plus vous bougez, plus vous utilisez vos articulations, mieux votre cartilage est irrigué et peut se renouveler ! C’est le miracle du cartilage, qui ne s’use que quand on ne l’utilise pas.

Ainsi, bien souvent, l’ancien sportif qui souffre d’arthrose accuse le sport qu’il a pu faire jeune alors que le vrai responsable est en fait la décennie d’inactivité récente.

Lorsque vous avez compris ça, vous avez une avance immense sur les autres personnes qui souffrent d’arthrose. Non seulement vous éviterez les erreurs les plus communes des personnes qui veulent se prémunir de l’arthrose, mais vous avez les outils pour suivre une vraie stratégie efficace contre l’arthrose.

Vous comprendrez que vous lutterez mieux contre la douleur en vous efforçant de marcher, plutôt que de rester immobile.

Et une bonne façon de marcher et d’aller faire vos courses alimentaires, car bien choisir ce que vous mangez est également très important pour lutter contre l’arthrose.

Une nouvelle théorie sur les vraies causes de l’arthrose

Car vous allez voir, sur le sujet de l’arthrose comme sur tant d’autres, vos aliments peuvent avoir l’effet de poison, ou de médicament, selon les choix que vous ferez.

Selon le Dr Cheras, un professeur de médecine australien, l’arthrose est causée par la qualité de votre sang, exactement comme les maladies cardiovasculaires. Les études épidémiologiques (études sur le nombre de personnes touchées par des maladies) indiquent d’ailleurs un lien entre les deux maladies. (2)

Une étude a montré que les personnes ayant de l’arthrose dans les articulations de la main avaient 40 % de risque en plus de mourir de maladie cardiovasculaire. (3) Une étude menée par le Professeur Cheras a montré que les facteurs de risque annonçant une maladie cardiovasculaire, en particulier les problèmes de coagulation et de fluidité du sang, annonçaient aussi (dans une moindre mesure) l’arthrose. (4)

Ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que l’extrémité des os, juste en-dessous du cartilage, sont irrigués par des capillaires (vaisseaux sanguins extrêmement fins). Selon une récente revue d’études, cela pourrait jouer un rôle clé dans le déclenchement et la progression de l’arthrose. (5)

En fait, l’arthrose ne serait pas causée par la destruction du cartilage, mais par la mort des cellules de l’os, à l’endroit du cartilage, due à une mauvaise irrigation sanguine. On appelle cette partie de l’os « os subchondral ». L’interruption de l’irrigation sanguine entraînerait une baisse des apports en nutriments des cellules osseuses. Après la mort cellulaire, l’os se résorberait, se fissurerait, et le cartilage délicatement posé dessus serait affaibli puis endommagé et détruit.

Cette hypothèse est d’autant plus intéressante qu’une récente étude publiée au Royaume-Uni semble précisément aller dans ce sens :

Il s’agit d’une étude épidémiologique sur les jumeaux atteints d’arthrose. (6) Dans cette étude, la consommation de fruits (hors agrumes) et d’alliacées (ail, oignon, poireaux) a démontré un fort effet protecteur contre le développement d’arthrose dans l’os de la hanche. Au contraire, la consommation de frites et de pommes de terre sautées a été associée à un risque beaucoup plus élevé. Or, les alliacées (ail, oignon, poireau) améliorent la circulation sanguine, en particulier dans les vaisseaux les plus fins comme les capillaires. Ce serait par ce biais qu’ils protègeraient de l’arthrose.

Méfiez-vous de la « glycation »

Cette étude a également établi un autre lien intéressant concernant l’arthrose : il s’agit des effets de la « glycation » pour déclencher la dégénération du cartilage et l’inflammation dans l’articulation.

La « glycation » est le phénomène au cours duquel du glucose se lie de façon irrémédiable à des protéines constitutives de vos tissus, ce qui peut empêcher ces protéines de fonctionner normalement.

Les protéines « glyquées » se forment proportionnellement à la quantité de glucose dans vos tissus, qui elle-même dépend de la façon dont vous réagissez à l’insuline. Il s’en trouve aussi dans votre alimentation : c’est le « grillé » si délicieux des pommes de terre sautées, des frites, de la peau de poulet rôtie, des côtes d’agneau au barbecue…

C’est pourquoi ces modes de cuisson sont malheureusement peu recommandés si vous souhaitez vivre longtemps et surtout en bonne santé.

Cette théorie est appuyée par le fait qu’il existe une corrélation entre la gravité de l’arthrose et le niveau élevé de protéines glyquées dans le cartilage. (7) En effet, les récepteurs de protéines glyquées déclenchent une augmentation de l’activité catabolique des cellules inflammatoires, et notamment la production de cytokines et d’enzymes dégradant la matrice du cartilage, qui est faite de fibres de collagène. (8) Un cycle d’inflammations se déclenche dans le corps, ce qui nuit fortement au cartilage, comme le savent toutes les personnes qui ont lu nos rapports détaillés sur l’arthrose.

Le meilleur régime pour prévenir l’arthrose

L’accumulation de protéines glyquées dans votre corps peut être fortement réduite si vous évitez déjà d’en manger, c’est évident. Les aliments grillés, rôtis, frits sont très mauvais de ce point de vue, en particulier lorsqu’il s’agit de noix de tous types (incluant les amandes, noisettes, noix de cajou…), les chips, les frites, les viandes et les œufs, les fromages et les huiles de cuisson.

Je sais, ce sont de mauvaises nouvelles, mais votre bien compréhensible tristesse sera peut-être atténuée par l’information suivante : faire mariner vos viandes dans le jus de citron ou le vinaigre avant de les griller réduit fortement la glycation. Et il existe aujourd’hui des techniques de cuisson à basse température qui permettent une cuisine délicieuse, comme par exemple le four à basse température.

J’ajouterais que la qualité déplorable et l’absence de goût navrante des fruits et légumes que l’on trouve actuellement dans le commerce (y compris les boutiques bios) est une raison de plus de ne pas faire surcuire ses aliments. On évite ainsi qu’il ne se transforment en bouillie insipide.

Evitez la glycation spontanée dans vos tissus

Vous aviez toutefois noté que votre corps produit malheureusement lui aussi des protéines glyquées, quand bien même vous n’en auriez pas dans votre alimentation. C’est vrai, mais souvenez-vous aussi que cette production est proportionnelle à la quantité de sucre que vous avez dans vos tissus.

Or, si vous avez beaucoup de sucre, c’est parce que vous mangez trop des nourritures qui se transforment trop rapidement en sucre. Et que, avec le temps, votre sensibilité à l’insuline a diminué, puisque, normalement, quand votre taux de sucre sanguin monte, votre pancréas fabrique une hormone, l’insuline, qui va « ouvrir » des petites portes dans vos cellules, qui vont absorber le glucose sanguin et ainsi, miraculeusement, faire baisser votre taux de sucre, et limiter la glycation.

Pour éviter de développer une résistance à l’insuline et ainsi réduire la formation endogène de protéines glyquées (endogène veut dire : à l’intérieur de votre corps, autrement dit produit dans vos tissus, et non issu de l’alimentation), il faut suivre une diète alimentaire à faible index glycémique (ce qui est tout un sujet en soi, mais vous pouvez aller faire un tour sur le site montignac.com ou lanutrition.fr pour tout savoir sur l’index glycémique).

Enfin, et c’est là aussi tout un sujet en soi, il existe des produits naturels qui vont ralentir votre vitesse d’absorption du sucre que vous mangez, et des plantes qui maintiennent une bonne sensibilité à l’insuline, comme le chardon-Marie, la Gymnema sylvestris, le ginseng coréen, ainsi que le Coleus forskohlii. Le résultat sera un meilleur contrôle de votre niveau d’insuline – et vous pourriez constater de fortes améliorations sur vos douleurs articulaires, parmi tous les bienfaits que vous en retirerez.

Pour conclure sur le chapitre des plantes, vous vous souvenez que l’effet protecteur des allicées (surtout l’ail) contre l’arthrose est probablement dû à leur effet sur la microcirculation sanguine. Mais il existe de nombreux fruits qui ont également des bienfaits sur la circulation : ce sont les légumes riches en oligo-proanthocyanidines et en anthocyanines, tels que les raisins et les petits fruits rouges et noirs.

D’autres plantes sont bénéfiques pour la microcirculation et pourraient contribuer à prévenir l’arthrose : la myrtille, les extraits d’écorce de pin, le Gingko biloba,D’autres herbes microvasculaires clés qui pourraient aider à prévenir l’arthrose incluent la myrtille, le raisin, les extraits d’écorce de pin, le ginkgo biloba et le Gotu kola (ou centella asiatique).

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ce que l’histoire de Bouddha nous apprend sur la santé

Chère lectrice, cher lecteur,

Dans les années 60, des centaines de milliers d’étudiants occidentaux partent en Inde et en Extrême-Orient s’initier aux mystères du bouddhisme.

Ils cherchent la guérison du cœur, un nouveau sens à leur vie, pour sortir d’une société malade, malade des guerres, du matérialisme, de l’égoïsme… Sans doute ne se doutent-ils pas que, bientôt, les maladies physiques vont suivre, avec la déstabilisation des écosystèmes et les pollutions à grande échelle.

Ils ne se trompent pas en allant chercher du côté de Bouddha des réponses à leurs questions.

Toujours présente dans les congrès de santé naturelle, la spiritualité bouddhiste n’est plus assez connue aujourd’hui. Je me permets donc de raconter, une fois encore, l’histoire de Bouddha. Non que je sois spécialiste dans ce domaine. Mais je vous transmets la version que j’ai reçue d’un grand maître spirituel, et dont j’espère qu’elle vous aidera vous aussi à guérir des blessures.

L’histoire de Bouddha

Bouddha naquit il y a 2500 ans, dans une famille princière.

Une nuit, un ange était apparu en songe à son père. L’ange lui avait annoncé que sa femme allait avoir un fils, qui deviendrait plus tard soit le plus grand souverain temporel du monde, soit le plus grand maître spirituel.

Homme pragmatique et prudent, le père décida de ne surtout pas prendre le risque de voir son fils s’égarer dans la voie de l’illumination spirituelle.

Avoir, en revanche, un fils roi, riche, puissant et respecté lui semblait une perspective formidable !

Il décide donc de tout mettre en œuvre pour que son fils prenne goût à la vie terrestre, s’attache aux choses matérielles, et qu’ainsi il lui succède en son palais.

Il entreprend de construire une ville avec de hauts murs.

Dans cette ville, nulle part ne doivent exister la douleur, la frustration ni la déception. Partout des palais, des jardins fleuris, bien arrosés, des vergers chargés de beaux fruits. Aucune personne laide, âgée, malade, ne sera autorisée à y séjourner. Seules les personnes en parfaite santé physique et mentale, modèles de beauté et de vertu, pourront y vivre.

Ainsi Bouddha grandira-t-il dans cette ville où rien ne pourra venir le troubler, où il apprendra forcément à aimer la vie.

Bouddha grandit, mais sa conscience grandit avec lui

Et en effet le petit Bouddha y grandit heureux, dans le luxe, l’amitié, entouré de sages professeurs, et sous le regard aimant de ses parents.

Mais sa conscience grandit aussi avec lui.

Et voilà que le monde qui se trouve en dehors des murs commence à attiser sa curiosité.

Plus le temps passe, plus grandit son désir. Il finit par manifester à son père sa volonté de sortir.

Cela paraît absurde, puisqu’il dispose en principe de tout ce dont il pourrait rêver. Mais, bien entendu, Bouddha réagit comme nous tous. C’est la tentation du « fruit défendu », ce besoin irrépressible d’aller voir exactement là où l’on nous a dit de ne pas aller…

Bouddha franchit donc les portes de la ville. Mais son père, qui se préoccupe beaucoup de lui, décide de « truquer » un peu les choses. Il envoie ses gardes précéder Bouddha pour écarter toutes les personnes malades, malheureuses, ainsi que toutes choses inquiétantes, menaçantes, laides qui pourraient déranger Bouddha.

Bouddha sort sur un char doré. Le long des routes l’accueillent des femmes qui agitent des fleurs et répandent des pétales de fleurs devant ses pieds.

Mais les dieux envoient à sa rencontre un homme malade, gémissant, appuyé sur un bâton.

Bouddha interroge son tuteur, qui l’accompagne, car il ne comprend pas ce qui arrive à cet homme. Le tuteur lui répond que les hommes peuvent tomber malades, que cela pourrait lui arriver à lui puisqu’il est un homme, et que ce malheureux n’est qu’un cas parmi tant d’autres.

Bouddha est bouleversé de cette découverte. Il regrette d’avoir voulu découvrir ce monde cruel, et rentre en hâte dans la cité de son père.

Il ferme la porte et reprend sa vie d’avant. Pendant des mois, il est à nouveau heureux, oublie tout. Mais voilà que sa curiosité revient le visiter. L’idée de ne plus sortir hors des murs lui paraît de plus en plus insupportable.

Il décide de sortir à nouveau. Son père fait de nouveau préparer les chemins pour l’accueillir. Cette fois, les dieux lui envoient un vieil homme. Bouddha, surpris, interroge son tuteur, qui lui explique : « C’est un vieil homme. En effet, tous les hommes vieillissent, et toi aussi tu vas vieillir, c’est le lot de toute l’humanité. »

Bouddha est si meurtri de cette pénible découverte qu’il retourne en courant dans sa forteresse et se promet de ne plus en sortir. Il recommence à jouer avec ses amis, parvient à nouveau à oublier. Mais de nouveau, il est piqué de curiosité.

Il sort une troisième fois.

Cette fois, les dieux envoient un cortège funéraire. Bouddha voit pour la première fois un corps mort. Alors sa vie bascule. Le choc est si violent, il est si traumatisé, qu’il ne parvient même plus à revenir dans la ville de son père !

Bouddha ne peut plus revenir dans la ville de son père

Le père l’apprend, et s’en désole. Il tente une manœuvre désespérée pour réconforter son pauvre fils, prostré.

Il organise pour lui une grande fête hors de la ville, dans la forêt. Il y envoie les plus jolies femmes du royaume pour danser nues devant Bouddha et essayer de lui offrir leurs grâces, le réconforter, le faire revenir à sa vie de plaisir. Mais Bouddha est si traumatisé qu’il ne peut plus. Il quitte le royaume de son père une fois pour toutes et se met en quête d’un moyen d’éliminer la souffrance de sa vie, trop insupportable.

Bouddha devient apprenti. Les chroniques prennent soin de préciser qu’il devient le meilleur praticien du monde de samkhya, une philosophie qui précède le yoga, puis de yoga. Il maîtrise toutes les positions du yoga jusqu’à atteindre une discipline physique quasiment illimitée, où il ne ressent plus de douleur physique. Il parvient même à ne plus ressentir la faim, et cesse de manger jusqu’à ne plus ressembler, selon les chroniqueurs, qu’à un petit tas de poussière.

Et pourtant, Bouddha s’aperçoit qu’il n’a pas trouvé ce qu’il cherchait : il est devenu indifférent à la douleur physique mais continue à ressentir des douleurs morales. Il se retire dans la forêt et s’assoit au pied d’un arbre.

Sous cet arbre, il est soumis à des visions et à des tentations.

Les deux tentations de Bouddha

La première vision est essentiellement érotique. C’est la tentation de sortir de son état de pure conscience, pour jouir des plaisirs physiques.

Bouddha résiste…

Il est alors visité par l’ange de la mort, qui lui offre la possibilité de vivre sans aucune douleur, à condition d’arrêter de vivre.

Bouddha refuse cela également, connaît un bref moment d’illumination, et décide de retourner dans le monde pour partager ce qu’il a découvert avec les hommes qui souffrent.

Quel rapport avec la santé ?

L’histoire de Bouddha décrit de façon symbolique ce que chacun de nous vit lorsqu’il est dans un état de bonne santé (bien protégé dans une ville entourée de murs) et avant que la maladie, la vieillesse, la mort, ne viennent frapper à sa porte.

Nous avons bien des personnes qui, comme le père de Bouddha, aimeraient nous protéger de tous ces maux : nos parents, quand nous sommes petits, puis notre médecin, notre homéopathe, notre conjoint ou toute autre personne bien-intentionnée.

Mais quoi qu’elles fassent, il y a un moment où leurs précautions ne suffiront plus. La maladie, la vieillesse, la mort, nous concerneront nous aussi.

Ainsi en va-t-il généralement de la vie, où une première maladie, un premier accident, est souvent suivi de guérison. On revient dans notre monde « normal », où la souffrance ne domine pas tout.

Mais vient un moment où les problèmes s’accumulent et où la souffrance surgit dans tous les sens. On a de l’arthrose, du diabète, du cholestérol, un cancer !!

Il nous devient impossible de revenir dans la maison de nos parents. Le paradis de notre enfance est définitivement perdu.

Nous avons de gros, gros, gros problèmes, qui ne s’en iront pas de sitôt. Cette fois, il ne va plus suffire d’attendre que ça passe, pour revenir à un état de joie simple et enfantine. Le seul moyen de s’en sortir est :

  • d’accepter cette souffrance comme une donnée de la vie, qui teinte tous nos instants ;
  • acquérir la force et la discipline de voir, malgré tout, la joie, la beauté, le bien, qui se trouvent dans chaque chose.

C’est ce que Bouddha fait. D’abord, il essaye d’oublier, provisoirement, le tragique de sa condition. Il retourne dans la cité.

Il oublie pendant quelques semaines, mois ou années, grâce à l’illusion que des murs le protègent (dans notre cas, les murs de la médecine ou de nos défenses naturelles).

Mais l’anxiété, les maladies finissent toujours par revenir le saisir, comme pour nous.

Sa seule possibilité, donc, est d’apprivoiser ces problèmes.

D’abord en travaillant son courage. Bouddha le fait avec les exercices de yoga où il apprend à se discipliner, à supporter la douleur sans serrer les dents.

Mais cela ne suffira pas. Bouddha a beau être réduit en poussière, c’est-à-dire n’avoir plus le moindre besoin physique, il n’a pas atteint la sérénité.

Au pied de son arbre, il est tenté par des visions érotiques. C’est, pour nous, la possibilité d’essayer de nous amuser, d’oublier, en maximisant les plaisirs (sexe, nourriture, jeux, alcool…) pour oublier nos malheurs.

À noter que, dans les temples et cathédrales hindoues, on trouve de nombreuses statues et images érotiques, qui fascinent les Occidentaux, peu habitués à voir dans leurs églises des hommes et des femmes « dans toutes les positions ». Mais il faut comprendre le sens de cela. Ces représentations ont pour but de rappeler au croyant que ces choses-là existent, qu’elles sont bien agréables, bonnes et désirables, et que tout le monde n’est pas appelé à rechercher la sagesse éternelle, comme les plus grands maîtres spirituels. Le message envoyé aux gens est : « Avant d’aller plus loin, réfléchissez-bien. Rappelez-vous que la vie offre malgré tout des plaisirs tout-à-fait délicieux. Donc, ne cherchez pas forcément à aller plus loin, à vous débarrasser de tous vos désirs, car ce n’est pas facile du tout ! Faites-le uniquement si, en voyant ces images, votre désir d’aller vers la perfection spirituelle reste intact. Autrement, vous avez parfaitement le droit de vous arrêter ici ! »

Bouddha, lui, sait que cela ne lui apportera pas la paix. Il dépasse donc ce cap.

L’ange de la mort vient lui proposer une autre voie : échapper à toutes les souffrances de la vie, à toute anxiété, en allant directement à la mort. C’est donc le suicide comme « solution ».

Là encore, cette voie peut paraître, en tout cas, efficace, mais ne plait pas à Bouddha, qui ne veut pas de contenter du néant, mais cherche un voie supérieure !

Bouddha s’aperçoit qu’il y a mieux que le néant de la mort, et c’est alors qu’il atteint enfin l’illumination, dans l’expérience « transcendante », c’est-à-dire l’entrée dans une nouvelle dimension où tout est lumière, sérénité, mais qui est tellement élevée que bien sûr, on ne peut pas la décrire avec des mots.

L’histoire ne s’arrête pas là

Et pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là.

Bouddha décide d’interrompre son expérience spirituelle « transcendante » et de revenir aider les autres hommes. Il quitte ce monde merveilleux de la perfection spirituelle.

Pourquoi ?

Parce que l’homme ne peut pas être heureux tout seul. Bouddha, qui est la personne éclairée par excellence, ayant atteint l’ultime sagesse, sait qu’être au nirvana ne vaut la peine que si tous les autres êtres humains y sont avec lui.

Nous sommes, en effet, des créatures d’abord sociales, dotées d’une empathie et d’un souci naturel des autres. Nous ne pouvons pas être heureux si nous savons que les autres sont dans la misère et l’affliction. Nous ne pouvons être heureux que si nous savons que tous les hommes sont heureux comme nous.

C’est pourquoi il revient parmi les hommes, pour leur indiquer la voie qu’il a trouvée.

N’est-ce pas, au fond, exactement ce qu’on éprouve avec la santé naturelle ? On est heureux de se soigner avec des plantes, de trouver des solutions alternatives aux médicaments, de soigner des maladies que la médecine ne comprend pas.

Mais on a aussi le besoin de partager les découvertes. Aider les personnes qui ne trouvent pas de solution. Leur indiquer la voie, ou du moins l’espoir, d’aller mieux. Car se guérir tout seul, ce sera toujours un peu triste !!

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Découvrez tous les bienfaits de cette huile exceptionnelle

L’huile d’eucalyptus est une huile essentielle aux vertus médicinales exceptionnelles.

Elle est issue des feuilles séchées d’un arbre australien, l’Eucalyptus globulus, à ne pas confondre avec les centaines d’autres espèces d’eucalyptus qui poussent à travers le monde (notamment en France !).

Elle est composée à 70 % de cinéole, un éther de terpène. Mais les huiles brutes contiennent jusqu’à 100 composés chimiques différents. Les principaux sont le a-pinène, le b-pinène, le a-phellandrene, le 1,8-cinéole, le limonène, le terpinène-4-ol, l’aromadendrène, l’épiglobulol, la pipéritone et le globulole.

Les terpènes sont, bizarrement, une sorte de pétrole naturel produit par de nombreuses plantes. Ils sont un des composants majeurs des résines des conifères et de l’essence de térébenthine. C’est pourquoi, bien que la térébenthine soit d’origine végétale, elle donne une telle impression de produit chimique.Mais revenons-en à notre eucalyptus d’Australie. Les Aborigènes s’en servaient en infusion et en remède traditionnel pour les douleurs, les congestions des sinus et les rhumes [1].

Dès les années 1880, les chirurgiens se servaient de l’huile essentielle d’eucalyptus comme antiseptique durant les opérations. Vers la fin du siècle, la plupart des hôpitaux anglais l’utilisaient pour nettoyer les sondes urinaires, ces fins tuyaux dont on se sert pour vider la vessie chez les personnes qui n’arrivent plus à uriner [2].

Depuis 1948, l’huile d’eucalyptus est autorisée aux Etats-Unis comme insecticide et miticide (pour tuer les mites et les tiques).

Effet antidouleur

L’huile d’eucalyptus a une action pour diminuer les douleurs : les recherches indiquent que l’huile d’eucalyptus a des propriétés analgésiques (antidouleur). Une étude publiée dans le American Journal of Physical Medicine and Rehabilitation a conclu qu’un mélange d’huile essentielle d’eucalyptus et d’huile essentielle de menthe poivrée « produit une réaction physiologique significative qui peut réduire les douleurs et servir aux sportifs comme une forme passive d’échauffement. [3] »

Elle peut être utilisée en massages en cas d’arthrose et de rhumatismes [4].

Pour les voies respiratoires

Contre les douleurs et les inflammations des voies respiratoires, la toux, l’asthme, la bronchite, les sinusites [5], prendre de l’huile d’eucalyptus diluée par voie orale (par la bouche), ou mettre une goutte pure d’huile essentielle sur un coton-tige à respirer régulièrement.

Une étude publiée dans la revue Clinical Microbiology and Infection a constaté que l’huile d’eucalyptus a une action antibactérienne sur les bactéries pathogènes dans les voies respiratoires supérieures [6].

Elle stimule le système immunitaire. Selon une étude publiée dans BMC Immunology, l’extrait d’huile d’eucalyptus contribuerait à la réponse immunitaire innée [7].

Dans la chambre du malade, on peut installer un diffuseur d’huile essentielle. On peut aussi en mettre quelques gouttes dans le bain.

L’huile d’eucalyptus régule les sécrétions des muqueuses et contribue à les maintenir en bon état d’humidité. Elle exerce aussi cet effet sur la peau, ce qui explique qu’on la trouve dans la plupart des produits comme les crèmes solaires naturelles.

Dans ce cas, elle est mélangée à d’autres huiles pour la diluer (huile d’amande douce, huile d’argan, huile de coco vierge…). Je préconise de commencer par mettre 1 goutte dans 2 cuillerées à café d’huile de dilution, puis d’augmenter la dose autant que nécessaire.

Bonne pour les dents et la tête

Elle est aussi active contre les bactéries responsables des caries dentaires et des inflammations de la gencive [8]. C’est pourquoi on la retrouve souvent dans les dentifrices et les bains de bouche.

Vous constaterez que beaucoup de pastilles, bonbons, sont à l’eucalyptus. Ces composés organiques volatiles (COV) ont un effet rafraîchissant et stimulant. Ils sont efficaces en cas d’épuisement mental ou nerveux, stimulant l’activité intellectuelle et l’afflux de sang dans le cerveau. L’huile d’eucalyptus est parfois utilisée dans les salles de classe en aromathérapie.

Faites votre propre huile d’eucalyptus

L’huile essentielle d’eucalyptus est extraite des feuilles fraîches cueillies sur les jeunes rameaux. Elle est distillée à la vapeur.

Mais vous pouvez fabriquer vous-même une huile « non-essentielle » d’eucalyptus qui vous permettra d’économiser et de vous assurer un approvisionnement abondant et de fraîcheur garantie.

Voici la recette d’huile d’eucalyptus du Dr Joseph Mercola, à faire à la maison [9] :Matériel nécessaire :

  • Une balance de cuisine
  • 25 g de feuilles d’eucalyptus (en herboristerie)
  • 1 litre d’huile d’olive ou une autre huile de dilution
  • Une cocotte
  • Une passoire fine
  • Un récipient opaque et hermétique

Préparation :

Ecrasez délicatement les feuilles entre vos doigts pour libérer les huiles. Mettez les feuilles dans la cocotte et ajoutez l’huile.

Ajustez le couvercle et mettez le feu sur basse température. Laissez le mélange infuser pendant 6 heures.

Filtrez l’huile ainsi obtenue avec la passoire et conservez-la dans le bocal hermétique, que vous daterez et fermerez soigneusement.

Conserver l’huile d’eucalyptus dans un endroit frais et sec où elle sera utilisable pendant 6 mois. Si nécessaire plus longtemps, stocker l’huile dans le bac à légumes de votre réfrigérateur où elle peut être conservée environ un an.

Avec cette huile vous pouvez fabriquer directement un autre remède : mélanger 1 volume d’huile avec 1 volume équivalent de vinaigre de cidre. Appliquer sur les zones à traiter, ou utiliser sur les blessures, les furoncles et les piqûres d’insectes.

L’huile d’eucalyptus est-elle dangereuse ?

Les huiles essentielles sont des produits actifs. À forte concentration, elles brûlent les muqueuses et peuvent provoquer de nombreux effets indésirables : nausées, diarrhées, vomissements.

L’huile d’eucalyptus fabriquée selon la recette ci-dessus ne sera toutefois pas dangereuse pour l’adulte tant qu’elle est utilisée sur la peau. Mais il faut éviter de la mettre sur le visage ou le nez d’un enfant de moins de 2 ans.

Pour l’usage interne (à avaler), ne pratiquer que sous la supervision d’un médecin.

De façon générale, les femmes enceintes et allaitantes doivent être particulièrement prudentes avec les huiles essentielles.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Et si le soleil n’était pas votre ennemi ?

Une nouvelle étude américaine vient nous mettre en garde, encore une fois, contre l’usage des crèmes solaires. [1]

Publiée dans le Journal of the American Medical Association, cette étude a fait tester quatre types de crèmes solaires (deux sprays, une lotion, une crème) à 24 participants en bonne santé.

Tous les participants dépassent le niveau d’alerte de produits chimiques dans le sang

Dès le premier jour de l’application, tous les participants ont dépassé le niveau d’alerte dans leur sang pour tous les éléments actifs dans ces crèmes. Le niveau était atteint à peine quelques heures après la première application pour des substances hautement suspectées d’être cancérigènes, l’avobenzone (cancérigène), l’oxybenzone (perturbateur endocrinien) et l’octocrylène.

Bien entendu, la concentration dans le sang n’a fait qu’augmenter avec les applications successives, jusqu’à atteindre des dizaines voire des centaines de fois la limite de sécurité recommandée par les autorités de santé américaines (FDA).

Et le blocage de la vitamine D ??

L’étude ne dit rien d’un autre problème important de la crème solaire, à savoir qu’elle bloque la synthèse naturelle de la vitamine D, une vitamine très importante qui se forme dans la peau sous l’effet des rayons solaires.

J’ai souvent expliqué que ce problème de la vitamine D était d’une extrême importance. En effet, la vitamine D permet entre autres de lutter contre les cellules cancéreuses. Il se pourrait que la réduction de risque du cancer de la peau, obtenue grâce à la crème solaire, soit plus que compensée par la hausse du risque de tous les autres cancers, du fait du manque de vitamine D.

La solution, comme toujours, est d’adopter une attitude intelligente face au soleil.

Voici que faire :

D’abord, c’est évident, comprendre que notre peau est capable de s’adapter dans certaines limites au soleil, par le mécanisme du bronzage. La mélanine (pigment noir) secrétée dans notre peau nous donne une jolie couleur ambrée, et empêche les rayons du soleil de pénétrer en profondeur dans le derme et de provoquer des mutations génétiques dangereuses pour les cellules.

Chacun doit se faire son expérience, selon sa couleur de peau naturelle, et sa facilité à bronzer.

On le sait, certaines peaux très claires ne bronzent quasiment pas. Elles resteront toujours vulnérables au soleil. Pas question alors de s’exposer directement plus de 15 minutes sans brûler.

Exposez-vous aux heures les plus chaudes !!

Par contre, et c’est très important de le savoir, ne suivez surtout pas les conseils des Autorités de Santé qui vous disent de ne pas vous exposer aux heures les plus chaudes de la journée.

C’est au contraire à ce moment-là qu’il faut le faire, même pour les peaux claires, car c’est le seul moment où les rayons sont assez forts pour déclencher la production de vitamine D.

Pour éviter de brûler, il faut en revanche absolument éviter de rester trop longtemps exposé.

Après 4h30 de l’après-midi, on peut toujours prendre des coups de soleil, et bronzer, mais sous nos latitudes la synthèse de vitamine D dans la peau est beaucoup plus lente.

Pour les autres, ceux qui ont des peaux qui bronzent, l’idéal est de s’exposer chaque jour un peu plus longtemps pour parvenir à bronzer sans prendre de coups de soleil, et ainsi de se constituer une immunité naturelle.

Un truc pour détecter les coups de soleil avant qu’ils ne « sortent »

Le bon truc pour savoir si on est en train de prendre un coup de soleil est de pousser avec les doigts sur la peau.

Si des traces blanches restent visibles après avoir relâché la pression, il faut d’urgence se couvrir. En effet, c’est un signe d’inflammation, autrement dit que la zone est en train de brûler.

Attention néanmoins, même les plus bronzés ne seront jamais totalement protégés contre les brûlures du soleil du sud, et encore moins dans certaines zones dangereuses comme la haute-mer, la haute-montagne, les plages, partout où la réverbération est forte et multiplie la puissance des rayons.

D’après mon expérience, les zones du corps les plus souvent exposées (dos des mains, avant-bras, pieds lorsqu’on porte des sandales), peuvent atteindre un stade de bronzage où la crème solaire n’est plus nécessaire.

C’est plus difficile sur les autres parties du corps, où la peau est plus fine, plus fragile. Il n’y a alors pas d’autre choix que de se protéger avec des vêtements longs, un chapeau à large bord, et bien sûr en restant à l’ombre.

Aliments pour préparer sa peau au soleil

Au-delà du problème du cancer, il faut savoir que les radicaux libres produits par les ultraviolets solaires abîment les graisses des membranes cellulaires ainsi que le collagène et l’élastine qui sont deux composants de la peau. D’où une peau qui se ride et vieillit.

Pour préparer sa peau au soleil, on mangera des fruits et légumes colorés, riches en bêta-carotène, on mangera des fruits de mer et des abats riches en collagène (bon pour la peau), des huiles végétales (olive colza) riches en vitamine E (anti-oxydantes) ainsi que des petits poissons gras riches en oméga-3, qui luttent contre l’inflammation dans la peau.

En revanche, évitez absolument de boire de l’alcool quand vous prenez le soleil ! L’alcool réduit la concentration du sang en caroténoïdes (pigments colorés protecteurs), et augmente la vulnérabilité aux coups de soleil.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Oubliez la chirurgie esthétique : faites du sport !

Le botox, les liftings, la chirurgie esthétique font terriblement années 1990.

Les dernières recherches montrent qu’une étonnante approche alternative, naturelle et gratuite, fait mieux que toutes ces méthodes ratées pour inverser les rides et le vieillissement de la peau.

Cette alternative miracle : le sport

Une récente étude a constaté que les personnes qui commencent le sport tard dans leur vie peuvent inverser les rides sur le visage, les pattes d’oie, les zones de peau pendante, et il existe une explication scientifique à cela.

La nouvelle est si importante qu’elle a été annoncée dans le plus grand quotidien américain, le New York Times.

Des chercheurs canadiens, à l’université de McMaster dans l’Ontario, ont observé que le sport combat les changements qui se produisent dans les couches à la surface de la peau avec l’âge.

Après environ 40 ans, la plupart des gens connaissent un épaississement de la couche supérieure de leur peau, appelée le stratum corneum. C’est la partie la plus facilement visible à l’œil nu. Elle a tendance à devenir plus sèche, écaillée, dense.

Pendant ce temps, la couche qui se trouve juste sous la surface, appelée le derme, commence au contraire à mincir. Elle perd de l’élasticité et des cellules. Cela donne à la peau un aspect plus translucide et flasque, expliquent les chercheurs.

Cela se produit même chez les personnes dont la peau n’a jamais été abîmée par le soleil.

Mais ces nouvelles découvertes montrent que le phénomène peut être neutralisé et même inversé chez les animaux et chez les êtres humains.

Elles ont prouvé que les personnes de plus de 40 ans qui font au moins trois heures de sport modéré ou intensif par semaine ont un stratum corneum plus fin et plus lisse, et un derme plus épais et plus élastique.

La différence s’est révélée visible au bout de trois mois : « Sous le microscope, la peau des volontaires ayant participé à l’expérience ressemblait à celle d’une personne beaucoup plus jeune, et la seule chose qu’ils avaient fait était un peu de sport ! » a témoigné le Dr Mark Tarnopolsky, qui a supervisé l’étude.

L’explication du phénomène n’est pas claire. Mais les chercheurs soupçonnent un lien avec les myokines, des substances fabriquées par les muscles en activité. Ils ont constaté des niveaux très élevés de myokines appelées IL-15 dans la peau des personnes qui avaient fait du sport (+ 50 %). Ces myokines pourraient entraîner les changements de structure dans la peau.

Cependant, d’autres substances sont certainement impliquées. Selon le Dr Tarnopolsky, de prendre des pilules ou de se faire des injections d’IL-15 pour éliminer les rides a peu de chance d’être aussi efficace que le sport.

Comment se motiver

Mais que le sport ait des vertus, chère lectrice et cher lecteur, vous n’en avez jamais douté !

Vous savez bien que le sport est indispensable pour garder la ligne, la santé, un bon niveau d’énergie…

La grande question n’est donc pas « Faut-il faire du sport ? » mais plutôt « Comment se motiver à faire du sport sur le long terme ? ».

La réponse est simple : vous ne tiendrez pas, personne ne tient longtemps, si faire du sport n’est pour vous qu’une contrainte, que vous vous infligez pour votre santé (ou votre beauté).

Il est indispensable de choisir un sport qui vous apporte autre chose : du plaisir, des frissons, des aventures, des rencontres, du bien-être…

Selon votre âge, votre état de santé, vos goûts, vos contraintes, il faudra choisir le sport qui vous convient.

En ce qui me concerne, tout le sport que je fais passe par ma passion pour la nature.

Ainsi je travaille dans mon jardin potager, je taille mes arbres, retourne mon compost, transporte du fumier, entretiens mon poulailler… Je marche beaucoup dans la nature, souvent en portant un enfant ou avec un sac à dos avec pique-nique, affaires de camping ou d’alpinisme. Je me baigne dans les rivières, les étangs, et dans la mer pour voir les fonds quand j’ai la chance d’y être. Je suis toujours allé à vélo à l’école, puis au travail, sauf tout récemment parce que l’itinéraire est trop dangereux (et j’en souffre). Tout cela a fait, et continue de faire, beaucoup de « sport » dans ma vie, mais je ne le fais pratiquement jamais « pour faire du sport ».

Je le fais parce que j’aime manger les légumes de mon potager, j’aime sentir le vent frais, l’eau fraîche sur ma peau, entendre les oiseaux, observer les plantes, contempler de beaux paysages, marcher côte à côte avec des amis, les écouter, échanger, ce qui est idéal quand on marche… Je fais du vélo parce que c’est plus simple, je dépasse les embouteillages, j’aime aussi le vent de la course…

Si je devais arrêter tout ça, je ne me dirais pas : « Mince, cela va me priver de sport ! » Je dirais : « Mince, cela va me priver de joie, de moments de bonheur ! »

Sauf qu’il est vrai quand même, que, à chaque fois, le fait d’avoir bougé, fait des efforts, éprouvé mes muscles et ma résistance physique ajoute au plaisir.

Chacun doit trouver sa voie

Mon frère est fou de danse (danse de salon), ce qui est en fait extrêmement sportif. Tous les muscles sont sollicités, mais lui aussi fait ça parce qu’il aime tellement danser avec sa femme.

D’autres aiment la vitesse du vélo, la force d’un cheval qui franchit des obstacles, les joies des jeux de balle, la compétition de l’athlétisme, la beauté des mouvements de gymnastique, l’étourdissement du patinage artistique…

Alors, je ne vous dis pas « faites du sport pour avoir moins de rides ». C’est vraiment affreux de présenter les choses comme ça.

Je dis : « Offrez-vous les grandes joies que vous trouverez dans un sport que vous aimez. Votre vie sera plus belle… et votre corps aussi. »

Et vous : faites-vous du sport parce que cela vous fait plaisir ? Ou parce que vous vous sentez obligé ?

Partagez avec moi, et avec les lecteurs de SNI, vos expériences pour faire du « sport-plaisir » sur la page de cet article.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les bienfaits incroyables de la sieste

La sieste est indispensable à ceux qui doivent se contenter des plages de sommeil les plus courtes (0h00 – 5h00), pour des raisons professionnelles, scolaires ou sociales (sorties, loisirs…), ou encore à cause d’insomnies.

La sieste permet alors en partie de rembourser sa « dette de sommeil ».

Elle est utile à tous : les somnolences que chacun ressent entre 13h00 et 15h00 ne sont pas dues à la digestion (même si un repas copieux peut en accentuer l’effet) mais aux besoins du corps qui réclame un peu de repos. Notre rythme de vie est partagé entre activité et relâche : il faut savoir alterner les deux.

Sieste flash contre sieste royale

La sieste flash dure de 10 à 20 minutes. Trop courte pour entrer en sommeil profond, elle permet de vous détendre et vous laisse la possibilité de vous réveiller par un réveil provoqué.

À l’inverse, la sieste « royale » (une heure ou plus) doit s’achever sur un réveil naturel : au sortir du sommeil paradoxal ou du sommeil profond, l’esprit est confus et en proie à une sensation désagréable qui met du temps à se dissiper. Si cela est nécessaire, quelques exercices de gymnastique contribueront à les faire disparaître.

La sieste flash doit être utilisée tous les jours : comme toute les disciplines, seul l’entraînement permet d’en acquérir la maîtrise. Au réveil, vous êtes plus reposé, plus vigilant, plus disponible et moins tendu.

La sieste royale doit être réservée à certains cas :

  • Chez les enfants.
  • Pour tous les travailleurs de nuit : il est impératif de prendre un petit déjeuner et de se reposer dès la fin du travail et dans les meilleures conditions possibles (= sans risques d’interruptions).
  • En prévention d’une nuit tronquée : dormir en fin d’après-midi pour anticiper le travail de nuit ou une sortie nocturne.

À noter ce paradoxe que, si vous avez un mauvais sommeil, faire la sieste vous sera d’autant plus aisé. Etant réellement fatigué, vous pourrez la pratiquer à peu près n’importe où. Ayant moi-même un sommeil léger depuis aussi loin que je me souvienne, je fais souvent la sieste. Or, autant j’ai besoin de conditions précises pour passer une bonne nuit (obscurité, silence, qualité du matelas, température modérée, etc.), autant il m’est facile de m’assoupir 5 à 10 mn pour une sieste flash l’après-midi.

Je préfère toutefois, de très loin, la position allongée, mais cela ne me pose généralement pas de problème de trouver un endroit : sur un banc public, sous mon bureau, il suffit que ce soit propre. Je me couche sur le dos, je me mets quelque chose sur les yeux (capuchon, bonnet, écharpe), je respire quelques fois profondément… et je plonge quelques minutes. L’effet est incroyablement bénéfique.

Ces quelques minutes m’ajoutent plusieurs heures (oui, heures) de travail productif en fin de journée et dans la soirée… pour vous écrire votre prochaine lettre gratuite.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Jus de fruits, sodas : des cochonneries qui rendent gros mais aussi… cancéreux

Une étude sur les jus de fruits et les sodas a été publiée cette semaine dans le British Medical Journal, par une équipe de chercheurs français (Inserm).

Ces chercheurs ont observé que les personnes qui boivent du jus de fruit et des sodas ont beaucoup plus de risque de cancer que les autres : + 16 % de cancer toutes catégories confondues, + 22 % de cancer du sein.

Apparemment, le risque est aussi élevé pour des boissons gazeuses (Coca-Cola, Sprite…) que pour des jus de fruit 100 % naturels !

Ma grand-mère fait les gros yeux… à ma propre maman

Ce risque de cancer s’ajoute donc aux autres risques déjà connus des boissons sucrées : obésité, diabète de type 2 (indépendamment du poids), hypertension, maladies cardiovasculaires, du fait de l’accumulation de graisses viscérales autour du pancréas.

Cela n’aurait pas étonné ma grand-mère, qui faisait les gros yeux à ma propre maman quand elle voyait une bouteille de Coca-Cola sur la table, ce qui arrivait une fois l’an pour mon anniversaire.

Elle regardait ces boissons comme l’incarnation même de la mauvaise éducation, d’une coupable gourmandise.

Bien sûr, il n’y avait jamais la moindre bouteille de boisson sucrée chez elle.

Dans le frigo, à peine y avait-il des glaçons ; ils ne servaient d’ailleurs pas pour « l’apéro », qui n’existait pas dans notre univers, mais pour refroidir un plat quand elle montait des œufs en neige, ou pour mettre dans un torchon en cas d’entorse ou de bosse sur la tête.

Chez elle, la boisson des fêtes était… l’eau gazeuse !

C’était pour nous un luxe presque scandaleux. Mais « l’eau qui pique » qui nous grattait la langue et la gorge, nous remontait dans le nez, au point que je n’étais pas sûr de préférer cela à l’eau du robinet…

Seuls les adultes avaient droit à une tasse de thé à quatre heures, avec un petit gâteau sec. La boîte en métal où elle les conservait était ouverte religieusement, mais aussitôt refermée car, vous comprenez, « il ne faut pas abuser des bonnes choses ».

Nous nous sommes bien moqués de nos grand-mères, et nous sommes bien punis…

Oui, ma grand-mère n’était pas commode, et nous nous sommes bien moqués des personnes âgées avec leurs « manies ».

Notre société s’est fait une fierté de « tout bazarder » dans les années 70, et de prendre le contrepied total de ces « vieilleries » à partir des années 80.

Ce fut un plongeon la tête la première dans la société de consommation.

C’est alors que débarquèrent les cannettes en tout genre et que les portes des réfrigérateurs furent colonisées de grandes bouteilles en plastique contenant des liquides aux couleurs acryliques : Banga, Oasis, Fanta et Coca pour les enfants, Schweppes et Ricqlès pour les adultes.

Mais l’envol des boissons sucrées commença réellement en 1990, avec l’explosion de la publicité à la télévision, la généralisation de la voiture (permettant aux foyers, même les plus modestes, de rapporter à moindre peine de lourds packs de boisson), et l’apparition des distributeurs automatiques un peu partout.

Au lieu du morose « Buffet de la gare », où se battaient en duel deux œufs mayonnaise et un croque-monsieur dans une vitrine réfrigérée, ont fleuri dans la moindre gare des boutiques bariolées où l’on trouve des dizaines, si ce n’est des centaines de boissons sucrées différentes :

 

Même chose dans la moindre des stations essence où la boutique ne vendait, jusqu’en 1985, que de l’huile de moteur, des essuie-glaces de rechange, et des rustines.

Cela peut-il étonner quelqu’un que ce « petit changement » ait eu de lourdes conséquences ??

Vous l’avez compris, cela n’aurait pas étonné nos grand-mères….

Explosion du surpoids et des maladies métaboliques

Une augmentation de 40 % de la consommation de boissons sucrées a été enregistrée en France entre 1990 et 2016, avec en parallèle une explosion du surpoids, d’abord chez les adultes puis chez les enfants, avec toutes les maladies métaboliques associées.

Problème : dans une société où les maladies des uns sont financées par les cotisations de tous via la Sécurité Sociale, les problèmes de santé par nature individuels deviennent des problèmes collectifs.

Et c’est là que nous en revenons encore à ma grand-mère – et à toutes les grand-mères de sa génération qui, comme elle, avaient compris instinctivement que les nouvelles boissons et la culture des hypermarchés et du fast-food n’annonçaient rien de bon.

Ces grand-mères nous ont aujourd’hui quittés. Les rares qui survivent sont cruellement enfermées dans des EHPAD, pour la plupart.

Elles ne sont plus là pour nous empêcher de n’en faire qu’à notre tête – et de succomber à nos mauvais penchants.

Résultats, nous devons :

  • Cotiser toujours plus pour payer les traitements du diabète, de l’hypertension, et de tous les maux associés au surpoids (dont la déprime, voire la dépression…)
  • Souffrir toujours plus, nous-même ou notre entourage, de ces maladies…
  • Et en prime, financer (via nos impôts qui payent l’Inserm) de savants chercheurs qui font des études coûteuses pour prouver scientifiquement que… toutes ces cochonneries nous donnent aussi le cancer !!!

Mais tenez-vous bien, l’addition ne s’arrête pas là.

L’addition ne s’arrête pas là

Ces mêmes chercheurs demandent, en conclusion de leur étude, que des taxes et des restrictions sur les publicités soient créées pour « limiter la consommation de boissons sucrées et réduire l’incidence du cancer » :

Selon eux :

« Les données scientifiques confirment l’utilité des recommandations nutritionnelles existantes de limiter la consommation de boissons sucrées, y compris les jus de fruit purs à 100 %, ainsi que des actions politiques, telles que des taxes et des restrictions sur le marketing des boissons sucrées, qui pourraient potentiellement contribuer à réduire l’incidence du cancer. »

À tel point qu’on s’interroge sur leur bonne foi.

Si ces boissons donnent effectivement le cancer, il faut les interdire.

Il faut faire comme pour l’amiante et le glyphosate. Ou a minima on instaure un strict quota de consommation par personne et par an, et on interdit la vente aux enfants comme pour le tabac et l’alcool.

Cela va peut-être marcher – ou peut-être pas. Les opinions diffèrent sur l’efficacité des taxes sur le sucre pour réduire l’obésité, le diabète et les autres maladies.

Mais en ce qui me concerne, je regarde avec inquiétude notre société s’infantiliser, et avoir besoin de recourir de plus en plus souvent à la peur du gendarme, à l’impôt, et donc à la répression, pour nous faire adopter des comportements qui nous protègent nous-mêmes !!

À force de nous comporter comme des enfants mal-élevés, l’Etat est en train de prendre l’habitude de nous traiter comme des enfants mal-élevés, et de nous conduire, de plus en plus, à la baguette. Ce qui n’a jamais auguré rien de bon, dans aucun pays, à aucun moment de l’histoire.

À tel point que je ne peux parfois pas m’empêcher d’avoir envie de crier : « Au secours, grand-mère, reviens vite !! »

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Arrêtez d’avaler ces trois types de médicaments

Les maladies cardiaques constituent la plus grosse source de revenus de l’industrie pharmaceutique.

Depuis vingt ans, les médicaments anti-cholestérol, anti-hypertension, anti-coagulants, anti-angine de poitrine, caracolent en tête des ventes.

À l’échelle mondiale, cela représente 200 milliards de dépenses chaque année.Problème : ces médicaments ne soignent jamais la cause de la maladie. Ils ne servent qu’à en masquer les symptômes.

Pourquoi les médicaments pour le cœur sont des pièges

  • Les médicaments anticholestérol (statines) font bel et bien baisser votre taux de cholestérol. Mais ils ne prolongent pas votre vie d’un seul jour. Bien au contraire, ils provoquent des effets néfastes (pertes de mémoire, douleurs musculaires, rhabdomyolyse – une maladie mortelle) qui pourraient, au bout du compte, dégrader la vie quotidienne de bien des patients, plutôt que de leur faciliter l’existence.
  • Les médicaments contre l’hypertension (bêtabloquants) réduisent la pression artérielle. Mais ils provoquent simultanément une baisse d’énergie qui fait que votre vie est ralentie. Quant aux causes profondes de l’hypertension, ces médicaments ne font rien puisqu’ils n’agissent que sur le symptôme. Attention, cela veut dire que vous risquez l’accident à tout moment si vous cessez de les prendre, car ils créent une forme de dépendance.
  • Les médicaments anticoagulants réduisent le risque de caillot, et donc d’infarctus. Moyennant quoi, ils élèvent fortement celui d’AVC. Car, si votre sang ne coagule plus, la moindre hémorragie dans le cerveau peut devenir fatale.

Une fois le cœur et les artères très affaiblis, ces médicaments peuvent néanmoins devenir indispensables. Que faire pour éviter d’en arriver là ?

Adopter un mode de vie sain (alimentation, sport, limiter alcool et tabac), dans un environnement non-pollué et non stressant (air et eau pures, absence de pollution sonore et lumineuse).

Quant aux produits naturels pour le cœur et les artères, voici ce que vous pouvez en attendre :

Des produits naturels efficaces pour le cœur et les artères

Ces produits naturels ne font la fortune de personne. Mais ils peuvent vous assurer une vie plus longue et en meilleure santé.Si vous avez eu des décès cardiaques dans votre entourage et que vous ne prenez aucun produit naturel pour le cœur, je vous invite très fortement à vous tourner vers :

1. L’huile de poisson riche en oméga-3

Les études ont montré que les acides gras oméga-3 présents dans l’huile de poisson pourraient faire baisser le risque de maladies cardiaques jusqu’à 52 %.Les huiles de poisson agissent en réduisant l’inflammation des artères et en assouplissant leur paroi. Car ce sont des chaînes souples qui structurent la paroi des cellules, qui deviennent elles aussi moins rigides. On distingue, parmi les meilleurs oméga-3, l’EPA et la DHA. Pour votre système cardio-vasculaire, choisissez une huile de poisson riche en DHA, à une dose quotidienne de 1 000 à 3 000 mg.

2. Le CoQ10 (coenzyme Q10)

Cet antioxydant se trouve partout dans le corps. Il sert à la production d’énergie cellulaire. Le cœur étant un des muscles les plus gourmands en énergie, et travaillant en permanence, il a besoin de CoQ10 pour battre efficacement.Mais le CoQ10 a, lui aussi, un effet anti-inflammatoire. Il ralentit la formation des caillots et aide à réguler le rythme cardiaque (contre l’arythmie et les fibrillations). C’est le complément alimentaire phare de la santé cardio-vasculaire.

3. Vitamine C

N’oubliez jamais que nous sommes le seul mammifère à avoir perdu notre capacité de produire de la vitamine C. Probablement parce que nos ancêtres mangeaient tant de baies, de feuilles et de végétaux riches en vitamine C qu’il était inutile d’en produire en plus, de façon autonome.Mais aujourd’hui, la malbouffe a remplacé les légumes et fruits frais, la teneur nutritionnelle des produits s’est fortement appauvrie et, sans complément de vitamine C, il est peu probable que vos apports soient suffisants. La vitamine C est, elle aussi, antioxydante et entre dans la synthèse du collagène, nécessaire à la souplesse des artères.

4. Autres antioxydants

D’une façon générale, vous lutterez contre la sclérose des artères par une forte consommation d’antioxydants comme la vitamine A, C et E et de phytonutriments comme les caroténoïdes, les polyphénols et les flavonoïdes.Vous pouvez, par exemple, prendre des extraits de thé vert (appelés EGCG pour « épigallocatéchine gallate »), de raisin rouge (resvératrol), de pin (pycnogénol), de feuille d’olivier, de la curcumine, etc.

5. Aubépine

C’est la plante traditionnellement tout indiquée pour l’entretien de la santé du cœur : elle fait baisser la pression sanguine et renforce le muscle du cœur. L’aubépine est pleine de flavonoïdes et assure une protection antioxydante supplémentaire.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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James Bond est un psychopathe

Une des choses les plus frustrantes quand on a affaire à un psychopathe (quelqu’un qui manque d’empathie pour les autres), est qu’on a l’impression qu’il n’a, au fond, que des avantages.

  • Alors que vous ne cessez de vous inquiéter des sentiments des autres, lui s’en moque totalement. Il profite de la vie y compris quand son conjoint, ses enfants, camarades ou collègues souffrent des pires difficultés à cause de lui.
  • Alors que vous angoissez quand vous voyez la misère du monde, lui n’en a rien à faire et ne s’occupe que de satisfaire ses besoins personnels.
  • Alors que vous êtes rongé par le remords pour toutes vos fautes, vos défauts, vos faiblesses, lui a la conscience tranquille ! Il a oublié tout ce qu’il a fait de mal et dort comme un bébé !
  • Comme il est insensible au regard des autres, il ne connaît ni le trac, ni la honte, ni la peur. Il ose donc prendre des risques, parfois insensés, et le pire est que, régulièrement, cela marche pour lui, et il triomphe !

Car la triste vérité est là :

Pour devenir un héros, mieux vaut être un peu… psychopathe.

James Bond est un psychopathe

Le personnage de James Bond est le cas typique du psychopathe.

Il consacre sa vie à jouer, prendre des risques mais, qu’il perde ou qu’il gagne, il retombe toujours sur ses pattes.

James Bond joue au casino et gagne dix millions ? Il se lève de table, prend sa valise de billets, puis va se coucher dans son lit comme si de rien n’était.

Perd-il dix millions ? Il rit, et passe à autre chose.

Alors qu’il vient de tuer quelqu’un à main nue, voit-il passer une jolie femme ? Il ne pense plus qu’à la mettre dans son lit.

Après leur nuit d’amour, la jolie femme se fait-elle assassiner ? James Bond, qui retrouve son cadavre transpercé de coups de couteau, baisse les yeux quelques secondes, puis reprend immédiatement sa mission de plus belle.

James Bond se fait attraper et se retrouve pieds et poings liés face à son ennemi qui lui promet une mort horrible ?

Il reconnaît élégamment sa défaite, accepte un verre de champagne et une cigarette, et se met à blaguer et à faire des bons mots.

On remarque enfin que James Bond n’est pas scrupuleux, s’affranchit des règles et des ordres de son propre chef quand il le juge nécessaire, casse le matériel qu’on lui confie sans se poser de question. Il se moque éperdument des plaintes du consciencieux « Q », l’homme qui lui fournit les gadgets qui lui sauvent la vie plusieurs fois par film, et à qui James Bond ne dit jamais le moindre « merci ».

Bref, James Bond est le cas typique du psychopathe, qui exploite à son profit toutes les situations et toutes les personnes qui passent à sa portée, et qui jamais n’est rattrapé, troublé, déstabilisé, par ses émotions.

Mais que se passe-t-il quand nous regardons James Bond ?

Sommes-nous scandalisés, révoltés ?

Non, c’est tout le contraire.

Nous l’admirons, nous voyons en lui un héros, auquel nous aimerions bien ressembler !!

Le « vrai » James Bond a existé

À noter que le personnage de James Bond est inspiré d’un agent secret britannique, appelé Forest Yeo-Thomas, qui a été actif dans l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale [1].

Appelé le « Lapin blanc » par le contre-espionnage allemand, il échappait à ses ennemis en se déguisant, en tuant, en déjouant tous les pièges.

Il était entré à 16 ans dans l’armée américaine en mentant sur son âge, avait échappé aux Russes en étranglant un garde à mains nues, avait été capturé par les nazis et torturé à l’électricité et par des simulations de noyade dans l’eau glacée sans livrer ses secrets.

Il se fit passer pour un militant fasciste, se servit de costumes, de maquillages, de faux papiers. Il n’hésita pas à feindre d’être mort et à se faire mettre dans un cercueil à la place du cadavre pour voyager, une péripétie reprise dans un épisode de James Bond. Il violait constamment la règle de l’espionnage britannique en conservant une arme à feu sur lui.

Quand il n’était pas en train jouer des tours aux nazis, Yeo-Thomas multipliait les conquêtes féminines.

Yeo-Thomas est un exemple de « psychopathe rationnel ». Son absence d’émotions le rend capable d’un héroïsme incompréhensible au commun des mortels.

Nous aimerions tous, secrètement, être un peu psychopathes

Cela explique pourquoi, quand nous rencontrons un psychopathe, nous ne pouvons nous empêcher, secrètement, de le jalouser un peu.

Comme il serait plus simple de vivre sans scrupule, sans remords, sans émotions négatives !

De n’être jamais arrêté par des sentiments pénibles, mais toujours occupé à poursuivre notre intérêt personnel !

Les recherches montrent d’ailleurs que les psychopathes sont plus nombreux dans les postes prestigieux, qui impliquent une capacité à « rebondir » quoi qu’il arrive [2].

  • Qui peut être président d’un grand pays et se lever chaque matin en voyant son nom et son image couverts d’opprobres sans en souffrir ??
  • Qui peut être capable, comme tant d’hommes d’affaires (Bernard Tapie, Carlos Ghosn et tant d’autres), de passer de l’anonymat à la gloire puis à la mise en examen, à la prison, voire à la ruine, sans perdre confiance ??

Il faut nécessairement être un peu (ou beaucoup) psychopathe pour en arriver là.

La morale de l’histoire (selon Jean-Marc)

Maintenant, il y a aussi de gros désavantages à être psychopathe.

Lorsque vous n’avez pas d’émotions négatives, vous n’avez pas non plus d’émotion positive. Le psychopathe n’est pas « récompensé » par des bouffées de bonheur et de plaisir en voyant, par exemple, sa femme allaiter son enfant, son petit lui rapporter un beau cadeau de la fête des Pères, ou de voir un ami ou un collègue heureux.

La sincérité, l’amitié, l’amour vrais n’existent pas pour lui. James Bond, malgré toutes ses conquêtes, est toujours seul.

Il présente seulement à son entourage le masque qui l’arrange. Les personnes sont donc trompées. Elles aiment une fausse image, composée pour les séduire, mais la relation est fondée sur le mensonge.

Le psychopathe en est réduit à ne s’intéresser qu’à son propre succès : sa carrière professionnelle, ses conquêtes amoureuses, son argent, son pouvoir, sa célébrité…

Or, précisément, le bonheur ne s’atteint qu’en se décentrant, en cessant de considérer notre petite personne comme la chose la plus importante du monde. En œuvrant à quelque chose qui nous dépasse, qui est plus grand que nous.

En effet, l’homme ne peut pas échapper à la conscience du fait que sa vie est limitée, très limitée dans le temps, qu’il va forcément mourir et très probablement souffrir d’ici là.

Pour être heureux malgré tout, malgré cette « condamnation à mort » prononcée dès le jour de sa naissance, il n’a pas d’autre choix que d’apprendre à vivre sa vie pour autre chose que lui-même, sa personne étant de toute façon perdue d’avance.

C’est le thème du roman « La Peau de Chagrin » de Balzac où un jeune homme trouve un objet magique lui permettant de réaliser tous ses désirs (fortune, amour, plaisirs…), mais réalise vite que, loin de faire son bonheur, cet objet l’entraîne vers le plus profond désespoir.

Selon Warren Buffet, un des hommes les plus riches du monde actuellement : « La meilleure mesure du succès est de savoir si les personnes proches de vous sont heureuses et vous aiment. » [3] Voilà sa conclusion, à l’âge de 88 ans.

Cela me paraît très vrai. Si les gens qui vivent à vos côtés depuis longtemps sont heureuses et vous aiment, c’est très bon signe pour vous, et c’est certainement que vous n’êtes pas psychopathe !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Crédit photo: Alexander Tolstykh / Shutterstock.com

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En cas de transpiration excessive

C’est injuste, mais après un même effort physique :

  • Certains dégoulinent comme une glace trois boules abandonnée sur un parking en plein mois d’août
  • D’autres restent secs comme un coup de trique.

Mais quel est l’objectif ? Ne plus transpirer ? Noooooon surtout pas !!!

C’est une fonction vitale de notre corps aussi importante que de respirer.

Donc pas touche ! Cessons ces agressions envers notre corps, cessons de vouloir le maîtriser, le faire plier sous notre autorité… selon nos envies.

Notre corps est un sanctuaire, un temple sacré à honorer chaque jour, à respecter et à comprendre.

Il faut donc avant tout comprendre notre transpiration.

Nous ne sommes pas égaux devant la transpiration

Les personnes en surpoids et obèses transpirent plus.

Normal : leur graisse agit comme un isolant contre le froid.

La transpiration sert à refroidir le corps, mais la graisse freine le phénomène.

De plus, les personnes en surpoids ou obèses ont, par définition, une plus forte masse corporelle. Elles mettent plus longtemps à refroidir, de même que le moteur d’un camion refroidit plus lentement que celui d’une mobylette.

Enfin, elles doivent faire plus d’efforts que les autres pour transporter leurs kilos en trop, ce qui les fait transpirer, de la même façon que porter un sac-à-dos augmente la transpiration quand on marche.

Les sportifs, par contre, donnent l’impression de moins transpirer que les autres, face au même effort. En réalité, leur transpiration est plus régulière, mieux étalée. Elle est donc plus efficace et s’évapore au fur et à mesure, ce qui fait qu’ils sont moins facilement trempés de sueur et dégoulinants. Dès qu’ils commencent un effort, le mécanisme de transpiration démarre, permettant de réguler leur température interne plus rapidement.

Les personnes nerveuses, par contre, transpirent plus que les autres parce que leur nervosité déclenche la production d’adrénaline qui tend les muscles, contracte les artères. Ces efforts musculaires produisent de la chaleur, nécessitant d’être compensée par la transpiration.

Mais la transpiration ne sert pas uniquement à nous rafraîchir en faisant évaporer de l’eau sur notre peau pour évacuer des calories.

La transpiration permet aussi de :

  • Maintenir l’hydratation de notre peau
  • Évacuer les excès de sels et d’électrolytes. Les électrolytes sont les minéraux (magnésium, calcium, sodium et potassium) qui régulent la circulation de l’eau dans notre sang, nos muscles et nos cellules.

Manger fait transpirer

Le simple fait de manger provoque de la production de chaleur dans le corps. En effet, digérer les aliments consiste à casser des liaisons chimiques, ce qui produit de la chaleur, exactement comme une combustion de gaz ou de bois.

Le phénomène est le plus fort avec les protéines (viandes, poissons) car ce sont des molécules plus complexes. Il est bien sûr amplifié si l’on mange chaud, ou si l’on boit des boissons chaudes.

C’est pourquoi les Bédouins dans le désert boivent du thé chaud : cela les fait transpirer, ce qui les rafraîchit !!

Autres produits faisant transpirer

L’alcool, la caféine et le tabac augmentent le rythme cardiaque et le métabolisme, et aboutissent eux aussi à une hausse de la température interne, ce qui fait transpirer

Le piment a un effet similaire mais court : il contient de la capsaïcine qui donne une impression de coup de chaud. L’impression de brûlure du piment dans la bouche peut être atténuée en buvant du lait froid, car le lait contient des protéines qui ont un effet détergent sur la capsaïcine.

En diminuant votre consommation de ces aliments, vous pouvez donc réduire votre transpiration.

Mais attention, il peut y avoir d’autres causes :

Les médicaments comme l’insuline et l’aspirine font transpirer.

Les personnes qui transpirent intensément alors qu’elles ne font rien (en écoutant de la musique par exemple) ou sur des zones très ciblées du corps, doivent consulter un médecin. Cela peut être le signe d’une maladie rare comme le lymphome, la tuberculose ou le virus du Sida.

Maîtriser le flot

Pour maîtriser le flot de transpiration, choisissez bien vos vêtements : amples, en textile naturel.

Perdre du poids, faire de l’exercice physique plus régulièrement diminue et régule la transpiration ; vous êtes moins facilement dégoulinant.

Mais au-delà de l’humidité et des « rillettes » (ou auréoles) sous les bras, le problème de la transpiration est évidemment… l’odeur.

Deux sortes de transpiration

La transpiration sur la plus grande partie du corps ressemble à de l’eau légèrement salée, et sèche sans causer d’autre problème.

Mais certaines zones comme les aisselles, l’ aine, autour du nombril, possèdent des glandes sudoripares (produisant de la transpiration) spéciales. Elles émettent une transpiration grasse, odorante et même… malodorante car des bactéries y prolifèrent.

Notez que ces odeurs ont une fonction sociale, par exemple le bébé apaisé par l’odeur de sa mère. La transpiration masculine aurait de nombreux effets positifs sur les femmes comme améliorer l’humeur, ou se synchroniser avec le cycle menstruel.

Toutefois, on ne peut pas se permettre de simplement laisser sécher cette transpiration là. Il faut se doucher, se laver avec un savon doux, et pour la plupart des personnes mettre du déodorant sous les aisselles.

Déodorants classiques : attention danger !

Tous les déodorants du commerce traditionnel sont des horreurs de cocktails chimiques, des cancers du sein à retardement.

Hier c’était les paraben, aujourd’hui ce sont les sels d’aluminium. Et demain ?

Personnellement, je préfère ne pas attendre qu’on découvre un nouveau composant toxique. Et quelle perte de temps de devoir se tenir au courant de toutes ces choses ou de devoir vérifier les composants de chaque flacon.

Partez d’un principe simple : « Je ne mets pas sur mon corps des produits que je ne connais pas ».

C’est un principe de bon sens qui facilite la vie. Prenons une bouteille de déodorant quelconque, retournez-la : Butane/isobutane/propane, Triethyl citrate, Ethylhexyglycerin, Benzylheptanol … stoooooop ! Test raté.

Le meilleur déodorant naturel

Le meilleur déodorant naturel est le bicarbonate de soude.

Eh oui, ce produit bon à tout faire est, entre autres, utilisé par les peintres professionnels pour éliminer les émanations de peintures. Il vient à bout des odeurs des chaussures et même de l’odeur de pipi de chat dans la litière !

C’est dire qu’il suffira largement à éliminer toute odeur sous les aisselles. Une simple goutte de parfum suffira pour vous embaumer le corps, vous préserverez vos vêtements qui auront moins besoin de passer au lave-linge et n’auront plus de traces jaunes, vous n’aurez plus aucune angoisse en levant les bras en soirée.

Mais attention : le bicarbonate à gros grain de supermarché décape les aisselles. Il vous faut un bicarbonate de soude fin, à très petit cristaux.

Le mode d’emploi est tout simple : après la douche, sur aisselles sèches, mettez-en sur votre main et frottez doucement vos aisselles. Au-dessus du lavabo, faites tomber l’excédent pour n’avoir plus qu’une fine pellicule. Frottez jusqu’à ce que ce ne soit plus blanc.

Si vous avez le temps et l’envie de vous fabriquer un produit plus sophistiqué et parfumé, suivez la recette suivante :

Ingrédients :

  • 2 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude
  • 6 cuillerées à soupe de fécule de maïs
  • 10 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé (Tea Tree)
  • 3 cuillerées à soupe d’huile de noix de coco

Dans un récipient, mélangez le bicarbonate de soude, la fécule et l’huile d’arbre à thé. Ajoutez l’huile de noix de coco et remuez jusqu’à obtenir une pâte.

Vous pouvez ajouter à votre goût des huiles essentielles parfumées comme celle de lavande, d’eucalyptus, de bois de santal ou de rose. Quelques gouttes suffisent.

Mettez le produit dans un petit pot à couvercle qui tiendra dans votre armoire de salle de bain. Placez ce pot au réfrigérateur le temps de faire « prendre » la pâte qui peut être trop légère et crémeuse au départ, mais elle durcira avec le temps.

Si vous connaissez d’autres astuces naturelles, n’hésitez pas à les partager en laissant un commentaire ici.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Efficacité de la curcumine: comment bien la consommer

Je l’avais pourtant répété sur tous les tons :

Prendre de la curcumine en simple complément nutritionnel ne sert pratiquement à rien.

C’est se priver de 95 % de la puissance de cette épice pourtant efficace pour les articulations, le cœur, les artères et le cerveau.

En effet, combien de fois faudra-t-il le rappeler, la curcumine est le principe actif le plus puissant de la médecine ayurvédique.

La médecine ayurvédique est la médecine traditionnelle indienne. Elle ne fonctionne pas comme notre médecine.

Vous n’avez pas le système :

un symptôme = une maladie = un médicament

La curcumine doit s’insérer dans un ensemble de pratiques, en particulier alimentaires. Elle a besoin d’être accompagnée de co-nutriments, ou co-facteurs, sans lesquels son efficacité est compromise.

En Inde, aucun praticien sérieux et formé aux traditions anciennes ne donnerait de la curcumine sans donner en même temps du triphala, du fénugrec (pour l’assimilation de la curcumine) et du bacopa.

Le triphala est un ensemble de trois fruits qui accompagnent toujours la curcumine en médecine ayurvédique.

On l’appelle la « trinité fruitière », et c’est grâce à elle que les effets spectaculaires de la curcumine se manifestent.

En Occident, c’est inconnu. Les thérapeutes eux-mêmes n’en parlent pas à leurs patients. Et il est de toute façon trop compliqué, coûteux et difficile, de se procurer le triphala sous la forme efficace.

En effet, le triphala est issu de trois plantes sacrées du sud de l’Inde, totalement inconnues des consommateurs et des réseaux de distribution européens, même biologiques.

Il s’agit de :

  • L’amalaki 
  • Le bibhitaki
  • L’haritaki, considéré comme le “roi des remèdes” au Tibet.

Ces fruits sont introuvables chez nous. Ce qui veut dire que, très souvent, quand vous prenez de la curcumine, vous perdez (la plus grande partie) de votre temps et de votre argent.

Le fénugrec est une plante utilisée en ayurvéda pour aider à l’assimilation intestinale. Elle permet l’assimilation de la curcumine, qui sans cela s’agglomère et ne franchit pas la barrière intestinale.

Le bacopa augmente la microcirculation dans le cerveau. Il améliore l’humeur et la mémoire, agissant ainsi en synergie avec la curcumine qui, elle aussi, améliore les performances cérébrales (mais ne suffit pas à elle seule). Dans les temps anciens, elle était utilisée par les brahmanes pour mémoriser plus facilement les mantras récités lors des exercices de méditation. Aujourd’hui, cette plante reste prisée des étudiants pour améliorer leurs capacités intellectuelles en période d’examens.

Parmi mes relations chez les producteurs de compléments alimentaires, je n’ai eu que des réactions désabusées : « ça ne va jamais marcher » ; « les gens ne sont pas prêts » ; « personne ne leur parle du triphala et du reste ; ils ne connaissent pas ».

Mais j’ai fini par convaincre l’une d’entre elles de bouger.

Il s’agit de Laure Chevalier.

À force d’insister, elle a accepté de mobiliser ses réseaux en Inde. Elle a trouvé des producteurs dans la région de Bangalore, qui lui ont fait parvenir du triphala de haute qualité sous forme de poudre séchée concentrée.

Nous avons fait vérifier la quantité d’actifs présents dans cette poudre : elle contient trois fois plus de substances actives que la poudre standard. C’est un filon exceptionnel.

Pour une efficacité optimale, les médecins ayurvédiques recommandent de consommer quotidiennement trois grammes de Triphala en poudre. [1]

Laure a donc préparé des compléments nutritionnels de curcumine plus triphala. Elle a choisi une curcumine spéciale appelée « CurQfen® » (Curcumine + fenugrec). Une étude menée sur 50 volontaires a montré que le CurQfen® pouvait être jusqu’à 270 fois plus biodisponible que la curcumine provenant d’un curcuma standard. [2]

Elle a enfin mis dans ce complément les substances actives du bacopa. Elles sont appelées « bacosides », elles améliorent la microcirculation du sang dans le cerveau et ralentissent le vieillissement cérébral. [3]

Bien entendu, il s’agit d’un produit de complémentation nutritionnelle de pointe. Il n’est disponible qu’en petite quantité. Son prix est élevé : 74,90 € par boîte (un mois de supplémentation). Il s’appelle Ayugold, et il est conseillé d’en prendre pendant au moins trois mois.

L’astuce est de commander directement 3 boîtes, ce qui vous fait économiser 5€ par boîte ou acheter 6 boîtes en une seule fois, ce qui vous fait économiser 60 €. Si vous êtes totalement convaincu par ce produit, vous pouvez aussi prendre l’abonnement « Sérénité » (livraison à échéances régulières avec débit au rythme de chaque nouvel envoi) qui vous offre des réductions supplémentaires.

Pour en savoir plus, cliquez ici

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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